Pays de Lons 88

N°88 Novembre 2014

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Gevingey

L’école de la deuxième chance ouvrira début 2015 p. 2

République du Jura

Crançot mise sur l’avenir

La commune renforce ses services et son attractivité

Fédération BTP du Jura : un espoir avec le plan bâtiment de la Région

La nouvelle micronation sans frontière p. 6 p. 2

Sport

p. 12

Avenir gymnique lédonien : Jean-Paul Bride se souvient

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Pays de Lons n°88 - Novembre 2014

GEVINGEY

L’école de la deuxième chance : ouverture début 2015

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Adressée aux jeunes de 17 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme, la nouvelle “école de la deuxième chance”, la seule dans le Jura, ouvrira 30 places au 1er trimestre 2015 et sera logée sur le site de l’IMAJ de Gevingey.

Le challenge méritait bien un point presse, tant cette école dite de la deuxième chance se pose vrai­ semblablement comme un tremplin pour des jeunes en mal avec la vie scolaire. Quelquefois sans beaucoup de repères sociétaux, incapables de s’intégrer au système scolaire clas­ sique, ils restent sur le bord du che­ min et de fait au banc de la société.

Déjà existante dans d’autres départe­ ments, l’école de la 2e chance est basée sur des principes différents : “Redonner confiance, accompagner, former en respectant la personnalité de chacun. Il s’établit progressive­ ment une relation sincère avec le référent qui devient un interlocuteur privilégié. Le jeune est ensuite capa­

ble de nous surprendre à plus d’un titre” (Michel Godet, membre de l’académie des Technologies, profes­ seur au conservatoire des Arts et Métiers, créateur du Cercle des Entrepreneurs du Futur). Immergé dans l’entreprise grâce à des stages réguliers, l’élève découvre le monde du travail avec ses contraintes d’ho­ raires, de bonne tenue, d’attention…

“Mais la soif d’apprendre efface bien des vicissitudes et les bénéficiaires de cette formation attendent de nous une aide, de la reconnaissance” dit en substance John Huet, directeur de la maison de l’emploi, adjoint au maire chargé des moyens généraux qui a largement participé à la mise en place du dispositif. Immersion, alternance, monde du travail, maître de stage, le cocktail est un gage de

E TAT C I V I L NAISSANCES Nathan de Romain BASTIEN et Stéphanie VUICHARD, Bletterans Lou­Ann de Johan BONIN et Ysaline BURTIN, Chevreaux Antoine de Ludovic CHAPUIS et Angélique MAILLEFER, Courlaoux Timéo de Jean­Charles BOUSSON et Emilie PONCET, Crotenay Valentin de Eric BIGORNE et Christelle VAUTHEY, Frébuans Camélia de Bruno VEAU et Cindy BAAR, Lons­le­Saunier Mohamed de Stéphane REYNAUD et Yamina BENAMARA, Lons­le­Saunier Nathéo de Kévin PERCIOT et Amandine NICOD, Lons­le­ Saunier Kylian de Nafouanti COMBO, Lons­le­Saunier Ikram de Bastua OUSSOUFFI, Lons­le­Saunier Amir de Rachid KAOUANE et Souad GHEDJATI, Lons­le­ Saunier Enzo de Clara HILLIER, Lons­le­Saunier Éloïse de Christophe BOURCET et Émilie VARENNE, Macornay Hayden de Ulrich PAGET et Marie ALCHER, Marigny Lenny de Elie BLANC et Aurore COURTOUT, Meussia Lola de Julien MIGNOT et Typhanie GRENIER, Orgelet Kaïs de Kévin SALOMON et Chanese ZID, Orgelet Romaric de Romain MALLARD et Amélie NIOT, Poligny Rayan de Moussa TOURE et Charlène SCHMITT, Poligny

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complémentarité que les entreprises apprécient lors des recrutements.

Galop d’essai ouvert pour 30 places cette année, mais c’est pour une cen­ taine dans un avenir proche que le projet est lancé.

Logée sur le site d’IMAJ à Gevingey, (Institut des métiers de l’artisanat du Jura), la restauration se fera au cen­ tre de formation des apprentis tout proche. Avec 600 heures de forma­ tion, une remise à niveau en ce qui concerne les matières générales, les stagiaires âgés de 17 à 25 ans auront l’opportunité de remettre un pied à l’étrier. Passerelle pour entrer dans le monde du travail, basée sur la motivation et l’envie de réussir, la première session sera effective dès le 1er trimestre 2015.

LE CONSEIL GÉNÉRAL NE SOUTIENDRA PAS L’INITIATIVE Dans un courrier adressé à Nadia Benagria, présidente de la maison pour l’emploi, Christophe Perny fait savoir que le Conseil général du Jura ne soutiendra pas financièrement la structure, au gré de plusieurs arguments : “Je tiens à vous indiquer qu’il existe déjà de nombreux dispositifs pour permettre à des jeunes de saisir une seconde chance (...). A l’heure de la réduction des dépenses publiques, mettre en place un nouveau dispositif ne me semble pas pertinent (...). Les informations dont nous disposons sur d’autres écoles de la deuxième chance implantées dans la région ne semblent pas donner grande satisfaction aux collectivités et acteurs locaux, tout particulièrement en matière de maîtrise des coûts de fonctionnement (...). Le besoin le plus criant dans le domaine de l’emploi se situe sur le secteur du Haut-Jura. Or, le dispositif fait des zones les mieux pourvues en offre de formations les points prioritaires (...)”

Bernard Widmer

Crançot : les travaux du futur pôle de

services intergénérationnel ont débuté

Ce nouvel équipement innovant, porté par la communauté de communes des Coteaux de la Haute Seille, et qui accueillera de multiples services, devrait ouvrir en mai 2015. Il s’inscrit dans un projet global de redynamisation du centre bourg de Crançot.

Début septembre, les engins étaient déjà à l’œuvre dans le centre de Crançot, afin de poser les premières fondations de ce qui sera le futur pôle de services et d’animation intergénérationnel de Crançot. Ce lieu de rencontre accueillera plu­ sieurs entités, et mêlera sur un même espace des services et géné­ rations différentes. “Il s’adresse aux familles, aux écoles, aux structures périscolaires et aux usagers d’un âge avancé, l’objectif étant de créer du lien social intergénérationnel”

éclaire Christian Vuillaume, prési­ dent de la communauté de com­ munes des Coteaux de la Haute Seille. L’intercommunalité animera ainsi l’équipement, mais laissera la porte ouverte à toutes les initiatives associatives. “Nous savons d’ores et déjà qu’il y aura un espace public numérique, un relais culturel avec une ludothèque et une antenne de la médiathèque, un café littéraire, ainsi que le RAMPI (relais assistantes maternelles – parents intercommu­ nal).” L’association Prodessa, spécia­

CRANÇOT REVITALISE SON CENTRE

DÉCÈS CARRÉ Marcelle, Bletterans , 84 ans VUILLERMOZ Renée, Blye , 86 ans LAGUT Monique, Châtillon , 78 ans BLONDEAU Adrienne, Clairvaux­les­Lacs , 87 ans COURTOUT Yves, Clairvaux­les­Lacs , 54 ans PACOREL Armand, Courlans , 90 ans CHAMARD­BOUDET Louise, Cousance , 95 ans PLAS Danielle, Domblans , 61 ans JOUHAN Thérèse, Fay­en­Montagne , 88 ans CLERGEOT Jean, Hautecour , 81 ans METTRAUX Edmond, La Chassagne , 91 ans PIERROT Suzanne, La Chassagne , 85 ans GROS Louise, Le Vernois , 95 ans RODOT Madeleine, Lons­le­Saunier , 93 ans PARIS Odile, Lons­le­Saunier , 88 ans BOUSSAUD Rose, Lons­le­Saunier , 85 ans RODOT Yvette, Lons­le­Saunier , 88 ans GUILLEMIN Madeleine, Lons­le­Saunier , 105 ans PERRIN Jeannine, Lons­le­Saunier , 78 ans CLAUDET Jean, Lons­le­Saunier , 74 ans NOUIOUA Yann, Lons­le­Saunier , 90 ans BELLAT Simone, Lons­le­Saunier , 85 ans TREFFOT Jean, Lons­le­Saunier , 58 ans COQUANT Denise, Lons­le­Saunier , 81 ans TRÉSY Denise, Lons­le­Saunier , 91 ans DAUDEY Josette, Macornay , 72 ans DULEY Jean, Poligny , 75 ans JOBARD Eliane, Pont­de­Poitte , 93 ans CAPDEVILLE Bernard, Ruffey­sur­Seille , 76 ans GASNE Claude, Saint­Maur , 76 ans CAGNE Yolande, Villevieux , 72 ans LARDERET Roland, Vincent , 69 ans

A gauche, John Huet, directeur de la maison de l’emploi, présentait le projet au terme de son assemblée générale constitutive, le mois dernier.

En parallèle du projet intercommunal de construction d’un pôle de services intergénérationnel, la municipalité de Crançot s’est engagée il y a plusieurs années dans une réflexion afin de repenser et dynamiser la commune. De nouveaux aménagements - des logements adaptés, un lotissement communal, et de nouveaux commerces - apporteront de la cohérence au tout, ainsi que des réponses face au défi du vieillissement de la population. Entretien avec Daniel Segut, maire de Crançot.

Daniel Segut, quand est née cette réflexion pour un nouveau centre bourg de Crançot ?

Le projet de pôle intergénérationnel a d’abord été initié par la communauté de communes du Pre-

lisée dans l’aide aux familles et le maintien à domicile, a été associée à la réflexion, et des pistes ont déjà été évoquées. Le bâtiment, répon­ dant aux normes BBC, d’une surface totale de 240 m2, abritera une salle d’animation de 100 m2, un double bureau pour les permanences des structures (RAMPI, médiathèque…), un espace pour le relais culturel, et un espace numérique. “Nous sommes dans la finalisation du pro­ jet pour sa partie polyvalence. On s’adaptera en fonction des besoins et

mier Plateau, avant son adhésion aux Coteaux de la Haute Seille, en 2013.

Crançot appartenait alors au Premier Plateau.

Lors de la fusion, la Haute Seille a repris ce projet, l’inscrivant dans la procédure des pôles d’excellence rurale (PER : un appel à projets national pour soutenir les dynamiques d’initiative rurale). De notre côté, nous avons continué l’autre partie du projet consistant à réaménager le centre de Crançot, sur le thème du vieillissement de la population et du maintien à domicile, thématique du PER.

Le premier aménagement repose en la construction de logements adaptés. Qui sera le maître d’ouvrage ?

Sept logements adaptés seront construits par le Foyer Jurassien, l’entreprise sociale pour l’habitat de Champagnole. Les parcelles cédées par la commune, pour une vingtaine d’ares environ, sont situées à côté du futur pôle intergénérationnel. Les travaux de ces logements PMR (personnes à mobilité réduite), d’environ 50 m2 chacun avec garage, pourraient démarrer au printemps.

Qu’en est-il du lotissement communal ?

Dans le prolongement de ces constructions, la

des demandes. Le pôle apportera ses services sur un territoire dépassant largement les frontières de la Haute Seille. Mirebel, Publy et les com­ munes du premier plateau seront concertées”. Le site, qui s’inscrit dans un projet global d’aménagement du centre bourg de Crançot (voir ci­ dessous), pourrait ouvrir ses portes en mai/juin 2015, pour un montant total de 910 000 euros, subven­ C.G. tionné à hauteur de 73 %.

commune aménagera un petit lotissement de cinq parcelles à vendre à des particuliers. Après les travaux de viabilisation et de voirie, la commercialisation pourrait démarrer l’été prochain. Le coup de 200 000 euros s’équilibrera avec les parcelles à vendre.

Quels types de nouveaux commerces viendront s’installer dans ce secteur ?

Enfin, dans cette même zone, un espace sera destiné aux commerces, avec accessibilité. Nous allons construire un bâtiment neuf avec des cellules commerciales. Trois commerces sont déjà prévus : une supérette, une boulangerie-pâtisserie, et un salon de coiffure. Nous avons encore de la place pour un éventuel quatrième commerce. Le coût de cette opération s’élève à 800 000 euros, avec demande de subventions, et elle pourrait être lancée en 2015, pour 2016-2017. C’est un investissement sur le long terme et sur la pérennité de la commune, des écoles, de l’école, des services...

En parallèle de ce projet global, la nouvelle maison de santé de Crançot vient d’être inaugurée, et vient renforcer l’offre de services de la commune…

Oui, c’est une réflexion de la commune lancée en 2010. Nous avions déjà deux médecins, dont un qui partait en retraite. Depuis, un troisième médecin est venu s’installer dans un local sommaire.

Nous sommes donc partis sur une idée de les regrouper. Quand nous avons parlé de l’opération, d’autres professionnels de santé se sont montrés intéressés. La maison médicale vient d’être inaugurée, et accueille quatre cabinets de médecins, un kiné, deux infirmières.

Propos recueillis par C.G.

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Pays de Lons n°88 - Novembre 2014

Le Moulin de Brainans est officiellement une SMAC !

Le 10 octobre dernier, la salle de spectacle le Moulin de Brainans est officiellement devenu une Scène de musiques actuelles en recevant le label SMAC du ministère de la Culture.

ALAN GIBOUDEAUX, PRÉSIDENT DU MOULIN DE BRAINANS Que changera l’attribution du label SMAC dans le fonctionnement du Moulin de Brainans ?

Il s’agit d’une convention triennale, qui nous assure les financements pour trois années. Nous devrons également répondre au cahier des charges.

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SMAC pour Scènes de musiques actuelles, autre­ ment dit, toutes les musiques électro­ampli­ fiées (jazz et musiques improvisées, pop, rock, rap… de nombreux genres musicaux à l’exception de la musique classique). Ce label, attribué par le minis­ tère de la Culture, s’inscrit dans un dispositif national et vise à soutenir le secteur des musiques actuelles. La salle de spectacle doit en contrepartie répondre à un cahier des charges précis : diffusion professionnelle et uniquement de créations originales, diffusion de l’ensemble des esthétiques musicales, projet intergénérationnel, projet de territoire déterminé, mise en œuvre de politiques

Les partenaires et responsables de l’association au terme de la signature de la Convention.

culturelles nationales, accompagnement des pratiques… Des missions que le Moulin de Brainans assure déjà depuis de nombreuses années. Le 10 octobre dernier, cet engage­ ment culturel de la structure et de son asso­ ciation porteuse, Promodégel, était reconnu et récompensé officiellement en présence de son président Alan Giboudeaux, de la direc­ trice Claire Fridez, de nombreux élus, et du directeur régional des affaires culturelles Ber­ nard Falga. Un événement exceptionnel pour la petite commune de Brainans peu habituée à recevoir un tel parterre d’officiels. “Le Mou­ lin de Brainans a su résister à l’usure du temps et se moderniser” lançait le maire de la commune Denis Breniaux dans ses propos liminaires. Avec 5 salariés, 20 techniciens et 50 bénévoles, c’est toute une équipe qui a été récompensée. “On pourrait presque par­

Maisod La nouvelle mairie inaugurée en grande pompe

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Au centre, Jacques Quastana, préfet du Jura a officiellement coupé le ruban devant la nouvelle mairie.

Le 4 octobre dernier, c’était l’effervescence dans la petite com­ mune de 326 habitants. Un an après l’installation de l’équipe municipale dans ses nouveaux locaux, Maisod inaugurait sa mairie flambant neuve, en présence du préfet du Jura Jacques Quastana, du maire du village Michel Blaser et de nombreuses autres personnalités politiques. La décision de construire un nouveau bâtiment s’est imposée à Michel Blaser au cours de son précédent mandat, au regard de l’étroitesse des anciens locaux. Par ailleurs, ces derniers, situés au premier étage, ne pouvaient répondre aux normes de la loi sur l’accessibilité. Pro­ priétaire d’un terrain acquis il y a plusieurs années à l’entrée du village, c’est tout naturellement que la municipalité a opté pour une construction neuve, dont les travaux ont débuté fin 2012.

Le nouveau bâtiment, de plain­pied, spacieux et lumineux, de quelque 205 m2, répond aux normes BBC, et abrite une grande salle de conseil, un garage pour les employés communaux, une salle d’archives… Les travaux, réalisés par l’architecte dolois Thierry Barreau, ont coûté 500 000 HT, subventionnés à hau­ teur de 30 %. Il est à noter que ce même jour, le 4 octobre der­ nier, était également inaugurée la Place du Souvenir Français, en présence du Colonel Commaret.

C.G.

ler d’un moment historique” commentait pour sa part Claire Fridez. “Le chemin par­ couru a été long depuis le 12 octobre 1979 et la création de Promodégel. 35 années de militantisme ont été nécessaires pour ame­ ner le projet à maturité”. De son côté, le pré­ sident de la communauté de communes du Comté de Grimont Poligny, qui met les locaux à la disposition de l’association, a envoyé un message clair à l’équipe dirigeante : il faudra rester vigilant sur la bonne gestion finan­ cière. “Il faut que ce développement reste mesuré, en corrélation avec nos possibilités financières. La communauté de communes a accompagné le Moulin de Brainans jusqu’à aujourd’hui, avec une participation financière importante cette année, que nous ne serons C.G. pas en mesure de renouveler.”

Ce que vous faisiez déjà… ?

Nous assurions déjà la diffusion, ainsi que l’accompagnement artistique amateur et professionnel. Cela passe par des résidences d’artistes, des conseils techniques et artistiques… Pour moi, cette labellisation n’est pas une “arrivée” mais une concrétisation qui apporte une légitimité : on se professionnalise. L’équipe aussi a beaucoup évolué, avec l’arrivée d’un nouveau salarié chargé d’accueil et de communication.

Quelles seront les actions à développer ?

Les actions culturelles sont un gros volet qui se développe. De nombreuses actions sont développées dans les classes, ou via des ateliers d’écriture. Nous avons également de nouveaux projets en direction des publics empêchés, en EHPAD et en prison.

C’est une satisfaction pour vous de recevoir ce label officiel ?

Je suis très heureux de signer cette convention. Les salariés comme les bénévoles ont fait beaucoup pour le Moulin, et le conseil d’administration travaille main dans la main avec les salariés. C’est un travail d’équipe. Ce qui m’importe aussi c’est de contribuer à développer la culture en milieu rural. Il est important d’apporter la culture à ceux qui ne viendraient pas forcément la chercher.

L’Union commerciale de Bletterans souhaite attirer des adhérents extérieurs

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Dans une petite commune de quelque 1 400 habitants, il n’est pas si courant de rencontrer une union commerciale avec une telle force. Alors qu’elle prépare sa 54e quinzaine commerciale en novembre, l’UCIA souhaite fédérer encore davantage en ouvrant ses portes aux commerces extérieurs à la commune.

Une centaine de commerces pour 1 400 habitants. Ce chiffre aurait de quoi faire pâlir d’envie de nombreuses bourgades. La force de Bletterans, c’est incontestablement son commerce, et son union commerciale, l’UCIA (union commerciale, industrielle et artisanale) dynamique et créative. “Pourquoi les gens viennent ici ?” interroge le co­président de l’UCIA Paul Kuhni. “Nous n’avons pas de monu­ ment, peu de patrimoine. C’est le commerce qui attire les habitants des communes extérieures, et même de Lons. Nous avons ici une certaine proximité, une approche différente du client, c’est l’esprit campagne !” Et la force de l’UCIA est d’avoir su ouvrir ses portes depuis longtemps à tous types de commerces et services.

Aujourd’hui, les 92 adhérents regroupent aussi bien des artisans, industriels, grande surface, et certaines professions libérales. “On se connaît tous à Bletterans, cela facilite les choses”. Même l’éternel clivage entre unions commerciales et grandes surfaces a su être dépassé, au profit de tous : “Super U, dont l’ex­gérant était un enfant du pays, est adhérent et sponsor. En revanche, nous étions plutôt favorables à l’installation d’une enseigne hard­discount, plu­ tôt qu’une seconde grande surface” nuance Paul Kuhni. Depuis 2008 et le décès de François Clément, ancien président de l’association, un collège de quatre co­présidents a été mis en place (Paul et Pierre

EXPRESS

LONS-LE-SAUNIER

LE PARKING DES MARRONNIERS BIENTÔT ÉQUIPÉ DE BARRIÈRES Le 20 octobre dernier, des travaux de réaménagement de la place des Marronniers ont débuté, afin d’équiper d’ici fin novembre le parking de barrières, à son entrée et sa sortie. En incitant les automobilistes à y stationner moins longtemps, la mairie espère encourager les rotations.

Le stationnement sera payant, avec un temps limité gratuit.

51 places de stationnement seront conservées, contre 53 aujourd’hui.

Kuhni, Philippe Renard et Joël Petitjean). Avec toute l’équipe, ils œuvrent pour le bon déroulement des actions annuelles : quin­ zaines commerciales, puces, lotos, braderie, fête des illuminations, marché de Noël…

En très bonne relation avec la mairie bletteranoise, l’UCIA l’est aussi avec la communauté de communes Bresse­Revermont, et souhaite attirer de nouveaux adhérents, au­delà de Bletterans, dans tout le territoire. “Nous avons eu une première réunion avec la commu­ nauté de communes il y a six mois, et des commerçants se sont déjà montrés intéressés. Il faut faire des actions groupées, ça minimise les coûts” reprend le co­président. Si des artisans de Bletterans et Ruffey­sur­Seille ont déjà rejoint l’UCIA depuis plusieurs années, d’autres commerçants pourraient bientôt venir grossir ses rangs.

D’ici là, la prochaine quinzaine commerciale se prépare activement (du 22 novembre au 7 décembre), avec son lot d’animations com­ Céline Garrigues merciales (bons d’achat, jeux…).

DIFFUSION DU FILM DE LA LIBÉRATION DE LONS AU CARCOM Les 7, 8, 10 et 11 novembre prochains, le film de la Libération de Lons-leSaunier, le 25 août 1944, sera diffusé au Carcom à travers sept séances.

Réalisé pour la mémoire de la résistance jurassienne, le long-métrage est composé d’images authentiques prises lors de la Libération.

10e FESTIVAL DE MUSIQUE CLASSIQUE Du 9 au 11 novembre, le 10e festival de musique classique se tiendra à la salle du Puits Sâlé, avec au programme du 9 novembre : récital de musique russe (15 h), Concert (Violon et Piano, 17 h 30). Le 10 novembre : Trio Festoso (violon, piano, violoncelle, 20 h 30). Le 11 novembre : concert des jeunes (Elèves du conservatoire de Lons, 15 h).

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Pays de Lons n°88 - Novembre 2014

19e forum du livre, du jeu et de la jeunesse

Vallée de la Vallière

Les dépôts sauvages s’accumulent aux abords des routes

sur le thème des mondes imaginaires

L’association de Défense de la vallée de la Vallière vient de terminer son grand nettoyage annuel. Pour la première fois, les bénévoles se sont “attaqués” aux abords des routes.

Ils n’ont pas été déçus du voyage… Rappelons que l’amende pour dépôt sauvage peut s’étendre de 1 500 à 3 000 euros en cas de récidive.

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Comme chaque année, l’association de Défense de la vallée de la Vallière s’est employée, en par­ tenariat avec les pêcheurs la Gaule lédonienne et les communes de la vallée (Revigny, Conliège, Perrigny, et Montaigu), à nettoyer la rivière le mois dernier. Pour la première année, les béné­ voles ont souhaité étendre leur périmètre de net­ toyage aux abords des routes. “C’est tout simple­ ment monstrueux !” Le président de l’association Pierre Chavon ne cache pas son énervement devant ces incivilités à répétition. Alors que deux camions pleins ont été amenés à la déchèterie, une semaine plus tard, de nouveaux déchets réapparaissaient, avec leur lot de pollutions de l’eau, de l’air, et leurs nuisances olfactives. “On trouve de tout” lance, désabusé, le président.

“Une quarantaine de roues ou pneus de voiture, une batterie de voiture, des postes de télévision, transistor, fer à repasser, chaises, tables, fauteuils, sacs plastiques, bouteilles d’urine fermées…” Prin­ cipal point noir, le parking après Revigny, après le croisement de la route de Publy, semble être la cible privilégiée des contrevenants. “Certains s’ar­

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rêtent volontairement pour y jeter leurs encom­ brants. Il est devenu une véritable décharge sau­ vage.” D’autres zones noires sont à déplorer, en forêt notamment. “Il est plus facile de tout jeter en une fois dans la forêt, que de trier en déchète­ rie. Celle de Perrigny n’est pourtant pas loin, et les heures d’ouverture sont larges. On va demander au Conseil général si on peut fermer le parking.”

Rappelons que le maire, en tant qu’officier de police judiciaire, est habilité à établir un procès­ verbal pour réprimer cette infraction, où il peut également faire appel à la gendarmerie. Dans la plupart des cas, l’auteur identifié sera passible d’une amende d’un montant maximum de 150 euros. Si un véhicule est utilisé pour effectuer le dépôt, l’amende pourra s’élever alors à 1 500 euros, et jusqu’à 3 000 euros en cas de réci­ dive. Le maire de Revigny a d’ailleurs déposé deux plaintes en un mois auprès des services de la gendarmerie.

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Organisée par l’OCCE (Office central de la coopération à l’école), la 19e édition du forum du livre, du jeu et de la jeu­ nesse, qui s’adresse aux jeunes enfants, aux adolescents, parents, grands­parents, enseignants, éduca­ teurs... reviendra du 14 au 16 novem­ bre à Juraparc autour du thème des mondes imaginaires. “Dans la mesure où l’ob­ jectif du forum est de recentrer les enfants sur la lecture, nous avons pensé que ce thème, décliné dans de nombreux albums jeunesse, était porteur et ouvert” explique Dominique Charbonnier, vice­présidente de l’OCCE. “Comme il n’était pas évident pour certaines associations d’entrer dans ce thème, nous leur avons demandé d’imaginer le monde de demain : quelle alimentation dans 200 ans,

quel partage des ressources d’eau… ?” Le forum accueillera une cinquantaine de stands d’asso­ ciations, de libraires, d’éditeurs… Les divers ate­ liers proposeront des animations autour de la lecture, l’écriture… et même des origamis sur les animaux imaginaires. En marge de ces ate­ liers, les enfants et leur famille pourront décou­ vrir une “forêt mystère”, une exposition sur Anthony Browne, écrivain et dessinateur d’al­ bums jeunesse, ainsi que les histoires de deux conteurs, Alain Goy et Jany Neveux. Le ven­ dredi sera réservé aux scolaires tandis que le samedi et le dimanche accueilleront le grand public.

14 au 16 novembre, Juraparc, de 8 h 30 à 17 h le vendredi et de 10 h à 18 h le samedi et dimanche.

C.G.

© Photo Archives PAOh

C.G.

Déchèterie de Perrigny, Route de Champagnole, tél. 03 84 24 50 09. Horaires d’hiver : 8 h 30-12 h, 13 h 30-17 h 30 du lundi au samedi.

C’EST DIT POLITIQUE

Visite guidée en République du Jura La nouvelle micronation sans frontière

En Franche-Comté, vous connaissiez peut-être la République du Saugeais. Il faut désormais compter sur la République du Jura, une “micronation” culturelle sans limite géographique, pour tous ceux qui aiment le Jura, dans le monde entier.

Derrière ce projet un peu farfelu se cache un véritable concept sociologique sur la construction de l’identité régionale. La Répu­ blique du Jura, née dans l’esprit de Joël Simon et créée officiellement à la fin de l’été, s’enracine dans tout le massif du Jura, et vise à fédérer une communauté autour d’un pro­ jet culturel, intellectuel et humoristique.

Tout cela loin des revendications politiques et territoriales, ou du sens galvaudé de la notion “d’identité”. Bien au contraire, la République du Jura se veut ouverte à tous les Jurassiens ou non Jurassiens, résidant dans le Jura ou non, et qui ont pour point commun un fort attachement à la culture jurassienne, au sens large (art, gastronomie, savoir­faire, façon de vivre…). Si le nom de Joël Simon demeure méconnu pour certains Jurassiens, il est en revanche bien connu de nombreux acteurs économiques du terri­ toire… Passionné dans sa jeunesse de lec­ ture d’ouvrages historiques sur l’identité comtoise, il s’est interrogé plus tard sur la construction de cette dernière. “Pour moi, le sens premier de l’identité est la volonté de développer ensemble un territoire. Elle va

plus loin que le vin Jaune ou le Comté : c’est construire ensemble un territoire du meilleur, et le développer dans le monde entier. La technique de construire une micronation s’apparente d’ailleurs à la technique du mar­ keting territorial” éclaire l’intéressé. Aussi, cette entité virtuelle, qui prend son socle sur le web, va plus loin que le côté folklorique et touristique de la République du Saugeais.

Comme toute micronation, la République du Jura possède ses signes de souveraineté : un passeport fraîchement créé, des vignettes, un drapeau, des pins et autocollants, et un site internet où on pourra consulter la partie théorique et les textes fondateurs. “Autant de symboles permettant aux personnes d’af­ firmer leur identité” poursuit Joël Simon. La communauté regroupe aujourd’hui 70 adhé­ rents. Et comme la culture englobe de nom­ breux domaines, dont celui de l’économie, chaque détenteur du passeport peut inscrire son entreprise dans un annuaire en ligne : “On retrouve l’esprit du réseautage d’affaires sans contraintes géographiques. Un adhé­ rent de Stockholm a même créé une ambas­ sade de la République du Jura en Suède !” Le

Portrait croqué de Joël Simon

concept reste aujourd’hui ouvert à tous les projets et idées de ses adhérents : “Le site est un squelette. Nous avons plein de jeunes qui ont des idées géniales et qui partent.

L’idée n’est pas de faire le culte des grands hommes, même si Pasteur en fut un, mais faire connaître des Jurassiens qui ont des idées. Nous allons attendre que le réseau se construise, et pourquoi pas d’ici un an, orga­ Céline Garrigues niser des rencontres.” http://www.larepubliquedujura.com/ https://www.facebook.com/larepubliquedujura

CHARGE DE CHRISTOPHE PERNY CONTRE MANUEL VALLS : LA FÉDÉRATION PS LOCALE SE DÉSOLIDARISE DU PRÉSIDENT DU JURA Dans une tribune politique du 23 octobre dernier, largement reprise dans la presse nationale, le président socialiste du Conseil général du Jura appelle le premier ministre Manuel valls à démissionner. “Les hommes et les femmes de gauche, les socialistes en particulier, ont un devoir de désobéissance, de résistance face à ce désastre politique conduit par le Premier Ministre.” Christophe Perny ne mâche pas ses mots : “Sachant qu’en plus, cette politique est inefficace économiquement et socialement et qu’elle installe, comme alternative possible, le Front National et Marine Le Pen. Le PS se vide de ses militants et de ses élus(...)”. Le lendemain, c’était au tour de la fédération PS du Jura de publier un communiqué dans lequel Eddy Lacroix, premier secrétaire fédéral du Jura, indique que “cette position n’engage en aucune façon le parti socialiste à quelque niveau de sa responsabilité”. “Pour sa part, la Fédération du Jura rappelle que la politique définie par François Hollande et conduite par le gouvernement de Manuel Valls a fait l’objet de deux débats au Parlement à l’issue desquels le Premier Ministre a recueilli un vote de confiance très clair” poursuit-il, avant de conclure : “Autant d’importantes marques de soutien qui demeurent en dépit de contestations et critiques tout à fait recevables au sein d’un débat démocratique.”

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Depuis septembre, les accueils de loisirs de la communauté de communes Bresse-Revermont ouvrent le mercredi après-midi à Bletterans (13 h à 18 h 30) et Sellières (13 h à 17 h 30), quelle que soit la commune d’origine.

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CONFÉRENCE DE LA SHNJ Le 14 novembre prochain, la Société d’Histoire Naturelle du Jura et des amis de la Nature organisent une conférence au lycée agricole de Mancy à 20 h 30. Bruno Tissot, conservateur de la réserve naturelle nationale du Lac de Remoray, interviendra sur la “La réserve de Remoray”.

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Pays de Lons n°88 - Novembre 2014

e r t ê n e i b t e Nutrition nt la bonne humeur

Dossier Bien-Etre 9

Ces aliments qui apporte

Et si le bien-être passait aussi par l’assiette ? Quand on se sent irrité ou désappointé, le réconfort passe souvent par la bouche. Certains aliments aideraient à chasser le stress, et ce que nous mangeons pourrait avoir une influence sur notre humeur et notre morale.

Le saumon pour rester optimiste

Les aliments sont composés de nutriments et molécules qui agissent sur notre chimie céré­ brale. Certains aliments sont reconnus comme de véritables “anti­stress”, encore faut­il savoir les consommer à bon escient !

Le chocolat pour apaiser Qui n’a jamais craqué devant la tablette de chocolat pour se réconforter, quand “ça ne va pas” ? En plus de ses qualités gus­ tatives, le chocolat possède un effet anti­fatigue et anti­déprime.

Le chocolat noir renferme 112 mg de magnésium pour 100 g, et pour lutter contre le stress et l’anxiété, rien de mieux que d’augmenter sa consommation en magnésium. Différentes

études ont montré qu’une ali­ mentation enrichie en magné­ sium réduit les risques de surve­ nue d’un infarctus du myocarde ou d’un AVC, permet d’abaisser la pression artérielle et diminue la probabilité de souffrir d’un diabète de type 2. De plus, le plaisir qu’il procure quand on croque dans un carré se traduit par l’augmentation du taux san­ guin de béta­endorphine, un opiacé endogène. Il provoque une sécrétion accrue de séroto­ nine, un neurotransmetteur aux vertus apaisantes. Alors bien sûr, si ce péché de gourmandise est aussi riche en calories, il est aussi possible de limiter les dégâts en optant pour un chocolat noir à 70 % ou plus.

Régulièrement, des études vien­ nent nous vanter les vertus des oméga­3, ces célèbres acides gras que l’on retrouve dans cer­ tains poissons et huiles végé­ tales. Le saumon contient 0,5 à 1,5 g d’oméga­3 pour 100 g. En plus de lutter contre l’excès de cholestérol grâce à leurs vertus anti­inflammatoires, les oméga­ 3 rendraient optimiste. Une étude scientifique affirme que les personnes qui en consom­ ment seraient moins exposées à la dépression. De plus, le sau­ mon est aussi peu calorique, avec quelque 200 kcals pour 100 g.

En revanche, le saumon est régulièrement montré du doigt en raison des substances toxiques qu’il contient, notam­ ment les PCB. Pour couvrir les besoins en oméga­3 tout en minimisant l’exposition aux dif­ férents polluants, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation), de l’environnement et du travail

recommande de ne consommer du poisson que deux fois par semaine, en alternant poissons gras et poissons maigres, pour les adultes et les enfants à partir de 10 ans.

Le soja pour réduire le stress Le soja contient de la tyrosine, un acide aminé important pour l’organisme. La tyrosine, en arri­ vant dans le cerveau, est trans­ formée en dopamine (= hor­ mone du plaisir). Elle agit alors comme régulateur de l’humeur et permettrait de réduire le stress. Le soja pourrait avoir un effet préventif sur les maladies cardiovasculaires car il contient des acides gras. Il serait égale­ ment bénéfique sur le taux de “mauvais” cholestérol LDL. L’Agence française de Sécurité des Aliments recommande une consommation de soja, sous toutes ses formes, d’au moins 30 g par jour aux personnes souffrant d’excès de cholestérol.

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Sport et bien-être Objectif 10 000 pas par jour !

Pour être en forme, il faut bouger, cela n’aura échappé à personne. Mais il n’est pas non plus opportun de foncer bille en tête pour le marathon de Paris après être resté sédentaire des années durant. 10 000 pas par jour “suffiraient” pour rester en bonne santé.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), effectuer l’équiva­ lent de 10 000 pas quotidiens est le minimum d’activité requise pour se maintenir en forme, préserver sa santé et maîtriser son poids. Cette activité de tous les jours est non seulement primordiale pour prévenir les risques de développer certaines affections graves : cancer, diabète, attaque cérébrale… mais elle améliore également notre qualité de vie (meilleure qualité de sommeil, diminution du stress…) et ce quel que soit l’âge. Cet objectif peut paraître énorme, mais sans y prêter attention, grâce à nos activités de tous les jours, la plupart d’entre nous en faisons environ la moitié (4 000 à 6 000) au cours d’une journée normale. Il ne manquerait finalement que 4 000 à 6 000 pas par jour pour atteindre l’objectif des 10 000. Ces pas de plus, notre quotidien nous offre de multiples occasions de les réaliser. Marcher ne coûte rien, ne nécessite aucun équipement particulier, seulement un léger changement dans nos habitudes. Par exemple : partir un peu plus tôt le matin pour faire une partie du

chemin à pied et faire de même au retour le soir, garer sa voiture à plusieurs rues de son travail et accomplir le reste du trajet d’un bon pas, sortir un quart d’heure après le repas du midi ou du soir et faire un tour dans le quartier, faire une partie de ses courses dans un commerce de proximité où l’on se rend à pied plutôt que dans des hypers ou supermarchés lointains qui obligent à prendre la voiture, préférer le plus souvent possible l’escalier à l’ascenseur… Si vous choisissez une autre activité que la marche, n’oubliez pas que 1 minute de vélo = 150 pas ; 1 minute de natation = 96 pas ; 1 minute de marche normale = 90 pas.

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10 Dossier Bien-Etre

Pays de Lons n°88 - Novembre 2014

e r t ê n e i b t e e l l i Fam e de la mère parfaite Abandonner le myth

Etre maman est un job à temps complet : pas de répit ni de pause, il vous faut assurer le jour, la nuit, les vacances… Et quand il faut concilier ce rythme effréné et ses (nouvelles) responsabilités avec une vie professionnelle débordante et un foyer à faire tourner, la crise de nerfs n’est pas loin. Non, vous n’êtes pas une mère parfaite, et alors ? face à la perspective d’une balade en famille ou un peu de repos. Si votre petit n’a pas tous les jours du fait maison, ce n’est pas la fin du monde, relativisez : les petits pots répondent parfaitement aux besoins nutri­ tionnels des tout­petits.

Du temps pour soi

Le diktat de la mère parfaite a la peau dure : il faut, tout à la fois, veiller et éduquer ce petit être fraîchement arrivé, assurer au tra­ vail, entretenir la maison… Tout cela dans une même journée ? La perfection existe­t­ elle ? Apprendre à lâcher prise et renvoyer parfois aux calendes grecques quelques­uns de ses objectifs peut être salutaire. Sans pour autant faire l’éloge de la procrastina­ tion, la terre s’arrêtera­t­elle de tourner si vous ne prenez pas le temps de faire la vais­ selle ce soir ? Probablement non, sauf dans

votre tête… Quelques pistes pour apprendre à lâcher prise.

La mère parfaite est­elle heureuse ? Après avoir cuisiné pour bébé, rangé la maison, géré le linge… elle est bien sûr toujours par­ tante pour une activité d’éveil. Une abnéga­ tion totale au profit de son petit, et une capacité à mettre de côté ses propres désirs.

Il faut pourtant savoir se ressourcer, prendre du temps pour soi, cultiver son propre champ d’épanouissement, qu’il passe par une passion, une activité, des amis… Alors n’ayez aucune culpabilité à ne pas vous occuper de votre bébé une heure ou deux : une maman bien dans sa tête et son corps est une maman sereine !

Lâchez prise sur le ménage

Les petits pots sont parfaitement adaptés pour les bébés Peut­être étiez­vous de ces mères qui s’étaient juré de ne jamais nourrir leurs enfants avec de l’industriel. “Fait maison” et “bio” étaient vos mots d’ordre. Seulement, après une semaine épuisante, l’envie de se transformer en marmiton pour gastronomes en culotte courte ne pèse pas bien lourd

Qu’est­ce qui est le plus important : passer une partie de son temps à ranger, briquer, dégraisser, repasser… ou passer son temps à faire ce qu’on aime ? Vous n’êtes pas la par­ faire ménagère, et le ménage peut laisser parfois à désirer. Lâcher prise avec cette obsession du ménage nickel : salubrité ne veut pas dire aseptisé.

Renforcer ses défenses

immunitaires avant l’arrivée de l’hiver Boire un verre de jus d’orange frais. Pour garder la forme, un bon verre de jus d’orange pressé regorge d’une multitude de vitamines, dont la fameuse vitamine C. Attention en revanche, celle-ci se dégrade rapidement, et il faut éviter de conserver trop longtemps au frigo le jus pressé.

Les probiotiques. Une cure de probiotiques est un excellent moyen de renforcer la flore intestinale et se prémunir contre le rhume ou autre gastroentérite. On les trouve dans les yaourts, à raison de 1 à 2 par jour, ou dans les compléments alimentaires.

Le plein de vitamines D. Cette dernière active des globules blancs nécessaires pour

fabriquer des anticorps et détruire les microbes. On en trouve surtout dans les poissons gras : foie de morue et son huile, harengs fumés, maquereaux, sardines, anchois…

Miser sur le magnésium.

Certaines études indiquent que le chlorure de magnésium stimule les globules blancs. Il aurait aussi une action antifatigue. On en trouve naturellement dans de nombreux aliments : beaufort, sardines à l’huile, fruits de mer, escargots, cacao, café, chocolat noir à 70 % de cacao, noix de cajou, amandes, épices (graines de cumin, de coriandre, curry, gingembre moulu…), pains et riz complets, tofu.

Enfants et bien-être : la méditation pour les petits Thérapeute néerlandaise, Eline Snel a mis au point une méthode de méditation adaptée aux enfants qu’elle relate dans le livre “Calme et attentif comme une grenouille”.

Avec l’image de la grenouille, elle leur apprend à se détendre, à s’apaiser et à mieux se concentrer. Elle intervient dans de nombreuses écoles aux PaysBas et donne des cours aux instituteurs et aux psychologues.

Les bienfaits de sa méthode sont tels que le ministère de l’Education a décidé d’offrir à tous les enseignants qui le souhaitent une formation dans son Académie. A la demande de

nombreux parents, elle a écrit ce livre pour qu’ils méditent avec leurs enfants. “La grenouille est un drôle d’animal. Elle peut sauter très loin, mais elle peut aussi rester immobile. Elle remarque tout ce qui se passe, mais ne réagit pas à chaque fois.

Elle respire, tranquillement. Elle ne se laisse pas entraîner par les idées qui lui passent par la tête.

Elle est calme. Tout à fait calme.

Son ventre se gonfle et se dégonfle, il va et il vient.”

L’enfant peut faire exactement la même chose : il peut être à la fois calme et vigilant. Il lui suffit de faire attention, attention à sa respiration.

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Un plan diététique personnalisé Le but de la méthode est d’atteindre son poids idéal sans restriction et sans frustration qui entraînent fatigue et carences alimen­ taires. Elle se décline ainsi : § Le plan diététique est défini en fonction de la

personne. § Le suivi hebdomadaire est gratuit. § Un véritable accompagnement destiné à

maintenir la motivation afin que la réussite soit totale. § Prescription de compléments alimentaires Natur’house à base de plantes, selon l’évolu­ tion de la perte de poids, chacun ayant une action spécifique qui correspond à un objectif précis (ceinture abdominale, cellulite, diges­ tion…). § Stabilisation du poids : cette phase marque la fin du plan diététique. § Entretien du poids destiné à préserver les résultats obtenus et à prendre en main, grâce aux effets bénéfiques des plantes, le bon fonctionnement de votre organisme.

Dans ce suivi personnalisé, les consultations sont gratuites. Seuls les compléments ali­

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La stabilisation, une étape primordiale Beaucoup pourront en témoigner : le plus dif­ ficile n’est pas de perdre du poids, mais de stabiliser le résultat obtenu. La phase de sta­ bilisation est donc une étape essentielle pour parvenir à votre objectif et le pérenniser.

C'est pour cette raison que Naturhouse accorde une attention toute particulière au suivi de ses clients(e)s. Après la première phase de rééquilibrage, une période de deux mois de stabilisation prendra le relais, pen­ dant laquelle la personne sera accompagnée à raison d’une séance toutes les deux semaines. Conseillé par le(la) diététicien(ne), vous saurez comment réintégrer les aliments “plaisir” : quelle quantité, à quel moment, quelle fréquence… Après ces deux mois, une nouvelle phase d’entretien de six mois permettra de faire le point mensuel­ lement sur votre poids, et sur vos nouvelles habitudes alimentaires. Grâce à ce suivi per­ sonnalisé, les kilos perdus ne réapparaîtront pas dans le cadre d'une alimentation équili­ brée. Mais surtout, en appliquant ces conseils, votre confiance en vous sera reboos­ tée : votre poids idéal se maintiendra de façon durable.

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LES NOUVEAUX ENTREPRENEURS JURASSIENS FONT CONNAISSANCE Le 9 octobre dernier, la Chambre de commerce et d’industrie du Jura organisait une soirée d’accueil des entrepreneurs, dirigeants et cadres nouvellement installés dans le Jura.

Après une présentation des services de la CCI, les participants ont pu se rencontrer et échanger sous la forme d’un speed meeting. L’occasion pour eux d’élargir leur réseau professionnel, de se faire connaître dans le Jura, d’initier des opportunités d’affaires et de rencontrer de nouvelles compétences.

DISPOSITIF CRÉAFFAIRE 11 ENTREPRISES CRÉÉES DANS LE JURA

De mars à juillet 2014, BGE Franche-Comté a mis en place le dispositif Créaffaire afin de sensibiliser les Francs-Comtois à la création d’entreprises. Le bus de la création a sillonné la Franche-Comté pour aller à la rencontre des porteurs de projets, des réunions d’information collectives et des ateliers ont été organisés. A ce jour, les chiffres du bilan intermédiaire pour le Jura sont encourageants : 182 personnes sensibilisées, 11 entreprises créées et 24 projets en cours de création.

VITICULTURE

SUPPRESSION DES “CONTRATS VENDANGES” : CHRISTOPHE PERNY ÉCRIT À MANUEL VALLS La remise en question par le gouvernement du contrat vendanges, permettant aux viticulteurs d’embaucher des vendangeurs dans des conditions avantageuses (exonération des charges salariales) concerne particulièrement le département du Jura, territoire aux six AOC. Le président du Conseil général, Christophe Perny, a écrit au premier ministre afin de lui demander “d’entendre les revendications des vignerons” : “le contrat vendanges est vital pour nos viticulteurs, et plus particulièrement pour ceux du Jura. Les vins typiques de notre département nécessitent pour certains, dans leur cahier des charges, une vendange humaine”, écrit-il notamment.

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NOUVELLE SECTION DE JURALTERNANCE

Juralternance, la première école de production de FrancheComté, vient d’ouvrir un CAP de serrurier métallier, qui proposait pour la rentrée 2014 8 places en première année.

Cette nouvelle section et sa promotion seront inaugurées le 9 décembre prochain, de 16 h à 19 h.

PLAN BÂTIMENT DU CONSEIL RÉGIONAL

La fédération du BTP attend un effet levier Le 3 octobre dernier, la fédération du bâtiment et des travaux publics (FBTP) du Jura tenait son assemblée générale.

Depuis plusieurs mois, les professionnels tirent la sonnette d’alarme : le secteur traverse une grave crise. Le plan de soutien aux entreprises du bâtiment et des travaux publics annoncé par Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil régional de Franche-Comté, de 35 millions d’euros, est accueilli favorablement, à condition qu’il soit décliné localement par le département du Jura. Entretien avec le président de la FBTP, Claude Caniotti.

Claude Caniotti, la fédération du bâtiment et des travaux publics du Jura vient de tenir son assemblée générale. La situation pour le secteur est-elle toujours aussi alarmante ?

Oui, en moins de cinq ans, le secteur a perdu 1 100 salariés. Dans le Jura, c’est comme si la fromagerie Bel ou Lactalis fermait.

Le nombre de permis de construire délivré est-il en baisse ?

Aujourd’hui, nous enregistrons une baisse de – 25 % de mises en chantier de logements neufs.

Cela se traduit par une baisse des permis de construire, essentiellement pour les primo-accédants. À cela s’ajoute depuis début 2014 une baisse brutale de la commande publique, due à la baisse des dotations de l’État. Les communes et intercommunalités sont dans l’attente et ne lancent pas de nouveaux projets.

D’autres facteurs, comme la concurrence déloyale, expliquent-ils cette crise ?

Oui, la première cause derrière la conjoncture est la concurrence déloyale. D’une part, il y a déjà le fait de faire appel à des entreprises étrangères, même si nous sommes moins impactés dans le Jura. Chez nous, c’est surtout la main-d’œuvre détachée à bas coût qui pose problème. L’Europe le permet, mais de manière encadrée. En pratique, cela n’est pas respecté. Que fait l’État ? La loi est claire, et il n’y a pas suffisamment de contrôles.

mesure, à condition que les collectivités s’en saisissent. Marie-Guite Dufay nous a présenté son plan, il concerne les investissements pour des travaux qui démarrent entre le 1er octobre et le 31 mars prochain. Au-delà, les entreprises ne seront plus éligibles. Six mois, ce n’est rien, quand on voit qu’un permis de construire est délivré en deux mois minimum.

Aujourd’hui, les entreprises jurassiennes ont un carnet de commandes rempli sur combien de mois ?

Le Conseil général du Jura n’a pas encore décliné localement ce plan, alors que les trois autres départements l’ont fait. Nous sommes dans l’attente. Les premières collectivités prêtes seront les premières servies : il ne s’agit pas de 35 millions d’euros divisés en quatre enveloppes !

La visibilité moyenne oscille entre deux et trois mois, mais certaines entreprises sont bien en dessous.

Dans ce pessimisme ambiant, y a-t-il malgré tout une touche d’espoir ?

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Pays de Lons n°88 - Novembre 2014

Oui bien sûr, on sent une réelle prise de conscience de nos politiques. La relance de 35 millions d’euros du Conseil régional est une bonne

Dans le Jura, savez-vous comment ce plan sera décliné ?

Comté a été claire : elle sera vigilante, et cette aide sera réservée à l’économie locale. Oui, les entreprises jurassiennes répondent toujours aux appels d’offres. Il y a des moyens pour s’assurer que ce sont bien des entreprises jurassiennes qui y répondront, comme par exemple fournir la liste des employés, ou encore l’attestation de l’assurance décennale française. C’est ce que nous avons proposé à la Région pour ce plan.

La rénovation énergétique, grâce aux futures aides annoncées par le gouvernement, estelle un secteur prometteur ?

Mais si la concurrence de la main-d’œuvre étrangère est de plus en plus présente, les entreprises jurassiennes répondront-elles aux appels d’offres ?

La rénovation énergétique est aussi un chantier qui nous laisse entrevoir du travail. Dans le Jura, les entreprises RGE (reconnu Grenelle de l’environnement) représentent environ une masse de 1 000 salariés, nous serons donc en mesure de répondre aux demandes. Pour moi, le frein principal repose sur le fait que la loi n’est pas claire et ne cadre pas les choses. Les effets d’annonce, c’est bien, mais nous attendons les actes.

La présidente du Conseil régional de Franche-

Propos recueillis par C.G.

LES SITES DE RÉSERVATION EN LIGNE DANS LE COLLIMATEUR DE L’UMIH 39 L’Union départementale des métiers des industries de l’hôtellerie du Jura (UMIH 39) tenait son assemblée générale élective le 13 octobre dernier à Arbois. Après la réélection de son président Patrick Franchini, les intervenants sont revenus sur les activités de l’organisme syndical, et notamment sur sa toute récente plateforme RH, mise en place pour pallier aux difficultés de recrutement des professionnels. Une longue partie de la séance a été consacrée aux OTAs, ces agences de voyage en ligne, surpuissantes pour certaines, et qui donnent du fil à retordre aux professionnels de l’hébergement et de la restauration. “30 à 40 % des réservations en France passent par une centrale de réservation en ligne. Dans le Jura, c’est un peu moins” déclarait le président réélu Patrick Franchini. Deux sites sont clairement dans le collimateur des professionnels jurassiens : ebooking.com, et Lafourchette.com. “La restauration n’est plus épargnée avec La Fourchette, et les sites d’avis en ligne font monter en puissance ces OTAs”. Ce qui agace en premier lieu les professionnels, ce sont les commissions annuelles élevées (fixées en moyenne à 17 % sur le chiffre d’affaires hébergement TTC), une véritable manne pour les

OTAs. “Il faut anticiper, comme par exemple fermer les ventes en haute saison à forte affluence, ou encore développer sa propre commercialisation, récompenser et fidéliser les clients qui viennent en direct, faire de la pédagogie en expliquant au client qu’il paiera le même tarif en réservant directement sur le site de l’hôtel.” Pour détourner ces OTAs et fidéliser les clients, quelques pistes ont été évoquées, à l’instar de la carte O’Logis, ou encore la mise en ligne de site de réservation en direct responsable comme FairBooking.

C.G.

Au centre, Patrick Franchini a été réélu à la présidence de l’UMIH 39.

vivre ici 13

Pays de Lons n°88 - Novembre 2014

DENIER DU CULTE

L’Eglise s’est affichée en 4 x 3

Première dans le Jura, l’Eglise s’est offert une campagne de communication d’affichage 4X3 à l’occasion du denier du culte qui n’est pas passée inaperçue.

LONS - LE CARCOM SE RELOOKE ET SE MODERNISE !

Le Carrefour de la communication inaugure deux nouveautés : un nouvel espace Galilée, et un nouveau site internet.

Derrière la façade historique du théâtre, il suffit de pousser la porte du Carcom pour découvrir le “Top du Top” du modernisme sur deux niveaux. Un Carrefour de la communication appelé communément Carcom, qui assure de très nombreuses missions, disponible 365 jours par an, pour “satisfaire le client”.

Si le président Benjamin Marraud des Grottes et son directeur Dominique Brunet parlent de clients, c’est que le Carcom ne propose pas uniquement des salles pour des expos, des conférences ou des formations, ils proposent des réceptions clés en main, ainsi que des formations dans le domaine de l’informatique avec Hubert Defougères. Et pour rester à la pointe de la communication, le Carcom vient de revoir totalement son site internet en le modernisant avec une application spécifique disponible sur Smartphone, où l’on peut désormais visualiser les salles en 360°, obtenir des renseignements sur leur capacité et leur équipement. Le Carcom, ce sont 11 salles totalement équipées, dont l’espace Galilée qui a été complètement relooké cet été, en faisant l’objet d’une complète rénovation : “plus vaste, plus lumineux”.

Ce sont aussi trois espaces dédiés à l’organisation d’une réception ou d’un cocktail, “de l’accueil café au dîner, en passant par le buffet, toutes les formules sont possibles” avec des traiteurs et restaurateurs de Lons-le-Saunier référencés.

Le mois dernier, à Dole, la vingtaine de panneaux 4X3 à l’effigie de l’Eglise n’a pu vous échapper… 21 panneaux ont fleuri dans la cité Pasteur, et 24 à Lons­le­Saunier, affublés des slogans “Aujourd’hui, votre Eglise a besoin de vous”, et “Merci à tous ceux qui ont déjà donné”. Les paroissiens seraient­ils devenus plus avares lors des quêtes, si bien que l’Eglise soit obligée de renforcer sa visibilité ?

“Non” répond Bertane Poitou, déléguée diocésaine à la commu­ nication. “Les sommes collectées se maintiennent, alors que le nombre de donateurs est en baisse. Nous devons aussi toucher d’avantages de donateurs. Quand l’agence de communication nous a proposé cette campagne, nous avons accepté, car il faut que l’Eglise sorte. De plus, nous n’avons pas peur d’utiliser les moyens modernes”. Rappelons que les dons collectés grâce au denier du culte chaque année ne permettent pas de financer entièrement le traitement des prêtres et le salaire des laïcs. D’au­ cuns auront d’ailleurs pensé que le budget alloué à une telle cam­ pagne de communication aurait pu être mieux utilisé, mais le dio­ cèse tient à rassurer les pratiquants : son coût global reste le même que les précédentes années, grâce à des économies réali­ sées par ailleurs. “Le budget communication et gestion du denier ne dépasse pas les 2,6 % des sommes collectées, contre environ 5 % pour une ONG vertueuse” rappelle Bertane Poitou. En 2013, la totalité des dons atteignaient 1,448 million d’euros. “Nous par­ venons à maintenir des coûts de communication et gestion du denier bas car beaucoup de tâches sont effectuées par des béné­ voles : diffusion de tracts, comptabilité des chèques…”

C.G.

Contact : Place du 11 Novembre Lons-le-Saunier accueil@carcom.org Tél. 03.84.24.74.00 Fax : 03.84.24.75.62 Horaires d'ouverture accueil : du lundi au vendredi, 9 h-12 h et 14 h-17 h 30. Salles : 24 h sur 24, 365 jours sur 365

ANNIVERSAIRE

20 ans de tri dans le Jura !

En 1994, le Jura, parmi les précurseurs nationaux, s’est engagé dans le tri des déchets ménagers recyclables. En 2014, 20 ans après, l’heure est au bilan, à l’analyse et à la définition des objectifs futurs : modernisation du centre de tri et de l’usine de valorisation énergétique, réduction des déchets, adhésion des usagers, et bien d’autres thématiques environnementales chères aux Jurassiens.

C’est en 1994, suite à la signature du contrat avec Éco­emballages, que les premiers bacs bleus ont fait leur apparition dans tout le Jura.

Dès le départ, le choix d’avoir un seul et unique bac pour les déchets recyclables a été fait pour faciliter les gestes de chacun (excepté le verre destiné au conteneur à verre). Grâce à cette facilité du geste de tri, en moyenne 16 000 tonnes de déchets provenant de la collecte sélective sont triés, soit 250 000 tonnes de déchets recyclés triés depuis 1994. Le département du Jura est aujourd’hui le deuxième meilleur trieur en France et le taux d’erreur ne se dégrade pas.

En 20 ans, les ordures ménagères des Jurassiens ont perdu 16 kg par habitant La gestion des déchets a évolué depuis la création du tri.

Aujourd’hui, on parle de réduction des déchets, avant de parler de tri : consommer mieux pour jeter moins. Le SYDOM s’est engagé dans un programme local de pré­ vention des déchets en contractua­ lisant avec l’ADEME en juillet 2009 sur un objectif majeur de réduction de 7 % des déchets ménagers et assimilés pour 2015. Il s’agit donc d’inciter la population à penser dif­ féremment sa consommation, via “le tri à l’achat” (penser au devenir

BLETTERANS - “SUR LE CHEMIN DE L’EAU”, POUR

SENSIBILISER LES COLLÉGIENS SUR LES ENJEUX DE NOS RIVIÈRES

Dans le cadre du programme “Sur le chemin de l’eau”, le CPIE (centre permanent d’initiatives pour l’environnement) Bresse du Jura, avec le soutien d’EDF et du Conseil général du Jura, interviendra sur les communes de Bletterans et Saint-Amour, lors d’animations scolaires en collège. Ces actions auront pour but de sensibiliser et de faire apparaître une prise de conscience sur la gestion des rivières franc-comtoises, mais également sur ses usages, ses aménagements et les risques liés à l’eau. Durant l’année scolaire 2014-2015, ce sont plus de 450 collégiens de Franche-Comté qui bénéficient du programme “Vivre la rivière au collège” : une campagne éducative originale, initiée et animée par les CPIE de Franche-Comté et les enseignants. Dans le Jura, les collèges du Parc à Bletterans, Sainte-Marie à Lons-le-Saunier, Jules Grévy à Poligny

et Lucien Febvre à Saint-Amour ont été sélectionnés pour participer au projet, les collèges de Lons et Poligny ayant déjà bénéficié de ces animations en octobre dernier. Ils ont découvert (ou découvriront), à travers 3 séances d’intervention menées par le CPIE Bresse du Jura, les rivières de la Seille, Vallière, Besançon et Orain. Le 4 novembre pour l’établissement de Bletterans, et le 22 novembre pour celui de Saint-Amour, les élèves partiront à la rencontre des utilisateurs de l’eau et des riverains : pêcheurs, agriculteurs, clubs sportifs…. Ils réaliseront des enquêtes

thématiques et visiteront des sites industriels riverains. Les quatre collèges du Jura organiseront une restitution officielle qui permettra aux élèves de présenter leurs découvertes à leurs camarades, professeurs, personnels et parents. A cette occasion, les élus, les partenaires et la population locale seront conviés.

des produits que nous allons consommer). Les alternatives au “tout jeter” reposent sur le com­ postage des matières organiques, l’apport de matériels en ressource­ ries… Grâce à cette promotion et aux différentes actions, la poubelle des Jurassiens a maigri de 16 kg entre 2007 et 2013.

En 2015, l’usine d’incinération de Lons­le­Saunier se transformera en usine de valorisation énergétique (UVE) grâce à la mise en place d’une seconde turbine permettant de produire plus d’électricité lors de l’incinération des déchets. En outre, les mâchefers (cendres issues de l’incinération) seront

directement valorisés en sous­ couche routière. Enfin, l’installation d’un dispositif de mise en balle des ordures ménagères permettra le stockage de déchets non recycla­ bles lors des périodes de saturation (saisons touristiques), au lieu de les envoyer dans d’autres centres d’in­ cinération. Ces déchets mis en balle seront traités lors des périodes creuses. Le centre de tri connaît, lui aussi, des modernisations. En effet, une machine de “tri optique” per­ mettra de trier automatiquement les déchets transparents des déchets opaques, facilitant aussi les conditions de travail des trieurs.

LONS-LE-SAUNIER

LES PETITES FUGUES AU BŒUF SUR LE TOIT Festival littéraire itinérant, Les Petites Fugues se déploient dans la région depuis treize ans pour porter la littérature francophone contemporaine au public franccomtois. Pendant deux semaines, lieux du livre, associations, établissements culturels et scolaires sont mobilisés pour accueillir un écrivain et présenter son travail lors d’une rencontre avec le public. C’est ainsi que sont organisées 154 rencontres dans les villes et villages de la région.

Venus de toute la France, écrivains prometteurs ou déjà reconnus, auteurs de romans, mais également de poésie, essais, théâtre, ils ont en commun le désir de prolonger leur travail littéraire par la rencontre avec le public. Lors de ces échanges, ils reviennent sur leur œuvre, leur

parcours d’écrivain, les textes qui les accompagnent, la littérature en général. Le festival est organisé par Le Centre régional du Livre de Franche-Comté.

Temps fort du festival : le samedi 29 novembre à 15 h, lectures et conversation avec les écrivains, Lons, Bœuf-sur-le-Toit, Atelier de L’Exil.

Autres rencontres. Commenailles, médiathèque intercommunale BresseRevermont : Anne-Claire Decorvet, 21 novembre à 18 h 30. Lons-le-Saunier, Atelier de L’Exil - Le Bœuf sur le Toit : Alban Lefranc, 20 novembre à 19 h 30 ; Librairie La Boîte de Pandore : Lucile Bordes, 21 novembre à 18 h 30 ; Centre Culturel Communautaire des Cordeliers : Nathalie Démoulin, 23 novembre à 14 h 30 ; Librairie des Arcades : Christophe Fourvel, 26 novembre à 19 h.

Macornay, bibliothèque du Foyer rural : Joël Baqué, 28 novembre à 20 h.

Poligny, Nouvelle Librairie Polinoise : Martin Page, 27 novembre à 18 h 30.

14 sport

Pays de Lons n°88 - Novembre 2014

Avenir gymnique lédonien

Jean-Paul Bride quitte ses fonctions de président Après 14 années passées à la présidence du club Avenir gymnique lédonien, Jean-Paul Bride a décidé de passer la main, mais conservera des fonctions au sein du club.

Lors de la réunion du comité directeur fin octobre, Patrick Fumey a été élu nouveau président. L’occasion de revenir avec Jean-Paul Bride sur les moments forts qui ont marqué la vie du club.

de la gymnastique, et je m’y suis intéressé quand ma fille s’est inscrite au club. Nous sommes restés depuis un noyau de bénévoles qui participe à la vie du club, et notre point fort est d’avoir su organiser des animations et des sorties en dehors des temps sportifs.

de l’encadrement technique, de l’administratif, et du développement du club. Cela a permis de faire évoluer le club au niveau des performances, même si les bénévoles faisaient déjà beaucoup. Notre niveau de compétition a évolué, avec plusieurs palmarès à notre actif.

En 14 années de présidence, quelles ont été les grandes évolutions qui ont marqué la vie du club ?

Comment caractériseriez-vous votre club ?

Le changement principal a eu lieu en 2002, avec l’embauche d’un salarié en CDI, chargé

C’est un club familial et convivial, c’est ce qui a fait pour beaucoup tourner l’association : être sérieux, mais sans se prendre la tête. Il n’y a pas que la compétition !

Le fait d’être le seul club de gymnastique rythmique du Jura est-il un atout ?

Jean-Paul Bride, vous venez de quitter vos fonctions de président à l’Avenir gymnique lédonien. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?

Je dirais plutôt que c’est notre handicap.

Les filles sont moins stimulées, car elles ne rencontrent pas d’adversaires dans le Jura.

J’avais déjà annoncé mon intention il y a deux ans, mais à cette époque, personne ne s’était porté volontaire pour reprendre la présidence. Si j’arrête aujourd’hui, ce n’est pas parce que je suis démotivé, mais parce que j’estime qu’il faut savoir passer la main.

Cela permet-il en revanche de garder vos jeunes gymnastes que vous formez ?

Oui, celles qui commencent et se plaisent restent au club. Il n’y a pas de concurrence malsaine entre des clubs, comme dans d’autres disciplines. Mais bien souvent, à partir de 17-18 ans, quand elles ont fini leurs études, elles ne continuent pas et disparaissent de la compétition. Mais nous avons notre propre vivier pour renforcer celles qui partent. Si on obtient de bons résultats, c’est parce que les gymnastes se sont formées et ont évolué chez nous.

Quels sont les moments forts que vous conserverez de ces 14 années de présidence ?

Dans la mesure où nous avons une équipe soudée et dynamique, ce que je retiendrai, c’est les compétitions que l’on a pu organiser dans notre zone Est. Nous en avons organisé quatre, avec en moyenne plus de 1 000 gymnastes à chaque fois. Et je retiendrai bien sûr les deux titres de championne de France, par ensembles en 2007, et en individuel en 2009.

Et des moments plus difficiles ?

En 2009, nous avons perdu notre entraîneur salarié. Grâce à lui, le niveau est monté, et deux filles sont parties en Nationale. Il a fallu se reconstruire, se remettre en question pour rebondir. Depuis 2012, Delphine Grandjacques, ancienne gymnaste du club, vient entraîner les filles. Depuis, on sent un renouveau avec des résultats.

Quels sont les projets d’avenir pour le club ?

Nous organisons deux belles compétitions en 2015 à Lons-le-Saunier. Une première en mars prochain par ensembles en niveau régional, au GES. Et les 16 et 17 mai, les championnats de zone par ensembles avec plus de 1 100 gymnastes attendues. Nous espérons que les résultats suivront.

Propos recueillis par C.G.

Ci-dessous . Le nouveau bureau de l’AGL : de gauche à droite, Liliane Boé trésorière, Patrick Fumey président et Patrice Vuillerment secrétaire.

Il y a 20 ans, comment êtes-vous arrivé au club ?

J’avais déjà un parcours associatif, et j’avais créé notamment un club de football à Arinthod. Je ne connaissais pas du tout le milieu

EXPRESS POLIGNY

BAL DU MOTO CLUB CROIX DU DAN Le 8 novembre à la salle des fêtes de Poligny.

TENNIS

LES COURS REPRENNENT AU TCBL La saison 2015 vient de débuter pour le Tennis club du bassin de Lons-le-Saunier, et se terminera au 30 septembre 2015.

Avec son complexe de cinq courts couverts et un court extérieur, les pratiquants pourront s’adonner à leur discipline toute l’année.

Cyclo-cross - Un nouveau parcours à Vers-en-Montagne Organisé par l’AC Champagnole le 11 novembre prochain, le cyclo-cross de Vers-enMontagne dévoilera son nouveau parcours, tracé dans le quartier du Château d’eau et de l’Eglise. Après une pause 2013, la 7e édition s’annonce relevée, et des coureurs tels que Laurent Colombatto (A.C. Bisontine), Jérôme Chevallier (V.C. Ornans), Fabien Doubey (C.C. Etupes), Quentin Navarro (E.C. Baume Les Dames) sont attendus. Comme dans tout cyclo-cross, les parties sur route s’alterneront avec des chemins et des passages dans des prairies. “Nous espérons accueillir entre 60 et 80 jeunes, puis 60 à 100 participants de Cadets à Masters” indique Sandrine Labat, présidente de l’AC Champagnole. “En général, nous avons essentiellement des Francs-Comtois, mais également des Bourguignons, et des coureurs de la région Rhône Alpes.”

EXPRESS IRONMAN D’HAWAÏ

LES JURASSIENS VIENNOT ET GUILLAUME DANS LE TOP 10 © Vincent Bidault

Handball Un début de saison en demi-teinte pour l’US Lons Après une bonne entame de championnat avec 2 victoires (à Doubs central et contre La Charité), les seniors garçons qui évoluent cette année en prénational enchaînent depuis quelques week-ends les contre-performances. En effet, lors de leur déplacement à Fontaine-les-Dijon le 4 octobre dernier, mais aussi lors du dernier match à domicile (contre le BEEX le 11 octobre), les hommes de Pierre-André Bados étaient méconnaissables. Auteur d’une première mi-temps catastrophique en défense lors de ces 2 rencontres, avec plus de 18 buts encaissés en seulement 30 minutes, il était temps de régler ce gros problème “à l’allumage”. Ce fut chose faite à Marsanay-la-Côte, leader invaincu et dernier match avant une trêve de

2 semaines bien méritée. Même si la victoire n’était pas au bout du chemin (défaite 23 à 16), les joueurs ont montré un tout autre visage, notamment en défense.

Le prochain match se disputera au gymnase du COSEC le 8 novembre à 20 h 45 face à Luxeuil. Un match qui s’annonce d’ores et déjà très physique face à une équipe qui n’a rien à perdre.

Du coté des filles, les séniors sont actuellement dans le milieu du classement grâce à deux belles prestations à domicile contre Pouilley-les-Vignes et Morteau.

Les -18 ans en convention avec Jura-Sud, continuent leur apprentissage dans une poule de Nationale très relevée qui offre tous les week-ends des matchs accrochés d’un très bon niveau.

Escrime Maxime Pilard récompensé Le comité départemental olympique sportif a procédé le 23 octobre dernier à la remise du coq d’Or à Bletterans. Maxime Pilard (Cercle d’escrime lédonien), meilleur jeune sportif de moins de 17 ans a été récompensé pour ses bons résultats obtenus au sabre en catégorie benjamin (champion du Jura 2014, champion de la ligue régionale de Franche-Comté 2014, vainqueur de la coupe régionale de Franche-Comté 2014 en individuel et en équipe). Maxime avait déjà été honoré par l’office intercommunal des sports pour sa victoire en coupe régionale de FrancheComté par équipe.

Le 11 octobre dernier, des triathlètes du monde entier se sont retrouvés à Hawaï pour la plus prestigieuse des courses, La Mecque de la discipline, le championnat du monde Ironman d’Hawaï. Parmi eux, deux sportifs représentaient le Jura, le dolois Cyril Viennot et le lédonien Romain Guillaume. Les deux triathlètes ont réussi l’exploit de terminer tous deux dans le top 10 du mythique ironman (3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42,2 km à pied). Cyril Viennot signe la meilleure performance française de l’histoire (8h22’19’’). Le sociétaire de Beauvais finit à la 5e place pour sa quatrième participation. Belles performances également pour Romain Guillaume, dixième en 8h30’15’’.

loisirs 15

Pays de Lons n°88 - Novembre 2014

> SPECTACLES Vendredi 7 novembre Par le Boudut - Clown Devenu un spectacle de référence génial, c’est l’histoire d’un personnage, d’un clown. Pas un clown-clown comme on n’aime pas. Non. Un clown pas tant commode vous savez… Un clown dont on peut dire, avec un poil de jubilation, qu’il fait peur aux gamins. Une sorte de clochard clown bourru et sensible…

Lons, l’Amuserie, 21 h, 9 et 6 euros.

Réservation 03 84 24 55 61

Mercredi 12 novembre Vielleicht - Théâtre vertical Dans une nouvelle de Kleist, un premier danseur de l’opéra se rend tous les jours dans un théâtre de marionnettes pour observer, fasciné, la gesticulation de ces pantins de bois qui échappent à la pesanteur. Et se demande s’il faut, pour connaître cet état de légèreté, ce bonheur du mouvement pur, être comme eux privé de conscience, dépourvu d’âme…

Lons, théâtre, 20 h 30, 11 à 21 euros.

Réservation 03 84 86 03 03

la musique du compositeur Joe Hisaishi (Princesse Mononoke, le Château ambulant…).

Trains, canons, vapeur, ferraille et éclats de rire, un écran, 4 musiciens de haut vol et un chef d’orchestre sont les éléments qui constituent ce ciné-concert inoubliable ! Musiciens : Frédéric Bouton / Georges Denoix / Nicolas Seigle / Sophie Degott / Sophie Magnien Moulin de Brainans, 20 h, 6 euros.

Samedi 15 novembre Barbatuques + Chicks Barbatuques est une fanfare sans piston, une symphonie de mains giflées. Au moment où le corps, de long en large, tourne en instrument, c’est le grain de beauté brésilien qui se dessine. Un mélange de coups portés sur le torse, les joues, les lèvres, de bruit de bouche et de chants inspirés par les rythmes brésiliens, les chants d’Amazonie et les musiques d’aujourd’hui.

Chicks est un groupe vocal composé de sept jeunes chanteuses, formé au sein de la Cie Rouge Malice. Leur passion pour le chant les amène à créer leur groupe en septembre 2013 : compositions, chants du monde, pop, jazz, latino et brésilien…

Moulin de Brainans, 20 h 30, 16, 14 et 12 euros.

Mercredi 19 novembre

> ROUTE DES VILLAGES

Gertrud - Théâtre Gertrud est en quête de l’amour absolu. Elle croise un avocat, un écrivain, un compositeur, trois représentants de la société bourgeoise de la fin du XIXe siècle, rongés par l’ambition et taraudés par la réussite sociale, auxquels elle renoncera l’un après l’autre. Parce qu’elle est comme ça, Gertrud : hostile à tout compromis, rejetant tout ce qui n’est pas en accord avec son désir immédiat.

Lons, théâtre, 20 h 30, 11 à 21 euros.

Réservation 03 84 86 03 03

Vendredi 21 novembre Le Monde à Jean-Marie - Théâtre La saga de la famille Chalut de Trévignollessur-Vaillante continue ! Cette fois, on suit les mésaventures de Jean-Marie Chalut, l’ancien maire, qui se fait une petite fugue de la maison de retraite… Un sujet qui traite de “l’Alzheimer” mais de façon hyper drôle, tendre et vache aussi !

Lons, l’Amuserie, 21 h, 9 et 6 euros.

Réservation 03 84 24 55 61

Vendredi 28 novembre Fred Pellerin - Conte Il y a quelques saisons, Fred Pellerin, muni de son fameux bâton, était venu vous donner des nouvelles des habitants de Saint-EliedeCaxton, ce village du fin fond du Québec où parfois, la nuit, les lutins et les fées s’écrasent contre les pare-brises des voitures.

Lons, théâtre, 20 h 30, 11 à 21 euros.

Réservation 03 84 86 03 03.

> CONCERTS Jeudi 13 novembre

Quatuor keaton “the general” Au service du grand film burlesque (Le Mécano de la “Général” de Buster Keaton et Clyde Bruckman, 1926), chef d’œuvre de Buster Keaton, 4 violoncellistes interprètent en direct

Samedi 8 Novembre Puces aux jouets et puériculture Messia-Sur-Sorne A la salle de fêtes rue Aimé Berthod à Messiasur-Sorne, entrée gratuite, horaire de 8h30 à 12h30. Habits de 0 à 10 ans. Articles de puériculture, jouets de la naissance à l’adulte, jeux de société, jeux vidéo, livres, cd, dvd pour tous âges. Réservation au 03.84.24.48.82

Mardi 11 Novembre Bourse expo miniatures Lons-Le-Saunier Professionnels, associations, clubs, collectionneurs ou simples passionnés de modèles réduits, pourront se rencontrer au parc des Expositions de Lons le Saunier où se déroulera la 4e édition de la bourse d’échange et salon de la miniature. Durant toute la journée, ce salon rassemble de nombreux exposants venus de la France entière, dont l’objectif est d’échanger ou de partager leur passion de la Miniature : autos, trains, avions, bateaux, tracteurs, saynètes ou Dioramas, figurines, maquettes, playmobil, modélisme, poupées, bois tôle & Mécanique, jouets et jeux anciens, etc. Que vous soyez férus du monde de la miniature ou bien que vous ayez gardé la nostalgie de vos constructions LEGO ou MECCANO, vous aurez tout à loisir d’admirer, d’écouter ou d’échanger sur ces modèles réduits. Ce salon recouvre bon nombre de curiosités et réalisations incroyables. Petits et grands pourront profiter d’un réel moment de partage en famille ou entre amis au sein de ce salon dont le maître mot est la convivialité.

De 9h à 17h. Entrée visiteurs : 3 euros (+15ans) – Gratuit pour les -15ans accompagnés. L’entrée du salon vous donne accès également à la Bourse Military.

> ARTS DU CIRQUE FIESTA HAVANNA !

NOUVEAU SPECTACLE DU CIRQUE DE CUBA

Au cœur de l’hiver, plongez dans l’ambiance “caliente” du nouveau spectacle du Cirque de Cuba.

Au programme : bascules, équilibristes, mains à mains, monocycles, barre russe, cordes à sauter, duos aériens, mâts chinois, démonstration de salsa, clowns et bien d’autres encore... Un spectacle époustouflant, haut en couleurs, présenté par 28 artistes montés sur ressorts.

Venez rejoindre la troupe du Cirque de Cuba pour un voyage de deux heures sous le soleil des Caraïbes, au rythme chaloupé de la salsa mais aussi des musiques de nouveau cirque. A la croisée des chemins entre cirque traditionnel et ouverture sur les nouvelles tendances, les acrobates et danseurs partageront avec vous sourire et bonne humeur et raviront petits et grands.

Un inoubliable moment de détente, de rires et d’émotions.

Le 20 novembre à Lons-le-Saunier.

Réservation : http://www.dvspectacles.com/

Bourse Collection Military Lons-Le-Saunier L’occasion de nourrir une passion au gré des acquisition d’armes de collection, uniformes, casques, documents, insignes, livres, décorations, véhicules miniatures et autres petits objets sur le thème de l’armée, police et pompiers en présence d’une soixantaine d’exposants pour cette 9e édition. Pour le grand public, les organisateurs permettront aux passionnés ou non de découvrir l’objet idéal pour compléter leur collection personnelle ou simplement de revivre l’histoire des objets exposés. La bourse débutera pour le grand public à 8h. Dès lors, plus d’une soixantaine de stands rassemblant professionnels ou amateurs venus de différentes régions de France. Une place importante sera consacrée à l’objet militaires et aux armes de collection conformes à la législation en vigueur de la cinquième à la huitième catégorie. Vous trouverez sur les thèmes militaires, pompiers et police différents objets comme des boussoles, casques, insignes, livres, uniformes anciens de la guerre 1870 à la 1re et 2e guerre mondiale ainsi que l’Indochine et l’Algérie. Quelques objets de l’époque Napoléonienne de la baïonnette à la figurine.

Vendredi 21 Novembre Bourse aux skis Lons-Le-Saunier - Le 21 et le 22 Novembre Bourse aux skis organisée par le ski club Lédonien. Skis alpins, skis de fond, snowboards, vêtements de ski. Dépôt : vendredi 21/11 de 14h à 21h. Vente : samedi de 9h30 à 15h. Retrait samedi de 16h à 20h. contact : ski.club.lons@gmail.com Tél. 06 85 78 87 05

Dimanche 23 Novembre Spectacle Doudoudou et Tatata Lons-Le-Saunier Spectacle petite enfance par la Cie La Boîte à Trucs 2 séances: 11h et 16h à la mezzanine de Juraparc Plus d’infos: www.tom-pouce.fr

Marché de Noël artisanal Messia-Sur-Sorne A la salle des fêtes, les exposants proposent des produits et objets, escargots, confiture, décorations de Noël et pour la maison, bijoux, confections, broderie et bien d’autres encore pour des idées cadeaux. Entrée gratuite, de 10h à 17h. Renseignement au 03.84.24.48.82

Vendredi 5 décembre Marché de Noël Pleure Organisé par l’association des parents d’élèves RPI Pleure Gatey. A partir de 16h

---> Associations, annoncez GRATUITEMENT vos manifestations sur notre site internet. Elles seront diffusées en ligne immédiatement et paraîtront dans la presse du mois concerné.

www.paysdelons.fr

Rubrique “Annoncez votre manifestation”

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SPECTACLE ÉQUESTRE Jehol revient à Mancy Les 28 et 29 novembre prochains, la compagnie Jehol se produira pour la 2e année consécutive au centre hippique Mancy à Lons-leSaunier avec sa nouvelle création “Equivogue”.

La semaine du 24 au 30 novembre, le lycée agricole Mancy ouvre ses portes à une compagnie de spectacle équestre professionnelle, la troupe Jehol. Déjà invitée l’année passée avec sa création “2013 Ruelle”, toute l’équipe revient cette fois-ci afin de poursuivre la construction de sa nouvelle création. Lycéens et habitants de Lons et des alentours auront la possibilité, les 28 et 29 novembre prochains à 20 h 30, de voir en exclusivité les 50 premières minutes de ce spectacle qui promet d’être haut en couleur. Tout y est réuni pour faire vibrer les spectateurs : acrobatie, voltige à cheval, autre discipline équestre telle que la haute école, poste hongroise ou liberté, mais aussi voltige aérienne, danse et musique en live… Voilà le cocktail que prépare la compagnie, dans le but de nous transporter dans un autre univers.

Création 2015, Equivogue Un et un font parfois deux, parfois ils deviennent groupe… Poussé par ses élans d’amour, d’amitié, par le plaisir de vivre ensemble et de communiquer, l’homme se regroupe et réalise dans ces moments, nos plus belles histoires.

Venez voir cette histoire-là ! Celle d’un univers plongé entre le réel ou l’irréel, où l’homme se range aux côtés de l’animal et ainsi prend conscience des fondements de son humanité. Un spectacle rempli d’humour, de prouesses et de légèreté. Venez découvrir les 7 artistes cavaliers voltigeurs, accompagnés de 2 musiciens, une chanteuse, 15 chevaux, mulet, âne, poney.

Lons, lycée agricole de Mancy, 20 h 30, 10 et 8 euros.

Réservation 06 09 10 75 90.

MARCHÉ DE NOËL CHAUMERGY Dimanche

7 DÉCEMBRE Salle des fêtes de 9 h à 18 h Association Les ateliers Bressans