Pays de Lons 86

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N°86 Septembre 2014

Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

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page 8 à 13

Villeneuvesous-Pymont

Une résidence pour seniors sort de terre p. 2

Lons-le-Saunier Et maintenant,

quel avenir pour la MJC ?

Collèges du Jura : les tablettes numériques font leur rentrée !

p. 6

Eco

Philippe Girod, une success-story made in Jura p. 14

Sport

p. 6

Poligny Jura Basket Comté p. 15

6e “Traversée du Grand Dole” 20 et 21 septembre 2014

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NOUVEAU

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samedi 13 sept. Zumba Kids de 16 h à 19 h Claquettes Flamenco Reprise des cours Tango Argentin à partir du mercredi Salsa - Bachata 17 septembre Danses en ligne

Renseignements et inscriptions (enfants à partir de 3 ans) : Le 10, 11 et 12 septembre de 17 h à 20 h - Samedi 13 septembre de 16 h à 20 h

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2 actu

1 Denis Conte :

TOURISME - OFFICE DE TOURISME DE PÔLE DU PAYS LÉDONIEN

EXPRESS LONS-LE-SAUNIER RÉFORME DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE : TABLE RONDE LE 23 SEPTEMBRE L’Ecole de Management Commercial du Jura organise une table ronde sur la mise en œuvre de la loi du 5 mars 2014 sur la formation le mardi 23 septembre de 10 h 30 à 12 h au Carcom à Lons-le-Saunier. Cette loi impactera les entreprises dès 2015. Seront notamment présents à la table ronde tous les acteurs financiers de la formation professionnelle continue (OPCA, FONGECIF, Conseil Régional, Pôle Emploi, etc.).

“AU TRAVAIL SANS MA VOITURE” : CHALLENGE 2014 INTERÉTABLISSEMENTS LES 16, 17 ET 18 SEPTEMBRE Le Plan de Déplacement Inter Etablissements (PDIE) de l’agglomération lédonienne et de la Maison de l’Emploi organise la 3e édition du challenge. Il est destiné à valoriser les solutions mises en œuvre par les salariés et les employeurs pour des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle. Le challenge est ouvert à l’ensemble des entreprises et établissements publics du bassin lédonien. Il récompensera les établissements ayant comptabilisé le plus grand nombre de salariés venus autrement que seul avec leur voiture particulière, au prorata de leurs effectifs.

UNE “ÉCOLE DE LA DEUXIÈME CHANCE” EN PROJET Suite à l’assemblée générale de la Maison de l’emploi, Nadia Benagria, adjointe au Maire de Lons-Le-Saunier, a été réélue présidente de la structure à l’unanimité. L’élue souhaite poursuivre les actions menées à destination des personnes éloignées de l’emploi : animation des cyber-bases, organisation du forum de l’emploi, mise œuvre des actions de mobilité… “Je souhaite également ouvrir très rapidement l’école de la deuxième chance qui est très attendue d’une part par les collectivités territoriales, et d’autre part par de nombreux jeunes qui n’ont ni emploi, ni formation” indique-t-elle.

“Je tiens à ce que chaque identité soit conservée.” Jurassien d’origine, Denis Conte a pris le 5 février dernier la présidence du tout nouvel office de tourisme de pôle du Jura, le Pays Lédonien. Cet

ancien gendarme, propriétaire de chambres d’hôtes à Commenailles, connaît parfaitement bien le territoire jurassien. Entretien. L’office de tourisme de pôle du Pays Lédonien est aujourd’hui à ses balbutiements. Comment les choses se mettent-elles en place ?

bés. Mais ce n’est pas une pensée malsaine, il est important que chacun veille à conserver son originalité.

L’office de tourisme du Pays Lédonien est la fusion de deux offices de tourisme, celui de Lons-le-Saunier et de la Haute-Seille, et du syndicat d’initiative Bresse du Jura. Le 13 juin dernier s’est adjoint l’office de tourisme d’Orbagna installé à la Caborde. Une co-direction a été actée, réunissant les directeurs de Lons, Dominique Brunet, et de Voiteur, Aurélie Passerat-Guyomarc’h, deux personnes qui connaissent parfaitement leur secteur. Parallèlement, j’ai désiré que chaque secteur soit représenté par un référent.

Comment s’organise aujourd’hui ce nouvel outil ?

Y a-t-il eu certaines réticences ou craintes face à cette fusion ? Ce territoire est riche mais diversifié. Il n’y a pas d’amalgame, je tiens à ce que chaque identité soit conservée. Il est vrai que certains ont pu craindre d’être absor-

Aumônier de l’hôpital de Lons-le-Saunier depuis 22 ans, le Père Roland Vacelet a quitté cette fonction le 1er septembre dernier. Il demeure cependant sur le site de l’hôpital comme prêtre accompagnateur de l’équipe d’aumônerie. Il célébrera la messe pour les malades et leur famille, donnera le sacrement des malades et répondra aux demandes d’entretien personnel avec les malades.

E TAT C I V I L Noam de Mohamed RAHMANI et Magali BREGAND, Arlay Gabrielle de Vincent ARNOUX et Carène NEUVILLE, Augisey Hugo de Nicolas GOUJARD et Caroline CLÉMENT, Beaufort Ismaël de et Anne­Lise GRILLET, Bersaillin Alana de David VALLET et Isadora BERGER, Bletterans Camille de Jérôme LAGRANGE et Karine CHENU, Bletterans Corentin de Nicolas VIGNERON et Géraldine RAYMOND, Chaussenans Zélie de Dominique BILLOT et Laura MONTIGNIES, Chilly­le­Vignoble Jordan de Jérémy CALLON et Mathilde BULTEEL, Clairvaux­les­Lacs Izak de Aurélien SECQ et Sylvia VANDENBUSSCHE, Clairvaux­les­Lacs Kiara de Raphaël VALLET et karinne GUILLOT, Colonne Gloria de Humberto GONCALVES LAMAS et Angélique BAILLY, Commenailles Louise de Christophe CARMANTRANT et Isabelle BON, Commenailles Arthur de Benjamin CHAILLON et Marie­ Charlotte PRIMOT, Conliège

Ces premiers mois ont été essentiellement consacrés aux tâches administratives, représentant un gros travail. Aujourd’hui, une stratégie de développement est en train de se mettre en place, grâce au travail d’un consultant sur le terrain. Quand les résultats seront connus, le premier pas sera de trouver un nom qui convienne à tout le monde, puis une mascotte, et enfin savoir où développer notre présence. Nous mettrons en place plusieurs thèmes mettant en valeur la diversité de notre territoire : l’eau avec les thermes et les étangs, le vignoble du Nord au Sud, les châteaux, la gastronomie. Le point le plus important est de conserver sur chaque secteur le lien avec les adhérents et les socioprofessionnels. Propos recueillis par Céline Garrigues

VILLENEUVE-SOUS-PYMONT

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Une résidence-service va sortir de terre dans un cadre rural, proche de la ville…

L’AUMÔNIER DE L’HÔPITAL QUITTE CETTE FONCTION

NAISSANCES

Pays de Lons n°86 - Septembre 2014

Sil est un lieu qui méritait un projet aussi soigné architec­ turalement et aussi intégré à l’environnement, c’est bien celui du “Poirier Doré”, situé en plein cœur du bassin lédo­ nien, aux portes de la ville de Lons, dans le territoire intra­ communal de la communauté d’agglomération ECLA, mais sur la commune de Villeneuve­sous­Pymont. “Encore fallait­il trouver le partenaire qui apporte au pro­ jet le soin que le conseil municipal espérait”, se réjouit le maire Claude Bourdy, d’expliquer qu’après plus de 7 ans

Zoé de Jean­Pascal BARBOSA et Aurélie BLANC, Conliège Mellina de Hakim ZAARATE et Kaouthar EL BRIHI, Courlans Timéo de Timotée DION et Sandra SANCHIS, Courlaoux Amélia de Nino QUARANTA et Cindy VAKAULIAFA, Courlaoux Rose de Justin ESTEVE et Léa COMPAGNON, Crançot Léo de Cyril TRICAUD et Joëlle RAICHON, Crotenay Lucile de Dominique PERRIN et Maryline BAUD, Domblans Jimmy de Jérémi MARTIN et Cindy MAGNIN, Doucier Hadrien de Vincent RIBUIGENT et Michèle QUÉLEN, Fontenu Lou de Geoffrey ALISÉ et Marie­Laure NIVOIX, Frontenay Tom de Vincent PIVIN et Séverine WIART, Larnaud Gamze de Mustafa KARAKOÇ et Dilek KARAKOC, Lons­le­Saunier Nayah de Cyril PIGUET et Lauriane BRIDET, Lons­le­Saunier Émêlya de Wilfried CULA et Rose SIMERAY, Lons­le­Saunier

Gabriel de Wojciech POLECHONSKI et Magdalena BRYGOLA, Lons­le­Saunier Jasmine de Bouzaïne EL BOUHALI et Safae BENCHALI, Lons­le­Saunier Logan de Dimitri BLANGIS et Charlotte HOËLLARD, Lons­le­Saunier Yuri de Jérémy PIAU et Chloé LALANE, Lons­le­Saunier Jade de Vincent HILLERS et Ludivine MILLIER, Lons­le­Saunier Sacha de Lionel MAUPETIT et Sabrina CLÉMENT, Lons­le­Saunier Lyna de Jean­Louis JOB et Nadia CHEIKH, Lons­le­Saunier Halil de Mehmet TEKIN et Döndü DUYAR, Lons­le­Saunier Jade de Mehdi GRIBI et Léa SAUNOIS, Macornay Louna de Julien FOISSOTTE et Mélaine FLECHON, Mantry Olivia de Benoit BAUDRON et Sonia KRATTINGER, Maynal Lilou de Bertrand JANIER­DUBRY et Tifany PONSON, Meussia Maëron de Xavier LIONNARD et Rachel BOILLOT, Montmorot Nolan de Antoine TABALLET et Audrey MARTIN, Montmorot

de tergiversations administratives, “délai cou­ rant pour un projet de cette envergure”, le per­ mis de construire a été accordé. Essentiellement destinée à la production lai­ tière, abandonnée progressivement, consti­ tuée de plusieurs bâtiments qui dominent le paysage, orientée face au Revermont avec une vue imprenable sur les villages et châ­ teaux environnants, la ferme construite en 1898 par la famille Jacquemin, devenue la propriété de Jean­François Crédoz, fait actuel­ lement l’objet de travaux considérables. En effet, une résidence service destinée à des personnes considérées comme “responsables et dynamiques” sort de terre. “En proposant un cadre de vie agréable, en ayant le moins de soucis matériels tout en conservant une vie sociale et intellectuelle dense, le concept s’éloigne de l’hôtel de longue durée, car dans la résidence service, la cohésion sociale est recherchée, la vie inté­ rieure favorisée, chacun étant respectueux des autres et de son environnement tout en cherchant à faire partager ses passions”. Les 45 logements qui seront mis en service cou­ rant 2015, disposeront d’équipements hors du commun : conciergerie, piscine dotée des derniers équipements en terme de jets relaxants et d’hydro massage, de salles de sports, de jeux, de danse, d’une bibliothèque, d’un coin privé pour accueillir les personnes

Érika de Ivan GRANDCLÉMENT et Wendy THURTLE, Montmorot Layanna de Belaid BOUAZZAOUI et Gabrielle HEITZINGER, Montmorot Inès de Jean­Luc BESSONNAT et Audrey LACROIX, Onoz Axel de Mickaël MUHLEGG et Élodie COMPARET, Orbagna Lino de Christophe ESCOLA et Aurélie TERRAILLON, Pannessières Alicia de Raphaël FAORO et Yamina SALIH, Passenans Maé de Julien KRATTINGER et Emilie CHAUVIN, Plaisia Abdelileh de Adlane MESSAOUDANI et Messaouda GHOUATI, Poligny Ilona de Jérémy PEQUILLAT et Delphine BON, Poligny Timéo de Coralie VILLET, Poligny Romy de Frédéric LAMY et Sandrine CABAUD, Quintigny Jules de Frédéric BLANC et Estelle GREUSARD, Relans Lino de Fabien GOTTI et Élise GAUDILLAT, Saint­Didier Morgane de Florian BONNIN et Claire BARELLE, Saint­Laurent­la­Roche Louane de Adrien MOUREAU et Aurélie MOREAU, Sainte­Agnès

de leur choix auxquels il convient d’ajouter des services individuels possibles tels qu’un espace privatif pour cultiver son jardin, un service d’entretien des chambres, du linge, la location de vélos électriques, une restaura­ tion… En adoptant encore les dernières tech­ nologies de chauffage telle que la géother­ mie, les panneaux solaires, avec des menuiseries alu à ruptures de pont ther­ mique, en conservant la couverture et ses tuiles à losange rouge brun vernissée, en bar­ dant l’étage de bois pour une isolation opti­ mum, l’architecte lédonien Giulio Balduini a réussi la prouesse de faire travailler 21 entre­ prises locales, seul le lot désamiantage et démolition échappant aux artisans du cru. Exemplaire dans sa conception, consensuelle dans sa destination, la résidence service est le résultat d’un “partenariat gagnant­gagnant” où les futurs résidents trouveront accueil, qualité, services et équipements dans un cadre rural proche de la ville. Véritable “aubaine”, répète le premier magistrat qui voit la population de sa commune augmenter régulièrement depuis dix ans, soulignant qu’en 1972, Villeneuve­sous­Pymont aurait pu disparaître, la fusion administrative avec Lons ayant été miraculeusement refusée par le conseil municipal par une seule voix d’écart.

VOLPI Matthias, Courlaoux , 32 ans ENEL Paulette, Courlaoux , 93 ans CRETIN Paul, Cousance , 91 ans PICAUD Yves, Cousance , 85 ans LOISEAUX Colette, Cousance , 76 ans MICHAUD André, Coyron , 81 ans CABRAZ Norbert, Crançot , 68 ans COMTE Jean, Cuisia , 77 ans RENAUD Andrée, Le Fied , 80 ans PETOT Geneviève, Lons­le­Saunier , 91 ans GROSSIORD Aimé, Lons­le­Saunier , 91 ans PETOT René, Lons­le­Saunier , 81 ans BERNOUX Marie, LONS­le­SAUNIER , 94 ans BELLAT Paulette, LONS­le­SAUNIER , 88 ans DÉCÈS GUYON Nicole, Lons­le­Saunier , 68 ans VERNAZ Danielle, Arlay , 76 ans TAVARON William, Lons­le­Saunier , 44 ans BARBIER Gilberte, Arthenas , 96 ans BARTHOULOT Jean, Barésia­sur­l'Ain , 76 ans BASSARD René, Lons­le­Saunier , 91 ans PERRIN Monique, LONS­le­SAUNIER , 84 ans FERRIER Mireille, Beaufort , 77 ans DAVESNE Marguerite, Lons­le­Saunier , BALLINARI Juliette, Bletterans , 94 ans 93 ans CHAMOY Marie, Bletterans , 88 ans CHOMAT Françoise, Lons­le­Saunier , 91 ans MARTIN Gabriel, Bletterans , 88 ans LOGNON Jacqueline, Bois­de­Gand , 79 ans GARCIA Alphonse, Lons­le­Saunier , 79 ans ARNAUD Solange, Lons­le­Saunier , 72 ans DURET Gérard, Brainans , 66 ans CHAMOUX Guy, Lons­le­Saunier , 76 ans ROCH Jean, Chaumergy , 72 ans MOREAU Aimé, Chilly­le­Vignoble , 79 ans BAUDOIS Emma, Lons­le­Saunier , 94 ans WAGEMANS Marie­Thérèse, Clairvaux­les­ PROMONET Eva, Lons­le­Saunier , 90 ans VOISIN Colette, Lons­le­Saunier , 78 ans Lacs , 86 ans DUGENET Evelyne, Lons­le­Saunier , 82 ans ROYOT Colette, Courlans , 88 ans BERNARD Joël, Courlans , 54 ans MAZUÉ Sylvain, Lons­le­Saunier , 48 ans

Lorenzo de Sébastien LAGRANGE et Déborah SCHATZ, Sellières Elie de Augustin BAILLY et Fanny GAUTHIER, Uxelles Sélia de Lou HERBILLON et Sophie LIMA GOMES, Villeneuve­sous­Pymont Nathan de Frédéric GOISET et Milène PALETTA, Villerserine Charly de Sébastien GAUTHIER et Maud GUILLEMIN, Villevieux Lise de Cédric PERNOT et Céline GALLAT, Vincelles

Bernard Widmer

VARRAUT Bernadette, Lons­le­Saunier , 77 ans CARREL Denise, Lons­le­Saunier , 94 ans GROSTABUSSIAT Gérard, Lons­le­Saunier , 80 ans MAZUER Gérard, Lons­le­Saunier , 84 ans GENELETTI Jeannine, Lons­le­Saunier , 82 ans GLANNAZ Pierre, Lons­le­Saunier , 67 ans DEGRACE Daniel, Lons­le­Saunier , 83 ans VERCHÈRE Jean, Lons­le­Saunier , 86 ans GAVAND Paulette, Macornay , 80 ans BRIDE Marcelle, Onoz , 83 ans LORUSSO Vito, Orgelet , 88 ans BONNY Louis, Perrigny , 89 ans ANDRÉ René, Perrigny , 86 ans GIRARDET Robert, Perrigny , 60 ans BEGUIN Renée, Poligny , 83 ans CARRION Jean, Poligny , 70 ans JEUNET René, Poligny , 84 ans DAYET Michel, Poligny , 65 ans GUENARD Simone, Publy , 88 ans CARTON Monique, Relans , 59 ans GUETTE Elisée, Sainte­Agnès , 91 ans VERGUET Yves, Trenal , 67 ans GUYON Hubert, Trenal , 59 ans PELLETIER Gilbert, Vevy , 75 ans LARDERET Renée, Vincent , 88 ans VALLET Alberte, Voiteur , 87 ans


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4 actu

Pays de Lons n°86 - Septembre 2014

3 Le centre Perraud : LONS-LE-SAUNIER

gratuit, anonyme, individuel, confidentiel “Le centre Perraud, c’est trois associations pour répondre à tes questions”. Le petit dépliant au logo très fun dessiné par les élèves du lycée le Corbusier annonce la couleur et devrait passer aisément de poches en poches parmi une jeunesse de moins de trente ans qui s’interroge, qui cherche un accueil, une écoute, une documentation, une orientation dans le domaine de la santé, des conduites à risques ou du matériel tels que préservatifs, éthylotests, bouchons d’oreilles… L’idée de mutualiser les services d’Info jeunesse, Passerelle 39 et Sida Solidarité 39 sous la même adresse, 17 Place Perraud, a fait naître le Centre. Inauguré en juin, le centre est en cours d’aménagement. Le salon au rez­de­chaussée, la salle de réunion à l’étage sont effectifs depuis la rentrée scolaire. Alors que les demandeurs sont déjà reçus sans rendez­vous les mercredis après­midi et les samedis matins, les familles pourront trouver conseils le mardi midi et à d’autres horaires, sur rendez­vous préalables. Les missions du centre, qui intervient sur tout le département du Jura, sont donc multiples : consultations ambulatoires, accueil de l’entourage avec accord du patient, travail avec la justice, consultations de jeunes consomma­ teurs et leur famille, intervention en maison d’arrêt, entretiens infir­ miers, aide à l’arrêt du tabac, de l’alcool, protection contre les MST… En associant les compétences d’intervenants aguerris tels que psy­ chologues, travailleurs sociaux, infirmières, médecins déjà tous impli­ qués depuis de longues années dans les différentes associations, le centre Perraud est un lieu de rencontre où “la discrétion et le secret professionnel sont évidents” insiste le directeur Philippe Bonnet, qui ajoute que 60 % des jeunes de moins de 17 ans ont essayé au moins une fois de fumer un joint. “Mais si sur 400 consultants seuls 15 tom­

13 SEPTEMBRE

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Second forum

des associations Avec pas loin de 4 000 visiteurs, le premier forum des associations de Lons-le-Saunier en septembre 2013 a été un succès, tant auprès des associations que des familles. Le 13 septembre prochain à Juraparc, la seconde édition reviendra avec la participation de 166 associations lédoniennes, dans tous les domaines : associations sportives, culturelles, sociales, loisirs, environnement... Une belle vitrine de l’engagement citoyen des bénévoles du tissu associatif. De 11 h à 19 h, des animations et démonstrations (sport, musique, spectacles de danse ) permettront de présenter les activités des associations, via des expositions, des ateliers, divers stands Les visiteurs pourront s’essayer à de nouvelles pratiques, découvrir des activités sportives ou culturelles. Et tout cela gratuitement ! Le 28 septembre de 11 h à 19 h à Juraparc à Lons-le-Saunier. Entrée gratuite.

bent dans le caniveau, il est de notre respon­ sabilité d’informer ceux qui s’interrogent sur les risques qu’ils encourent”. L’information répétée, le dialogue, la pré­ sence des bénévoles sur les lieux de fêtes, dans les boîtes de nuit, dans les concerts ou les festivals permettent d’apprivoiser les risques et d’aboutir à une certaine prise de conscience de la part de la jeunesse. “Désormais il n’y a plus guère de soirées festives sans qu’un Sam ne soit désigné”, constate Phi­ lippe Bonnet, témoignant que bien souvent, “Ce sont les jeunes filles qui s’inquiètent de la consommation d’alcool de leur conducteur”. Loin du pessimisme ambiant mais conscient de la réalité, le direc­ teur et son équipe sont sur le pied de guerre à la disposition des familles qui prennent conscience d’une autre problématique. “Com­ ment, par exemple, gérer mon addiction, ma consommation occa­ sionnelle au cannabis ou à l’alcool alors que mon enfant devient ado ?” Sans jugement aucun, simplement l’accueil, l’écoute, le dia­ logue et l’accompagnement vont faire du centre un lieu de réflexion incontournable. “Repérer, évaluer... Quel sens donne­t­on par exem­ ple au fait de boire un apéro tous les soirs” ?

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En associant les élèves du lycée le Corbusier et leur infirmier Eddy Lacroix pour la dénomination du lieu, la conception du logo à l’amé­ nagement et la décoration du salon, le centre Perraud facilite la communication entre les jeunes tout comme l’embauche d’Aurore à l’accueil, une jeune lédonienne de 22 ans qui a obtenu ses diplômes de conseillère en économie sociale et familiale au lycée Friand de Poligny. “Le financement par l’ARS à hauteur de 25 000 euros annuels a déjà permis, outre l’aménagement du local, la distribution de 40 000 préservatifs, de 7 000 éthylotests et d’au­ tant de bouchons d’oreilles”. Ouvert à Lons mais présent à Arbois, Morez, Poligny et Saint­Claude, des consultations psychologiques et sociales existent également sur Arinthod, Orgelet et Thoirette. Bernard Widmer

Contact au 03 84 87 01 82 – 03 84 24 66 83 - centreperraud@oppelia.fr

COURLANS

Rock’n Horses à la Jument Verte La seconde édition en question Françoise et Alain Mortier ne pensaient pas si bien faire. En réunissant sur le même site concours hippique et concerts rock, ils ont fait venir à la Jument Verte, le club hippique qu’ils ont créé en 1985, plus de 1 000 personnes. Une réussite due certainement au niveau du concours hippique et à la qualité des groupes présentés le soir sous chapiteau. La deuxième édition aura-t-elle lieu, tel est le dilemme qu’ils se posent. “Trop tôt pour le dire”, rappelant la présence de plus de vingt bénévoles pour les aider et le travail de préparation qu’une telle manifestation impose. Les maîtres des lieux qui ont fait partager leurs passions, seront sans doute poussés dans leurs retranchements par la foule d’amateurs venus au spectacle équestre la journée puis aux concerts le soir. Pourront-ils résister ? B.W.


Le Strasbourg :

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 86

Une institution lédonienne Situé idéalement en plein cœur de Lons­le­Sau­ nier, la brasserie le Strasbourg offre un cadre authentique magnifique, digne des plus belles brasseries : moulures sculptées et dorées, grandes glaces. Elle dispose d’une terrasse accueillante, chaleureuse et conviviale. Cet établissement au look et à l’ambiance de grande brasserie parisienne est installé dans un bâtiment classé aux Monuments Historiques depuis 1993. Pour mémoire, ce dernier, construit en 1850 avec le théâtre, a reçu de nombreux artistes, dont Georges Brassens. A son ouverture, c'était un café­brasserie de luxe. Le Strasbourg, surnommé “Le Stras’” par ses habi­ tués, a été repris en mars 2014 par Edouard Courian, auparavant à la tête de La Fruitière aux Rousses pendant vingt­sept ans, et Franck Prillard, son beau­frère, ancien responsable de la conces­ sion Toyota à Lons­le­Saunier et qui souhaitait depuis toujours faire de la restauration.

Dans un premier temps, les nouveaux dirigeants ont continué à servir des salades­repas, des spé­ cialités régionales, de la choucroute…, mais appor­ teront leur touche personnelle progressivement. La carte des vins a déjà été modifiée et c’est un vrai succès : les vins y sont plus abordables et plus en harmonie avec les goûts du public. Avant les fêtes de Noël, la carte des plats et menus évoluera et suggérera à la clientèle des nouveautés au sein de cette institution lédonienne. Edouard Courian et Franck Prillard ont décidé de remplacer les parasols de la terrasse par du maté­ riel moderne et coloré pour le confort de la clien­ tèle. Ils envisagent de réaliser des investissements importants comme le remplacement du piano de cuisine et de toute la ligne de cuisson. Le Strasbourg est ouvert tous les jours de l’année de 7 h à 24 h, excepté le 1er janvier et le jour de Noël. Les cartes et menus sont servis jusqu’à 14 h le midi et 22 h le soir. En dehors de ces horaires,

une carte restreinte est présentée pour les petites faims. Toutes les recettes, dans le menu du jour ou à la carte, sont élaborées avec des produits frais livrés chaque jour, et, confectionnés par les chefs, cuisi­ niers et pâtissier, pour obtenir des saveurs succu­ lentes capables de satisfaire les palais les plus difficiles. 23 personnes dont 7 en cuisine s’affairent pour vous recevoir agréablement dans un cadre unique et vous préparer une cuisine savoureuse. Vous aimez la bonne cuisine, fraîche et maison dans une ambiance incomparable ? Au Strasbourg tout est fait pour vous être agréable et que chacun puisse redécouvrir la convivialité du repas : qualité de la restauration, accueil sympathique et chaleu­ reux, service attentionné… Que ce soit pour un repas d’affaires, à l’occasion d’une rencontre fes­ tive ou lors d’un déjeuner en famille, vous passe­ rez des instants fort agréables dans un cadre chargé d’histoire.

Brasserie Le Strasbourg - 4 avenue Jean Jaurès - 39000 LONS LE SAUNIER - 03 84 24 36 92 - brasserie.lestrasbourg@wanadoo.fr

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 164

Des fromages aux saveurs incomparables pour le plaisir de vos papilles ! Située au cœur du vignoble jurassien, la fruitière des coteaux de Seille est une coopérative fromagère créée par des agriculteurs souhaitant s’associer pour produire et vendre des fromages de qualité fabriqués dans la pure tradition jurassienne. Elle est composée de 22 exploitations socié­ taires pratiquant une agriculture tradition­ nelle à taille humaine dont les actions sont raisonnées et contrôlées depuis l’animal jusqu’à la vente du produit. Elles livrent annuellement 7,5 millions de litres de lait issu des vaches montbéliardes de nos vertes prairies et transformé en 700 tonnes de fromages aux saveurs uniques. 2 fromages d’appellation d’origine protégée (AOP), le comté, le morbier et 2 autres fromages, la tome du Jura et la raclette, tous au lait cru, sont produits sur le site. Les fromages sont affinés et commercialisés en vente directe : morbier, tome et raclette ainsi qu’une partie du comté. Concernant l’autre partie, la frui­ tière adhère à une coopérative de vente Jura­ monts dont l’affineur est Monts et Terroir. Le circuit complet de fabrication, c’est­à­dire la collecte du lait, la transformation en ate­ liers, l’affinage dans les caves de tous les fro­ mages vendus sur les différents débouchés commerciaux, est assuré par 10 salariés passionnés par leur métier.

Afin de conserver un outil de production moderne et adapté garantissant un rende­ ment optimal et une qualité parfaite, la coopérative fromagère a investi sur la période 2013­2014 dans l’aménagement de nouvelles caves d’affinage doublant ainsi la capacité existante et portant la surface à 300 m2, soit 4 000 places de fromages équivalent meules de comté. Elle a égale­ ment acquis récemment un robot qui frotte entièrement tous les fromages fabriqués, il travaille jour et nuit et soulage le travail des 2 cavistes. Le magasin de vente au détail sera entière­ ment rénové cet automne pour un nouvel agencement intérieur avec du matériel nouveau, afin d’améliorer l’accueil du public et de limiter l’attente. Il propose aux parti­ culiers 4 fromages AOP Comté, Morbier, Bleu de Gex et Mont d'Or (en saison), mais

aussi un large choix d'autres fromages et de produits régionaux comtois de qualité, sélectionnés auprès des meilleurs fournis­ seurs locaux. Les achats peuvent également se faire en ligne sur le site www.comte­ morbier.com. Expédition tout au long de l’année, les fromages sont mis sous vide et emballés dans une protection thermique pour la durée du transport. Si vous souhaitez consommer des fromages au bon goût du terroir, si vous voulez dans votre assiette des produits sains, naturels et de haute valeur fabriqués avec un savoir­

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faire ancestral, si vous avez besoin de com­ poser un beau plateau de fromages pour un événement familial, si vous souhaitez faire un cadeau utile et original comme un panier gourmand, venez faire un tour à la fruitière des coteaux de Seille, vous ne le regretterez pas !

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Pays de Lons n°86 - Septembre 2014

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Les six signataires du schéma départemental de service aux familles.

PETITE ENFANCE

Un schéma départemental

LONS-LE-SAUNIER

MJC : et maintenant ? La directrice de la structure, Christelle Appoin­ taire, préoccupée par l’avenir de sa Maison, est pour l’instant plus dans l’action que dans les lamentations ou la polémique. “Par son jugement, le tribunal nous accorde un sursis de six mois, la structure fonctionne normale­ ment, les activités ont été assurées tout l’été, les familles sont satisfaites et les enfants se sont retrouvés ici avec leurs animateurs”. Reconductible, le statut de redressement judi­ ciaire dans lequel est placée la MJC de Lons­le­ Saunier accorde donc un peu de temps aux res­ ponsables. Sous la surveillance d’un liquidateur judiciaire, comme le veut la procédure, le ren­ dez­vous fixé avec lui deux mois après le juge­ ment du 16 juillet approche et va permettre d’évaluer la situation. Un état des lieux en quelque sorte qui devra tenir compte des congés de la période estivale peu propice notamment au renouvèlement des inscriptions. Avec sa journée portes ouvertes le samedi 30 août dernier, la mise en place de nouvelles activités, mais aussi la suppression d’ateliers insuffisamment rentables, les responsables espèrent la présence des familles et d’adhé­ rents encore plus nombreux. Recul, analyse et apaisement, le conseil d’administration tra­ vaille. Le rendez­vous sollicité par le président auprès du maire attend réponse. Avec 10 sala­ riés à temps plein et 17 animateurs à temps partiel, les 1 100 enfants de la ville trouvent depuis des décennies, un lieu de rencontre, un espace de loisirs, un centre d’intérêt qui fait

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partie du paysage. “Il serait dommage de le voir disparaître, d’autant que pendant les tra­ vaux du centre social René Feït, toutes les acti­ vités sont transférées ici”, souligne la directrice. Bernard Widmer

JEAN-PHILIPPE HUELIN : DEJA TOURNÉS VERS L’AVENIR Jean-Philippe Huelin, adjoint en charge des affaires culturelles de la ville de Lons et également en charge du dossier de la MJC, est plus déterminé que jamais pour confirmer le travail de réflexion en cours au sein de l’assemblée municipale. Objectif : régler définitivement mais au profit de la collectivité un litige qui traîne depuis plusieurs années. Sans précipitation ni agressivité, avec détermination, dans l’intérêt des Lédoniens, tenant compte des restrictions budgétaires qui arrivent ! Le conseiller municipal est ferme, et d’ajouter encore avec un vrai projet culturel, avec l’idée de faire si possible, mieux avec moins. Sans oublier de constater la confiance perdue, l’invalidité de la convention reliant les responsables de l’association et la ville pourtant principale financeur (à hauteur de 400 000 euros annuels). Concluant “ce n’est pas rien, un tel budget exige des justifications”. La mutualisation des moyens vaut cette réflexion. Un regroupement avec la Maison Commune, probable, mais sous quelle forme ? “On y réfléchit. Les décisions de justice rythment notre action qui sera respectueuse de la légalité.” Demain, probablement, la Maison de la culture, telle qu’elle est aujourd’hui, ne sera plus. Un projet innovant, sans-doute global, verra le jour.

Les collégiens de sixième connectés dès la rentrée 2014

pour dépoussiérer la politique d’accueil du jeune enfant En juillet dernier, six acteurs œuvrant en direction de la petite enfance se réunissaient pour signer le schéma départemental de service aux familles. Derrière ce terme un peu barbare se cache un nouveau dispositif visant à améliorer la coordination des acteurs de la petite enfance afin de réduire les inégalités sociales en matière d’accueil des tout-petits. Le Préfet du Jura, le Conseil général du Jura, la caisse d’allocations familiales (CAF), la Mutualité sociale agricole, l’Education nationale et l’Associa­ tion des maires du Jura : tels sont les six signa­ taires de ce schéma, lancé en début d’année par Marisol Touraine, Ministre de la santé et des affaires sociales. 17 départements français ont été choisis pour expérimenter cette démarche. Objectif ? Favoriser un travail en collaboration des multiples acteurs de la petite enfance afin de réduire les inégalités territoriales en matière d’ac­ cueil des 0­3 ans. Pour ce faire, ces acteurs se

EXPRESS BAUME-LES-MESSIEURS LE TROPHÉE DES GRANDS CHEFS 2014 PASSERA DANS LE JURA A l’initiative de l’Historic Car Organisation, association qui a pour but de réunir des amoureux de véhicules de collection de prestige, et notamment de Porsche, et des amoureux de la gastronomie, le Trophée des grands chefs est devenu une “classique” dans le monde de l’automobile de prestige réservée aux Porsche de collection. Chaque année depuis 2007, cette journée a pour objectif de réunir amateurs de belles mécaniques et de haute gastronomie. Le 7 septembre, les participants au trophée des grands

sont réunis autour d’une même table afin d’éta­ blir un diagnostic du territoire, sous l’égide du préfet du Jura, Jacques Qastana. Cinq grandes orientations sont ressorties de ce schéma : réduire les inégalités territoriales, répondre aux besoins des familles notamment pour des enfants en situation de handicap, répondre aux besoins des familles en situation de fragilité, mailler progressivement le département en matière d’offre d’accompagnement à la parenta­ lité, et faire évoluer l’information des familles. C.G.

chefs 2014 feront escale à Baume-les-Messieurs, où ils dégusteront des spécialités régionales au Restaurant les Grottes.

SARROGNA 4e ÉDITION DU BMX DAY Le 13 septembre, le BMX Day sur le trail de La Villette reviendra pour une nouvelle édition. Au programme : du BMX, de la bonne humeur et des cascades. Gratuite et ouverte à tous, la journée sera composée de plusieurs animations et démonstrations : high air contest (saut le plus haut), best tricks (meilleures figures), session nocturne (pratique du sport dès la nuit tombée) et pour finir en beauté : un dancefloor nocturne. Afin d’aider au financement de l’évènement, les organisateurs ont lancé une opération de KissBanking en partenariat avec l’Atelier des montres. www.kisskissbankbank.com/la-villette-bmx-day-2014

Dès ce mois de septembre, plus de 3 000 collégiens de tout le département vont être dotés de tablettes numériques. A l’origine du projet, le Département a développé ce projet en lien direct avec l’Education nationale. Parmi les buts clairement annoncés : réduire la fracture numérique qui existe entre les élèves. Danielle Brulebois, première vice-présidente du Conseil général du Jura, revient sur l’opération.

A cette rentrée 2014, le Conseil général du Jura va doter tous les collégiens de sixième de tablettes numériques. Pour quelles raisons ? Nous pensons que c’est un moment clé de la scolarité des élèves, et qu’il est important de leur donner accès aux outils technologiques de notre époque. Le numérique s’est installé partout. Nos jeunes collégiens doivent être préparés à entrer dans le XXIe siècle. Les outils traditionnels comme le tableau noir, le papier et le crayon, appartiennent au siècle passé. Avec les tablettes, ils acquièrent de nouvelles compétences, des outils, qui leur seront utiles dans le monde du travail. Nous voulions aussi réduire le poids du cartable, qui pose des problèmes de dos de façon récurrente, d’autant que toujours plus de manuels sortent en version numérique. Notre volonté est aussi de réduire la fracture numérique, car même si certains collégiens disposent déjà

chez eux de tablettes pour une utilisation de loisirs, ce n’est pas le cas de tous.

Comment s’est faite cette mise en place pour la rentrée 2014 ? Tout cela repose avant tout sur une coopération avec l’Education nationale. Ce n’est pas un caprice du Conseil général, mais une volonté ministérielle de faire entrer l’école dans l’ère du numérique – la France étant très en retard. Nous ne voulons pas que les jeunes Jurassiens subissent un tel retard. Nous avons travaillé deux ans avec l’Education nationale, en expérimentant par exemple la mise en place des tablettes dans trois collèges du département. Le bilan a ensuite été tiré par le rectorat. Puis, il a rédigé un cahier des charges pour choisir les tablettes et les applications qui y seraient installées, en collaboration avec les enseignants. Ces derniers ont d’ailleurs favorablement reçu le projet.

Quel système de tablettes a été retenu ?

ET DANS LES TABLETTES ?

Ce sont des Ipad. Nous avons suivi les procédures habituelles et c’est ce qui correspondait le mieux au cahier des charges défini par l’Education nationale ; de plus, les autres fournisseurs étaient plus chers. Désormais, à chaque rentrée, 3 000 à 3 500 collégiens seront équipés de tablettes, dans le public comme dans le privé : un collégien est un Jurassien. Si cette année de démarrage est plus chère, l’opération coûtera en moyenne 1,5 million d’euros à chaque rentrée. D’ailleurs, tous les professeurs de collège seront équipés. Ces tablettes appartiennent au Conseil général du Jura, mais sont à disposition. Quant aux collégiens, les tablettes seront prêtées de la sixième à la troisième. A chaque rentrée, de nouvelles machines seront fournies aux nouveaux sixièmes.

Selon Danielle Brulebois, dans chaque tablette distribuée, on trouve “une bibliothèque classique, un dictionnaire, un atlas, un kiosque à journaux, un outil de traitement de texte et un appareil photo. L’espace numérique du collège est accessible ; on y trouve l’emploi du temps, le règlement intérieur, l’activité du collège, les notes, les absences, etc. Tout cela a été conduit en partenariat avec les services du rectorat.” Les sites web interdits aux moins de treize ans, comme les réseaux sociaux, seront inaccessibles. “Le collège est un bon âge pour éduquer aux dangers de l’internet et en connaître les règles de bon usage, apprendre à être vigilants sur la vie privée, sur la liberté des autres et le respect d’autrui”, conclut la vice-présidente du Conseil général.


Présence au

SALON DE L’HABITAT

LA MAISON DE LA POSE

les 19, 20 et 21 septembre à

Juraparc ­ Lons­le­Saunier Vous avez un projet !

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 86

Tout baigne chez DOUVRE Christian ! C’est dans des locaux modernes et fonction­ nels situés 240, rue Victor Puiseux sur la zone industrielle de Lons­Perrigny que la Maison de la Pose accueille sa fidèle clientèle. Christian Douvre avec une formation de plâtrier peintre et 43 ans de métier dans le bâtiment est un homme pluriel aux multiples compétences, véritable magicien qui aménage, entretient, transforme tout intérieur avec savoir­faire et goût, quelque soit les exi­ gences et les désirs de ses clients. Son fils Maxime, quant à lui, est un expert en plom­ berie et chauf­ fage, un orfèvre en la matière, qui réalise de très belles et savantes instal­

lations. Reconnu proactif viessmann, il apporte la garantie d’une prestation de qualité. Christian et Maxime, père et fils, passionnés par leur métier, en réunissant leurs compétences respectives, proposent aux clients des solutions complètes qui présentent des avantages indénia­ bles. Dans la perspective d'une rénovation de salle de bain par exemple, ils savent prendre en charge tous les aspects du chantier : plomberie, chauffage, carrelage, faïence, placo­plâtre, isola­ tion… Quel gain de temps pour le client d’avoir affaire à un seul et même partenaire et quel gage d’harmonie et d’homogénéité de l'ensemble, deux interlocuteurs peut­être mais qui parlent un langage univoque, deux têtes qui pensent et qui agissent en symbiose pour des travaux réalisés avec diligence et efficacité. De l’étude à la réalisa­ tion du projet, ils accompagnent le client et le guident dans ses choix. La salle de bain est devenue une pièce majeure et incontournable dans l’habitation, un véritable pôle qui mérite bien des égards. C’est forte de ce

constat que la Maison de la Pose conçoit, rénove et aménage des salles de bains “clé en mains” uniques et personnalisées qui répondent aux souhaits de toute la clientèle y compris les seniors et les personnes à mobilité réduite : douche à l’italienne, balnéothérapie, sauna, trai­ tement d’eau, adoucisseur permobwt, spa… Concernant les spas, la Maison de la Pose est dépositaire dans le département du Jura et aux abords de l’Ain et de la Saône­et­Loire de la marque Jacuzzi, 1er fabriquant et inventeur il y a plus de 50 ans de ce dispositif exclusivement dédié à la détente et au bien­être de ses utilisa­ teurs. La gamme des spas jacuzzi est très éten­ due tant pour le particulier que pour le profes­ sionnel. Certains modèles offrent de 2 à 8 places avec des finitions bois ou synthétique et peuvent être encastrés. Un spa peut être installé à l’exté­ rieur comme à l’intérieur. La Maison de la Pose en assure la mise en place, la mise en route et le service après­vente.

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8 rentrée culturelle

Pays de Lons n°86 - Septembre 2014

Expos, salons, concerts, spectacles, musique :

demandez le programme de la rentrée culturelle ! La rentrée culturelle 2014, voilà l’occasion rêvée de prendre part à la vie lédonienne et de se laisser surprendre par la culture ! Expositions, théâtre, danse, musique et activités culturelles en famille : coup de projecteur sur les évènements de la rentrée.

POLITIQUE

C U LT U R E L L

E D U D E PA RTE M E

NT

Christophe Perny : Danielle Brulebois :

“Il ne serait pas illogique “C’est dire si ça bouge d’avoir une Commanderie dans le Jura !” dans la zone du Rocher”

En marge des quatre évènements portés par le Conseil général du Jura, le Département fixe aussi la politique culturelle de son organe exécutif, en étroite relation avec sa politique éducative. Le point avec Danielle Brulebois, première vice-présidente en charge de la culture.

Quatre évènements culturels sont portés par le Conseil général du Jura. Le point avec Christophe Perny, président de l’organe exécutif du département. Quelle est la politique du Conseil général en matière de culture ? Notre philosophie est la culture pour tous, pour tous les âges, dans tous les territoires. Pour qu’une politique culturelle soit aboutie, il faut un maillage du territoire, en soutenant les festivals, les compagnies…, mais il faut aussi des évènements forts qui sont une vitrine culturelle du département. Ceci soit en soutenant des évènements existants portés par d’autres : nous sommes partenaires de Cirque et fanfares, Ideklic... Soit en étant initiateur et programmateur d’évènements proposant un budget modeste pour les spectateurs. C’est pour cela que vous avez souhaité, après votre élection, mettre en place quatre évènements portés par le Conseil général ? Oui. Il y a d’abord le concert des jardins du Conseil général : c’est la plus grande salle du département à ciel ouvert. Nous avons également créé les Déboussolades qui sont devenus un évènement populaire et festif, avec une dimension régionale pour cette troisième édition. Les Déboussolettes sont venues essaimer les Déboussolades dans le département. Enfin, le concert MyTremplin à La Commanderie de Dole permet de faire découvrir des talents locaux dans des conditions extraordinaires. J’avais déjà en tête les Déboussolades avant d’être président. Qu’est-ce qu’ils permettent d’apporter

département en termes d’image ? Je suis persuadé que la culture est une formidable vitrine pour le département. Elle est créatrice de richesse pour le territoire, elle fait vivre plein de gens, permet aussi de faire venir des cadres. C’est une politique globale d’attractivité. Combien coûtent ces quatre évènements ? Le budget consacré est de 250 000 euros, soit 0,08 % du budget du Département. Mais on a parfois l’impression que Lons-le-Saunier est privilégiée en matière d’offre culturelle… Oui, il se passe des choses importantes à Lons, mais c’est la préfecture, et cela profite à tout le département. Les Déboussolades ont créé les Déboussolettes... Qu’en est-il du projet d’une salle culturelle sur l’Ecoparc de la zone du Rocher ? Juraparc ne semble plus tout à fait à la hauteur d’évènements culturels. La salle existe depuis plus de 30 ans. Il est temps d’envisager un autre équipement. Il serait intelligent d’intégrer une salle pouvant accueillir des évènements d’envergure nationale. Il ne serait pas illogique d’avoir une Commanderie dans la zone du Rocher pour des évènements culturels et économiques, pour des séminaires… Propos recueillis par Céline Garrigues

Quelle est la ligne directrice de la politique culturelle du Conseil général du Jura ? Faire en sorte que la culture soit accessible à tous : sur tout le territoire, dans tous les milieux et en particulier à destination des jeunes. L’éducation et la culture sont-elles liées ? Elles sont complémentaires. Nous avons donné plus de moyens au collège en doublant les dotations depuis 2011. De plus, nous avons initié le dispositif “le théâtre c’est (dans ta) classe” en partenariat avec les Scènes du Jura. Des acteurs présentent une pièce de théâtre en classe, dans 16 collèges du département. Cela permet de donner du sens, des émotions au théâtre, et donner de la vie au texte. Parallèlement à cette action au collège, quels sont les moyens que met en œuvre le Conseil général afin de rendre accessible la culture aux jeunes ? Nous aidons d’abord les écoles de musique, dont les petites écoles associatives, sur leur projet. Nous avons institué des coupons de réduction dans la Carte jeune sur le prix de leur adhésion. D’autre part nous prenons en charge avec l’état le dispositif “collège au cinéma”. Cette année, le projet se fera autour de Jean-François Stévenin. Financièrement, qu’est-ce que la culture représente pour le département ? La vie culturelle est intense dans le Jura ! Le

département est celui qui reçoit la plus grosse participation financière de la DRAC pour la culture en Franche-Comté, c’est dire si ça bouge ! Le budget culture du département a été maintenu, car on considère que la culture est créatrice de richesses, elle fait partie de la qualité de vie pour les locaux et les touristes. Les gros projets portés et subventionnés par le Conseil général, en lien avec les collectivités locales sont : l’EPCC Louis Pasteur, l’abbaye de Baume-les-Messieurs, les sites palafittiques de Clairvaux et Chalain, et les Forges de Baudin. De façon plus globale, quelles sont les actions du Conseil général en faveur de la culture ? Nous animons le schéma départemental de la lecture publique du Jura, et à ce titre, nous avons financé beaucoup de médiathèques jurassiennes. La médiathèque départementale prête des documents et propose des formations et animations à toutes les médiathèques intercommunales. Nous avons d’ailleurs lancé la manifestation Mélod’histoires. Par ailleurs, le Conseil général valorise et fait connaître les archives départementales. Nous sommes dans un grand chantier de numérisation de ces archives. D’autre part, il finance la restauration des monuments et objets classés et inscrits. Il assure également l’aide aux associations et aux évènements. Plus de 300 évènements sont financés par an. Propos recueillis par Céline Garrigues


QUELQUES CHIFFRES : § Tonnage annuel traité : 883 tonnes en 2013 § En période de pointe : 6 tonnes par jour I Publirédactionnel

§ Zone de chalandise : dans un rayon d’environ

BLANCHISSERIE ROUX La Blanchisserie Roux fête ses 80 ans en septembre !

60 km : Dijon, Champlitte, Gray, Arbois, Salins Les Bains, Lons­le­Saunier, Louhans, Besançon, etc. § 270 clients sur 170 points de livraison § 2 poids lourds de 10 tonnes pour assurer

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 164

les livraisons La Blanchisserie Roux, entreprise familiale dont l’excellente réputation bien justifiée n’est plus à faire dans la région, est localisée 38 rue de la Fenotte à Dole. Elle propose des prestations de qualité aux professionnels et aux Collectivités et fête en septembre ses 80 ans : 80 ans d’exis­ tence, 80 ans de travail en famille et 80 ans de compétences, de sérieux et de savoir­faire au service des clients.

C’est en septembre 1934 que Claudius Roux achète une blanchisserie à Dole Claudius Roux lorsqu’il a fait la campagne d’Orient durant la guerre de 14­18, a contracté une maladie pulmonaire. Comme à l’époque, il vivait à Saint­Etienne dans un environnement industriel minier à l’air vicié, il dut quitter la région pour aller vivre dans un lieu où l’air serait plus sain. Son frère alors employé à la commune de Chalon­sur­Saône lui apprit qu’une blanchis­

serie industrielle était mise en vente dans le Jura. Claudius avait une expérience professionnelle dans le métier ayant travaillé chez un blanchis­ seur où il s’était formé. Il décida donc d’acquérir cette affaire et c’est ainsi qu’il arriva à Dole dans la blanchisserie, située déjà au même endroit, rue de la Fenotte. La guerre de 39­45 fut une période difficile, l’en­ treprise manquait de charbon, de lessive… et n’avait pas de moyen de transport. Les livraisons étaient effectuées avec une charrette à bras dans Dole. Après la Libération, Claudius développa son affaire qui prit progressivement une belle ampleur. En rentrant de son service militaire, son fils Phi­ lippe a repris la direction de l’entreprise avec sa maman moins âgée. Puis il l’a gérée avec sa sœur Marie, en retraite depuis 2010. Maintenant il tra­ vaille avec ses deux enfants.

Une évolution gigantesque Techniquement l’entreprise est passée de l’âge de pierre à des machines automatisées de haute technologie. Les machines fonctionnaient manuellement, et demandaient beaucoup de manipulations difficiles, 600 kg de linge seule­ ment étaient traités par jour. Puis tous ces gestes pénibles ont été remplacés par des machines automatisées et performantes. Toute la chaîne de lavage est gérée par robotique et informa­ tique : dosage de produit, quantité d’eau… En quelques décennies, l’automatisme a fait un bond spectaculaire et les dépenses énergétiques ont diminué. Le métier de blanchisseur industriel a progressi­ vement évolué vers celui de la location de linge ce qui a demandé la mise en place d’une logis­ tique appropriée pour entretenir le linge mais aussi le louer aux hôtels, restaurants...

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10 rentrée culturelle

Pays de Lons n°86 - Septembre 2014

chanson, théâtre, cirque…

LO N S- LE -S AU N IE R - A D JO IN T À LA C U LT U R E

Jean-Philippe Huelin :

CŒU R DE BŒU F

“Apporter de la cohérence et du contenu aux équipements culturels” Le chanteur Kent à Lons en décembre La nouvelle municipalité de Lons-le-Saunier s’est dotée d’un adjoint à la culture, poste qui n’existait pas avant les dernières municipales. Jean-Philippe Huelin, nouvel adjoint en charge des politiques culturelles, fait le point sur les ambitions lédoniennes en matière de culture.

Quels sont les chantiers en cours ? Le Bœuf sur le toit est dans sa dernière phase de travaux. Nous mettons également en place un centre d’art plastique à l’hôtel de Balay. Le rez-de-chaussée offrira un espace d’exposition pour les arts plastiques au sens large, en lien avec la médiathèque 4c, le musée… Le plus gros chantier du mandat est le réaménagement de l’hôtel de ville qui viendra agrandir le musée des beaux-arts sur l’ensemble du site. Qu’apportera la nouvelle salle du Bœuf sur le toit ? Avec cette nouvelle salle, nous pensons avoir un rayonnement départemental. Elle ne sera pas dédiée à un seul type de culture, nous travaillons en coordination avec tous les acteurs du Bœuf, les acteurs extérieurs, les techniciens, pour que tous puissent utiliser la salle selon leur scénographie. Pour l’heure, le budget de 2,4 millions d’euros n’est pas dépassé. Que pensez-vous du projet d’une nouvelle salle culturelle installée sur l’Eco-parc de la zone du Rocher, ambition du Conseil général du Jura ? Je n’y crois pas. Qui la construirait ? Je ne vois pas Leclerc le faire, ni le Conseil général. De plus, je vois mal une salle dans un désert. Ce type d’équipement doit être dans une position centrale. La question d’une nouvelle salle se pose effectivement, mais plus dans la requalification de Juraparc qui béné-

TH EÂTRE GROUP ’L ’A M U S E

ficie d’une position centrale dans l’agglomération, entre Lons et Montmorot. Est-ce que la ville de Lons-le-Saunier pourrait un jour porter seule une programmation ? Ce n’est pas une vraie ambition aujourd’hui, nous souhaitons plutôt proposer une offre cohérente à ce qui existe, donner la parole aux existants, plutôt que de se positionner comme un chef d’orchestre. Ce n’est pas le rôle d’un élu, une collectivité ne doit pas être programmateur de culture. Vous sentez-vous “étouffés” par le Conseil général et ses Déboussolades qui envahissent la ville durant trois jours ? La ville est heureuse que le Conseil général investisse trois jours par an Lons-le-Saunier. Nous faisons tout pour les accompagner, c’est bon pour les Lédoniens. Il n’y a pas de guerre, il faut être intelligent. La baisse des dotations de l’État impactera tous les domaines. Dans quelle proportion ? Je ne le sais pas encore. Je défendrai âprement les structures locales car elles fonctionnent bien. Quelle est la politique de la ville en direction de la culture amateur de proximité et des petites compagnies ? La ville accorde des subventions de plus en plus sur des projets. Mais j’encourage aussi les Scènes du Jura à englober ces troupes dans leur programmation. On pourrait aussi imaginer qu’une MJC qui fonctionne reçoive ce type d’initiatives et les promeuve. Dans une nouvelle MJC, on pourrait mettre autour de la table des associations du spectacle vivant, du théâtre, du cirque… La Ville serait un soutien dans ce cadrelà, et cela serait plus adéquat que dans le cadre des Scènes du Jura dont la vocation est d’accueillir des professionnels.

25 octobre : soirée dans le cadre du festival Le Fruit des Voix. Salto vocale, suivi de Üt, concert burlesque. 11 novembre : Par le Boudu, à partir de 14 ans. L’histoire d’un clown dont on peut dire, avec un poil de jubilation, qu’il fait peur aux gamins. 21 novembre : Le Monde à JeanMarie. On suit les

No Smoking Trio. 24 septembre Cryingstone. 1er octobre Mad In Ska. 4 octobre Los Don Diegos. 8 octobre Baby Jane. 15 octobre Erwan Pinard. 22 octobre Kouma. 29 octobre Blanker Republic. 1er novembre Affaire Jazzee. 5 novembre

Louis Arti (Partenariat Musik Ap’passionato). 7 novembre Graffen. 12 novembre L’homme S’entête. 19 novembre Boarder Side. 26 novembre Trace Ta Roots. 29 novembre Kent. 3 décembre Krachta Valda. 10 décembre Beggars Band + Invités. 17 décembre

Propos recueillis par C.G.

RIE

LANCEMENT DE SAISON : 10 octobre à 20h30 Les Pompes funestes Baltazar Théâtre : un super trio de zigotos à l’humour noir salvateur !

PROGRAMMATION DE SEPTEMBRE À DÉCEMBRE

mésaventures de l’ancien maire, qui se fait une petite fugue de la maison de retraite 5 décembre : Manu Nashville. Un homme orchestre légèrement ringard toujours en quête de gloire, sponsorisé par une étrange marque de bière : la Frütenland ! 27 décembre : Francky O Right. Le fameux vrai-faux ricain sexy man de bazar revient ! Un showman yankee de carte postale génial : chanteur, danseur, acrobate frimeur ! (déconseillé aux enfants)

TROIS QUESTIONS À PATRICE JOUFFROY, DIRECTEUR ARTISTIQUE DU THÉÂTRE GROUP’ Quelles seront les grandes lignes de cette nouvelle saison ? Comment sélectionnez-vous les compagnies invitées à se produire à l'Amuserie ? L’équipe de l’Amuserie se rend dans différents festivals importants de théâtre de rue comme Chalon dans la rue, et Aurillac. C’est le moment pour voir

des spectacles et chercher ceux qui pourraient jouer à l’Amuserie ! Si la priorité est mise sur le fait de voir les spectacles avant, parfois, cela n’est pas possible. Dans ce cas, nous nous faisons conseiller par des professionnels amis en qui nous avons confiance. Quand le Théâtre Group’ est en tournée, les comédiens ne manquent jamais d’aller voir d’autres spectacles programmés, spectacles qui pourraient par la suite être programmés à l’Amuserie. Par exemple pour ce trimestre, Les Pompes funestes (photo ci-contre) est un spectacle qui a été vu à Chalon dans la rue en 2013. Les grandes lignes de la programmation de l’Amuserie restent les mêmes : le théâtre de rue en salle. C’est l’originalité de l’Amuserie que de proposer aux artistes de rue un lieu pour jouer même quand il fait froid. Ensuite l’Amuserie privilégie les spectacles canailles, qui disent ce qu’ils pensent et qui ne cherchent pas à rentrer dans le bon goût. Sortir des rangs, donner envie de rire, de réfléchir, voici la volonté de l’Amuserie !

Quelles seront les créations “maison” pour cette saison ? Nous organisons toujours un évènement aux alentours de Noël, mais comme nous n’avons pas encore eu le temps de travailler dessus, je ne peux en dire plus.

Quels seront, selon vous, les moments forts de la saison ? Crédit Clément MARTIN HD

La ville de Lons-le-Saunier dispose d’une nouvelle équipe. Quels sont les projets et les objectifs en matière de culture ? C’est nouveau pour Lons-le-Saunier, la Ville n’a jamais eu d’adjoint aux politiques culturelles. Nous sommes à un stade où les grands équipements ont été lancés, il faut aujourd’hui mettre en musique tout cela, en apportant de la cohérence et du contenu. C’est notre première ambition, faire fonctionner ces équipements au mieux.

En 2011, l’association Cœur de Bœuf était créée afin de gérer les locaux de répé­ tition du Bœuf sur le Toit et la salle de concert du Cœur de Bœuf. Plusieurs objectifs étaient définis : professionnaliser et diffuser les groupes locaux, pro­ grammer des concerts, défendre l’accès à la culture pour tous… Aujourd’hui, la programmation de la salle brasse tous les genres musicaux. “Nous cherchons à élargir notre territoire d’action, en faisant intervenir des artistes au­delà du Jura et de sa région, avec la volonté de connaître, de faire connaître et reconnaître la qualité des productions de ces artistes quels que soient leurs statuts. Nous refusons à ce titre de tenir compte de la distinction entre artistes professionnels et amateurs” insiste Manon Richard, chargée de communication de l’association. La programmation de septembre à décembre s’annonce hétéroclite, composée de Jazz, Rock, Ska, chanson française, Pop… L’association a souhaité mettre en avant durant ces mois les groupes de leurs locaux de répétition. La soirée du 4 octobre sera réservée à la sortie du deuxième album du groupe Mad in Ska. Le samedi 1er novembre, les Blanker Republic animeront la soirée. Le mercredi 17 décembre, le Beggars Band clôturera le mois de décembre pour une soirée spéciale. Le grand rendez­vous à ne pas rater sera le concert du 3 décembre (exceptionnellement payante au tarif de 10 euros) du chanteur Kent accompa­ gné de son pianiste (soirée limitée à 120 places).

Le 10 octobre se déroulera le lancement de saison avec les Pompes Funestes. Le 25 octobre, il y aura aussi une soirée en coproduction avec Musik Ap’Passionato dans le cadre du festival le Fruit des Voix. Ce sera une soirée avec deux plateaux d’artistes, Trio R-Bag et Bernard Massuir. Par ailleurs, il faut savoir que tous les spectacles que nous accueillons ce trimestre sont largement reconnus dans le milieu des arts de la rue au niveau national et international pour certains.


rentrée culturelle 11

Pays de Lons n°86 - Septembre 2014

LES SCÈNE S DU JURA

théâtre, chanson, danse…

De belles découvertes pour cette nouvelle saison Avec 55 spectacles et quelque 120 représentations annoncés pour cette nouvelle saison 2014/2015, les Scènes du Jura seront plus que jamais tournés vers la pluridisciplinarité et la diversité (danse, cirque, théâtre…). Après Rémi De Vos en 2013/2014, Pierre­Yves Chapalain prendra le relais en tant qu’auteur de saison. Il s’est associé à Emmanuelle Laborit, actrice et directrice française de l’International Visual Théâtre, avec qui il livrera un spectacle en langue des signes, “Une sacrée boucherie”. “J’ai rencontré l’écriture de Pierres­Yves Chapalain il y a sept ans, à Besançon. C’est une écriture énig­ matique, labyrinthique. Il parle à des gens simples, de la terre, tout en disant des choses très poétiques” exprime Virginie Boccard, directrice des Scènes du Jura. Quatre artistes seront

accueillis en résidence : Thierry Balasse (voir par ailleurs), Christophe Vincent, dont le spectacle sera créé et répété au théâtre de Dole, Louise Lévêque, déjà accompagnée depuis deux ans par les Scènes du Jura, et Eric Petitjean, que l’on connaît bien en tant qu’organisateur des rencontres théâtrales du Val d’Amour. Quatre spectacles seront répétés in situ : L’Ail­ leurs – peut­être, Idole, Philoctète ; et Riquet à la coupe. Du côté des artistes incontournables de la scène française, les Scènes du Jura accueilleront Julien Doré : “Un artiste icono­ claste et décalé que j’ai envie de défendre, avec une écriture fine, sensible” souligne Virginie Boccard. Il faudra compter aussi avec Juliette, François Morel et son dernier spectacle, Romane et Richard Bohringer, le Trio Rosenberg…

Crédit photo Scènes du Jura

Pour sa seconde saison sous le sceau du label Scène nationale, les Scènes du Jura ont fait la part belle à la création pour cette programmation 2014/2015, avec pas mois de quatre spectacles répétés dans leurs murs. Au programme également de belles découvertes, des artistes reconnus de la nouvelle scène française, avec toujours cette volonté de promouvoir l’écriture contemporaine.

PARMI LA RICHE PROGRAMMATION... … LOLA FOLDING Lola Folding porte bien son nom. Quand sa grand-mère lui interdit de toucher un album de famille rempli de photographies, qu’est-ce qu’elle fait, Lola Folding ? Elle plonge dedans. Mais au sens propre. Et les photographies se mettent à vivre de leur vraie vie, réservant à la fillette mille et une surprises. C’est comme cela que Lola Folding découvre que son grand-père a inventé des machines infernales, que sa maman est une ancienne super-héroïne et son papa en réalité un robot-ménager. Lons-le-Saunier, théâtre, 22, 23, 24, 25 et 26 septembre.

VIRGINIE BOCCARD, DIRECTRICE DES SCÈNES DU JURA

“Une saison rock and roll !”

Virginie Boccard (au centre) et l’équipe des Scènes du Jura présenteront leur nouvelle saison le 12 septembre au théâtre de Dole, et le 13 septembre au théâtre de Lons-leSaunier. Entrée libre sur réservation.

Voici une nouvelle saison complète sous le label Scène nationale. On remarque une évolution en termes de création… C’est une nouvelle volonté ? Quatre créations sont “made in Jura” cette année, contre une seule l’année dernière. En effet, nous souhaitons un soutien plus fort vers les artistes, et nous voulons soutenir le processus de création et la mise à disposition de nos outils. C’est une réelle volonté d’avoir des artistes dans nos murs plus longtemps, tout en leur offrant de bonnes conditions. De notre côté, avoir des artistes dans nos murs change notre façon de travailler, change le rapport aux équipes artistiques, aux équipes de permanents et aux spectateurs. Que pensez-vous personnellement de cette nouvelle saison ? Je pense que c’est une saison subversive ! Certains spectacles développent des thématiques qui posent questions, qui peuvent transgresser, moins conventionnelles. Je dirais que c’est une saison rock and roll! Si vous deviez retenir deux moments forts de cette saison, quels seraient-il ? Je dirais le spectacle du “Docteur Camisky ou l’esprit du sexe”. Il marque fortement la saison avec une écriture contemporaine, où on parle de la sexualité en dehors du consensuel. Et je dirais le spectacle de Ludor Citrik. C’est un clown bouffon qui propose du grotesque et qui fait peur, un clown pour adultes. C’est une proposition décalée et subversive que j’ai eue envie de soutenir. Propos recueillis par C.G.

PROGRAMMATION DE SEPTEMBRE À DÉCEMBRE Lola Folding, conte rock. Lons-le-Saunier, au théâtre, 22, 23, 24, 25 et 26 septembre. (Voir ci-dessus) Hôtel Paradiso, mime masqué. Lons-le-Saunier, au théâtre, 8 octobre. Pierre et le loup, musique. Lons-le-Saunier, au théâtre, 12 octobre. Tout est bien !, arts du cirque. Vevy, sous chapiteau devant la salle polyvalente, 16, 17 et 18 octobre. Youn sun nah, jazz vocal. Lons-le-Saunier, au théâtre, 24 octobre. Vielleicht, théâtre vertical. Lons-le-Saunier, au théâtre, 12 novembre. Gertrud, théâtre/création. Lons-le-Saunier, au théâtre, 19 novembre. Fred Pellerin, conte. Lons-le-Saunier, au théâtre, 28 novembre. Loto poétique, loto. Courbouzon, salle des fêtes, 7 décembre. Tartuffe ou l’imposteur, théâtre / création. Lons-le-saunier, le théâtre, 16 et 17 décembre. Programme complet disponible en pdf sur le site www.scenesdujura.com, au théâtre de Dole ou de Lons-le-Saunier

THIERRY BALASSE, COMPAGNIE INOUÏE, ARTISTE EN RÉSIDENCE

“Une expérience globale sensuelle et intime” C’est la deuxième année que vous êtes accueilli par les Scènes du Jura, cette année en tant qu’artiste en résidence. Il se murmure que vous envisageriez de délocaliser votre compagnie de Paris au Jura… C’est une vraie rencontre avec Virginie Boccard. La compagnie est en tournée depuis plus de deux ans, et nous avons rencontré beaucoup de théâtres. Ici, il se passe quelque chose de particulier, c’est un vrai coup de cœur. Quant à une délocalisation, c’est un projet sur lequel on travaille, nous ne sommes pas décidés…

Thierry Balasse (à droite) et la compagnie Inouïe présenteront “Polissonneries”, en association avec le chocolatier Edouard Hirsinger, le 14 février au théâtre de Dole à 18h30 et 21h.

Le 14 février, jour de la Saint-Valentin, vous nous concoctez un spectacle gourmand et sensuel, en vous associant avec le chocolatier Édouard Hirsinger. Pouvez-vous nous en dire plus ? J’adore le chocolat. Quand j’arrive dans une ville, je demande immédiatement où se situent les chocolatiers. C’est une idée de Virginie d’associer notre spectacle et le chocolat. Le lien est celui de l’amour. Il s’agit d’un concert sous casque avec un comédien qui lira des poèmes érotiques. Chaque spectateur recevra un ballotin de chocolats, et on leur indiquera à quel moment les déguster. Chaque poème correspondra à un chocolat. C’est une expérience globale sensuelle et intime, entre le chocolat et le texte.

LES SCÈNES DU JURA

EN CHIFFRES

504 artistes déjà venus 70 % des communes du Jura touchées par les abonnements

58 intermittents 107 salariés embauchés 14 % du budget dédié à l’économie locale : restauration, hébergements… (sur un budget de 2,2 millions d’euros)


12 rentrée culturelle

Pays de Lons n°86 - Septembre 2014

concert, jazz, pop, swing…

M O U LI N D E B R A IN A N S

La structure labellisée Scène de Musiques Actuelles L’équipe du Moulin de Brainans et sa directrice Claire Fridez (à gauche) ont concocté une saison aux petits oignons !

LE 26 SEPTEMBRE, PRÉSENTATION DE SAISON Buridane. 30 septembre Hells kitchen + harold martinez. 4 octobre Têtes raides + lhomme sentete. 10 octobre.

concerts, accompagnement des pratiques ama­ teurs et professionnelles, actions culturelles et sen­ sibilisation du public…). “C’est une véritable recon­ naissance et une officialisation. La convention sera signée le 10 octobre et sera un moment privilégié” s’enthousiasme Claire Fridez.

Une saison anniversaire

Le vent tourne dans le bon sens au Moulin de Brainans. Après une bonne saison 2013-2014, la structure se prépare à être officiellement labellisée SMAC (Scène de musiques actuelles). Avec la concurrence accrue des salles de musiques actuelles, l’équipe du Moulin de Brainans lançait le pari l’année dernière de se structurer autour d’un nouveau projet associatif. Chalenge réussi aujourd’hui. Fort d’une équipe étoffée “presque au complet” (un poste de chargé de production devrait rapidement être créé), une nouvelle salle club qui a rempli toutes ses promesses, le Moulin de Brainans rempile pour une nouvelle saison dans la lignée de sa politique : soutenir et faire décou­ vrir des artistes en développement, et développer des actions culturelles vers le public et les sco­ laires. “Nous avons eu de bonnes surprises sur des groupes peu connus lors de cette saison passée, avec une moyenne de 100 spectateurs dans la salle

club” indique la présidente Claire Fridez. Plus cha­ leureuse et plus conviviale, tout en offrant des conditions techniques optimales, cette salle club offre une capacité de 250 place debout, et davan­ tage de proximité avec les artistes. De façon plus globale, la fréquentation des lieux enregistre une légère augmentation, dixit la directrice. Côté finance, le ciel semble également s’éclaircir : “Nous avons fini d’assainir nos comptes, nous sommes revenus à l’équilibre. Les partenaires continuent de nous suivre”. Si bien que la salle va officiellement été labellisée “SMAC” (Scène de musiques actuelles). Attribué par le Ministère de la culture, le label récompense un bilan artistique répondant à un cahier des charges très précis (diffusion de

Promodégel, l’association qui gère le Moulin de Brainans, fêtera ses 35 bougies cette année. Le pre­ mier trimestre de la saison 2014­2015 sera ainsi l’occasion de fêter dignement cet anniversaire avec la venue de plusieurs artistes à forte notoriété : les Têtes Raides, les Tambours du Bronx, les Wampas, Catfish… Dans le cadre d’un concert “hors les murs”, les reggaemen de Dub Inc investiront La Commanderie de Dole. “Nous faisons en sorte maintenant de faire vivre notre grande salle en invi­ tant de grands artistes, tout en conservant un équi­ libre avec les artistes en émergence” reprend la directrice. Côté actions culturelles, l’association a mis en place de nouveaux partenariats : avec la médiathèque des Cordeliers de Lons­le­Saunier dans le cadre de ciné­concerts, avec le Ciné Comté de Poligny, les Loisirs populaires dolois… L’association poursuivra également ses spectacles de prévention sur les risques auditifs. Enfin, un des gros projets se décli­ nera en un partenariat avec l’artiste lyonnaise Buri­ dane : cinq collèges jurassiens participeront à un atelier d’écriture de chansons qui seront restituées au Moulin de Brainans en janvier prochain. Céline Garrigues

GN A A B R O T E E CO U S A N C

13e festival Jazz en Revermont Les 10, 11 et 12 octobre 2014 à Cousance et Orbagna, la 13° édition sera encore plus variée, et la présence sur scène du duo Didier et Francis Lockwood, de Strings for two, de Muriel Falzoni Quartet, de Hafanan, de Banda Jazz et de Jazz par Cœur mérite dores et déjà l’attention de tous les amateurs d’une musique qui oscille entre jazz, pop, swing…

Standards, compositions, reprises, réarrangements : les inter­ prètes ont travaillé les effets selon le style qui leur est propre, apportant ainsi à la manifestation une richesse et une diver­ sité qui font son succès. Installé dans le paysage du Revermont en 2001, le festival fut l’œuvre de trois couples fondus de musique, désireux de favoriser la culture en milieu rural et de promouvoir l’image du département. Michel Guillot, président depuis 6 ans, reconnaît “les difficul­ tés qu’il a fallu vaincre”, salue la pugnacité de son équipe, note le soutien sans faille des partenaires tels que le Conseil géné­ ral, la communauté de communes Sud Revermont, ainsi que les municipalités de Cousance, Beaufort, Orbagna, Cuisia, de tous les sponsors, souligne et remercie le public qui se déplace de plus en plus nombreux aux concerts. Si, pour des raisons de dimensions, les structures locales ne permettent pas d’ima­ giner un développement excessif du festival, la possibilité d’installer des chapiteaux ne peut être exclue dans l’avenir mais la qualité doit rester le critère de base du festival. “Res­ pecter notre public, c’est lui présenter des groupes qu’il mérite, une musique accessible et variée” assure Michel Guillot. L’ave­ nir est donc serein pour les organisateurs. Une sorte de rançon de la gloire qui ne déplaît à personne et reconnaît un travail d’équipe. “Aujourd’hui, notre récompense, c’est qu’on ne vient plus au festival pour faire plaisir au copain du copain, mais pour écouter, découvrir”. Un public allant de 7 à 77 ans, hétéroclite et constitué d’amateurs et de fans convaincus.

La programmation essentiellement préparée par le connais­ seur Jean­Pierre Cuerq va permettre d’entendre dès le ven­ dredi soir à Cousance un duo qui explore toutes les possibilités du fabuleux héritage ancré le long du Mississipi, avec Sébas­ tien Trondlé au piano et Guy Roël aux guitares, le vendredi soir le quartet Muriel Falzon qui a travaillé sur un nouveau réper­ toire présentera l’album “Bleu Môme”, entre piaf et Barbara. Le samedi soir, la salle polyvalente accueillera quatre musi­ ciens lyonnais autour de reprises et de réarrangements mais aussi de compositions, le tout influencé par la nouvelle scène jazz américaine avant le fameux duo Francis et Didier Lock­ wood, dont on dit de lui qu’il est le fils spirituel de Stéphane Grappelli… Le dimanche, à partir de 11 heures, avec l’aide et la collabora­ tion “des Amis du chalet”, le petit village d’Orbagna accueillera les festivaliers avec une surprenante déambulation dans les rues du village avant que soit servi un repas comtois. Le festi­ val se poursuivra dès 14 h avec le chœur mixte de huit chan­ teurs burgiens et leurs adaptations swing de chansons fran­ çaises, de standards internationaux de jazz de gospel de rythmes américains. A 16 h sous les notes endiablées d’une formation musicale de type Banda, la quinzaine de musiciens balancera son répertoire Swing, Salsa, Blues, Cha­Cha Funk.. clôturant ainsi la 13e édition. Bernard Widmer

Renseignements, réservation : www.jazzrevermont.com

Tambours du bronx + stlo + captain cumbia. 11 octobre Orange blossom + celt islam + sismo + gao gao. 17 octobre Wampas + boogers + gunther tarp. 18 octobre Feu ! chatterton. 22 octobre Cabadzi + the donuts machine band. 31 octobre Scène moulimpro 3. 7 novembre Quatuor keaton - the general. 13 novembre Barbatuques + chicks. 15 novembre Dub inc + suj.inc + izo nomia. 21 novembre Minifocus. 25 novembre El comunero. 29 novembre Catfish + charles pasi. 6 décembre Quand les livres saniment... 10 et 11 décembre Ttambour battant + pethrol + vyryl. 13 décembre Peace & lobe. 15 et 16 décembre Elmer food beat. 19 décembre


rentrée culturelle 13

Pays de Lons n°86 - Septembre 2014

JAZZ MAN OUCH

musique, ballet, comique… E

Pays de Lons

“A Brule Pourpoint”, second album de Gadjo Combo “Une histoire d’amitié”

Evoluant dans un milieu où les liens se rompent fréquemment, le groupe lédonien Gadjo Combo fait sans doute figure d’exception et l’amitié jamais démentie qui règne entre les quatre compères explique sans doute la créativité et la sensibilité qui transpirent de leurs compositions. Marc Joubert, “Le petit patron”, régulièrement charrié ainsi par ses trois compères, explique ce travail de groupe qui dure depuis 13 ans. Lui propose le thème, soumet ses réflexions à Philippe, Serge, Charles qui acquiescent, modifient, reprennent et pendant des heures arrangent les accords, le rythme, donnent la couleur à la par­ tition pour aboutir à un morceau qui sera interprété en public, ou

alors, rejettent l’idée, la mettant à la poubelle. Le passé de chacun des musiciens témoigne de leurs compétences. Marc, le guitariste, après des années au service du rock, est le guitariste de Kent, enregis­ tre avec Louis Trio. Hervé Paul joue en première par­ tie des concerts de David Bowie, de Téléphone, puis évolue dès 1995 vers le jazz manouche. Jean­Charles Matter, guitariste, collabore à la création d’une quin­ zaine de spectacles avec l’atelier de l’Exil, dirige dif­ férentes formations de jazz, Rythm’& Blues, Rock, anime des séances d’éveil musical... Philippe Plas­ sard, violoniste, dont la carte de visite est au format d’une page de cahier d’écolier tant ses titres sont nombreux, arrive en 2003. Serge Saussard, bassiste, arrive en même temps et enrichit le groupe avec ses expériences dans les groupes Lucie, Androgyne, Out­ siders et son diplôme obtenu au Centre Musical Créatif de Nancy. Par l’intermédiaire du réseau “Côté cour” (FOL de Franche­Comté) et son spectacle sur Django Rein­ hardt, Gadjo se produit un peu partout sur les routes de France et forge sa renommée avec plus de 500 représentations. L’album “Modern’swing” sort alors avec 10 compos et 3 reprises avec un label, gage de sérieux qui lui apporte notoriété et reconnaissance dans le milieu professionnel. Il est vendu à plus de 10 000 exem­ plaires ! France, Irlande, Suisse, île de la Réunion… le groupe profite de dépla­ cements incessants. La récente sortie du second album, “A Brule Pourpoint” toujours sous le label “Frémeaux et associés”, donne une nouvelle impulsion à cette musique de tradition qu’est le jazz manouche. Contact et renseignements www.gadjo-combo.co

CHEZ NOS VOISINS, Dole, Besançon, Dijon, Bourg, Chalon Dole - La Commanderie 17/10 : Déportivo + 16 the day + after mix avec Dj Adrien 5/11 : Christophe Malavoy 8/11 : Magic Systèm 18/11 : Grégoire 20/11 : Carmen Danse 21/11 : Dub Inc 29/11 : Les Stentors

Besançon - Micropolis

18/10 : Mazowsze 08/11 : De Palmas 15/11 : Frédéric Francois 18/11 : Eric Antoine 29/11 : Danakil + Protoje + Yaniss Odua 05/12 : Rendez-vous avec les Stars 06/12 : Vincent Niclo 07/12 : Carmen Danse 17/12 : Aldebert

Dijon - Le Zenith

30/09 : London Grammar 13 et 14/10 : Florent Pagny 18/10 : Pascal Obispo 23/10 : Black M et Le Wati B 25/10 : Shaka Ponk

28/10 : Mozart, L’opéra Rock Le Concert 08/11 : Les Éternels Du Rire 12 et 13/11 : Gad Elmaleh 15/11 : Calogero 16/11 : Luis Mariano - Revivez La Legende 20/11 : Detroit 22/11 : Laurent Gerra 26/11 : Lenny Kravitz 27/11 : Aubert Chante Houellebecq 28/11 : Kev Adams 6 et 7/12 : Le Grand Cirque De Noël 10/12 : Franck Dubosc 14/10 : Oui Oui Et Le Grand Carnaval 19/10 : Alizée - Blonde Tour 20/12 : Carmen Danse

Chalon - Salle Marcel Sembat

Bourg-en-Bresse - Ainterexpo

Les 20 et 21 septembre. Le thème “Patrimoine culturel, Patrimoine naturel” ouvre résolument le champ du patrimoine. Il propose de le placer au cœur d’un spectre allant du monument historique aux espaces protégés ou non dans leur ensemble, en prenant en compte les vastes domaines naturels abritant du patrimoine.

3/10 : Louis Delort & The Sheperds 9/11 : Pierre Perret 21/11 : Ibrahim Maalouf 22/11 : Renan Luce 25/11 : Bollywood Express 06/12 : Laurent Gerra 12/12 : Maxime Le Forestier

15/10 : Les ballets Mazowsze 30/10 : Norman 14/11 : Kyo 15/11 : Aldebert 20/11 : Grégoire 22/11 : La Madeleine Proust fête ses 30 ans de scène 27/11 : The Fills Monkey 10/12 : Olivier de Benoist

Chalon - Parc des expositions 18/10 : Rendez-vous avec les stars

Journées du patrimoine

OUVERT : du lundi de 14 h à 18 h 30 Mardi au vendredi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30 le samedi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h

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Rédaction : redaction@paysdelons.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 - Mobile 06 13 04 60 19 commercial@paysdelons.fr


14 vivre ici

Pays de Lons n°86 - Septembre 2014

ECONOMIE - SUCCESS-STORY MADE IN JURA

Philippe Girod : “Notre chiffre d’affaires a doublé en 2012” Il y a cinq ans, Philippe Girod quittait ses fonctions de président du groupe Signaux Girod pour se consacrer entièrement au développement de Girod Médias, société devenue aujourd’hui numéro 3 Français dans le secteur du mobilier urbain. Rencontre avec un personnage affable et qui a su rester simple, et qui est également président du club Morez Haut-Jura tennis de table.

Après 25 années passées pour le groupe Signaux Girod, quelles sont aujourd’hui vos activités pour la société Girod Médias ? Le mobilier urbain publicitaire et la communication extérieure. Nous sommes numéro 3 Français dans le secteur du mobilier urbain. Nous louons des espaces publicitaires sur des mobiliers, et nous aidons les annonceurs locaux et nationaux à se faire connaître dans les communes. Nous aidons aussi les communes à faire leur communication extérieure.

80 salariés d’ici deux années. Nous avons gagné les marchés en Espagne et au Portugal, et nous démarrons la Suisse en octobre prochain.

Quelle est votre marge de progression ? Le chiffre d’affaires a doublé en 2012 (N.D.L.R. : chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros en 2013). Il devrait augmenter de 50 % dans les deux années à venir si tout se passe bien. Nous sommes passés de 30 à 56 salariés, et nous devrions atteindre

Comment voyez-vous l’économie jurassienne aujourd’hui, et plus particulièrement l’économie du Haut-Jura ? Nous avons une chance inouïe, celle d’avoir la Suisse à côté. Sans la Suisse, elle n’aurait pas le même visage, car nous bénéficions d’un bassin d’emploi et nous avons la possi-

Que représente aujourd’hui le tennis de table pour votre société ? Le personnel s’est tout de suite impliqué, les salariés viennent au match. C’est une fierté ! Financièrement, il faut que mon application reste dans des proportions normales et ne fasse pas peur. Il faut rester raisonnable.

bilité de recruter de bons éléments. Pour ma part, j’ai choisi de m’installer ici, dans le Haut-Jura, pour mon bien-être personnel, alors que cela engendre une grosse logistique. La culture du travail est forte dans le Haut-Jura, les gens ont un bon état d’esprit, ils veulent progresser et sont travailleurs. Nous avons également des jeunes pleins d’ambition. Quels sont vos projets pour l’avenir ? Nous avons acheté les locaux de Morbier il y a un an. Tout a été refait dans cette ancienne fabrique de lunettes. La création d’un showroom de 2 500 m2 est en projet, avec une simulation d’une vieille ville, un musée de plaques émaillées… Les extérieurs abriteront un jardin avec un bassin d’eau.

CINEMA

“La ferme du crime” : un long-métrage tiré d’une histoire vraie jurassienne

100 ans après, l’assassin de “la ferme du crime” fait encore parler !

A la fin du siècle dernier, un fait divers sanglant a passionné l’opinion publique de la région de Moirans­en­Montagne et a laissé sa marque dans la toponymie des lieux : la ferme de Cuénans, sur la commune de Pratz où il s’est déroulé, n’est plus connue que sous le nom de “la ferme du crime”. Dans le secteur, on trouve aussi “la grotte du crime” où l’as­ sassin avait caché son arme. “Un crime commis par un gueux à l’âme perverse, à une heure de Moirans, à la ferme de Cuénans”. L’assassin fut condamné à mort, et fut le dernier à être guillotiné sur la place de Lons­le­Saunier le 20 avril 1897, où malgré la pluie, 6 000 personnes attendaient l’exécution, contenues par cinq brigades de gendarmerie et

un bataillon du 44e RI. Ce fait­divers sera le point de départ d’un film réalisé par une équipe d’amateurs tous bénévoles, mais surtout des passionnés, qui n’en sont pas à leur coup d’essai. “Amis dans la vie, nous avons tous la même passion pour le cinéma. Depuis 2009 nous réalisons des courts­métrages amateurs. Nous essayons à chaque nou­ veau projet de mettre la barre un peu plus haut” confie l’un d’entre eux. Ce projet est le quatrième, mais cette fois­ci, la barre est haute avec un long­métrage qui racontera une histoire vraie qui s’est passée il y a plus de 100 ans. Le tournage a débuté récemment, et le plus possible dans le Jura, notamment à Pratz, Cressia ou encore Lons­le­Saunier. Mais s’ils créent une fiction autour de cette histoire vraie, le projet a demandé en amont un travail énorme de recherche d’archives et de travail de docu­ mentaliste. “Nous avons retrouvé des articles de presse relatant le fait­ divers, des extraits de tribunal des assises, et beaucoup d’autres docu­ ments”. Malgré l’implication énorme de l’équipe, et de certaines collectivités, ils ont dû avoir recours à un système de financement par­ ticipatif, via KissKissBankbank, et recherchent toujours des costumes, habits et accessoires d’époque. Regroupés dans l’association CinéMesis, Pierre Peuget, technicien et scénariste, Cyrille Combe, réalisateur, Sophie Biguet, co­scénariste, Christian Thévenod, technicien­assistant réalisateur s’impliquent à fond dans cette nouvelle aventure avec une vingtaine d’acteurs et une qua­ rantaine de figurants pour un film qui sortira au printemps 2015. Jean­Raphaël Perrard

JURAMONTS COMTÉ

Ce sont 15 commerçants et artisans, qui, au titre de l’UCAG (union commerciale et artisanale de Grimont), invitent les amateurs à venir découvrir les nouvelles tendances de la mode : maroquinerie, déco-florale, coiffure, bijoux, maquillage… Les férus de nouvelles collections auront de quoi satisfaire leur curiosité, mais “attention seulement dans la limite des places disponibles”, précise le viceprésident Jacques Sébastien. Avec Charlie au micro, la présence de Miss Prestige 2014, et du premier dauphin Mister 2014. Entrée gratuite. Renseignements sur Facebook UCAG Union des Commerçants et Artisans de Grimont.

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sport 15

Pays de Lons n°86 - Septembre 2014

Le JURA BASKET COMTÉ de Poligny

Ci-dessus, la nouvelle équipe pour la saison 2014-2015. Ci-contre. Au centre, à droite, Anthony Tomba, coach et à sa droite son assistant Stéphane Robin.

Anthony Tomba vise la 7e ou 8e place Le coach a fait le pari de la jeunesse pour cette saison 2014-2015 et misera sur des entraînements denses pour faire la différence. Quel bilan tirez-vous de la saison passée ? C’est un bilan plus que satisfaisant, c’est la meilleure saison du club. Après le recrutement à l’intersaison, la mayonnaise a pris, humainement et sportivement. Elle restera un bon souvenir. Quel visage pour le nouvel effectif 2014-2015 ? Nous avons essayé de faire une équipe moins chère que l’année dernière. On a fait le pari de prendre des jeunes de N3 qui ont prouvé qu’ils avaient le niveau. C’est une équipe relativement jeune, avec peu d’expérience en N2, mais on compte aussi sur les nombreux entraînements (sept par semaine). Sept joueurs ont été recrutés.

Quel sera le profil de cette équipe ? Elle aura un profil plutôt athlétique, avec une défense agressive. Mais cela peut évoluer dans la saison.

Êtes-vous plutôt un meneur d’hommes ou un technicien ? Je dirais plutôt meneur d’hommes. Je suis un gueulard, très proche des joueurs après les entraînements, mais pendant, je rentre dedans. Stéphane Robin, mon assistant, et moi-même sommes complémentaires : en dehors des entraînements, nous sommes assez proches des joueurs, car ils ont aussi besoin d’être écoutés.

Quels sont les aspects sur lesquels vous ne transigez pas ? La défense et le partage en attaque. Je suis très fan des Spurs en NBA, et de la manière dont il prône le basket : chercher à faire la passe de plus, et chercher à faire plaisir aux autres, avant soi-même. C’est le collectif qui prime. Cela prend du temps à se mettre en place, car les joueurs ont des égos. Mais certains de nos joueurs ont déjà cet état d’esprit.

Quels sont vos objectifs ? Les mêmes que l’année dernière : finir à la 7e ou 8e place. Nous pourrons déjà nous estimer heureux vu le chamboulement de l’année dernière. La poule est très relevée, avec de gros calibres : Berck, Gries, Tremblay, Calais, la Charité… Il faudra être intransigeants chez nous. Notre capacité à nous entraîner beaucoup, entre trois et quatre heures par jour, fera la différence. Propos recueillis par C.G.

Dominique Lepaul : “Une fusion est indispensable” Vous entamez votre seconde année à la présidence du Poligny Jura basket comté. Quel bilan tirez-vous de cette première saison ? Cela représente beaucoup de temps, et beaucoup de relationnel à gérer avec les bénévoles, les joueurs… Les joueurs étant salariés, il est légitime que nous ayons des attentes, mais pour les bénévoles, on ne peut pas exiger qu’ils en fassent plus. Et du côté des partenaires aussi, il faut faire attention à ce que l’on dit.

Après une excellente saison sportive 2013/2014, Poligny Jura basket comté repart pour une nouvelle saison en Nationale 2. S’il faut “batailler” pour (sur)vivre financièrement à ce niveau, la présidente Dominique Lepaul, malgré un passif financier délicat du club, veut avancer et se dit parfaitement favorable à une fusion.

Vous êtes une des rares dirigeantes de clubs sportifs dans le Jura. Cela s’est-il fait naturellement ? J’ai la chance d’avoir dirigé pendant dix années une association, j’ai déjà fait mes armes. J’ai l’habitude de diriger, c’est plutôt naturel pour moi. Poligny Jura basket comté est le club phare de basket du Jura. L’équipe première est-elle à sa place ou peut-être espérer encore mieux ? Oui, elle l’est. C’est la septième année que nous sommes en Nationale 2. Cela n’empêche pas que nous avons toujours envie d’aller plus loin. C’est un défi sportif mais aussi un défi financier. Pour

monter plus haut, la Fédération exige un budget prévisionnel de 700 000 euros, ainsi que l’engagement ferme des partenaires privés et publics. Avez-vous rencontré des difficultés lors de cette première année de présidence ? Oui ! Je retiendrai la course en avant pour la trésorerie. Il faut toujours batailler. Tous les mois, je me suis posé la question si j’allais pouvoir payer les factures et les joueurs. Le soutien financier des partenaires publics correspond-il à vos attentes ? Oui, la commune de Poligny, la communauté de communes du Comté de Grimont et le Conseil général sont très présents, je ne peux pas dire le contraire. Mais il est vrai que nous aimerions avoir un peu plus. Un club affaires est en projet. Ce qui nous manque, c’est le temps. Nous avons la chance d’avoir un retraité bénévole extrêmement actif qui s’occupe du sponsoring. La formation tient également une place importante au sein de votre club. Parvenez-vous à garder ces jeunes que vous formez ? Nous sommes labélisés Ecole de basket, avec une

centaine de jeunes de 6 à 17 ans. Nous faisons partie également de Jura Centre basket, une union entre les clubs de Montmorot, Lons, Champagnole et Poligny, afin de permettre aux jeunes d’évoluer en championnat de France. Cela permet à nos jeunes de se frotter à un niveau intéressant, et c’est un bon moyen de les garder. Mais ce qui m’importe, c’est aussi qu’ils trouvent un club à leur niveau dans le Jura. Le but est de créer à terme une équipe élite Jura, on y travaille avec le Conseil général. Vous seriez donc plutôt favorable à une fusion permettant d’atteindre un plus haut niveau ? Je suis tout à fait ouverte à une fusion, c’est indispensable, on ne peut pas vivre sans ça. La distance, la salle… ne sont que des soucis purement techniques. Avec Dole ? Peut-être, nous avons en tout cas plus d’affinités et de complémentarité. Avec nos deux clubs, on pourrait faire quelque chose de très intéressant. Mais il ne faut pas que l’on ferme les portes à Lons. Nous avons une réunion des trois clubs le 11 septembre. Propos recueillis par C.G.

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