Pays de Lons 165

N°165 Décembre 2021

Brainans

Le Moulin, mais pas que…

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Montmorot

La nouvelle médiathèque

p. 12

Conseil départemental

Eloïse Schneider nouvelle vice-présidente p. 02

Edition

Le non essentiel en images… p. 15

2 vivre ici

Pays de Lons n°165 - décembre 2021

Conseil départemental du Jura

Eloïse Schneider : une belle prime à la jeunesse…

Eloïse Schneider nous reçoit chez elle à la Communauté de communes de Champagnole Nozeroy où elle travaille. Un accueil chaleureux avec ses grands yeux et son large sourire communicatifs. Mais qui est cette jeune femme qui, à peine élue au département du Jura, se voit confier une viceprésidence par le Président Clément Pernot ? Rencontre…

Eloïse Schneider est née à Champagnole, à la cli­ nique Saint­Joseph, “je suis une des dernières à être née dans cette clinique” dit­elle. Champa­ gnole c’est sa ville ! Là où elle a grandi et où elle est revenue après des études supérieures à Lyon et une première expérience professionnelle dans l’armée. “Après le bac, je suis entrée en let­ tres modernes à Lyon. Je souhaitais être ensei­ gnante en littérature car j’ai toujours été pas­ sionnée par les lettres et la culture générale. J’ai suivi, en parallèle, un master pro en commerce, communication et marketing, master que j’ai obtenu. J’ai ensuite intégré le SIRPA, le Service d'information et de relations publiques de l'ar­ mée de terre pour une formation militaire ini­ tiale avec à la clé une affection en tant qu’offi­ cier de communication à la 7e brigade blindée de Besançon, poste que j’ai finalement occupé de 2011 à 2013. C’était un engagement personnel, une volonté de servir mon pays. Ce fut une très belle expérience, j’ai appris l’entraide, la vie en communauté, la rigueur aussi…”.

Le retour à Champagnole…

Lors de ses études, Eloïse Schneider a eu l‘occa­ sion d’effectuer un stage de six mois à la mairie de Champagnole. Le maire de l’époque n’était autre que Clément Pernot et ce dernier ne res­ tera pas indifférent aux capacités d’Eloïse. Il la

rappelle à ses côtés en février 2013 pour occu­ per le poste de collaboratrice de cabinet. “Clé­ ment Pernot m’a fait confiance pour l’accompa­ gner à la mairie où il est réélu en 2014. En 2015 il est élu Président du Conseil départemental du Jura, il quitte la mairie mais garde la présidence de la Communauté de communes Champagnole portes du haut­Jura. Je le rejoins comme direc­ trice de la communication, pour accompagner le développement de la collectivité et la fusion avec la Communauté de communes de Nozeroy en 2019. Je me sens bien dans mes fonctions ici à Champagnole, c’est intéressant et passion­ nant. Je ne pensais pas y revenir quand je suis parti à Lyon après le Bac. Finalement nous n’avons rien à envier aux grandes aggloméra­ tions, ici nous avons la nature et « ça bouge à Champa ! »” explique Eloïse tout en sourire.

Maintenant Conseillère départementale du Jura… À 34 ans, Eloïse Schneider embrasse une nou­ velle carrière, en politique cette fois, suite à son élection, en binôme avec Clément Pernot, en tant que conseillère départementale du canton de Champagnole. C’était le 20 juin dernier lors d’une élection particulière car sans opposants.

“Sans opposants mais avec la volonté de réunir malgré tout 25 % des inscrits dès le premier tour

afin de s’assurer une certaine légitimité. Nous avons fait campagne pour mobiliser les électeurs dans ce sens et avons réussi à éviter un second tour avec 30 % des inscrits. Un vrai pari de gagner ! Cette élection est importante pour moi, cela m’ouvre de nouvelles perspectives person­ nelles. Cela conforte ma volonté de servir mon Pays, d’être utile et de m’investir pour les autres…”

Et même vice-présidente…

Et elle sera bien occupée car Clément Pernot, lui­même réélu à la présidence du Conseil départemental du Jura, lui a confié la quatrième vice­présidence en charge de l’habitat, des col­ lectivités, du souvenir et des liens avec l’armée.

“Cela n’était pas prévu… Clément Pernot me fait à nouveau confiance pour travailler cette fois­ci à l’échelle de département. C’est un honneur et c’est une toute autre dimension qui dépasse les paysages de Champagnole et les limites de mon canton ! Je vais m’investir dans cette lourde tâche. La relation avec les collectivités est importante pour les aider à investir, à avancer pour améliorer encore le quotidien des Juras­ siens. Les enjeux pour adapter le parc de loge­ ments aux normes environnementales, pour offrir un logement digne à chacun le sont tout autant. Ce sont des dossiers majeurs et déjà nous sommes à l’œuvre avec les services du département. Nous allons poursuivre le travail initié pas nos prédécesseurs mais je tiens toute­ fois à y apporter ma touche personnelle…” confie avec confiance Eloïse Schneider. Et d’ajouter pour conclure : “Je suis heureuse, je mesure la chance qui m’est donnée. Je peux pro­

poser, faire avancer les choses… C’est ce qui me motive depuis toujours, je vais poursuivre avec passion mais aussi avec rigueur pour répondre aux attentes des Jurassiens… et des habitants de mon canton de Champagnole qui m’est si cher…”. Voilà qui est dit !

Paniers de Noël bio Jurassiens !

Les paysan·nes bio du Groupement des Agriculteurs·ices Bio du Jura (GAB39) vous proposent une alternative pour offrir en cette fin d’année, un cadeau qui a du sens : des paniers garnis de Noël bio et locaux.

La solidarité avec les paysannes et paysans bio locaux, le soutien d’une agriculture respectueuse des cours d’eau, de votre santé et de la biodiversité ne se limite pas à des périodes de crise.

Par ailleurs, les producteurs·ices ont subi cette année des conditions météo et une baisse de la consommation (temporaire mais généralisée) particulièrement problématique. Les soutenir est donc une initiative qui a du sens, et qui sera ravir vos papilles !

Un panier garni de Noël bio et local, c’est quoi ?

Une quinzaine de producteurs·ices se sont réuni·e·s pour composer 3 paniers différents selon les budgets (de 28 € à 60 €) qui contiennent des produits alimentaires sucrés et salés et des produits cosmétiques dont les ingrédients bio sont produits et transformés dans le Jura.

Les paniers sont déclinés en 3 formules pour satisfaire les envies de chacun·e.

Pour offrir nos paniers garnis, rien de plus simple : il suffit de réserver son panier en remplissant le formulaire accessible sur notre page Facebook ou sur le site internet d’Interbio Franche-Comté pour choisir (jusqu’au 12/12) son lieu de livraison, puis récupérer son panier (le 17 ou 18/12) et envoyer son règlement par chèque à l’adresse du GAB39.

Vous trouverez une foule de produits gourmands bio et jurassiens, tels que du miel, de l’huile à l’ail des ours, de la farine de seigle, des infusions, des rillettes de volailles etc.

Pour que Noël soit une fête sous le signe du plaisir, de la solidarité et du respect de l’environnement En choisissant d’offrir des paniers bio locaux, vous œuvrez pour l’avenir des producteurs bio qui travaillent ici, chez vous, et plus généralement à l’avenir d’un territoire vivant et sain.

Quoi de plus beau que d’offrir un moment de plaisir partagé sur une table tout en respectant l’ensemble des êtres vivants d’aujourd’hui et de demain ?

Contact : Marion Mazille – 03 84 86 09 86 - 07 89 24 93 03 - gabdujura@agribiofranchecomte.fr

CNJ

CHAMPAGNOLE NOZEROY JURA

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Bletterans

Centre-Bourg

Infos projet

n°13

Place du Colombier - Square Simonin

“Les chantiers progressent normalement…”

La place du Colombier est un beau projet qui offrira une belle et plus sympathique entrée de ville. On conserve ce côté verdure avec un square, des jeux pour enfants et des parkings réorganisés pour permettre l’accès aux restaurants de la place et à la rue Louis XIV le Grand.

La construction de nouveaux logements pour la gendarmerie a débuté et les travaux de la nouvelle maison médicale sont prochainement programmés. Le square Simonin est maintenant terminé avec de nouvelles places de stationnement et de nouveaux luminaires. De nouvelles plantations sont programmées prochainement tout comme du mobilier urbain pour se reposer en bordure de rivière. Les travaux de la place du Colombier avancent normalement et déjà on imagine les futurs aménagements. On peut prévoir une fin de chantier en mai prochain.

Julien Damelet nouveau directeur des services…

Julien Damelet est arrivé à la Mairie de Bletterans en tant que chef des services le 7 octobre dernier. « Je souhaite apporter mon expérience et accompagner les équipes dans le développement de la ville. Stéphane Lamberger, le maire, et l’équipe municipale ont beaucoup d’ambition pour Bletterans et une forte volonté de la dynamiser plus encore. Les agents sont là pour concrétiser les décisions des élus, pour organiser les services aux habitants. Je dispose d’une belle équipe qui connaît bien la maison, c’est un plaisir pour moi d’arriver dans une ville qui se transforme et évolue… » explique Julien Damelet. Il fréquente le collège Briand et le lycée Jean-Michel avant de suivre une classe préparatoire à Belfort et rejoindre une école supérieure de commerce à Dijon pendant 3 ans. En 2008, il est élu à Montaigu, il est alors 3e adjoint en charge de la communication et de la vie associative.Après ce seul mandat il est appelé en 2014 par Jacques Pélissard pour rejoindre son cabinet. Il y reste jusqu’au départ de ce dernier en 2020, rejoint ensuite la ville de Poligny et maintenant la mairie de Bletterans. « C’est un parcours avec de belles expériences dans la vie publique. J’aime m’investir pour les autres. » conclut Julien Damelet.

Julien Damelet - accueil.mairie@bletterans.fr

Premier salon des opportunités artisanales et commerciales…

Le premier salon des opportunités artisanales et commerciales s’est tenu à Bletterans le samedi 20 novembre. “L’idée était de parler de commerces, de partager la vie commerciale et artisanale, de rencontrer des entreprises qui souhaitent s’installer ou d’échanger avec des commerçants et artisans qui se préparent à la retraite ou souhaitent vendre…” explique Valérie Faivre. Ainsi, banquiers, notaires, experts comptables, agents immobiliers… mais aussi l’Office de Commerce et d’Artisanat, l’UCIA de Bletterans, la Fabrique à Entreprendre… étaient présents pour répondre aux premières interrogations. Le bilan est très positif car une quinzaine de dossiers sérieux et motivés ont été abordés. Un suivi s’effectuera avec ces porteurs de projets. Afin de maintenir cette dynamique autour du commerce à Bletterans, ce salon des opportunités sera reconduit. La date sera prochainement précisée.

C’est le commerce…

Francesco et fils : des pizzas comme papa !

Kevin Monardo s’est installé à Bletterans le 12 octobre dernier dans la ZA sous le Moulin où il propose des pizzas à emporter. Après avoir exercé le métier de chauffeur livreur, Kevin rejoint aujourd’hui le métier familial. En effet c’est une histoire de famille car son papa tient en Savoie un camion à pizzas depuis 20 ans et ses deux frères sont aussi pizzaïolos. D’où le nom de son enseigne : chez Francesco et fils. Il a travaillé 18 mois en famille avant de rejoindre, à 34 ans, Bletterans… par amour. « Comme je travaille seul, je propose que des pizzas à emporter et que le soir. Cela me laisse la journée pour assurer mes préparations dont mes pâtes à pizzas que je réalise moi-même ». Kevin s’est installé dans la zone sous le Moulin pour que l’accès et le stationnement soient facilités. Il dispose d’une belle carte de 24 pizzas différentes, en petit ou grand format, qu’il propose de 7 € à 11 €. « Je fais la pâte comme papa ! J’étais à bonne école et il m’a appris à utiliser que des bons produits pour la garniture… » explique Kevin. Ce dernier est présent du mardi au dimanche de 18 h à 21 h 30 (sauf le dimanche à 21 h).

Réservations :Tél. 07 67 37 94 78

Impasse des Carmes

Félicia Chaussures « Chacun doit trouver chaussure à son pied… » Martine Crinquand est originaire de Barretaine, un village situé sur les hauteurs de Poligny non loin de La Croix du Dan, et a grandi à Saint-Lothain. Après une première expérience professionnelle en tant que secrétaire médicale, Martine se tourne vers le commerce avec son époux. A bord de son camion crémerie, elle sillonne, un temps, les routes et s’arrête de maison en maison dans les villages. Elle s’installe ensuite dans une boutique de décoration à Poligny avant de rejoindre Bletterans où elle rachète il y a maintenant 7 ans un magasin de chaussures à Yvon Compagnon. « C’était une belle opportunité de s’installer ici à Bletterans, là où l’activité commerciale est importante et plus particulièrement dans la Grande rue où la diversité des commerces est intéressante. Il y a beaucoup de passage… » reconnaît Martine Crinquand. Cette dernière vend des chaussures, en majorité pour les femmes, mais aussi pour les hommes et les enfants. Elle propose aussi des accessoires, des chaussettes, des foulards, des sacs à main… et chacun sait qu’il n’est pas toujours facile de trouver chaussure à son pied ! « Oui c’est un métier ! On vit au rythme des saisons, de la météo et d’un jour à l’autre on ne vend plus la même chose ! On suit aussi la mode pour répondre aux évolutions et aux goûts de chacun. À chaque client son pied ! On s’adapte pour trouver la bonne chaussure qui convient et je m’attache à proposer un large choix pour satisfaire mes clients. Je renouvelle aussi régulièrement mes vitrines car il faut donner envie d’entrer… » ajoute Martine tout sourire au milieu de ces chaussures. Quand elle rentre le soir à Barretaine, où elle habite encore, elle retrouve son mari qui est, lui aussi, chausseur à Poligny. « Alors on parle de chaussures… » Félicia Chaussures - 40, rue Louis XIV le Grand - Tél. 03 84 85 02 00

Une rénovation envisagée pour rejoindre la rue Louis XIV le Grand La Commune souhaite réaménager le passage des Carmes, passage ouvert au public (modes doux) permettant le lien avec la rue commerçante Louis XIV le Grand. Le projet consiste à conserver le caractère patrimonial du site tout en le rendant plus accessible et valorisé. Une réflexion se poursuit et un cabinet d’études livrera prochainement un projet de rénovation.

Blett’gourmands : une belle opération Du 11 au 17 octobre 2021 vous étiez nombreux à vous rendre chez les restaurateurs de Bletterans à l’occasion de l’opération des Blett’gourmands Ainsi ont été servis : • 48 repas à la Cloche, • 21 repas à la pizzéria, • 25 repas au Jura, • 50 repas au Bistrot de la Gare

Ville & Village Brainans

Code postal : 39800 Altitude : de 232 à 301 m Superficie : 696 ha Population : 170 habitants (les Brainanais) Canton : Bletterans Intercommunalité : Arbois, Poligny, Salins – Cœur du Jura CONSEIL MUNICIPAL

Denis Breniaux (maire) – Jean­Marc Gerdy (1er adjoint) – Jean­Jacques Morey (2e adjoint) – Joël Bourgeois (3e adjoint) – Florian Grimaud – Marie­Claire Lepeut – Jean­Louis Monceaux – Jean­Louis Nappey – Jean­Luc Saulnier – Francis Tolle.

Brainans - LE MOULIN MAIS PAS QUE… Quand on arrive à Brainans par Aumont, par Tourmont, par Villerserine, par Bersaillin ou par Poligny, on aperçoit au loin lʼéglise perchée sur le mont Saint-Barthélémy. Un mont qui héberge à flanc de coteau un charmant village de 200 âmes. Une population qui a fortement augmenté ces dernières années au bénéfice de dix-huit nouvelles maisons construites, dʼun bon emplacement entre Lons et Poligny et de la proche autoroute A39 qui facilite les déplacements.

Une équipe municipale motivée Rendez-vous est pris dans la petite mairie avec Denis Breniaux le maire de la commune. Tiens tiens, un Breniaux me direz-vous…

Un maire pas dépaysé dans la salle du conseil municipal car cette pièce fut aussi sa salle de classe dans sa jeunesse. Il se rappelle même de l’emplacement du poêle à bois qui chauffait la pièce au temps des hivers encore si froids. Cette école a fermé en 2003 et les enfants de Brainans se rendent dorénavant à l’école de Colonne un village voisin au sein d’un RPI partagé avec les villages de Bersaillin, Biefmorin, Villers-les-Bois, Oussières, Neuvilley et Le Chateley. Denis Breniaux travaille dans l’immobilier d’entreprise à Lons-le-Saunier et réside ici à Brainans dans la maison où il est né. « Je suis né ici et j’habite ici dans cette maison achetée par mes grands-parents en 1896. Moi je suis né en 1953 et j’ai encore des souvenirs de ce village agricole et vivant avec de nombreuses activités rurales, un tabac-épicerie, un garage automobiles et beaucoup d’enfants dans les rues. S’il y a moins d’enfants dans les rues, Brainans reste un village jeune avec une cinquantaine de jeunes de 0 à 18 ans, soit le quart de la population du village. C’est un beau gage pour l’avenir du village. Je suis élu depuis 2014, un peu par défaut pour rendre service, et nous sommes une belle équipe municipale avec des conseillers très investis. Une équipe performante de bricoleurs qui participent aux travaux de la commune. Ce sont nos services techniques ! Ça profite à la bonne situation financière de la commune » explique Denis Breniaux.

Plus de commerces mais encore des activités Brainans ne compte plus de commerces mais encore quelques entreprises : deux carreleurs, un menuisier, une potière, une société de travaux aériens et d’élagage, une brasserie, un agriculteur… Le foyer rural se charge de l’animation du village et les bonnes occasions de se retrouver ne manquent pas (voir par ailleurs). Quatre gîtes ou chambres d’hôtes installés dans la commune accueillent régulièrement des touristes en quête de grand air et de silence.

Denis Breniaux, Maire de Brainans Un « Moulin » qui enchante…

Un silence qui pourrait être perturbé par le « Moulin de Brainans » les soirs de concert. Mais il n’en est rien tant cette salle, officiellement labellisée musiques actuelles (SMAC), est suffisamment éloignée des habitations. « C’est une belle histoire. Un ancien moulin, actionné jadis par les eaux dérivées de l’Orain, devenu une salle de spectacles renommée et reconnue dans toute la région. On me parle sans cesse du Moulin de Brainans ! Tout le monde le connaît au moins de nom. Je trouve cela génial, c’est la culture en milieu rural. Je me réjouis de savoir que cet équipement sera prochainement rénové et sécurisé. C’est une très bonne nouvelle, c’est notre Moulin, je me rappelle quand il tournait encore pour produire de la farine… » explique Denis Breniaux

Un village passionné par son histoire et la généalogie Les Brainanais ne peuvent pas ignorer leur passé, leur histoire, la vie de leurs ancêtres. Des passionnés de l’histoire du village :

Richard Maître, Didier Maître, Gabriel Breniaux (aujourd’hui décédé), Luc Duboz et Christian Breniaux ont minutieusement retracé l’histoire du village et compilé ces informations dans un site internet bien documenté, mis à jour et très bien illustré par une multitude de photos anciennes. Une belle prouesse car rien n’est laissé de côté, une mine d’or ! https://www.brainans-notrehistoire.fr Par ailleurs, les noms de familles qui ont habité Brainans sont nombreux. Les plus cités sont Maître, Breniaux, Dumont, Molin, Monceaux, Gellion, Poux, Vaivre, Poillevey… et bien d’autres encore. Les Breniaux, en nombre à Brainans depuis des générations, se sont même réunis en association et se retrouvent tous les cinq ans pour une maxi cousinade (voir par ailleurs).

Voilà notre visite à Brainans qui se termine. Nous n’imaginions pas rencontrer autant de diversité, autant de sujets originaux à traiter. Peut-être d’autres personnes auraient méritées toute notre attention, si tel est le cas, ce n’est que partie remise.

Village de Brainans 9 BRASSÉES AU CLAIR DE LUNE LES BIÈRES N’EN SERONT QUE MEILLEURES !

LA NOCTURNE ; QUEL DRÔLE DE NOM POUR UNE BIÈRE ! EXPLICATION : CLÉMENT GOUBARD, LE PATRON DE L’ENTREPRISE ET LOÏC PIERRAT TRAVAILLENT EN FONCTION DU CALENDRIER LUNAIRE. ILS SE SONT LANCÉS DANS CE TYPE DE PRODUCTION POUR NE PAS SUBIR LES ALÉAS DE LA MÉTÉO QUI, À LEURS YEUX, REND LE TRAVAIL DU VIN ET DE LA VIGNE TERRIBLEMENT INGRAT.

UN PEU D’HISTOIRE Tout là-haut sur la colline, saint Barthélemy veille sur les Brainanais regroupés à ses pieds. Ceux-ci en effet ont construit leur église au dessus des maisons, une façon peut-être d’être protégés des mauvais esprits…

Le nom de cette commune aurait pour origine le patronyme « Brunens », personnalité ger-

Etudier à l’ENIL-Bio ce n’est pas uniquement pour apprendre le lait et le vin Clément, étudiant à l’ENIL-Bio de Poligny effectue un stage à la brasserie « La CUC » sur Besançon. Il se familiarise avec les techniques de fabrication de la bière et surtout des différentes bières. Il comprend vite l’intérêt qu’il y a à s’affranchir des conditions climatiques de plus en plus capricieuses qui le détournent de son envie de travailler la vigne. Il deviendra brasseur.

Du matériel et surtout des choix proches du cycle naturel

Une clientèle très large pour une boisson désaltérante et festive

manique nous dit Dauzat dans son diction-

Loïc en hiver, sert les clients le samedi à partir de 14 heures sur le lieu de production et en été les après-midi des jeudis, vendredis et samedis.

La Nocturne sera présente sur de nombreux marchés de Noël dans la région et jusqu’à celui de Montbéliard. Pour celles et ceux qui désirent une boisson sans alcool, il existe des limonades-bio elles aussi estampillées La Nocturne.

naire étymologique des noms de lieux. Brai-

La Nocturne - 1, rue de la Teppe - 39800 Brainans Tél. 07 85 01 11 13 - brasserielanocturne@gmail.com

gnans, Brennans, Braynans en 1801, alors que le village comptait près de 500 habitants, et enfin Brainans.

Un village très ancien Situé le long de l’ancienne voie romaine reliant Paris à Genève, et baigné par l’Orain,

Installé à Brainans depuis trois ans, Clément a la conviction profonde que la lune influence les résultats de nombreuses activités humaines.

C’est donc en consultant le calendrier lunaire que lui et Loïc règlent leurs opérations tant pour les périodes de fermentations que pour les mises en bouteilles des différentes bières produites.

Des bières classiques et d’autres plus originales Clément fabrique et commercialise de nombreuses variétés de bière : blonde toujours la plus vendue, brune et blanche qu’il décline en plusieurs saveurs, ambrées, dorées. A côté, on en trouve des « élevées » dans des anciens fûts à Whisky ce qui leur donne un arôme très spécifique, des I.P.A pour Indian Pale Ale. Enfin par moments et en « série limitée » des éphémères comme par exemple cette bouteille qui renferme une bière dont le moût de malte a été mélangé à du moût de raisin. Les amateurs pourront décapsuler soit des bouteilles de 33 cl soit de 75 cl toutes en verre consigné. Les canettes alu sont programmées pour la saison à venir. Des fûts de 30 litres sont également disponibles

Brainans a vraisemblablement une origine ancienne, en témoignent plusieurs lieudits rappelant l’époque gallo-romaine, nous dit Rousset dans son dictionnaire géographique et historique. Le premier document écrit citant le nom de ce village remonte au XIIe siècle, une bulle papale confirmant à l’abbaye de Baume la possession de l’église de Brunens.

Au Moyen Âge, Brainans dépendait de la prévôté de Colonne, grand centre à cette époque avec l’existence d’un château, d’un hôpital et d’une maladrerie notamment. Plusieurs fiefs existaient sur le territoire de Brainans. Parmi ceux-ci, notons en 1300 Jean, dit Gelin, un chevalier de Poligny, puis au XVe siècle, une famille porta le nom du village. La famille Masson aussi avec Jean-François, conseiller au

UN FOYER RURAL ACTIF QUI LANCE UN APPEL AUX JEUNES

parlement de Besançon, puis son fils JeanIgnace, docteur en théologie. En 1477, Antoine de Grammont se qualifiait seigneur de Brainans. Le marquis de Froissard posséda également un fief en ce lieu. Hélas, le village fut fortement dépeuplé par la peste au XIVe siècle, puis par les attaques françaises de Louis XI au siècle suivant.

Village agricole, le remembrement du territoire fut réalisé en 1971. Un moulin a été exploité très longtemps. Il existait déjà au XVIe siècle. Dans les années 1970, il fut transformé en bowling, puis en discothèque.

L’église au sommet du mont Il semble que, au début du XIIe siècle, ou un peu avant, ce soient les religieux de SaintLothain qui fondèrent une chapelle sur le terJean-Marc Gerdy et Jean-Jacques Morey

A L’ORIGINE

ritoire de Brainans, vraisemblablement au

FOYER RURAL ÉTAIT CONÇU POUR L’EMBELLISSEMENT DU VILLAGE AVEC DES ACTIONS TRÈS CONCRÈTES COMME L’ÉCLAIRAGE PUBLIC DE NOËL, L’ENTRETIEN DES CHEMINS. MAINTENANT, SES MEMBRES TRAVAILLENT À L’ANIMATION DE LA CITÉ AVEC DES ACTIONS TOUT AU LONG DE L’ANNÉE LE

« Ici tous chefs » La fameuse réplique des vignerons d’Arbois aux forces de l’ordre lors des manifestations de 1906 pourrait être le mantra des membres du conseil d’administration du foyer rural créé en 1974. En effet, et comme le permet la loi, il n’existe pas de Président dans cette association mais un collège de dirigeants. « Vous savez, dans une association, c’est toujours le président qui est sollicité pour la moindre des choses. Or dans la vie de notre foyer c’est un petit groupe qui participe aux différentes tâches. Certes il y en a qui sont plus souvent sur le pont mais nous n’avons pas souhaité que l’un d’entre nous soit président. Ça fonctionne très bien ainsi. » explique Jean-Marc Gerdy qui est par ailleurs conseiller municipal.

Des actions variées Les activités originelles demeurent. S’y sont ajoutées l’organisation de karaokés, de tarots, des feux de la Saint-Jean, accompagnés d’un pique-nique avec repas tiré du sac, du carnaval pour les enfants et des spectacles. En effet le foyer adhère à la Fédération Interdépartementale des Foyers Ruraux (FRAKA) qui propose une liste de troupes

sommet du mont Saint-Barthélemy. En 1494, cette chapelle devenue ruine dut être entièrement reconstruite par les habitants. Celleci fut entretenue et érigée en succursale en 1775. Des réparations furent réalisées en

dans laquelle le foyer peut choisir celles qu’il souhaite inviter à Brainans. Il convient également de noter parmi les réalisations de cette association, l’éclairage du terrain de pétanque et l’organisation d’une randonnée gourmande, sans oublier la traditionnelle choucroute de novembre.

Appel à sang neuf « Nous avons besoin de sang neuf parmi nous. En effet nous souhaitons proposer des activités qui attirent les tranches d’âge plus jeunes. Pour cela, il nous faut des idées qui correspondent aux désirs de cette partie de la population. Si nous drainons des spectateurs des villages voisins, nous voudrions aussi que plus de jeunes du village participent. Nous comprenons les difficultés que chacun rencontre et qui rendent une disponibilité plus difficile, mais l’animation du village est importante pour tous. Si les anciens se réunissent tous les mercredis pour « taper le carton » on ne saurait se contenter de ce seul type d’activité. Alors nous lançons un appel aux bonnes volontés. » comme le disent d’une seule voix Jean-Marc Gerdy et JeanJacques Morey lui aussi membre du collège de direction.

1822, et un agrandissement devint nécessaire.

Il se réalisa au cours des années suivantes, avec l’ajout d’une chapelle côté sud. Un clocher a été construit après 1857. Une autre chapelle vit le jour côté nord après 1850. En 1879, un orage provoqua d’importants dégâts sur la toiture qui dut être réparée. La fin du XXe siècle a vu diverses restaurations à l’intérieur de l’édifice et à l’extérieur du clocher.

Notons que quelques personnes passionnées d’histoire et de généalogie se plaisent à faire revivre le passé de ce village à travers un site internet particulièrement bien structuré et documenté: « Brainans notre histoire – Regards vers le passé ». Qu’ils soient félicités pour leur travail.

10 Ville &

Village

Une histoire de Breniaux…

DEUX GITES DANS DES PETITS PAVILLONS INDIVIDUELS INSTALLÉS

À

BRAINANS

DEPUIS

2016, LAETITIA

LE MEILLEUR POUR LEURS HÔTES DE PASSAGE À

ET

MICKAËL BOULLY,

ONT RECHERCHÉ

BRAINANS

Construits pour obtenir quatre épis « Nous voulions obtenir les quatre épis de la chaîne Gîte de France. Pour cela nous avons construit nos deux pavillons en respectant leur cahier des charges. Nous avons beaucoup fait par nous-mêmes et maintenant nous pouvons offrir un cadre très favorable pour la détente et le repos à ceux qui viennent chez nous » expliquent Lætitia et Mickaël.

Christian Breniaux, le généalogiste

Un étang et de daims en plus du confort

Comme nous l’avons déjà évoqué, les Breniaux font partie de l’histoire de Brainans. Ils sont nombreux, à tel point qu’une association « Breniaux, Brainans 2000 » est née ici à Brainans en 2000 à l’initiative de quatre cousins : Yves, Jean-Marie, Guy et Christian Breniaux. L’objectif de l’association est de retrouver et de réunir tous les Breniaux de France. C’est Denis Breniaux, l’actuel maire de Brainans, qui en assure la présidence et nous avons rencontré Christian Breniaux, passionné de généalogie, et qui est secrétaire de l’association. Après une carrière de gestionnaire de collèges dans l’éducation nationale qui le mène à Dole, Chaussin, Belfort et Besançon, ce dernier réside aujourd’hui avec son épouse Marie-Hélène à Neublans-Abergement. « Permettez-moi tout d’abord de rappeler que Brainans, le nom du village, ne vient pas de Breniaux. Le premier Breniaux (Denys) est arrivé à Brainans en 1597 après la tentative d’annexion avortée de la Franche-Comté par Henri IV en 1595. Denys Breniaux, alors envoyé par une abbesse d’Autun pour entretenir ses vignes, épouse une fille Maitre, autre famille importante de Brainans. Ils ont un fils Pierre qui donne naissance à trois descendants : Antoine, Barthélemy et Denis. Ainsi est né l’arbre des Breniaux de Brainans… » résume Christian Breniaux. L’association compte aujourd’hui environ 300 adhérents et la première cousinade, qui se tient dorénavant tous les cinq ans à Brainans sur le mont SaintBarthélemy, a réuni plus de 700 Breniaux, une véritable prouesse ! Des Breniaux minutieusement identifiés (naissance, décès, mariage…) dans « La famille Breniaux », une « bible » historique et généalogique de 600 pages rédigée par Christian Breniaux. La prochaine cousinade se tiendra en 2025 et dans l’attente chaque adhérent reçoit le « Trait d’union » le journal annuel des Breniaux.

Si à l’intérieur de chacun des deux pavillons, de cinq et six places, tout respire le confort, au dehors, pour le plus grand bonheur de tous mais surtout pour celui des enfants, un étang permet de taquiner la carpe et un parc accueille neuf daims. Les hôtes peuvent entrer dans leur enclos et ces animaux se laissent facilement approcher.

Quand le bonheur est dans le pré inutile d’aller le chercher ailleurs « Souvent, les personnes qui viennent dans nos gîtes passent tout leur séjour sur place elles profitent du cadre et du spa. Elles ne sortent que pour faire quelques achats à Poligny (6 km) et. Cela leur suffit pour s’offrir un séjour de vraie détente, de total dépaysement. Souvent ce sont des citadins qui viennent de France ou de l’étranger : Canada, Benelux, Allemagne etc. en famille ou entre amis. C’est la dolce Vita à la Jurassienne. »

Lætitia et Mickaël Boully Gîte “Cœur du Jura” 10, rue des écoles 39800 Brainans

UN GÎTE ET LE COUVERT...

TOURNÉ SUR PLACE GAËLLE ET BENJAMIN OUVRENT LES PORTES DE L’ATELIER DE POTERIE ET DU GÎTE SITUÉS DANS LE MÊME BÂTIMENT À BRAINANS. L’UNE TOURNE ET L’AUTRE GÈRE L’ACCUEIL. MAIS EN FAIT L’UN COMME L’AUTRE PARTAGENT LA MÊME PASSION ET SE COMPLÈTENT POUR ÉCHANGER AVEC LEURS VISITEURS.

La parisienne et le rêveur bucolique Gaëlle Zakin étudie la psychologie Paris-IV, puis après dix ans de sa vie professionnelle passés à Marseille elle décide de changer d’orientation. Elle apprend tout du métier de potière durant deux ans de stage à Aubagne. « Ces deux années sont très formatrices, mais ensuite il faut beaucoup de pratique pour bien « sentir » la terre. ll faut tourner et encore tourner pour monter correctement un vase, réussir le galbe d’une cruche. C’est un métier de patience ». Ensuite elle se lance dans la décoration des céramiques passées au four avec des dessins où elle laisse son imagination s’évader. Tout cela est exposé dans un petit magasin qui jouxte la gîte. Le gîte c’est le domaine où règne Benjamin Morton qui partage son temps entre l’accueil des touristes, l’entretien des lieux et des travaux dans les fermes voisines. Sa passion : la vie à la campagne dans un environnement qu’il rêve de plus en plus protégé. Vous avez dit Jean-Jacques Rousseau ? Il y a un peu de cela dans son choix de mode de vie.

Tourner des verres et des assiettes, c’est bien mais il faut les remplir Ses connaissances en psychologie clinique permettent à Gaëlle de travailler à l’EHPAD de Montain. « J’aime beaucoup ce travail. Il y a mille façons de s’occuper des pensionnaires suivant leur âge, leur degré de dépendance. J’attache une grande importance à l’art-thérapie. Cette méthode consiste à stimuler les sens par toutes les techniques de l’art : musique, dessin, peinture, poterie, danse, chant. ». Gaëlle ne s’occupe pas que des personnes âgées. Avec l’Education nationale elle travaille sur des binômes « un ado qui lâche prise avec un plus âgé qui tient la route ». Alors pour elle son travail de poterie et la peinture lui offrent un exutoire à toute cette attention portée aux autres.

Benjamin, de son côté doit s’assurer que le gît qui peut accueillir huit personnes à longueur d’année soit toujours en parfait état. « Le plus intéressant c’est le contact avec des personnes de régions et d’origines sociales très différentes. J’aime aussi leur présenter tout ce qu’il y a comme visites dans la région. Et puis quand il y des enfants qui me suivent au jardin, il faut voir leur joie de rapporter des légumes qu’ils ont arrachés ou des fruits qu’ils ont cueillis à leurs parents. C’est assez merveilleux » Gîte de la Poterie - Gaëlle et Benjamin 1, rue de l’église - 39800 Brainans - Tél. 06 83 98 09 41

Guy Breniaux, l’artiste…

Nous n’avons pas omis de remarquer, dans la salle du conseil municipal de Brainans, une toile de Guy Breniaux, peintre jurassien. Une toile qui représente le village. Louis et Ferdinand Breniaux sont les ancêtres Brainanais de Guy qui réside aujourd’hui avec son épouse Jacqueline à Mantry-Mauffans. Dans le hameau même de Mauffans. Guy Breniaux est originaire de Lons-le-Saunier mais a grandi à Fay-en-Montagne là où le papa était fromager. Par la suite, Guy et Jacqueline Breniaux ont travaillé à Genève et vécu dans le Pays de Gex avant de revenir en retraite à Mauffans dans une maison familiale. Guy Breniaux aime la peinture depuis son plus jeune âge grâce à son instituteur Jean Vuillemet. Activité qu’il poursuit ensuite à l’école des beaux-arts de Genève. Les peintures et vitraux de Guy Bruniaux connaissent un beau succès, des œuvres présentées lors de nombreuses expositions en France mais aussi à l’étranger. Une exposition « 60 ans de peintures » a dernièrement eu lieu à Lons-le-Saunier. Guy Breniaux est aujourd’hui un des rares spécialistes de l’oxylo-gravure et prépare une prochaine exposition.

Guy.breniaux@orange.fr

LE MOULIN DE BRAINANS, UNE INSTITUTION… CLAIRE FRIDEZ : “LE MOULIN SERA RÉNOVÉ…”

Le Moulin de Brainans, franchement c’est un peu incroyable ! Une salle de concert labellisée au milieu de… non, pas de nulle part, mais presque. C’est tout de même pas loin de Poligny, de Dole, de Lons-le-Saunier… oui mais bon, c’est tout de même un peu loin de Dijon et Besançon les grandes villes un peu branchées du coin. Le principal c’est que cela marche depuis plus de 40 ans, ce n’est pas rien. Une réussite tout de même ! Une salle de concerts avec beaucoup de concerts, de bons concerts, des groupes connus, d’autres (Clara Luciani, Juliette Armanet, Feu Chatterton…) un peu connu mais qui le deviendront ou d’autres pas connus du tout car cette salle prend des risques et donne sa chance. À la direction il y a Claire Fridez, un pur produit du Moulin, « élevée au grain » dans l’ambiance. « En fait j’ai l’impression d’être au Moulin depuis toujours » dit-elle. « Heureusement que j’ai fait des études et des stages pour voir ailleurs ce qui se passe » sourit-elle.

Elle est venue voir ses premiers concerts au Moulin en 2001, de pas bien loin car, si elle est née à Dole, Claire est originaire et a grandi à Poligny. À 9,5 km, 11 mn de trajet selon Google. Elle commence une carrière de bénévole en 2003 dans l’historique association Promodegel et effectue différentes tâches jusqu’en 2008 où elle reprend à Lyon des études dans la communication avec des stages dans des salles de concert (La Vapeur à Dijon et au Noumatrouf à Mulhouse).

Finalement directrice…

Diplômée en 2007 elle est embauchée au Moulin comme assistante en communication. « En emploi tremplin » dit-elle. C’est déjà bien

mais elle veut plus, elle se lance alors en alternance dans un master 2 « Développement culturel et direction de projet ». En effet un cran au-dessus. Elle sort diplômée en 2012… juste au moment où la place de directeur est libre au Moulin ! La voilà directrice en mars 2013.

Et depuis ça dure, ça fait maintenant 8 ans.

• En 2000, la salle de concerts principale s’agrandit. En parallèle, dans l’ancien bowling se créent un restaurant et des bureaux.

• En 2008, la Communauté de Communes Arbois Poligny Salins Cœur du Jura (ex Comté de Grimont-Poligny) acquiert le Moulin de Brainans avec l’aide financière de l’État, de la Région Franche-Comté et du Conseil Départemental du Jura.

• En 2013, une deuxième salle de concert est créée à la place du restaurant : la salle Club.

L’association Promodegel

Un grand projet d’avenir… « Les élus de la Communauté de communes Cœur du Jura l’ont validé avec le soutien de l’Etat, de la Région, du Département… On va rénover le Moulin ! C’est une grande fierté. On a souhaité rester au centre du Jura et le public va continuer à se déplacer jusqu’à nous. C’est du bonheur, il y a eu des doutes mais nous sommes restés confiants. C’est génial pour la remarquable équipe qui m’entoure, pour les bénévoles, pour le public, les musiciens, les équipes techniques, pour Brainans et pour le Jura… »

Concrètement à quoi peut-on s’attendre ?

Régis Barth - Moulin de Brainans

Un “fan” du Moulin à la Présidence…

« On garde notre salle historique que l’on connaît, l’âme du Moulin reste. Le projet prévoit de construire une nouvelle salle plus adaptée, plus accessible, plus confortable, plus sécurisée… une salle plus facile à exploiter avec un vrai plateau et des espaces d'accueils et de travail optimisés : de vraies loges et de nouveaux bureaux aussi pour les 7 salariés. On ira au bout du projet, on réaménagera les anciens locaux par étapes ».

Comment on fait pendant les travaux ? « Nous restons ici jusqu’à la fin de l’année 2022. Ensuite durant les travaux on se déplacera dans le Jura. On part à la rencontre des habitants, de salles des fêtes en salles des fêtes. On redevient nomades. On programmera toujours à Lons, à Dole, à Champagnole…

La fin des travaux ? On espère réinvestir la salle en 2025, à suivre !

Il y a dans la vie des dates que l’on n’oublie pas !

Régis Barth n’oublie pas qu’il est tombé sous le charme du Moulin de Brainans un soir de finale de coupe du monde le 12 juillet 1998. Loin d’être un fan de foot, il se trouve ce soir­là “embarqué” au Moulin pour fêter la victoire de la France avec l’équipe du moment. L’ambiance et le lieu l’attirent, il se promet de revenir… “J’ai 50 ans, je suis originaire de Lorraine et suis plu­ tôt mélomane que musicien. Je suis un grand consommateur de musique, j’en achète et j’en écoute beaucoup. J’aime la musique actuelle, les découvertes, les nouveaux talents… Je suis arti­ san brasseur à la brasserie de La Franche à La Ferté et j’habite en famille à Aumont pour être proche du Moulin. C’est mon univers ! Je suis bénévole au Moulin depuis huit ans maintenant.

Au départ « petite main », puis cinq ans au Conseil d’administration et maintenant président de l’association Promodegel qui gère la salle.

Oui, c’est une réelle responsabilité. Le Moulin est

une salle de concerts labellisée SMAC (salle de musique actuelle) avec sept salariés et 700 000 € de budget à gérer. C’est, en lien avec la direction et l’équipe en place, la diffusion culturelle, la pro­ motion, l’accompagnement des pratiques, le son, l’image, la technique, l’ouverture sur l’exté­ rieur… et aussi les relations avec les élus, avec les collectivités locales, l’Etat, les partenaires…

Ce n’est pas rien d’être Président ! On travaille à imaginer l’avenir en fonction de nouveaux élé­ ments. Le Covid est passé par là, le public peine à revenir et un beau projet de rénovation du site est en cours avec le soutien de la Communauté de communes Cœur du Jura et de nombreux par­ tenaires institutionnels. L’avenir se dessine aussi avec les bénévoles car sans eux le Moulin ne tourne pas. Le Moulin est une association cultu­ relle avec de nombreux bénévoles qui s’investis­ sent, des bénévoles que nous formons pour qu’ils se sentent bien ici.”

Le Moulin de Brainans est situé dans un cadre verdoyant, au pied du village de Brainans entre Poligny et Lons-le-Saunier. Ce lieu chargé d’histoire a été un moulin exploité jusqu’au début du siècle pour moudre le blé.

• En 1995, le Moulin de Brainans change de propriétaire et l’association Promodégel s’y installe. Une nouvelle vie débute !

“C’est un beau lieu d’expérimentation, pour les artistes, pour les équipes aussi. C’est une riche vie associative pour les bénévoles, tout le monde apprend ici. C’est un lieu qui marque, le caractère rural, cette implantation atypique, on n’arrêtera pas de faire tourner le Moulin ! » nous assure-t-elle. Alors on la croit, on lui fait confiance même. En cours de labellisation depuis 2006 et soutenu pas l’Etat, le Moulin est officiellement une SMAC (salle de musique actuelle) depuis 2014. « Ça met la pression mais cela nous légitimise. La présence des partenaires est nécessaire pour favoriser l’expérimentation »

« Le Covid c’était dur, surtout l’incertitude.

C’était très difficile. On a imprimé des programmes pour des concerts qui n’ont finalement jamais eu lieu. On remboursait, on programmait à nouveau… l'ascenseur émotionnel !

On a reçu beaucoup de soutiens. Aujourd’hui le public n'est pas pleinement de retour, on ne doit pas s'endormir sur nos acquis et sans cesse se requestionner. Le public se renouvelle et on doit séduire les plus jeunes qui n'ont pas connu de concert pendant 2 ans. Le rap et le hip-hop vont prendre plus de place dans la programmation."

MOULIN DE BRAINANS UN PEU D’HISTOIRE

À partir de 1974, le moulin devient un lieu festif et convivial avec la création d’une boîte de nuit et d’une pizzeria. Le lieu s’agrandit pour créer un bowling.

« Une salle que j’aime »

Le Covid, dur, dur…

Brainans 11

L’Association Promodégel, créée en 1979 par des polinois a, dès sa création, eu la vocation d’organiser des concerts dans le Jura.

Depuis 1995, l’Association Promodégel a investi le Moulin de Brainans et a diversifié ses activités autour de l’accompagnement d’artistes et la mise en place d’actions de sensibilisation autour des musiques actuelles dans le département.

Présentation Géré par l’association Promodégel, Le Moulin, Scène de Musiques Actuelles du Jura, offre une programmation musicale régulière et variée toute l’année. De septembre à juin des concerts sont organisés chaque semaine dans son lieu historique, Le Moulin de Brainans et aussi, Le Moulin Tourne à la rencontre des Jurassiens dans des salles partenaires. En juillet, le festival gratuit musical itinérant « Les Nuits (Re)Belles » met à l’honneur des scènes découvertes et permet de (re)découvrir des communes jurassiennes. Le Moulin développe aussi la réalisation de projets d’actions culturelles et accompagne les pratiques artistiques amateurs et professionnelles.

En chiffres En une année d’activité, Le Moulin c’est plus de : • 50 concerts dont 10 concerts hors-les-murs • 100 groupes • 19 000 spectateur.rice.s • 15 projets d’actions culturelles • 10 résidences d’artistes • 1 festival itinérant

Durant cette année à venir on souhaite recevoir des artistes qui ont marqué le Moulin, avec des clins d’œil… une ambiance. On prévoit aussi une grande fête en septembre. On va profiter de ce moment, on va savourer et partager notre joie. On a tant espéré cette rénovation… » Claire Fridez est tenace et une professionnelle performante et reconnue. Elle vit le Moulin, elle aime le Moulin… ce Moulin qui repart pour un tour, un nouveau tour pour elle.

Dominique Bonnet, Président de la Communauté de communes, Cœur du Jura “La Communauté de communes Cœur du Jura est propriétaire du moulin de Brainans depuis 2008.

D’important travaux son envisagés dans cette salle de musique actuelle en milieu rural qui accueille de nombreux groupes musicaux. Nous devons à notre niveau apporter à cette scène de musique à caractère régionale notre concours dans le montage financier. Nous avons finalisé l’étude de programmation en concertation avec l’association Promodegel. Nous attendons les participations financières de nos collectivités partenaires Etat, CR BFC et CD39 qui ont toutes œuvrées dans ce grand projet culturel. C’est une grand projet musical et j’espère un accompagnement des collectivités pour obtenir une scène moderne et conforme aux règles d’accueil et de sécurité.”

12 vivre ici

Pays de Lons n°165 - décembre 2021

Avec Françoise Bénéjam, accompagnée de Michel Beuret.

Spectacle musical à partir de 6 ans.

Mercredi 8 décembre à 14h30 Samedi 11 décembre à 14h30 salle de l’Atelier de l’Exil.

Pass sanitaire obligatoire à partir de 12 ans.

pour les enfants d’ici

Avec le soutien financier de la ville de Lons-le-Saunier et du Conseil départemental du Jura

Montmorot

Tout commence par une bonne formation !

La médiathèque qui se veut aussi un lieu à vivre Isabelle Daudé, responsable de la toute nouvelle médiathèque de Montmorot, lorsqu’elle en parle insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas simplement d’un endroit où l’on vient chercher des livres, des DVD, de CD, mais d’un lieu dans lequel des espaces de vie et d’échanges sont aménagés pour que chacun puisse “poser ses valises” et arrêter le temps un instant. Visite…

Un peu d’histoire…

Tout a commencé quand le fond de la bibliothèque pour tous de Lons­le­Saunier a été transféré dans l’ancien presbytère de Montmorot pour, à partir de 1 996, devenir provisoirement une bibliothèque municipale. Ce provisoire a duré près de vingt ans et devenait un permanent impossible à gérer. Les locaux ne correspondaient plus aux normes de sécurité, l’accès pour personnes à mobilité réduite n’existait pas. Il fallait que tout cela se transforme.

La métamorphose fut totale.

Retrouvez-nous le mois prochain pour un dossier formation, emploi, recrutement…

chercher de la culture au sens le plus large mais aussi rencontrer d’autres personnes et prendre le temps. C’est ce qu’on appelle un « Troisième lieu ».

Il y a le lieu de travail, celui de l’espace privé et cet endroit qui correspond à l’idée du café littéraire, philosophique mais aussi du café du commerce où

Une adjointe à la culture s’attèle au projet

13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole n°ISSN : 1 778-820X - Imprimé en France

Rédaction : contact@paoh.fr Régie publicitaire : studio@paoh.fr 03 84 82 50 21 - 06 72 77 70 44

Le projet de cette médiathèque a longuement été muri comme l’explique Marie­Françoise Tomasetti conseillère municipale adjointe à la culture « Nous avions une idée très précise de ce que nous vou­ lions réaliser. Un espace qui dépoussière les idées reçues sur les bibliothèques, un lieu où l’on puisse lire, échanger. Bien sûr où l’on trouverait tous les moyens actuels de support de la parole, de l’image et de l’écrit, mais également des coins salon, une salle de conférence, des murs cimaises. Pour résu­ mer un ensemble accueillant pour qu’on vienne

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Tom de Damien FROMONT et KELLY GANDROZ, Alièze Nathanaël de Didier QUENOUILLE et Angélique GAUTHERON, Augisey Ela de Morgan HERAUD et Umran ILHAN, Beffia Roméo de Matthieu CHOUX et Myriam MILLET, Bletterans Mia de Dimitri VINERTA et Mélanie DARMIGNY, Bletterans Alba de Nathanaël ANSEL et Anaïs REPIQUET, Champrougier Lyse de Jimmy MASSET et Mélodie MACLE, Chapelle­Voland Maylone de Jean­Lou BAILLY et Julie RUFFINETTO, Clairvaux­les­Lacs Noah de Romuald BRIANCHON et Charline UEBEL, Condamine Annya de Raphaël DOISE et Priscilla MELOT, Cosges Éléana de Sullivan CABOT et Sabrina CISLAGHI, Courlans Gabin de Christophe POURCELOT et Aurélie BLANC, Courlaoux Tiziano de Victor MONNOT et Audrey ROUSSELET, Courlaoux Giulio de Julien ANDRÉ et Marlène PAGET, Crotenay Anaëlle de Aurélien BESANCON et Virginie GUYON, Crotenay

Benjamin de Sébastien PETIT et Alexia PROST, Cuisia Nathan de Aloïs ROTH et Olivia CART, Domblans Eden de Jérémy MARTIN et Charlène FAURE, Doucier Théa de Aubin MARANDET et Justine BARBAUD, Grozon Samuel de Pierre­Jacques MOCQUERY et Sindy ARBEZ, La Chaux­du­Dombief Louis de Valentin TOINARD et Ambre LEVY, Le Vernois Maxence de Cédric MARLIN et Aurélie MONOT, Lombard Lyla de Chancel TAUPIN et Angéline BERNARD, Lombard Leïra de Jonathan MEIGNIER et Marina ROMANOVA, Lons­le­Saunier Joseph de Yanis BENACER et Anouk BAILLY, Lons­le­Saunier Adrien de Luis CAMACHO TEIXEIRA et Daniela GONÇALVES PEREIRA, Lons­le­ Saunier Nicolas de Bastien LEDROLE et Elise ROYER, Lons­le­Saunier Ayman de Bouazza LAGNAOUI et Dounia EL­OTHEMANY, Messia­sur­ Sorne Lyam de Sébastien GRIMMER et Sabrina DEMATRAZ, Montain Elijah de Kevin NYAMBA et Anne­ Sophie GUITON, Montmorot

l’on aime se retrouver pour parler de tout. C’était notre fil rouge. Nous souhaitions poser tout cela dans une structure qui réponde aux critères modernes de conception et d’indépendance éner­ gétique. Pour ne pas « nous louper », nous avons visité de nombreuses médiathèques et discuter avec leurs responsables et adhérents. Nous avons construit (2018­2020) un bâtiment à ossature bois équipé en panneaux photovoltaïques avec récupé­ ration de l’eau de pluie et toit végétalisé. De plus, il est posé au cœur de nombreux passages près des écoles, du stade, de la mairie avec le maintien des espaces verts autour. Nous sommes récom­ pensés de nos efforts et assez fiers et heureux de pouvoir offrir cela aux habitants de Montmort et également des alentours.”.

Des animations et des projets.

Le fonctionnement, après le déménagement assez lourd, est sur les rails. C’est aux activités multiples que maintenant Isabelle et son équipe de béné­ voles consacrent une partie de leur temps : ren­ contres avec les enfants des écoles, conférences, expositions, initiation à l’informatique pour les séniors, atelier Lego* intergénérationnel ; les occa­ sions de se rencontrer sur différents thèmes ne manquent pas. Si le Covid veut bien se sauver d’au­ tres activités sont dans les cartions prêtes à éclore comme par exemple la lecture­discussion autour d’une tasse de café dans un petit salon. De quoi satisfaire les quelque cinq cents adhérents que compte cette médiathèque. *Marque déposée Isabelle Daude Place de la Mairie 39570 Montmorot Tél. 03.84.47.32.74 bibliotheque@montmorot.fr

Tyméo de Marc BARDEY et Audrey BAUDELOT, Montmorot Abby de Aurélien DAHOU et Chloé LEGENDRE, Moutonne Jamie de Jean­Christophe RICHARD et Lola VINCENT, Orgelet Mathilde de Jérémy CROLET et Marie RONGIER, Orgelet Yuri de Emilien BRANTUS et Margaux CRETIN, Pannessières Orlane de Nicolas GANDELIN et Marjorie VOULOT, Perrigny Ugo de Jason HERIOU et Lise VILLEMAIRE, Perrigny Soline de Yoann VIVANT et Mary­Lise BARRAUX, Poids­de­Fiole Eïleen de Sonny PROST et Wendy SEIGLER, Relans Lyssana de Nicolas PLATHEY et Angeline CHEMINANT, Ruffey­sur­Seille Eliott de Grégory MONNIER et Angélique DEMUS, Ruffey­sur­Seille Giulian de Nicola ADELCHI et Chanel ELOY, Saint­Germain­lès­Arlay Jules de Anthony GRILLOT et Sarah PAGET, Saint­Lothain Éthan de Patrick LEVEQUE et Caroline STEMPFLER, Sarrogna Arya de Canonur GUL et Lisa JOLY, Vaux­sur­Poligny Nina de Kévin MONARDO et Anaïs BONNIN, Villevieux

DÉCÈS MEUNIER Madeleine, Biefmorin, 91 ans BLONDE Jean, Bletterans, 73 ans MACLE Marie, Château­Chalon, 85 ans MICHOULIER Jeanne, Cousance, 92 ans BELFIS Michelle, Cousance, 92 ans BOIVIN Robert, Fontainebrux, 92 ans BARTHOLOMÉ Yves, Gevingey, 75 ans GERRIER Jean, L'Étoile, 96 ans GIRARDET Michel, Larnaud, 78 ans VILLET Pierre, Le Fied, 80 ans HERZOG Pierre, Lons­le­Saunier, 90 ans BUATOIS Michel, Lons­le­Saunier, 92 ans ROLLET Andrée, Lons­le­Saunier, 83 ans GANDILLET Denise, Lons­le­Saunier, 96 ans BANET Philippe, Lons­le­Saunier, 65 ans LAMBERT­LENOIR Pierre, Lons­le­ Saunier, 95 ans MARTIN Claude, Lons­le­Saunier, 77 ans SEROZ Madeleine, Lons­le­Saunier, 92 ans VINCENT Fabienne, Lons­le­Saunier, 72 ans BUISSON Aline, Lons­le­Saunier, 77 ans PÉROZ Marie­Claude, Lons­le­Saunier, 77 ans BUATOIS Nicole, LONS­le­SAUNIER, 86 ans PONCET René, Lons­le­Saunier, 96 ans GRIFFON Marguerite, Lons­le­Saunier, 96 ans REVERCHON Jean, Lons­le­Saunier, 101 ans

COTS Aurélien, Lons­le­Saunier, 37 ans MARTINEZ Georges, Lons­le­Saunier, 77 ans GIRARDOT Janine, Lons­le­Saunier, 89 ans SAUCE Mauricette, Lons­le­Saunier, 93 ans BRIDE Monique, Lons­le­Saunier, 92 ans BENOIT­JEANNIN Norbert, Marigny, 95 ans CANIOTTI Juliette, Messia­sur­Sorne, 91 ans BOREY Marie­Claire, Moiron, 79 ans GHARBI Hassine, Montmorot, 77 ans DURAFOUR Irène, Montmorot, 94 ans LAURENCE­FAVIER Brigitte, Montmorot, 53 ans FUOCO Maria, Orgelet, 91 ans MICHAUD Pierre, Orgelet, 94 ans FILLOD Monique, Orgelet, 84 ans GALLET Joël, Perrigny, 68 ans VERPILLAT Marcel, Perrigny, 98 ans MARÉCHAL Marcel, Perrigny, 98 ans BILLOT Marcel, Poligny, 87 ans MILLET Gilbert, Saint­Germain­lès­ Arlay, 81 ans DEGENEVE Pierre, Saint­Maur, 73 ans SAGE Solange, Sarrogna, 78 ans CHAMPION Gérard, Villeneuve­sous­ Pymont, 94 ans BERSOT Robert, Villevieux, 71 ans JOLIT Michel, Voiteur, 96 ans VUILLET Madeleine, Voiteur, 96 ans

Dimanche

SICAIRE DURIEUX JULIE TENRET - SICAIRE THÉÂÂTTRE VISUEL SANDRINE HEYRAUD / THÉÂTRE JET OBJET MARIONNETTE - OB

CONCERTS À VENIR

Joyau de créativité et d’humour, sans la moindre parole, Dimanche vous communique des atmosphères scéniques d’une beauté rare. Une pièce inspirante, pleine de génie, et qui met très habilement le climat sous les feux de la rampe.

SAMEDI

04/12

TERRENOIRE

+ NOUS ÉTIONS UNE ARMÉE Électro pop

Lons-le-Saunier Le Théâtre • Mar 7 déc 14h30, 20h30 • Mer 8 déc 19h30

Moulin de Brainans - 20h30

Dès 8 ans

SAMEDI

SPECTACLE TOTALEMENT VISUEL, ACCESSIBLE AUX SOURDS ET AUX MALENTENDANTS.

11/12

RADIO KAIZMAN + 1ÈRE PARTIE Hip hop groove Moulin de Brainans - 20h30

Black Belt

DANSE FRANK MICHELETTI / DANSE

SAMEDI

L’Europe n’a pas le monopole de la modernité !

Cette pièce dansée, ouvertement contemporaine, fait voler en éclats le folklore et les clichés sur l’Afrique. Le corps s’y transforme en volcan, pour exprimer la créativité et les richesses d’un continent toujours méconnu.

Dole La Fabrique • Ven 10 déc 20h30

Dès 11 ans

+ After festif pour poursuivre la soirée avec Frank Micheletti à l’issu de la représentation

18/12 E SOIRÉ L DE NOË

VENDREDI

14/01

Rock balkanique Moulin de Brainans - 20h30

RÉUNION BÉNÉVOLES Vie associative

VENDREDI

MOUL’IMPRO Bœuf Moulin de Brainans - 19h

VENDREDI

ÂTTRE THÉÂTRE AAULINE SALES / THÉÂ PPAULINE

21/01

Une résidence capable de se déplacer dans le temps et l’espace, voici l’étrange mais innovante navette théâtrale qui vous fera voyager dans la vie trépidante de trois femmes artistes bien décidées à anéantir le patriarcat et faire souffler un vent de liberté dans les étages.

Lons-le-Saunier Le Théâtre • Mar 14 déc 20h30

+ KRANKE MOND

Moulin de Brainans - 18h30

14/01

Les femmes de la maison

FLYING ORKESTAR

Dès 15 ans

SAMEDI

29/01

Vous pouvez offrir un billet pour un spectacle précis ou bien laisser le choix grâce à nos chèques spectacles valables sur toute la saison 21-22.

Le chèque spectacle est disponible : • En ligne sur notre site • Aux billetteries du Théâtre de Lons et de La Fabrique de Dole TTENTION fermeture du samedi 18 décembre 2021 au > AT lundi 3 janvier 2022 inclus • Par téléphone > 03 84 86 03 03

LA RUE KETANOU Chanson festive Moulin de Brainans - 20h30

VENDREDI

Faites plaisir à vos proches !

Rock Moulin de Brainans - 20h30

EN PARTENARIAT AVEC LE CIDFF

pproche...

Noël app

BRNS

04/02

EZ3KIEL Electro

Moulin de Brainans - 20h30

SAMEDI

19/02

ULTRAMOULE Punk hip hop Moulin de Brainans - 20h30

SAMEDI

26/02

RESONANCE COLLECTIVE

WINTER EDITION

Techno dub Moulin de Brainans - 20h30

03 84 86 03 03 | scenesdujura.com

LES SCÈNES DU JURA SONT SUBVENTIONNÉES PAR : LE MINISTÈRE DE L A CULTURE / DRAC DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ, GRANDD DOLE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION, ESPACE COMMUNAUTAIRE LONS AGGLOMÉRATION, LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU JURA, LE CONSEIL RÉGIONAL DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉÉ, L A VILLE DE DOLE, LA VILLE DE LONS-LE-SAUNIER, L A COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CHAMPAGNOLE NOZEROY JURA, LA VILLE DE MOREZ - COMMUNE NOUVELLE DES HAUTS DE BIENNE, L A COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CŒUR DU JURA, , L A COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PORTE DU JURA, L A VILLE DE POLIGNY, L A VILLE DE SALINS-LES-BAINS. AVEC LE SOUTIEN DE L’ONDA, DE L A SACEM ET DU CLUB DES MÉCÈNES. SIRET N° 413 401 373 000 19 / APE : 9001 Z - LICENCE L.D.19.405. PHOTOS : DIMANCHE © ALICE PIEMME, BL ACK BELT © L AURENT THURIN-NAL, LES FEMMES DE L A MAISON © JEAN-LOUIS FERNANDEZ.

Conception graphique : Small Studio & Tristan Fellmann ÊƼȇǫϒǣŗǫŖǣȣŖϒŏŖϒƯƼŏƆȼϒňďǷƆƼƱǫϒνϒ{ƆňŖƱňŖǫϒ͍κ͍͇͜͢​͢͟͜ϒ͐κ͍͇͜͢​͢͟​͟ϒ͓κ͍͇͜͢​͙͢͟

culture et loisirs 15

Édition - Fermet et Faton - Photographies

Une belle image du “non essentiel”…

Et si la photographie artistique avait encore toute sa place ? Jean-Paul Fermet et Nathalie Faton nous le prouvent grâce à un magnifique ouvrage “Non essentiel…” réalisé durant les derniers confinements. Un travail remarquable tant au niveau artistique que dans les symboles.

Jean-Paul Fermet Jean­Paul Fermet est originaire de Haute­Saône de Lure plus exactement. Il se souvient de son pre­ mier appareil photo reflex offert par son père alors qu’il avait quinze ans. Un Praktika MTL3 avec des optiques interchangeables ! Le début d’une belle aventure. « Mon père aimait la photo et m’a trans­ mis ce côté artistique. Je me suis perfectionné lors de stages et de formations avec de grands photo­ graphes et de grands reporters. J’ai ainsi appris la technique, j’ai été photographe pour la presse et aussi pour la publicité. Depuis 2000, je m’inscris dans la création et dans une démarche artistique de la photographie. La rencontre avec Nathalie Faton en 2015 fut essentielle, depuis nous tra­ vaillons ensemble. Pour créer nos photos on tra­ vaille comme au cinéma. On échange à partir d’une idée, on dessine un story­board, on fait des repérages, on trouve des lieux, des accessoires, on demande les autorisations et on réalise les photos.

L’ambiance et les couleurs des images sont ainsi définies avant la photographie. On travaille seuls, on s’entraide, c’est une chance de pouvoir travail­ ler ensemble, on déborde d’imagination, on se complète. L’ouvrage « non essentiel » est un ensemble d’images réalisées pendant le confine­ ment dans des lieux fermés car non­essentiels.

Nous avons fait vivre le vide, le silence, l’ennui, la solitude… Nous avons utilisé les thermes, un res­ taurant, le théâtre, la piscine, la villa palladienne à Syam, le Moulin de Brainans, la maison du peuple à Saint­Claude… huit sites en tout. Nous avons réa­ lisé toutes ces photos en avril et mai 2021, quinze jours de prises de vue jour et nuit. Au final c’est un ouvrage de 140 pages avec 165 photos, 5 kg de photographies ! Cet ouvrage résume bien ce que nous voulions faire. Nous avons fait passer un mes­ sage artistique. »

Nathalie Faton “Je suis originaire de Lons­le­Saunier, j’ai étudié ici à Lons et ensuite j’ai suivi des cours d’arts plas­

tiques à Lyon. J’ai travaillé en imprimerie et finale­ ment j’ai créé mon entreprise de piercing en 2003.

Cela me plaît beaucoup même si un travail dans la mode ne m’aurait pas déplu. J’aime la beauté et je veux en profiter. Mon style est particulier, mais je suis moi­même, ça me fait plaisir, je m’assume ainsi. Avec Jean­Paul c’est une relation personnelle et artistique. Nous sommes un couple artistique très actif, c’est fusionnel entre nous. Il faut absolu­ ment que l’on fasse quelque chose, que l’on crée.

Pour l’ouvrage « non essentiel », je voulais animer des lieux devenus inanimés. Nous avons eu une imagination débordante et chaque photo repré­ sente une histoire, un lieu, un symbole… Toute cette création c’est du bonheur pour moi. Nous sommes satisfaits, nous avons réussi à finaliser, à aller au bout de notre démarche. Nous sommes très pointilleux, il faut que tout soit parfait, le moindre détail compte. C’est à la clé une belle qua­ lité d’image qui ne laisse pas indifférente. « Non essentiel » est disponible à Lons-le-Saunier à la Galerie 2023 - 14 rue des Salines, chez Duval décoration et chez Nathalie Faton au prix de 40 €. Quelques tirages des photos sont exposés à la galerie 2023.

Jean-Paul Fermet photographe : Tél. 06 77 75 43 04 - www.zone17.fr Galerie 2023 - 14 rue des Salines Lons-le-Saunier - www.galerie2023

DOLE 2021 - 2022 Concert - Chanson française

Concert - Chanson française

Spectacle - HUMOUR

HUMOUR

Spectacle - HUMOUR

Théâ̂tre - Comédie

Vendredi 10 décembre

Samedi 29 janvier

Samedi 26 février

Lynda Lemay

Jeff Panacloc

Lillian Renaud

Concert

DANSE

concert

Vendredi 4 mars

Olivier de Benoist HUMOUR

Samedi 5 mars

Patrick Timsit Mardi 12 avril

Spectacle - MUSIQUE

Mardi 8 mars

Amis Dimanche 6 mars

Maxime Le Forestier voyage musical

Samedi 12 mars

Y mettre du sien concert - variete francaise

!

Vendedi 18 mars

Carla Bruni cirque

Samedi 26 mars

Chantal Ladesou concert

Un chalet à Gstaad

Dimanche 27 mars

Mickaël Gregorio concert

salon

28 au 31 janvier

et aussi : Mardi 29 mars

Dans mon salon

Réservations

Vendredi 1er avril

Hélène Ségara

Jeudi et Vendredi 8 avril

Machine de Cirque

Dimanche 3 avril

Pupitres en liberté Concert de clôture

Dole Tourisme Place Grévy - 03 84 72 11 22 billetterie@hellodole.fr - www.hellodole.fr - www.lacommanderie-dole.fr

Samedi 9 avril

Thiéfaine

Journées de l’habitat

salon 25 au 27 mars

Salon Philatélique de Printemps Exposition canine et féline internationale

Sous réserve de l’évolution des réglementations sanitaires liées au COVID

15 mai

Chiens et chats nos amis

18 vivre ici

Pays de Lons n°165 - décembre 2021

Arbois - Restauration

La Finette n’a pas changé…

La Finette à Arbois n’était pas à vendre et pourtant elle a été vendue à la Fruitère viticole de Pupillin. Une transaction qui ne manque pas de surprendre à Arbois. Henri Maire, qui a créé La Finette voilà 60 ans, n’avait sûrement pas imaginé une telle situation à l’avenir. Aujourd’hui l’équipe de la Fruitière s’est installée aux commandes avec la même équipe… Rencontres…

Stéphane Curti, directeur général de la Finette

“Nous avons osé, c’est à notre image” Comment cette idée de reprendre La Finette vous est-elle venue ?

La première réflexion est venue en décembre 2020 sur une idée de Fabrice Michel le président de la fruitière. Pourquoi la Fruitière de Pupillin ne rachèterait pas La Finette ? Je ne vous cache pas que ma surprise fut grande ! Mais après réflexion, on s’est dit que s’il y avait une oppor­ tunité il fallait la saisir. La Finette est un établis­ sement historique et incontournable, c’est la taverne d’Arbois ! Sauf que La Finette n’était pas encore à vendre. Nous avons tout de même demandé à notre comptable de préparer un dossier. Nous avons fait une première proposi­ tion, ensuite une deuxième proposition et l’idée a fait son chemin.

Pour finalement aboutir ?

Oui pour finalement aboutir ! Notre proposition était sérieuse et correcte, les propriétaires ont apprécié le fait de maintenir un enracinement local à cet établissement, nous avons su séduire.

Tout s’est passé très vite, nous avons visité en mars 2021, affiné le projet au printemps et fina­ lement nous sommes devenus propriétaires durant l’été 2021.

Quel fut votre sentiment ?

On avait du mal à le croire ! On se dit que nous avons eu le mérite d’oser, c’est à notre image.

Pour nos sociétaires c’est une réelle fierté, cela s’inscrit dans notre volonté de sans cesse évo­ luer. Pupillin est une petite fruitière, c’est presque familial et nous sommes maintenant propriétaires de La Finette à Arbois. C’est un nouvel élan, cela nous ouvre de nouvelles pers­ pectives, plus de lisibilité. La fruitière proposera plus de vin à La Finette et cela amènera une nouvelle clientèle à Pupillin dans une démarche oenotouristique.

Comment cela se passe-t-il concrètement ?

Pour l’heure La Finette poursuit sa vie normale­ ment, on travaille dans la continuité. La Finette fait partie du patrimoine local, elle appartient aux jurassiens, tout le monde y passe au moins une fois. On est dépositaire d’un concept, d’une idée qui a duré. C’est une taverne, un état d’es­ prit, une ambiance, une atmosphère… On pour­ suit avec l’équipe en place sous la responsabilité de Jerôme Regazzoni.

Fabrice Michel, Jérôme Regazzoni et Stéphane Curti, une nouvelle équipe à la tête de La Finette…

Et pour vous personnellement ?

En tant que directeur de la fruitière de Pupillin, je suis aussi directeur de La Finette. C’est une nouvelle aventure pour nous tous ! Nous avons le sens du collectif pour réussir, c’est un défi qui me plait. On est présent, nous sommes heureux, mais nous avons aussi conscience des responsa­ bilités qui nous attendent.

La Finette a 60 ans…

Oui en effet, c’est une belle dame. Elle est née en 1961 sur une idée d’Henri Maire qui était un précurseur. Il a beaucoup apporté à Arbois et nous sommes très respectueux du passé de La

Jérôme Regazzoni, responsable du site

“La Finette, c’est toute une organisation…”

Finette. À l’occasion des 60 ans, nous offrons des réductions aux personnes nées dans les années 61, 71, 81 et 91. Il est encore temps d’en profiter jusqu’au 15 décembre.

Fabrice Michel Président de la Fruitère Vinicole de Pupillin C’est une belle satisfaction d’avoir pu acquérir La Finette. C’est un lieu emblématique du Jura et nous allons pérenniser cette belle maison. On s’est dit pourquoi pas ? Nous avons eu le culot de faire une proposition et cela a pu se faire. Nous avons repris sans rien changer et ça fonctionne… c’est une très belle image pour la Fruitière de Pupillin. Oui, je pense que nous avons fait un bon coup !”

À seulement 40 ans, Jérôme Regazzoni, originaire de Cramans, est le responsable de La Finette.

Avec son équipe, ils perpétuent la tradition. Rencontre…

Vous êtes jeune, et pourtant, entre vous et La Finette c’est déjà une longue histoire ?

Oui en effet, j’ai débuté ici après un BTS en hôtellerie­restauration au lycée Friand de Poli­ gny. Je suis entré le 21 juin 2006 en tant que ser­ veur en extra pour la saison. Finalement je suis resté et voilà 15 ans que je travaille à La Finette.

Je connais très bien la maison et je suis aujourd’hui responsable du site et de son fonc­ tionnement, c’est une belle confiance que l’on me fait. C’est un honneur pour moi et tout se passe bien avec l’équipe.

Vous évoquez votre équipe, La Finette c’est toute une organisation ?

La Finette est ouverte 7 jours sur 7 midi et soir.

C’est en moyenne 100 couverts par service et environ 70 000 repas par an. Vous imaginez bien que cela ne peut se faire sans une équipe com­ pétente et efficace. Oui comme vous le dites, c’est une organisation, en cuisine comme en salle. Vingt salariés travaillent ici pour assurer une parfaite qualité, c’est la Finette, nous n’avons pas le droit à l’erreur. On apprend à tra­ vailler à La Finette… on forme le personnel, l’ex­ périence compte beaucoup, certaines personnes sont là depuis 30 ans.

12 606 meules de Comté depuis 60 ans

Arlette travaille à l’accueil, elle est présente depuis 1986 Une partie de l’équipe de La Finette.

Quelles sont vos priorités ?

La priorité c’est satisfaire le client qui vient pour l’ambiance et la qualité. On vient de génération en génération, ce sont les gens du coin qui se retrouvent en famille, mais aussi les touristes, les associations, les repas d’entreprises… il y a tant de raisons de venir à La Finette !

La fondue est LA spécialité de La Finette.

Quel est son secret ?

Un secret ça ne se dévoile pas ! La fondue, c’est 50 % des ventes. Le secret c’est qu’elle est faite maison et qu’elle se compose de trois Comtés différents soigneusement sélectionnés. Cela

représente environ 300 meules de Comté par an. Mais le grand secret se passe en cuisine… c’est l’expérience de nos trois cuisinières. Rappe­ lons aussi que le poulet aux morilles, le Coti du Haut Doubs, le Jésus de Morteau, l’andouillette au vin du Jura… connaissent un grand succès.

Sans oublier la valorisation des vins du Jura qui ont toute leur place ! La Finette c’est un tout et je suis très fier de diriger cette équipe.

“On connaît bien nos clients, on orga­ nise leur repas. Certains de nos clients ont leurs habitudes, certains ne veulent pas de tables rondes, d’autres ne pas être installés sur un banc… on trouve des solutions pour tout le monde. On soigne l’accueil et nos clients mais il faut bien penser à réserver, nous sommes souvent complet…”

22, avenue Louis Pasteur - Arbois Tél. 03 84 66 06 78 www.finette.fr

DOL DOLE E

VILLE VILLE D’ART D’ART ET ET D’HISTOIRE D’HISTOIRE

DÉCOUVERTE VISITE DÉC OUVERTE AUTOUR A UTOUR DES SUPERSTITIONS SUPER STITIONS ven. décembre •v en. 10 déc embre ett 21 h à 20 h e Visite ludique et nocturne du théâtre.

RENDEZ E ENDE -VOUS RENDEZ-VOUS V IS VISITES SITES D DÉCOUVERTES É OUVERTES ÉC C OMMENTÉES COMMENTÉES D U THÉÂTRE THÉÂTRE DU

Co -animée avec avec les Sc ènes du Jur a Co-animée Scènes Jura T out public - dur ée 1 h 30 Tout durée

VISITE THÉÂTRE ÉÂ ÂTRE T D’HIER “LE THÉÂ AUJOURD’HUI” ÀA UJOURD’HUI” décembre embre • sam. 11 déc à 14 h 30 Présentation de l’histoire et de la rénovation du théâtre.

Public averti averti - dur durée ée 1 h 30

VISITE DÉC DÉCOUVERTE OUVERTE THÉÂTRE DU THÉÂ ÂTRE T • sam. 11 déc décembre embre ett 1 11 h à 10 h e ven. décembre •v en. 10 déc embre à 19 h • sam. 11 déc. à 17 h et et 18 h • dim. 12,, 19 déc. à 15 h i 19 décembre. é embre. à 14 h • dim. déc Présentation de l’histoire, des espaces et de la rénovation du théâtre.

T Tout out public - dur durée ée 45 min

DÉCOUVERTE VISITE DÉC OUVERTE LUMIÈRES L UMIÈRES SUR… décembre embre • sam.11 déc à 15 h 30 décembre • dim. 12 déc embre ett 11 h à 10 h e Présentation patrimoniale et des coulisses du théâtre et du ”spectacle vivant” qu’il abrite.

Co-animée Scènes Jura Co -animée avec avec les Sc ènes du Jur a Tout durée T out public - dur ée 1 h 15

“ “THÉÂTRE ÂT TRE VISITE DUO “THÉÂ ET INTERMÈDES” DES” • dim. 12 déc décembre embr m e à 16 h mbr Visite rythmée parr des lectures théâtr t ales. tr Avec es loc locales ales : A vec les ccompagnies ompagnies Zurbains dol’Arte m média dol’ Arte LLes es Z urbains eett Comédia durée Public ffamille amille - dur é 1 h 30 ée

RACONTE-MOI RACONTE-MOI OI THÉÂTRE LE THÉÂ ÂTRE T • mer. merr. 15 déc décembre embr m e à 15 h mbr ’histoire et Présentation de l’hist de la rénovation du d théâtre.

Public ffamille amille - dur durée é 45 min ée

/QNFQ@LLD CDR UHRHSDR RNTR Q¤RDQUD CD LNCHƥB@SHNMR ¤UDMSTDKKDR PRÉFET DE L LA RÉGION BOURGOGNEFRANCHE-COMTÉ

Direction Régionale Direction des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté

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DU 1ER AU 19 19

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Rue Costes et Bellonte - Z. portuaire

Z.I. L’Ethole

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03 84 72 10 07

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03 84 48 57 56

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