Pays de Lons 164

N°164 Novembre 2021

Lons-le-Saunier Toussaint : une petite pensée pour le carré des Indigents…

www.aluferm.com Fabricant, Installateur de Vérandas et Menuiserie

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VÉRANDAS & PERGOLAS

Caveau des jocobins

FENÊTRES, PORTES & BAIES VITRÉES

PORTAILS

Transformation et restauration p. 4 STORES & MOUSTIQUAIRES

VOLETS BATTANTS & ROULANTS

Salins-les-Bains Exposition sur le Sel p. 12

Village Moiron

Petit mais si beau…

Pages 2 à 3

/2 /2 NOV. LONS-LE-SAUNIER

Maison du Comté Premier bilan de saison p. 4

IS DEV TUIT

GRA

OUNANS - 03 84 37 71 73 BESANÇON - 03 81 54 75 18

2 Ville &

Village Moiron est un charmant petit village à flan de colline, si discret qu’il passe un peu inaperçu depuis la D41 qui relie Macornay à Vernantois. Il a pourtant un attrait certain avec ses fontaines nichées dans d’étroites ruelles bordées de très belles demeures… Une visite s’impose.

Moiron

PETIT MAIS SI BEAU !

MOIRON

Code postal : 39570 Altitude : de 281 à 492 m Superficie : 185 ha Population : 129 habitants (les Moironnais) Intercommunalité : Espace communautaire Lons Agglomération Clin d’œil…

CONSEIL MUNICIPAL

DE BONS MOLLETS… IL EN FAUT !

Gérard Jaillet : maire – Daniel Vincent : 1er adjoint – Corinne Raymond : 2e adjointe – Geoffrey Billey : – Laurent Billey – Nadine Carnet – Sylvain Choux – Bernard Kessler – Nathalie Perruche – Brigitte Vandel – Claude Vincent.

Moiron est un beau village tout en hauteur que l’on vous invite à grimper. Arrivés en haut du village, peut-être un peu essoufflé, vous tomberez sur une rue qui porte bien son nom.

“BEAU ET BIEN ENTOURÉ…”

Gérard Jaillet, le maire de la commune retraité ayant travaillé dans la micromécanique et après avoir exercé trois mandats comme premier adjoint, explique calmement la situation de son village : “Nous ne sommes que cent-trente-deux habitants et nous appartenons à l’ECLA, Espace Communautaire Lons Agglomération.

Il est donc difficile de faire entendre notre voix mais nous possédons pas mal d’atouts pour rendre notre village agréable à vivre.”

Une situation touristique intéressante Aucune entreprise ne possède son siège social sur la commune, pas non plus de revenus d’une forêt communale avec des ventes de bois ou des affouages, plus d’agriculteurs en activité. Non… que les impôts locaux et la fiscalité dans le cadre de l’ECLA. Le maire le reconnaît, son village profite des retombées des centres d’attraction géographiquement très proches mais sis sur les communes voisines. Le golf se trouve sur la commune de Vernantois, le centre hippique sur celle de Montaigu.

Cela crée du passage et des nuitées pour le gîte et les chambres d’hôte.

Notre situation géographique attire les touristes. En effet bien que nous nous trouvions en pleine campagne nous ne sommes pas très éloignés de Lons et de nombreux sites touristiques facilement visitables dans la journée : les cascades du Hérisson, Château-Chalon, le barrage et le lac de Vouglans entre autres.

Des dossiers importants difficiles à traiter Gérard Jaillet, explique : “Les permis de construire ne sont plus de notre ressort et nous rencontrons des difficultés à les faire aboutir. Un autre problème délicat est celui lié au passage de la route départementale D 41 qui n’est pas équipée de voie piétonne sur toute la traversée du village.

Or nous voyons de nombreux randonneurs qui sont obligés de se déplacer en longeant cette D 41. Il existe une forte dangerosité. Mais ce n’est pas une voie communale et nous ne pouvons pas agir comme nous le souhaitons. Cela relève de la DDT (Direction Départementale des Territoires).

C’est compliqué d’obtenir satisfaction sur ce dossier. Mais nous sommes patients et tenaces. Cela ne nous empêche pas d’organiser de nombreuses manifestations pour les habitants dont cinquante pour cent ont plus de soixante ans. Notre association « Foyer communal » est très active.”

EFFECTIF MINI, ACTIVITÉ MAXI, TELLE EST L’ASSOCIATION « FOYER COMMUNAL » !

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Dans un village qui compte peu d’habitants (132) il est difficile de créer une structure d’animation avec de nombreux adhérents. Malgré ce handicap, les personnes qui œuvrent au sein de l’Association “Foyer communal” débordent d’énergie pour que la vie au village soit animée et très conviviale.

Inventaire.

Daniel Vincent premier adjoint au maire et une des chevilles ouvrières de l’Association énumère toutes les activités organisées sur la commune. “Nous recherchons toujours l’occasion de rassembler le plus d’habitants possible pour partager des moments de festivités et célébrer des événements importants de la vie du village. Nous organisons des manifestations assez régulièrement tout au long de l’année”.

Pour le 14 juillet : repas sous chapiteau Octobre : moules-frites dans l’ancienne fruitière Assiettes anglaises pour le Beaujolais nouveau Repas des anciens pour le 11 novembre Téléthon avec velouté de potiron

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Tartiflette au printemps Fête des voisins en juin Rencontres de pétanque Sorties (par ex. au saut du Doubs)

le village de Moiron 3 UN PEU D’HISTOIRE Située sur le bassin houiller du Jura, la commune de Moiron occupe le revers oriental d’un coteau qui domine le bassin de la Sorne, rivière de 14 km de longueur qui rejoint la Vallière.

Muron, Mouron Mauron, Moyron et Moiron après 1793, telles furent les noms de ce village dont l’étymologie demeure incertaine, mais dont l’existence est très ancienne, comme en témoignent les traces et documents remontant à diverses époques.

Moiron à travers les âges

DES HÉBERGEMENTS DE TOURISME Cœur de trèfle

AVANT TOUTES CHOSES

DES CONTACTS HUMAINS…

NATHALIE PERRUCHE, NATIVE DE BESANÇON MAIS JURASSIENNE DANS L’ÂME ET HABITANT MOIRON DEPUIS 2015 RÊVAIT D’ACCUEILLIR DES PERSONNES DANS SA MAISON. LE CONTACT HUMAIN EST POUR ELLE SYNONYME D’UN CERTAIN ART DE VIVRE. PETITE HISTOIRE D’UN BEAU PROJET. Trouver une maison à « retaper » à son goût Le village lui plaisait énormément. Il fallait trouver une bâtisse qui lui permette d’accueillir une dizaine de personnes. Donc trois chambres avec lits pour couple et lits d’appoints. Perfectionniste et exigeante, Nathalie souhaitait que ce projet reflète tout à fait ses goûts. Avec ses économies et un emprunt ce fut chose faite.

« Enfin mon rêve se réalise »

“Le cadre doit leur plaire”

“Les personnes qui arrivent dans mes chambres d’hôtes viennent du grand quart Est de la France mais aussi de Belgique. Ils restent un week-end ou plusieurs jours. Ils portent tous des demandes différentes. Ce sont des randonneurs, des cyclistes, en couple ou entre amis. Tous un peu épicuriens dès qu’ils ont posé leurs valises. Ils sont enchantés par les paysages de la région et profitent des très nombreux endroits à visiter. Certains apprécient également les jours de farniente. Donc un public hétéroclite. C’est ce qui apporte du charme à les recevoir et à échanger avec eux. L’hiver, il m’arrive de leur proposer le repas du soir avec des produits régionaux et bios”.

“Je travaille avec le regroupement « Gîte de France » pour la communication. Maintenant le bouche à oreille fonctionne et je commence à recevoir quelques habitués. C’est que la maison doit leur sembler bonne. Peut-être aussi mon label Trois épis. Toutes ces rencontres me procurent beaucoup de plaisir. Je ne regrette pas mes choix.”

Nathalie Perruche - Chambre d'hôtes Cœur de Trèfle 8 Rue de l’église à Moiron (39570) Tél. 06 77 00 90 23 - nat.perruche@gmail.fr

NE RIEN FAIRE EN RETRAITE, Brigitte Conte

ÉTAIT TOUT SIMPLEMENT IMPENSABLE

ELLE, C’EST BRIGITTE CONTE UNE NATIVE DE MOIRON. ELLE A VOULU CRÉER UN GÎTE POUR

Bien avant nos ancêtres les Gaulois, des gens vivaient en ce lieu vallonné couvert de verdure.

La découverte de haches en silex atteste une vie à l’époque du Néolithique (environ 5800 à 2500 ans avant notre ère). Les Gaulois s’y installèrent, comme aussi les Romains grands constructeurs, ces derniers laissant diverses traces de leur passage, comme des pièces de monnaie, des tuiles à rebords, des armes et même des tombeaux.

Après leur départ vint le Moyen Âge et Moiron fut divisé en fiefs dont certains relevaient du château de Bornay, d’autres de celui de Pymont, et d’autres encore des châteaux de Montaigu (fief de la Tour), Vernantois et Chilly (fief du Tartre).

Les seigneurs de Moiron Au XIIIe siècle, la prévôté de Moiron fut inféodée à une famille noble qui prit le nom du village, et c’est d’ailleurs à cette époque qu’apparut le nom dans les textes. Guillaume de Moyron vivait en 1276. Des descendants des divers propriétaires de fiefs continuèrent à les exploiter. Au XVe siècle, Gilles de Montaigu était seigneur de Moyron, puis son fils Huguenin qui, en 1483, eut un grand procès avec les habitants de Lons-leSaunier. Possédant des biens dans quelque 35 communes, il était à la tête d’une fortune considérable et prétendait être dispensé des impôts directs levés par les différents échevins. Pierre, son fils unique lui succéda en 1502 et mourut en 1529, laissant deux enfants, François et Bernard qui conservèrent la seigneurie en indivis jusqu’en 1547, au décès de Bernard. A la mort de François en 1581, son épouse eut l’usufruit de ses biens et ses quatre enfants François-Guillaume, Clériadus, Melchior et Henriette en conservèrent la nue-propriété. Ils en firent le partage en 1588, Moydon revenant à Clériadus et Melchior. En 1628, Melchior n’ayant pas de postérité donna la jouissance de ses biens à sa sœur Henriette, instituant pour son héritier Claude-Marc de Montaigu, son neveu, fils de Clériadus. A la mort de ce dernier, Claude-Marc devint le seul seigneur de Moydon. En 1700, son fils Jean-Claude vendit la seigneurie à l’avocat Nicolas Paret de Lons-leSaunier. Son fils et sa fille en héritèrent. En 1778, Cyriaque Dauphin, directeur des salines de Montmorot acheta la part du fils. En 1821, Adrien Baumal fit l’acquisition du domaine de Moiron.

PARTAGER SON TEMPS LIBRE DE RETRAITÉE AVEC

Moiron et ses châteaux

LE PLUS DE MONDE POSSIBLE.

Un premier château fut construit sur les hauteurs du village dans la deuxième moitié du XVe siècle par Huguenin de Montaigu. Chaque angle était flanqué d’une tour. Toutes furent détruites en 1821. Au XIXe siècle, ce château fut remanié et une chapelle fut construite. C’est une propriété privée aujourd’hui. Clériadus et Melchior de Montaigu firent également construire leurs manoirs séparés, mais voisins. Ceux-ci furent réunis au XIXe siècle par Adrien Baumal qui en fit un lieu enchanteur avec un parc luxuriant et un joli plan d’eau.

PORTRAIT.

Moiron, Paris, Lyon, Dijon, Lons et Moiron Après avoir obtenu un baccalauréat G2 (gestion) elle travaille dans un bureau de comptabilité puis rejoint le service public.

Ayant profité de l’ascenseur social grâce à des concours et des postes à Paris, Lyon Dijon elle devient inspectrice du travail en poste à Lons. La retraite arrive et c’est le retour au pays natal dans une grande maison qu’elle décide d’aménager avec un gîte d’étape.

Le plaisir d’accueillir “Bien sûr je voulais valoriser cette demeure familiale.

Donc j’ai entrepris de la restaurer et d’y installer au rez-dechaussée un gîte d’étape. Mais la motivation la plus forte est sans conteste l’envie de parler avec des gens que j’accueillerais. J’ai demandé des conseils pour l’amendement de la cuisine afin que rien ne manque et que l’ensemble soit fonctionnel pour permettre aux personnes qui viennent ici de se préparer tous les repas qu’elles souhaitent. Ce n’est pas très grand. Je peux accueillir un couple avec éventuellement un lit d’appoint. Il y a un accès direct sur une grande pelouse. De l’avis des personnes que j’ai déjà hébergées c’est un réel plus.”

Le Jura terre d’accueil et de loisirs en pleine nature Brigitte l’a vite remarqué. Celles et ceux qui viennent chez elles sont des amoureux de calme, de nature et de vacances enrichissantes. Pour cela la région offre de nombreuses possibilités naturelles et culturelles qu’elle aime leur présenter. “Au contact de ces nombreuses personnes j’apprends beaucoup sur leurs propres régions, leur travail, leur envie de découvertes.

C’est très varié et je suis ravie de leur offrir des vacances agréables, relaxantes et dans une grande convivialité.”

Brigitte Conte - 24, Rue de l’église - Moiron Tél. 06 37 14 11 50 - brigitte.conte-gros@orange.fr

Moiron dépendait de la paroisse de Saint-Maur, mais en 1348, les habitants firent construire une chapelle dédiée à saint Sébastien. Agrandie, elle fut reconstruite et transformée en église en 1621. En 1727, elle fut érigée en église paroissiale. Le clocher-porche fut transformé en 1765.

Moiron a subi plusieurs incendies, notamment en 1657, lorsque toutes les maisons du village furent brûlées par les soldats français. De nouvelles familles arrivèrent alors pour reconstruire le village qui offre un point de vue remarquable sur la vallée de la Sorne.

4 vivre ici

Pays de Lons n°164 - novembre 2021

Poligny - Caveau des jacobins

Dans cette église, le vin qui coulait n’était plus du vin de messe Pour beaucoup de personnes, les Jacobins évoquent le centralisme de l’Etat français. Pour les Polinois et les connaisseurs de vin du Jura, ce nom raisonne avec celui d’un caveau qui jusque dernièrement ne protégeait pas des foudres divines mais abritait de somptueux tonneaux. Le Caveau des jacobins installé dans une église du XIIIe siècle se restaure et se transforme.

Il a suffi de quelques gouttes d’eau sur un tonneau De passage au Caveau de Jacobins alors occupé par un commerce de vin, Claude Chatrenet remarque des gouttières et des colonnades endommagées. Poursuivant ses observations, il découvre avec stupéfaction que des poutres mai­ tresses de la charpente sont cassées. Passionné de monuments historiques et par le patrimoine, il en avertit le maire, Yves­Marie Lehmann qui partage son inquiétude et “lance la machine” pour la res­ tauration de ce monument du XIIIe siècle.

Une histoire tumultueuse Erigée en 1275, cette église est accolée à un cou­ vent qui abritait des Jacobins et cela pendant cinq­ cent­quinze ans. La Révolution française interdit les congrégations et le 3 mai 1790, les seize religieux sont expulsés, les biens sont vendus aux enchères.

Que sont­ils devenus ? L’orgue se retrouve à Cham­ pagnole, la chaire à prêcher prend place à quelques dizaines de mètres plus bas dans la col­ légiale. A partir de 1907, cette église désaffectée servira de cave puis de caveau de dégustation.

“Vous comprenez, pour une cave, il y avait la fraî­ cheur et la stabilité de la température et pour évi­

ter qu’il n’y ait trop de lumière on a obstrué les vitraux. Il ne restait plus grand­chose du lieu de culte originel. De plus, le délabrement dû aux gout­ tières, comme je vous l’ai dit, allait en s’accélérant, il fallait absolument réagir. C’est pour cela que nous avons créé une association loi 1901 “Les jaco­ bins” comme l’explique Claude Chatrenet.

Les jacobins alertent et sensibilisent

Quand on passe du cultuel au culturel Quand tout sera en place, la travée de droite de cette église accueillera une étale de vins du Jura qui reprendra la tradition du Caveau des jacobins.

Sous la nef centrale, le public pourra écouter concerts, conférences, colloques. Quant aux tra­ vées de gauche, elles recevront des cimaises pour différentes expositions. Un vrai espace culturel au cœur de la ville.

“Notre association ne participe pas directement à la restauration. Son rôle se cantonne à sensibiliser le public à la richesse patrimoniale que possède la ville de Poligny avec cette église. D’ailleurs tous les maires ont pris ce projet très à cœur et ont œuvré dans le même sens. La rénovation se décompose en deux tranches chacune à hauteur de 2,5 millions d’euros. La première concernant les travaux exté­ rieurs et l’autre pour ce qui est de l’intérieur. La DRAC contribue à cinquante pour cent, la Région pour dix, le Département pour vingt­cinq et la com­ mune, propriétaire des lieux, à concurrence de quinze. Les travaux touchent à leur fin, on vient de mettre en place au centre du retable la réplique de la Vierge à l’enfant réalisée dans le style du XVIIIe siècle. L’espace, les volumes disponibles apparais­ sent dans toute leur étendue.”

Claude Chatrenet Vue intérieure du Caveau des jacobins à Poligny

Maison du Comté - Poligny

Une première saison estivale qui conforte les choix…

Malgré une ouverture tardive et des consignes sanitaires à respecter, la nouvelle Maison du Comté a connu un bel été. Ce n’est pas franchement une surprise tant le public était impatient de découvrir ce nouvel équipement, son architecture et ses diverses animations. Retour sur ces premiers mois d’ouverture avec Myriam Chevalier, responsable du site.

Que retenez-vous de cette première saison d’été ?

Nous avons ouvert dans des conditions particu­ lières, avec quelques incertitudes et dans l’attente du retour du public. Question fréquentation ce fut une belle saison avec 20 000 entrées en quatre mois et quelques journées à très forte affluence.

Cette nouvelle maison du Comté était une des des­ tinations de l’été, on a bénéficié de la nouveauté, de la curiosité, et de la météo également qui nous a bien aidée en juillet ! L’attrait du comté et la noto­ riété du produit ont fait le reste, le public aime le Comté.

Quel public avez-vous accueilli ?

On peut dire tous les publics. Beaucoup de familles, de nombreux locaux curieux de découvrir cette nouvelle maison qu’ils ont vue se construire.

Des touristes bien sûr et quelques étrangers à nou­ veau de retour. Nous avons aussi accueilli les sco­ laires, c’était un bon test.

E TAT C I V I L NAISSANCES Lucas de Patrick BUCHIN et Amandine GIRARD, Alièze Soan de Morgan JAILLET et Sophie LEJEUNE, Augea Nino de Jordy STEHLY et Camille GUICHARD, Biefmorin Lucas de Damien GUILLAUME et Pauline PROST, Briod Zoé de Kevin FAITEAU et Ameline PERELLO, Chapelle­Voland Zélie de Antoine REVERT et Manon PELLETIER, Clairvaux­les­Lacs Noé de Bastian MUZEAU et Mélanie CUYNET, Commenailles

Les membres de la filière aussi ?

Oui mais pas tous. Eux découvrent leur maison, ils sont ici chez eux ! Certains viendront visiter durant l’hiver.

Quels furent les retours du public ?

Globalement des avis très positifs, de bons retours sur la scénographie, sur la dynamique de la visite.

Ecrits, animations audio et vidéo, sentir, toucher, goûter… ces différentes formes plaisent beaucoup.

Les enfants se laissent prendre au jeu, ils sont contents donc les parents sont contents ! La visite libre en famille fonctionne très bien. Les dégusta­ tions ont aussi connu un beau succès, c’est un moment intéressant qui prend toute son impor­ tance. La boutique plaît et nous attendons de nou­ veaux produits.

Et question organisation ?

On s’adapte et on s’améliore de jour en jour !

Nous avons cet été travaillé avec une belle équipe

Enzo de Loïc GAUDRY et Cécile LEROY, Courlans Évana de Christopher BEILLEVERT et Mélanie MEIGNIER, Courlans Léna de Gwenaël LAFONT et Céline THOMAS­VILLEMUR, Cousance Maëlia de Anthony GUYOT et Jade MILAN, Cressia Loan de Thibaud JAILLET et Mallaury BONNIN, Desnes Martin de Benoit VALLET et Charlène BARBIER, La Marre Célio de Olivier CHATEAU et Maëva LECUYER, Larnaud Valentin de Michaël CLAPISSON et Sarah BOUDOT, Lavigny

Linaëlle de François MATIVET et Emilie LEPRÊTRE, Le Louverot Lola de Renaud BARBEY et Alicia AUTHIER, Lons­le­Saunier Jade de Adrien PELLETIER et Aurélie GAUTHIER, Lons­le­Saunier Luna de Jérémy MIGNOT et Annabelle BOURDIN, Lons­le­Saunier Maylone de Cassandra BOURDY, Lons­ le­Saunier Nedim de Ibrahim UYSAL et Bahar YILMAZ, Montmorot Lyana de Loïck PERRIN et Claudia ZULIANI, Pont­de­Poitte Héloïse de Benjamin NICOLET et Mathilde CARREZ, Saint­Maurice­Crillat

Myriam Chevalier, responsable du site

très motivée et réactive. Je suis très satisfaite.

Nous allons améliorer notre service de réserva­ tion en ligne pour éviter l’attente et devoir refu­ ser des visiteurs qui se sont déplacés spéciale­ ment. Nous avons aussi décidé d’aménager les plannings, d’ouvrir entre midi et deux et tous les jours de la semaine pour répondre à l’attente de certains. La maison du Comté sera fermée deux semaines début décembre et ainsi ouverte durant les fêtes. On fermera ensuite à nouveau début février.

BON Daniel, Lons­le­Saunier, 67 ans ANCEAU Pierre, Lons­le­Saunier, 91 ans JACQUEMIN­GUILLAUME Odile, Lons­le­ Saunier, 89 ans DÉCÈS GRAPPIN Paulette, Bletterans, 93 ans AMOROS Yvon, Lons­le­Saunier, 88 ans PELLISSARD Jeanne, Bletterans, 94 ans LANDRÉ Robert, Lons­le­Saunier, 85 ans ROUX Marcel, Blye, 74 ans SAGE Annie, Lons­le­Saunier, 72 ans VIENNE Paul, Cesancey, 60 ans MOUREAU Andy, Lons­le­Saunier, 15 ans COUILLEROT Andrée, Cesancey, 92 ans POUX Simone, Lons­le­Saunier, 90 ans ROBIN Jackie, Cousance, 83 ans GUYOT Jean, Lons­le­Saunier, 78 ans FAIVRE Annie, Geruge, 60 ans TESTON Anne, Lons­le­Saunier, 53 ans GREBOT Maryse, Gevingey, 78 ans MEUNIER Ginette, Lons­le­Saunier, 94 ans RAFFIN Roger, Gevingey, 85 ans RAFFIN Daniel, Messia­sur­Sorne, 73 ans CUSSEY Antoinette, Lons­le­Saunier, PHILIPPE Liliane, Perrigny, 72 ans 93 ans DI CONSTANZO Francis, Lons­le­Saunier, PICOULET André, Poligny, 77 ans JAILLET Gilberte, Publy, 83 ans 100 ans

Et maintenant ?

Je pense que nous sommes déjà bien présents dans le paysage touristique local. Nous nous inscri­ vons dans certaines manifestations comme les journées du patrimoine, le fantastic pique­nique… nous souhaitons ainsi participer à la vie locale. Il reste encore tant à faire ! Nous ferons plus tard un bilan approfondi sur une année pleine. On verra à ce moment­là ce que nous devons améliorer, ce que nous pouvons proposer de nouveau.

Maison du Comté - 10 route de Lons 39800 Poligny Tél. 03 84 37 78 40 - info@maisonducomte.com

Maëlle de David MATSCHUCK et Séverine DUVAL, Thoiria

13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France Rédaction : contact@paoh.fr Régie publicitaire : studio@paoh.fr 03 84 82 50 21 / 06 72 77 70 44

C’ EST L’ HIVER

SAMEDI 4 DÉCEMBRE É À 20H À LA COMMANDERIE À DOLE

À LA SALINE ROYALE D’ARC-ET-SENANS

MOZAR MOZART

41E SYMPHONIE « JUPITER »

REQUIEM

JORDI SAVALL

LE CONCERT DES NATIONS LA CAPELLA REIAL DE CATALUNYA RÉSERVATIONS La commanderie, 2 Rue d’Azans, 39100 Dole www.lacommanderie-dole.fr 03 84 72 11 22

MARCHÉ D E NOËL

des métiers d’ar

t et des savo ir-faire 27, 28 novem bre et 11, 12 déce mbre 2021

Présence d’ex posants et an imations dans le nouv eau Palais de s glaces.

PAT IIN N O IIR RE

COUVE RTE

Du 27 novem bre 2021 au 16 janvier 2022

Avec specta cles acrobatiq ues et clownesques en lien avec l’exposition temporaire De stins de cirque . .

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© Ville de Dole

6 vivre ici

Pays de Lons n°164 - novembre 2021

Exposition

Des personnes en souffrance exposent à la mairie Les adhérents actuels du Groupe d’Entraide Mutuelle (GEM) de Lons et de l’association Lédoliens exposent des peintures d’anciens adhérents dans le hall de la mairie et du CCAS jusqu’au 22 novembre. Une exposition originale qui nous donne l’occasion de présenter les diverses activités et actions de ce groupe d’entraide, d’évoquer l’importance de ce lien social. Rencontre…

“Je suis au GEM depuis 5 ans, ce qui m’a permis de faire ma thérapie. Cela permet de créer du lien avec la société, de donner confiance en soi, de devenir un citoyen, cela peut nous aider à se débrouiller tout seul…” – “On accepte notre maladie. J’avais honte d’être malade, aujourd’hui je suis fier car j’existe avec ma mala­ die. J’ai des ressources et je les partage…” – “On rencontre d’autres personnes, on échange, on assure un lien entre­nous” – “J’ai trouvé un but pour sortir, pour m’habiller…” – “La priorité c’est le relationnel, c’est l’occasion de se retrouver. Ça nous fait le plus grand bien, on est des êtres humains”… des témoignages d’adhérents du GEM de Lons, des paroles fortes qui attestent de la résilience de chacun face à la maladie psy­ chique, de la nécessité d’échanger, de partager et de se responsabiliser.

se situe au 2, rue du Solvan. Un local qui permet d’accueillir du public et de proposer des activités culturelles et de loisirs. Le GEM de Lons existe depuis 2006, il est géré par l’Association Saint­ Michel le Haut, parrainé par l’UNAFAM et financé par l’ARS.

Qu’est-ce que le GEM, qui le fréquente ?

Une exposition des adhérents dans le hall de la mairie et du CCAS

Le GEM est un lieu d’accueil de personnes iso­ lées en souffrance psychique et/ou en situation de handicap. Chaque personne y vient de manière volontaire et doit être majeure ou accompagnée, autonome et vivre seule. Le GEM aide ainsi à rompre l’isolement, à restaurer les liens, à redonner confiance en soi, chaque adhé­ rent constitue un pilier pour avancer ensemble.

Le GEM de Lons dispose d’un lieu d’accueil qui

“Cette exposition prouve que nous avons notre place dans la société… Ce sont des tableaux des adhérents réalisés depuis de longues années lors des activités peintures. On a vidé les archives !

Les adhérents actuels ont chacun choisi un ou deux tableaux, exprimé un ressenti et une émo­ tion, et donné un titre à l’œuvre. Chaque tableau est ainsi accompagné de son panonceau. Quand on les regarde, on remarque beaucoup de cou­

Des adhérents qui s’organisent entre eux…

Les adhérents du GEM se réunissent pour pro­ grammer les diverses animations : “on organise des pique­niques, des sorties baignades, des sor­ ties au bowling, des activités artistiques, du chant, de l’écriture, du théâtre, des sports adap­ tés… on va au restaurant, au café… Nous parti­ cipons nous­mêmes au financement de nos acti­ vités, on est dans la vraie vie !” témoignent les membres du groupe.

leurs, de mouvement, cela représente le GEM vivant, ce que l’on est ! C’est positif, on est fier d’exposer toutes ces œuvres à la mairie”.

Dans l’actualité proche du GEM, notons la pro­ jection du film “Lâchons­nous !”, un film réalisé par Vincent Bidault lors d’un cycle de 10 séances de théâtre d’improvisation ouvert aux quatre GEM du Jura. Séance vendredi 5 novembre au CarCom de Lons à 19 h. “C’est une restitution de travail, on montre ce que l’on sait faire”.

En perspective prochainement : une résidence théâtre à Prénovel en immersion pendant 4 jours. Une résidence ouverte aux quatre GEM du Jura qui pourra accueillir une vingtaine de participants encadrés par deux animateurs. Le GEM qui s’arrête plus ! “Je suis impressionnée, admirative du lien. C’est beau, ces personnes sont des modèles pour moi. Il y a tant de res­ sources, ils font tant de choses… Je chemine avec eux, à côté d’eux, c’est merveilleux. Pour eux, c’est un point d’encrage, un phare dans l’océan…” conclut Christelle Plathey, animatrice du GEM lédonien.

GEM de Lons 2, rue du Solvan Tél. 03 84 47 81 31 Exposition à la mairie et au CCAS jusqu’au 22 novembre

En quête de bénévolat

“Le milieu associatif est riche en rencontres, en enseignement et en ouverture d’esprit” Quand on souhaite s’engager au niveau associatif, encore faut-il savoir vers qui se tourner. C’est tout l’enjeu de France Bénévolat, faisant le “pont” entre bénévoles en quête d’investissement et les réels besoins des structures associatives.

Saviez­vous qu’il existe près d’1,5 million d’associations en France ?

Sur le secteur de Dole, on compte plus de 330 associations, même si toutes ne recherchent pas des bénévoles. Les principales motivations de l’investissement associatif sont l’aide apportée aux autres, le sou­ hait d’être utile, de garder du lien, d’être ouvert, de s’épanouir, de se former, d’apprendre… “Le milieu associatif est riche en rencontres, en enseignement et en ouverture d’esprit” expliquent Bernadette Toury, présidente de France Bénévolat Jura et Georges Curie, chargé de communication. Pour mettre en relation associations et bénévoles, l’association France Bénévolat reste à l’écoute de chacun pour savoir vers qui se tourner. “En fonction des compétences, des disponibilités, des envies et des besoins, on oriente vers l’association la plus appro­ priée”. D’ailleurs, les Loisirs Populaires Dolois cherchent actuellement des bénévoles pour l’aide aux devoirs, tout comme le centre social Olympe de Gouges…

VOUS SOUHAITEZ DEVENIR BÉNÉVOLE EN INTÉGRANT UNE ASSOCIATION LOCALE ?

Contactez France Bénévolat Jura qui vous aidera à trouver la structure la plus appropriée.

Vous avez entre 15 et 25 ans ? Sachez qu’une aide financière de 500 € est allouée aux jeunes, sous conditions de ressources, en échange de 15 h de bénévolat dans une association.

Contact : 06 28 05 82 52 et jura@francebenevolat.org

JOURNÉE D’INFORMATION SUR LE BÉNÉVOLAT pour écouter des témoignages de bénévoles et d’associations le mercredi 17 novembre de 14 h 30 à 16 h et de 16 h 30 à 18 h.

Conférence à 20 h, avec Dominique Thierry, président d’honneur de France Bénévolat, pour évoquer l’engagement citoyen, dont le bénévolat. Gratuit, sans réservation, à La Fabrique à Dole.

Un permis de conduire moins cher grâce au bénévolat Pour réduire le prix du permis de conduire, une aide financière de 500 € est allouée aux jeunes de 15 à 25 ans, sous conditions de res­ sources, en échange de 15 h de bénévolat dans une association.

France Bénévolat Jura cherche donc à entrer en contact avec ces jeunes et à faire connaître le dispositif autrement, car “il n’existe pas uniquement la SPA comme association…”. Si les bénévoles sont aujourd’hui dans toutes les tranches d’âge, France Bénévolat Jura note toutefois un “engagement moins régulier” des bénévoles qui souhai­ tent passer du temps avec leurs proches ou pour voyager. “La crise sanitaire a fait naître un bel élan de solidarité. Si certaines associations ont souffert d’avoir cessé de fonctionner si longtemps, c’est une chance F.P. pour elle de se tourner aujourd’hui vers les plus jeunes…”.

27 rue de la Sous-Préfecture 39100 Dole Renseigneemnts au 06 28 05 82 52 - jura@francebenevolat.org

Bernadette Toury, présidente de France Bénévolat Jura et Georges Curie, chargé de communication

France Bénévolat Jura à la Fête des Associations à Dole en septembre dernier

actu 7

Pays de Lons n°164 - novembre 2021

Lons-le-Saunier

Quelques fleurs pour le carré des indigents…

Musée des Beaux­Arts Lons­le­Saunier

Vente de livres La Vente de Noël aura lieu le samedi 4 décembre de 14 h 30 à 18 h 00 au musée des Beaux-Arts, place Philibert-de-Chalon, 39000 Lons-le-Saunier Pour sa vente annuelle de livres, le musée vous invite à faire connaissance avec des auteurs et des éditeurs régionaux, autour de thèmes variés : histoire naturelle, archéologie, art et histoire dans le Jura et en Franche-Comté.

Il s'agit de la 6e édition depuis 2015.

Parmi les auteurs/éditeurs invités, la Société d'émulation du Jura présentera, notamment le dernier volume de ces Travaux.

L'entrée est libre, dans le respect des règles sanitaires en vigueur.

Pour plus d'infos : 03 84 47 64 30 / 03 84 86 11 73 ou musees@lonslesaunier.fr www.lonslesaunier.fr/les-musees Facebook : www.facebook.com/museelons

Partout sur le territoire des personnes décèdent seules, sans famille et sans aucune source pour organiser leurs funérailles. Il revient alors à la commune du lieu de décès de prendre en charge les obsèques de ces personnes au titre de l’indigence.

Face à cette fin de vie, anonyme et silencieuse, le CCAS de Lons le Saunier, en partenariat avec les associations caritatives et d’insertion, a mis en place un groupe de travail « fin de vie des per­ sonnes précaires » et un protocole, afin d’accom­ pagner les défunts lors de l’inhumation pour pro­ poser une cérémonie de souvenirs laïque ou religieuse. Le collectif a à cœur de veiller à l’entre­ tien et l’embellissement du lieu d’inhumation, appelé “carré des indigents”, situé sur les hauteurs du cimetière de Lons le Saunier est à sensibiliser la population lédonienne à cette situation particu­ lière de pauvreté.

Une attention toute l’année Les bénévoles du collectif sont informés par le CCAS des décès dans la précarité et la solitude. Un faire­part est rédigé au nom de la personne et dif­ fusé autour du domicile du défunt, mais aussi dans les panneaux de la ville. Des obsèques sont ensuite organisées et des bénévoles du collectif accompa­ gnent le défunt avec dignité. Sur Lons, une quin­ zaine de bénévoles adhère au collectif.

Une opération fleurs suspendues… À l’occasion de la Toussaint, le collectif “fin de vie des personnes précaires” invite la population à participer à l’opération “Fleurs suspendues, une pensée pour les indigents”. Il vous suffit d’acheter

Entre nous, ça ne coûte rien de faire estimer !

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une fleur, chez les fleuristes et jardineries partici­ pant, pour permettre l’ornement du carré des indi­ gents. Les bénévoles se chargent de collecter dans la matinée les fleurs auprès des professionnels et une cérémonie d’ornement est organisée à 14 h au cimetière. Cette année, la dépose en hommage aux personnes démunies se tiendra le vendredi 5 novembre. Chacun est invité à y participer.

“Aujourd’hui, faire preuve de solidarité et d’huma­ nité a du sens. L’attention portée à ces personnes isolées par les bénévoles du collectif est impor­ tante. Les services du CCAS de la ville sont présents pour faire vivre cette solidarité et travailler avec les bénévoles, les associations et les professionnels. À travers cette initiative, on montre l’attention que l’on doit avoir pour toutes les personnes, quel que soit le parcours de chacun. Cette action sert à avancer, c’est peu mais c’est énorme” explique Thierry Gaffiot, adjoint à la Ville Solidaire, à la Santé et aux Affaires Sociales.

Liste des personnes décédées depuis la Toussaint 2020 et dont les obsèques ont été prises en charge par la ville de Lons-le-Saunier dans le cadre de l'indigence : M. HUBSCH Dominique, décédé le 16 février 2021, 68 ans.

M. BERRAHAL Senouci, décédé le 30 mars, 86 ans.

Mme SMOLARSKI Marie-Catherine, décédée le 19 juillet, 71 ans.

Mme VINCENT Patricia, décédée le 22 septembre, 65 ans.

M. BON Daniel, décédé le 02 octobre, 67 ans.

Pour plus d’informations CCAS de Lons Tél. 03 84 47 88 19

8 vivre ici

Pays de Lons n°164 - novembre 2021

Abergement-le-Petit

En voir de toutes les couleurs Après un BTS en optique et quelques années professionnelles chez une grande enseigne de la lunette, Jessica Creusot, originaire de Haute Provence, s’occupe de ses enfants et, passionnée de tricot, décide d’acheter ses laines, de les teinter et d’en proposer à la vente. Une belle histoire de fil en aiguilles !

Petite mise au point Ne vous y trompez pas, l’image de la grand’mère qui tricote au coin d’une veille cheminée où se consume une bûche réchauffant un chat qui ron­ ronne, c’est du passé. Il est devenu, à l’heure de l’électronique de la nanoseconde, assez courant de prendre le temps de tricoter pendant des heures et des heures. Le temps suspendu serait­il de retour ? A écouter Jessica parler de “ses trico­ teuses”, on comprend vite qu’une tendance bien marquée se dessine pour tous les âges et plus par­ ticulièrement pour les trente­quarante­cinq ans.

D’où l’idée de fournir cette clientèle en laines aux couleurs chatoyantes et de créer “L’Atelier Tein­ ture”.

Des moutons, des chèvres et des alpagas “Je ne travaille que des laines animales. Mon prin­ cipal fournisseur est un anglais qui, pour cause de Brexit, a installé un centre de distribution aux Pays­ Bas. Je m’approvisionne en différents calibres qui vont de fin à ultrafin. Les principaux animaux qui m’offrent leurs laines sont les mérinos, les bébés alpagas (bébé n’est pas ainsi appelé à cause de son âge mais de sa finesse) les chèvres (cachemire et mohair)”. Une fois les laines naturelles, c’est­à­dire non blanchies, arrivées chez Jessica à Abergement­ le­Petit, il faut les teinter. Des colorants sous formes de pigments sont mélangés pour obtenir

une des nombreuses teintes du nuancier qu’elle s’est confectionné. D’autres opérations suivront, trempage dans le bain coloré, fixation de la tein­ ture, séchage puis mise sous forme d’écheveaux prêts à la vente.

Une large gamme d’écheveaux vendus sur place ou par internet “Bien sûr j’aime bien les tons de bleus­verts mais je tiens compte des désirs de mes clientes et clients car il existe de plus en plus d’hommes qui tricottent. Je suis toujours à leur écoute. J’essaie de répondre au mieux à leur demande avec des conditionnements en écheveaux ou en pelotes de différents poids. Je me renseigne en permanence des tendances du marché, en participant entre autres à des salons, comme par exemple le 7 novembre à Fraisans à Laine­à­l’Est. Je vends sur place mais également par internet. Certains de mes clients se trouvent au Canada, aux USA, en Belgique et en Espagne. Il n’y a que trois ans que je me suis lancée dans cette activité et je suis assez satisfaite des premiers résultats. C’est ma façon d’assouvir et de partager ma passion pour le tricot.”

Jessica Creusot, L’Atelier Teinture 3, rue des Granges Cotton 39800 Abergement-le-Petit Tél. 06 81 31 29 92 - admin@latelierteinture.fr ww.latelierteinture.fr

Présente le 7 novembre à Fraisans à Laine-à-l’Est.

Antenne jurassienne

Association pour le Don d’Organes et de Tissus - 39 L’Association pour le Don d’Organes et de Tissus du Jura ADOT39 est l’une des nombreuses ADOT régionales regroupées au sein de la Fédération Nationale qui a tenu congrès en octobre après une interruption due au Covid.

Sur le Jura, c’est Pierre Noir qui préside aux destinées de l’antenne jurassienne qui vise à sensibiliser le public à cet engagement humaniste, altruiste et généreux du don d’organes mais sans jamais imposer quel que choix que ce soit.

Mi Scène accueille, avec Info Jeunesse Jura ­ Collectif LONS, un spectacle proposé dans le cadre du Festival des Solidarités !

“Carnet de Corps” de la Compagnie AdvaïtaL à Poligny Animé par le désir de retrouver une part de lui­même restée au Sri Lanka, Sarath Amarasingam entre­ prend après 28 ans d'absence un voyage de 11 semaines. Il découvre à nouveau son pays natal qui lui semble à la fois connu et étranger...

Carnet de corps est une création de danse contemporaine avec le langage chorégraphique issu des vocabulaires de danse indienne et hip hop.

Durée : 1 h 30 • A partir de 7 ans Vendredi 19 novembre à 20 h 30 Chapelle de la Congrégation 37 Grande rue 39800 Poligny

Tout a commencé sur un coup de cœur et un coup de tonnerre Les plus âgés se souviennent de l’annonce, vérita­ ble bombe médiatique qui a couru sur tous les télescripteurs le 3 décembre 1967. Un jeune chi­ rurgien (45 ans) du Cap, le professeur Christiaan Barnard venait de greffer le cœur d’un humain sur un autre un humain. A Lons­Le­Sau­ nier, Pierre Noir entend lui aussi cette révolution de la médecine. Il se passionnera pour les greffes et décidera de donner de son temps libre pour les faire connaître. Loin du monde médical, il travaille alors dans une banque, il se renseigne sur les dif­ férents aspects réglementaires et sociétaux que génère ce don d’organes et de tissus humains.

Toutes ses démarches personnelles l’amènent à fonder l’ADOT39 en 1980. Il en est encore aujourd’hui le Président tout comme il a été pen­ dant trente ans le vice­président national. “Ces fonctions régionales et nationales m’ont beaucoup appris et m’ont permis de rencontrer des personnes exceptionnelles comme de très grands chirurgiens ou de nombreux greffés qui ont témoigné du « miracle » que représente pour eux de revivre avec l’organe d’une autre personne”.

Un bâton de pèlerin et des bénévoles pour inlassablement expliquer Le plus souvent accompagné de greffés et de bénévoles, lui qui personnellement n’est pas concerné par ce délicat problème, Pierre se rend dans les lycées, les écoles d’infirmières, les diffé­ rents salons régionaux, sur les foires enfin partout où ils peuvent toucher le grand public. “Nous ne demandons pas aux gens d’être donneurs si le cas

TRAM'JU Champagnole 29 juin 2014 (archives)

se présente, bien que nous le souhaitions ardem­ ment, mais de prendre position pour ou contre ce don. En effet, quand le drame frappe une famille, il est très délicat de demander aux proches de la per­ sonne qui se trouve en mort cérébrale, si elle s’était prononcée de son vivant sur ce sujet. Alors faute de savoir, des organes qui auraient pu sauver d’autres vies sont perdus. Il faut respecter la volonté de cha­ cun. Pour nous c’est un impératif absolu. Alors notre message est on ne peut plus clair : faire savoir de son vivant si on est d’accord pour le don d’organe ou si on s’y oppose.”

Un message parfois difficile à faire passer mais un geste tellement beau Parler du don d’organe c’est bien évidemment évo­ quer la mort et souvent une mort brutale. Face à

des adolescents dans les classes, ce n’est pas tou­ jours facile. Aussi l’équipe autour de Pierre s’at­ tache­t­elle à parler des suites de la greffe et des vies sauvées grâce à la générosité des proches et du donneur lui­même s’il avait fait connaître son accord. “Toutes les greffées et tous les greffés, vous diront la même chose. Pour eux, il s’agit d’une renaissance. Tous se savaient à terme condamnés.

L’angoisse de l’attente les a tenaillés. Un beau jour, un très beau jour, le chirurgien leur a annoncé : Vous êtes prête ? Vous êtes prêt ? Nous avons un donneur pour vous. Magnifiques paroles qu’aucun malade n’a oubliées”.

ADOT 39 Tél. 06 80 83 17 98 https://www.france-adot.org

MISE A DISPOSITION DE PERSONNEL EN MILIEU RURAL FOIRE D’AUTOMNE À ARBOIS

LA FINETTE À ARBOIS

Tempo ou lʼart de bien exiger le pass sanitaire…

QUAND TEMPO TIENT SALON… La foire dʼAutomne, organisée par lʼagence MyProd avec le soutien de la Communauté de communes Arbois, Poligny, Salins sʼest tenue les 2 et 3 octobre 2021. Tempo était présente car sa volonté est dʼêtre au plus près des entreprises et de faire connaître plus encore nos services au grand public. 130 personnes ont participé à notre jeu du panier garni et avons diffusé plus largement des informations sur les services de Tempo et 1000 services. En effet, nous faisions stand commun du fait de notre répartition géographique : Arbois Poligny = Tempo et Salins les Bains = 1000 services. Ce fut un très beau week-end… ■

La Finette, l’historique taverne arboisienne a changé de main le 1er juillet dernier. Elle est maintenant la propriété de la fruitière vinicole de Pupillin. Faisant suite à Pierre-Louis Valot, c’est aujourd’hui Jerôme Regazzoni qui assure la responsabilité du site. Ces nouvelles fonctions l’amène à suivre les relations avec Tempo pour la mise à disposition de personnel temporaire. Une relation qui dure depuis 2018, date du premier contrat avec Tempo pour un salarié qui a maintenant intégré l’équipe de La Finette. Cette dernière fait régulièrement appel à Tempo pour des postes d’aide en cuisine, à la plonge, pour le ménage… et plus récemment pour le contrôle des pass sanitaires à l’entrée de l’établissement. Une mission nouvelle

sans expérience préalable en référence. « Il a fallu être réactif pour répondre à l’urgence des mesures. Carole Hubert, coordinatrice, a vite identifié les besoins et l’importance de bien appréhender ce nouveau dispositif afin de nous proposer du personnel apte à accueillir notre clientèle dans des nouvelles conditions. Le personnel mis à disposition par Tempo a été réactif et performant. Des personnes avec une autorité naturelle, avec du respect, de la courtoisie et de la bonne humeur. Au final tout s’est bien passé et la qualité de ce service fut précieuse pour nous. Nos clients furent même très sensibles à cette approche plutôt agréable. Un grand merci à Tempo pour leur aide… » note Jerôme Regazzoni avec sincérité. ■

PORTRAIT

SABRINA DUMONT

PLATEFORME INCLUSION UN ACCOMPAGNEMENT RENFORCÉ…

“On nous accueille, on nous écoute…”

Depuis plusieurs mois, les candidats ont la possibilité de déposer leur candidature et leur CV par le biais dʼune plateforme, https://emplois.inclusion.beta.gouv.fr/, initiée par le ministère du Travail, de lʼEmploi et de lʼInsertion. Ce service facilite la mise en relation des personnes les plus éloignées de l'emploi avec les employeurs solidaires (SIAE, GEIQ, EA et EATT) et les accompagnants (orienteurs et prescripteurs habilités). Il offre aux utilisateurs un outil mutualisé pour simplifier les procédures, fluidifier les parcours d'insertion entre professionnels et renforcer la qualité de l'accompagnement des personnes. Le traitement de la demande par nos services est tout aussi réactif quʼauparavant lors de candidatures spontanées ou dʼorientations par nos partenaires. Nous conseillons vivement aux personnes en situation de recherche dʼemploi de passer par cette plateforme. ■

Sabrina Dumont a beaucoup souffert dans la vie. Une souffrance physique, une souffrance morale aussi… « mais aujourdʼhui je suis en train de guérir, en aidant les autres je me guérie moi-même » explique Sabrina. Guérie par les médecines parallèles auxquelles elle sʼadonne elle-même aujourdʼhui. En effet Sabrina exerce depuis sept années au 4, rue de la liberté à Salins-les-Bains où elle sʼest installée. Elle propose des soins énergétiques, du magnétisme, lʼharmonisation des énergies dans le corps et la psyché émotionnelle dans le mental. « Quand une personne ne va pas bien, jʼinterviens un peu comme un mécanicien des corps énergétiques. Jʼaime aider et mon bonheur est de voir les personnes sortir de leurs blessures… » Au moment du confinement lʼactivité de Sabrina sʼest considérablement réduite. Elle sʼest alors rapprochée de Tempo pour proposer ses services et ainsi assurer des revenus complémentaires à son activité habituelle. « Jʼai travaillé comme femme de ménage, comme surveillante au collège, en restauration… différents emplois qui mʼont beaucoup aidé à vivre. Chez Tempo on nous accueille, on nous écoute sans jugement, on nous fait confiance… je vais poursuivre ces diverses missions, cʼest un bel échappatoire pour moi… » ■

TEMPO EN CHIFFRES

3 salariées permanentes 20130 heures de mises à disposition, soit 16 ETP (chiffres au 30.09.2021)

62 % des heures effectuées dans les collectivités En moyenne mensuelle 75

salariés pour 120 donneurs dʼordre

Siège social : 11, route de Salins - 39380 OUNANS Tél. 03 84 37 77 42 contact@tempo-ai.fr - www.compserpro.com

JeveuxJeveuxJeveux

ILKA SCHÖNBEIN / MARIONNETTE ANNAC | ILKA AURIE CCANNAC LLAURIE

Une femme qui veut tout, tout de suite, un poisson magique, treize fées... Voici les quelques condiments d’un spectacle savoureux, à la croisée des contes et de la marionnette, qui dépoussière deux légendes des frères Grimm pour interroger votre rapport à la nature.

Dole La Fabrique • Jeu 11 nov 17h • Ven 12 nov 10h, 14h30

Dès 6 ans

MERCREDI

SPECTACLE PROPOSÉ EN L ANGUE DES SIGNES (LSF)

10/11

AKZAK, l’impatience d’une jeuunesse reliée DANSE L AMOUREUX / DANSE RRIC LAMOUREUX T OUMI - ÉÉRIC ATT É A FFATTOUMI HÉL HÉLA

Quand douze talents de la danse contemporaine venus d’Afrique et d’Europe vous donnent rendez-vous sur scène, cela donne vie à un ballet choral joyeux à la vitalité débordante ; un tableau pétillant de percussions corporelles et de motifs rythmiques revigorants.

Dole La Commanderie • Mar 16 nov 20h30

VENDREDI

19/11

SUZANE + 1ÈRE PARTIE Électro ƁďƯǠďŲƱƼƞŖϑιϐ ǠǠƆŏȇƯϐιϐ͇͐Ɓ͓͇

SAMEDI

20/11

TRALALA LOVERS

En partenariat avec le Colombier des Arts dans le cadre du CTEAC

Folk ǣŗǣȪϑιϑÊďƞƞŖϐŏŖǫϐűŜǷŖǫϐιϐ͍͢Ɓ͓͇

VENDREDI

26/11

LA BAL DETE SAININE ER H T CA

MELAN

+ SWIFT GUAD & AL’TARBA Moulin de Brainans - 20h30

SAMEDI

04/12

ÂTTRE THÉÂTRE BAJOUR | LESLIE BERNARD / THÉÂ OLLECTIF BAJOUR CCOLLECTIF

Le père est mort. Les enfants se retrouvent. Mais comment faire pour se parler, quoi se dire, après toutes ces années de distance, de non-dits, de secrets ? Mélange de fiction et de réalité vécue par beaucoup, cette pièce parvient à aborder des sujets graves avec gaieté.

TERRENOIRE + 1ÈRE PARTIE Électro pop Moulin de Brainans - 20h30

SAMEDI

11/12

RADIO KAIZMAN + 1ÈRE PARTIE Hip hop groove Moulin de Brainans - 20h30

Dès 14 ans

SAMEDI

Tupp’ CL AIRAND DJEMAÏ | ANGÉLIQUE CLAIRAND NASSER DJEMAÏ NASSER THÉÂÂTTRE ARTIGUELONGUE / THÉÂTRE HERVÉ DDARTIGUELONGUE HERVÉ Tupp’ est un conte résolument moderne dans lequel l’héroïne, Stéphanie, rêve d’un destin extraordinaire en vendant des boîtes ordinaires.

Car ces récipients que nous possédons tous, contiendraient un formidable pouvoir : transformer la vie des femmes.

Dès 14 ans

Chanson Moulin de Brainans - 20h30

Rap

q fume Un homme qui in l sain c’’estt plus

Lons-le-Saunier Le Théâtre • Mar 23 nov 20h30 • Mer 24 nov 20h30

BATLIK+ NIKOLA

Champvans Salle des fêtes • Mar 30 nov 20h30 Morez Espace Lamartine • Mer 1er déc 20h30 Salins-Les-Bains Espace Notre-Dame • Jeu 2 déc 20h30

18/12

FLYING ORKESTAR + KRANKE MOND Rock balkanique Moulin de Brainans - 20h30

MUSICIEN.NE.S,

US !

CE MESSAGE EST POUR VO

ďǣňϒďϒǣŖƗƼƆƱǷϒƞχŗǢȇƆǠŖϒďȼϒƱϒŏŖϒdévelopper des actions (formations, stages, masterclass, etc) en direction des musicien.ne.s jurassien.ne.s χƁŗǫƆǷŖȴϒǠďǫϒĵϒƞŖϒňƼƱǷďňǷŖǣϒǠƼȇǣϒƞȇƆϒűďƆǣŖϒǠďǣǷϒŏŖϒȣƼǫϒ projets artistiques.

Бϒ ƼƱǷďňǷϓΚ accompagnement@lemoulinjura.fr

SPECTACLE PROPOSÉ EN L ANGUE DES SIGNES (LSF)

03 84 86 03 03 | scenesdujura.com

LES SCÈNES DU JURA SONT SUBVENTIONNÉES PAR : LE MINISTÈRE DE LA CULTURE / DRAC DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ,, GRAND DOLE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION, ESPACE COMMUNAUTAIRE É LA VILLE DE DOLE, LA VILLE DE LONS-LE-SAUNIER, LA COMMUNAUTÉ DE LONS AGGLOMÉRATION, LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU JURA, LE CONSEIL RÉGIONAL DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ, COMMUNES CHAMPAGNOLE NOZEROY JURA, L A VILLE DE MOREZ - COMMUNE NOUVELLE DES HAUTS DE BIENNE, LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CŒUR DU JURA, L A COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PORTE DU JURA, LA VILLE DE POLIGNY, LA VILLE DE SALINS-LES-BAINS. AVEC LE SOUTIEN DE L’ONDA, DE LA SACEM ET DU CLUB DES MÉCÈNES. SIRET N° 413 401 373 000 19 / APE : 9001 Z - LICENCE L.D.19.405. PHOTOS : JEVEUXJEVEUXJEVEUX © Y. PETIT, AKZAK © L AURENT PHILIPPE, UN HOMME QUI FUME C’EST PLUS SAIN © NICOL AS JOUBARD, TUPP’ © JEAN-LOUIS FERNANDEZ.

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Il suffit d’une chanson !

Les grands médias nationaux prêtent-ils suffisamment attention à tous les talents que renferment les régions ? Non pour Laurent Assathiany, fondateur de l’association “L’Oreille en fête” Pour lui, il convient de faire connaître tous ces “chanteurs, authentiques créateurs qui constituent pourtant un vivier foisonnant sur la scène française mais ne répondent pas aux standards commerciaux dominants”.

J’aime bien les chansons d’auteurs, les chansons à textes Laurent Assathiany, a voulu combler un vide qu’en­ tretiennent les grands médias nationaux. Il sou­ haite mettre en valeur les talents régionaux qui ne bénéficient pas d’une diffusion nationale. Sa démarche consiste dans un premier temps à recenser de tels chanteurs. Heureusement ses acti­ vités professionnelles passées lui ont permis de se constituer un solide carnet d’adresses. De plus il connaît et fréquente des festivals comme celui de Barjac intitulé “Chansons de parole”.

Littérature, communication et éducation populaire Quand il a passé le baccalauréat littéraire, celui­ci s’appelait le bac A. Ensuite Laurent passe un BTS le préparant aux carrières tournées vers le social et avant de se lancer dans la vie active, il complète ses formations par une maîtrise en Communica­ tion sciences et techniques. Tout naturellement pour lui, il se tourne vers l’éducation populaire et l’économie solidaire. Et après avoir parcouru la France, il pose ses valises à Montmalin en 2001. Il essaie une formule pour assouvir sa passion de la chanson avant de créer une structure qui lui per­ mette de pérenniser son travail.

De la chanson et de la convivialité “Avec les chanteurs que je choisis, il est impossible de remplir des grandes salles. Donc mon idée a été d’inviter ces artistes à la maison où je fais venir des amis qui viennent avec leurs amis. Nous pouvons nous retrouver une cinquantaine et pour marier les plaisirs nous partageons de petites collations. Cela crée une ambiance très chaleureuse, très convi­ viale, Donc chansons qui charment nos oreilles et petite fête, le nom de l’association « L’Oreille en fête » était tout trouvé”. La formule marche et se développe, les amis reçus invitant à leur tour des artistes.

De concerts en Festival une association devenait indispensable “Les artistes qui se produisent dans ces concerts de proximité sont rémunérés par un cachet et non par un chapeau qui passe en fin de concert. Ils signent un contrat et les spectateurs paient leur place. Il fallait donc gérer tout cela plus les frais de prospec­ tion, de déplacement. D’autant que nous organi­ sons chaque année le Festival “Chansons en fête” à Salins. D’où la création d’une Association loi 1901.

Tous ceux qui y travaillent sont des bénévoles non rétribués”.

Des dates à retenir Tous les ans, depuis 2009, à la date de l’Ascension, sur trois jours se déroule le Festival “Chansons en fête” à Salins à la maison familiale. “Là encore nous déroulons les mêmes convictions de passion pour

CHANSONS EN ARBOIS Vendredi 12 et samedi 13 novembre à Arbois les amoureux de chansons pourront profiter de quatre concerts et d’une scène ouverte organisés par L’Oreille en Fête, dans le cadre de son week-end “Chansons d’automne”

Programme n Vendredi 12 à 20 h - Clément Bertrand dans son

spectacle “Secondes Tigre” avec violoncelle et claviers. Une voix rocailleuse pour des textes où se mêlent la mécanique et le sensible, la machine et le vivant loin des idées convenues n Vendredi 12 à 20 h 30 – Hervé Lapalud et Dramane Dembele avec leur spectacle “Karafoland”. Duo franco-burkinabé où les musiques de leurs pays respectifs se rencontrent au son de la flûte, de la calebasse, de la kora. Un vrai plaisir de vie. n Samedi 13 à 15 h – Scène ouverte ou l’occasion de découvrir de nouveaux talents qui ont besoin de connaitre les premiers frissons de la scène face au public. Les personnes intéressées doivent se faire connaitre à l’association “L’oreille en fête”. n Samedi 13 à 18 h - Spectacle “Persona” Lise Martin en quatuor avec violoncelle, guitare et batterie. Lise écrit et compose elle-même ses chansons à texte qui se situent à la limite de la tradition et du folk. n Samedi 13 à 20 h 45 – Davy Kilembe en Trio – Spectacle “Chansons d’amour et de colère” avec batterie et contrebasse. Textes malicieux et poétique qui parlent de l’enfance (entre autres). On y entend les influences de Bob Marley qu’écoutait son papa zaïrois et de Brassens que sa maman espagnole adorait. Tout un programme.

Tous les spectacles sont à 13 € Tél. 03 84 37 58 07 - 06 08 43 32 72 contact@oreille-en-fete.fr - www-oreille-en-fete.fr

la chanson d’auteurs et d’esprit de convivialité. Le spectateur trouve bien sûr les chanteurs sur scène mais il peut également échanger avec eux et se retrouver autour d’une table pour les repas. Autre point important notre « scène ouverte » qui offre la possibilité à toute personne qui le souhaite de monter sur les planches pour chanter quelques chansons et c’est gratuit. Depuis sa création cette manifestation a accueilli plus de cinquante artistes et enregistré plus de sept mille entrées.” Alors en attendant le 26, 27 et 28 mai 2022, il y aura chan­ sons d’automne à Arbois.

Laurent Assathiany

12 culture et loisirs

Pays de Lons n°164 - novembre 2021

Salins-les-Bains - Grande Saline

Les Frontières du Sel à la Grande Saline L’acquisition d’une borne saunière est certainement à l’origine d’une exposition à la Grande Saline de Salins. Tout a commencé dès 1993 avec la découverte lors de travaux de voirie à Montigny-lès-Arsures d’une ancienne borne qui délimitait des zones d’attributions de compétences et de droits entre les deux Salines alors en activité à Salins : La Grande Saline et la Petite Saline. Récit.

Une borne saunière qu’est-ce ?

Paul Delsalle, enseignant d’histoire à l’Université de Besançon la décrit comme suit : “La borne, en pierre calcaire, est de forme irrégulière. De forme pyramidale tronquée, sa hauteur est de 1,26 m, sa largeur est de 54 cm sur 26 à sa base et de 27 cm sur 10 cm à son extrémité. La forme circulaire située en haut de la pierre … représentait un pain de sel, communément appelé salignon en Franche­ Comté”. Où trouvait­on de telles pierres et à quoi servaient­elles ?

Surtout ne pas dépasser les bornes !

Pour bien comprendre le rôle de ces pierres, il faut se rappeler l’importance du sel “l’or blanc”, et ima­ giner toute l’économie qui gravitait autour (enca­ dré ci­contre). A Salins deux centres de production se disputaient l’extraction et le commerce du sel.

Pour délimiter qui avait le droit de prélever du bois dans telle zone, de vendre du sel à tel endroit il fal­ lait une “frontière”. Celle­ci se trouvait matérialisée par un bornage effectué grâce à ces pierres sau­ nières. La région était divisée entre trois zones Aval, Amont et Revermont. Comme l’indique Per­ rine Lefebvre, chargée de la Communication et du partenariat : “De nombreux litiges donnaient lieu à d’innombrables procès entre les deux Salines pour faire respecter leurs frontières dont l’une d’elles passait près de Montigny.”

actuellement. Elle fut offerte à La Grande Saline en 2019. Pour la faire connaître et avec elle une par­ tie de l’histoire des deux Salines, une exposition se tient en ce moment et jusqu’au 15 mars à la Grande Saline. A l’aide de maquettes, de facsimi­ lés, de documents remontant au XVIe siècle, c’est toute l’histoire de l’extraction de sel, de sa “fabri­ cation” de sa commercialisation qui est évoquée.

On trouve des descriptifs du travail des femmes dans leurs différentes spécialités, le rôle de ce qu’aujourd’hui on appelle la logistique pour l’ap­ provisionnement en bois et l’expédition du sel conditionné sous différentes formes pour rendre sa contrebande plus difficile. Si cette exposition apporte de nombreuses nouvelles connaissances sur la vie des deux Salines qui intéresseront les

adultes, des ateliers sont prévus pour les plus jeunes.

Des ateliers de médiation pour les enfants Pour mettre toutes ces savoirs à la portée des plus petits, la Grande Saline profitera des congés sco­ laires (3 novembre, 22 et 29 décembre, 9, 16 et 23 février et 3 mars) pour accueillir les enfants. Ils pourront poser toutes les questions qui leur traver­ seront l’esprit à la vue de cette exposition très complète.

La Grande Saline 3, place des Salines 39110 Salins-les-Bains Tél 03 84 73 10 92 www.salinesdesalins.com

IMPORTANCE ÉCONOMIQUE DU SEL EN CHIFFRES Chacun connaît le rôle et l’importance que revêtait la possession du sel avant que n’arrivent les moyens modernes de conservation des aliments. On a plus de mal à concevoir l’activité que généraient des établissements comme les Salines dans un petit bourg comme Salins.

QUELQUES CHIFFRES • 1 200 ans de production. Plus vieille usine de France • 820 personnes travaillent à la Grande Saline au XVIIe siècle ce qui représente 10 % de la population de la ville qui est le deuxième après Besançon à cette époque • 4 000 personnes travaillent dans les forêts pour approvisionner en bois • 6 500 chevaux sont utilisés chaque année aux différents travaux.

• 320 mulets complètent cette “flotte logistique” • 12 000 tonnes de sel sont produites annuellement au XVIIe siècle

LA SALINE EST À L’ORIGINE • des forts pour se défendre des convoitises de ses

Des travaux de voiries font ressurgir le passé

ennemies, • du thermalisme et donc • du casino, • de la création de la Saline d’Arc-et-Senans, • des caramels Klaus de Morteau fabriqués avec de l’eau salée de la Saline.

Lors de travaux sur la D 249 près de Montigny est exhumée une de ses pierres, la seule connue

En 2009, La grande Saline est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO

! s u o v z e c Lan artisanat / commerce commerce

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Samedi 26 février

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Dole Tourisme Place Grévy - 03 84 72 11 22 billetterie@hellodole.fr - www.hellodole.fr - www.lacommanderie-dole.fr

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