Pays de Lons 79

N°79 Janvier 2014

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Les bénévoles s’activent avant la 18e édition

L’évènement approche à grands pas… La Percée du vin jaune fêtera sa majorité les 1er et 2 février à Conliège et Perrigny. Les 700 bénévoles travaillent d’arrachepied pour terminer les préparatifs de cette manifestation incontournable.

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2 l’essentiel de l’info

Pays de Lons n°78 - Janvier 2014

Pour la Percée du vin jaune, rendez-vous cette année à Conliège et Perrigny

L’événement approche à grands pas… La Percée du vin jaune fêtera sa majorité les 1er et 2 février à Conliège et Perrigny. Les 700 bénévoles tra­ vaillent d’arrache­pied pour terminer les prépa­ ratifs de cette manifestation majeure : décoration des deux vil­ lages, commission transports, commission sécurité, nettoyage des caveaux… Ils mettent toute leur énergie pour au moins éga­ ler le succès des éditions précédentes : accueillir 40 000 visiteurs, venus de toute la France.

“La Percée du vin jaune, c’est un élan de générosité collectif pour célébrer en chœur, avec des milliers de visiteurs, le vin d’exception qu’est le vin jaune, mais aussi l’ensemble des vins du Jura”, résume Marie­Florence Pignier, présidente de cette 18e édition.

“Cette fête mérite bien ce qu’elle est devenue pour ses dix­ huit ans : une des plus grandes fêtes viticoles françaises !"

Si les vignerons vont pouvoir une nouvelle fois illustrer leur savoir­faire, la richesse de leur terroir et la diversité de leurs vins, l’événement sera aussi culturel. La musique est un des thèmes principaux retenus pour cette nouvelle édition.

Demandez-le programme Samedi 1er février : ouverture des caveaux à 12 h. Ils abriteront près de 80 vignerons, qui feront déguster l’ensemble de leur pro­ duction aux visiteurs. A 12 h 30, 11e concours de cuisine André Jeunet : “Tourte de Lapin et légumes oubliés – Sauce au Vin Jaune”. A 14 h 30, ventes aux enchères de vieux millésimes.

Dimanche 2 février, défilé et mise en perce. Quatrième concours de sommellerie.

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Avant, n’oubliez pas la pressée !

Pour les plus impatients, il est un rendez­vous, avant la percée, à ne pas man­ quer : la pressée du vin de paille. Sa sixième édition se déroulera le dimanche 19 janvier à Arlay. L’association “Brin de cultures”, chargée de son organisation,

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a décidé de mettre à l’honneur les “Vincent” pour la seconde année. Outre les deux pressées en direct et la célébration de la Saint­Vincent par la Commande­ rie des nobles vins du Jura et du comté, elle proposera une fois encore des ani­ mations culturelles, musicales, gastronomiques. Le parrain retenu cette année est Denis Trossat, trésorier de la Fédération française de football. Céline Trossat

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CULTURE

La médiathèque fête ses 1 an

Les premiers visiteurs sont entrés au Centre culturel communautaire des Cordeliers le 28 novembre 2012. Plus de dix mille personnes les ont suivis. La municipalité de Lons­le­ Saunier a donc décidé de fêter ce joli succès. A l’occasion de son premier anniversaire le 6 décembre dernier, elle a invité un membre de l’Académie française et écrivain notoire : Erik Orsenna. Devant plusieurs dizaines de personnes et nombre de personnalités de tous bords, il a tenu une conférence intitulée “Quelles opportunités dans un monde de plus en plus instable ?”. Puis il a soufflé la bougie du gâteau commandé pour l’occasion, avant de dédicacer bien volontiers Erik Orsenna, membre de l’Académie française et écrivain notoire quelques ouvrages.

Forum d’orientation

4 200 élèves attendus à “Sup Info Jura”

Comme chaque année, les quatre Centres d’information et d’orienta­ tion du Jura (Dole, Saint­Claude, Lons­le­Saunier et Poligny) organi­ sent conjointement la grand­messe de l’orientation post­bac, le forum “Sup Info Jura” le 16 janvier pro­ chain. De la première à la terminale, 4 200 élèves sont attendus pour tenter d’y voir plus clair parmi la grande nébuleuse que représente l’orientation post­bac. Enfants et parents pourront rassembler toutes les informations en un lieu unique, parmi plus de 200 formations représentées, dans tous les domaines. “L’objectif est de décou­ vrir d’autres possibilités, d’élargir les vœux” précise Anne­Marie Ber­ thault, directrice du CIO de Saint­ Claude.

Si la conjoncture économique influe de plus en plus sur le choix des

orientations, certains secteurs ont toujours la cote : “Les formations dans le médical et paramédical ont le plus de succès” commente Anne­ Marie Berthault. “Mais aussi le commerce et les services. Le secteur industriel est peu sollicité alors qu’il recrute”. Parmi un large éventail de formations (Université de Franche­ Comté, écoles de commerce, écoles d’ingénieurs, une cinquantaine de professionnels) les lycéens pourront ainsi “dégrossir” leur choix d’orien­ tation. Mais pas d’inquiétude si les souhaits restent encore flous en première : “Ils vont se construire au cours des années qui vont suivre, en fonction des centres d’intérêt qui évoluent, des rencontres et des découvertes”.

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4 l’essentiel de l’info

Pays de Lons n°78 - Janvier 2014

ILS L’ONT DIT

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ÉCHOS DE LA BLOGOSPHÈRE ET TWITTOSPHÈRE LOCALES

CHRISTOPHE PERNY, PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL “DEUX NOUVELLES ÉTONNANTES” “Il se murmure dans les rues de Lons et dans la presse que le Père Noël passera cette année le 25 décembre, et que Jacques Pélissard se représentera aux municipales à Lons… Deux nouvelles étonnantes !”.

Tour d’Orbagna

Le 11 décembre, Facebook

HÉLÈNE PÉLISSARD, CONSEILLÈRE GÉNÉRALE

“Le CarCom du Sud-Revermont”

EN SÉANCE DU CONSEIL GÉNÉRAL

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« Perny, Président PS du Conseil général, en séance, à l’élue verte :“Tu es toute seule, les Verts, ils ne sont pas là, ça tombe bien, on n’en veut pas” ».

Le 4 décembre, Twitter

SYLVIE VERMEILLET, PRÉSIDENTE DES MAIRES DU JURA “LE MIRACLE EST EN MARCHE” “Jacques Quastana à Salins-les-Bains : un grand Préfet dans une Grande Saline…

Le miracle est en marche ! Nous avons retrouvé le dialogue, l’écoute et le soutien de l’Etat dans le Jura”.

Les travaux de l’aire viti-culturelle portée par la communauté de communes du SudRevermont devraient se terminer en janvier, pour une ouverture prévue en mars.

Une tour de 16 mètres de hauteur, recouverte de bois, dédiée à la viticulture et à la culture, en milieu rural : l’édifice ne passe pas inaperçu le long de la RD 1083, à Orbagna. Ce projet pharaonique, ultra­ moderne dans sa conception, porté par la commu­ nauté de communes Sud­Revermont, était une volonté forte de son président Gérald Moine, depuis les années 2004 / 2005. A cette époque, l’intercom­ munalité venait d’ouvrir une plateforme viticole sur cette parcelle de 3,5 ha, dédiée entre autres à la distillation pour les vignerons du Sud­Revermont.

“Nous avions déjà l’idée d’y créer un nouveau bâti­ ment à vocation culturelle et touristique lié à la viti­ culture, car elle est une image forte de notre terri­ toire” explique Gérald Moine. Le projet est finalement lancé en 2009, avec l’appui d’un bureau d’étude. “Il fallait définir un thème” reprend Gérald Moine. “Notre faune et notre flore n’étant pas exceptionnelles, l’œnotourisme s’est imposé comme une évidence. Nous voulons faire arrêter les gens par le fil conducteur du vin, mais aussi de la culture. La tour sera le Carcom du Sud­Revermont”. Et pour se donner les moyens de ses ambitions, l’intercommu­ nalité a misé aussi sur les infrastructures d’accueil des touristes : l’aire comprendra un grand parking,

Le 24 novembre, Facebook

JEAN-MARC GARDÈRE, SECTION PS DE LONS “ENCORE UN QUI S’APPELLE MARTIN” “Un vrai de vrai Martin, un ouvrier, un fort en gueule, un authentique, un qui pleure quand il faut, un qui se salit les mains, qui sait brandir le poing et parler au mégaphone. C’est pourquoi d’ailleurs, bien qu’étant à la CGT, je n’en veux pas au cédétiste Edouard Martin : car je ne sais pas ce que j’aurais fait à sa place, rendezvous compte, le gars est foutu à la porte de son usine après s’être battu comme un malade, et voilà qu’on lui propose une place de député européen à 7 000 euros par mois au bas mot (...). On ne peut lui en vouloir, j’irais même jusqu’à le féliciter par anticipation de son élection. On pourrait en revanche en vouloir à ceux qui pensent qu’en le plaçant là, le scrutin leur sera plus favorable. Rien n’est moins sûr. Enfin, on peut en vouloir surtout à ceux qui, en le sauvant, n’ont pas sauvé Florange.

une aire de camping, une esplanade extérieure, des aires de pique­nique, une aire de véloroute…

Trois niveaux Au­dessus d’un niveau semi­enterré consacré à l’administratif, la tour se déploiera en trois étages. Le rez­de­chaussée abritera l’accueil et l’Office de tou­ risme de pôle du secteur lédonien. Mais aussi et sur­ tout un caveau de dégustation avec des machines “automatisées” : grâce à une carte, les clients pour­ ront choisir le vin qu’ils souhaitent déguster. Les ventes sur place seront plus chères que chez les vignerons, afin d’éviter toute concurrence. “On ne se substitue pas aux vignerons. Le charme et la magie de la dégustation seront préservés dans leur caveau.

La tour sera une porte d’entrée du vignoble jurassien.

Il suffira de prendre les adresses des vignerons pour s’y arrêter”. Le deuxième étage accueillera une salle de projection, et le dernier sera dédié aux exposi­ tions. Enfin, une terrasse panoramique offrira une vue dégagée sur le territoire.

Avec ce projet – jugé trop coûteux par certains détracteurs (coût global de 1,5 million d’euros, sub­ ventionné à hauteur de 900 000 euros) – la commu­ nauté de communes table sur une fréquentation de 15 000 visiteurs par an.

Céline Garrigues

Municipales

Jacques Pélissard brigue un nouveau mandat à Lons

“La ville de Lons se porte bien.” Et c’est parce qu’au niveau national, “les clignotants sont davantage au rouge”, que le maire de Lons­le­Saunier, Jacques Pélissard, a décidé de se porter candidat pour un cinquième mandat. Une décision prise après le congrès des maires de France et désormais officialisée puisque le budget 2014 de la ville est bouclé.

“Face à la situation que nous subissons, il faut un homme politique avec des compétences, surtout financières et juridiques.” Jacques Pélissard sait qu’il les a. Il faut des relations. “J’ai un réseau. J’ai un relais sur tous les sujets avec mes rôles comme président de l’Asso­ ciation des maires de France et député. Je peux téléphoner, taper à la bonne porte, si un problème se pose à nous.” Il rappelle d’ailleurs que c’est ce réseau qui lui a permis de sauver la clinique du Jura.

Pour lui, la politique, c’est aussi une équipe et une ténacité. “Je me présente avec une équipe renouvelée, rajeunie, je souhaite continuer à piloter.” Et il n’oublie pas non plus la passion qui l’habite.

Mais quid de la composition de sa liste ? Plusieurs noms se murmu­ rent, mais l’homme politique va laisser planer le mystère encore quelques semaines. Il répond, sans susciter de surprise, qu’il va asso­ cier “des élus sortants et des jeunes talents. Ces jeunes seront issus de Cap 2020 (NDLR l’association qu’il a créée en 2011 afin de former des jeunes à exercer des responsabilités). Ce qui nous unit, c’est l’amour pour notre ville.” Une fois tous les candidats potentiels ren­ contrés, la liste devrait être divulguée à la fin du mois ou début février. Seules “révélations” pour l’instant… Daniel Bourgeois (actuel conseiller municipal délégué à la gestion de la ville et la sécurité) est son directeur de campagne. “C’est un grand plaisir que Jacques Pélis­ sard m’ait demandé ça. Cette campagne sera menée en grande clarté. Je suis très confiant sur cette campagne qui s’annonce”, com­ mente Daniel Bourgeois. Quant à son mandataire financier, il fait jus­ tement partie de Cap 2020. Jean­Noël Begin est conseiller en réseau patrimonial à la Société générale. “Ce n’était pas forcément prévu, avoue­t­il. On se sent d’autant plus intégré à la vie locale qu’on en connaît les tenants et les aboutissants. Cela m’a donné envie de m’impliquer pour la mairie. C’est un projet personnel aussi.”

Jacques Pélissard, en “chef d’équipe”, dit appréhender cette nou­ velle campagne avec plaisir. La lueur dans ses yeux le confirme. Il espère être l’homme qui, “avec son équipe, inspire confiance”. Et conclut­il, “si une élection n’est jamais gagnée, ma gestion de la ville Propos recueillis par Céline Trossat plaide en ma faveur”.

De g. à dr., Daniel Bourgeois, Jacques Pélissard et Jean-Noël Begin.

Le 18 décembre, blog du Petit Observateur

JACQUES PÉLISSARD, DÉPUTÉMAIRE DE LONS-LE-SAUNIER BUDGET 2014 “Hier soir, le budget 2014 de la Ville de Lons-le-Saunier a été voté par la majorité municipale. Sur une enveloppe d’un peu plus de 38 millions d’euros, il prévoit des investissements à hauteur de 8 550 000 euros (acquisitions, équipements, études et travaux)”.

Le 17 décembre, Facebook

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POLIGNY

Les jeunes ont enfin leur skate park

La ville de Poligny vient d’inaugurer son skate park. Il se situe entre le complexe sportif et le court de tennis couvert, à côté du collège Jules­Grévy. Le maire, Dominique Bon­ net, étudiait ce projet depuis plusieurs années. “Cela fait des années que les jeunes se succèdent en mairie pour demander sa création. Les premiers sont même certainement des adultes aujourd’hui”, plaisante­t­il.

C’est le conseil municipal des enfants qui a relancé l’idée. La décision de créer ce skate park a été prise après la visite de la réalisation de celui de Domblans. “On a rénové un

ancien court de tennis et on l’a transformé en plateforme susceptible d’accueillir des modules divers : rampes, tremplins…”, précise l’élu. Le skate park pourra être agrémenté de nouveaux modules si besoin. Une première réunion est programmée en mars afin de gérer au mieux ces nouvelles installations. La municipalité, les jeunes, La Séquanaise et Les Francas participeront.

Le skate park aura coûté 33 800 euros TTC, dont 13 900 pour la réfection du revêtement sur l’ensemble du site et 19 900 pour les éléments de skate en eux­mêmes.

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3 février 2014

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Rédaction : redaction@paysdelons.fr Pays de Lons : Zone des Epenottes -

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Pays de Lons vous souhaite une très bonne année

2014

Pays de Lons n째78 - Janvier 2014

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6 l’essentiel de l’info

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Pays de Lons n°78 - Janvier 2014

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Vidéo-surveillance

Les commerçants de Lons réclament des caméras au centre-ville

COURLAOUX

La commune investit pour ses enfants

Quelques dizaines de personnes se sont intéressées au compte rendu de l’étude.

Les 143 élèves des six classes de Courlaoux travaillent, depuis la rentrée, dans un groupe scolaire flambant neuf de 1 600 m2. Le bâti­ ment, outre les deux classes de maternelle et les quatre élémentaires, abrite également un restaurant scolaire et des locaux péri­ scolaires. Il a été construit au lieu­dit “Au village”. Après avoir appris dans des locaux parfois très anciens, dégradés, mal adaptés à leur usage, insuffisants en capacité d’accueil, les enfants ne peuvent que se réjouir des conditions qui leur sont désormais offertes.

Ils étudient aujourd’hui à l’“école du bonheur”, comme ils l’ont joliment résumé lors de son inauguration, il y a quelques jours. Le coût total de ce bâtiment basse consommation est de 2 430 000 euros hors taxes. “Le financement représente un effort considérable pour la commune” a souligné le maire, Jacques Truchet. Le projet a été subventionné à hauteur d’environ la moitié du budget. Pour le restant, la commune a dû, entre autres, emprunter 800 000 euros sur vingt­cinq ans. Les architectes retenus pour cette réalisa­ tion venaient de Dijon (agence Brandon), Socotec a été missionné pour le bureau de contrôle et le mandataire du maître d’ouvrage était le Sidec.

Céline Trossat

Sandrine Morel, la présidente de Lédo­ pole, l’association des commerçants de Lons­le­Saunier, a rencontré récemment la municipalité. Elle en a profité pour faire passer aux élus une liste des amé­ liorations pour la ville qu’elle souhaite­ rait voir inscrites au budget 2014. Parmi celles­ci, l’installation de caméras sur la place de la Liberté. La présidente rap­ pelle que plusieurs activités à risques sont installées au centre­ville : bijouteries, banques, bureaux de tabac, boulange­ ries, fleuristes… “Il s’agit juste d’une pré­ vention de cette activité, ajoute­t­elle, et

VINCELLES

Des aménagements doux pour sécuriser les enfants

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Les Vincellois peuvent désormais respi­ rer. Leurs enfants vont à l’école en toute sécurité. Des aménagements doux vien­ nent d’être inaugurés, rue des Teppes.

“Notre objectif a été double, explique le maire, Brigitte Monnet. Bien sûr sécuri­ ser les piétons et cyclistes, mais aussi favoriser les déplacements doux, mais les deux vont ensemble. Que les Vincel­ lois, mais aussi les habitants de Sainte­ Agnès, puissent rejoindre l’école et l’ar­ rêt de bus sans avoir recours à un véhicule motorisé.”

Deux mois de travaux ont été néces­ saires pour leur réalisation, de fin juin à début septembre 2013. La mission de maîtrise d’œuvre conjointe Sidec / Sica­ Jura avait démarré fin 2010. Ces aména­ gements doux ont coûté 403 000 euros TTC. Pas loin de la moitié de la réalisation a été financée par le Conseil général. “Le

choix de l’aménagement a été fait en fonction des contraintes de ce secteur qui voit passer les camions qui vont et repartent de la minoterie, Dijon céréales meunerie, soit une soixantaine de pas­ sages par jour. Il n’était par exemple pas envisageable de mettre des ralentisseurs de type dos d'âne à cause du bruit que cela allait générer pour les riverains”, précise l’élue.

Les habitants s’approprient tranquille­ ment ce nouveau cheminement. Les camions devront faire attention à ne plus mordre l’accotement. Avec cette réalisation, l’entrée du village est deve­ nue moins impersonnelle. “On est en train d’élaborer le plan local d’urba­ nisme, rappelle aussi Brigitte Monnet.

C’est un secteur qui va pouvoir être ouvert à l’urbanisation.”

Céline Trossat

Le maire, Brigitte Monnet et Christophe Perny, le président du Conseil général, plus gros financeur de ces aménagements doux.

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pas d’une intrusion dans la vie privée des gens.”

La municipalité a entendu cette requête.

Elle s’est engagée à réaliser une étude.

“Nous n’avions pas ciblé la place de la Liberté”, précise Daniel Bourgeois, conseiller municipal délégué à la gestion de la ville et la sécurité. Contrairement au quartier de la Marjorie. Le budget pour installer des caméras dans la zone commerciale a d’ailleurs été voté en novembre dernier. Elles devraient être posées durant le premier semestre 2014.

Trois priorités contre la délinquance

Le 20 décembre dernier, le Plan départemental de prévention de la délinquance du Jura était validé en préfecture, en présence du préfet du Jura Jacques Quastana, du procureur de la République et de Christophe Perny, Président du Conseil général. Ce plan fixe les orientations de l’Etat en matière de prévention et de délinquance, pour les quatre années à venir. Dans Le Jura, il s’ar­ ticule autour de trois priorités : la délinquance juvénile, les vio­ lences intra­familiales et faites aux femmes, et la tranquillité publique.

Pour le premier volet, si la délinquance des jeunes reste conte­ nue, des indicateurs révèlent une tendance à une augmentation du caractère agressif des actes commis. Les actions de préven­ tion consisteront à favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes les plus exposés, mais aussi renforcer le soutien apporté aux parents dans leur rôle éducatif, et prévenir le pas­ sage à l’acte délinquant.

Pour lutter contre les violences intra­familiales, les axes de tra­ vail seront orientés vers une amélioration de l’accessibilité des victimes aux dispositifs d’aide existants, et vers une amélioration de l’accueil et l’accompagnement des victimes.

Enfin, concernant la tranquillité publique, le préfet du Jura incite à poursuivre le développement de la vidéo­protection, renforcer la présence humaine dans l’espace public, et renforcer la lutte contre les cambriolages.

éco et commerces 7

Pays de Lons n°78 - Janvier 2014

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Agriculture

La nouvelle politique agricole commune favorable au Jura ?

En 2015, les agriculteurs vont quitter la politique actuelle, qui versait des aides à l’hectare en tenant compte des droits historiques devenus absurdes. Place désormais à la PAC 2014­2020 (politique agricole commune). “Elle va recréer plus de liens entre l’aide et l’acte de production. Je me suis battu pour développer ou maintenir les aides couplées, comme la prime à la vache allai­ tante et à la vache laitière…”, explique Dominique Chalumeaux, Président de la Chambre d’agri­ culture du Jura. Mais quelles seront ses conséquences financières pour chaque agriculteur ?

Impossible de le savoir aujourd’hui. “Les modalités de répartition ne sont pas assez précises pour que chaque agriculteur puisse faire ses calculs.” Seule certitude, les grandes organisations pro­ fessionnelles, les fédérations spécialisées, ont réagi très négativement.

“C’est un sujet très lourd, très complexe, dont on ne maîtrise pas encore toutes les conséquences”, répète l’élu. “Globalement, le département du Jura pourrait être gagnant.” Une déclaration au conditionnel qui se confirmera – ou non – dans les mois à venir, car les nouvelles modalités de répartition (suivant les régions, les productions et même les générations) vont s’appliquer pro­ gressivement. “Et au départ, tout le monde va commencer par perdre” rappelle Dominique Cha­ lumeaux, “car le budget européen a été réduit de 5 %.”

Dans l’ensemble, les agriculteurs qui seront favorisés par cette nouvelle politique disposent d’une exploitation agricole de moins de 50 ha, d’un système agricole en zone de montagne, d’un Gaec… Ceux qui devraient connaître une situation en diminution par rapport à la politique pré­ cédente sont les propriétaires d’exploitations de plus de 100 ha, surtout les sociétés installées en EARL… “Mais chaque cas est particulier”, insiste Dominique Chalumeaux.

ont déjà bénéficié du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), pour un montant total de 2,6 millions d’euros. Ce dispositif est un avantage fiscal concernant les entreprises employant des salariés et qui équivaut à une baisse de leurs charges sociales.

Poligny

Les Fromageries Arnaud inventent un nouveau conditionnement “Les caves Arnaud”, tel est le nom du nouveau conditionnement mis au point par les Fromageries Arnaud, installées à Poligny, qui affinent et commerciali­ sent le Comté AOP sous la marque bien connue “Juraflore Fort des Rousses”.

Ce nouveau conditionnement innovant est destiné à la vente en libre­service de la grande distribution. “En grande distribution, et notamment en LS, le Comté AOP a besoin d’être mieux valorisé” constate Jean­Charles Arnaud, Pré­ sident des Fromageries Arnaud. “Les clients ont développé des attentes précises et exigeantes face à la promesse de son appellation d’origine, si rigoureuse, et il faut donc innover pour répondre à ces attentes et éviter la banalisation du Comté AOP”. Les “Caves Arnaud” offrent ainsi un nouveau service : elles sont ouvrables et refermables simplement, pour une meilleure protection de la qua­ lité, du goût, des saveurs et arômes du Comté. Ce nouveau conditionnement existe en deux affinages différents, 15 et 9 mois.

Céline Trossat

EMPLOI 19 000 JURASSIENS TRAVAILLENT DANS LA FONCTION PUBLIQUE Le mois dernier, l’INSEE Franche-Comté publiait une étude sur les salariés de la fonction publique dans la région. Fin décembre 2011, le Jura comptait 19 562 fonctionnaires, toutes fonctions publiques confondues. Soit une moyenne de 74 emplois publics pour 1 000 habitants jurassiens, contre 83 emplois publics pour 1 000 habitants dans la région. Une proportion qui place la Franche-Comté à la 12e place des régions de France de province pour son taux d’administration. Dans le Jura, la fonction publique d’Etat arrive en tête avec 7 246 employés, contre 6 204 dans la fonction publique territoriale, et 6 112 dans la fonction publique hospitalière. Pour ces deux dernières, le Jura se place en deuxième position des quatre départements de la région.

SNCF TER NOUVEAU POINT DE VENTE À DOMBLANS En complément des guichets, des automates en gare, des boutiques SNCF, du téléphone et d’Internet, TER propose de nouveaux points de vente dans le Jura. Dans le bassin lédonien, un nouveau point de vente Nova’TER vient d’être lancé dans le Bureau de Tabac / Presse situé au cœur du village de Domblans, rue Marius Buisson.

ENTREPRISES JURASSIENNES

CCI LE CENTRE DES FORMALITÉS DES ENTREPRISES DU JURA FÊTE SES 30 ANS Le Centre de formalités des entreprises de la Chambre de commerce et d’industrie du Jura fêtait le mois dernier ses 30 bougies.

Sa mission est de simplifier les formalités administratives auxquelles les entreprises sont soumises pour déclarer leur création, leurs modifications de situation et leur cessation d’activité, en un lieu unique.

Il traite l’ensemble des déclarations administratives, juridiques, sociales et fiscales obligatoires, et se positionne comme l’interface avec l’ensemble des administrations et les organismes destinataires des informations liées à la formalité (formalités de création, dossiers ACCRE, délivrance ou renouvellement de la carte de commerçant ambulant, formalités des autos-entrepreneurs…).

Collaborateur CFE à Lons-le-Saunier : Edith Guillaimeeguillaume@jura.cci.fr Tél. 03 84 86 42 34

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Pays de Lons n°78 - Janvier 2014

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Pays de Lons n°78 - Janvier 2014

QUINTIGNY

Portrait associatif

L’ASEAJ, 70 années de protection de l’enfance

Après une cure de jouvence à Vesoul où il fut restauré et authentifié, le plus ancien drapeau de la Révolution Française connu à ce jour est revenu au bercail, à Quintigny, le 30 novembre dernier. C’est grâce aux écrits d’André Besson, présent lors de la cérémonie, évoquant l’existence d’un drapeau révolutionnaire datant de 1970, que le trésor a été retrouvé par le maire de la commune, Yves Moine il y a un peu plus de deux ans. Il fut ensuite inscrit à l’inventaire des objets historiques, avant que la DRAC et le Conseil général du Jura ne décident de financer sa restauration. Un travail scientifique d’une année au CRRCOA de Vesoul (Centre de restauration et de conservation des œuvres d’art) qui a permis d’authentifier le drapeau : il date bien de 1970 comme l’avait annoncé le conservateur des antiquités et objets d’art du Jura.

L’expertise révèle que les tissus ont été colorés grâce à des tanins de bois du Brésil ou des cochenilles du Mexique, mais aussi grâce à des plantes locales, comme la gaude.

En 2013, l’Association de Sauvegarde de l’Enfant à l’Adulte du Jura (ASEAJ) fêtait ses 70 ans. Durant sept décennies, elle s’est mobilisée pour l’intérêt des enfants et adolescents, puis des travailleurs handicapés.

Retour sur l’histoire d’une des plus anciennes “Sauvegarde” de France.

Née en 1943 à l’initiative du président du Tribunal de grande instance de Lons­le­Saunier et d’autres notables lédoniens, l’ASEAJ, qui portait alors le nom de Service social de l’enfance et de l’adolescence, est lancé, dans la mou­ vance des centres qui émergent à Toulouse, Lyon, ou en Bretagne. Objectif : accompagner de jeunes délinquants, mais aussi de jeunes adultes “perdus”, ou éloignés de leur famille. “Aujourd’hui, nous n’avons aucune trace de cette histoire. Pendant la guerre, les Allemands occupent les locaux prévus pour l’accueil des jeunes, et l’activité de la Sauvegarde ne débutera réellement qu’après la guerre” raconte Alain Wolfhügel, directeur de l’association. Jus­ qu’au début des années 80, l’essentiel des missions est tourné vers l’accom­ pagnement des enfants en difficulté sociale (faits de délinquance, fugue…).

L’ASEAJ développe alors un service d’accompagnement en milieu ouvert.

Puis, dans les années 80/90, le champ des actions évoluera vers une prise en charge des personnes handicapées, puis vers la formation professionnelle des jeunes au terme de leur accompagnement, grâce à la création d’un centre de formation. C’est ainsi qu’en 1994, un nouveau service verra le jour, faisant le lien entre ces deux nouvelles missions. Cap emploi accompagne les tra­ vailleurs handicapés, se positionnant comme une interface entre employeurs et travailleurs. “Nous gérons aujourd’hui 30 % des travailleurs handicapés du département. Le service se diversifiera ensuite vers un autre service interve­ nant pour éviter les licenciements pour inaptitude” continue Alain Wolfhügel.

Retour aux sources pour le plus ancien drapeau révolutionnaire

Les missions aujourd’hui Chaque année, ce sont environ 1 500 bénéficiaires, dont 800 enfants, qui sont accompagnés par l’ASEAJ et ses 55 salariés. Forte de son expérience et ses compétences capitalisées au fil des années, l’association est aujour­ d’hui structurée en deux pôles d’intervention : enfance/famille et emploi/formation. En direction des enfants et adolescents, les actions sont multiples, sur décision de justice, ou demande d’une institution ou des parents. Les actions éducatives en milieu ouvert, c’est­à­dire dans le milieu naturel de l’enfant, ont pour objectif d’apporter aide et conseils aux familles où un danger a été identifié (maltraitance, absentéisme scolaire, défaut de soins, toxicomanie de parents…). “Pour lever cette question du danger, nous nous appuyons sur les compétences des familles. Car quelles que soient les difficultés, elles ont toujours des capacités !”. L’ASEAJ intervient aussi dans le cadre d’investigation lors de séparations conflictuelles ou de litiges. Enfin, la médiation familiale, l’organisation de rencontres enfant/famille dans un cadre neutre en présence d’un tiers professionnel, et la représentation des intérêts d’un mineur dans le cadre d’une procédure viennent compléter le champ des actions de l’ASEAJ. Céline Garrigues

ASEAJ, 5 avenue Henri Grenat, Lons-le-Saunier. 03 84 47 40 50

RAPIDO POLIGNY SECONDE ÉDITION DU CHALLENGE MACVIN Le 25 mars prochain, Le Comité interprofessionnel des Vins du Jura organise la deuxième édition du challenge Macvin du Jura PRO 2014. Cette compétition est destinée aux professionnels du bar qui s’affronteront sur l’élaboration de cocktails à base de Macvin. Ils devront faire preuve d’inventivité afin de surprendre les membres du jury s’ils souhaitent succéder au gagnant de l’année dernière Florian Lepage, du bar Le Saxo à Strasbourg.

SUSPICION D’UNE TOXI INFECTION : RÉSULTATS D’ANALYSE NÉGATIFS Le 29 novembre dernier, une suspicion de “toxi infection alimentaire collective” avait été signalée à Poligny, concernant 47 élèves du lycée Friant et de l’ENILBIO. Les élèves avaient pris leurs repas au service commun de restauration du lycée. Après enquête et analyse de l’ARS et de la DDCSPP, aucune anomalie au niveau des process de fabrication, de l’hygiène générale de l’établissement, et des plats témoins n’a été décelé.

TOURISME

CINQ NOUVEAUX SITES LABELLISÉS TOURISME ET HANDICAP

services à la personne

Quand le facteur multi-casquettes sonne à votre porte…

Pour tenter de pallier à la baisse drastique de son volume de courrier, la Poste se diversifie et propose de nouveaux services.

Après le lancement d’une nouvelle gamme de services il y a trois ans, une expérimentation est menée à Lons-le-Saunier pour le portage des courses à domicile.

En Franche­Comté, il n’est désormais plus rare de voir le facteur livrer des médicaments, des livres ou encore les courses ! Pour compenser la baisse de son volume de courrier, la Poste réinvente le métier de fac­ teur, en s’ouvrant à de nouveaux marchés, basés sur le cœur de son métier : la logistique. En 2013, le groupe enregistrait une baisse de 6 % (courrier et colis), que le rush des fêtes n’a pas suffi à compenser.

Depuis 2008, c’est une chute de 23 % qui est à déplorer, et l’estimation à l’horizon 2020 n’est guère plus réjouissante (­50 %). Devant cet état de fait conjoncturel, la Poste a voulu trouver d’autres leviers, en lançant en 2010 “Facteurs Services Plus”. Dans le Jura, un partenariat était signé avec la Ville de Dole pour le portage à domicile des produits culturels de la médiathèque. En Franche­Comté, un dispositif était également contracté avec quinze entreprises ou collectivités pour la collecte des papiers de bureau à recycler. A Luxeuil­les­Bains, en Haute­Saône, une

Le label Tourisme et handicap, créé en 2001 par l’association nationale T&H, vise à améliorer l’accueil touristique des publics ayant des besoins spécifiques, et valorise les efforts des professionnels du tourisme en matière d’accessibilité et d’accueil de ces clientèles. A ce jour, sur l’ensemble du département, 35 sites sont labéllisés, toutes prestations confondues. Suite à la récente commission nationale T&H, en novembre dernier, cinq nouveaux prestataires ont obtenu le label : La Fruitière du Plateau arboisien à Arbois, l’Office de tourisme de Clairvaux-lesLacs, le gîte de France le Marlaya à Charchilla, le gîte de France Des Prés de la Ville à Salins-les-Bains et le restaurant le Chalet à Bonlieu.

SOLIDARITÉS

LE LYCÉE MONTCIEL SE MOBILISE POUR LA GUINÉE Jusqu’au 15 décembre dernier, une grande collecte d’un mois était organisée par l’ensemble des membres du lycée professionnel Montciel, à l’initiative des élèves de 1re gestion administration.

Dans le cadre de l’opération “Un cahier, un crayon pour les enfants de Guinée”, chacun devait déposer dans plusieurs points de dépôt des fournitures scolaires (cahiers, crayons, stylos, gommes…). Le matériel collecté sera distribué en septembre 2014 au moment de la rentrée scolaire par les partenaires locaux de Solidarité Laïque en Guinée.

Cet été, la Ville de Dole a été l’une des premières à tester ces nouveaux services de la Poste, avec le portage des collections de la médiathèque à domicile.

pharmacie souscrivait au portage de médicaments à domicile grâce au facteur.

Une expérimentation inédite à Lons-le-Saunier En marge de cette gamme, la Poste lançait en novembre dernier une expé­ rimentation menée sur trois mois à Lons­le­Saunier pour le portage des courses à domicile. Seules deux villes françaises, Lons et Vesoul, bénéfi­ cient de ce service. Dans la préfecture jurassienne, un partenariat a ainsi été signé avec l’Hyper U de Montmorot. Pour un service facturé 9,90 euros au client, ce dernier n’aura qu’à passer commande sur le site drive de l’en­ seigne, et le facteur se chargera de la livraison. Pour l’heure, la clientèle est essentiellement composée de personnes âgées, personnes à mobilité réduite, mais aussi d’étudiants. Au terme des trois mois, un bilan sera tiré afin de décider de la reconduction ou non de l’expérimentation.

AGRICULTURE

RESA 39 ALERTE SUR LE MAL-ÊTRE DES AGRICULTEURS Dans un contexte ou le mal-être des exploitants agricoles est en constante augmentation, l’association Resa 39, spécialisée dans l’accompagnement des agriculteurs en difficulté, présentait à la presse son analyse et son expertise le mois dernier. Contexte économique fluctuant, mondialisation économique, technicité imposée, revenus de plus en plus faibles au regard du travail fourni et des capitaux engagés, surendettement des exploitations… Tel est l’état des lieux que présentait l’association, expliquant le mal-être grandissant des agriculteurs. Depuis 22 ans, l’association Resa 39 soutient moralement et humainement les exploitants, diagnostique les difficultés, tente de renouer le dialogue avec les créanciers…

Tél. 03 84 24 95 11

10 sports

Pays de Lons n°78 - Janvier 2014

Ski de fond

EXPRESS

15 de Trémontagne

CROSS

Le 18 janvier prochain se disputeront les 15 de Trémontagne, organisés par le Ski Club du Grandvaux, sur le site de la Chaux St Pierre. La compétition est ouverte aux catégories Minimes, Cadets, Jeunes, Juniors et Seniors.

Elle sera le support du championnat régional individuel pour les Minimes et Cadets.

850 élèves pour le cross du collège de Bletterans Récemment était organisé le traditionnel cross du collège du Parc de Bletterans, où 850 collégiens et élèves des écoles primaires des cantons de Chaumergy et de Bletterans étaient réunis. Les marathoniens en herbe se sont mesurés dans la bonne humeur, encouragés par les nombreux spectateurs. Sept courses étaient organisées, adaptées à chaque tranche d’âge.

COMBINÉ NORDIQUE

Coupe du monde à Chaux-Neuve Les 11 et 12 janvier prochains, à un mois des Jeux Olympiques d’Hiver en Russie, la France accueillera la Coupe du Monde FIS de Combine Nordique 2014 à ChauxNeuve. Porte-drapeau de la délégation francaise aux JO et unique champion olympique en titre de l’équipe de France à Sotchi, Jason Lamy-Chappuis sera l’une des grandes attractions de la Coupe du Monde.

ÉCHEC

Echiquier lédonien : le fondateur du club fête ses 100 ans !

Les 7 et 8 décembre derniers, les équipes de NIII jeunes de l’Echiquier lédonien se déplaçaient en Alsace. A l’issue des rencontres, l’équipe de Lons I conforte sa place de second au classement provisoire, et Lons II, après un début de saison difficile, sort de la zone de relégation.

Le 9 décembre, le club lédonien partageait un moment particulièrement émouvant puisqu’il fêtait les 100 ans de Louis Converset, un des trois fondateurs de l’Echiquier Lédonien en 1950, et Président du club de 1960 à 1964. L’actuel président de l’Echiquier Lédonien, Olivier Minaud, défia le centenaire dans un match de présidents à 50 ans d’écart. Si le résultat des deux matchs est flatteur pour l’actuel président, le plaisir d’avoir joué contre un tel personnage, si sympathique, était le principal !

Football

Le Jura a son groupe officiel de supporters stéphanois !

Née en mars 2013 à l’initiative de deux supporters jurassiens du mythique club des Verts,“l’Union des supporters stéphanois-Ici c’est le Jura” ne se démobilise pas, dans une ambiance conviviale et bon enfant. Déplacements à GeoffroyGuichard, concours de belote, concours de pronostics… Le dynamisme est toujours au rendez-vous neuf mois après la création, au grand plaisir des deux comparses, Thomas Pernot, président, et Jean-Paul Garcia, vice-président. Tout commençait en 2011, lorsque Jean-Paul acquit le bar le Pirate à Lons, customisé à l’effigie de son club fétiche, à grands coups de fanions, drapeaux, et autres stickers verts. Lors d’une retransmission d’un match dans l’établissement, les deux fervents supporters sympathisent et décident de créer un petit groupe de supporters jurassiens, avec comme quartier général le bar. Aujourd’hui, le groupe enregistre 46 adhérents. “En 9 mois, je trouve cela très bien” s’enthousiasme Thomas Pernot. “Nous espérons doubler le nombre d’adhérents dans les années à venir. Un bon noyau d’une quinzaine de personnes s’est formé, ce qui est très agréable !”. Deux déplacements ont déjà été organisés, à Lorient, puis Lyon. “Il y a une super ambiance. Tout ce que j’espérais !”.

Actualité à venir : 9 février à 13 h : concours de belote au Puits Salé.

1er mars à 20 h : Saint Etienne - Monaco. 5 avril à 20 h : Saint Etienne - Nice.

17 mai à 20 h : Saint Etienne - Ajaccio.

Cross

Le trail des reculées prépare son 10e anniversaire Né en avril 2004 de l’esprit de quelques passionnés de course à pied et de nature, le Trail des Reculées est devenu au fil des ans une épreuve “courue”. D’une centaine de participants au tout début, ils étaient 500 en 2013. L’équipe d’organisation, qui s’appuyait les premières années sur la structure “porteuse” de la MJC Paul-Émile Victor, s’est structurée autour de l’Amicale Laïque Lédonienne, grand club omnisports de la capitale du Jura, en devenant l’une de ses 8 sections. Pour célébrer comme il se doit les 10 années d’existence du Trail, l’équipe d’organisation s’est déjà attelée à la tâche, en organisant les 5 et 6 avril prochains de nombreuses animations. Course d’orientation, analyse de la foulée, jeux pour enfants… le samedi 5 avril, ainsi qu’une conférence de Cyrille Gindre, chercheur en sciences du sport et entraîneur.

Et place aux épreuves le 6 avril.

Inscriptions déjà ouvertes : www.traildesreculees.fr

Ski de fond

2 000 fondeurs en herbe pour la transjeune Handball

Lons jouera contre Richardson

Petite sœur de la bien connue Transjurassienne, la Transjeune réunit chaque année, au cœur de la Station des Rousses, plus de 2000 jeunes skieurs venant pour la plupart de Franche-Comté mais aussi de Suisse voisine et des Alpes. Le 29 janvier prochain, de 7 à 19 ans, ces graines de champions se retrouveront pour le plaisir de la compétition ou tout simplement pour passer une journée en ski de fond avec les camarades de classe, de club, les amis ou la famille.

Après deux défaites en décembre pour les garçons de l’US Lons en N3 (Us Lons Beaujolais Val de Saône : 24 - 27, et Us Lons - Valence HB : 22 - 23), et une victoire et une défaite pour les filles en Prénationale (Belfort - Jura Sud Lons : 31 - 25, et Jura Sud Lons - ES Auxonne : 32 -26), le staff lédonien espère que la trêve de Noël permettra aux deux équipes fanions de se régénérer après des mois de novembre et décembre délicats. Le mois de janvier sera décisif dans l’optique du maintien pour les filles et les garçons.

A noter que l’équipe de hand fauteuil de l’US Lons, championne de France en titre, sera à l’honneur au printemps lors de la “Swiss Handball Cup” qui regroupera les meilleures nations du handball masculin (Espagne, Croatie…) à Lausanne. Les Lédoniens affronteront dans un match de hand fauteuil les plus grandes gloires du handball. Un honneur pour le club qui rappelle qu’il fut le précurseur des différentes pratiques du “hand ensemble” il y a quelques années.

A noter que cette équipe s’entraîne tous les jeudis soirs à 18 h au GES et que toutes les personnes intéressées par cette activité sont les bienvenues.

E TAT C I V I L NAISSANCES Louis de Sébastien GOUDOT et Lucile DALOZ, Arlay Antoine de Alexandre CAMUSET et Aurore NOËL, Arthenas Yoann de Olivier DEGRYSE et Marie­Noëlle TOURNIER, Barésia­sur­l’Ain Léo de Nicolas GRANDVAUX et Laëtitia BRIDE, Baume­les­Messieurs Timothée de Julien PATIN et Valérie GROSGOJAT, Bonlieu Léa de Damien BAGNARD et Alexandra MACLE, Chaumergy Nader de Jaouad BOUALI et Nadia LAYAR, Chilly­le­Vignoble Sedef de Murat DURAKSAHIN et Kiraz YUCESAN, Chilly­le­Vignoble Elsa de Charles PELLETIER et Emeline BADOT, Cosges Loïc de Jonathan CHEVALET et Myriam MINSBERGHE, L’Étoile Léa de Remi MOREAU et Leslie QUAIN, Légna Shwillzha de et Dhoiharia AHAMADI, Lons­le­Saunier Rémi de Axel GRANDVUINET et Aurore LETERRIER, Lons­le­Saunier Téoman de Lilian BOULET et Meriyem YESIL, Lons­le­Saunier Cherif de Mokhtar MAZOUNI et Bahdja SELATNIA, Lons­le­Saunier Nesta de Steven BENOIT­LIZON et Frédérique BURLET, Lons­le­Saunier

Sheymen de David PETITJEAN et Muazzez YILDIZ, Lons­le­Saunier Soan de Olivier GUDELOT et Jessica MESANGE, Mantry Méline de Frédéric LEGRAND et Angélique PEDRON, Messia­sur­Sorne Éliott de Gregory BARILLOT et Angélique ROLLIN, Meussia Honorine de Pierre BOURGEOIS et Marie BARTHET, Miéry Lise de Laurent ÉTIGNARD et Mélanie MOTTET, Mirebel Louise de Laurent GAMBIN et Nelly MAURRI, Orgelet Kélya de Mickaël BAYEUX et Julia TRESY, Picarreau Camille de Maxime RENARD et Elodie MONAMY, Relans Jules de Sébastien MICHEL et Adeline DEMIMUID, Saint­Maur Hippolyte de Géraud FROMONT et Pauline RAHON, Sainte­Agnès Alicia de Yannick BRIGNON et Sophie DIJOUX, Sellières Jules de Pierre­René GRAS et Cindy BIENEK, Soucia

DÉCÈS COUDERC Daniel, Baume­les­Messieurs, 73 ans SAUVANOT Raymond, Beaufort, 90 ans PARGAUD André, Bletterans, 83 ans

BORNEAT Juliette, Chevreaux, 91 ans PERNOT Edmond, Cosges, 80 ans CAMPEDEL Roger, Courlaoux, 81 ans BENOIT Ernest, Cousance, 87 ans VAUDRY Raymonde, L’Étoile, 84 ans DURET Marie, Lons­le­Saunier, 93 ans LAFLEUR Françoise, Lons­le­Saunier, 84 ans HENRIETTE Mireille, Lons­le­Saunier, 90 ans BASA Osman, Lons­le­Saunier, 74 ans CRUAT Marcel, Lons­le­Saunier, 83 ans ARNAUD Paul, Lons­le­Saunier, 81 ans MAITRE Antoinette, Lons­le­Saunier, 91 ans MOUREAU Fabienne, Lons­le­Saunier, 38 ans MENOUILLARD Claude, Lons­le­Saunier, 87 ans UCAR Gülsüm, Lons­le­Saunier, 70 ans ANTONIETTI François, Lons­le­Saunier, 82 ans CUCHE Marie, Lons­le­Saunier, 89 ans FIGUERES François, Lons­le­Saunier, 53 ans

MULLER Joséphine, Lons­le­Saunier, 69 ans VASSEUR Gilberte, Lons­le­Saunier, 80 ans BERNARD Roger, Lons­le­Saunier, 79 ans QUIL René, Lons­le­Saunier, 81 ans LAURENT Suzanne, Lons­le­Saunier, 86 ans DEVAUX Michel, Lons­le­Saunier, 86 ans MAROTTE Laurence, Mantry, 39 ans TOULON Mauricette, Messia­sur­Sorne, 81 ans CAZEAUD Jean, Mirebel, 82 ans MANGIN Jean, Montmorot, 99 ans MOREL Jean, Montmorot, 66 ans MAITRE Denise, Nance, 87 ans LINDER Claudette, Perrigny, 81 ans FERREUX Aimé, Perrigny, 80 ans SEINCE Roger, Pont­de­Poitte, 92 ans STAUB Jean­Marie, Saint­Didier, 64 ans ZOANI Paul, Sellières, 58 ans MAGNIN René, Verges, 83 ans JOURNET Michel, Villevieux, 79 ans

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Pays de Lons n°78 - Janvier 2014

> SPECTACLE - THEATRE Lundi 9 janvier Rayahzone - Danse-cirque Rayahzone est la première création commune des frères Thabet, Ali et Hédi, rompus aux arts du cirque dès leur plus jeune âge, dont l’un, amputé d’une jambe suite à une maladie, s’est depuis, paradoxalement, révélé être un fabuleux danseur.

Théâtre de Lons, 20 h 30, de 11 à 21 euros.

Jeudi 16 janvier

Dimanche 26 janvier

Mardi 10 janvier

Un temps à deux pattes - Quétigny

D’office - Théâtre Deux personnages, victimes de la monotonie de leur travail, se laissent emmener par le pouvoir de leur imagination. Dans des situations loufoques et parfois oniriques, ils vivent, tout simplement, leur quotidien. L’ancien se débrouillera-t-il ? Le jeune arrivera-t-il à gravir les échelons ? Survivront-ils à tous les dangers présents dans ce lieu hostile qu’est le bureau ? Le crayon a-t-il réellement été inventé par Joseph Hardtmuth en 1792 ? « D’office ! » est un cartoon à taille humaine, une bande dessinée en 3D sans lunettes.

Récit de deux anciens soldats devenus octogénaires qui s’étaient promis pendant la guerre de se revoir avant de mourir.

Au théâtre des Prairies à 17 h. Réservations au 03 80 48 28 43.

Vendredi 31 janvier Boulevard des airs - Dijon Dans une ambiance d’éclectisme, 8 musiciens, tous issus d’univers musicaux différents proposent une musique vivante, aux textes éloquents en français,

en anglais et en espagnol.

Lons-le-Saunier, le Bœuf sur le Toit. A 21 heures.

La Vapeur, 18 h, 22 à 25 euros. Tél. 03.80.667.666 - www.pyrprod.fr

Mesure de nos Jours - Théâtre

Dimanche 2 février

“Mesure de nos jours” est le troisième tome d’une trilogie intitulée “Auschwitz et après”. Charlotte Delbo prête sa voix à celles et ceux qui sont revenus des camps. Mesure de nos jours parle du retour, de l’après. De la vie, après. “Nous sommes rentrés, pour quoi faire ? Nous voulions que cette lutte, que ces morts, n’aient pas été inutiles. Alors il faut, il faut qu’elle serve notre revenue”. Charlotte Delbo.

The Doors alive - Dijon Le groupe recrée le son, le look, la présence scénique et la magie des concerts des DOORS, transportant parfaitement et sublimement le public dans le temps grâce aux interprétations de ses grands classiques.

La Vapeur, 18 h, 26 à 28 euros. Tél. 03.80.667.666 - www.pyrprod.fr

Cave théâtre de Poligny, 20 h 30, 6 et 12 euros.

Samedi 8 février

Lundi 20janvier

Hugues Aufray - Genlis Poète humble et discret, il a su, au fil de 50 ans de carrière, rester vrai et rassembler toutes les générations autour de ses chansons.

Le baiser de la veuve - Théâtre Dans un atelier de recyclage de papiers, Georges et Bobby, forçats des temps modernes, vident leurs bières en se remémorant le bon temps passé. Ils attendent Betty, amie de jeunesse, revenue dans cette bourgade reculée après 13 ans d’absence. Ces retrouvailles teintées de sarcasmes laissent percevoir un terrible drame passé sous silence que les années n’ont pas effacé.

Mardi 4 février

Bric à Brac - Alcg - Rue Jean Eschbach, Poligny, 20 h 30, 6 et 12 euros.

A portée de crachat - Théâtre

Mardi 21 janvier Woyzeck - Théâtre Woyzeck est l’histoire de cet ancien soldat, fabricant de perruques et coiffeur sans emploi, qui poignarde un jour son amante avant d’être condamné à mort et exécuté publiquement. Pour sa fiction, Georg Büchner était parti d’un fait divers historique. Jean-Pierre Baro, lui, a fait le chemin inverse : il est parti de cette fiction pour raconter la vie de son propre père, immigré venu du Sénégal, d’abord militaire, puis ouvrier spécialisé chez Dassault…

Théâtre de Lons, 20 h 30, 11 à 21 euros.

A l’Agora, 20 h 30, 32 à 40 euros - www.generationprod.com

De Ramallah à Tel-Aviv en passant par Paris, Taher Najib raconte sur le ton de l’ironie douce amère les tribulations d’un acteur palestinien confronté, partout où il va, à des images de lui-même qui lui sont étrangères : celle du guerrier arabe vengeur et victorieux aux yeux de son public de Cisjordanie ; celle du terroriste potentiel dans son propre pays, Israël, où de toute façon il n’est jamais perçu ni traité comme un citoyen de plein droit.

Un témoignage drôle et poignant sur les paradoxes de l’identité israélopalestinienne.

Cave Théâtre de Poligny, 20 h 30, 6 et 12 euros.

> CHEZ NOS VOISINS

Mardi 4 février

Samedi 25 janvier

Lost in the supermarket - Comédie musicale

Guts - Besançon

La douce nuit de Noël arrive ! Dans un temple de la consommation, neuf caissières silencieuses et dociles, neuf employées modèles attendent sagement le client… Ah non, en fait, elles préparent un casse. Un casse qui va leur permettre de quitter cette vie qui les tue, ce boulot qui les méprise…

Théâtre de Lons, 20 h 30, 11 à 21 euros.

> LIVRES

Guts Le Bienheureux est bien loin de ces premières productions au sein du groupe Alliance Ethnik. Rythmes dorés au soleil de son île des Baléares, films de gangsters Italiens 70’s, pur Hip Hop aux beats ultra-fat ; la mélancolie sous cordes et les claviers nostalgiques côtoient sans incohérence le reggae-soul punchy.

La Rodia, 20 h 30, 6 et 8 euros.

Mardi 14 janvier Messmer - Dijon

Mardi 4 février Ta vie sera plus moche que la mienne C’est l’histoire d’un homme un peu gros, pas très riche et donc seul, a qui, un jour, une fée propose de gagner beaucoup d’argent. C’est le début des ennuis car à chaque fois que le bonhomme veut user de son pactol pour faire le bien, les conséquences sont désastreuses et tournent au drame géopolitique. Avec beaucoup de cynisme, Didier Super traite à travers ce solo, des thèmes qui lui sont chers : le racisme, la politique, les femmes et l’argent.

Lons-le-Saunier, Bœuf sur le toit, 21 h

A l’aide des techniques d’hypnose, de transfert d’énergie et de magnétisme, Messmer le Fascinateur invite le spectateur à entrer dans son laboratoire intemporel et expérimental pour d’incroyables aventures aux confins du subconscient, sans aucun trucage.

Zénith, 20 h, 44 à 48 euros.

“LE CHATEAU-CHALON UN VIN, UN TERROIR ET SES HOMMES” Cet ouvrage de 272 pages, remarquablement illustré, propose une découverte à la fois vivante et très documentée d’un vin d’exception. 39 auteurs, spécialistes reconnus dans leur domaine, se sont associés pour cette monographie superbement mise en pages, la première jamais consacrée au vin jaune de Château-Chalon. Quels déterminismes ont conduit à l’élaboration de ce vin sur ce terroir ? Pourquoi le cépage savagnin s’est-il imposé ?

Comment les lois de l’œnologie ont-elles été défiées pour aboutir à un vin au mode d’élevage si original, au caractère aussi marquant pour les sens ? Quelle a été l’évolution des pratiques à la vigne et à la cave ? Qui sont les vignerons, les consommateurs ?

Quelle culture s’est bâtie autour de ce vin et de ses vignerons ?

Comment s’est construite la

notoriété du cru ? ... Les recherches récentes en génétique, microbiologie et biochimie, comme la découverte des clichés de Victor Regnault – qui fait probablement du vignoble de Château-Chalon le premier à avoir été photographié – apportent des éclairages nouveaux et décisifs.

Trente-neuf auteurs, scientifiques et humanistes reconnus dans leur domaine, invitent à découvrir les multiples facettes du château-Chalon, dans son environnement naturel et humain, grâce à des illustrations, des recettes et des textes inédits.

Découverte d’un terroir, de son vignoble, de son vin et de ceux qui en ont fait l’histoire : cet ouvrage est le premier entièrement consacré au « Château-Chalon », vin jaune à l’appellation d’origine protégée (AOP).

Editions Mêta Jura. 35 euros

Scènes du Jura : coopération transfrontalière autour de la jeunesse Les Scènes du Jura s’associent à deux structures de Genève et Annemasse dans le cadre d’une coopération autour de la jeunesse, l’émergence artistique et l’imaginaire.

Les trois théâtres – Les Scènes du Jura, le théâtre Am Stram Gram Enfance et jeunesse de Genève, et Château Rouge, scène pluridiscipli­ naire d’Annemasse – viennent de lancer ensemble un nouveau projet artistique inno­ vant, tourné vers la jeunesse, son regard et son imaginaire. Cette coopération, baptisée “Fabrique de dépaysement” se concrétise sur trois ans, jusqu’en 2015, par la création de trois laboratoires. La première phase consistera à renforcer les activités artistiques dans les col­

lèges et lycées des territoires transfrontaliers.

La seconde phase est liée à la professionnalisa­ tion des jeunes artistes et l’émergence artis­ tique : les trois théâtres créent ensemble un laboratoire de création et de production spéci­ fiquement lié à la jeunesse et l’adolescence.

Chaque étape de création est consolidée par l’expertise et l’accompagnement des trois éta­ blissements dans une logique de circulation des artistes, des œuvres dans l’espace transfronta­ lier. Enfin, le troisième volet, un laboratoire de

transmission, est créé pour les habitants, les professionnels locaux de la culture, de l’éduca­ tion, de l’animation travaillant sur la médiation artistique. Il s’agit d’échanger, former, trans­ mettre, partager des compétences… afin de mettre en débat les pratiques innovantes liées à l’éducation artistique.

Ces trois phases sont travaillées simultanément sur les trois territoires et posent le début de la coopération.

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Pays de Lons n째78 - Janvier 2014