Pays de Lons 80

N°80 Février 2014

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Naissance d’une superstructure touristique

Pages spéciales Formation Que faire après le bac dans le Jura ?

8 Formation

Pages Spéciales Février

©CCSR

©A. Wolff

Que faire après le bac dans le Jura ?

Portée par le syndicat mixte du Pays Lédonien, une nouvelle structure vient de voir le jour, fédérant les offices du tourisme des intercommunalités ECLA, Bresse-Revermont, les Coteaux de la Haute-Seille et Sud Revermont. Cet office de tourisme intercommunautaire aura pour mission de mettre en œuvre une p. 2 stratégie commune pour valoriser les richesses du territoire.

2014 -

Pays de Lons

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STAV, STL. Edgar Faure, Mont­ BTS négociation Admission : sur morot, CFAA, Montmorot, dossier et entretien. et relation BTSA sciences accès avec Bac STAV. et technologies des après bac +2 : lycée En 2 ans, vendeur­manager commercialclient : le titulaire du BTS est un aliments : les titulaires agricole Edgar Faure, ce diplôme exercent qui gère la relation de Montmorot, accès sa globalité leurs activités dans avec BTSA, BTS, DUT. client dans . Lycée privéJeanne les entreprises indus­ trielles de fabrication d’Arc, Champagnole de produits alimentaires mation bi­qualifiante (PSC), for­ transformation BTS métiers de BTS et BEES 1er degré : abattage, l’eau : le technicien supé des viandes, laiterie... , options ski nor­ rieur de l’eau exerce dique ou alpin, en relation ils sont capables d’orga­ sa profession dans le niser la production, depuis avec le Centre national secteur du traitement, la dique, fabrication jusqu’au de ski nor­ ment.

Prémanon. Lycée privé de la distribution, de l’assainissement conditionne­ AGRICULTURE Spécialité aliments et de l’ép Pasteur­Mont­Roland, et processus technologiques Dole. Poligny mel, Dole, accès prioritaire uration des eaux. Lycée J. Duha­ Accès prioritaire : Bac STMG. avec le lycée Hyacinthe : EIL, Bacs STL, STI2D. Friant, CFA AA, Poligny.

BTSA analyse BTS professions lité produits et conduite de systèmes Spé cia­ laitiers : EIL, Poligny. immobilières : le titulaire d’exploitation : ARTS APPLIQUES Accès avec Bacs STAV, conseiller, technicien de ce BTS exerce au sein de cabinets STL. agricole, assistant clientè BTS développement d’administration de le, formateur... Classe et réalisation bois : biens, Voici les emplois immobilières ou de il exerce ses acti­ de mise àniveau des que peut occuper sociétés de promotion­const d’agences vités dans les entreprises mé ce t iers diplô de d’art, DMA arts de l’ha­ peut occuper des deuxième transformation mé. Aprè bitat : lycée ruction. Il et quelques années, il peut emplois de gestionnaire professionel Pierre des matériaux associé du bois aussi devenir chef d’exploitation, s Vernotte, Moirans­en­Mon de biens s. Il collabore avec de copropriéteś ou ponsable de magasin res­ tagne. Accès prioritaire : les ingénieurs, ­ être négociateur immobilier. locatifs ou œuvre en bureau d’é ou d’unité d’approvisionnem tous bacs sauf STD2A. tudes ou bureau des Pasteur­Mont­Roland, Lycée privé des ent. Lycée DMA agricole Edgar Faure, méthodes. Lycée Dole. Accès prioritaire: métiers du Bois, Mouchard. arts de l’habitat option Montmorot.

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Pays de Lons n°80 - Février 2014

Office de tourisme de pôle : les structures main dans la main Portée par le syndicat mixte du Pays Lédonien, une nouvelle structure vient de voir le jour, fédérant les offices du tourisme des intercommunalités ECLA, Bresse-Revermont, les Coteaux de la Haute-Seille et Sud Revermont. Cet office de tourisme intercommunautaire aura pour mission de mettre en œuvre une stratégie commune pour valoriser les richesses du territoire

Le projet, en gestation depuis plus de quatre ans, aura mis du temps pour arriver à maturité et donner naissance à ce nouvel office de tourisme de pôle. Avant cela, il aura fallu convaincre les élus, rassurer, et dépasser les esprits de clocher. En mutua­ lisant les forces, cette superstructure permettra de mieux coordonner les actions sur la zone concernée, qui deviendra ainsi une destination touristique à part entière, et non plus quatre territoires distincts. L’idée était lancée en 2008 par Christian Vuillaume, président de la communauté de communes des Coteaux de la Haute­ Seille, face à un constat clair : les touristes ne séjournent que quelques jours dans le Jura. “Nos offices de tourisme fonctionnaient comme des prés carrés, où chacun se contentait de vendre son périmètre” raconte le maire de Château­Chalon. “Le tou­ risme est volatil dans le Jura, de courte durée. Il faut proposer plus de diversité aux touristes afin qu’ils restent plus longtemps”. D’où la nécessité évidente de mutuali­ ser les compétences et les outils à travers le territoire. Le syndicat mixte du Pays Lédonien, porteur du projet, s’est ainsi appuyé sur Leader, programme européen de soutien aux actions innovantes en milieu rural. “Le Pays Lédonien s’est engagé dans ce programme qui voulait une professionnalisation des acteurs et des structures du tourisme, ainsi qu’une coopération entre les structures touristiques” rappelle Patrick Elvezi, président du Pays Lédonien. “C’est dans ce cadre que nous avons voulu créer une structure qui fédère toutes les structures du territoire”. Grâce aux financements du programme, les premières actions de coopération voient le jour, et en 2009, un groupe de travail est mis en place, réunissant élus, présidents des OT, et les acteurs du tourisme, afin de réfléchir à la création d’un OT de pôle. “Cela a été dur à mettre en place” admet Christian Vuillaume. “Il y a eu certaines craintes des territoires de se faire manger par les autres, et aussi de perdre en notoriété. Je pense que personne ne mangera personne, car les quatre territoires sont représentés de manière égale et équilibrée”. En 2012, au terme d’une étude de faisabilité, le comité de pilotage opte pour un statut associatif, et mi­2012, le projet est enfin sur les rails. La pre­ mière assemblée générale se tenait le 10 janvier dernier.

Qu’est-ce que cela va changer ?

Cette nouvelle association va ainsi absorber les trois associations existantes (OT de Lons­le­Saunier, OT de la Haute­Seille et syndicat d’initiative de la Bresse du Jura) et son siège administratif sera localisé à Lons­le­Saunier. Les six antennes quant à elles existeront toujours à Bletterans, Sellières, Orbagna, Voiteur, Château­Chalon et Lons­ le­Saunier. Tous les personnels seront conservés. “En rassemblant les personnels, en confrontant les méthodes de travail et les animations, on va enrichir nos actions. Le tourisme urbain fédéré au tourisme rural est un très bon ferment !” s’enthousiasme le président des Coteaux de la Haute­Seille.

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De gauche à droite, Patrick Elvezi, président du Pays Lédonien, Aurélie Passerat-Guyomarc’h, directrice de la nouvelle structure, et Carole Magréault d’Attoma, animatrice LEADER au Pays Lédonien.

Tout d’abord la nouvelle équipe devra plancher sur l’identité de la structure : trouver un nom, un logo, une marque… Il faudra ensuite définir une stratégie et des projets communs. “La diversité fera la force de l’OT de pôle. On gardera les spécificités de cha­ cun, mais en faisant en sorte que tout s’imbrique” éclaire Aurélie Passerat­Guyomarc’h, nouvelle directrice de la structure (aujourd’hui directrice de l’OT de la Haute­Seille) aux côtés de Dominique Brunet (aujourd’hui directeur de l’OT de Lons). “L’idée est de faire venir un touriste, par exemple, aux termes de Lons, puis l’envoyer visiter les caves de Château­Chalon, avant de lui proposer une balade à vélo dans la Bresse”. Le défi des prochains mois sera donc de former les personnels à la connaissance des nouveaux territoires. Enfin, un des objectifs sera aussi d’animer le réseau des socioprofessionnels (restaurateurs, hôteliers...) en devenant un lieu de conseils pour les aider à dévelop­ per leur activité. En 2015, un guide sur la destination et un site Internet devraient voir le jour.

Céline Garrigues

ENSEIGNEMENT

Une convention pour protéger le personnel

Le ministère de l’Education nationale et la fédération des autonomes de solidarité ont signé une convention le 21 novembre 2012.

Elle définit les actions en matière de protec­ tion des agents publics et de prévention des risques auxquels ils peuvent être soumis. Car cette fédération qui regroupe cent associations, dont une dans le Jura, assure la défense des personnels de l’enseignement public et privé laïque contre les risques de leur métier.

La déclinaison régionale vient d’être signée par les auto­ nomes de solidarité de Franche­Comté avec l’académie de Besançon. La rencontre a été organisée dans le Jura

en présence de la présidente de l’autonome de solidarité laïque du Jura, Véronique Gueraud. Les différents inter­ locuteurs en ont profité pour faire le point sur les forma­ tions, initiales ou continues, qui seront proposées à leurs adhérents dans les mois prochains. La fédération inter­ vient dans plusieurs domaines et notamment dans ceux du droit, de la responsabilité et de la prévention des vio­ lences en milieu scolaire.

Roger Crucq, le président de la fédération, a partagé son analyse des problématiques que rencontre le personnel enseignant aujourd’hui : “Les situations conflictuelles avec les familles naissent le plus souvent d’un désaccord ou d’une incompréhension sur la manière de gérer la

classe ou de répondre aux exigence des familles. Cela peut se traduire par des insultes, des menaces, des remises en cause de compétences professionnelles”. Il a expliqué que la fédération notait également que les moments de tension suivent aussi le déroulement de l’année scolaire. “En début d’année, on observe des remises en question de la composition des classes, des tensions liées au retour à la vie en collectivité ou aux exi­ gences de travail et de discipline.” Les associations iden­ tifient aussi un nombre croissant de situations dans les­ quelles le personnel est emporté, malgré lui, dans la vie privée des familles et des élèves, notamment dans les cas de divorces.

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Pays de Lons n°80 - Février 2014

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4 l’essentiel de l’info

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ILS L’ONT DIT ÉCHOS DE LA BLOGOSPHÈRE ET TWITTOSPHÈRE LOCALES

“UNE POSITION QUI FORCE LE RESPECT” “Marc-Henri Duvernet porte la marque Les signataires se sont engagés pour seize ans.

nouvelle politique axée sur l’intérêt des Lédoniens. Il assume pleinement une ouverture à la société civile et aux acteurs économiques de notre ville. Élue en 2008 sur la liste de Jacques Pélissard, j’ai décidé de rejoindre son équipe qui est loin des préoccupations dogmatiques, et porte une démarche constructive, indispensable à la gestion future de Lons-le-Saunier” Le 14 janvier, communiqué de presse

SYLVIE VERMEILLET, PRÉSIDENTE DES MAIRES DU JURA CÉRÉMONIES DES VŒUX AU CONSEIL GÉNÉRAL DU JURA “Comment trouver la parité ? Comment changer 13 de vos conseillers pour le moins masculins en 13 conseillères vives et légères… Comment faut-il faire ? Changer le prénom de Jean Burdeyron et lui mettre des talons ? Imaginer Esio Peratti en shorty ? Ou penser à épiler Serge Outrey ? Monsieur le Président, voilà qui n’est pas évident ! Mais nous vous souhaitons très sincèrement d’arriver à faire partager les avantages du redécoupage”.

Le 16 janvier, allocution de la présidente

MARC-HENRI DUVERNET, CANDIDAT À LA MAIRIE DE LONS

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DÉVELOPPEMENT DURABLE

Lons investit pour économiser en énergie dans huit bâtiments publics

Le maire de Lons, Jacques Pélissard, le président d’EDF Optimal Solutions, Domi­ nique Desmoulins, et Michel Courtois, architecte, signaient le mois dernier un contrat de performance énergétique. Il porte sur la rénovation énergétique de trois écoles (Dolto, Georges­Brassens et Richebourg), deux groupes scolaires (Jacques­Prévert et François­Rollet) et trois centres sociaux culturels (centre social, maison des associations, maison des jeunes et de la culture). Des travaux seront réalisés cet été et ce pendant trois ans afin d’économiser 42 % d’énergie pri­ maire et d’assurer 63 % de réduction des émissions de CO2. Ces travaux seront répartis en trois lots. Ils concerneront l’amélioration de l’enveloppe des bâti­ ments (par exemple, le remplacement des menuiseries simple vitrage par du double vitrage), la qualité de l’air (des sondes de CO2 avec voyants tricolores seront mises en place pour sensibiliser les usagers), les

systèmes énergétiques (par exemple, les trois sites seront raccordés aux réseaux de chaleur urbain bois/incinération ordures ménagères de la ville), l’éclairage...

Le centre social est le site “phare” du pro­ jet. Il prévoit une intégration du centre social dans son environnement en propo­ sant une isolation extérieure décorée d’un bardage bois type “Red Cedar” et d’un pignon végétal type “Amaéva” donnant sur le carrefour de la libération. Des fenêtres bois double vitrage seront égale­ ment installées et les combles seront iso­ lés avec de la laine de bois.

Ce CPE engage ses signataires pour seize ans. “Il illustre l’ambition forte de la ville de poursuivre ses actions en faveur de l’environnement et du développement durable”, a rappelé le maire, Jacques Pélissard. Le contrat représente, cette année, un investissement de 3 168 000 euros pour la ville.

“Vivre pleinement son époque, c’est anticiper sur la loi et renoncer à ses mandats (de trop), tout de suite. A bon entendeur !”

Le 22 janvier, Twitter

JACQUES PÉLISSARD, MAIRE DE LONS-LE-SAUNIER “J’ai tenu à remercier personnellement, Catherine Samba Panza, maire de Bangui, qui vient d’être élue présidente par intérim de la République Centrafricaine par les membres du Conseil national de la transition de la République Centrafricaine.

Lors du congrès des maires, en novembre dernier, je l’avais invitée, en tant que présidente de l’Association des maires de Centrafrique. A cette occasion, j’ai pu apprécier les qualités de cette femme de dialogue et de conviction qui avait la volonté de voir son pays retrouver le chemin de la concorde civile”.

Recensement ECLA perd des habitants

L’INSEE de Franche-Comté livrait le mois dernier les conclusions d’une étude sur les mouvements de population des trente dernières années dans les territoires comtois. Pour le bassin lédonien, la tendance ne suit pas les mouvements régionaux : l’agglomération lédonienne perd des habitants.

NADIA GAVARD, REPRÉSENTANTE DÉPARTEMENTALE DU MODEM

d’une promesse tenue : celle d’une

Pays de Lons n°80 - Février 2014

Entre 1982 et 2011, le Jura a vu sa population croître de 0,25 % chaque année, taux proche de la moyenne régionale de 0,27 %, plaçant la Franche­Comté à la 16e place des régions, et la reléguant au rang de territoire “peu attractif”. La population jurassienne croit malgré tout, grâce à un nombre de naissances supé­ rieur aux nombres de décès. Contrairement à la Franche­Comté qui enregistre plus de départs que d’arrivées, dus notamment aux flux des étudiants s’expa­ triant dans d’autres régions, le solde migratoire du Jura est quant à lui à l’équi­ libre. “Le Jura possède une population plus âgée avec moins d’étudiants et donc moins de mouvements de population” explique Patrick Pétour, directeur régional de l’INSEE. “On constate également un dynamisme migratoire dans le nord du département, sur l’axe entre Besançon et Dijon, à équidistance des deux villes”.

C’est d’ailleurs une tendance générale qui ressort de cette étude : plus les années passent, plus les aires d’influence des villes­centres grandissent. Aussi les couronnes de Besançon s’étendent aujourd’hui jusqu’à Gendrey et Dole, et Rennes­sur­Loue et Arbois. La communauté de communes du Grand Dole gagne elle aussi des habitants, alors que la ville de Dole en perd. “La croissance se fait aujourd’hui à la périphérie des villes, dans les petites communes de moins de 1 000 habitants. L’environnement y est plus propice pour accéder à la propriété à moindre coût, tout en étant proche de la ville et de ses services” éclaire le direc­ teur régional. Et pourtant, c’est une tendance inverse que suit l’agglomération lédonienne. Les derniers chiffres de l’INSEE sur les populations légales de 2011 entrant en vigueur au 1er janvier 2014 démontrent que le nombre d’habitants d’ECLA est en léger recul (– 66 habitants). “La population d’ECLA ne croît plus. Il est difficile de dire si cette tendance va se confirmer dans l’avenir. On peut l’ex­ pliquer par le mouvement migratoire des personnes âgées qui reviennent habiter dans la ville­centre, car c’est là que se trouvent les équipements, les établisse­ ments de santé, et un parc de logement qu’il va falloir adapter”.

Recensement 2014 : c’est parti D’ici le 15 février, vous recevrez la visite d’un agent référenceur – si ce dernier n’a pas déjà frappé à votre porte – afin de procéder à la collecte 2014 débutée le mois dernier. Le recensement est un acte obligatoire auquel vous devrez vous sou­ mettre en remplissant deux formulaires, un sur le logement, et un sur ses habi­ tants. Vous serez informé par courrier du passage de l’agent, qui se présentera à nouveau à votre domicile quelques jours plus tard pour récupérer les dits question­ naires.

C.G.

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INSOLITE

Dormez dans un site clunisien

Ruffey­sur­Seille fait partie des six sites membres de la fédération euro­ péenne des sites clunisiens dans le Jura depuis juillet 2010. Le prieuré Saint­Christophe a alors été reconnu par des professionnels. Vieux de douze siècles, c’est le plus vieil édifice religieux de la commune. Jean­Paul Gautier, qui en a fait l’acquisition en viager en 1970, l’a rénové de manière spectaculaire. Pas­ sionné, il l’ouvre au public pour les journées du patrimoine et sur demande le reste de l’année. Jean­Paul Gautier a racheté également un corps de bâtiment en 2010. Un endroit qu’il a également tenu à rénover. “Lors de mes travaux, j’ai mis à jour une cheminée monumentale avec four intégré et séchoir derrière une cloi­ son, raconte­t­il. La plaque de cheminée, datée de 1737, a livré en son médaillon central, martelées à la Révolution mais cependant bien lisibles, les armes de Cluny.” Une preuve s’il en était encore besoin du rattachement du prieuré à Cluny. Idée originale, Jean­Paul Gautier et son épouse Mireille ont choisi d’amé­ nager ici un gîte qui peut accueillir six personnes. Ils l’ont appelé "La maison d’Isa­ belle", en hommage à sa résidente précédente. “J’ai fait quelque chose de moderne, mais en gardant l’esprit du bien”, explique le propriétaire. “Ce gîte est destiné aux amoureux des vieilles pierres et de l’histoire.”

Céline Trossat

Le 23 janvier, page Facebook

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Pays de Lons n°80 - Février 2014

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6 l’essentiel de l’info

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COMMENT LE DÉPARTEMENT DÉPENSERA-T-IL NOTRE ARGENT EN 2014 ?

Le mois dernier, le Conseil général du Jura se prêtait à un exercice de transparence en présen­ tant aux Jurassiens son budget 2014 dans le cadre de dix réunions publiques, “le budget expli­ qué à tous”, organisées sur l’ensemble du territoire. Pour un budget global de 318 millions d’euros, la priorité demeure dans les solidarités (103,3 millions d’euros). Le développement durable restera le fil rouge de l’action départementale, avec deux autres axes prioritaires : le développement économique et numérique, ainsi que le logement et l’habitat. Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 249 millions d’euros et l’investissement atteint 69 millions d’eu­ ros. Le recours à l’emprunt a été voté à hauteur de 27 millions d’euros (soit une baisse de 42 % en trois ans). L’encours de la dette s’élevait fin 2013 à 165 millions d’euros.

Pays de Lons n°80 - Février 2014

Naissance d’un collectif en faveur d’une agriculture durable

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Sept associations jurassiennes dans le domaine de l’agriculture mutualisent leurs forces pour donner plus d’impact à leurs actions et initier de nouvelles démarches.

Sept associations à rayon­ nement départemental, régional ou dans le Grand Dole (Accueil Paysan, l’AFIP Bourgogne­Franche­ Comté, l’AFOCG du Jura, le Serpolet, la MRJC, Terre de Liens Bourgogne­Franche­Comté et Resa 39) viennent de donner naissance à un nouveau collectif nommé Inpact (Initiatives pour une agriculture citoyenne et durable).

Que ce soit auprès des agriculteurs, des consommateurs ou de jeunes exploitants sou­ haitant s’installer, leur point commun est d’œuvrer pour une agriculture durable dans le Jura. En juin 2012, ces sept structures déci­ daient de renforcer leur coopération afin d’ini­ tier de nouvelles actions. “L’idée de départ n’était pas de créer une nouvelle association, mais de réfléchir ensemble sur des actions communes” explique Laurent Carpentier, coordinateur du collectif Inpact. Depuis, des démarches mutua­ lisées ont déjà vu le jour, autour de quatre thématiques : le paysan, l’alimentation, la terre et le territoire. En 2012, les asso­ ciations tenaient un stand à la foire du Jura, à grand renfort de banderoles et affiches dans le but d’interpeller le public. Une devise, “Des fermes à taille humaine” est devenu le slogan dans le cadre d’une communication grand public. “Il n’y a pas une défi­ nition précise de la bonne taille d’une ferme” explique Laurent Carpentier. “Il s’agit surtout de fermes qui respectent le travail des hommes et des femmes, l’environnement, le territoire. La ferme est un support pour exercer une activité agricole, et non une finalité qui mène à la démesure”.

Le collectif lors d’un ciné-débat organisé pendant le festival Alimenterre.

Aujourd’hui, la naissance du collectif donnera davantage d’im­ pact à ces actions, tout en permettant de solliciter plus facile­ ment les financements. Celles­ci s’appuieront sur de multiples partenariats et seront déployées dans le cadre de manifesta­ tions et animations autour de différents axes : la transmission et l’installation, l’accès au foncier, l’agriculture durable de moyenne montagne… “Nous allons développer des formations pour les agriculteurs sur les questions des circuits courts, mais aussi continuer les rencontres entre producteurs”.

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l’essentiel de l’info 7

Pays de Lons n°80 - Février 2014

8 Quelques représentants de la liste “Osez Lons-le-Saunier” ont présenté leur projet politique.

ELECTIONS MUNICIPALES

ECONOMIE

“Osez Lons-le-Saunier” fait dix propositions

Pierre Moscovici soutient la filière bois

Si la liste d’Alain Jeandemange est plébiscitée par les Lédoniens, ses candidats ont l’intention de mettre en place quatre conseils consultatifs, à par­ tir de septembre, pour élaborer des actions dans les domaines suivants : protection des populations (santé, sécurité), habitat et vie sociale, développe­ ment et vie culturelle, développement écono­ mique (artisanat, commerce et services).

L’équipe a organisé un rendez­vous récemment pour présenter ses dix propositions en matière de sécurité car “la sécurité détermine l’ambiance de vie locale” : mesurer le sentiment d’insécurité notamment au travers de conseils de quartier, favoriser la communication sur la délinquance auprès des Lédoniens, contribuer à l’amélioration de la circulation de l’information entre les acteurs

locaux de la prévention, renforcer l’action socio­ culturelle, initier la mise en place au commissariat d’un travailleur social (cela existe déjà), prévenir les conduites addictives, développer la prévention situationnelle notamment par la vidéoprotection, doter la ville de Lons des moyens adaptés à l’exé­ cution des pouvoirs de police du maire, améliorer la vigilance des commerçants des zones ciblées par les délinquants et, enfin, apporter une réponse systématique aux incivilités en contri­ buant au développement de sanctions responsabi­ lisantes en liaison avec l’autorité judiciaire.

Bernard Roux a résumé : “Ce n’est pas une poli­ tique de compassion, mais plus d’accompagne­ ment. C’est tout sauf de l’assistanat”.

En déplacement dans le Jura le 16 janvier dernier – le premier après l’annonce du lan­ cement du pacte de responsabilité par le président de la République – le ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici visitait l’entreprise Roch, spécialisée dans la construction bois clé en main, à Macornay.

Après avoir écouté la présentation de la société par son PDG Thierry Dubrulle, le ministre franc­comtois d’adoption soulignait l’importance de la filière bois dans la région. “Je crois vraiment que le bois est une filière d’avenir dans une région comme la nôtre qui possède d’importantes ressources. J’incite les collectivités à inclure le bois dans leurs marchés publics”.

Et Thierry Dubrulle d’évoquer la situation des travailleurs polonais, qui propose à moindre coût des “prestations de qualité inférieure”. “Cela doit passer par la lutte contre la concurrence déloyale” répondait le ministre. “C’est ce que nous voulons faire en demandant un accord sur les tra­ vailleurs détachés”.

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Pôle emploi et la Maison de l’emploi officialisent leur partenariat EMPLOI

Les représentants de Pôle emploi et la Maison de l’emploi réunis pour la signature d’une convention annuelle.

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Pôle emploi travaille en bonne intelligence avec la Maison de l’emploi depuis le départ. Les deux structures viennent de concrétiser leur partenariat par la signature d’une convention annuelle reconductible quatre fois. “Elle définit et organise les modalités de partenariat entre nos deux structures, explique Grégory Dubois, le directeur de Pôle emploi. L’objectif est d’ap­ porter une plus­value au territoire et à ses habitants.”

Outiller les demandeurs d’emploi en Internet, leur permettre d’optimiser leur espace emploi sur le site de Pôle emploi, de s’abonner aux offres de travail, de mettre en ligne leur curricu­ lum vitae... sont autant d’actions que la Maison d’emploi a mis

en place depuis quelques mois. Des cyber­bases accueillent ainsi le public à Bletterans, Commenailles, Arinthod, Orgelet, Champagnole. 118 personnes ont déjà été reçues par Anaïs Kosmine et Michèle Martel lors d’un des 44 ateliers réalisés depuis avril. “On peut rendre un service de proximité. C’est sur­ tout une plus­value pour les zones rurales”, souligne Grégory Dubois. Il ne faut pas oublier que “le gros problème des deman­ deurs d’emploi, c’est la mobilité”, intervient John Huet, le direc­ teur de la Maison de l’emploi de Lons­le­Saunier/Champa­ gnole. “On va au plus près de leurs besoins.”

Céline Trossat

Le préfet du Jura Jacques Quastana, le président du Conseil général Christophe Perny, et la présidente de la Région Marie-Guite Dufay accompagnaient le ministre lors de son déplacement dans le Jura.

8 Formation

Pages Spéciales Février 2014 -

Pays de Lons

Que faire après le bac dans le Jura ?

Pour se frayer un chemin dans le grand dédale de l’orientation post-bac, le Pays de Lons vous propose un annuaire de toutes les formations recensées dans le Jura, secteur par secteur, et par type d’apprentissage. La terminale, c’est l’année du bac, mais aussi celle des projets d’études supérieures. Qu’elles soient professionnelles, spécialisées... le Jura propose un large panel de formations post-bac, même s’il faudra parfois franchir les frontières du département pour trouver l’enseignement supérieur qui vous correspond. (Suite de ce volet Formation le mois prochain)

Le 16 janvier dernier, près de 4 200 élèves des classes de 1re et de Terminale issus des 24 établissements publics, privés et agricoles du département, sont venus visiter le traditionnel forum d'information et d'orientation Sup'Info qui a lieu chaque année à Juraparc à Lons-le-Saunier. Quelques heures auprès des 84 exposants, écoles et professionnels, pour se renseigner sur les filières et les formations avant de faire le bon choix. n DMA costumier réalisateur (diplôme des métiers d’art) : à par­ tir du projet du créateur, le costumier adapte le costume en fonction des exigences de la mise en scène, des règles de sécurité, de la conformation de l’artiste. Lycée privé Pasteur Mont­Roland, Dole. Accès prioritaire : DTMS techniques de l’ha­ billage, bac STD2A, autres bacs avec mise à niveau en couture.

BATIMENT n BTS charpente­couverture : le titulaire de ce diplôme exerce

des activités commerciales, de conception, d’organisation, de fabrication, de gestion de fabrication et de chantier, d’anima­ tion. Lycée des métiers du Bois, Mouchard. Accès prioritaire : Bac STI2D.

COMMERCE, COMPTABILITE, GESTION n

1. Licences professionnelles Protection de l’environnement, spécialité Gestion et traite­ ment des déchets : à Lons­le­saunier UFR ST. Ouverte à tous les titulaires d’une L2, d’un DUT ou d’un BTS, quelque soit le domaine (sciences, droit, sociologie, santé...). Admission : sur dossier et entretien.

n

BTSA gestion et protection de la nature : ce technicien supérieur est chargé de mettre en œuvre sur le terrain des projets de gestion (conservation, restauration) et de valorisa­ tion (interprétation, animation) des espaces dans la perspec­ tive d’une gestion durable. Lycée agricole Edgar Faure, Mont­ morot, CFAA, Montmorot, accès avec Bac STAV. En 2 ans, après bac +2 : lycée agricole Edgar Faure, Montmorot, accès avec BTSA, BTS, DUT. n BTS métiers de l’eau : le technicien supérieur de l’eau exerce

2. Brevet de technicien supérieur (BTS) AGRICULTURE n

BTSA analyse et conduite de systèmes d’exploitation : conseiller, technicien agricole, assistant clientèle, formateur...

Voici les emplois que peut occuper ce diplômé. Après quelques années, il peut aussi devenir chef d’exploitation, res­ ponsable de magasin ou d’unité d’approvisionnement. Lycée agricole Edgar Faure, Montmorot. n BTSA viticulture – œnologie, orientation agriculture biolo­ gique : le titulaire de ce BTSA est un spécialiste de la culture de la vigne, de la vinification et de l’élevage des vins, formé au marketing et à la vente. CFAA du Jura, Montmorot. Accès avec Bac STAV.

sa profession dans le secteur du traitement, de la distribution, de l’assainissement et de l’épuration des eaux. Lycée J. Duha­ mel, Dole, accès prioritaire Bacs STL, STI2D.

ARTS APPLIQUES n Classe de mise à niveau des métiers d’art, DMA arts de l’ha­ bitat : lycée professionel Pierre Vernotte, Moirans­en­Mon­ tagne. Accès prioritaire : tous bacs sauf STD2A. n DMA arts de l’habitat option décors et mobiliers, spécialité ébénisterie : le titulaire de ce diplôme assiste le concepteur créateur et participe à la réalisation de projets relevant des arts de l’habitat et concernant en particulier les décors et les mobiliers. Il peut collaborer à la promotion et à la commercia­ lisation du produit. LP Pierre Vernotte, Moirans­en­Montagne.

Accès prioritaire : Bac STD2A, BMA ébéniste, autres bacs + classe de mise à niveau.

BTS commerce international à référentiel commun européen : LV1 anglais obligatoire + LV2. Le titulaire de ce BTS peut travailler au service import­export des entreprises indus­ trielles ou en centrale d’achat, dans une société de transport...

Son travail principal consiste à acheter et à vendre à l’étran­ ger. Lycée privé Pasteur­Mont Roland, Dole. Accès prioritaire: Bac STMG. n BTS négociation et relation client : le titulaire du BTS est un

vendeur­manager commercial qui gère la relation client dans sa globalité. Lycée privé Jeanne d’Arc, Champagnole (PSC), for­ mation bi­qualifiante BTS et BEES 1er degré, options ski nor­ dique ou alpin, en relation avec le Centre national de ski nor­ dique, Prémanon. Lycée privé Pasteur­Mont­Roland, Dole.

Accès prioritaire : Bac STMG. n BTS professions immobilières : le titulaire de ce BTS exerce au sein de cabinets d’administration de biens, d’agences immobilières ou de sociétés de promotion­construction. Il peut occuper des emplois de gestionnaire de biens locatifs ou de copropriéteś ou être négociateur immobilier. Lycée privé Pasteur­Mont­Roland, Dole. Accès prioritaire: Bac STMG.

Pasteur­Mont­Roland, Dole. Accès avec Bac +2 des filières comptables et gestion. n BTS assistant de gestion PME/PMI à référentiel commun européen : le technicien assistant de gestion PME/PMI exerce la fonction de collaborateur de dirigeant de petite ou moyenne entreprise. Lycée Pré Saint­Sauveur, Saint­Claude, lycée privé Pasteur­Mont Roland, Dole. n

BTS assistant de manager : l’assistance manager consiste à appuyer l’encadrement en ressources humaines, droit de l’en­ treprise, communication..., à organiser les événements, les déplacements, gérer l’information, prendre en charge un cer­ tain nombre de dossiers... Lycée Jean Michel, Lons­le­Saunier, lycée privé Pasteur­Mont­Roland, Dole. Accès prioritaire : Bacs STMG, ST2S.

INDUSTRIE n BTS qualité dans les industries alimentaires et les bio­indus­ tries : ce technicien supérieur exerce essentiellement ses fonc­ tions dans les industries alimentaires, les bio­industries, les industries pharmaceutiques et cosmétiques. CFA AA, Poligny.

Accès prioritaire: Bacs STAV, STL. n BTSA sciences et technologies des aliments : les titulaires de

ce diplôme exercent leurs activités dans les entreprises indus­ trielles de fabrication de produits alimentaires : abattage, transformation des viandes, laiterie... ils sont capables d’orga­ niser la production, depuis la fabrication jusqu’au conditionne­ ment. Spécialité aliments et processus technologiques : EIL, Poligny avec le lycée Hyacinthe Friant, CFA AA, Poligny. Spécia­ lité produits laitiers : EIL, Poligny. Accès avec Bacs STAV, STL. n

BTS développement et réalisation bois : il exerce ses acti­ vités dans les entreprises de deuxième transformation du bois et des matériaux associés. Il collabore avec les ingénieurs, œuvre en bureau d’études ou bureau des méthodes. Lycée des métiers du Bois, Mouchard. Accès prioritaire: Bac STI2D.

comptabilité et gestion des organisations Le technicien supérieur comptable est le cadre moyen des services comp­ tables des entreprises. Lycée Jean Michel, Lons­le­Saunier, lycée privé Pasteur­Mont­Roland, Dole. Accès prioritaire : Bac STMG.

n BTS systèmes constructifs bois et habitat : il est le plus sou­ vent responsable de chantier. Il exerce ses activités dans une entreprise qui fabrique et installe les produits en bois utilisés dans l’habitat (charpente, ossatures, cadres de portes et fenêtres, parquets...). Lycée des métiers du Bois, Mouchard.

Accès prioritaire: Bac STI2D.

n DCG (diplôme de comptabilité et de gestion) : formation en 3 ans, validée par le DCG, premier diplôme de la filière comp­ table, conférant le grade de licence au titulaire. Lycée privé

n BTS technico­commercial, spécificité bois, matériaux dérivés et associés : il exerce ses activités dans les entreprises com­ merciales ou industrielles qui distribuent ou achètent des pro­

n BTS

Formation

Pays de Lons - Pages Spéciales Février 2014 duits techniquement complexes (maison ossature bois, ameu­ blement, produits dérivés...). Lycée des métiers du Bois, Mou­ chard. Accès prioritaire: Bac STI2D. n BTS domotique : la domotique est l’étude des systèmes automatisés utilisés dans les immeubles ou les maisons indivi­ duelles pour remplir essentiellement les fonctions suivantes : surveillance, commande ou programmation de l’éclairage, du chauffage, de la climatisation, alarme incendie, dispositif antiintrusion, accès aux différents réseaux de communica­ tion... Lycée privé Pasteur Mont­Roland, Dole. Accès priori­ taire: Bacs STI2D, STMG. n

BTS électrotechnique : il peut intervenir au niveau de la conception, de la réalisation et de la maintenance d’équipe­ ments ou de systèmes électrotechniques. Lycée Jacques Duha­ mel, Dole. Accès prioritaire : Bac STI2D.

n BTS industrialisation des produits mécaniques : situé entre le

bureau d’études et les ateliers, le travail de ce technicien supérieur est centré sur l’industrialisation des produits mécaniques. Lycée Paul­Émile Victor, Champagnole (temps plein + possibilité d’effectuer la deuxième année de BTS par apprentissage), CFAI Sud Franche­Comté, Dole. Accès priori­ taire : Bac STI2D. n BTS conception et industrialisation en microtechniques : il est un spécialiste des produits miniaturisés qui utilise différentes technologies : mécanique, électricité, électronique, optique, automatique, informatique. Lycée Victor Bérard, Morez. Accès prioritaire : Bac STI2D. n BTS conception de produits industriels : en bureau d’études,

n

BTS génie optique, option 1 optique instrumentale, ou option 2 photonique : lycée Victor Bérard, Morez. Accès prio­ ritaire : Bacs STI2D, STL.

le titulaire de ce BTS crée ou améliore des produits industriels à forte dominante mécanique : boîte de vitesses, moteur, pompe, train d’atterrissage... Lycée Jacques Duhamel, Dole, CFAI Sud Franche­Comté, Dole, en lien avec le lycée Jacques Duhamel. Accès prioritaire: Bac STI2D.

n BTS

n BTS

contrôle industriel et régulation automatique : il est un spécialiste des procédés automatisés mis en œuvre dans les industries de production en continu : chimie, pétrochimie, métallurgie, agroalimentaire... CFAI Sud Franche­Comté, Dole, en lien avec le lycée Jules Haag. Accès prioritaire : Bacs STL, STI2D. n

BTS maintenance industrielle : il intervient sur les équipe­ ments de production des entreprises industrielles (machines, lignes de fabrication...). Lycée Paul­Émile Victor, Champa­ gnole, CFAI Sud Franche­Comté, Gevingey. Accès prioritaire : Bac STI2D.

design de produits : le créateur industriel (ou designer) dessine la forme, définit les couleurs et choisit les matériaux des objets de grande consommation fabriqués industrielle­ ment. Lycée Jacques Duhamel, Dole. Accès prioritaire : Bacs STD2A, STI2D, autres bacs + classe de mise à niveau (MANAA). n

BTS technico­commercial spécificité commercialisation de biens et services industriels : ce technicien est l’intermédiaire entre les services de production de son entreprise et l’entre­ prise cliente ou fournisseur. Lycée Jacques Duhamel, Dole, lycée privé Pasteur­Mont­Roland, Dole en lien avec le CFAI Sud Franche­Comté. Accès prioritaire: Bacs STI2D, STMG.

n BTS conception et réalisation de systèmes automatiques : il est un spécialiste des équipements de production automatisée de divers secteurs industriels : automobile, agroalimentaire, construction mécanique, industrie pharmaceutique... CFAI Sud Franche­Comté, Dole. Accès prioritaire : Bac STI2D.

SCIENCES, SANTE, SOCIAL

n

n BTS

BTS informatique et réseaux pour l’industrie et les services techniques : il développe et exploite des applications et des systèmes informatiques organisés ou non en réseaux. Lycée privé Sainte Marie, Lons­le­Saunier (PSC), CFAI Sud Franche­ Comté, Dole. Accès prioritaire : Bac STI2D.

n BTS opticien lunetier : ce BTS permet d’exercer la profession

d’opticien­lunetier qui est réglementée. Lycée Victor Bérard, Morez. Accès prioritaire: Bacs STI2D, STL. services et prestations des secteurs sanitaire et social : il met ses compétences techniques, administratives et rela­ tionnelles au service de publics demandeurs de soins, de ser­ vices, de prestations sociales... Lycée privé Pasteur­Mont­ Roland, Dole. Accès prioritaire: Bacs ST2S, STAV, STMG.

9

n BTS économie sociale et familiale : il est un travailleur social qui informe et conseille les personnes et les familles en diffi­ culté sur tous les problèmes de la vie quotidienne : insertion, logement, gestion de budget, santé... Lycée Hyacinthe Friant, Poligny. Accès prioritaire : Bac ST2S. n BTSA développement, animation des territoires ruraux : il est conseiller pour une collectivité territoriale, dans une asso­ ciation, une entreprise, une exploitation, une mutuelle ou une chambre consulaire. LEGTA Mancy, Lons­le­Saunier. Accès prioritaire : Bacs STAV, ST2S.

TOURISME, HOTELLERIE n BTS tourisme / 2 LV obligatoires (anglais, allemand ou espa­

gnol). Lycée Charles Nodier, Dole, LV 3 facultative mais recom­ mandée : chinois ou russe. Accès prioritaire: Bac STMG, bac techno hôtellerie. n Classe de mise à niveau hôtellerie : LV 1 obligatoire : anglais + allemand ou espagnol ou chinois. Lycée Hyacinthe Friant, Poligny. Accès prioritaire : tous bacs sauf bac techno hôtellerie. n

BTS hôtellerie restauration option A mercatique et gestion hôtelière ou option B arts culinaires de la table et du service : lycée Hyacinthe Friant, Poligny. Accès prioritaire: Bac techno hôtellerie, autres bacs + classe de mise à niveau hôtellerie.

L’orientation est souvent une étape difficile. Mais pas de panique, sites et guides vous aideront dans vos choix. N’hé­ sitez pas à rendre visite aux conseillers du CIO de votre ville (avec ou sans rendez­vous).

Plus d’info sur

3. Ecoles spécialisées

n http://www.onisep.fr/Choisir­mes­etudes/Apres­le­ bac/Quelles­etudes­apres­le­bac

n

n

http://www.onisep.fr/Mes­infos­regionales/Franche­ Comte/Publications/Guides­d­orientation

École de management commercial du Jura (EMC) : forma­ tion par apprentissage proposée à Dole et à Lons­le­Saunier en 2 ans (2 jours à l’école et 3 jours en entreprise) sanctionnée par le diplôme de Gestionnaire d’unité commerciale spécia­ lisée en commerce et distribution.

n http://etudinfo.com/ Vous cherchez une formation étudiante ? Etudinfo vous per­ met de trouver rapidement votre future école

n

n Centres d’information et

Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) : IFSI Jura­ Nord Centre hospitalier Louis Pasteur, Dole, 66 places. IRFSS de la Croix­Rouge Française, Lons­le­Saunier. 74 places, droits d’inscription : 183 euros, inscription au concours : 104 euros.

De nombreuses formations peuvent se préparer en alternance en sui­ vant une formation générale ou technologique et une formation pra­ tique dans une entreprise. L’alternance est un atout pour l’accès à l’emploi. Renseignez­vous... * Liste non exhaustive. Toute omission est indépendante de notre volonté.

d’orientation

Lons­le­Saunier, 21c, rue des écoles dans l’enceinte de l’IUFM et du CDDP. Tél. 03 84 87 00 50 n Calendrier des portes ouvertes 2014 de tous les établissements de Franche-Comté sur :

http://www.onisep.fr/Mes­infos­regionales/Franche­ Comte/DOSSIERS/Forums­Salons­JPO­24h­dans­le­ Superieur/Calendrier­des­Journees­portes­ouvertes­2014

10 éco et commerces AÉROPORT DOLE JURA

LANCEMENT DE LA NOUVELLE SAISON Le 17 janvier dernier, le Conseil général du Jura présentait les nouvelles destinations au départ de l’aéroport jurassien pour la saison estivale 2014. Les destinations reconduites seront Porto, Marrakech, Nice et Londres. Dès avril/mai 2014, les Jurassiens pourront aussi décoller pour Casablanca, le Portugal, Barcelone, Rome et Istanbul. Enfin, les destinations saisonnières seront Bastia de juillet à septembre, Djerba et Tel Aviv de juin à août, Palma de Majorque, Venise et Florence de mai à août. Avec 80 000 passagers en 2013 (contre 35 000 en 2012), le Conseil général table sur un objectif de 100 000 passagers pour 2014.

TROPHÉES DE L’ENTREPRISE FAMILIALE

1re EDITION DES CHENES DU GRAND EST

La Société Générale lance la 1re édition des Chênes du Grand Est, Trophées de l’entreprise familiale. Ils récompenseront les entreprises familiales françaises qui, dans le cadre d’une stratégie cohérente, ont réussi à assurer une croissance durable. Ils valorisent notamment le savoir-faire familial transmis d’une génération à une autre. Peuvent concourir les entreprises familiales des régions d’Alsace, de Lorraine, de Franche-Comté et de Champagne-Ardenne, dont le capital est détenu à plus de 50 % par une même famille depuis au moins deux générations, quels que soient le secteur d’activité et la dimension de l’entreprise.

Inscription jusqu’au 15 février dans les agences Société Générale ou sur www.leschenesdugrandest.fr

LOCAUX COMMERCIAUX ET INDUSTRIELS LES OFFRES DISPONIBLES SUR LE SITE DE LA CCI

La chambre de commerce et d’industrie du Jura a recensé les offres et demandes de terrains et locaux industriels dans le Jura et les regroupe dans une bourse disponible sur son site www.jura.cci.

NOUVELLES TECHNOLOGIES NOUVEAU PROGRAMME DES WEBSCHOOLS

Mis en place par JuraTIC, les ateliers et Webschools portant sur le numérique, à destination des entreprises et collectivités jurassiennes, seront reconduits en 2014. Ces réunions d’informations gratuites apportent un éclairage sur les technologies de l’information et de la communication. Les thèmes abordent des problématiques d’actualité comme les réseaux sociaux ou le référencement, mais aussi des sujets plus pointus comme les normes d’accessibilité sur le web ou la création d’un Hotspot Wifi. Elles se déroulent deux lundis par mois de 18 h à 20 h. Nouveauté 2014, les ateliers seront retransmis en direct sur le site www.juranumerique.fr. De plus, le Comité départemental du tourisme s’est associé à la démarche afin de proposer un éclairage sur les T.I.C. en cohérence avec les attentes des acteurs de l’économie du tourisme dans le Jura.

Programme complet : http://www.juratic.com

Des entreprises jurassiennes projettent de faire du business en Russie Elles sont une petite dizaine à lorgner sur un marché russe en pleine croissance. Ce qui peut sembler un pari fou représente aussi une belle carte à jouer pour ces PME, toutes labelli­ sées Made in Jura. A l’initiative de ce projet, Philippe Regazzoni, PDG de Brochot, entre­ prise spécialisée dans le bouton et les accessoires de mode à Patornay, sollicitait le Conseil général du Jura pour mener une action collectivement. “Nous avons alors contacté plu­ sieurs entreprises intéressées par ces nouveaux marchés émergents que représentent le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine”, raconte le chef d’entreprise jurassien. L’intérêt se porte alors sur la Russie, et le Brésil dans un second temps. Avec moins de barrières administra­ tives et des droits d’importation plus faibles qu’au Brésil, la Russie est aujourd’hui la pre­ mière cible commerciale. Malgré une légère stagnation en 2013, “la Russie représente un relai de croissance comparé aux relais atones des pays de l’UE” argumente Philippe Regaz­ zoni. “C’est un vrai partenariat public/privé, où la collectivité n’est pas là juste pour finan­ cer” commente de son côté Christophe Perny, président du Conseil général. “C’est une autre façon de soutenir l’export, dans l’esprit Made in Jura : exporter nos entreprises et faire du business, tout en valorisant le Jura”. Les entreprises intéressées, dont les noms n’ont pas été dévoilés, sont localisées dans tout le département, et concernent notamment les secteurs du jouet, des composants électroniques et du décolletage. “Aujourd’hui, nous attendons que le collectif se mette en place, avec un statut associatif, et que les finance­ ments soient débloqués. Une moitié sera financée par les entreprises et l’autre moitié par le Conseil général” reprend Philippe Regazzoni. Le dispositif pourrait ainsi être lancé au cours de l’année 2014.

Un bureau à Moscou On ne s’aventure pas en Russie sans un minimum de préparation. Des études préalables ont déjà montré qu’il était envisageable de se développer dans ces pays, et l’étude de mar­ ché sera réalisée après le feu vert du Conseil général. A terme, l’objectif est d’installer un bureau à Moscou, stratégiquement placé pour permettre aux prospects de s’y rendre aisé­ ment. Une équipe de deux ou trois personnes y serait installée, afin de se consacrer aux

objectifs différents des entreprises. “D’ici deux ans, l’objectif est que chacune d’entre elles prenne son envol et existe de façon indépendante. L’objectif final est aussi de créer des emplois dans le Jura grâce à ces relais de croissance”.

C.G.

PARUTION D’UN GUIDE SUR LA CRÉATION D’ENTREPRISE Paru le 28 janvier dernier, un guide pratique, “Franchissez le cap, créez votre entreprise !” a été publié par la Chambre de commerce et d’industrie du Jura. Réalisée par les élus et les conseillers de la CCI, cette publication retrace les neuf étapes essentielles pour créer son entreprise. “Ce n’est pas un ouvrage de plus sur la création d’entreprise” commente Boris Simunic, responsable de l’espace Entreprendre de la CCI. “Le guide est agrémenté de paroles de créateurs, de témoignages d’experts (banquiers, avocats…) et recense toutes les adresses”. Ce livret de 90 pages prend également en considération les dispositions de la Loi de Finances 2014.

“Le message est aussi de dire qu’une personne sur deux qui créé son entreprise sans accompagnement ne dépasse pas le cap des cinq ans. Mais avec un bon projet, il ne faut pas se focaliser sur la crise, on peut encore créer des entreprises, de nouveaux marchés s’ouvrent”.

Guide consultable en ligne sur www.jura.cci., ou à disposition des candidats à la création à la CCI, 33 Place de la Comédie à Lons-le-Saunier.

JURATRI PRIMÉ POUR SON PROJET DE CLUSTER Afin d’inciter à la création d’emplois non délocalisables, le gouvernement avait lancé en été 2013 un appel à projets de Pôle territorial de coopération économique doté d’un budget de 3 millions d’euros, à répartir entre 23 projets retenus. Ce regroupement d’entreprises, appelé cluster, vise à rapprocher les sociétés de l’économie sociale et solidaire et les entreprises commerciales classiques, afin de mettre en œuvre des stratégies de développement communes. Le 10 janvier dernier, Juratri, entreprise d’insertion lédonienne spécialisée dans le recyclage des déchets, apprenait que son projet était primé. Appelé Clu’Ster Jura, porté par la SCOP Juratri, il réunit entre autres le groupe BEL et la Poste.

CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE LA RÉGION FRANCHE-COMTÉ ET LA CHAMBRE RÉGIONALE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT Marie-Guite Dufay, présidente de la Région, et Paul Grosjean, président de la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat de Franche-Comté, ont signé le 23 janvier dernier une convention de partenariat dans le but de soutenir le développement de l’artisanat franc-comtois.

Quatre axes de travail ont été ciblés : favoriser la création et la reprise d’entreprises, développer la compétitivité des entreprises artisanales, encourager l’émergence d’actions mutualisées, notamment de coopératives d’artisans et soutenir le développement des compétences et des savoir-faire.

Crédit photo : David Cesbron Région

EN BREF

Pays de Lons n°80 - Février 2014

CONSOMMATION, LOGEMENT...

Les arnaques en hausse en 2013 Le 17 janvier dernier, l’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) tenait son assemblée générale. L’occasion de faire le bilan des activités de l’association en 2013. 296 dossiers ont été suivis l’année dernière par les bénévoles (une antenne à Lons-le-Saunier et une à Dole), soit une hausse de 40 % par rapport à 2012. Parmi ceux-ci, les litiges entre bailleurs et locataires arrivent en tête de gondole, avec 82 personnes accompagnées en 2013. “Ce sont surtout les bailleurs privés qui sont concernés” précise Roger Chapellière, le président de l’association. “Mais ce n’est pas à sens unique, certains bailleurs sont aussi trop confiants”. Une augmentation globale des arnaques qui trouverait son explication dans la crise économique : “Avec la dégradation de la situation économique, de plus en plus d’entreprises sont malhonnêtes, et beaucoup de gens se font avoir. Nous sommes en manque de bénévoles pour assurer plus de permanences, et nous recherchons un jeune juriste pour un service civique en 2014”.

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Optique Vision fait partie du groupe de magasins : Bletterans, Poligny, Galerie Hyper U et Cousance, propriété d’un Jurassien depuis 35 ans dans le monde de l’optique qui vous parle de son métier.

PIERRE KUHNI pouvez­vous nous parler de votre métier ?

Voilà bientôt 34 ans que j’ai créé mon premier magasin d’optique à Bletterans, et depuis, j’ai toujours privilégié, pour mes clients, la qualité et le service en sélection­ nant une majorité de fournisseurs français et jurassiens.

Parlez­nous des verres de lunettes qui équi­ pent les montures.

Je travaille uniquement avec le numéro un des verriers mondiaux, ESSILOR. Ce fournis­ seur est le leader dans la fabrication des verres progressifs, avec la marque VARILUX, et à chaque livraison je délivre à mes clients un certificat d’origine France et un certificat de garantie.

Et le montage des verres ?

Chez moi, la taille et le montage des verres sont entièrement réalisés dans nos ateliers avec des machines ESSILOR de dernière

génération, par de vrais professionnels.

Tous mes salariés sont diplômés et suivent régulièrement des formations.

Avant le montage, il faut réaliser des mesures, comment faites­vous ?

Mes trois magasins sont équipés des der­ nières technologies : les centreurs ACTIVISU EYE CODE nous permettent de prendre des mesures en 3D tout à fait personnelles ; Nous tenons compte de la monture choisie ainsi que de la morphologie de chaque visage, pour assurer la meilleure vision pos­ sible et le meilleur confort visuel de nos clients.

Faites vous partie d’un groupement ou d’une enseigne d’optique.

Je reste un grand indépendant hors de toutes ces chaînes et enseignes dans lesquelles les consommateurs ne comprennent plus rien.

Par contre, pour pouvoir apporter à mes

clients le plus possible de services, de choix, et d’avantages, nous nous sommes regrou­ pés avec des confrères et nous avons formé le GROUPE ORA, opticiens de réputation, ayant la même philosophie sur le métier, c’est­à­dire “Le SERVICE fait par de vrais professionnels”.

Pierre Kuhni, que pensez­vous de l’avenir de votre métier.

En tant que vieil opticien, je peux constater l’évolution de mon métier ; aujourd’hui, nous avons d’une part les opticiens discoun­ teurs vendant des produits d’importation asiatique, et d’autre part, des opticiens traditionnels alliant qualité et sérieux, pour le profit de leurs clients.

En conclusion Monsieur Kuhni.

Rien n’est plus important que la vue d’un client. Merci à vous.

Pierre Kuhni accompagné de son équipe.

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 80

Interview de PIERRE KUHNI, OPTICIEN

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Pays de Lons n°80 - Février 2014

Association

EXPRESS PERRIGNY

CONFÉRENCE-DÉBAT SUR L’ÉCOTAXE Le 14 février prochain, l’association Défense de la Vallée de la Vallière organise une conférence-débat, “L’écotaxe c’est quoi ? Son enjeu, ses limites”. Trois intervenants ont été mobilisés pour parler de la redevance d’usage kilométrique demandé aux poids lourds : Michel Dubromel, spécialiste français dans le milieu associatif de l’écotaxe, Anne LassmanTrappier, Présidente de l’association “Environn’MontBlanc” dans la Vallée de Chamonix, et Manuel Herrmann, chargé des relations internationales de l’association “Initiative des Alpes”.

A la salle des fêtes de Perrigny, à 20 h 30

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BRADERIE SOLIDAIRE DU RIRE-MÉDECIIN Grâce à des dons de marques de prêt-à-porter, il sera proposé des vêtements pour bébés, enfants, ados et quelques articles pour adultes à des prix bas. La recette de cette braderie à prix tout doux permettra de financer de nombreuses visites de clowns qui apporteront encore plus de moments magiques aux enfants hospitalisés.

15 février au Carcom de 10 h à 18 h.

UN ÉLÈVE DU LEGTA DE MONTMOROT CHAMPION DES 9e OVINPIADES Organisés le 14 janvier dernier, les 9e Ovinpiades des Jeunes Bergers avaient pour objectif de promouvoir le métier d’éleveur ovin et de susciter de nouvelles vocations auprès des élèves des établissements agricoles. 22 élèves des quatre établissements d’enseignement agricole de la région (LEGTA Granvelle de Dannemarie-sur-Crète, Lycée Agricole et Technologique Lasalle de Levier, LEGTA Edgar Faure de Montmorot et EPL Etienne Munier de Vesoul) participaient au concours organisé à Dannemariesur-Crète, et s’affrontaient sur des questions théoriques et pratiques. Au terme des épreuves, Flavien Olivier, du LEGTA Edgar Faure de Montmorot, et Kévin Kock, de l’EPL Etienne Munier de Vesoul ont remporté cette finale régionale. Ils représenteront la Franche-Comté lors de la grande finale nationale, le 22 février au Salon de l’Agriculture à Paris.

CONFÉRENCE DE LA SHNJ Le 14 février prochain, la Société d’histoire naturelle du Jura organise une conférence sur le thème des “forêts, des paysages et de la biodiversité” à 20 h 30, au centre social, 2 rue de Pavigny à Lons-le-Saunier.

BLETTERANS

LE CLUB RÉTRO JURA BRESSE A TENU SON ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Le 11 janvier dernier, les membres du Club Rétro Jura Bresse se sont réunis pour leur AG à Bletterans.

Au terme d’une année 2013 riche en activité – 32 manifestations, expositions, ou rallyes auxquels a pris part l’association – le calendrier 2014 s’annonce déjà bien fourni. Au programme des prochains mois, entre autres : 14e rallye de printemps à Salins-lesBains le 13 avril, 4e rencontre nationale des Peugeot 201/301 et avant-guerre, 12e Giornata au Château d’Arlay en mai…

Vélo qui rit : “Nous regrettons que les

déplacements doux ne soient pas une priorité”

SÉCURITÉ

L’HEURE DU BILAN POUR LA DÉMARCHE DÉFIBRIL-JURA Le mois dernier, SP39, le magazine du Service départemental d’incendie et de secours du Jura, tirait un premier bilan du dispositif Défibril-Jura, mis en place il y a un an. A ce jour, 300 défibrillateurs automatiques externes (DAE) ont été recensés dans le département, 4 145 personnes ont consulté le site et les sollicitations des maires pour l’installation d’un défibrillateur ont été au rendez-vous. En 2013, le SDIS et l’Union Départementale ont assuré plus de 60 informations gratuites sur la mise en œuvre des DAE, faisant bénéficier à 2 400 Jurassiens de précieux conseils.

SANTÉ

LE NOUVEAU DIRECTEUR DU CHS DU JURA A PRIS SES FONCTIONS Après treize années passées à la direction du Centre hospitalier spécialisé du Jura, Jacques Augier quittait officiellement ses fonctions le 31 décembre dernier pour profiter d’une retraite bien méritée. Le 1er janvier 2014, Jean-Luc Juillet prenait la relève. Dès le premier jour de son arrivée, il s’est attelé à une des priorités de l’établissement : le recrutement. “Avec le vieillissement des professionnels de santé, il est difficile de renouveler les praticiens hospitaliers, et d’autant plus en psychiatrie où il n’y a qu’une seule spécialité. Il faut être attractif pour pouvoir recruter, des internes notamment. Nous avons des besoins immédiats de médecins en pédopsychiatrie”.

Créée en 2001, l’association Vélo qui rit agit sur le bassin de vie lédonien pour promouvoir l’usage du vélo comme mode de déplacement au quotidien, mode de déplacement écologique, économique, convivial, bon pour la santé. Elle s’intéresse éga­ lement à tous les modes alternatifs à la voiture en solo (marche, roller, transports publics, covoiturage). L’association dépasse aujourd’hui la centaine d’adhérents. Engagée et citoyenne, elle mène ainsi depuis plus de dix ans différents types d’actions pour sensibiliser le public aux déplacements doux : tenue de stands en ville, dans les forums associatifs ou dans des manifes­ tations environnementales, interventions en collège… “Nous rencontrons également les élus et techniciens pour leur faire des propositions concrètes d’aménagements, pour partager la rue autrement en toute sécurité, (zones de circulation apaisée, bandes et pistes cyclables, double sens cyclable…) et développer les voies vertes” explique Claude Changarnier, présidente de l’association. La structure participe également aux réunions d’usagers de la route à la préfecture pour élaborer le PDASR (plan départemental d’actions de sécurité routière), ainsi qu’à l’organisation de deux challenges interentreprises “Au travail sans ma voiture”, dans le cadre du Plan de déplacements interentreprises.

En 2010, elle diffusait une pétition pour demander une véritable politique cyclable dans le bassin lédonien, qui a recueilli plus de 1 800 signatures. “Nous déplorons la lenteur avec laquelle un réseau cohérent et continu d’aménagements cyclables se met en place, nous regrettons que les déplacements doux ne soient pas une priorité dans le bassin lédonien, les élus et les techni­ ciens n’ont pas à notre avis pris conscience qu’une ville moderne et conviviale doit faire la part belle aux déplacements non motorisés, comme on peut le constater dans d’autres villes” regrette la présidente.

Entre deux sorties familiales autour de Lons, la structure propose aussi une vélo école. Pour pédaler en toute confiance, elle met à disposition formation théorique, technique et pratique, sur circuit puis individuellement en ville. Elle s’adresse à ceux qui veulent reprendre leur vélo pour se déplacer, et aussi à ceux qui ne savent pas faire de vélo.

Centre social rue de Pavigny, Lons-le-Saunier - RV chaque premier mercredi du mois à 18 h 30 - veloquirit39000@fubicy.org

E TAT C I V I L

Liam de Nicolas ROCHE et Audrey WOODTLI, Lons­le­Saunier Lola de Ivan BOURCET et Lindsay ROURE, Nicolas de Bruno ROBIN et Isabelle COUILLARD, Lons­le­Saunier Beaufort Abby­Gaëlle de Cédric GUILLAUDEAU Nathan de Cyrille CHEVRON et Marilyn PROST, et Mélody LECLERC, Lons­le­Saunier Chambéria Paul de Quentin BOUCHARD et Eva LAJEUNE, Frieda de Nicolas DREUX et Sophie MISSLIN, Lons­le­Saunier Courbouzon Kylian de Alexandre BLANC et Céline PERNAUDET, Éléa de Sébastien ANCEAU et Elen GORGUN, Lons­le­Saunier Courlaoux Léa de Marc CHALMOND et Yoanna Mickaël de Michaël BECQUET et Christèle LODS, WANCAUWENBERGHE, Lons­le­Saunier Cousance Balthazar de Nicolas MOREAU et Louise MOREL, Maël de Alexis LECLERC et Aline THIÉBAUD, Doucier Lons­le­Saunier Anaïs de David BRILLAT et Marie­Paule CLAVEZ, Aïda de Ahamed YOUSSOUF et Saandati IBRAHIM, L’Étoile Lons­le­Saunier Coline de Jean­Yves HESPEL et Candide MANIA, Lons­ Milan de Mickaël CRETENET et Maud LACROIX, Mirebel le­Saunier

NAISSANCES

Timothé de Nicolas BROCHARD et Anne GUICHETEAU, Nogna Lola de Nicolas JANOD et Charlène BOULLY, Orgelet Lucie de Mathieu COMPAGNON et Irma VALLET, Pannessières Lisa de Yann DUBOZ et Nathalie CRINQUAND, Verges Nola de Aymeric BUÉ et Amandine MOINE, Vincent

DÉCÈS BUSIN Nicole, Arlay , 61 ans PIERRON Robert, Baume­les­Messieurs , 90 ans POINSOT Raymonde, Chapelle­Voland, 86 ans BLAND François, Chapelle­Voland , 68 ans DOLE Claude, Château­Chalon , 81 ans VERGUET Colette, Châtillon, 89 ans CHEVASSU Jean, Conliège, 80 ans JOUVENCEAU Robert, Cousance , 91 ans BARBIER Claude, Cousance , 61 ans

MURTIN André, Desnes, 87 ans REGARD Guy, Hautecour, 74 ans FOL Armand, La Tour­du­Meix , 70 ans SERRETTE Robert, Lons­le­Saunier, 83 ans GROS Bernard, Lons­le­Saunier, 58 ans BLARY Eric, Lons­le­Saunier , 53 ans MOUREAUX Marcel, Lons­le­Saunier , 94 ans VUILLEMIN Guy, Lons­le­Saunier , 88 ans BRETON Lucienne, Lons­le­Saunier , 88 ans MILLAND Paul, Lons­le­Saunier , 75 ans HOCQUAUX Louis, Lons­le­Saunier , 93 ans GALLET Danièle, Lons­le­Saunier , 70 ans PRÉTOT Noëlle, Lons­le­Saunier , 93 ans WOYWOD Doré­Lise, Lons­le­Saunier , 91 ans MEYNIER François, Macornay, 80 ans VANNIER Henri, Mantry, 79 ans CHAUVIN Janine, Montain , 84 ans BINZ Philipp, Nance , 85 ans

CHAPUIS Gisèle, Nevy­sur­Seille , 82 ans DAZAT Madeleine, Nogna , 80 ans CLAVEZ Anne, Orbagna, 92 ans CASSARO Nelso, Orgelet, 87 ans DEFFERRARD Sylvie, Orgelet , 80 ans BUFFARD Suzanne, Orgelet , 90 ans PAGET Martine, Plainoiseau , 57 ans BRENEZ Jacqueline, Poligny , 70 ans SORNAY Albin, Pont­de­Poitte , 76 ans FREDERIC Roger, Publy, 63 ans BEAUD Marcelle, Relans, 87 ans BORGES Marie, Ruffey­sur­Seille , 85 ans DEBERGUE Edwige, Sarrogna, 84 ans CHAUVIN Michel, Saugeot , 89 ans CRÉTIAUX Chantal, Vers­sous­Sellières, 57 ans CHAPUIS Madeleine, Voiteur , 91 ans

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Sports 13

Pays de Lons n°80 - Février 2014

Ski de fond

EXPRESS

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C’est parti pour la 36 Transju’ Les 8 et 9 février, les meilleurs fondeurs du monde entier se retrouveront pour la plus grande manifestation du ski nordique français. Pas moins de 4 000 concurrents se retrouveront dans la vallée de Joux sur les 76 km, en classique ou en skating. Les Transjurassiennes se suivent mais ne se ressemblent pas… Avec le changement de présidence à la tête de la Trans’Organisation, Hervé Balland, ancien vainqueur de la compétition, a impulsé un nouveau souffle à l’évènement, avec la création notamment de “l’Espace ludique Transju’ ”, espace qui proposera une pléthore d’activités ludiques pour petits et grands.

Randonnée en raquettes

Juraquette, la fête de la raquette

SKI ALPIN

Grand Prix de la ville de Lons Le 2 mars prochain, le Grand Prix de la ville de Lons, organisé par le Ski club lédonien, réunira une centaine de jeunes skieurs, âgés de 8 à 12 ans, pour cette compétition de ski alpin ouverte à tous les clubs du Massif Jurassien, sur le massif de la Dôle. Après la mésaventure en 2013 - la piste n’avait pas été homologuée - les organisateurs ont cette année pris soin de la faire homologuer en bonne et due forme par la Fédération française de ski.

SKI FREESTYLE ©Trans’Organisation

Le 16 février prochain, toute l’équipe de la Juraquette organise une nouvelle édition de la célèbre randonnée en raquettes dans le village des Bouchoux.

Cette année, il n’y aura pas de course adulte, mais deux randonnées, dans un esprit toujours convivial. Deux nouveaux parcours, accessibles à tous, seront proposés. L’objectif sera de faire découvrir de nouveaux paysages et des combes magnifiques. En complément à la randonnée, des ateliers ludiques s’adresseront aux “raquetteurs” débutants ou confirmés.

Inscriptions et renseignements : http://juraquette.free

Demi-fond hors stade

La Rubatée Blanche Organisée par l’Amicale Sportive du Haut-Jura, la Rubatée blanche est un trail sur piste enneigée. Deux courses sur pistes en partie damées, de 6 et 12 km, autour du village de Lajoux et à travers la forêt du Massacre attendront les concurrents. Pour cette édition 2014, les départs seront programmés à 17 h.

Renseignements et inscritpions : https://sites.google.com/site/larubateeblanche/

Les jeunes Rousslands font leur show Le 18 février prochain au stade de l’Omnibus à la station des Rousses, une trentaine de jeunes skieurs du Ski club des Rousses fera une démonstration de ski freestyle. Cette discipline spectaculaire consiste à effectuer des figures libres à partir de structures en neige ou en métal. Ils devront réaliser des sauts à ski, à quelque 6 m de hauteur, et exécuter des backflip et autres frontflip. Spectacle assuré.

RAQUETTES

8e 6/46 Blanche à Morbier Le 23 février, découvrez les combes jurassiennes dans le cadre de cette randonnée en raquettes, la 6/46 Blanche (6 pour la longitude de Morbier et 46 pour la latitude) Renseignements et inscriptions : http://646blanche.canalblog.com/

SAPEURS-POMPIERS

Cross départemental Le 15 février prochain, le cross départemental des sapeurs-pompiers du Jura se tiendra à Voiteur.

Basket

RUGBY

L’US Lons cherche des solutions

Arbois 1 er de l’Orange rugby challenge du Jura

Après une longue trêve de Noël, les deux équipes fanions du club étaient de retour sur les parquets. Deux déplacements cruciaux en vue du maintien qui se sont soldés par deux défaites (Auxois / Semur en Auxois - Jura Sud Lons : 29- 23, et Cournon d’Auvergne - Us Lons : 29 -25). A noter chez les garçons l’arrivée du gaucher Maxime Kamper qui tentera d’apporter rapidement de nouvelles solutions, notamment dans le secteur offensif à l’équipe. Des équipes séniors en difficultés sportivement, mais qui n’oublient pas de transmettre le flambeau aux plus jeunes du club. Ainsi depuis plusieurs mois, les joueurs de ces équipes participent le samedi aux entraînements de l’école de Hand. Les “jeunes pousses” du club ont donc l’occasion de côtoyer ceux qu’ils encouragent le samedi soir et cela ne peut que renforcer l’esprit familial du club de l’US Lons.

Basket Tournoi international Cadets Les 1er et 2 mars prochains, la première édition du tournoi international Cadets se déroulera sur la base de Bellecin. Organisé par le Conseil général du Jura et la base nautique de Bellecin, ce tournoi amical réunira les équipes de haut niveau des championnats jeunes de France et d’Europe. Six équipes (sélection nationale d’Estonie, l’ASS Wallonie Bruxelles, U18 Nanterre, U18 Pau-Orthez, U18 Roanne, et U18 Union Jura Centre Basket) s’affronteront sur les parquets neufs de Bellecin. Une bonne préparation pour les échéances de fin de saison.

Studio graphique

Les U18 de l’Union Jura Centre Basket participeront au tournoi international de Bellecin.

Depuis plus de 12 ans, la Fédération Française de Rugby et Orange organisent chaque année un challenge de rugby à destination des garçons et des filles de la catégorie U15. Le 25 janvier dernier, la phase départementale de la compétition s’est déroulée au stade Dumas de Lonsle-Saunier. Au terme des épreuves (parcours collectif - Situation de jeu : 2 Contre 1 + 1 - Attaque et défense : 1 contre 1 - Technique jeu au pied et réception - Coups de pieds placés Poussée en sécurité : attitudes et postures), les cinq premières équipes sont les suivantes : 1. Arbois, 2. Saint-Claude, 3. Lons, 4. Tavaux, et 5. Saint Claude 2. Ces cinq finalistes iront à la partie régionale qui se déroulera le dimanche 16 mars au matin au stade des Orchamps à Besançon.

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14 20 loisirs

Pays de Lons n°80 - Février 2014

Samedi 15 février

> CONCERT

> SPECTACLE ET THÉÂTRE

Soviet Suprem + Superflèche - Moulin de Brainans

Jeudi 6 février

Plus de 20 ans après la chute du mur, le Sovier Suprem renaît de ses cendres. Alors qu’on ne jure plus que par l’ouest, biberonnant notre jeunesse à la culture “yankee”, 2 musiciens parisiens décident de prendre la tangente et de vivre leur “balkanican dream”. Toma Feterman (La Caravane Passe) alias John Lénine et R.Wan (Java) alias Sylvester Staline, s’apprêtent à libérer la fête, à envahir le dance floor et à sabrer le champagne à coup de faucille !

En seconde partie, Superflèche, c’est la rencontre de la chanteuse Glenda Chostakovitch, du bassiste Jack Postman, du batteur Jeanpoul 1er et du guitariste Sid Muhammed Clement. Avec leurs adaptations des Stooges ou de Rika Zaraï, chantées en anglais en japonais ou en russe, les 4 de Superflèche vous entraînent dans un univers burlesque, baroque et décalé !

Bœuf/Scène ouverte - Leonz’café Tous les jeudis jusqu’à fin juin, le Léonz’ offre sa scène pour un moment d’échanges et de rencontres musicales.

LONS-LE-SAUNIER, Leonz’café, à partir de 19 h 30.

Samedi 8 février Lou Marco + Raymonde Howard - Moulin de Brainans

“Maître Fendard Ah Ah Ah” - Lons-le-Saunier Pour resserer les liens, la famille Bellemare se retrouve au bord de la mer.

Sous l’impulsion du petit dernier, elle entame la construction d’un château de sable. L’implication de chacun dans cette construction éphémère fait espérer que les dissensions familiales s’estompent. Le lendemain, alors que chacun souhaitait continuer cet heureux projet, le château de sable a disparu. Viens alors l’idée de faire appel au héros, qui grâce à ses hautes qualités saura défendre la veuve et l’orphelin : Maître Fendard !

LONS-LE-SAUNIER, Bœuf sur le toit, à partir de 20 h 30. De 6 à 9 euros

Moulin de Brainans, à partir de 20 h 30. De 10 à 14 euros.

Samedi 22 février Mo’Kalamity + Leah Rosier - Moulin de Brainans

En seconde partie, Raymonde Howard est l’alter égo artistique de Laetitia Fournier. Ces origines sont clairement le punk, la noise, les filles à guitares, à travers tous les groupes stéphanois dont elle a été la chanteuse/guitariste depuis le milieu des années 90.

Moulin de Brainans, 20 h 30, de 9 à 13 euros.

Depuis 2007, Mo’Kalamity a su trouver sa place sur la scène reggae roots hexagonale. Toujours sur la route de l’indépendance, la chanteuse, native du Cap Vert, sort son 3e album en octobre 2013, “Freedom of the soul”.

C’est entourée de ses musiciens, The Wizards que Mo’Kalamity, auteur, compositeur, interprète au potentiel incontestable, propose un reggae roots rebel et militant. Avec passion et sincérité, la chanteuse appelle plus que jamais à un “réveil urgent des consciences”.

En seconde partie, Leah Rosier, nouvel espoir du reggae féminin, a déjà sorti un album “High Paw” en 2012 sur son propre label, Likkle Green. Également auteur, compositeur, interprète, elle pose sa voix claire sur des riddims new roots et one drop. Nous la retrouverons sur scène accompagnée de The Rise & Shine Band, musiciens expérimentés de la scène bisontine.

Moulin de Brainans, à partir de 20 h 30.

De 10 à 14 euros.

> INTERVIEW DU MOIS

Le Théâtre Group’ revisite l’histoire des Rouget de Lisle Après une année de travail, l’atelier de théâtre amateur du Théâtre Group’ livre la fabuleuse histoire des Rouget à travers les âges. Cette revue (pseudo) historique en plusieurs tableaux, riche de plus de 50 personnages, 160 costumes et 10 saynètes, fait la part belle… au frère de Rouget de Lisle. Entretien avec les auteurs et metteurs en scène, Patrice Jouffroy, directeur artistique du théâtre group’, et Nathalie Gincourt.

© fotojimi ©Valentin Desjardins

© Youri Lenquette

Lou Marco s’enroule, à la fois fragile et sauvage, dans les volutes d’une electro-pop pointilliste. Elle nous concocte, dans un apparent bric à brac mêlant joliment le moderne et l’ancien, de drôles de chansons irisées.

C’est un carrousel où tournent jusqu’au vertige d’envoûtantes ritournelles, où les machines de toutes sortes se frottent à des lampées de slide-guitar et à une légion d’instrumentsjouets… Toujours trop à l’étroit dans les cases, la demoiselle, sur scène, ne manque ni de classe, ni de chaleur et surtout pas de talent… Après un 1er EP 6 titres, elle sortira son 1er album le 3 février 2014.

Vendredi 7 février

Dimanche 9 Février Spectacle de contes tout public à partir de 6 ans La Krasnochok et les trolls d’Islande - Arbois Pour répondre aux attentes d’un public d'âges différents, Valentine Krasnochok a introduit des ritournelles, des objets, des masques et des personnages aux voix et aux corps très marqués. En effet, cela permet de capter l'attention des plus petits qui, accompagnés de leurs parents, trouvent leur intérêt à ces récits. Mais afin de pouvoir suivre la totalité des histoires, il faut avoir au moins 6 ans. Les plus grands prendront eux du plaisir à comprendre certains traits d’humour ou certaines références ou tout simplement à rêver en famille. Bien sûr, cela fait un peu peur, les trolls, mais on rit tellement d'eux et de leur énorme bêtise, que la terreur fait toujours place à la joie.

Création 2013. Ecriture, mise en scène et interprétation : Valentine Krasnochok. Durée du spectacle : 1h00 ARBOIS, Salle des fêtes à 15 h (espace Pasteur rue Notre-Dame) Tarif : 5 € / Gratuit : moins de 10 ans ; étudiants ; demandeurs d’emploi Service culturel d’Arbois 03 84 66 55 42

envie de parler d’une personnalité jurassienne incontournable, mais pas de façon classique ou historique. On voulait faire une sorte de revue fantaisiste et pseudo-historique. A l’opposé des sons et lumières ou des spectacles énormes façon Notre Dame de Paris. Du coup, on a pensé par exemple à Lacuzon, Victor Hugo… ou Rouget de Lisle, et à sa seule création connue : “La Marseillaise”. Ainsi on a imaginé que tous ces ancêtres de Rouget avaient en eux déjà une forte envie de créer un tube…

Les projecteurs sont finalement braqués sur le frère de Rouget de Lisle, pourquoi ce parti pris ?

Parce qu’on a les oreilles rebattues par Rouget de Lisle lui-même, et qu’il nous paraissait farfelu et plus canaille de s’intéresser à son frère… Du coup, le sens est différent : que deviennent donc les frères, sœurs et autres proches des vedettes ? Sujet souvent abordé en surface (bonne audience facile…) par la télévision sur les peoples ou ex-starlettes. Le dit frère de Rouget a d’ailleurs eu une plus belle carrière militaire que notre célébrité (qui n’a pas fini sa vie glorieusement, en fait).

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Tout d’abord, on cherche une idée de spectacle. Souvent en gambergeant,

Pouvez-vous nous dévoiler la trame de ce spectacle ?

On s’est amusé à partir des tout premiers ancêtres, en voyageant dans le temps… Puis vient le moment ou on rencontre notre Rouget. Et ensuite on ne s’intéresse plus qu’à son frère, et à sa descendance jusqu’à nos jours…

Une saga (presque) totalement inventée…

www.paysdelons.fr - rubrique “Annoncez votre manifestation”

on part sur une création, plus amusante, qu’une pièce toute faite. On avait

Propos recueillis par C.G.

© Chloë Lebert

Comment est venue l’idée de consacrer un spectacle à la famille Rouget de Lisle, figure incontournable lédonienne ?

ASSOCIATIONS, annoncez GRATUITEMENT vos manifestations sur notre site internet. Elles seront diffusées en ligne immédiatement et paraîtront dans la presse du mois concerné.

*Contenu de la Route des villages sous la responsabilité des annonceurs

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Pays de Lons n°80 - Février 2014

> EXPOSITION

CHÂTEAU-CHALON UNE ÉTUDIANTE APPELLE À LA GÉNÉROSITÉ DES JURASSIENS POUR RESTAURER UNE ŒUVRE DE L’EGLISE SAINT-PIERRE

Du 10 au 16 février Exposition sur l’Himalaya

- Voiteur

Expo et vente d’objets artisanaux.

A la Maison de Retraite Sainte-Marthe à Voiteur.

VOITEUR. Renseignements : 03 84 35 06 35

Etudiante à l’Ecole du Louvre et originaire de Franche-Comté, Juliette Bessette mène une action de promotion du patrimoine régional français dans le cadre de la Junior Entreprise de son école. La démarche vise à restaurer une œuvre d’art en péril. La jeune fille s’est intéressée à une œuvre du peintre jurassien Joseph-Marcellin Combette, conservée dans l’église Saint-Pierre de Château-Chalon.

Jusqu’au 20février Exposition “Rêves et réalité” - Lons-le-Saunier Peintures de François Morand à l’ESPE (ex IUFM).

Quel est l’objectif de l’action “Agissons pour le plus grand musée de France” ?

LONS-LE-SAUNIER, Groupes et classes : 03 84 47 08 12

Notre campagne nationale vise d’abord à faire sortir de l’ombre les œuvres d’art de tous types, conservées dans chaque région française, qui n’obtiennent pas l’attention qu’elles méritent. Il s’agit de revaloriser notre très riche patrimoine régional, gardant à l’esprit qu’une œuvre d’art qui n’est plus regardée est une œuvre d’art qui a déjà disparu. De plus, ces œuvres subissent les dégradations du temps. C’est pourquoi l’autre aspect de notre mission consiste à susciter un mécénat local, qui permettra de mener à bien une action de restauration par laquelle l’œuvre pourra être revalorisée.

Jusqu’au 22 février “Voyages en Automne 2013.

Ecris-moi un paysage” - Voiteur et Plainoiseau Dans le cadre de la manifestation régionale “Voyages en automne 2013” organisée par l’ACCOLAD, agence régionale de coopération, la médiathèque intercommunale des Coteaux de la Haute Seille participe en proposant, sur la thématique Ecris-moi un paysage, une exposition de gravures, dessins et d’aquarelles de l’artiste Josette Coras.

“Peintre, graveur, pédagogue, Josette Coras (1926-2008) était une figure du paysage artistique franc-comtois. Artiste inclassable et prolifique, elle a insufflé vie et rayonnement à l’Abbaye de Baume-les-Messieurs pendant un demi-siècle”.

Pourquoi cette œuvre du peintre jurassien Joseph-Marcellin Combette vous a-t-elle intéressée ? Que représente-t-elle ?

Notre attention s’est portée sur cette immense toile (342 x 442 cm) de Joseph-Marcellin Combette à la fois pour ce qu’elle représente à l’échelle de la région jurassienne et pour ses qualités propres. J.-M. Combette, né à Nozeroy en 1770, est un peintre important de la région. En outre, l’œuvre en ellemême est d’un grand intérêt. Elle a été peinte d’après Raphaël, le grand maître de la Renaissance, qui avait effectué en 1515-16 une composition sur le thème biblique de Saint Paul prêchant à Athènes.

J.-M. Combette a ici repris cette composition, en inculquant à l’œuvre une touche personnelle selon son style propre, notamment une grande acuité dans le rendu des expressions des personnages.

A la médiathèque intercommunale, sites de Voiteur et Plainoiseau.

Le travail de restauration sera-t-il important ? Vous faites appel à la générosité des mécènes jurassiens, quel serait le financement nécessaire pour cette restauration ?

> ROUTES DES VILLAGES

Il s’agit pour nous de faire retrouver à l’œuvre l’aspect original que l’artiste a voulu lui donner. La toile de J.-M. Combette a été peinte en 1839, le temps y a donc largement laissé son emprunte. La couche de vernis placée en protection de la peinture s’est altérée, formant un voile blanchâtre gênant la lisibilité des couleurs et des traits : elle doit donc être remplacée. Des déchirures percent également la matière picturale. Enfin, le cadre d’époque est détérioré. Il s’agit donc d’une importante opération.

L’avis d’un restaurateur spécialisé viendra préciser cette première analyse : sa visite sera l’occasion d’établir prochainement un devis pour le financement de l’opération. Quel qu’en soit le montant, nous croyons en la générosité des Jurassiens, c’est pourquoi nous lançons un appel au don. Chacun, des particuliers aux grandes entreprises, est invité à apporter sa pierre à l’édifice, à construire avec nous ce grand projet. Ainsi pourrons-nous retrouver la fierté de posséder à immédiate proximité de tels trésors artistiques.

Dimanche 9 Février Concours de belote - Lons-le-Saunier Salle du puits salé. Début des inscriptions 13h. Début des jeux 14h.

10 € par personne. Nombreux lots. Organisé par l'association des Supporters Stéphanois “Ici c'est le Jura”

Pour participer cette action : vous pouvez directement adresser un chèque à : La Sauvegarde de l’Art français, 22 rue de Douai, 75009 Paris, en précisant que votre don concerne l’œuvre de Joseph-Marcellin Combette, conservée à Château-Chalon (Jura).

Déduction fiscale de 66 % pour les particuliers et de 60 % pour les entreprises.

> CHEZ NOS VOISINS Samedi 22 février

Jeudi 13 février

Jeudi 6 mars

Tchoupi fait son spectacle - Bourg-en-Bresse

Bernard Lavilliers - Besançon

Oldelaf- Dijon

Ambassadeur des couleurs, du mouvement, des échanges, Bernard Lavilliers fait “raisonner” la chanson française avec un mélange des genres et des cultures, et nous montre que la chanson engagée a encore un sens au XXIe siecle. Son nouvel album “Baron samedi” est sorti le 25 novembre 2013.

Il y a là un cocu, un psychopathe, un boulimique, un digicode récalcitrant, des dimanches après-midi poussifs et plein de vieilles affaires qui font du monde, et accessoirement du deuxième album d’Oldelaf, Dimanche, une cour des miracles où il fait bon s’aventurer. Une fresque tendre et subversive.

BESANÇON, Micropolis, 20 h 30, 50 euros.

DIJON, la Vapeur. 20 h. 22 euros.

T’Choupi a 3 ans et la curiosité qui va avec. Les enfants aiment partager avec lui les situations de la vie quotidienne qu’il traverse toujours avec malice et espièglerie, accompagné de son inséparable nounours Doudou.

Aujourd’hui, T’Choupi fait son propre spectacle musical et propose même aux enfants de participer à sa création en direct avec lui. Ce spectacle ravira les plus petits comme les plus grands : humour, interactivité, chansons originales. Tout l’univers de T’Choupi et ses amis enfin sur scène.

Ainterexpo, 14 h et 17 h 30. 26 et 30 euros.

Menu spécial

28,90€

Saint Valentin par le restaurant Le Strasbourg

Entrée au choix Escalopes de foie gras de canard poêlés aux Merlines. ou Cassolette de Noix de Joue de Raie à la crème.

Plat au choix Effeuillé de Quasi de veau aux girolles. ou Tournedos de Queue de Lotte au lard paysan et sel fumé.

Dessert Timbale de chocolat noir et cœur de crème brûlée Passion.

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Pays de Lons n°80 - Février 2014