Pays de Lons 87

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N°87 Octobre 2014

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numéro 2

Les enjeux de la réforme territoriale

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8e festival Le Fruit des Voix Une programmation internationale

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Bœuf sur le Toit

Contournement de Lons

Le rond-point de Gevingey inauguré

La Maison des artistes inaugurée p. 6

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Le Pays Lédonien s’en sort bien p. 8

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CFE : un coup de pouce fiscal aux petites entreprises

Conjoncture estivale


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Pays de Lons n°87 - Octobre 2014

Contournement ouest

Le rond-point de Gevingey inauguré

En obéissant aux ordres de Roland Rougemont, l’employé de l’entreprise Roux chargé de lever les barrières qui entravaient le passage, ce sont les deux véhicules de l’entreprise de Frébuans JuraMaçonnerie qui franchirent en premier et pour l’éternité, le nouveau rond-point de Gevingey le 15 septembre dernier. “Enfin ouvert à la circulation”, exultait le patron Jacky Blondeau qui reconnaît dans ces travaux gigantesques une amélioration incontestable de la circulation. Le projet évoqué à la DDE dans les années 80, aura eu besoin de mûrir et de subir bien des modifications tant le tracé est impacté par les profils de la région, par la nature du sous­sol, par les contraintes environnementales, administratives et financières. La mise en circulation du giratoire était l’occasion de faire le bilan des travaux de ce fameux contournement ouest de Lons le Saunier. L’estimation de 12 000 véhicules / jour qui emprun­ teront la nouvelle voie, justifie le soulagement des riverains mais crée en même temps des inquié­ tudes. Celles notamment du maire de Gevingey, Christophe Nouzé qui aurait préféré voir ces tra­ vaux se réaliser plus au sud. “La commune va subir

une incontestable augmentation du trafic alors que le centre de formation des apprentis (CFA) se trouve à l’entrée du village.” Le conseil municipal réfléchit à une solution d’aménagement, mais la charge financière revenant à la commune, une sollicitation auprès du Conseil général est envisagée. Après la mise en service au mois de juillet du gira­ toire Nord de l’Etoile, le tronçon de 4,6 km qui va le relier au Rocher à Montmorot, sera effectif dès ce mois de novembre 2014. Christian Duteil, direc­ teur des équipements départementaux, explique comment va se faire la circulation pendant cette période transitoire qui va durer jusqu’à la fin glo­ bale du chantier : “Pour les poids lourds qui vien­ nent de Besançon et qui vont sur Bourg, Lyon, par la Nationale, rien ne change. Seuls ceux qui veulent prendre l’autoroute en direction de Chalon auront

l’autorisation de passer.” Une signalisation claire sera mise en place en même temps que des contrôles fréquents pour éviter les abus, démas­ quer les tricheurs et atténuer par exemple une sur­ charge sur l’avenue Maillot à Montmorot. L’ampleur du projet, avec 16 ouvrages d’art, 2 pas­ sages inférieurs dédiés au mode doux, 6 ouvrages hydrauliques et encore 8 passages inférieurs rou­ tiers explique la complexité d’une telle réalisation et son coût estimé à 46 millions d’euros, financé par le Département, la Région, ECLA et l’Etat. Très

attendue par les marcheurs, les travaux de la pas­ serelle surplombant la voie verte vont débuter ce mois­ci. 2015 verra alors les peintres et leur drôle de machine, border les voies de circulation de ce blanc fluorescent, “450 gr de peinture blanche spé­ ciale auxquels s’ajoutent 500 gr de billes de verre”. A raison de 12 km peints quotidiennement, ils seront les derniers ouvriers à travailler sur le chan­ tier et s’ouvrira alors celui que tout le monde attend : le contournement de la ville de Lons. Bernard Widmer

Conseil d’agglomération d’ECLA

CFE : un coup de pouce fiscal pour les petites entreprises

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Les bases mininum de la cotisation foncière des entreprises (ex­taxe professionnelle) changeront en 2015 pour les entreprises d’ECLA qui ont une faible valeur locative foncière. En effet, tel que le prévoit la loi, le conseil d’agglomération d’ECLA a délibéré le 29 septembre dernier afin de modifier le montant de la base minimum de la CFE, en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise. Autrement dit, les petites paieront moins, et les grosses paieront plus. “La commu­ nauté d’agglomération est dans les taux les plus bas, nous faisons beaucoup pour les petites entreprises” commentait le député­maire Jacques Pélissard. “Avant, il y avait une base d’imposition minimum unique qui pénalisait les petites entreprises, aujourd’hui, on peut moduler.” En pratique, la CFE se calcule en multipliant la valeur locative des locaux d’une entreprise (la base minimum) par le taux d’imposition locale de 21,26 %. “Nous n’avons pas souhaité voter le montant

E TAT C I V I L

Maëva de Laurent MARTIN et Carine BRETIN, Larnaud Jasmine de Walter LOEFFEL et Malo de Jean­Yves GANDROZ et Sophie JEANNENOT, Blye Marylène GENTET, Larnaud Romane de Thibaut RICHARD et Younes de Mustapha DJAFER et Armelle QUARROZ, Boissia Fatiha MOHAMMED HACENE, Malie de Carlos DE CARVALHO et Lons­le­Saunier Cindy CALINON, Chapelle­Voland Lina de Mohammed BOUALI et Charles de Stéphane GAUDILLAT Alexia DIURITCH, Lons­le­Saunier et Alice VINCENT, Commenailles Suzie de Sébastien PRENTOUT et Nina de Matthieu CANONNE et Mélanie LOUVAT, Lons­le­Saunier Cécile COULON, Cuisia Lia de Yannick LAMARD et Émilie de David VOISSAT et Sonia Natacha LACROIX, Frébuans CLÉMENT, Lons­le­Saunier Léonie de Louis MOREL et Perrine Séréna de Gabin DÉCOMBE et CERRI, Frontenay Mélissa MONTEIRO, Lons­le­ Lucien de Walter BILLIG et Saunier Pauline HAFFNER, Frontenay Endy de Denis APPIN et Mélissa Léandre de Claude­Marie EL MEZIANE, Lons­le­Saunier BERNARD et Audrey MARCHON, Emirhan de Soner KILIC et Hülya Gevingey Mathys de Aymeric MATHIEU et TOKGÖZ, Lons­le­Saunier Rose de Yoann SEIGNEURET et Laetitia MATHIEU, Largillay­ Virginie DEFAUX, Lons­le­Saunier Marsonnay

NAISSANCES

Jeanne de Matthieu BONNET et Élise VOMIÉRO, Lons­le­Saunier Naby de Pierre­Henry MANDRILLON et Houleye DIALLO, Lons­le­Saunier Kahina de Driss ET TAOUYL et Rachida EL BAZ, Lons­le­Saunier Manon de Julien GUYON et Claudine GUYON, Mantry Esma de Nedim UYSAL et France KARADEMIR, Montmorot Angèle de Jean­Philippe SOUFFRON et Morgane GAVOILLE, Montmorot Pema de Pasang LAMA et Amélie SECO, Montmorot Maël de Christophe NICOLAZZI et Emilie DUMOULIN, Nance Maëlane de Mickaël HERY et Gaëlle LAOT, Nogna Wassila de Achraf ALLOU et Najate DAHBI, Orgelet Naël de David MICHAUD et Céline LOUSSEREAUX, Plainoiseau

Maxime de Alain BULOT et Audrey MARTHEY, Poids­de­Fiole Morgan de Cyril ROUTHIER et Elodie OBERSON, Publy Loris de Romain GRAND et Angélique COPPOLA, Relans Léonie de Alexandre MORETTI et Loreline LABORDE, Tourmont Giulya de Rémy LEFORT et Anaëlle VEILLARD, Verges Flavie de Jean­Marc BOCQUILLON et Elisabeth RIMAUD, Vertamboz Mélina de Dimitri GINDRE et Angélique FATON, Vevy Valentine de Fabien PELLETIER et Nathalie PIERROT, Vevy Kalvin de Kévin PETIOT et Samantha BOULLY, Vincelles Maélia de Anthony CHERIN et Nathalie GUYARD, Vincent Mya de Mickaël VALLET et Aurore CLAVELIN, Voiteur

plafond des bases minimum autorisé par le législateur” indi­ quait Maurice Gallet, vice­président en charge des finances à ECLA. C’est à l’agglomération qu’est revenu le soin de fixer les six tranches d’imposition (voir ci­dessous). Ces dernières ont été votées à l’unanimité par le conseil communautaire. C.G.

1 tranche. Pour une entreprise ayant un chiffre d’affaires (CA) égal ou inférieur à 10 000 euros : 500 euros de base locative de taxation, soit une cotisation minimum de 106 euros. 2e tranche. CA entre 10 000 et 32 600 euros : 1 000 euros de base, soit une cotisation minimum de 212 euros. 3e tranche. CA entre 32 600 euros et 100 000 euros : 1 800 euros de base, soit une cotisation minimum de 383 euros. 4e tranche. CA entre 100 000 euros et 250 000 euros : 1 900 euros de base, soit une cotisation minimum de 404 euros. 5e tranche. CA entre 250 000 et 500 000 euros : 2 100 euros de base, soit une cotisation minimum de 446 euros. 6e tranche. CA supérieur à 500 000 euros : 2 350 euros de base, soit une cotisation minimum de 500 euros.

DÉCÈS VINCENT Andrée, Charchilla, 94 ans LEMAIRE Ghislaine, Clairvaux­les­ Lacs, 57 ans BOUCHARD Joël, Commenailles, 50 ans FORAS Danièle, Cousance, 91 ans ROJARD Aliette, Desnes, 61 ans COUTIER Maurice, Lons­le­ Saunier, 82 ans VOLATIER Claude, Lons­le­Saunier, 64 ans VINCENT Simone, Lons­le­Saunier, 90 ans TRAVAGLINI Carmele, Lons­le­ Saunier, 86 ans GUICHARD Michèle, Lons­le­ Saunier, 63 ans BERNAD Vincent, Lons­le­Saunier, 81 ans RENARD Roland, Lons­le­Saunier, 74 ans

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VINCENT Paul, Lons­le­Saunier, 88 ans GAY André, Lons­le­Saunier, 90 ans ROY Denise, Lons­le­Saunier, 86 ans FAGE Jacqueline, Lons­le­Saunier, 93 ans BRUN Bernard, Lons­le­Saunier, 72 ans HAUDIN Berthe, Lons­le­Saunier, 106 ans BILLET Simone, Lons­le­Saunier, 84 ans REBILLARD Denise, Lons­le­ Saunier, 71 ans PIGNIER Roger, Lons­le­Saunier, 89 ans MICHAUD Noël, Lons­le­Saunier, 85 ans RONGET Martine, Lons­le­Saunier, 57 ans

CATHENOD Gérard, Maisod, 87 ans LAURENT Gilberte, Mirebel, 88 ans HIRN Joseph, Montain, 93 ans BRESSAND Paulette, Montmorot, 98 ans PALLAVISINI Renato, Orbagna, 71 ans PELERIN Laurent, Pannessières, 83 ans MUSSOT Marie, Perrigny, 84 ans CARRERE Claude, Perrigny, 83 ans OCLER Marie, Poligny, 89 ans COTTIN Claudie, Quintigny, 53 ans DEMATRAZ Paul, Villeneuve­sous­ Pymont, 72 ans CARMANTRAND Noël, Villevieux, 86 ans


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Balanod

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Inauguration d’une nouvelle aire de covoiturage Fidèles à la tradition des inaugurations, président du Conseil général, élus, responsables et réalisateurs de l’opération s’étaient donné rendez­ vous à Balanod le 15 septembre dernier. Dernier né des points de ral­ liement destiné au covoiturage qui s’adresse à toute personne majeure ou mineure accompagnée, que le déplacement soit occasionnel ou régulier. Michel Perret, maire de cette commune située au carrefour des trois régions Bourgogne, Franche­Comté, Rhône­Alpes, explique l’encombre­ ment du parking de la gare de Saint­Amour toute proche, “avec 40 à 50 voitures qui stationnent du matin au soir pour 20 places.” Nœud géographique central, le village de Balanod se prêtait à l’opération et à équiper le parking situé en face de la salle intercommunale, “facile

d’accès, ombragé, en bordure de la route nationale, pour un investisse­ ment de seulement 2 000 euros” avançait le président du Conseil géné­ ral Christophe Perny. Remèdes aux encombrements routiers, alternative aux transports publics, économique, écologique et convivial, le covoiturage entre dans les objectifs du schéma départemental dressé par le Conseil général du Jura. Balanod est la seconde aire inaugurée. Le programme en prévoit une vingtaine d’autres avant la fin de l’année. Le site www.juracovoitu­ rage.fr est conçu pour coopérer avec les territoires voisins. Thierry Fai­ vre­Pierret, président de la communauté de communes du Pays de Saint­Amour se réjouit de “cette nouvelle réalisation qui apporte du lien social et du moindre coût pour les usagers.” Bernard Widmer

EXPRESS FAUSSE PUBLICITÉ : LA VILLE VICTIME D’UNE ARNAQUE ? Récemment, un commerçant lédonien signalait à la mairie de Lons-le-Saunier avoir été démarché et facturé par une agence de communication (“CID Communication”) se réclamant indûment de la ville et dont les prestations semblent fictives. La ville de Lons-le-Saunier n’a jamais eu aucun rapport avec cette entreprise et invite les commerçants démarchés à la plus grande vigilance.

155 ENFANTS ONT PARTICIPÉ AUX VENDANGES DU CLOS ROUGET DE LISLE Le 22 septembre dernier, le Clos Rouget de Lisle, propriété de la Ville et travaillé par Jean-Yves Vapillon était vendangé avec la participation de 155 enfants des écoles Rollet et Rousseau, et du CLIS de l’école Rousseau.

LA SOCIÉTÉ D’ÉMULATION DU JURA A REPRIS SES ACTIVITÉS Le 15 septembre dernier, dans le cadre d’une séance publique extraordinaire, la Société d’émulation du Jura reprenait ses activités en présence notamment du préfet Jacques Quastana.

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CHEMINS DE RANDONNÉE Les 217 km de chemins de randonnée de l’agglomération inscrits au PDIPR (Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée) devraient bénéficier d’ici quelques mois d’une signalétique, pour un montant global de 20 000 euros. Une demande de subvention à hauteur de 50 % a été sollicitée auprès du Conseil général du Jura.

SONDAGE SUR LES DÉCHETS SONDAGE DU SYDOM SUR LA PRÉVENTION DES DÉCHETS : BIEN, MAIS PEUT MIEUX FAIRE !

Réalisé en juin 2014, un sondage auprès de la population jurassienne sur les pratiques des Jurassiens liées à la prévention des déchets a été mené par le SYDOM du Jura. Comparé au sondage similaire effectué en 2010, des évolutions rassurent, mais des régressions perturbent. Pour la prévention des déchets, c’est-à-dire la réduction des déchets et de leur toxicité, 8 personnes sur 10 affirment connaître la notion de prévention, mais plus de deux tiers l’assimilent au geste de tri. Parmi les différents gestes de réduction cités par les interviewés, on retrouve en première position le compostage. Il est à noter que 17 % de la population est encore totalement réfractaire à cette méthode. Les textiles, le mobilier ou encore les équipements ménagers sont les déchets

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LA VILLE SIGNE LE PREMIER PRÊT CROISSANCE VERTE DE FRANCE Jacques Pélissard, député-maire de Lons-le-Saunier et Antoine Bréhard, directeur régional de la Caisse des Dépôts, ont signé le premier prêt de la nouvelle enveloppe “croissance verte” en Franche-Comté et en France le 26 septembre dernier. Ce prêt d’un montant global de 3,4 millions d’euros permettra le financement de la rénovation thermique de huit bâtiments publics de la ville : le groupe scolaire François Rollet, le groupe scolaire Jacques Prévert, l’école maternelle Françoise Dolto, l’école primaire Georges Brassens, le groupe scolaire Richebourg, le centre social René Feït, la maison des jeunes et de la culture et la maison des associations. Ces travaux pourraient permettre de réduire la consommation d’énergie primaire de 42 % et les émissions de gaz à effet de serre de 63 %.

LA GARE A FÊTÉ SES 150 ANS Le 20 septembre dernier, la gare de Lons-le-Saunier fêtait ses 150 ans en présence du député-maire Jacques Pélissard, Jean-Claude Vuillemin, président de l’Association pour la promotion des voies ferrées jurassiennes (APVFJ) et Jean-Baptiste Merillot, président de Ledorail. Le parvis de la gare, qui a reçu à deux reprises un train présidentiel, en 1923 et en 1950, fut animé pour l’occasion par une exposition, un court-métrage, l’harmonie municipale, des voyageurs en costume d’antan…

Saint-Etienne de Coldre est terminée

Certains affirment qu’elle serait la plus ancienne cha­ pelle de Franche­Comté. Ce qui est sûr, c’est que cette vieille dame, qui pourrait être âgée de plus de 1 000 ans, menaçait de tomber en ruines. Dominant le bourg de Conliège, et propriété des trois communes de Conliège, Briod et Perri­ gny, l’édifice est inscrit aux monuments historiques depuis 1993. C’est une initiative conjointe de quatre partenaires, les trois communes concernées et l’Association de sauvegarde du patrimoine de la vallée de la Vallière (ASPVV) qui a permis la restauration de la charpente et de la toiture de la chapelle. Les travaux, qui ont commencé en mars, ont pris fin le mois dernier, offrant une nouvelle jeunesse à l’édifice. Mais pour mener à bien le projet, dont le coût s’est élevé à 342 000 euros, l’association a dû lancer un appel aux dons qui a permis de recueillir près de 14 000 euros. Avec les financements des trois communes, et les diverses subventions (DRAC de Franche­Comté, Conseil régional, Conseil général, Fondation du patrimoine, fonds par­ lementaire, et Sauvegarde de l’art français), c’est un pan entier du patrimoine et de l’histoire locale qui a pu être sauvegardé. Les maires des trois communes se sont dit enchantés de la qualité de la réalisa­ tion, et tiennent à remercier les donateurs ainsi que l’énergie déployée par la présidente de l’ASPVV Monique Bachellier.

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EXPRESS

Patrimoine La restauration de la chapelle

UN NOUVEAU PÔLE MÉDICAL EN PROJET Le conseil municipal de Lons-le-Saunier, réuni le 15 septembre dernier, a voté à l’unanimité l’achat, pour 480 000 euros, de l’ancienne usine Bourgeois. D’ici quelques mois, un grand pôle médical devrait y prendre place. Il abritera notamment une maison de santé pluridisciplinaire. L’Agence régionale de santé va lancer un appel d’offres de santé à destination des professionnels, une première en Franche-Comté.

Pays de Lons n°87 - Octobre 2014

Simon Buri, l’architecte, et les maires des communes copropriétaires : Jean-Marie Ecoiffier (Briod), Christiane Maugain (Perrigny) et Roger Rey (Conliège).

dont le résultat est le plus remarquable par rapport au sondage effectué en 2010. En effet, la solution privilégiée pour se séparer de vêtements inutiles réside dans le don aux associations ou à la famille (72 % des interrogés). Un bémol est à relever quant à la fréquentation des ressourceries (Emmaüs, OASIS, ALCG,..) : 2/3 des interrogés ne connaissent pas leur existence ou y sont totalement réfractaires. Trois quarts des interviewés reconnaissent choisir des produits générant moins de déchets pour des raisons économiques. Enfin, concernant la question de la redevance incitative, qui arrive de plus en plus dans les territoires français, trois quarts des Jurassiens annoncent être prêts à payer en fonction de la quantité de déchets qu’ils produisent au sein de leur foyer. Le SYDOM du Jura livre la conclusion qu’en cinq ans, les comportements ont certes évolué, mais encore beaucoup d’usagers sont soit mal informés, soit peu convaincus ou même réfractaires. “Il faudra donc encore poursuivre les efforts de sensibilisation, aller à la rencontre des habitants, démontrer l’utilité des gestes de réduction des déchets…”


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8e festival Le Fruit des Voix :

toujours plus de diversité vocale

Les Barbatuques se produiront le 15 novembre au Moulin de Brainans.

En quête d’une infinie diversité vocale, le festival “Le Fruit des Voix” continue de tracer sa route avec une 8e édition qui se déroulera du 24 octobre au 16 novembre.

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Cette année, le festival se décli­ nera autour d’un programme très international, qui prend ses aises dans le calendrier pour pouvoir accueillir en clôture les fabuleux “Barbatuques” de Sao Paulo pour leur nouvelle créa­ tion “Contato”, en première européenne. En 2008, ce groupe avait entre autre enthousiasmé les Nuits de Fourvières et le fes­ tival de Nyon. Avec la program­ mation complète de ce 8e festi­ val, l’équipe de Musik Ap’Passionato, association orga­ nisatrice de l’évènement, veut stimuler les appétits des audi­ teurs, leur donner l’envie de découvrir, ressentir, s’émouvoir, se forger un sens critique et oser pratiquer. Créé en 2007, Le Fruit des voix est devenu au fil des ans un évènement repéré inter­ nationalement en se dévelop­ pant grâce à la compétence pro­ fessionnelle de ses salariés et l’investissement des bénévoles. Un festival qui reste malgré tout très fragile, ne disposant pas de budget de fonctionnement

nécessaire à son administration, sa production et sa communica­ tion, ce qui risque de compro­ mettre son existence dans les années à venir. Mais Le Fruit des Voix reste à l’image de la dynamique vocale développée par Musik Ap’Pas­ sionato tout au long de l’année. Association qui porte la ferme conviction qu’audace, enthou­ siasme, exigence artistique, goût de la transmission et pro­ fessionnalisme culturel doivent œuvrer au service de tous les publics, pour contribuer au bien­être et au mieux vivre social. En trois semaines, grâce aux partenariats de nombreuses structures culturelles, ce seront onze spectacles différents qui embarqueront les spectateurs dans un voyage vocal unique avec des artistes de tous les âges qui ont en commun la force de l’émerveillement et de la créativité. Musik Ap’PASSIONATO : 03 84 24 86 89. Ap.passionato@wanadoo.fr. www.lefruitdesvoix.com

Lons-le-Saunier Promis : le Bœuf

sur le Toit va bientôt mugir !

Le 20 septembre dernier, les élus de la municipa­ lité de Lons­le­Saunier et l’architecte avaient donné rendez­vous à la presse pour une visite gui­ dée du nouveau Bœuf sur le Toit. En cours de travaux, la partie centrale, salle réser­ vée aux spectacles encore encombrée d’étais et de madriers s’achève au point d’être annoncée opérationnelle au printemps 2015. Avec une capa­ cité modulable de 330 à 900 places, son espace scénique variable en hauteur, ses gradins déplia­ bles, “la ville de Lons se dote d’un outil d’anima­ tions où tout est regroupé, unique en France” pré­ cisait le député­maire Jacques Pélissard. L’inauguration qui a été faite le 20 septembre der­ nier concerne “La maison des artistes”. Avec 4 chambres, sanitaires, cuisine, elle pourra servir de résidence aux troupes, orchestres, groupes venus en production dans la capitale jurassienne. “Isolations thermique et phonique au top, équipe­ ments électriques basse consommation sans compter le renouvèlement d’air prévu pour évacuer 30 000 m3/heure afin de compenser l’étanchéité parfaite” avançait l’architecte Didier Chalumeau qui impressionne par ses calculs. L’étude lancée voici dix ans qui aboutit à un vrai creuset culturel sera géré par le collectif des neuf associations déjà en place. “Bien sûr, elles devront présenter un projet cohérent à la hauteur du site.” Tenu secret pour l’instant, le spectacle inaugural est en cours d’étude. Nul doute que le collectif vise haut et que ça va mugir bientôt au Bœuf sur le Toit. B.W.

L’architecte Didier Chalumeau et le député-maire Jacques Pélissard lors de la visite de chantier du Bœuf sur le Toit.

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8 actu

Pays de Lons n°87 - Octobre 2014

Réseau “Inventons demain” Les jeunes socialistes veulent “moraliser” la politique

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Référent dans le Jura du réseau “Inventons demain”, Marc-Henri Duvernet et ses amis veulent “secouer le cocotier” et replacer l’éthique au cœur de l’action politique. Parmi leurs propositions chocs : l’interdiction pour une personne condamnée d’exercer un mandat, l’application du non-cumul des mandats…

Le réseau est né après l’onde de choc provoquée par l’affaire Cahuzac. Constitué d’abord de jeunes socialistes de moins de trente ans, puis élargi aujourd’hui à toute la gauche, “Inven­ tons demain” compte quelque 200 membres dans ses rangs, tous responsables de sections ou élus locaux. Dans le Jura, une dizaine de militants a déjà rejoint le groupe de réflexion. A leur tête, pas de président, mais un comité directeur constitué d’une dizaine d’adhérents qui chapeautent le réseau. Un comité d’orientation composé de personnalités et lancé en septembre sera chargé d’élaborer des idées fortes dans les années à venir. Au­delà de la volonté de “secouer le cocotier” socialiste, le réseau milite pour une action politique de proximité et plus transparente, “loin de la Cour et de la fronde”. Parmi leurs propositions fortes pour “rénover le PS” : l’interdiction du parachutage, l’interdiction pour une personne condamnée une fois (abus de biens sociaux, corrup­ tion…) d’exercer un mandat, l’application du non­cumul de mandats en nombre et dans le temps, renouvelable une fois. Ils entendent s’attaquer

aux causes : la fuite des capitaux. Pourrait­on y voir un courant dissident du PS ? “Non” répond Marc­Henri Duvernet. “Nous avons des proches de Laurent Fabius, de Gérard Collomb, de Najat Vallaud­Belkacem… On ne croit plus aux sensibilités, mais nous voulons nous unir autour d’une génération et dire aux partis politiques que nous sommes à leur disposi­ tion pour faire changer les choses. Nous ne voulons plus les mêmes choses avec les mêmes gens, à droite comme à gauche.” Afin d’interpel­ ler les esprits, le groupe a lancé une proposition hautement symbolique : vendre le siège parisien du PS : “Solferino est situé dans un beau quartier du 7e arrondissement” reprend le secrétaire de la section PS du bassin lédonien. “Le siège ne doit pas être bunkerisé, mais proche de la réalité des gens.” Des propositions qui ne font pas forcément l’unanimité au sein de sa famille politique, mais l’important pour le groupe est de faire entendre ses idées. “On n’est pas là pour plaire, quitte à s’attirer des ennemis. La politique, c’est un rapport de force. Notre ennemi, c’est la finance. On ne pense pas que la Gauche soit au pouvoir pour décevoir. Céline Garrigues On avance et on souhaite solidifier le réseau.”

Tourisme Une fréquentation touristique en

baisse mais certains secteurs s’en sortent mieux

Dans le Jura comme dans toute la Franche-Comté, sans surprise au regard des conditions climatiques estivales défavorables, la fréquentation touristique enregistre une baisse par rapport à 2013. Le tourisme culturel a mieux résisté.

8

60 % des professionnels du tourisme jurassiens déclarent une baisse d’activité par rapport à la saison estivale précédente. La totalité des 11 gestionnaires de campings jurassiens ayant répondu à l’enquête de l’Observatoire régional de tou­ risme de Franche­Comté estime un niveau de fréquentation moindre. Il en va de même pour les prestataires d’activités de pleine nature. A l’inverse, les sites cul­ turels sont nettement majoritaires à déclarer une hausse d’activité par rapport à l’année dernière. Les chambres d’hôtes semblent tirer leur épingle du jeu. Le site de Baume-les-Messieurs attire toujours autant de Comme attendu, le facteur météorologique explique en grande partie cette touristes, et ce en dépit du mauvais temps ! baisse d’activité. La conjoncture économique est également largement citée. Du côté du bassin lédonien, le tout récent office de tou­ risme de pôle du Pays Lédonien affiche un bilan plutôt optimiste. Les différentes antennes (Lons­le­Saunier, Voi­ teur, Bletterans et Orbagna) enregistrent chacune une hausse de fréquentation, expliquée également par le mauvais temps : “Les touristes sont venus nombreux pour “C’est un bon bilan pour cette année de lancement. Nous venons d’ouvrir, et vu la se renseigner sur les activités à faire quand il pleuvait” conjoncture, le bouche à oreille doit continuer à se faire. Nous espérons plus de visiteurs explique Aurélie Passerat, directrice de l’OT du Pays Lédo­ l’année prochaine” analyse Adeline Culas, la directrice de la Caborde, la nouvelle aire nien. Les sites culturels incontournables de Baume­les­ viti-culturelle d’Orbagna. Avec 2 400 visiteurs du 13 juin au 31 août, et plus de 3 200 Messieurs et Château­Chalon attirent toujours autant de visiteurs à ce jour, dont un pic à 700 pour les journées du patrimoine, le site a attiré des monde. De même que les activités culturelles qui enregis­ Jurassiens curieux, mais aussi beaucoup de touristes de passage captés grâce à l’aire trent une bonne fréquentation. En Haute­Seille, les cham­ de pique-nique. La tour fermera ses portes du 2 novembre au 11 avril, avec une bres d’hôte de qualité tirent leur épingle du jeu. “Globa­ ouverture exceptionnelle le premier week-end de décembre pour les journées portes lement, nous sommes satisfaits” reprend la directrice. ouvertes des vignerons du Sud-Revermont. “Nous restons aussi ouverts pour les demandes” précise Adeline Culas. “Nous allons désormais développer la “Notre objectif aujourd’hui est d’animer les zones qui programmation et les partenariats. Nous sommes également en train d’étudier la étaient peu animées. En 2015, nous mettrons en place en signalétique extérieure. La terrasse et l’aménagement extérieur seront revus pour 2015.” partenariat avec le Comité départemental de tourisme un observatoire qui permettra d’apporter d’ici deux ans des 17 octobre : dernier rendez-vous vigneron. 2 novembre : grande fête de fermeture pour la Saint-Martin, dans le cadre de Vignoble en fête. Un repas saucisse cuit dans l’alambic données et statistiques précises. Nous visons également sera proposé (sur réservation). Animations traditionnelles sur les métiers de la terre. l’obtention de la marque Qualité Tourisme.”

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MaG’Élus

Automne

Pays de Lons

N°2

Journal de la vie publique et des collectivités du Pays de Lons

La parole aux sénateurs du Jura

La question de l’efficacité et de la légitimité du Sénat est une vieille rengaine qui revient régulièrement sur le devant de la scène. Si Lionel Jospin parla du Sénat comme “d’une anomalie démocratique”, nombreux sont ceux qui défendent ce système bicamériste comme un garant de la démocratie. Le 28 septembre dernier, la moitié du Sénat a été renouvelée lors des élections sénatoriales, et la Haute assemblée est repassée à droite. Pour le Jura, les deux sénateurs Gilbert Barbier et Gérard Bailly ont été élus en 2011 pour une législature de 6 ans.

GILBERT BARBIER Il faut arrêter tout cumul des indemnités”

l’opposition, et 18 de mes collègues appartiennent à la majorité. Dans ce groupe, je m’occupe des problèmes des affaires sociales : action sociale, retraites, problèmes de société… Le mercredi matin est quant à lui consacré aux réunions de commissions. Et les jeudis après-midi, toutes les deux semaines, sont consacrés aux questions d’actualité au Sénat.

Quand on parle du “train de sénateur”, qu’est-ce que cela évoque pour vous ?

Gilbert Barbier, dans sa situation précédente, le Sénat, bien qu’à gauche, jouait déjà un rôle d’opposition au Gouvernement car les communistes, les frondeurs PS et les Verts ne votaient pas un certain nombre de textes. Est-ce que ce changement de majorité va ralentir encore davantage le travail législatif ? La situation sera quand même fondamentalement différente, car si beaucoup de textes étaient refusés, c’était du fait d’une alliance de personnes d’horizons politiques différents. Dans cette nouvelle composition, la majorité du Sénat fera des propositions réalistes, qui seront plus constructives que les refus de sénateurs qui n’avaient pas les mêmes raisons de s’opposer. Et je ne pense pas que ça ralentira plus que ça le travail parlementaire.

A quoi ressemble la semaine d’un parlementaire ? Du mardi au jeudi soir, je suis à Paris, et parfois jusqu’au vendredi. Le mardi matin est réservé aux questions orales adressées aux ministres concernés. Ce temps du mardi matin est également consacré aux réunions des groupes politiques. Elle détermine notamment la manière dont les sénateurs vont voter. J’appartiens au petit groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE). Depuis 2011, je suis le seul représentant de

C’est de la caricature ! Il y a des individus différents à l’Assemblée nationale, comme au Sénat. Avoir trop de mandats locaux gêne l’activité au Sénat. Il est vrai que certains prennent le Sénat sans y participer et ne viennent jamais. Un bon tiers n’a pas d’activité, mais plus de la moitié des sénateurs travaille.

Certains disent que les sénateurs font un travail plus en profondeur que les députés… Comment cela se passe-t-il ? Le fait de ne pas être directement soumis aux pressions politiques comme peut l’être l’Assemblée nationale implique une atmosphère plus sereine. Nous avons tendance à passer plus de temps en commission pour étudier les sujets, alors que le député est davantage emporté par l’urgence et le côté politique.

On remet régulièrement en cause l’efficacité et la légitimité du Sénat. Le Sénat a-t-il encore sa place dans notre système parlementaire ?

conserver notre système bicamériste. Si les ÉtatsUnis et la Grande-Bretagne ont conservé ce système, ce n’est pas pour les dépenses que cela représente ! Ce système garantit la démocratie. D’ailleurs, nous remarquons que dans les pays autoritaires, il y a souvent une seule assemblée. Il y a effectivement des abus, c’est pour cette raison qu’il devrait y avoir une discipline plus rigoureuse. Il faut limiter le cumul des mandats, et surtout arrêter tout cumul des indemnités. C’est ce cumul des indemnités qui choque le plus les gens.

À combien s’élèvent les indemnités d’un sénateur ? 5 500 euros, plus certains avantages (indemnités téléphoniques, gratuité des transports, assistant parlementaire…)

En revanche, pensez-vous qu’une fusion avec un autre organisme, notamment avec le CESE (Conseil économique, social et environnemental) comme cela a plus l’être évoqué, permettrait de faire des économies tout en conservant ce système ? Dans ce cadre, seul un certain nombre de textes pourrait être étudié. Et cette chambre n’aurait qu’un rôle consultatif, et non délibératif.

Cet été, le Sénat a rejeté la nouvelle carte des régions. Pourquoi l’avoir rejetée en bloc, et non l’avoir modifiée ? Ce qui n’est pas passé, c’est d’abord la méthode : le Président est allé trop rapidement. De plus, la suppression des conseils généraux à terme ne pourrait se faire selon moi que sous certaines conditions : redéfinir le rôle des conseils régionaux et des intercommunalités. Il faut que les petites communautés de communes se regroupent. Par ailleurs, la fronde des présidents de conseils généraux a également fait avorter le texte au Sénat.

Vous avez déposé un amendement pour une région Rhin-Rhône. Quelle serait-elle ? Marie-Guite Dufay est partie à fond avec la Bourgogne, je pense que c’est une erreur technique. Une région Bourgogne Franche-Comté serait trop petite, avec un des PIB les plus faibles de France. Elle serait une région pauvre, coincée entre les Rhône-Alpes, l’Allemagne et la Suisse, l’Alsace-Lorraine, et l’île de France. Je propose une région Alsace-Lorraine Bourgogne FrancheComte, qui avait été notamment suggérée par Edgar Faure. Cette proposition a été rejetée en première lecture au Sénat. Propos recueillis par Céline Garrigues

LE FONCTIONNEMENT DE LA CHAMBRE HAUTE Le Sénat et l’Assemblée nationale sont les deux chambres du Parlement français, faisant de notre fonctionnement un système bicamériste (deux chambres). Le Sénat, appelé aussi la “Haute-assemblée” est constitué de 248 sénateurs. Ils sont élus pour un mandat de six ans au suffrage universel indirect, par un collège électoral formé d’élus de leur circonscription (députés, conseillers régionaux…). Le Sénat se renouvèle par moitié tous les trois ans. Depuis 2011, le Sénat avait une majorité de Gauche et était présidé par Jean-Pierre Bel. Depuis le 28 septembre dernier, il a rebasculé à Droite, et Gérard Larcher a été choisi par l’UMP pour présider le Sénat. Le sénateur, comme le député, détient le pouvoir législatif. Il est donc chargé de voter les lois de la République. Un texte de loi peut avoir deux origines différentes : il est soumis soit par le Gouvernement, soit par les parlementaires. Chaque projet ou proposition de loi est examiné successivement par les deux assemblées du Parlement : c’est ce qu’on appelle la navette parlementaire. En cas de désaccord, c’est souvent l’Assemblée nationale qui a le dernier mot.

Si l’Assemblée nationale a souvent le dernier mot, on s’aperçoit qu’elle prend en compte les notifications du Sénat. Je pense qu’il faut

GÉRARD BAILLY “Avec une majorité nette, il y aura des propositions claires au Gouvernement” Le Sénat a-t-il encore, dans son fonctionnement actuel, toute sa légitimité en France ? Oui, d’une part car la plupart des pays démocratiques détiennent tous deux assemblées. D’autre part, ceux qui connaissent le Sénat disent que les sénateurs font un travail beaucoup plus en profondeur. À l’Assemblée nationale, les textes se préparent dans la hâte, sous les pressions politiques. Au Sénat, au sein des commissions, nous étudions les effets positifs et négatifs d’une loi, et nous faisons aussi des amendements réalistes et discutés. De plus, le Sénat ne peut être dissous. Et c’est le président du Sénat qui assure l’intérim du Président de la République en cas de démission ou décès.

Si le Sénat a souvent montré ses faiblesses récemment, notamment pour les textes budgétaires, le changement de majorité va-t-il changer quelque chose ? Depuis deux ans, il n’y avait jamais eu de majorité pour

les textes financiers qui repartaient à l’Assemblée nationale sans être votés, car les sénateurs ne se mettaient pas d’accord pour une contre-proposition ou une acceptation. Aujourd’hui, avec une majorité nette, si les accords avec les groupes centristes sont maintenus, il y aura des propositions claires au Gouvernement, ou des amendements. Donc oui, cela change beaucoup pour l’exécutif gouvernemental, notamment sur la réforme territoriale : l’UMP et les centristes n’étant pas d’accord sur un seuil à 20 000 habitants pour les communautés de communes, il y aura des contre-propositions.

Deux sénateurs Front National font leur entrée au Sénat. Représentent-ils un danger, ou l’UMP serat-il prêt à faire avec alliance avec eux ? A mon avis il n’y aura pas de discussion avec le FN. Nos partenaires sont les centristes. Les sénateurs FN pourront bien sûr prendre la parole sur leurs amendements proposés, et cela allongera les débats. Mais les amendements recevront sans soute leur seule voix.

Dans quelle commission siégez-vous ? À la commission des affaires économiques, qui englobe l’artisanat, le tourisme, le commerce, l’aménagement du territoire… J’ai également suivi des dossiers internationaux, dans le cadre de la PAC.

Vous, les sénateurs, qui représentez les territoires, avez refusé cet été la nouvelle carte de France. Pourquoi ? Le Président de la République nous a sorti une réforme de son chapeau en nous disant qu’il fallait fusionner. Il aurait fallu au préalable définir mieux les compétences, car ce sont elles qui posent problème. J’ai été président du conseil général du Jura et j’ai pu constater que souvent les fonctionnaires et les élus des mairies sont mobilisés pour étudier les mêmes dossiers qu’au Conseil général ou au sein d’autres collectivités. C’est de la cacophonie ! Il faut clairement définir les compétences de l’État, des régions, départements, et ensuite définir leur échelle.

Êtes-vous favorable à une fusion Bourgogne Franche-Comté ? J’ai signé un amendement pour une région Grand Est, regroupant la Franche-Comté, l’Alsace-Lorraine, la Champagne-Ardenne, à condition que l’on conserve les départements, avec des compétences de proximité bien définies. Les grandes compétences transport, recherche, enseignement supérieur… pour moi doivent aller à la région.

En milieu rural, que pensez-vous de la pertinence d’une intercommunalité élargie à 20 000 habitants ? Je suis contre. Une grande interco serait un échec pour le milieu rural de demain et sa représentativité. Avec toutes les compétences transférées aux intercommunalités, que restera-t-il aux communes, excepté l’État civil ? Comment diminuer le nombre de communes si on a des intercommunalités de 20 000 habitants ?


12 MaG’Élus

Pays de Lons n°87 - Octobre 2014

la réforme territoriale : quels enjeux ? Région Franche-Comté

MARIE-GUITE DUFAY “treize chantiers de coopération ont été fixés” Les présidents des régions Franche-Comté et Bourgogne ont été les premiers à annoncer en avril dernier leur volonté de fusionner. A ce jour, le projet de loi propose une carte de France à 13 grandes régions, adoptée par les députés en juillet dernier. Le texte devrait être débattu en seconde lecture par le nouveau Sénat en octobre (sauf si l’exécutif renonce à cette seconde lecture). En attendant, les deux présidents travaillent ensemble à leur rapprochement, et ont saisi leur Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) respectif pour avis. De son côté, Marie-Guite Dufay lance une concertation-débat sous forme de réunions publiques dans les quatre départements. Interview. Aujourd’hui, où en est-on dans l’avancement du projet de fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté ?

un mouvement de la part de nos parlementaires francs-comtois pour défendre une région Grand Est.

Pour l’heure, il s’agit encore d’un projet de loi qui n’a pas été voté. Mais la Franche-Comté et la Bourgogne ont avancé dans le cadre de chantiers qui structureront nos orientations budgétaires. Il s’agit de 13 chantiers de coopération qui ont été fixés (voir les thématiques par ailleurs). Les acteurs associatifs que j’ai rencontrés sont déjà structurés en région ou interrégion. Il faudrait qu’avant la fusion, dans les six mois, nous organisions une grande rencontre avec les acteurs bourguignons.

Les compétences des collectivités restent floues pour beaucoup de monde. Pouvez-vous assurer que les compétences de proximité demeureront toujours ?

Les différents services des deux conseils régionaux travaillent donc déjà ensemble ? Oui, nous avons par exemple décidé un schéma interrégional de l’enseignement supérieur, nous projetons la création d’une SEM (société d’économie mixte) pour les deux Center Parcs, la création d’une autre SEM pour porter un projet d’énergie renouvelable…

Vous avez souhaité lancer une concertation dans toute la FrancheComté jusqu’au 17 octobre. Pourquoi ? Il faut nourrir la démarche de dialogue et de débats. J’ai besoin d’entendre les questionnements, et aussi de lever les ambiguïtés. Je souhaite restituer le fait que nous parlons bien des grandes compétences des régions, et que cela ne changera rien pour les démarches au quotidien.

Les compétences d’une région sont effectivement mal connues et abstraites. Elles ne touchent pas au quotidien, et s’adressent aux acteurs économiques, de la formation, à la SNCF… Les actions de proximité resteront. Il est important en revanche de clarifier la question de la compétence transport. Si demain la Région hérite de la compétence transports scolaires, ça sera une très bonne chose pour assurer un meilleur service, car nous aurons l’outil transport en main, et pas seulement le TER.

Au terme de la concertation lancée par Christophe Perny, le président du conseil général du Jura, si le département du Jura demande à être rattaché à la région Rhône-Alpes en faisant valoir le “droit d’option”, que répondra la Franche-Comté ? Pour moi, ça ne passera jamais. Et aucun président de région à ma place n’accepterait.

L’avis de la population pourra-t-il changer votre décision finale ?

Certains élus fervents défenseurs de la fusion parlent d’une région Grand Est, arguant le fait qu’une région Bourgogne Franche-Comté serait la plus petite et une des plus pauvres de France. Que répondez-vous ?

Ces concertations ne portent pas sur le périmètre, mais sur les grandes thématiques liées aux compétences. De plus, rien n’est acté, le projet doit encore être voté. Je ne doute pas qu’il y aura un mouvement de fronde au Sénat, et

Et alors ? On se réfère toujours au PIB, mais le PIB n’est pas le seul indicateur de richesse d’un territoire. On fera toujours plus à deux que seul chacun dans notre coin.

La question de la dette bourguignonne est également souvent soulevée. La Bourgogne est effectivement plus endettée que la Franche-Comté, la Franche-Comté étant une des régions les moins endettées de France. Mais ce n’est pas pour autant une tare ! La Bourgogne est plus endettée car elle a investi davantage dans le développement du ferroviaire. Il se dit que les Francs-Comtois devront payer la dette bourguignonne, mais d’ici cinq ans, nous serons dans la même situation qu’eux. Cela a été agité comme un chiffon rouge, mais on n’est pas là-dedans. En soi ce n’est pas un mal, il faut juste ne pas être trop endettés.

Êtes-vous confiante sur le fait qu’une fusion engendrera des économies ? La question des économies, je ne la réfute pas, mais il faudra du temps. Par exemple, quand les services seront mutualisés, la réduction du personnel se fera au fur et à mesure des départs en retraite.

Est-ce qu’elle permettrait également d’alléger les strates ? Elle n’allègera pas les strates, mais rendra les actions des régions plus simples et plus efficaces. Nous serons pilotes sur des grands domaines où nous serons maîtres à bord. Pour simplifier les choses, il faudrait surtout arrêter les doublons entre la région et l’État. Je suis pour un Etat régalien fort, et non un Etat qui déploie ses fonctionnaires sur les territoires. Nous avons aujourd’hui un état très centralisateur.

Serez-vous candidate à la présidence de la future grande région ? J’avais décidé dans mon for intérieur l’année dernière d’être candidate aux futures élections régionales. Mais la réforme a changé la donne. Je dois avoir plus d’éléments pour prendre une décision. Aujourd’hui, je suis plus dans une position où je trace le chemin et j’assume mes responsabilités. Propos recueillis par C.G.

SYLVIE VERMEILLET

conseillère régionale et présidente de l’Association des maires du Jura

“Ce n’est pas en fusionnant deux nains que l’on obtient un géant !”

La conseillère régionale et présidente de l’Association des maires du Jura défend une région grand Est, englobant l’Alsace-Lorraine, la Franche-Comté, la Bourgogne, et la Champagne-Ardenne. Vous défendez plutôt une région Grand Est ? Le projet de loi parle de la montée en puissance des métropoles. Je suis favorable à une région Grand Est, avec en France six ou sept grandes régions autour des métropoles déjà préfigurées.

Sylvie Vermeillet, quelle est votre position sur ce premier volet de la réforme territoriale proposant une nouvelle carte de France ? L’idée de réorganiser le découpage est intéressante, je n’y suis pas opposée. En effet, si la France dispose aujourd’hui de 22 régions, nous avons neuf conseillers régionaux dans le Jura. Mais qui les connaît, qui peut les citer ? Ils sont peu identifiés, donc il n’y a pas de raison majeure pour ne pas redistribuer la carte. En revanche, je n’apprécie pas la méthode. Marie-Guite Dufay s’est dit prête à se marier avec François Patriat, sans aucune consultation préalable. C’est une méthode inacceptable dans un état démocratique. Aujourd’hui, les dés sont jetés, et on lance après coup des pseudos consultations.

Vous n’êtes donc pas favorable à une fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté ? Je n’y suis pas favorable car la région Bourgogne Franche-Comté serait une des plus petites de France, et sans doute une des plus pauvres. Ce n’est pas en fusionnant deux nains que l’on obtient un géant. Je ne peux me satisfaire de cet objectif-là, avec autant de chamboulements.

On parle beaucoup de la perte d’identité dans le cadre de ces fusions. Mais dans l’hypothèse d’une région Grand Est, l’identité ne serait-elle pas encore davantage diluée ? Non, car personne ne contredira le fait qu’il est de l’Est ! Cette région Grand Est engloberait l’Alsace-Lorraine, la Franche-Comté, la Bourgogne, et la Champagne-Ardenne, autour de la métropole de Strasbourg. Avec en plus une identité économique, celle du poids de l’est de la France : l’industrie. Si l’objectif est de peser au niveau européen, il faut passer par là. Je précise que ceci est un avis tout à fait personnel, je ne dis pas que j’ai raison. Il aurait fallu un débat !

Et dans cette configuration, quid de l’avenir des Conseils généraux ? Je garde les conseils généraux. Dans une région aussi importante, la répartition des compétences est trop conséquente. A titre d’exemple, on ne peut pas donner la compétence transports scolaires à une seule région Grand Est.

Êtes-vous favorable aux intercommunalités élargies à 20 000 habitants ?

J’ai la même position que l’Association des maires de France : nous nous opposons à une logique quantitative de l’intercommunalité. La limite à 20 000 habitants dans un territoire rural ou de montagne n’a pas de sens. Dans ma réflexion, cette réforme a quelque chose d’anticonstitutionnel : nous sommes élus au suffrage universel direct, mais on nous impose notre avenir…

Un nouveau schéma de coopération intercommunale va être réfléchi dans le Jura. Quelles sont les attentes de l’Association des maires du Jura (AMJ) ? La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) a été renouvelée. Elle regroupe les présidents d’intercommunalités ainsi que les maires des cinq plus grandes villes, autour du préfet. Tout le territoire est représenté, c’est génial ! Nous avons un droit de veto sur les propositions du préfet, mais dans le texte de la réforme territoriale, la CDCI pourra forcer les mariages ou les suppressions. La position de l’AMJ est d’encourager, et non de forcer. Cependant les relations avec le préfet Jacques Quastana sont excellentes, et ce depuis son arrivée. Je suis absolument satisfaite de ce fonctionnement, et je peux dire qu’il y a une vraie synergie entre l’État et l’AMJ. Le préfet ne parle pas à la légère et met en œuvre ce qu’il dit ! Propos recueillis par C.G.


MaG’Élus 13

Pays de Lons n°87 - Octobre 2014

JACQUES QUASTANA Préfet du Jura

“Dans ma philosophie, c’est un travail de dialogue et d’échanges” Le 10 octobre prochain sera installée la nouvelle Commission départementale de coopération intercommunale. Composée d’élus et présidée par le préfet du Jura Jacques Quastana, son rôle sera de définir à terme, en coproduction avec le préfet, la nouvelle carte intercommunale du Jura. Un enjeu primordial dans le cadre de la réforme territoriale dont le projet de loi rehausse le seuil à 20 000 habitants. La nouvelle Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) va bientôt être installée. De qui est-elle composée, et comment fonctionne-t-elle ? La nouvelle CDCI sera installée le 10 octobre. Elle a été reconstituée après les dernières élections. Elle est composée d’élus : 40 % de maires, 40 % de représentants d’intercommunalité, 5 % de syndicats, 10 % de représentants du Conseil général, et 5 % de la Région. C’est tout le territoire qui est donc représenté. Elle est présidée par le préfet. Lors de la prochaine séance d’installation, le rapporteur général, les deux assesseurs, et les membres de la commission restreinte seront désignés. Nous aurons également un échange informel, sur les évolutions souhaitées des intercommunalités. Mais il n’y aura pas d’examen, cela viendra lors des réunions ultérieures.

Quel est le rôle de la CDCI ? Elle est un organe consultatif qui a vocation à formuler des propositions visant à renforcer la coopération intercommunale. Son outil est le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), qui sera le second pour le Jura. Il définit les créations, modifications, fusions, ou suppressions des périmètres des intercommunalités.

Le renouvellement de cette CDCI intervient dans une période où prend corps une réforme territoriale fondamentale avec la réduction des régions, et la refonte de la carte intercommunale. De manière globale, quels sont les enjeux de la CDCI ?

Partout en France, les CDCI ont joué un rôle important dans le cadre de la loi de 2010 visant à rationaliser les intercommunalités. Aujourd’hui, il n’y a plus une seule commune non rattachée à un EPCI (établissement public de coopération intercommunale). Elle est importante, car dans le cadre du projet de loi NOTR (Nouvelle organisation territoriale de la République, c’est-àdire le projet de loi de la réforme territoriale) pas encore voté, il est prévu un rehaussement du seuil à 20 000 habitants par intercommunalité, contre 5 000 aujourd’hui. Il y aura sans doute des dérogations particulières pour les zones de montagne. Dans le Jura, on sait qu’une partie du territoire est en zone de montagne. Mais il faut attendre que la loi soit votée pour savoir sur quels motifs il est possible de déroger aux standards de 20 000 habitants. Est-ce que la zone rurale pourra être un motif ? Cela n’est pas certain.

Lors des réunions à venir de la CDCI, vous allez, Monsieur le préfet, présenter aux élus un projet d’une nouvelle carte territoriale. Le préfet a-t-il autorité pour imposer cette proposition ? Aujourd’hui, nous sommes au début du processus, faisant du préfet et de la CDCI les coproducteurs du schéma. J’aurai sans doute le pouvoir d’arrêter ce schéma de coopération intercommunale, et la CDCI a également la possibilité de modifier ce schéma. Dans mon esprit et ma philosophie, c’est un travail de dialogue et d’échanges, et je ne me vois pas proposer un schéma qui n’aura pas déjà été évoqué en commission. Les mariages forcés ne sont pas des mariages heureux. Si ce pouvoir contraignant sur les modifications de périmètres m’est donné, il ne sera utilisé que de manière exceptionnelle.

MICHEL FISCHER “Qu’est prêt à faire ECLA pour qu’on aille chez eux ?

Dans le Jura, quels seront les critères pour déterminer ces nouveaux périmètres intercommunaux ? Il est prématuré de parler de critères, car les orientations du projet de la loi ne sont pas encore fixées. Mais j’attends beaucoup des échanges pour adopter à terme le schéma. Ce qui compte, c’est avoir le sens du territoire, les regroupements doivent se combiner avec l’adhésion des habitants et de leurs élus.

Les petites communautés de communes de moins de 5 000 habitants devront-elles fusionner contre leur volonté à d’autres intercommunalités ? C’est la cohérence du rapprochement qui primera. J’ai besoin d’avoir des échanges avec les acteurs du terrain, je ne peux pas encore répondre. Dans une zone où il n’y a pas de dérogation, autant que faire se peut, la construction sera une affaire d’adhésion. Nous ferons le pari de l’intelligence et de la conviction.

Quel avenir pour la communauté de communes Nord-Ouest Jura en difficulté financière ? Sera-t-elle intégrée au Grand Dole ? J’ai demandé un audit sur les comptes de la communauté de communes. Je ne porterai pas de jugement sur leur situation à ce stade. J’ai vu les décisions prises par la présidente qui paraissent utiles. Propos recueillis par C.G.

France 3 Franche-Comté Le rendez-vous incontournable en périodes électorales

Enclavée entre ECLA, Sud Revermont et la Région d’Orgelet, la communauté de communes du Val de Sorne est, avec quelque 3 160 habitants, un des plus petits territoires du Jura. Entretien avec le président Michel Fischer. Touristiquement, quels sont vos points forts ? Les sentiers de randonnée inscrits au PDIPR ont été financés par la communauté de communes, et sont balisés. Nous allons prochainement réaliser les cartes. Par ailleurs, le golf privé du Val de Sorne amène du passage qui fait fonctionner le commerce.

Envisagez-vous de prendre d’autres compétences ? Non, il faut déjà stabiliser celle que l’on a prise. On poursuit ce qui est en route. En raison de la réforme territoriale, nous sommes dans l’attente et nous n’avons pas de gros projets, mis à part la voirie.

Comment le commerce se porte-t-il ? Les habitants consomment-ils ici ? Les commerces et services se maintiennent à Macornay et à Gevingey. Même si beaucoup travaillent à Lons, les habitants consomment ici.

Le Val de Sorne est une des plus petites intercommunalités du Jura, sans pour autant souffrir d’une situation géographique isolée. Quels sont les atouts de votre territoire ? Le fait d’être un petit territoire permet plus de proximité avec les habitants, et aussi plus de solidarité entre les communes. Un de nos points forts est nos agents techniques, les locaux et le matériel. Nos services interviennent sur toutes les communes pour l’entretien des espaces verts, des cimetières, pour la réfection des murs, les travaux de voirie… Grâce à eux, certaines communes ont même pu conventionner avec la communauté de communes pour le déneigement. Il y a une vraie solidarité, chacun ne se débrouille pas seul dans son coin. La prise de compétence petite enfance en 2013 est également une force. Le site multi-accueil d’une capacité élargie aujourd’hui à 14 places bénéficie à toutes les communes.

Le développement économique tient-il une place importante ? Bien que petit, notre territoire a un volet économique, avec une petite pépinière à Gevingey qui accueille des artisans.

Indépendamment de la réforme territoriale, avez-vous les moyens de rester autonomes ? Nous sommes stables financièrement, avec un taux d’endettement correct. Nous sommes restés mesurés dans nos projets, avec une fiscalité maîtrisée et stable. Nous avons les moyens de rester seuls, et les administrés ne nous sollicitent pas pour aller à ECLA.

Si le projet de loi visant à élargir les communautés de communes à 20 000 habitants est voté, vous privilégierez donc ECLA ? La logique voudrait qu’on aille avec ECLA, car beaucoup de personnes y travaillent. Mais à condition que l’on s’y retrouve, dans les transferts de charges, de personnel... Qu’est prêt à faire ECLA pour qu’on aille chez eux ? Il y a déjà eu des appels de pied. La dernière réunion remonte à 2013, leurs services de trésorerie ont tous nos chiffres. Mais ECLA devra prendre la compétence petite enfance, c’est un premier problème. L’autre question est de savoir ce que l’administré va en retirer. Si c’était si avantageux, on l’aurait fait depuis longtemps. Mais ce n’est pas pour autant que nous restons butés…

Que ce soit au JT ou dans le cadre d’émissions spéciales, la politique tient une place centrale dans les grilles de programmation de France 3 Franche­Comté. Avec trois journalistes politiques aux manettes, Cathe­ rine Eme­Ziri, Jérémy Chevreuil et Aude Sillans, la politique locale est décryptée, analysée, et livrée avec ses clés aux Franc­comtois. Rencon­ tre avec Jérémy Chevreuil. Il y a bien­sûr chaque soir l’édition régionale du journal télévisé, mais aussi l’émission de débat “La Voix est libre” chaque samedi matin : sur France 3 Franche­Comté, l’actualité politique est omniprésente, sous la forme du repor­ tage, de l’interview ou du débat. Dernier né de cette volonté éditoriale : le blog politique de France 3 arrivé début 2012. Lors des soirées d’élections locales, la force du direct a fait de la chaîne un RV incontournable pour les Francs­comtois. France 3, la référence en matière d’actualité politique régio­ nale ? “Je n’ai pas l’impression d’être une référence face à d’autres grands jour­ nalistes locaux à qui je n’ai rien à apprendre” répond modestement Jérémy Chevreuil. “Mais il est vrai qu’il est plaisant d’entendre certains confrères me dire que nous les avons aidés à préparer leurs fiches.” Si l’élu et le journaliste politique sont deux acteurs de la vie locale, la relation de proximité qui les unit balance parfois entre ambivalence, connivence ou conflit. “Les relations sont plutôt bonnes. Tout dépend des individus, mais la plupart du temps ça se passe bien. J’essaie de conserver une distance.” A l’antenne, dans le cadre du débat “La Voix est libre”, le journaliste se positionne comme un animateur puisqu’il dirige le débat, l’oriente, et l’apaise si besoin. “Il est rare que nous devions cal­ mer le débat” continue Jérémy Chevreuil. “C’est arrivé peu de fois, notamment entre Christophe Perny et Jean­Marie Sermier qui se sont crié dessus pendant une demi­heure. Cela dessert le message des participants qui devient inaudi­ ble. Nous devons éviter dès le début de nous faire déborder.” Parmi les moments forts d’un journaliste politique, les périodes électorales constituent des périodes intenses. “Lors des régionales de 2010, je suivais Alain Joyandet. Il est battu, mais avec le meilleur score d’un candidat de droite. J’étais au QG avec ses partisans. On a vraiment senti qu’il y a cru jusqu’au bout. Et il y a éga­ lement ceux qui ont le courage de reconnaître leur défaite sur le plateau.”


14 Vivre ici

Pays de Lons n°87 - Octobre 2014

LA SEMAINE BLEUE EN PAYS LEDONIEN

EXPRESS

De nombreuses animations prévues

SELLIÈRES

LA FÊTE DE LA POMME FÊTE SES 30 ANS

“Quand des personnes sont capables de faire quelque chose pour les autres, je vais” clame fermement Maryse Bonnot, devenue présidente en 1992 de la Semaine Bleue, très occupée à organiser avec ses bénévoles, la manifestation du 12 au 17 octobre prochain. Dépendant du CODERPA 39, (Comité Départemental des Retraités et des Personnes Agées) qui s’articule autour des commissions Information, Institutions d’hébergement, Maintien des personnes à domicile, la Semaine Bleue est un moment privilégié destiné à informer, sensibiliser l’opinion publique, à valoriser les actions des personnes âgées que ce soit dans les domaines économique social et culturel. Autrefois dénommée “Journée Nationale des Vieillards”, la quête effectuée sur la voie publique permettait d’offrir aux plus démunis, le charbon pour l’hiver. Cette année, ce temps consacré aux anciens, a pour thème “à tout âge créatif et citoyen”. “La manifestation qui se déroule partout en France atteint son objectif de tisser des liens intergénérationnels, de mettre en valeur les projets et les réalisations des personnes âgées au sein de leurs associations”, insiste la présidente Maryse Bonnot. Marche à SaintClaude, rencontre à Dole, goûter au Conseil général, la semaine s’annonce chargée avec des ateliers mémoire, peinture, cuisine… mais elle récompense le dévouement des responsables qui se réunissent régulièrement, analysent, étudient, suggèrent et sont au cœur des B.W. préoccupations quotidiennes des retraités du Jura.

25 000

Depuis trente ans, Sellières fête chaque année la pomme, et pour célébrer cet anniversaire, le programme des 11 et 12 octobre prochains sera relevé. Une centaine d’exposants feront découvrir leurs produits, des animations et dégustations auront lieu tout le weekend, ponctué de soirées musicales.

LOUHANS

NOUVEAU CLUB DE LUTTE OLYMPIQUE Depuis la mise en sommeil du club de lutte olympique à Poligny, il n’existe plus de structure pour la pratique de cette discipline dans le Revermont et le Sud du Jura. Une alternative existe toutefois, à Louhans où un nouveau club débute ses activités. C’est un Jurassien d’adoption, qui est à la fois l’entraîneur et le président du Cercle des Lutteurs Louhannais. Renseignements : 06 18 70 95 77.

CONLIÈGE

La fanfare a fêté ses 90 ans

FESTIVALIERS POUR LES DÉBOUSSOLADES

FÊTE DE LA SCIENCE

“Que du plaisir et du bonheur” résume en quelques mots Christophe Perny à propos de la troisième édition des Déboussolades. Il faut dire que le Conseil général du Jura n’en est plus à son coup d’essai, la manifestation est désormais rodée. Sous les auspices d’une météo les plus favorables, ils ont été plus de 25 000 festivaliers à arpenter les rues lédoniennes. Un des moments forts de la manifestation, le Love Bal, bal-concert festif dans les jardins du Conseil général, a attiré plus de 5 000 personnes. Si aucun incident particulier n’est à signaler, un bilan global sera bientôt tiré avec Théâtre Group’ qui a orchestré l’évènement. “Il y a toujours besoin d’ajustements, mais pas de gros bouleversements” reprend Christophe Perny. “Nous envisagerons peut-être plus de spectacles qui déambulent”. Voici donc une proposition qui garantit d’ores et déjà une 4e édition !

Elle n’est pas la doyenne du village, mais pas loin... Toujours bon pied bon oeil, la fanfare de Conliège fêtait les 13 et 14 septembre derniers ses 90 ans en grande pompe. De nombreuses formations musiciales (harmonies, fanfares...) étaient présentes pour célébrer ce moment de mémoire et de souvenirs de la commune. La présidente Chantal Dumont a rendu hommage à ceux qui ont construit le groupe musical il y a presque un siècle. Verne, Nachon, Decoeur, Rigoulet, Ecoiffier, Pelletier, sans oublier l’incontournable Charles Paget avec 40 années de direction : “Il a su inculquer aux jeunes villageois l’apprentissage du solfège, de l’instrument, intégrer les uns et les autres dans l’ensemble musical”.

Les “cristaux” au menu de Microb’scopic

La 4e édition de Microb’scopic, à Dole du 6 au 12 octobre, s’inscrivant dans le cadre de la fête de la science, se déclinera cette année autour des “cristaux : art, science et gastronomie”.

S’il est une manifestation doloise qui dépasse les clivages politiques, c’est bien Microb’scopic. La mani­ festation reviendra pour une 4e édition, dans le même esprit qui fait son succès depuis 2010. Pilo­ tée par la mairie de Dole, avec la participation, entre autres, des Ateliers Pasteur, en lien avec l’éta­ blissement de coopération cultu­ relle Terre de Louis Pasteur, cette nouvelle édition sera sous le signe de la cristallographie. Première pour cette édition 2014 : dans le cadre de l’EPCC Terre de Louis Pasteur, Dole et Arbois se partageront l’exposition

principale autour des cristaux, prêtée par le Muséum d’histoire naturelle de Grenoble. Une expo­ sition en deux volets, à l’Hôtel de ville de Dole, et à la Maison Pas­ teur à Arbois. Le week­end, le grand public ne sera pas oublié avec une pléthore d’animations ludiques : présenta­ tion de minéraux de collection avec Juramétéorites, initiation à la fabrication de cristaux avec le Fab Lab de Biarne, des conférences, et un apéro­spectacle le vendredi soir, avec notamment le magicien dolois Romain Lalire. C.G.


Culture 15

Pays de Lons n°87 - Octobre 2014

Exposition David Kunzli “Une invitation spontanée du sentiment”

David Kunzli, artiste qui vit et travaille dans le Jura, expose une rétrospective de ses œuvres jusqu’au 10 octobre à l’auditorium de l’ESPE (Ecole supérieure du professorat et de l’éducation) à Lons-le-Saunier. Passionné de voyages qui l’ont conduit vers l’Inde et l’Asie, pour des séjours de plusieurs mois, David Kunzli a trouvé ses sources d’inspiration là­bas, et plus précisément dans les cimes de l’Himalaya qui semblent avoir sa préférence, confluent de civilisa­ tions dans une région située au nord­ouest de l’Inde et aux frontières du Tibet et du Pakistan. L’artiste se trouve des affinités avec les gens qu’il rencontre : “On ne parle pas, tout est dans l’expression”. L’artiste se sent alors proche de leur caractère silen­ cieux, introverti et il s’imprègne des atti­ tudes, des visages et des regards les plus divers. Son travail et ses œuvres décèlent la profondeur de l’être et l’énergie positive qu’ils dégagent. Utilisant comme support le lin et le papier népalais, l’artiste dessine au fusain et à la

pierre noire dans un subtil mélange du des­ sin et de la peinture à l’huile. Une utilisation discrète de la couleur, un usage modéré et calculé, car pour lui “la couleur ne traduit pas la réalité”. “Le noir du charbon remplit, le vide accompagne la mesure de l’essentiel. J’aime cette poésie qui ne s’explique pas, une invitation spontanée du sentiment”. Les matériaux utilisés contribuent à donner du relief aux œuvres : certains portraits, très expressifs, suscitent chez le visiteur de l’émotion. Poser son regard sur une toile de David Kunzli ne laisse en tout cas pas insen­ sible. Exposition jusqu’ au 10 octobre. Entrée libre. L’Auditorium est ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h. Possibilité de visite en présence de David Kunzli sur rendez-vous au 03.84.47.08.12. dessinkunzli@yahoo.fr

> LE LIVRE DU MOIS LA MÉTÉORITE DE ROCHECHOUART PIERRE GEMME

Les jeunes lecteurs peuvent se réjouir : les nouvelles aventures de Cyrielle et Maylo viennent de sortir ! “La météorite de Rochechouart” est le dernier ouvrage de Pierre Gemme, le “papa” des deux jeunes aventuriers de papier. Cette fois-ci, après la perliculture au Japon et l’exploitation d’ivoire de mammouth, c’est sur les corps célestes que les deux enfants vont se pencher. Leur aventure les mène en France, à Rochechouart, dans le Limousin, “là où une météorite est réellement tombée il y a 200 millions d’années”, précise l’auteur. Car c’est bien l’un des nombreux intérêts des aventures de Cyrielle et Maylo : plonger les lecteurs au cœur d’une histoire aussi

prenante qu’instructive. “Mais avec mes héros, je ne veux pas rentrer dans une démarche didactique. Par contre, je me mets dans leur position, à apprendre des choses”, remarque l’écrivain dolois, auteur d’une douzaine d’ouvrages au total. “De façon générale, ma passion est de transmettre autrement qu’avec l’enseignement”, poursuit Pierre Gemme, par ailleurs instituteur. Dans “La météorite de Rochechouart”, c’est à des questions de géologie que Cyrielle et Maylo sont confrontés. “Cela peut paraître assez austère, mais je l’ai traitée dans l’histoire de façon ludique.” L’un des moyens d’en apprendre plus est d’interroger directement Pierre Gemme, lors des nombreux salons où il dédicace ses ouvrages. “J’adore croiser des enfants qui ont lu mes livres et m’en parlent, c’est la récompense absolue !” Les aventures de Cyrielle et Maylo, “La météorite de Rochechouart”, éditions Chamamuse. Texte de Pierre Gemme, illustrations de Jean-Luc Pion. 12 euros.

> EXPOS Jusqu’au 8 mars 2015

“Lab’bel expo : Histoires sans sorcière” Après l’exposition Rewind présentée au printemps 2010, Lab’Bel, le Laboratoire artistique du Groupe Bel, réinvestit à la rentrée 2014 les territoires de l’enfance par le biais de l’art contemporain à La Maison de La vache qui rit avec “Lab’Bel Expo : Histoires sans sorcière”. Un ensemble de sculptures, d’installations et d’œuvres vidéo d’Anna Betbeze, Pierre Ardouvin, Virginie Barré, Oliver Beer, Pierre Huygue, Pierre Joseph, João Pedro Vale et Virginie Yassef y inviteront les visiteurs à basculer dans l’univers des contes de fées et du merveilleux. La Maison de La vache qui rit.

> SPECTACLES Mercredi 8 octobre Hôtel Paradiso - Mime masqué Il se passe des choses étranges à l’Hôtel Paradiso, un respectable hôtel de famille un peu désuet, niché au cœur des Alpes, qu’une vieille dame et ses enfants tentent de maintenir à flot. Brillent pourtant audessus de son entrée les quatre étoiles de rigueur et la promesse d’une source minérale à même de soulager les douleurs tant physiques que psychiques. Lons, Théâtre, 20 h 30, 11 à 21 euros. Réservation 03 84 86 03 03

l’orchestre”. C’est par ces mots que s’ouvre le chefd’œuvre universel de Prokofiev qui, depuis sa création à Moscou en 1936, a traversé toutes les frontières pour s’ancrer dans toutes les mémoires. Lons, théâtre, 17 h, 11 à 21 euros. Réservation 03 84 86 03 03

> CONCERTS Vendredi 10 octobre

Têtes Raides + Lhomme Sentete Têtes Raides, le groupe emmené par son charismatique leader, Christian Olivier, sort en février son 13e album “Les Terriens”. Ce collectif rock qui défend depuis 30 ans la liberté d'expression et l'indépendance, balance un nouvel opus à l'énergie rock, aux accents électriques. Moulin de Brainans, 20 h 30, 22 à 27 euros.

Vendredi 24 octobre Youn Sun Nah

Au sortir de l’adolescence, Youn Sun Nah ne songe pas à devenir une professionnelle de la musique comme ses deux parents. Elle étudie la littérature à l’université, travaille dans la mode, puis se laisse finalement tenter par une expérience de chanteuse sur un répertoire gospel avec le Korean Symphony Orchestra avant de tout plaquer et de quitter sa Corée natale pour la France où elle décide d’étudier le jazz. Lons, théâtre, 20 h 30, 11 à 21 euros. Réservation 03 84 86 03 03.

16, 17 et 18 octobre Tout est bien ! - Arts du cirque Un vieux chapiteau bancal, tout penché, comme un rafiot en plein naufrage qui risque de sombrer à tout moment. Heureusement que vous prendrez place sur les petits gradins, vous ferez contrepoids. Tenez fermement la toile, aussi, elle risque de s’envoler… Vevy, Sous chapiteau devant la salle polyvalente, 20 h 30, 11 à 17 euros. Réservation 03 84 86 03 03

Dimanche 12 octobre Pierre et le loup - Musique “Écoutez bien. Voici l’histoire de Pierre et le loup, une histoire pas comme les autres, une histoire qui vous sera contée en musique et par les instruments de

---> Associations, annoncez GRATUITEMENT vos manifestations sur notre site internet. Elles seront diffusées en ligne immédiatement et paraîtront dans la presse du mois concerné.

www.paysdelons.fr

Rubrique “Annoncez votre manifestation”

*Contenu de cette rubrique sous l’entière responsabilité des annonceurs

“INVITATION AU VOYAGE”

Les artistes jurassiens ouvrent leur atelier Les trois premiers week-ends d’octobre, l’association Arco organise sa triennale d’art contemporain, “Invitation au voyage”. Durant ces six jours, les artistes adhérents, dans tout le Jura, ouvriront leur atelier au public afin d’expliquer leurs techniques, en toute convivialité. Parfois incompris du grand public, l’art contemporain sera au centre de cette triennale, qui aura également le mérite de démocratiser ce courant. “Quand on apporte les explications nécessaires, l’art contemporain prend une tout autre dimension, car l’artiste nous livre ses Yvette Py, présidente de l’association Arco. tripes !” défend Yvette Py, présidente d’Arco. 42 ateliers seront ouverts du nord au sud du Il est à noter que les ateliers n’ouvriront pas durant département, et dans tous les domaines les trois week-end, mais selon les dates suivantes : d’expression de l’art contemporain : peinture, - Les 4 et 5 octobre : ateliers au nord de Champagnole gravure, photo, sculpture, céramique… “Pour la (d’Ougney à Mantry) première année, nous aurons un lithographe” - Les 11 et 12 octobre : ateliers dans tout le département. précise Yvette Py. Les artistes participants inviteront - Les 18 et 19 octobre : ateliers au sud de Mantry (de Ménétru-le-Vignoble à Lamoura). pour l’occasion un autre artiste non jurassien à venir Liste des artistes et leur zone sur www.arco-jura.com. échanger et présenter son travail auprès du public. Entrée libre sans réservation, de 10 h à 19 h



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