Pays de Lons 158

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N°157 Avril 2021

Vente et installation poêle a bois et granulé

Dossier spécial p. 8 à 13

Tour du Jura - 17 mai

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En direct sur la Chaîne l’Équipe

p. 2

Montée du Poupet

Toute une histoire… p. 2

Nature

Comment et pourquoi protéger p. 6 les abeilles ? Présentation voir page 14

Dossier spécial p. 4 à 7

DOSSIER  EXPOSANTS

Culture

L’activité se poursuit

p. 15

48, rue de la République Salins-les-Bains Tél. 03 84 52 27 45 - www.my-production.fr


2 vivre ici

Pays de Lons n°158 - avril 2021

Cyclisme

Le Tour du Jura, en direct sur la Chaîne L’Équipe ! Des pros et la TV ! Grande révolution pour la 15e édition du Tour du Jura. Avec un classement en Classe 1, ce sont que des équipes pro qui seront en lice pour une course en ligne d’un jour retransmise en direct sur la Chaîne L’Equipe… Explications avec Laurent Monrolin directeur de la course… Pour l’heure les courses cyclistes sont maintenues ? Oui en effet pour l’heure, ça roule. Des grandes épreuves ont lieu ce début de saison. Les protocoles sont importants autour les équipes. C’est une question de confiance. On va être concerné par ce protocole, avec un huis clos au départ et à l’arrivée et le respect des gestes barrière. Cela nous oblige à une forte vigilance, on va tout faire pour respecter les consignes afin que la course ait lieu. Le Tour du Jura évolue encore, en quoi ? Les nouveautés, ce sont deux éléments importants. Au niveau sportif, on passe en catégorie supérieure en classe 1 avec uniquement des équipes professionnelles. Au-dessus de cette catégorie, on trouve le Word Tour et le Pro tour. Au niveau de l’épreuve, on passe d’un Tour du Jura par étapes à une course en ligne d’un jour. Elle aura lieu le samedi 17 avril. Elle sera précédée par la Classic Grand Besançon Doubs qui aura lieu la veille le vendredi 16. Cela permet aux équipes de se déplacer pour deux courses et de rester plusieurs jours. On accueillera 21 équipes de sept coureurs. C’est une organisation conséquente. Le Tour du Jura en ligne, c’est une belle progression ? Oui on le souhaitait, c’était un de nos objectifs après quatorze Tours du Jura organisés. De régional, nous sommes passés en Classe 1. Nous avons progressé année après année pour s’attacher la confiance des instances nationales. C’est une belle consécration pour nous, une reconnaissance pour notre équipe d’organisation. On savait

aussi que nous laisserions tomber notre course par étapes qui nous a fait vivre de si belles épreuves. La course sera retransmise en direct sur la chaîne L’équipe... C’est énorme, c’est une exceptionnelle couverture médiatique pour la course et les coureurs mais aussi pour le département du Jura qui sera mis en valeur. On estime entre 500 000 et 800 000 spectateurs. On entre dans une autre dimension. Nous apportons une contribution grâce à nos partenaires institutionnels, ECLA Lons agglomération, la ville de Lons, le Conseil départemental... et nos partenaires privés. L’antenne sera prise 2 h 30 avant l’arrivée, de quoi bien profiter du spectacle et des paysages du Jura. On invite donc cette année à regarder le Tour du Jura à la TV ! Un beau parcours sur les routes du Jura Oui une course très sélective de 164 km de Lons-le-Saunier à Lons-le-Saunier en passant par Conliège, le lac de Chalain, Château Chalon, Perrigny, Vermantois... et pour finir, la côte de Montciel (17 %) et la côte de Mancy (20 %) juste avant l’arrivée avenue Paul Seguin à Lons. On peut s’attendre à un beau spectacle, avec les plus belles équipes pro du moment. Avant cette course, nous organisons une course féminine nationale avec une centaine de coureuses. Là aussi avec un beau plateau.

www.tourdujura.com

La montée du Poupet - 23 mai 2021

Pour lui, on pourrait écrire “mon Poupet” Il découvre l’athlétisme assez tard, rencontre le fameux entraîneur Gaston Prétot lors d’un stage de formation d’animateur sportif. La fièvre de la course à pied s’installe en lui et contamine vite son épouse. Ensemble, ils parcourent le monde pour participer à des marathons et autres courses sur route et en profitent pour parler de la montée du Poupet. Saga. Une aventure qui commence en 1986 « Et si on s’inscrivait à cette deuxième montée du Poupet ? » Paroles en l’air ? Absolument pas. Paul Jeandot ne plaisantait pas lorsqu’il se lançait ce défi. Sportif, il renouvellera l’expérience plusieurs fois et ira assouvir sa passion dans de nombreuses pays où sont organisées des courses « hors le stade ». Sportif et aussi généreux et bénévole pour la cause du sport. Il devient très vite un membre actif de l’organisation de cette « Montée du Poupet ». Où il arrive que des bénévole s’épuisent eux aussi à « La montée du Poupet » A l’origine de cette manifestation aujourd’hui d’enver­ gure internationale une équipe de L’O.M.S (Office Municipal des Sports) de Salins avec aux commandes un athlète de demi fond de haut niveau Jacky Faivre qui veut « faire quelque chose » pour son sport de prédilection. Qu’à cela ne tienne, un site est là tout près, tout prêt pour une belle et dure course à pied, le Mont Poupet, Alt : 853 mètres. Début modestes avec trente­cinq participants mais la machine est sur les rails et la renommée se crée au fil des différentes éditions qui se succèdent pour atteindre un record de coureurs (1384) en 1984. Cela implique une organisa­ tion lourde. Les bénévoles de l’Entente Jura Centre Athlétisme qui a succédé à l’OMS pour la gestion de cet événement sportif jettent l’éponge en 2014 tout en fournissant bon nombre de bénévoles. L’Associa­ tion VOLODALEN lui succède mais ne tiendra que cinq ans. Durant cette période la baisse des effectifs (760 en 2019) et du niveau est flagrante. L’Entente Jura Centre Athlétisme reprend du service en 2020 mais doit annuler la course pour cause de pandémie. Alors vive la trente­sixième édition cuvée 2021 !

Une montée de plus en plus courue ! Jacky-Faivre et quelques passionnés d’athlétisme se disent, tout en s’entraînant « Y a un coup à faire avec ce Poupet qui nous regarde ». Ainsi est née la course de côte qui cette année soufflera ses trentesix bougies ! Retour en arrière.

Une nouvelle ambition à la hauteur de cet « Olympe du bas Jura » Paul Jeandot laisse parler son enthousiasme « Nous voulons recréer l’esprit « Poupet » qui a fait les beaux jours des trente premières éditions. Refaire du Poupet une grande journée de sport, de découverte et de tourisme, faire connaître aux visiteurs la richesse et la beauté de notre pays, faire participer aux nom­ breuses activités sur notre territoire, retrouver une participation aux mille coureurs. « Le Poupet » pos­ sède également un impact économique pour la ville et la région. Alors tous à Salins le 23 mai ! » Entente Jura Centre Athlétisme 20, chemin des Roussets d’Arelle 39110 Salins-les-Bains Paul Jeandot Tél. 03 84 73 08 68 - Mob : 06 72 35 89 74 Paul.jeandot@wanadoo.fr

Un homme de pointes et de feu Après son bachot scientifique Jacques que tout le monde appelle Jacky suit des études pour devenir professeur de gymnastique et de sport. Il exercera dans plusieurs établissements Franc-comtois avant d’entreprendre une formation complémentaire pour devenir spécialiste en éducation sportive adaptée. Il pratiquera ce nouveau métier au Centre de réadaptation de Salins. En parallèle, il est un athlète du DAC-Salins (Dole Athlétique Club section de Salins.) Là, il chausse les pointes, se mesure aux plus grands noms du demi-fond français et ferraille avec son club contre les athlètes de Sochaux, Vesoul, Paris, Strasbourg. Généreux, il devient sapeur-pompier et prendra le commandement de la caserne de Salins et du district. Il gagnera les championnats de France du 1000 mètres dans le cadre de son activité de soldat du feu. Tant de dévouement pour les autres - il sera, en plus de toutes ses activités, élu municipal pendant quarante-trois ans dont vingt en tant que maire - lui valent de recevoir la médaille d’or de la Jeunesse, des sports et de la vie associative. C’est cet homme avec quatre de ses copains athlètes qui se lanceront dans l’aventure de « La montée du Poupet ». « Avec La Poupet y a un truc à faire » « A l’époque c’était beaucoup plus facile d’organi-

ser des courses qu’aujourd’hui où l’on croule sous les règlements et les autorisations de toutes sortes. On s’est dit que le site était exceptionnel pour une course de côte. Alors les cinq copains que nous étions à pratiquer du demi-fond dans le cadre de l’OMS de Salins, Dominique Gavignet, Philippe Meule, Claude Linotte, Jean-Pierre Moureau et moi, nous avons battu le rappel des « potes » et on a organisé le truc. Au départ nous avons tout créé. Les engagements couvraient les frais car c’était l’époque où les bénévoles répondaient présents en grand nombre, les commerçants étaient généreux pour les récompenses et les athlètes pas très gourmands. On a même réalisé un tout petit bénéfice. Il y a eu trente-cinq inscrits mais on était contents. Nous avions gagné notre pari et pour cette première édition c’est un américain, Steve Gallagher, qui a emporté la victoire. Cela nous a fait un beau coup de pub. L’affaire était lancée et dans les éditions suivantes les effectifs n’ont cessé d’augmenter. On a même accueilli des athlètes olympiques comme, Abdeslam Radi médaille d’argent derrière Abebe Bikila au marathon des Jeux de Rome en 1964, excusez du peu. L’aventure continue. Merci à tous les bénévoles qui la rende possible. Bonne grimpe à toutes et à tous. Longue vive à cette belle épreuve sportive et très conviviale. »


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Dossier spécial 2e volet

POTAGER

Le jardinage, grand gagnant des confinements Lors du premier confinement, au printemps dernier, les Français se sont adonnés au jardinage avec passion. One shot ? Non ! Cette tendance semble se pérenniser...

©Alexey Fedorenko ­ stock.adobe.com

Le jardinage se développe comme jamais aupara­ vant. Ou plutôt, il reconquiert le cœur des cita­ dins… Les deux confinements de 2020 ont eu cet avantage : exploser la pratique du jardinage. Verdir son intérieur, aménager son extérieur, le tout en lien avec la mouvance du faire soi­même et du bien manger. La météo au beau fixe à partir de mars a encouragé les propriétaires de maisons avec terrain à passer plus de temps dehors. Résultat : les terreaux, sup­ ports de cultures et paillages, sont les catégories de produits qui ont surperformé. Les services drive, web ainsi que la réouverture rapide des rayons ani­ malerie et plants potagers durant le premier confi­ nement ont permis de répondre aux grands besoins des jardiniers, mars­avril correspondant à l’ouver­ ture de la saison. Le site Promessedefleurs.com, leader des pépinières digitales, a d’ailleurs triplé son activité à ce moment­là. Puis, lors du déconfi­ nement, les clients ont continué à être au rendez­ vous, de retour en magasin : “les affaires ont repris au­delà de notre espérance, témoignait alors Karine Bannwarth, chef de produit chez Truffaut, et nous avons rattrapé le retard pris au début du confine­ ment. La tendance s’inscrit dans la durée puisque juin, juillet et août sont depuis quelques années des mois de fréquentation en jardinerie, montrant que les gens s’occupent de leur jardin même en été”.

Les 25-35 ans jardinent aussi Fait encore plus nouveau : les 25­35 ans ont égale­ ment mis les mains dans la terre. Et pour leur plus grand plaisir ! “Ces deux confinements ont été un véritable déclic pour le monde du végétal, souligne Samuel Bouvier, directeur de la jardinerie indépen­ dante Floralie’s Garden à Reims. Après avoir tant encouragé les plus jeunes à jardiner et à commen­ cer un potager, l’année 2020 est finalement l’année du végétal pour tous”. Ces jardiniers novices, reconnectés à la nature, sont particulièrement exigeants sur les critères environ­ nementaux. Garder cette nouvelle clientèle, tel est l’objectif des acteurs du jardin. “Nous sommes tou­ jours sur la lignée d’une fréquentation supérieure à la rentrée”, confirmait d’ailleurs Samuel Bouvier, fin novembre. Le jardin qui soigne “La pratique du jardinage devient même thérapeu­ tique”, explique Pascal Griot lors de la conférence de presse online, organisée mi­novembre, par le site Promessedefleurs.com. Le jardinage est accueilli à la fois dans sa dimension pédagogique, décorative, mais aussi santé et feel good : “être bien chez soi et au jardin est primordial pour les Français actuellement. Ils y trouvent un refuge, un cocon dans une ambiance de réassurance”. Tout cela est presque régressif, enfantin mais après tout, le jardin nous procure ce sentiment vital de liberté ! APEI­Actualités. Claire Lelong­Lehoang

JARDIN

Pourquoi greffer des fruitiers ? Presque tous les arbres fruitiers se cultivent par greffage. Au verger, ce mode de reproduction végétale est plus adapté que le semi, le bouturage ou le marcottage. D’autant que la greffe a de nombreux autres atouts ! Les fruitiers vendus en pépinières et jardine­ ries sont généralement greffés. La greffe per­ met en effet de les produire et reproduire facilement, en un temps plus court que par toute autre méthode de multiplication. Le greffon bénéficie de l’enracinement et de la vigueur du porte­greffe sur lequel il est fixé : il fructifie alors en deux à trois ans, contre environ dix ans par semis ! Au jardin, ou dans la nature, greffer participe à la revé­ gétalisation des espaces habités et profite à la biodiversité. Transformer le jardin en verger “Greffer permet donc de réaliser de petits miracles, comme l’explique l’expert Maurice

Chaudière dans son ouvrage « De greffe en greffe, la forêt fruitière », aux éditions Terran. Cette technique permet “de fortifier, de rendre productif ou d’améliorer la productivité d’un arbre, d’améliorer ses fruits, d’augmenter la résistance au froid d’une variété fragile ou exotique et d’augmenter une résistance aux parasites. Ou encore de changer sa variété. Le greffage offre également la possibilité de transformer une plante sauvage en plante cultivée et fait profiter des améliorations apportées au cours des siècles par sélection, clonage ou hybridation.” Quand un fruitier bien installé affiche une baisse de productivité, le greffage permet de le régénérer, voire même de changer sa

variété. Par ailleurs, “par greffage, on peut aussi changer le sexe d’une espèce dioïque, et favoriser une interfécondation entre variétés d’une même espèce.” Créer des forêts comestibles Cette méthode est aussi utilisée pour adapter une espèce choisie à un type de sol particulier (dans une région aride par exemple ou un ter­ rain calcaire) en lui donnant un porte­greffe accommodé à ce terrain… “Et faire alors le pari de créer un verger de garrigue ou un ver­ ger dans les Landes par exemple ! Rendre pro­ ductifs les chemins de randonnée, des friches abusives, des haies sauvages…” En 2020 plus que jamais, dans la mouvance

actuelle d’autonomie alimentaire et de reconnexion à la nature au quotidien, greffer est une technique particulièrement intéres­ sante à acquérir. D’autant que “sans défon­ çage ni labour, sans arrosage et sans engrais, on ne fait en greffant qu’inviter l’arbre à pro­ duire ce qu’il peut”, écrit encore Maurice Chaudière. APEI­Actualités

À lire De greffes en greffes, la forêt fruitière, de Maurice Chaudière, aux éditions Terran. Multiplier ses plantes, collection Les cahiers du jardinier, aux éditions Marabout. Cultiver et soigner ses fruitiers, d’Elizabeth et Jérôme Jullien, aux éditions Eyrolles.


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Les bons gestes au potager Ce guide recense toutes les techniques et les méthodes pour repenser le jardin dans son environnement et pratiquer les bons gestes du jardinage bio. Bien connaître les lieux (climat, sol, exposition…), pailler, faire son compost, utiliser les associations de plantes, prévenir les maladies et soigner les plantes à l’aide de méthodes naturelles, res­ pecter les cycles lunaires… sont autant de thèmes abordés de façon claire et détaillée. 50 fiches de culture pour les légumes, les fruits et les aromates, avec tous les conseils nécessaires du semis à la récolte. Une grande richesse iconographique : de nom­ breux pas à pas en photos et en dessins, des schémas explicatifs, des photos pratiques. Isabelle Charleuf­Calmets a été jardinière aux Tuileries et aux jardins de Matignon, et partage maintenant son savoir­faire grâce à ses ouvrages de jardinage. Auteur et journa­ liste spécialisé dans les domaines du jardi­ nage et des animaux de compagnie, Gérard Sasias vit dans le Gard, où il a construit sa maison écologique tout en cultivant son potager bio. De Isabelle Charleuf-Calmets et Gérard Sasias Sortie en février 2021 www.editions.artemis.com 19 x 24,5 cm - 192 pages – 19,90 €

Vers l’autonomie alimentaire : cueillir, cultiver, cuisiner, conserver L'autonomie alimentaire, c'est essayer de composer à la fois avec ce que la nature nous offre, et tenter de mettre en place une production pour en disposer toute l'an­ née, au fil des saisons. Vous trouverez dans ce guide tout ce qu'il faut savoir pour avancer vers l'autonomie, en commençant par les plantes, les fruits et les légumes. n Découvrez 25 plantes comestibles à glaner dans la nature : bien que souvent considérées comme des mauvaises herbes, elles regorgent de vertus thérapeutiques et ne manquent pas d'intérêts gustatifs. Des recettes de cuisine vous permettront d'expérimenter ces nouvelles saveurs. n Une sélection de plus de 20 fruits et légumes à cultiver : abondants, faciles à mettre en place et à entretenir, à récolter au fil des saisons pour ne jamais manquer. n Une partie est consacrée aux différentes méthodes de conservation pour vos pro­ duits : séchage, macération, conserves en bocaux, congélation et lactofermentation. De Chloé Chamouton Meillarec, journaliste et franc-comtoise pure souche, qui a également publié “Mon jardin malin écolo” pour initier les amoureux de la nature à ces pratiques écologiques. Sortie mars 2021 - Format : 16 x 22 cm - 128 pages - www.editions.artemis.com - 14,90 €


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Quelle haie végétale choisir pour mon jardin ? Les haies sont importantes : elles régulent les vents, offrent un abri à la faune locale, compartimentent et occultent, atténuent le bruit, décorent… Et leur choix est vaste !

Trois haies vives et champêtres Forsythia : le lumineux forsythia arbore de magnifiques fleurs jaunes et annonce les festivités printanières. Il fleu­ rit en mars et réveille tout le jardin. Rustique et facile, il n’a besoin que d’une taille après floraison pour refleurir l’année suivante et d’un peu d’engrais au même moment. Il aime le soleil ou la mi­ombre et se porte aussi bien en

Pourquoi et comment protéger les abeilles Il est important de le rappeler… Les populations d’abeilles sont en déclin. Il en va de la survie de la faune, de la flore mais aussi de l’espèce humaine. Voici nos conseils pour protéger nos amis les abeilles. Les abeilles sont les premières sentinelles de l’environnement : 80 % des espèces végétales ont besoin des pollinisateurs pour se reproduire. Sans les abeilles, la plupart des fleurs ne se transfor­ meraient ni en fruits, ni en légumes. Or, près d’un tiers des récoltes mondiale dépend de la pollinisation. Les abeilles fabri­ quent en outre ce que l’on appelle les trésors de la ruche : miel, propolis, gelée royale, pollen… aux nombreux bienfaits pour notre santé. Mais elles souffrent gravement du changement cli­ matique, de la destruction de leur habitat naturel par l’homme ainsi que de l’utilisation des pesticides au jardin, dans les espaces verts et dans les cultures. Les aider est indispensable et urgent !

“On distingue les haies classiques des haies vives ou libres, explique le jardinier anglais Geoff Hodge, auteur de Tailler comme un pro. Les haies classiques, taillées de près, sont couvertes de feuilles jusqu'à terre, avec un feuillage compact”, il s’agit majoritairement de conifères. “Pour les haies vives, choisissez des plantes au feuillage coloré, aux jolies fleurs, portant des baies si possible pour prolonger le spectacle en automne et attirer les oiseaux par la même occasion”. Trois haies classiques Photinia Red robin : sa couleur rouge à l’automne est son grand atout esthétique. Il est classé dans les haies clas­ siques si vous le taillez deux fois par an mais peut devenir une haie plus libre si la taille annuelle est unique. Atten­ tion au gel pour les jeunes plants (adulte, il est très résis­ tant). Enfin, il demande un peu d’attention : de l’engrais au printemps durant les premières années. Lonicera nitida : excellente alternative au buis, le “chè­ vrefeuille à feuilles de buis” pousse rapidement, se cultive et se multiplie facilement. Au printemps, il se pare de petites fleurs blanches. Il a quelques exigences : il préfère les sols riches et humides mais bien drainés, et une expo­ sition ensoleillée. Toujours pour remplacer le buis, pensez aussi au fusain (Euonymus), au houx et au myrte. Viburnum tinus : chouchou des paysagistes tendances (comme Pierre­Alexandre Risser d’Horticulture&Jardins), le laurier tin fait partie des haies semi­classiques. Persis­ tant, il est facile à vivre (il ne demande aucun entretien à part un bon arrosage les deux premières années) et ravis­ sant avec ses fleurs blanches et boutons roses printa­ niers. Attention à lui choisir un endroit à la mi­ombre : pas en plein soleil l’été mais avec une bonne lumière en hiver. Il s’adapte bien à la culture en contenant, ce qui en fait un excellent choix pour les terrasses urbaines. D'autres options de haies classiques : troène, laurier­ cerise, pittosporum, rhododendron, choisya, charme, hêtre. Également le thuya et le buis mais le premier est envahissant et désuet ; le second actuellement en dan­ ger à cause du fléau de la pyrale du buis.

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Semer et planter des fleurs Pour renforcer leur alimentation l’été, créez en priorité un jardin naturel, un peu sauvage même (au moins sur quelques mètres carrés) et installez des prairies fleuries contenant de la phacélie, des lavandes, de la bourrache, des campanules, cosmos, centau­ rées, asters, achillées, viornes, digitales, myrtes, bruyères, coque­ licots, bleuets, soucis, tournesols, agastaches, aromatiques, mar­ guerites, zinnias, géraniums vivaces… mais aussi des cerisiers et des arbousiers par exemple. Les abeilles adorent !

Haie de ribes © Vodolej ­ stock.adobe.com pleine terre qu’en bac, sur une terrasse (attention seule­ ment à bien doser son arrosage et son drainage). Surveil­ lez aussi les éventuelles parasites et maladies pour traiter au bon moment. Potentille arbustive : cet arbuste aussi se pare de fleurs jaunes, plus pâles cependant que le forsythia, mais res­ semblant à de charmantes roses jaunes. Floraison longue (mai à octobre), entretien ultra simple, adaptation à tous sols, résistance au gel comme à la canicule… il possède de nombreux atouts ! Réservez­lui seulement un emplace­ ment bien ensoleillé pour optimiser sa floraison. De taille moyenne (environ 1 m de hauteur), il convient bien aux petits jardins et même les balcons­terrasses. Ribes sanguineum : pensez aussi aux petits fruitiers ! Le ribes, aussi appelé “groseillier à fleurs” ou “haie de cassis fleurs”, est très florifère, de couleur rose, et forme un véritable mur de fleurs à la belle saison. Ses feuilles sont même parfumées. En revanche, elles sont caduques, comme celles de la plupart des haies vives. Ses baies noires sont non toxiques, il est résistant et facile à culti­ ver, il pousse vite. Il est également à l’aise en pleine terre comme en pot. D'autres options de haies champêtres : berbéris, spirée du Japon, noisetier, buisson­ardent, cotonéaster… Si vous avez du mal à faire votre choix, associez plusieurs variétés pour composer une haie libre qui sera unique ! A lire : Tailler comme un pro, aux éditions Marabout, dans la collection L’expert du jardin facile. APEI­Actualités. Claire Lelong­Lehoang

Abritez des abeilles sauvages “Contrairement à l’abeille à miel, la plus connue, les abeilles sau­ vages ne vivent pas en colonie, ne fabriquent pas de miel et ne piquent pas”, informe le réseau des Dorloteurs d’abeilles. “Elles sont passionnantes à observer et complètement inoffensives pour les enfants et les animaux de compagnie”. Actuellement 40 % des abeilles sauvages sont menacées de disparition. Pour y remédier, les Dorloteurs (www.lesdorlateurs.fr) et Un Toit pour les abeilles (www.untoitpourlesabeilles.fr) proposent d’installer des nichoirs d’observation et parrainer des ruches. Un écomusée juste à côté, à Aubonne (25) N’hésitez pas à visiter l’écomusée de l’abeille du Haut Doubs, un lieu familial pour petits et grands pour découvrir la vie fascinante de ce petit pollinisateur. Vous pourrez en toute sécurité observer des abeilles dans des ruches vitrées : ponte et “nourrissement” de la reine, ventilation, danse des abeilles et peut­être des nais­ sances en direct ! Pour aller plus loin “Abeilles sauvages : les connaître, les accueillir, les protéger” de Vincent Albouy, aux éditions Delachaux et Niestlé. 14,90 €


L’Étoile est sans aucun doute un des villages jurassiens où la tradition consiste à proposer des produits de haut de gamme à tel point que sa renommée dépasse largement les frontières. Avec son principe de construction en madriers pour ses MAISONS, ses CHALETS, ses AUVENTS, ses CARPORTS, ses POOL HOUSE (abris de piscine), la société LES CHALETS BOISSON devient une référence incontournable dans le domaine de la construction et poursuit son développement.

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bois Des maisonsbois au pays du bois…


HYBRIDE ET ELECTRIQUE

L’hybride rechargeable prend une ampleur spectaculaire On l’appelle PHEV ou Plug-In en anglais, hybride rechargeable en français. Cette technologie qui associe un moteur essence à un ou plusieurs moteurs électriques rencontre, depuis plusieurs mois, un succès aussi soudain que spectaculaire. L’hybride rechargeable connaît un engouement incroyable. Selon les chiffres de l’Association natio­ nale pour le développement de la mobilité élec­ trique (Avere), il se serait écoulé 74 993 véhicules neufs hybrides rechargeables au cours de l’année 2020. Un sursaut considérable qui correspond à quatre fois plus de ventes qu’en 2019 (18 582 uni­ tés) à six fois le volume d’immatriculations de 2018 (13 439 unités) et à quatorze fois celui de 2015 (5 040 unités). Ce succès repose d’une part sur le retour, le 1er juin 2020, d’un bonus écologique de 2 000 euros des­ tiné à encourager les Français à opter pour des voi­ tures équipées de ces motorisations. Une réussite qui s’explique, d’autre part, par une offre de modèles désormais dense. Depuis un an en effet, presque tous les grands constructeurs, de Renault à PSA en passant par Volkswagen, BMW, Volvo, Mercedes et Mitsubishi disposent à leur catalogue de variantes plug­in hybrid.

Un bon ratio puissance/autonomie Ces versions électrifiées présentent l’avantage d’être généralement très performantes, à la fois en termes de puissance et surtout en termes d’auto­ nomie 100 % électrique. Beaucoup d’entre elles peuvent ainsi parcourir jusqu’à 60 voire 70 kilomè­ tres sans avoir recours au bloc thermique. Cela signifie, sur ces intervalles, une conduite silen­ cieuse et sans le moindre gramme de CO². Cela signifie aussi une facture de carburant forcément moins lourde. Les observateurs du segment s’accordent sur le fait que le niveau d’autonomie 100 % électrique actuellement proposé sur ces modèles à motorisa­ tion mixte correspond à la moyenne des trajets quotidiens domicile­travail effectués par les Fran­ çais. L’intérêt des hybrides rechargeables, parallè­ lement, est de profiter pleinement de leur moteur thermique lorsque c’est utile. Des blocs souvent dotés à eux seuls de 150 à 200 chevaux minimum,

Bornes de recharge : état des lieux du réseau On se souvient du cap fixé en juin 2020 par Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports : installer 100 000 points de charge ouverts au public d’ici la fin 2021. Qu’en est-il neuf mois plus tard ? Quel est le maillage actuel du réseau et comment se dessine le déploiement futur ? Même si l’année 2021 est encore longue, force est de constater que la promesse de l’Etat sera très dif­ ficile à tenir. Les chiffres actuels, en effet, sont élo­ quents. Au 1er février, selon l’Avere (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique), la France comptait 31 206 bornes de recharge pour véhicules électriques. Cela corres­

pond certes à 2 000 bornes de plus qu’en mars 2020 mais on est encore bien loin de l’objectif des 100 000 points de charge. Ce retard en équipements pourrait rapidement s’avérer préjudiciable pour le marché et les utilisa­ teurs. D’autant plus que les particuliers et les entreprises n’ont jamais autant acheté de modèles

qui sont donc garants d’ac­ célérations franches lorsque l’on quitte la ville pour s’engager sur auto­ route par exemple. Visiblement, la vague hybride rechargeable ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. En janvier, cette catégorie de voi­ tures a enregistré une nouvelle percée : + 115 % par rapport à janvier 2020. Cela correspond à 8 220 exemplaires distribués et à une part qui dépasse doréna­ vant les 5 % du marché automo­ bile particulier.

100 % électriques et hybrides rechargeables que depuis un an. Et bien que 90 % des conducteurs de voitures zéro ou à faibles émissions disent se bran­ cher à domicile ou sur leur lieu de travail, le manque de bornes publiques constitue à présent un véritable obstacle au plein essor du segment. Un plan spécial pour les trajets longues distances La situation est notamment problématique sur les routes et les autoroutes, où le nombre de points de charge actuel n’est clairement pas en adéquation avec les trajets longues distances et le nombre de voitures et utilitaires en circulation. Le ministère des Transports entend corriger le tir sur ce point. Le 14 février, il a en effet publié un décret au Journal officiel stipulant que l’ensemble des 440 aires de service sur autoroutes et autres grands axes que compte le pays seraient équipées d’ici le 1er janvier 2023 en stations de recharge “très rapides”. Ces infrastructures devront disposer d’une majo­ rité de points de charge garantissant une puissance minimale de 150 kW. La puissance de la charge et la maintenance des bornes est un enjeu tout aussi essentiel que l’installation massive, rappelle Cécile Goubet, Déléguée générale de l’Avere, pour qui “la qualité du réseau doit primer”.

BON A SAVOIR

L’Etat en soutien

Prise domestique spécifiquement conçue pour la recharge d’une voiture électrique. Elle est parfois appelée prise Green’Up. Très peu coûteuse (entre 60 et 200 € selon les options), la prise renforcée peut être installée simplement et presque partout où l’électricité est disponible. C’est une solution très économique pour recharger chez soi au quotidien. La prise renforcée est toutefois limitée par sa faible puissance : 3,7 kW au maximum. Les véhicules s’y rechargent ainsi très lentement. Il faut compter environ 13 heures pour le plein complet d’une voiture comme la Peugeot e-208 et plus de 27 heures pour une Tesla Model S P100D. Une nuit de recharge suffit cependant à récupérer assez d’énergie pour la plupart des trajets classiques de la journée.

L’Etat s’engage à soutenir à hauteur de 10 à 40 % les concessionnaires des aires de service concer­ nées dans l’installation de ces stations. Le raccor­ dement sera quant à lui financé à hauteur de 30 % du reste à charge lorsque celui­ci sera supérieur à 30 000 euros. Le gouvernement évalue à environ 100 millions d’euros le montant des aides accor­ dées pour ce déploiement à venir. Reste à savoir si cet engagement, comme celui plus global des 100 000 points de charge ouverts au public d’ici la fin 2021, pourra être tenu dans les délais. A vrai dire, la dynamique actuelle des immatriculations ne laisse au gouvernement et aux partenaires concernés par ces aménagements pas franchement d’autre choix que celui de s’adapter au plus vite. APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux © Pictures news ­ stock.adobe.com

© Patrick P. Palej ­ stock.adobe.com

APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux

Prise domestique Prise classique située à domicile. Recharger une voiture électrique sur une prise domestique est possible mais pas idéal. Ces prises qui équipent nos maisons ne peuvent délivrer davantage que 2,4 kW, une puissance très faible pour un véhicule électrique. Y faire le plein nécessite beaucoup de temps : entre 10 et 40 heures selon la capacité de batterie. Une prise domestique n’est d’ailleurs pas toujours correctement reliée à la terre ni suffisamment calibrée ou reliée au tableau pour satisfaire les exigences de sécurité d’une voiture électrique. Certains véhicules peuvent tout simplement refuser de lancer la recharge par précaution. D’autres l’acceptent, mais risquent de provoquer une surchauffe de l’installation. Si vous ne connaissez pas ou avez des doutes sur la qualité de votre installation électrique, évitez donc d’y recharger un véhicule et sollicitez un spécialiste.

Prise renforcée

automobile­propre.com

Alexandre DEBROT - © Pays de Lons / Pays Dolois

Dossier spécial


Très estimée Citadine allemande fabriquée en Espagne sous la direction du groupe franco-italo-américain Stellantis, l’Opel Corsa-e est résolument une création mondiale. A peine ses premiers tours de roues effectués, elle a remporté le championnat Electrique et Nouvelles énergies organisé par la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Dans sa tenue de ville, en livrée bicolore et toujours en mode zéro émission, elle semble là encore apporter du bonheur à ses conducteurs. Quelque 136 chevaux sont alloués au quotidien à cette urbaine. La Corsa-e fait partie des rares modèles de son segment à délivrer de surcroît un niveau d’autonomie au-dessus de la mêlée, avec un potentiel théorique de 337 kilomètres par charge. Cinq places de 4,06 mètres dessinée pour l’asphalte autant que pour les grands boulevards, bien en prise avec le sol et par ailleurs richement garnie en technologies de conduite, celle qui fut l’an dernier la première égérie 100 % électrique lancée par Opel devrait gagner encore des adeptes, chez les particuliers comme chez les professionnels. Exemple de l’Ugap, la centrale d’achat référence du secteur public, qui vient d’intégrer la Corsa-e à son cata© Opel Media logue 2021.

LOCATION

Les loueurs se calent sur le rythme de la tendance électrique A l’heure où les mesures environnementales sont défavorables à la plupart des voitures thermiques, les constructeurs ouvrent grand les bras aux motorisations alternatives. Dans leur sillage direct, on trouve les loueurs, prêts à concilier leurs formules avec les nouveaux besoins de mobilité. L’achat comptant ou le crédit auto “classique” sous­ crit auprès d’un organisme bancaire ont de moins en moins la cote auprès des Français lorsqu’il s’agit de financer l’acquisition d’une voiture neuve ou d’occasion. Depuis plusieurs années en effet, et notamment depuis un an, ce sont avant tout les formules de location qui sont privilégiées. Ce changement rapide de nos habitudes de consommation impose aux loueurs d’être encore plus proactifs en matière de services et de conseils sur le choix des véhicules, d’autant plus à l’heure où les constructeurs, leurs premiers partenaires, accélèrent à vive allure le verdissement de leurs catalogues, notamment en raison de normes envi­ ronnementales strictes, telles que la norme CAFE.

expertes dans le leasing de véhicules neufs, mais aussi dans le leasing d’occasion, ont en effet pleinement saisi au bond la vague des motorisations alternatives pour proposer à leurs clients des loyers quasi semblables à ceux pratiqués pour l’essence et le diesel. A l’image de Vivacar, l’un des leaders du secteur, qui référence actuellement sur sa plateforme en ligne plusieurs mil­ liers de voitures très récentes et toutes marques carbu­ rant à l’hybride, à l’hybride rechargeable ou au 100 % APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux électrique.

1/4 du parc en LLD concerné La croissance des acteurs de location sur le canal des particuliers semble justement bien se coordon­ ner avec l’essor des motorisations alternatives. Le Sesamlld, l’organisme qui fédère les sociétés de location longue durée comme Arval, ALD, BPCE Car Lease ou Diac, entre autres, souligne ainsi que la part des modèles hybrides, hybrides rechargeables et 100 % électriques a représenté près de 20 % du volume des immatriculations en LLD au dernier tri­ mestre 2020, soit trois fois la part que ces modèles occupaient en 2019. Une même tendance se des­ sine sur le champ de la location avec option d’achat (LOA), formule d’acquisition désormais la plus plébiscitée par les ménages. Les sociétés

© Stasique ­ stock.adobe.com

OPEL CORSA-e


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Avril 2021 - Pays de Lons

RENAULT CAPTUR E-TECH

Vraie signature “La technologie hybride E-TECH associe deux moteurs électriques, un moteur thermique et une ingénieuse transmission inspirée de la Formule 1, sans embrayage et sans synchroniseur”, communique le groupe Renault. Dès le milieu de l’année dernière, le Captur a fait partie des premiers modèles équipés au sein de la marque au losange, à la fois en hybride classique, hybride léger et en hybride rechargeable. Dans cette version Plug-in Hybrid justement, le SUV à succès dispose d’une autonomie 100 % électrique allant de 50 à 65 kilomètres selon la nature du parcours. Depuis quelques jours, l’actuel numéro 2 du segment hybride rechargeable et numéro 5 des ventes de voitures en France (toutes motorisations confondues en 2020) associe précisément cette mécanique E-Tech de 160 chevaux avec la finition RS Line, une variante à l’accent sport qui n’avait jusqu’alors jamais rejoint la gamme Captur. La voiture adopte pour l’occasion une panoplie extérieure des plus saisissantes : un bouclier avant avec lame typé formule 1, un diffuseur arrière gris, une double canule d’échappement chromée et des jantes en alliage de 18 pouces, entre autres. De quoi accroître encore un peu plus l’aura du Captur E-Tech, disponible © Renault Media en finitions Intens et Initiale Paris.

LES AVANTAGES DE LA VOITURE HYBRIDE RECHARGEABLE • DES ROULAGES EN ELECTRIQUE LONGS. Même si les technologies d’hybrides “simple” ont nettement progressé, elles ne permettent pas de rouler au quotidien seulement en électrique. Les hybrides rechargeables, elles, le peuvent. Il est possible de prendre des portions de route, voire d’autoroute, sans que le moteur thermique ne démarre. Evidemment, c’est en ville que cette technologie s’avère la plus pertinente, car les accélérations y sont plus faibles et les freinages régénératifs permanents. Ainsi, si vous habitez dans un rayon de 20 km autour de votre bureau, rouler une semaine entière en électrique n’est pas inenvisageable. • UN COÛT D’UTILISATION PARFOIS TRÈS INTÉRESSANT. Si l’on extrait de l’équation le prix d’achat, le coût au km d’une hybride rechargeable peut baisser drastiquement par rapport à un essence ou un diesel. En sollicitant à peine le moteur thermique, la consommation de carburant est faible. Même s’il convient de ne pas négliger l’entretien d’un modèle “plug-in”… • DES PERFORMANCES ÉTONNANTES. En ville, on retrouve avec plaisir le silence, le peps des accélérations et l’absence de vibrations propres aux “zéro émission”. Sans oublier, l’accès aux 4-roues motrices lorsqu’un moteur électrique est installé sur le train arrière. C’est le cas des Peugeot 3008 Hybrid4 ou DS 7 Crossback E-Tense. • UN TEMPS DE RECHARGE ACCEPTABLE. Alors que les 100 % électriques prennent plusieurs dizaines d’heures, les “plug-in” n’ont souvent besoin que d’une nuit, ou d’une journée de travail, pour être à nouveau prêtes le lendemain. • UNE LIBERTÉ DE CIRCULER. Les restrictions de circulation étant de plus en plus nombreuses dans les grandes agglomérations, choisir l’hybride rechargeable revient en quelques sorte à se mettre à l’abri. • UN CHOIX DE MODÈLES TRÈS LARGE. Contrairement aux électriques, qui ne sont encore que peu nombreuses, les hybrides rechargeables laissent beaucoup de choix à l’achat. Tout simplement parce qu’elles ne sont que des motorisations spécifiques à des voitures “classiques”. Difficile, dans la production, de ne pas trouver chaussure à son pied. automobile­magazine.fr

Audi Q3 TFSI e

L’image de marque L’une des principales actualités d’Audi en ce début 2021 réside dans la diffusion de la série Q3 TFSI e. Le constructeur aux anneaux introduit, pour la première fois, l’hybride rechargeable sur son SUV compact, le plus vendu de ses produits sur le marché français (version Sportback incluse) avec 9 200 unités écoulées en 2020 et une percée dans le top 50 toutes marques. Pour le petit tout-terrain urbain, cette variante TFSI e sonne comme une récompense pour service rendu, comme une occasion supplémentaire de satisfaire à la fois les habitués de la firme et les futurs clients. Il est équipé d’une double motorisation essence-électrique qui lui promet 245 chevaux sous le pied et une autonomie sans rejet de CO² estimée à 51 kilomètres avec l’appui de sa batterie de 13 kW. Ce Q3 TFSI e est un athlète au sens large, dont la silhouette dégage une impression de robustesse et de fluidité. Il bénéficie d’un intérieur au volume optimisé et modulable, d’une position d’assise sportive. Le système Audi MMI Navigation apporte quant à lui sa précieuse contribution dans l’aide à la conduite avec, entre autres trouvailles, une info en temps réel sur les phases des feux de © Audi Media circulation.

SE FORMER

Eco-conduite : sensibiliser tous les conducteurs

© Rudie ­ stock.adobe.com

L’éco-conduite, c’est rouler de façon souple, sans accélérations ni freinages trop brusques. A la clé : moins de consommation, moins de pollution mais aussi un risque d’accident diminué grâce à une meilleure prise en compte de l’usure mécanique. Après avoir coaché les pros, les constructeurs, assureurs et organismes de formation distillent aujourd’hui leurs conseils auprès du grand public. Alors que les entreprises et les administrations sont de plus en plus nombreuses à intégrer l’éco­conduite à leur démarche sociétale et environnementale pour inciter leurs collabora­ teurs à lever le pied dans une logique d’écono­ mies sur le TCO* et d’amélioration de la sécu­ rité routière au travail, plusieurs organismes, centres d’apprentissage dédiés à la mobilité, auto­écoles ou compagnies d’assurance propo­ sent aux particuliers de se familiariser, à leur tour, avec cette pratique responsable.

Des bénéfices également sur les véhicules électriques La Matmut, par exemple, offre à ses adhé­ rents 3 h 30 de cours pour découvrir les tech­ niques de roulage les plus vertueuses. Cet exemple de sensibilisation présente un inté­ rêt d’autant plus fort à l’heure où l’on assiste à une flambée des ventes sur le marché des

véhicules électrifiés. Dans le département du Nord, en partenariat avec des concessionnaires locaux, la jeune société Conduite Eco et Sécurisée est l’une de ces enseignes qui se sont spécialisées dans la formation à la conduite sur véhicules 100 % électriques et hybrides. Apprendre à bien gérer le freinage régénératif, c’est l’une des ambitions poursuivies. Le portail Easy Electric Life le confirme. Pour bien exploiter ce sys­ tème garant d’une autonomie optimale, “il faut toucher le moins possible à la pédale de frein et donc anticiper les ralentissements en portant son regard au loin”, conseille le site d’informations du groupe Renault. Avoir le pied léger sur le frein, entre autres bons gestes, permettrait d’ “économiser jusqu’à 40 % d’énergie, donc 40 % de kilomè­ tres en plus sur un véhicule électrique”, illus­ tre pour sa part Caroom.fr, plateforme en

ligne qui compare les mandataires automo­ biles.

Démocratiser l’éco-conduite Les enjeux liés au développement durable, à l’émergence des motorisations alternatives (au thermique), sans oublier les probléma­ tiques associées à la sécurité routière, devraient contribuer à démocratiser l’éco­ conduite auprès du grand public dans les pro­ chaines années. Précisons d’ailleurs que pour les jeunes conducteurs, cet apprentissage fait désormais partie intégrante du programme pour l’obtention du permis B. *TCO : Total cost of ownership ou Coût total de possession (des véhicules), un vocabulaire propre aux flottes. APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux


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Avril 2021 - Pays de Lons

PHEV

BONUS ÉCOLOGIQUE

Coup d’œil sur la technique

Quelle enveloppe pour 2021 et 2022 ?

et les origines du segment

En mai 2020, alors que le premier confinement venait d’être levé, le président de la République annonçait un plan de soutien à la filière automobile. L’un des axes principaux : le renfort des bonus écologiques et de la prime à la conversion accordés pour l’achat de véhicules propres. Qu’en est-il aujourd’hui et quel sera le montant des aides en 2022 ? Contribuer à relancer l’industrie automobile durement frappée par de longues semaines de confinement. Per­ mettre notamment aux constructeurs d’écouler leurs stocks invendus au cours du printemps 2020. Et au­delà, saisir cette occasion pour écarter peu à peu du marché automobile les plus anciens modèles purement ther­ miques au profit de véhicules thermiques très récents et surtout au profit de véhicules à faibles émissions. Voici l’idée de fond qui a prévalu lors de l’élaboration du plan de soutien à la filière automobile présenté le 26 mai 2020.

Jusqu’au 30 juin prochain, pas de changement C’est ainsi que depuis l’été dernier et jusqu’au 30 juin pro­ chain, les particuliers optant pour un véhicule neuf 100 % électrique peuvent bénéficier d’une aide d’Etat de 7 000 euros. Parallèlement, ceux qui ont saisi cette oppor­ tunité pour s’orienter davantage vers l’achat ou la location d’une voiture hybride rechargeable peuvent profiter d’un bonus de 2 000 euros. A noter qu’un bonus de 1 000 euros est également accordé pour tout achat ou location d’une occasion récente émettant moins de 20 g/km, qu’il s’agisse d’une voiture ou d’une camionnette. Depuis le 20 janvier, l’Etat a également choisi de renforcer le bonus actuel de 1 000 euros pour les habitants des départements et territoires d’Outre­Mer. Une aide sup­ plémentaire censée compenser le prix plus élevé des véhicules dans ces collectivités. En outre, certains ménages de métropole et d’Outre­Mer parmi les plus modestes peuvent cumuler le bonus écolo­ gique avec une prime à la conversion fixée entre 3 000 et

Après le 1er juillet, des aides plus restreintes Neuf mois après l’annonce du plan de soutien à l’automo­ bile, ces aides ont contribué à relancer le marché. Reste à savoir si celles­ci seront maintenues ? Oui, en partie, répond le ministère des Finances mais à compter du 1er juillet prochain, puis à partir du 1er janvier 2022, l’enve­ loppe budgétaire va fondre et les conditions d’attribution se durcir. Tout d’abord, le bonus accordé pour l’achat ou la location d’un véhicule 100 % électrique passera en métropole de 7 000 à 6 000 euros dès le 1er juillet, et de 6 000 à 5 000 euros dès l’an prochain. Le bonus consenti pour les hybrides rechargeables va subir, pour sa part, une pre­ mière entaille de 1 000 euros le 1er juillet, puis une seconde de 1 000 euros le 1er janvier 2022. Ce qui signifie, sans être un surdoué du calcul, que l’an prochain, les acheteurs de modèles à mix essence­électrique seront privés de bonus. Enfin, côté prime à la conversion, rien ne dit que cette allocation sera reconduite en 2022. Pour l’heure, le minis­ tre de l’Economie Bruno Lemaire précise simplement que du 1er juillet au 31 décembre 2021 inclus, ce coup de pouce ne sera plus valable pour l’achat de véhicules diesel et plus globalement, pour tout véhicule portant une vignette Crit’Air 2. APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux

L’hybride rechargeable, également appelé Plug­In hybrid ou PHEV en anglais, désigne l’association d’un moteur thermique (généralement puissant et essence) et d’un moteur électrique, tous deux aptes à entraîner le véhicule de façon indé­ pendante. Les blocs électriques sont alimentés par des batteries de grande capa­ cité que l’on peut recharger sur borne publique ou domestique. L’autonomie en mode zéro émission atteint aujourd’hui fréquemment 50 à 70 kilomètres en moyenne, ce qui accroît de facto l’autonomie kilométrique globale et permet de réduire la facture de carburant. Si la plupart des marques se sont lancées dans l’aventure de l’hybride rechargea­ ble depuis seulement deux ans, il faut rappeler qui étaient les premiers de cordée vers 2011­2012. Il y avait Toyota avec une variante PHEV de sa célèbre Prius, déjà pionnière à l’époque d’une autre technologie, le full hybride. Il y avait aussi deux représentantes du groupe General Motors, la Chevrolet Volt d’un côté, et de l’au­ tre sa variante allemande Opel Ampera.

La Prius, la Volt ou encore l’Outlander parmi les pionnières Puis bientôt sont apparus la Volvo V60, la Volkswagen Golf GTE, l’Audi A3 e­Tron et le Mitsubishi Outlander PHEV. Celui­ci, depuis, fait figure de référence. Le crossover 4x4 nippon se caractérise par sa combinaison à trois moteurs, dont deux blocs électriques. Il reste l’une des voitures hybrides rechargeables les plus vendues en France depuis 2014, dans un contexte concurrentiel désormais très fort.Proposée sur le marché depuis environ dix ans, la mécanique Plug­In hybrid a connu l’an dernier un engouement sans précédent, notamment dans l’hexagone et en Europe. Elle aura mis certes davantage de temps que le 100 % électrique pour se faire une place dans le paysage automobile. Le faible nombre de modèles disponibles lors des premières années, associé à des niveaux d’autonomie élec­ trique longtemps sous la barre des 40 kilomètres, à des tarifs élevés et à des bonus écologiques trop rares a sans aucun doute empêché un essor plus précoce. Qu’à cela ne tienne ! Boostée par ses récents résultats (+ 304 % de croissance en 2020 en France) et la perspective d’une gamme de voitures encore plus dense d’ici à 2022, la filière PHEV pourrait bien compenser en un éclair le déficit d’image de ses débuts. APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux

C’EST LÉGAL !

LES INCONVÉNIENTS DE LA VOITURE HYBRIDE RECHARGEABLE

Rétrofit, ou l’art de convertir sa voiture thermique en électrique

• UN SURPOIDS NON-NÉGLIGEABLE. Fussent-elles petites, les batteries des “plug-in” pèsent leur poids, au même titre que le moteur électrique et tous les composants (jusqu’à 200 à 350 kg de plus). Forcément, cela se ressent sur le comportement. Le dosage de la pédale de frein est souvent problématique, avec une consistance spongieuse à laquelle il faut d’habituer. • UNE SURCONSOMMATION D’ESSENCE DANS CERTAINS CAS. Plus lourds, les hybrides rechargeables sont dans certains cas nettement plus voraces en carburant que de simples diesel. Notamment sur autoroute ou en montagne. D’une manière générale, lorsque le moteur électrique ne soutient plus le thermique, l’écart de consommation peut varier de plusieurs litres au 100 km.

Bon pour la planète et pour l’économie circulaire, le rétrofit électrique est surtout bon pour conserver le potentiel mécanique de son vieux véhicule sans devoir le mettre à la casse pour cause de pollution. Depuis bientôt un an, la pratique est légalisée en France.

• UN USAGE A CALIBRER. Le choix d’une hybride rechargeable doit vraiment correspondre à un usage spécifique, c’est-à-dire lorsque votre usage de la voiture est à 80 % urbain ou périurbain, pour des petits trajets et que les grandes distances ne sont que l’exception.

Troquer son vieux bloc diesel ou essence contre un moteur électrique à batterie ou alimenté à l’hydrogène tout en gardant son véhicule d’ori­ gine, c’est possible et surtout, c’est légal en France depuis le 3 avril 2020. Cela s’appelle le rétrofit. Cette pratique répond aux enjeux de développement durable et au principe très en vogue de l’économie circulaire, qui préconise de donner une seconde vie aux équipements plutôt que les jeter. Désormais, dans l’Hexagone, les voi­

• UNE VRAIE DISCIPLINE A ADOPTER. Même si elles laissent la possibilité de rouler batterie vide, les “plugin” ne sont vraiment rentables que si l’on parvient à brancher la voiture dès qu’on le peut. De fait, elles posent les mêmes soucis que les électrique pures, avec la même problématique d’accès à une prise. • UN SURCOÛT DISSUASIF. Quelle que soit la marque, plusieurs milliers d’euros séparent un “plug-in” de sa version thermique toute simple. Le nouveau barème de prime à la conversion conserve bien une aide de 5 000 €, mais les conditions de revenus étant plus strictes qu’avant, c’est plutôt la petite enveloppe de 2 500 € qui concernera la majorité de Français. Cette ristourne n’est pas négligeable, mais la somme à débourser reste très élevée. Sans parler d’une éventuelle surconsommation de carburant si votre usage ne convient pas. automobile­magazine.fr

© GuruXOX ­ stock.adobe.com

En résumé Pour que le “plug -in” soit un investissement intelligent, il faut surtout cocher deux cases : pouvoir brancher le plus souvent possible son véhicule et rouler la plupart du temps en urbain ou périurbain. Et, bien entendu, avoir le portefeuille qui permet de signer un chèque encore conséquent.

5 000 euros selon le revenu fiscal de référence et la typo­ logie du nouveau véhicule envisagé, qu’il soit neuf ou d’occasion.

PHEV, entendez Plug-in Hybrid Electric Vehicle : quatre lettres qui symbolisent les motorisations hybrides rechargeables dans le langage automobile international. Retour sur la source de cette innovation et sur les pionniers du secteur.

tures, les utilitaires légers mais aussi les camions, bus et cars sont éligibles. L’arrêté du ministère de la Transition écologique et solidaire prévoit cependant plusieurs conditions au rétrofit.

Une aide de 2 500 à 5 000 euros pour franchir le cap Premièrement, la mesure concerne les véhi­ cules âgés de plus de cinq ans, excepté les modèles de collection. Deuxièmement, le

moteur électrique doit être de puissance équi­ valente à celle du moteur thermique, les dimen­ sions du véhicule doivent par ailleurs rester intactes et son poids une fois la mécanique modifiée ne peut excéder 20 % de la masse ini­ tiale. Enfin, la transformation du véhicule par le biais d’un kit spécifique doit être impérative­ ment réalisée par un professionnel de l’automo­ bile sous le contrôle de l’UTAC­CERAM, orga­ nisme nommé par le ministère, spécialiste en matière d’essais techniques et d’homologation. Une fois l’échange du moteur effectué, l’instal­ lateur doit fournir au fabricant du kit une attes­ tation de transformation. Après quoi un certifi­ cat de conformité est délivré et la carte grise mise à jour. Le prix moyen d’un rétrofit est situé entre 15 000 et 20 000 euros, précise Lelynx.fr, comparateur en ligne d’assurances auto. Depuis le 1er juin 2020, l’Etat propose d’accorder une prime dédiée allant de 2 500 à 5 000 euros pour les ménages les plus modestes. Cette aide gouvernementale pourrait, si elle est maintenue sur la durée, contribuer à populariser assez rapi­ dement la démarche et à faire éclore une nou­ velle filière. Selon l’association AIRe (Acteurs de l’industrie du rétrofit électrique) fondée entre autres par les sociétés Carwatt et Rétrofuture, quelque 65 000 véhicules pourraient être “rétrofités” en France d’ici 2025 et le segment pourrait générer 42 000 emplois et 24 milliards d’euros de chiffre d’affaires d’ici dix ans. APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux


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Avril 2021 - Pays de Lons

NISSAN ARIYA

Créature atypique

© Fiat Media

NOUVELLE FIAT 500

Fiat démarre 2021 avec une gamme entièrement rafraîchie La Nouvelle 500 “France Edition” met sous son capot une motorisation électrique de 87 kW et dispose de batteries lithium-ion d’une capacité de 42 kWh assurant ainsi une autonomie allant jusqu’à 320 km en cycle mixte WLTP. Sa vitesse maximale autolimitée ressort à 150 km/h, avec une accélération de 0 à 100 km/h en 9”. La prise, située à l’arrière droit de la voiture, permet de recharger en courant alternatif jusqu’à 11 kW ou via le chargeur rapide de série (courant continu) jusqu’à 85 kw, soit une recharge pour une utilisation quotidienne moyenne (50 km) en 5 minutes et une recharge à 80 % en 35 minutes. Extérieurement, la Nouvelle 500 “France Edition” se distingue par ses coloris exclusifs noir pastel et blanc pastel, ses jantes en alliage 16 pouces, des inserts de calandre et vitres latérales chromés. En outre, elle bénéficie d’un toit vitré panoramique en verre ou d’une capote noire pour la version cabriolet. Elle offre, de série, un niveau complet d’aides à la conduite, la navigation, le nouveau système d’infodivertissement Uconnect 5 avec écran 10,25” ainsi qu’une sellerie inédite intégrant du fil en “seaqual” à base de plastique récupéré en mer.

VOLKSWAGEN ID.4

Elève modèle

L’ID.4, et ses 4,58 mètres d’envergure, s’installe dans les concessions. Il marque une étape supplémentaire dans la stratégie d’électrification de la flotte Volkswagen. Le SUV allemand zéro émission est un produit à ambition mondiale, d’abord destiné à l’Europe, puis aux clients chinois et américains. Le constructeur prévoit d’en livrer 100 000 rien que cette année ! L’ID.4 s’illustre par son caractère premium, par son design raffiné comme par sa puissance. Il délivre entre 148 et 204 chevaux et son autonomie peut culminer à 520 kilomètres en finition Life grâce à une batterie de 77 kW. Le nouvel emblème de Volkswagen se montre par ailleurs capable d’embarquer 540 litres dans son coffre et de tracter jusqu’à 1 200 kg de chargement. Il se décrit ainsi comme un compagnon de route idéal pour les familles, les accompagnant à pas de velours et en toutes circonstances dans leurs déplacements quotidiens ou sur la route des vacances. A l’image du toit panoramique vitré, les passagers pourront apprécier un degré de confort intérieur de premier plan, alliant qualité des matières et technologies innovantes. Les aides à la conduite tels que l’affichage tête haute à réalité augmentée et l’info-divertissement piloté par commande © Volkswagen Media vocale intuitive, font partie du package.

Le SUV coupé Ariya a été programmé pour écrire un nouveau chapitre dans l’histoire de Nissan. Et le résultat est plutôt bluffant. Il étonne d’abord par un charisme évident, par le volume de sa face avant. Il interpelle aussi par son design expressif et détaillé, créatif au point de rappeler trait pour trait la physionomie de son concept-car présenté à l’automne 2019 au Salon auto de Tokyo. L’Ariya de série ne va désormais plus tarder… Lorsqu’il surgira sur les routes au second semestre, ce modèle de 4,60 mètres devrait séduire également grâce à son espace de bord imaginé zen et spacieux, mais surtout grâce à sa motorisation. C’est en effet un crossover 100 % électrique qui s’annonce, avec sous le capot 218 à 240 chevaux pour les variantes propulsion, et jusqu’à 394 chevaux pour les versions à quatre roues motrices. Côté autonomie, l’Ariya sera là encore un compétiteur à suivre. Le nouvel étendard de Nissan devrait permettre de parcourir entre 340 et 500 kilomètres selon la batterie (63 ou 87 kW) à laquelle il est raccordé. Derrière le volant, plusieurs assistants high-tech guideront le pilote, notamment une pédale multifonctions (déjà vue sur la Leaf) ainsi qu’un outil ajustant © Nissan Media la vitesse du véhicule selon les prévisions de circulation.

HYUNDAI TUCSON

Toujours prêt ! Après l’hybride léger et l’hybridation classique, le Hyundai Tucson va entamer le printemps dans une livrée hybride rechargeable. La motorisation cumule 265 chevaux et allie les avancées d’un bloc essence 1.6 Smartstream T-GDi à la performance d’un engrenage électrique de 66,9 kW. Cette orchestration est couplée à une boîte auto à 6 vitesses et à la transmission 4x4. Techniquement toujours, afin de minimiser la résistance aérodynamique tout en optimisant le rendement énergétique (jusqu’à 50 kilomètres d’autonomie sans recours au thermique), le constructeur coréen a tenu à doter son crossover fétiche d’un volet d’air actif. Le Tucson Plug-In profite par ailleurs d’un chargeur embarqué de 7,2 kW qui lui permet de réactiver ses accus facilement sur borne publique ou sur prise de courant murale domestique (wallbox). Question style, le chef de file de Hyundai se démarque par son avant-gardisme, notamment par sa face avant spectaculaire et ses phares à effet miroir. Question confort, il n’a rien à envier là non plus à ses aînés. Il conserve entre autres l’espace de bord généreux de la 4e génération et étend même son volume de coffre à 558 litres. Côté technologies enfin, deux écrans de 10,25 pouces assurent le lien permanent entre la route, le monde extérieur, et les occupants. © Hyundai Media


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NOUVEAUTÉ

Dacia fait sa rEVolution et rend le véhicule électrique accessible au plus grand nombre avec Dacia Spring Sous son look de SUV se cache une citadine dotée d’une habitabilité record avec 4 vraies places, d’une motorisation électrique simple et fiable et d’une autonomie de 230 km en WLTP Mixte et de 305 km en WLTP Urbain. Nous avons le plaisir de vous présenter, la Nouvelle Dacia Spring en détail. Elle est, après Logan et Duster, la 3ème Révolution Dacia. • Elle l’avait promis et elle a tenu sa promesse ! La citadine de Dacia est bien le véhicule électrique le moins cher du marché avec un prix à partir de 12 403 euros (bonus déduit). Elle sera proposée en trois versions : grand public, business et cargo. • Depuis sa révélation en octobre dernier, tout le monde retenait son souffle et n’attendait qu’une chose : connaitre son prix. Spring était annoncée sur le papier comme « la citadine électrique la moins chère du marché ». Mais allait-elle vraiment l’être ? La réponse est : oui, oui et oui ! Avec un prix à partir de 16 990 euros, elle s’affiche, une fois le bonus écologique déduit, à 12 403 euros. Soit une baisse de 4 587 euros. Si cette dernière n’est pas de 7 000 euros comme on peut le voir la plupart du temps sur un véhicule électrique, c’est parce que le bonus est limité à 27 % du prix. Et le prix de Spring est tout petit ! • Pour ce tarif, le client aura une version Confort qui est notamment équipée de la climatisation manuelle, de la radio Bluetooth, d’enjoliveurs Flex Wheel 14 pouces ainsi que de feux de jour LED et d’une sellerie TEP / tissu. Il existe aussi une version Confort Plus, commercialisée à 18 490 euros, soit 13 498 euros après la déduction du bonus écologique qui est de 4 992 euros. La citadine profite, en plus, de la peinture métallisée, de décors orange et du pack « techno », qui comprend le système Média Nav et un écran de 7 pouces ainsi que la caméra de recul et les radars arrière. En option, les clients pourront opter pour le câble de charge mode 3 type 2 à 250 euros ou pour le chargeur DC 30 kW à 600 euros. • Spring se décline aussi dans une version Business, idéale pour les professionnels et les flottes d'autopartage. Son prix : 16 800 euros. Avec 4 536 euros de bonus écologique, elle passe à 12 264 euros et bénéficie de série de la climatisation manuelle, de la radio Bluetooth ou encore de radars arrière et d'une sellerie TEP. À cela s’ajoute, notamment, les seuils de porte à l’avant et dans le coffre ainsi que des tapis de sol et une pré-disposition à l'autopartage. Le pack « techno », avec le système Media Nav et la caméra de recul, est en option à 450 euros. Spring sera aussi disponible, à partir de 2022, dans une version utilitaire Cargo. Elle sera sans banquette arrière et profitera d'un volume de chargement de 1 100 litres. • Qui dit prix, dit ouverture des commandes… Ou presque. Dans un premier temps, Dacia va ouvrir les précommandes de la version grand public. Elles auront lieu le 20 mars, jour du printemps (spring signifiant printemps en anglais). En plus d'être parmi les premiers à se faire livrer le véhicule, les clients se verront offrir un badge de recharge afin d’accéder aux bornes du réseau Plugsurfing. Le badge sera même crédité de 2 000 km si le client opte pour une Spring Confort Plus. Les livraisons sont prévues dès l'automne !


Grande

2022

Une nouvelle foire à Lons,

Oui mais une grande foire ! La foire du Jura n’est plus... place à une nouvelle foire à Lons qui se tiendra à JuraParc les 18, 19 et 20 mars 2022. Place prise par l’agence de communication MyProduction basée à Salins-les-Bains, Lons-le-Saunier et depuis peu à Belfort - qui en assurera l’organisation. Elle aurait pu s’appeler « Foire de printemps », ce sera finalement « La Grande foire de Lons », signe d’une volonté nouvelle affichée. Rencontre avec Amélie Bresson qui a la charge d’échafauder ce nouvel élan tant pour l’agence, mais aussi pour la ville de Lons et son agglomération qui, à n’en pas douter, voient cette nouvelle initiative plutôt d’un bon œil. Pourquoi une foire de plus ? Myproduction a l’expérience car notre agence organise depuis 2015 des foires et salons locaux de proximité en partenariat avec des villes et des communautés de communes. C’est le cas à Bletterans, à Arbois-PolignySalins, à Cousance... Ce sont des foires attractives et accessibles pour le commerce et l’artisanat local qui gagnent ainsi en lisibilité. Ces foires connaissent un beau succès et notre forte baisse d’activité événementielle ces derniers mois nous a laissés du temps pour imaginer un nouvel avenir. D’où l’idée aujourd’hui de se projeter vers un projet plus important. On sentait le besoin de progresser, de se diversifier et d’intensifier notre présence localement. Nous avons donc décidé d’organiser cette nouvelle foire à Lons. Pourquoi le choix d’une foire à Lons ? Parce qu’il n’y a plus de foire à Lons, c’était presque une évidence pour nous ! Lons est une ville centrale, idéalement située entre la Bourgogne, Dijon et la région Rhône-Alpes. C’est la préfecture du Jura, c’est un beau bassin de vie et JuraParc est une très belle salle, une salle idéale pour organiser une telle manifestation. C’est aussi l’occasion de dynamiser la ville avec un nouvel événement d’envergure. Pourquoi en mars au printemps ? c’était pour nous le

moment le plus opportun pour développer ce type d’événement. D’une part car c’est la saison où les personnes anticipent leurs prochaines projets et où les gens commencent à ressortir grâce à l’arrivée des beaux jours. En quoi cette foire est Grande ? C’est dans une grande ville, dans une grande salle, à plus grande échelle et avec une grande envie de nouveauté et d’innovation ! Et les enjeux y sont importants. Pour nous c’est un grand projet, avec plus d’exposants, plus d’animations, des spectacles, des surprises... pour que cela fasse l’effet « Waouh ! ». On souhaite une foire innovante, on souhaite créer une expérience pour le visiteur et les exposants, susciter de l’échange et du plaisir, se faire du bien. Le bien-être, les loisirs, le tourisme, la gastronomie... et bien sûr l’artisanat local, l’habitat, les services... seront présents. On invite les visiteurs à entrer dans un espace événementiel, dans une dynamique partagée pendant trois jours. Quel sera le volume de cette foire ? Nous avons souhaité une grande foire mais une foire raisonnable, accessible, aérée... Dans la limite de l’espace disponible dans Juraparc, nous pouvons envisager la présence de 120 exposants. Plutôt des exposants locaux, des exposants jurassiens, régionaux... mais aussi

Une équipe déjà à l’œuvre : Mikaël Yanardag, Amélie Bresson, Karine Dole et Pierre Millet

des exposants venus des régions voisines car il nous parait important qu‘il y ai une diversité d’offre à proposer aux visiteurs et pour offrir un rayonnement plus large à la manifestation. L’espace gastronomie sera ouvert sur une scène centrale qui accueillera de nombreux spectacles, des démonstrations, des initiations, de la cuisine... Un plateau Radio/TV/Média invitera à diffuser de l’information au-delà du périmètre de la foire. Nous pouvons aussi imaginer un aménagement extérieur pour permettre d’étendre l’événement Les réservations sont ouvertes ? Oui les réservations sont ouvertes et déjà les premières inscriptions sont effectives. On sent un engouement, une volonté d’être présent à ce nouveau rendez-vous. C’est encourageant... c’est Pierre Millet qui s’en charge, il ne faut pas hésiter à le contacter pour s’assurer de disposer des meilleurs emplacements ! ■

Mais avant, rendez-vous à Arbois…

Amélie Bresson Assistante chef de projet chez My Production, Amélie Bresson gère le pôle événementiel aux côtés de Mikaël Yanardag. Originaire de Montbéliard, elle rejoint en 2018 My Production pour un stage lors de ses études en DUT de gestion des entreprises et des administrations à Besançon. Aujourdʼhui en alternance à lʼISCOM de Lyon, elle termine un master en communication et événementiel. Dès le mois de juin elle se consacrera pleinement à la Grande foire de Lons. “Un vrai challenge, un beau travail d’équipe” confie-t-elle.

Pour une seconde année consécutive, la Foire d’Automne, organisée par My production, la Communauté de communes Arbois, Poligny, Salins et la ville d’Arbois aura lieu à Arbois les 2 et 3 octobre 2021 au gymnase de la piscine. Nous vous invitons à venir découvrir près de 50 acteurs du territoire dans les domaines de l’habitat, de la gastronomie, du bien-être et des services. Une Foire locale qui est devenue un rendez-vous majeur pour les entreprises mais aussi pour les habitants et visiteurs. Pour leur procurer une expérience complète et enrichissante, des animations pour toute la famille sont proposées, une restauration sur place ainsi

48, rue de la République 39110 Salins-les-Bains Tél. 03 84 52 27 45 - www.my-production .fr

que de nombreuses surprises ! Vous souhaitez exposer ? Plus que quelques stands de disponible ! Contactez My Production pour plus d’informations.

Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations



LOTISSEMENT

Terrains dis ponibles Le carrefour idéal • DOLE GARE 10 KM • DIJON 45 KM • BESANÇON 50 KM • CHALON SUR SAÔNE 55 KM • LONS-LE-SAUNIER 50 KM

Une qualité de services idéale • CRÈCHE

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Contact mairie Tavaux Tél. 03 84 71 95 00 contact@villedetavaux.fr


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