Pays de Lons 89

N°89 Décembre 2014

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Pays de Lons n°89 - Décembre 2014

LONS-LE-SAUNIER

La fermeture définitive de la MJC a été prononcée

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Après le refus de la municipalité de verser la subvention de 135 000 euros à la MJC de Lons-le-Saunier, le tribunal de grande instance a prononcé la liquidation judiciaire de la structure.

Une page se tourne à Lons­le­Saunier, et une nouvelle reste à écrire. La MJC de Lons a définitive­ ment mis les clés sous la porte, après un demi­ siècle d’éducation populaire dans la pré­ fecture jurassienne, par la décision du 18 novembre du tribunal de grande ins­ tance de liquider la structure.

Le 17 novembre dernier, une cinquan­ taine d’adhérents et de salariés avaient pourtant tenté le tout pour le tout en s’invitant au conseil municipal de Lons.

Objectif : faire inscrire la question de la subvention à l’ordre du jour. Subvention de 135 000 euros, votée en conseil municipal de décembre 2013, qui aurait permis de sauver la structure. Malgré l’invasion et les huées de la foule, Jacques Pélissard n’est pas revenu sur sa

E TAT C I V I L NAISSANCES

Nina de Rémi JAILLET et Charline TABALLET, Augea Louis de Florent BAILLY et Laurence SEROZ, Aumont Tom de David DORTEL et Laetitia PEYSSON, Beaufort Capucine de Stéphane CLAP et Coralie AMANTON, Bletterans Lou de Antoine PONCE et Anne­Laure BERNARD, Colonne Lucas de Sébastien FAUVERNIER et Aurélie PRAS, Cuisia Aliya de Romel MBAMBI et Emmanuelle BERNET, Frébuans Théa de Sylvian MALANDRINI et Laure CUSEY, L'Étoile Adèle de Bruno GIBEY et Élise DUBIEF, L'Étoile Ellie de Stève BOSSART et Vanessa PICARD, Lons­le­ Saunier Nathan de Michael HEYMES et Jennifer GUYON, Lons­le­Saunier Nour de Lahcen BERRAGRAG et Jemâa BERAGRAG, Lons­le­Saunier Julia de Olivier PLATHEY et Caroline DUBOZ, Plainoiseau Lylia de Sébastien ROCHE et Johanna LE POUPON, Poligny Elsa de Romain MICHAUD et Amandine BOUILLOD, Verges

DÉCÈS

GAUCHÉ Alfred, Arlay, 94 ans GRIVOIS Madeleine, Bletterans, 88 ans PASTEUR Lucile, Bletterans, 48 ans BÜHRER Daniel, Bonlieu, 65 ans MIODON Monique, Clairvaux­les­Lacs, 87 ans PERNOT Claude, Clairvaux­les­Lacs, 93 ans ANSCHVEILLER Jean, Courlans, 71 ans GUILLEMIN Lucien, Cousance, 90 ans PERRAUD Louis, Graye­et­Charnay, 91 ans COMTE Paul, L'Étoile, 91 ans LEGROS Jacques, L'Étoile, 88 ans MICHEL­GROSJEAN Alice, La Chaux­du­Dombief, 97 ans BOUDIER Catherine, Lavigny, 52 ans MARECHAL Sylvie, Lons­le­Saunier, 48 ans BAVEREL Marie­Thérèse, Lons­le­Saunier, 86 ans BELKHIR Mohamed, Lons­le­Saunier, 85 ans ENOC Joseph, Lons­le­Saunier, 94 ans TOURNIER Marie, Lons­le­Saunier, 90 ans SORGUE Brigitte, Lons­le­Saunier, 50 ans CAPRIOLI Solange, Lons­le­Saunier, 89 ans THOMAS Léone, Lons­le­Saunier, 98 ans CHAUVIN Giselle, Lons­le­Saunier, 92 ans MAGONI Thérèse, Lons­le­Saunier, 96 ans MERCIER Raymond, Lons­le­Saunier, 88 ans GUILLOT Christophe, Lons­le­Saunier, 38 ans CART Jacques, Lons­le­Saunier, 79 ans PROST Benoît, Lons­le­Saunier, 31 ans DELIGNOU Jacques, Lons­le­Saunier, 95 ans CONVERSET Louis, Lons­le­Saunier, 100 ans JEUNET Charles, Lons­le­Saunier, 93 ans SOUCHEYRE René, Lons­le­Saunier, 85 ans MURVILLE Suzanne, Lons­le­Saunier, 88 ans HÉNAULT Jean­Pierre, Lons­le­Saunier, 78 ans BEGGIATO Rina, Lons­le­Saunier, 88 ans HUMBERT Marcel, Marigny, 90 ans PEDRON Serge, Messia­sur­Sorne, 82 ans ALLARD René, Montmorot, 88 ans MUZIC Roger, Montmorot, 71 ans DAUVERGNE Madeleine, Montmorot, 94 ans TROSSAT Marcel, Montmorot, 90 ans TEMPLARDON Charles, Neuvilley, 95 ans CHAFFOTTE Marguerite, Poligny, 93 ans

décision, et la question écrite d’actualité qui a ouvert les débats n’aura eu pour conséquences que le départ, avant l’heure, de l’assemblée et des élus de l’opposition.

Thierry Gaffiot (Front de gauche) ouvrait le bal en interpellant Jacques Pélissard sur l’avenir de la structure : “La MJC vous a apporté tous les documents demandés.

Un simple oui et vous sauverez tous les emplois et une association lédonienne, sinon, l’incompréhension fera face à l’in­ supportable”. Marc­Henri Duvernet (PS) enchaînait et réclamait un vote solen­ nel : “Il y aura un avant et un après ce soir. Bientôt plus aucune structure asso­ ciative ne sera dotée d’une liberté. Tout sera sous le joug des subventions.”

Jacques Pélissard, impassible, rappelait alors au bon souvenir des élus et de l’as­ semblée l’historique du dossier ayant amené cette décision de bloquer la sub­ vention : refus de mutualisation avec la Maison commune, déficit cumulé de 140 000 euros. “Ce n’est que le 14 novembre qu’un nouveau budget et organigramme m’ont été proposés”, rap­ pelait­il avant de revenir sur “le planning d’occupation des salles très léger”. Son adjoint en charge des affaires culturelles Jean­Philippe Huelin annonçait quant à lui : “Nos subventions ne sont pas un dû, c’est un partenariat pris avec des enga­ gements de part et d’autre.” Après quelques minutes d’interruption, l’oppo­ sition annonçait alors sa décision de quit­

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ter la séance, suivie des salariés et adhé­ rents de la MJC. Dans ce brouhaha, on distinguait clairement des propos peu amènes, voire même orduriers et inac­ ceptables adressés nominativement à l’encontre de Jacques Pélissard.

Lors du conseil municipal du 17 novembre dernier, l’opposition quittait la séance, suivie des adhérents et membres de la MJC.

UN DÉBAT D’ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES 2015… SANS DÉBATS A l’occasion du débat d’orientations budgétaires 2015 qui s’en suivait en l’absence de l’opposition, Jacques Pélissard répétait que, malgré le gel des dotations en 2013, puis la baisse de 2014, soit 500 000 euros sur deux ans en moins pour la ville, ni les impôts ni la dette n’avaient augmenté. “Une situation saine rappelée par la Chambre régionale des comptes” soulignait le député-maire.

Parmi les orientations budgétaires pour 2015, on notera, outre la poursuite des travaux déjà engagés en 2014 : l’aménagement du square des Salines, avec la création, entre autres, de jardins familiaux, le lancement des études pour le pôle muséographique regroupant les beaux-arts et le musée d’archéologie, la création d’une maison de santé pluridisciplinaire sur le site de l’ex-usine Bourgeois, l’équipement de toutes les classes maternelles et des CLIS de Briand et Richebourg de vidéo-projecteurs et d’ordinateurs portables…

Et maintenant ?

Effective le 21 décembre, la liquidation a contraint les 23 salariés en CDI à quit­ ter les lieux ce même jour. Les activités des adhérents n’avaient été payées que jusqu’à décembre. Les ex­salariés devraient bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle, leur assu­ rant un ensemble de mesures favori­ sant un reclassement accéléré vers l’emploi. Quant à une nouvelle struc­

EXPRESS

ture annoncée par Jacques Pélissard, les salariés et adhérents restent dans le flou : “Nous ne serons jamais reçus ni même appelés, j’en mets ma main au feu” déclarait Tom Mauron, ancien délégué du personnel. “Nous ignorons si une nouvelle association sera créée, et si c’est le cas, si elle reprendra les adhérents.”

Céline Garrigues

LONS

LE SECOURS POPULAIRE A UN LOCAL L’antenne lédonienne du Secours populaire ne disposait pas jusqu’à ce jour d’un local adapté à ses activités. Avec l’appui du Conseil général du Jura, un nouveau logement lui a été proposé au 295 avenue d’Offenbourg à Lons-le-Saunier, juste en face de son local actuel qu’elle conservera. Ces deux logements situés sur un même niveau permettront à l’association caritative d’augmenter sa surface d’accueil dans des conditions idéales pour le public accueilli et les bénévoles. Le Secours Populaire du Jura emménagera début janvier dans ce nouveau lieu, géré par l’OPH du Jura.

Le tronçon nord du contournement de Lons-le-Saunier est ouvert

Il aura fallu cinquante années pour que le dossier aboutisse. Il est aujourd’hui une réalité avec l’ouverture à la circulation de la section nord du contournement. Quelque 15 000 voitures par jour y sont attendues.

C’était le 21 novembre dernier. Trois autocars affrétés par le Conseil général du Jura ont permis aux quelque 150 invités – élus, techniciens, entre­ prises… – de prendre part à l’inauguration offi­ cielle de la section nord du contournement ouest de Lons­le­Saunier, avec couper de ruban et tout ce qui s’en suit. Le jour même, les premiers véhi­ cules pouvaient circuler sur ce tronçon de 8 km, entre l’Etoile et le service départemental d’incen­ die et de secours, dont 1,2 km de 2X2 voies, qui permettra de désengorger le centre de Lons et Montmorot, avec 2 000 poids lourds en moins. Le tout avec une prise en compte environnemental qui n’a pas été négligée : création de passages à

faune, intégration pay­ sagère avec 500 arbres plantés, protection des cours d’eau… Christophe Perny, président du Conseil général du Jura maître d’ouvrage de l’opération, soulignait l’exemplarité du projet en matière de coopéra­ tion entre l’Etat et les collectivités, et en matière d’investisse­ ment public. En effet, sur un budget initial de 46 millions d’euros, ral­ longé de 6 millions d’euros à l’arrivée (allonge expliquée par les nouvelles mises aux normes, les fouilles archéologiques, la prise en compte des modes doux et l’actualisation des prix), le Conseil général du Jura a financé l’opération à hauteur de 25 %. Les autres partenaires financiers sont l’Etat (22 %), ECLA (20 %), et le Conseil régional de

Franche­Comté (18 %). Pour le second tronçon sud, du Rocher à Gevingey, dont l’ouverture est prévue fin 2015, Christophe Perny lançait un appel du pied à ses partenaires en faisant part des difficultés financières pour achever la réalisa­ tion. Jacques Quastana, préfet du Jura, annonçait qu’il ferait le nécessaire pour que les crédits C.G. soient au rendez­vous.

ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE

FRANÇOIS BAROIN SUCCÈDE À JACQUES PÉLISSARD A LA TÊTE DES MAIRES DE FRANCE Après dix années de mandat à la tête de la puissante Association des maires de France, le député-maire de Lons-le-Saunier Jacques Pélissard a passé la main le 27 novembre dernier, lors du 97e congrès de l’AMF, à François Baroin. Le Jurassien avait demandé il y a plusieurs mois au sénateur-maire de Troyes d’être candidat à sa succession. Sur place, venus en nombre, les maires du Jura ont déployé une banderole “Les maires du Jura remercient Jacques Pélissard” en hommage au Lédonien, qui a été salué de toute part pour son bilan à la tête de l’influente association. “Une belle page de ma vie politique se tourne” déclarait-il sur sa page Facebook. “J’ai reçu un vibrant hommage de mon ami André Laignel et surtout de la salle du grand auditorium. Merci à tous ! Du fond du cœur !

Je laisse une AMF forte, unitaire et écoutée. Pendant 10 ans, j’ai servi l’AMF avec passion et fidélité. J’ai été fier et honoré d’être votre Président. Je pars l’esprit libre, conscient du travail accompli tous ensemble.”

Les maires du Jura autour de Jacques Pélissard.

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Pays de Lons n°89 - Décembre 2014

Réforme territoriale Les maires du Jura ont donné leur avis Redécoupage des régions, départements, intercommunalités, syndicats… Début septembre, le conseil d’administration de l’Association des maires du Jura (AMJ) avait envoyé un questionnaire sur ces différents sujets aux maires et présidents de communautés de communes. C’est une centaine d’élus qui a répondu à ce questionnaire, échantillon significatif de la diversité du département.

Concernant le redécoupage des régions, il en est sorti que 60 % des élus y sont favorables, mais avec un “oui” très nuancé, posant la ques­ tion : “Pour quoi faire et pour quelles économies ?” 70 % d’entre eux s’orientent vers la Bourgogne, 7 % vers Rhône­Alpes, 7 % vers le Grand Est et les autres vers l’éclate­ ment de la Franche­Comté et même du Jura. Quant aux autres réponses négatives, les élus ne voient aucun intérêt ni même d’économie à ce redécoupage. Des élus qui restent à 76 % favorables au maintien des conseils généraux pour plus de proximité dans un département rural. Mais ce qui inquiète Sylvie Vermeillet, prési­ dente de l’AMJ : “C’est le nombre impressionnant de nouveaux élus qui sont prêts à tailler dans le vif, cela transpire dans les réponses du

questionnaire !” Des nouveaux élus qui bousculent les lignes en voulant réformer et rationaliser, quitte à supprimer le Conseil général et même les petites communes. Mais ce que veulent les élus dans leur grande majorité, c’est redéfinir avec soin les compétences, en évi­ tant les doublons. Ils tiennent sur­ tout à garder leurs communes, et ne veulent pas de communautés de communes élargies à 20 000 habitants. “On pleurera, mais il sera trop tard !” déclarait Sylvie Vermeillet, contestant fermement les allégations de la cour des comptes indiquant sommairement que les intercommunalités et agglomérations dépensent sans compter. Elle a rappelé que la plu­ part des dépenses nouvelles pro­ viennent du désengagement de l’état (urbanisme, dématérialisa­

Verges La forêt communale s’agrandit de 45 ha

Jacques Pélissard (à gauche), président d’ECLA, et Alain Fabry, maire de Verges, ont inauguré l’extension de la forêt communale.

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Comme la quasi­totalité des communes de Franche­Comté, la commune de Verges était pro­ priétaire d’une forêt communale de 230 ha – était – puisqu’elle vient d’acquérir, en prolongement de cette surface, 45 ha à un propriétaire privé. “Un achat en bon gestionnaire où il a fallu agir vite pour saisir l’occasion qui nous était donnée d’acquérir ce territoire placé sur les deux communes de Publy et Verges” précisait le maire Alain Fabry. Un bon placement et un investissement intéressant, puisque la forêt apporte déjà un revenu de 22 000 euros par an, soit 10 % du revenu communal.

Et à l’heure des restrictions budgétaires, cela n’est pas négligea­ ble. Une opération de 180 000 euros qu’il a fallu mener en fin de mandat électoral, et que la nouvelle équipe municipale a validé “dans l’intérêt de la commune”. Le bois est source de revenus pour la commune, mais pas seulement puisque cela rend service à 48 affouagistes, le tiers des habitants, qui se chauffent pour 55 euros par an. L’époque est bien finie où tout le monde était équipé de chauffage au fuel, c’est le retour aux ressources naturelles ! La forêt est un milieu riche et complexe qui contribue non seulement à la vie et à la qualité de l’espace rural, mais aux ressources de la commune. Cette dernière s’en­ gage à conduire sur le long terme une gestion durable pour satisfaire aux besoins d’intérêt général avec l’ONF, gestionnaire des forêts publiques, ce qui implique des responsabilités et for­ cément des obligations.

L’inauguration officielle de ce nouveau territoire communale a eu lieu le 14 novembre, et ce fut aussi une première dans ces conditions “champêtres” pour le président de l’agglomération lédonienne Jacques Pélissard : “C’est bien la première fois que je fais une inauguration en botte et en cravate !” Une petite balade a permis de découvrir les différentes essences d’arbres, et pour certains habitants de redécouvrir l’endroit avec nostal­ gie : “Là­haut il y avait l’endroit nommé le nid d’aigle, on venait s’y promener, il y avait également le socle d’une croix”. De quoi donner des idées pour aménager la forêt, et pourquoi pas un belvédère.

Jean­Raphaël Perrard

De gauche à droite : Roger Rey, trésorier, Sylvie Vermeillet, présidente, et Jean-Louis Maitre, secrétaire général de l’Assocation des maires du Jura.

tion…), du transfert des activités aux intercommunalités, et de l’ap­ plication obligatoire de normes décidées par l’Etat : “Services à la personne, nouvelles normes, réforme scolaire, plan climat, vous croyez que cela ne coûte rien ? Les

communes jouent un rôle impor­ tant en matière de cohésion sociale.” Un questionnaire qui a “nourri le débat” du récent congrès des maires de France, en apportant son lot de propositions et d’ana­ lyses.

RÉFORME TERRITORIALE : LA BOURGOGNEFRANCHE-COMTÉ, C’EST VOTÉ !

La carte des 13 nouvelles régions a été définitivement adoptée par l'Assemblée nationale le 25 novembre dernier. Il s’agit du premier volet du projet de loi de réforme territoriale. Sans surprise, la Franche-Comté sera bien mariée à la Bourgogne à compter du 1er janvier 2016.

“Il convient d’engager rapidement la réforme des services déconcentrés de l’Etat qui doit nécessairement accompagner la réforme des collectivités territoriales” indique Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil régional de Franche-Comté. Elle souhaite également un aménagement du territoire équilibré au sein de la future grande région. “Il ne serait pas acceptable que Dijon concentre demain l’essentiel des fonctions métropolitaines de ce grand territoire.”

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : LES STATUTS DE L’UNIVERSITÉ BOURGOGNE FRANCHECOMTÉ ONT ÉTÉ ADOPTÉS Les six membres de l’Université Bourgogne-FrancheComté ont adopté les statuts de la communauté d’universités et établissements “Université Bourgogne Franche-Comté” (UBFC). La publication du décret de création d’UBFC devrait intervenir au mois de janvier 2015. Avec la création de cette entité, les collaborations déjà nombreuses en matière de formation, de recherche, vont se renforcer dans le cadre d’une politique qui sera construite ensemble.

Les chasseurs du Jura s’engagent à acquérir 100 ha de zones humides

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La fédération des chasseurs du Jura (FDCJ), l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et le préfet du Jura ont signé le mois dernier une convention visant à engager des travaux de restauration sur les zones humides prioritaires du Jura.

La FDCJ est une des premières associations fran­ çaises à s’engager dans un tel dispositif : grâce aux subventions de l’agence de l’eau, elle s’engage par cette convention à acquérir 100 hectares de milieux humides juras­ siens jusqu’à 2018, d’en réhabiliter au moins 40 hectares, (soit envi­ ron 7 hectares par an), puis de les animer. Une opération impor­ tante selon le préfet du Jura Jacques Quastana qui estime “qu’en tant qu’éléments caractéristiques de notre département, une poli­ tique de préservation permettra aux zones humides une meilleure protection.” Grâce aux différents engagements de la convention, ces milieux seront, par leur acquisition foncière, protégés des contraintes d’urbanisation et d’aménagement. De plus, les travaux de restauration permettront de conserver leurs intérêts écologiques en faveur de la biodiversité. Certains esprits taquins diront que les chasseurs ont tout intérêt à restaurer ces zones, pour pouvoir ensuite y chasser des espèces gibiers en voie de disparition en France (Bécassine des marais, le Courlis cendré…) ou des espèces plus communes mais localisées. Christian Lagalice, président de la FDCJ, ne cache pas sa vision cynégétique : “Il faut un milieu favora­

ble pour que les espèces se développent”, avant de préciser : “Nos actions qui visent à favoriser le gibier visent aussi à favoriser l’ensem­ ble des espèces non chassables. Le chasseur est aussi citoyen, et la disponibilité en eau doit aussi être une préoccupation de l’ensemble des personnes”. La FDCJ a déjà acquis et gère 340 de zones humides dans le Jura. Certains secteurs prioritaires ont déjà été ciblés. L’agence de l’eau, de son côté, débloquera une enveloppe de 2 millions d’euros pour l’ensemble de l’opération jusqu’en 2018. Elle s’engage à financer la FDCJ à hauteur de 80 % pour les acquisitions foncières, et 50 % C.G. pour les travaux de réhabilitation.

EXPRESS JURA LE PLAN GRAND FROID 2014-2015 EST LANCÉ

Le plan grand froid 2014-2015 vient d’être mis en œuvre dans le Jura, et ce jusqu’au 31 mars 2015. Il repose sur un renforcement du dispositif permanent d’accueil, de veille sociale et d’hébergement ainsi que sur la vigilance de l’Etat. Lorsque les prévisions météorologiques feront état de températures ressenties inférieures à – 3 °C, les mesures suivantes seront les suivantes : la DDCSPP alertera les différents acteurs du dispositif d’hébergement et de veille sociale ; l’accueil de jour à Dole étendra si nécessaire ses horaires d’ouverture. Lorsque les prévisions météorologiques feront état de températures ressenties inférieures à – 10 °C, des maraudes seront déclenchées à Lons-le-Saunier et Dole, afin d’identifier les éventuelles personnes en danger de rue.

MONTIGNY-LES-ARSURES

L’INVITÉ D’HONNEUR DE LA 19e PERCÉE DU VIN JAUNE EST DÉVOILÉ Pour la 19e édition de la Percée du Vin Jaune, l’invité d’honneur sera Thierry Caens, trompettiste de renom originaire de Dijon. Musicien au parcours prestigieux mais aussi amateur de grands vins, il relie ainsi ses deux passions en participant à la Percée. Il fera partie de la parade cuivrée qui se tiendra au cours du week-end. À cette occasion, les 100 cuivres et percussions attendus joueront “Marchin Classic’s” arrangé et dirigé par Thierry Caens.

ART ET CULTURE

UN FINANCEMENT PARTICIPATIF POUR LE FILM JURASSIEN “CHAMBRE 39 - TRAVAILLEURS EN HÔPITAL” Après un travail en immersion en 2013 qui a abouti à un livre de photographies, le photographe jurassien Vincent Bidault souhaiterait que “Chambre 39 - Travailleurs en hôpital” devienne un film. Le tournage qui s’est étalé durant l’année sur les hôpitaux de Lons-leSaunier, Champagnole, Morez et Orgelet, en est maintenant à l’étape du montage. Chacun peut aider ce film à voir le jour par un financement participatif (http://fr.ulule.com/chambre39). Les souscripteurs recevront leur DVD à partir du 8 janvier.

L’OUVRAGE “LE CHÂTEAU-CHALON, UN VIN, SON TERROIR ET SES HOMMES” PRIMÉ PAR L’OIV L’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) a décerné ses prix 2014. L’ouvrage, édité par l’association Mêta Jura, “le châteauchalon, un vin, son terroir et ses hommes” s’est vu décerner le prix de la catégorie “Monographies et études spécialisées”. Il n’est pas fréquent qu’un ouvrage franc-comtois soit ainsi reconnu sur le plan international. C’est donc avec une certaine fierté qu’une délégation jurassienne s’est rendue au siège de l’OIV à Paris pour recevoir cette distinction.

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Inspection du travail

Les syndicalistes jurassiens se mobilisent pour “sauver le service public”

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Depuis le 3 novembre dernier, une nouvelle organisation s’est mise en place à la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation du travail et de l’emploi (DIRECCTE) du Jura, comme partout en France. Contrôleurs et inspecteurs du travail jurassiens se sont mobilisés le mois dernier contre la réduction de leurs moyens.

C’est ainsi que les syndicats CGT, FO, SUD, CFTC, FSU avaient donné rendez­vous à la presse pour expliquer que “dans le département du Jura, avant la fusion des services d’inspection du tra­ vail en 2009, il y avait 11 postes d’agents de contrôle, et bientôt il n’en restera plus que 8.”

L’argument est par ailleurs confirmé par Guilène Aillard, inspectrice du travail qui ajoute que “la réduction d’effectif s’est faite discrètement à l’occasion de la révision générale des politiques publiques et la modernisation de l’action publique.”

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Lons : vous pourrez désormais payer en ligne pour tous les services municipaux Le 17 novembre dernier, la ville de Lons signait une convention de partenariat avec la direction départementale des finances publiques repré­ sentée par Gilles Deshaies, son directeur, et Pierre Haab, trésorier de Lons. La préfecture jurassienne est la deuxième ville à convention­ ner, après Dole. Par cette signature, les parties s’engagent sur dix actions à mener en commun, afin d’améliorer les échanges comptables et le service rendu aux usagers.

Avec un budget 2014 de 32 millions d’euros, la ville de Lons est un géant comptable et financier.

Ce qui implique un travail quoti­ dien de rigueur entre l’ordonna­ teur Jacques Pélissard et le comp­ table de la collectivité Pierre Haab. Ce dernier est chargé d’exé­ cuter les dépenses et les recettes selon les indications de l’ordonna­ teur. Il vérifie la régularité des opérations avant de procéder au paiement. Cette convention s’arti­

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L’inspection du travail, quelle mission ?

L’inspection du travail est un organe primordial dans notre démocratie car elle contrôle la bonne application du droit du travail dans les entreprises (code du travail, conventions et accords collectifs…), dans tous les domaines (santé, sécurité, contrat de travail, travail illé­ gal…). Avec des départs en retraite, des nomina­ tions internes non compensées, les agents crai­ gnent de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission de contrôle, “chacun ayant à charge 1 500 entreprises”, comme encore la mission de conseil alors “qu’ils reçoivent dans les bureaux de la DIRECCTE plus de 7 500 demandes chaque année”. Au nombre de per­ sonnel, le Jura est le département le moins bien doté, au point de se situer en dessous de la

Finances publiques

moyenne nationale, sans savoir encore si les deux postes vacants seront pourvus. Inquiets sur l’avenir, les contrôleurs et les inspecteurs de la DIRECCTE sont unanimes sur la surcharge de travail et ont souhaité par cette manifestation dans la rue sensibiliser les usagers et alerter les services publics.

B.W.

cule ainsi autour de quatre axes : la dématérialisa­ tion des échanges, la modernisation des encaisse­ ments, une meilleure qualité comptable, et plus de conseil financier au service des responsables (analyses financières, conseil en fiscalité directe locale…). En d’autres termes, l’objectif est d’assu­ rer la meilleure tenue des comptes possibles (moins d’impayés grâce à un système d’alerte, plus de réactivité dans le paiement aux entreprises afin de soulager leur trésorerie…) et parvenir à terme à une dématérialisation totale des documents entre la ville et la trésorerie. Mais la grande nou­ veauté repose dans la généralisation du TIPI (titres payables par internet), qui n’était ouvert jusque­là qu’au paiement des crèches. Dès début 2015, vous pourrez payer sur internet, de chez vous, 24 h / 24, les dimanches, toutes les factures liées aux services publics de la ville (cantines, accueils de loisirs…). Une possibilité supplémentaire, mais non une obligation pour les Lédoniens, qui per­ mettra en outre de réduire l’usage du papier.

C.G.

De droite à gauche : PIerre Haab, trésorier de Lons, Jacques Pélissard, député-maire de Lons et Gilles Deshaies, directeur départemental des finances publiques.

“Nageons propre”, campagne de sensibilisation à Aqua'Rel Pour une fois, ce n'est pas le petit personnage en forme de goutte d’eau qui va faire déborder la piscine ! La campagne de propreté affichée dans les allées d’Aqua’Rel était très attendue par Sophie Oblinsky, adjointe au maire vice-présidente d’ECLA chargée des sports, et par les responsables de l’hygiène que sont notamment Patrick Roy, directeur du site et Patrick Guillaume, chef de bassins.

“Si les analyses qui sont répétées régulièrement au cours de la journée n’ont jamais démontré de situations alarmistes, on est persuadé de pouvoir encore améliorer l’hygiène en perma­ nence” déclare Sophie Oblinsky.

A partir de cet adage, il est fait dès maintenant appel au bon sens de chacun. La distribution de flyers, l’information sous forme d’affiches, la diffusion d’un diaporama vont être proposés dans les lieux de circulation de l’établissement aquatique, espé­ rant que l’ensemble de ces dis­

ESCARPIN

positions “nageons propre” devrait satisfaire à terme, res­ ponsables et utilisateurs.

“La goutte d’eau” s’attaque aux sept causes essentielles de pollu­ tion provenant des adeptes de la baignade en bassin. “Des gestes simples de bon sens” : se déchaus­ ser dès son entrée en cabine, met­ tre son maillot de bain dans les cabines et les vestiaires, se déma­ quiller et nouer ses cheveux, se moucher, passer aux toilettes avant d’accéder au bassin, pren­ dre une douche savonnée, et pas­ ser dans le pédiluve.

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En équipant de surcroît certains endroits de poubelles, de porte­ savons, de shampoing…, les bai­ gneurs n’auront plus guère d’ex­ cuses pour passer à travers les gouttes, d’autant que les surveil­ lants auront l’œil et la charge de repérer les fautifs, et insisteront sur les consignes.

Alors que les normes imposent deux nettoyages annuels qui impliquent la fermeture de l’éta­ blissement pour une vidange complète, Aqua’Rel a institué les nettoyages visibles supplémen­ taires. “Chaque matin pendant

trois heures, six personnes sont chargées de l’aseptisation”, pré­ cise Patrick Roy. Ouvert 330 jours par an, recevant entre 800 et 1 000 personnes quotidienne­ ment, si les équipements prévus pour le renouvellement de l’eau comme celui de l’air tournent à plein régime, l’adhésion de cha­ cun à ces gestes simples doit per­ mettre de proposer des condi­ tions de baignade idéales.

Disparaîtront alors définitivement ces traces bleues, réaction chi­ mique entre chlore et urine qui dénoncent le nageur indélicat ?

OUVERT LES DIMANCHES 14 ET 21 DÉCEMBRE (de 14h à 18h)

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8 loisirs

Pays de Lons n°89 - Décembre 2014

LE CERISIER DE MITSURU Cinquième opus d’ Alain Goy

> SPECTACLES

Alain Goy et Rosine Romain co-signent le dernier ouvrage de la collection jeunesse des “Arbres”. “Le Cerisier de Mitsuru” est une ode à la tolérance, l’espoir et l’amitié.

“Tartuffe ou l’importeur”

Le cerisier de Mitsuru

CD audio inclus

Cinquième et dernier opus d’Alain Goy, “Le Cerisier de Mitsuru” est sans doute le plus abouti de la collection des “Arbres” du conteur en forêt de Chaux. Plus dense, fort d’un scénario plus étoffé, rythmé de nombreux symboles philosophiques, il délivre un message de tolérance, d’espérance, d’amour et d’amitié qui ne laissera pas indifférent les petits comme les plus grands. Si bien qu’avant même sa publication, le scénario recevait le prix Andersen 2013 du meilleur conte étranger à Sestri Levante. Une double particularité caractérise ce nouvel album : il a été réalisé cette fois-ci à quatre mains (scénario d’Alain Goy et Rosine Romain, et illustrations d’Alain Goy), et il n’est pas né d’une adaptation, à l’instar des autres opus. C’est une création : “Cela faisait longtemps que l’idée

Ce conte philosophique, adressé aux enfants de 4-8 ans, fera également écho auprès des adultes.

En librairies, maisons de presse et grandes surfaces.

30 euros.

d’écrire quelque chose de personnel nous tentait” raconte Rosine Romain. “On souhaitait une histoire autour du handicap et du regard de l’autre qui peut changer une vie” reprend Alain Goy. Cette foisci, c’est un cerisier qui est au centre de l’histoire : en dépit des nombreuses souffrances endurées dans son enfance, auxquelles beaucoup pourront s’identifier, le petit arbre s’accroche et survit. Dès les premières pages, le décor est planté dans la campagne franc-comtoise.

“Ce livre est une vraie thérapie.

Lors de mes stages de yoga du rire, lorsque je donne le conte aux participants, ils sont soufflés, certains pleurent, car il touche vraiment à l’âme.” Si bien que l’auteure envisage d’ores et déjà d’adapter l’histoire en un véritable conte philosophique plus développé pour adultes…

C.G.

MARDI 16 ET MERCREDI 17 DÉCEMBRE Le pari de Benoît Lambert : faire de Tartuffe un genre d’Arsène Lupin charmant et très intelligent – et pas du tout un personnage ventripotent, répugnant, haïssable de bout en bout. L’autre pari, c’est de faire de cette famille de la haute bourgeoisie qui l’accueille une cellule en pleine crise comme on en trouve dans les films de Buñuel, de Chabrol ou de Pasolini. Avec ce portrait d’imposteur aux allures d’ange exterminateur qui échappe aux pièges de la reconstitution historique, ce n’est pas l’odeur de la naphtaline qui flottera dans le théâtre - mais un léger parfum d’insurrection...

Lons, théâtre, 20 heures, 11 à 21 euros.

Réservation 03 84 86 03 03

SAMEDI 27 DÉCEMBRE

“Francky O’ Right” Avertissement… Spectacle déjanté ! Francky n’est pas si “all right” dans sa tête que son nom veut bien le laisser croire. C’est même un grand malade… Pour notre plus grand plaisir ! Spectacle entièrement en anglais, mais compréhensible par tous.

Lons, l’Amuserie, 21 h, 6 à 10 euros.

Réservation 03 84 24 55 61

© Deutsch

> CONCERTS Mercredi 10 décembre Krachta Valda - Jazz manouche A base de trois composants : Ptiman (guitare), Tom (guitare) et Steph (contrebasse), la recette s’enrichit parfois d’autres ingrédients tels que saxophones, violon, accordéon, trompette ou chant selon les besoins du patient et la grosseur de son porte-monnaie ! Krachta Valda compte deux albums à son actif, “recette à l’ancienne” et plus récemment “Francette”, un disque plus personnel comptant moitié standards de Django moitié compositions originales.

Lons, Boeuf sur le toit. Réservations : 03.84.24.73.69.

Mercredi 10 et jeudi 11 décembre

Dès la mi­décembre venez découvrir notre carte d’hiver avec de nouvelles spécialités, notre carte des vins revisitée et pour tout budget !

Ouvert tous les jours de 7 h à 24 h

4, av. Jean Jaurès - LONS-LE-SAUNIER

03 84 24 36 92

brasserie.lestrasbourg@wanadoo.fr

Quand les livres s’animent...

Quand les livres s’ouvrent, ils laissent s’échapper une famille souris partie en pique-nique à la campagne, un garçonnet qui dessine sur les murs de sa chambre, deux petits bonshommes de bois qui (dé)construisent objets et véhicules au gré de leurs aventures et un hippopotame mélomane mais incompris.

A partir de 2 ans. Lons, Centre Culturel Communautaires des Cordeliers.

Réservations : 03 84 47 85 50.

Jeudi 11 décembre Tambour Battant + Pethrol + Vyryl Sur scène, Pethrol est un duo batterie/voix, difficile à classer. Un groupe à la personnalité franche et à la singularité évidente qui navigue entre sonorités acoustiques et digitales, qui surfe sur la nouvelle vague pop et qui agite son auditoire via chamanisme et

électro. Entre furie et méditation, suavité et acidité, c’est une expérience visuelle, musicale et émotionnelle !

Vyryl, c’est un duo bisontin électro aux rythmes binaires et aux sons synthétiques matraqués sur des claviers vintage. Une musique héritée du coït de Dave Gahan et Beth Dito, improbable...

Moulin de Brainans, 20 h 30. 10 à 14 euros.

Lundi 15 et mardi 16 décembre

Peace & Lobe, présenté par Clara Yucatan Pour la 6e année consécutive, le projet PEACE & LOBE se déploie sur la région Franche-Comté pour prévenir et réduire les risques auditifs auprès du jeune publique. Ainsi depuis le 23 novembre et jusqu’au 18 décembre ont lieu plus d’une vingtaine de séances scolaires dans toute la région. C’est le groupe chanson pop bisontin, Clara Yucatan, qui présente aux lycéens et collégiens participants ce spectacle / concert pédagogique.

Moulin de Brainans, spectacle pédagogique sur la prévention des risques auditifs. Scolaire de la 4e à la Terminale. 9 h 30 et 14 h.

Réservations : 03 84 37 50 40.

Vendredi 19 décembre Elmer Food Beat

Comme les rois mages en Galilée, les cinq garçons chics et raffinés d’Elmer Food Beat, groupe le plus élégant du rock français, sont de retour ! Joueurs d’épuisette façon air-guitar, casquettes, marcels et shorts qui baillent, ces acrobates du string et des abdos fessiers sont prêts à mettre le feu aux planches !

Moulin de Brainans, 20 h 30, 13 à 18 euros.

loisirs 9

Pays de Lons n°89 - Décembre 2014

Petites festivités de Noël dans nos villages 12 décembre

21 décembre

Saint-Didier

Château de Pierre-de-bresse

Marché de Noël gourmand et artisanal. De 17 h à 20 h 30 à la salle des Fêtes.

Concert de Noël, avec l'ensemble “les Ménéestrels de Bourgogne”, à 15 h 30.

Miery Marché de Noël.

13 et 14 décembre

Lons-le-Saunier

Bletterans

Marché de Noël de

Marché et loto de Noël, organisés par l’UCIA. Gastronomie, artisanat, venue du Père Noël le 14 décembre à 15 h. De 9 h 30 à 18 h 30.

Lons-le-Saunier Marché de l'avant, de 10 h à 19 h, parvis du théâtre et rue de Ronde.

13 décembre Beaurepaire-en-Bresse Marché de Noël nocturne.

A partir de 17 h, sous marché couvert, salle des fêtes et chapiteaux (le tout chauffé) : 80 exposants présents.

Sellières

Mantry Marché de Noël.

Beaufort Marché de Noël organisé par l’association les Scrapules, à la salle polyvalente de Beaufort, de 10 h à 18 h.

Les Hayes Marché de Noël artisanal et gourmand.

Macornay Marché de Noël organisé par le Foyer Rural de Macornay, de 10 h à 17 h 30 à la salle du Foyer Rural.

Bijoux, objets en tricot, confitures maison, miel du village, stylos en bois, savons au lait de chèvre, sacs tissu, objets déco, petits cadeaux...

19 et 20 décembre Arlay Marché de Noël et de l’artisanat en lien avec la Boutique de l’Aire du Jura et un stand de boissons chaudes à l’Aire du Jura.

BRIC A BRAC ET FRIPERIES

14 décembre Marché de Noël sous chapiteau chauffé, place de la fidélité. Une vingtaine d’exposants, venue du Père Noël avec prise de photo, balade en calèche (gratuite).

producteurs. De 10 h à 19 h à Juraparc.

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Pays de Lons n°89 - Décembre 2014

Noël en pays lédonien Un nouveau “Noël ensemble” à Lons !

Pour la 7e année, le collectif Noël Ensemble, devenue cette année l’association éponyme, organise son Noël solidaire au Carcom de Lons, le 24 décembre. Une grande fête fraternelle où tout le monde est invité sans inscription et gratuitement, à la seule condition de donner un peu de son temps pour l’organisation. Une belle veillée de Noël destinée aux personnes isolées, mais aussi à tous ceux et celles qui ont envie de partager ce moment. “Noël seul(e) : NON ! Noël ensemble : OUI !, tel est le leitmotiv des bénévoles et organisateurs qui sont à pied d’œuvre pour organiser cette fête depuis septembre. “Qui ne connaît pas une personne célibataire, veuve, divorcée dans son entourage ? Noël, temps fort de l’année pour certains, peut aussi signifier pour d’autres sentiments d’abandon, d’isolement, voire de détresse…” explique le président de l’association Stéphane Hovaere. Un réveillon sous le signe de la solidarité et du partage puisque chacun est chargé de mettre la main à la pâte en apportant un “petit quelque chose” qui sera partagé par tous (entrée, dessert…), ou encore en participant aux décorations, animations…

Entre 15 et 19 h

Elvin le magicien : numéros burlesques et de close-up.

Les Ephémères de Noël : groupe de musiciens pour mini-bal folk (accessible à tous).

Les Gouapes Douaapes : troupe de théâtre d’improvisation.

Maria Coulon et son accordéon : mini bal variété, chanson française et musette.

One-man show humoristique de la Marie-Madeleine Bailly-Salins.

18 h 30 : début apéritif (sans alcool). 19 h 30 : début repas (sans alcool et gratuit). 22 h 30 : fin de la manifestation. 22 h 30 : vaisselle, nettoyage, rangement… (pour ceux qui le veulent !)

Au carcom, 2e étage. Gratuit et sans inscription. Comment participer : préparer la salle ; mettre en place toute la décoration intérieure et extérieure ; apporter une entrée (ou un dessert) qui sera partagé par tous ; participer aux danses ou aux animations ; apporter un instrument de musique, proposer une animation ; préparer les buffets salés/sucrés…

Mais aussi, dans le Haut Jura et au pays des Lacs Week-end de Noël au Pays des Lacs Du 13 au 14 décembre. Samedi, à Clairvaux : marché de Noël extérieur en continu place du 8 mai de 10 h à 19 h. Le matin : marché de Noël des écoles de Clairvaux et Pont-de-Poitte. 15 h : spectacle offert aux enfants du pays des lacs (tout public). 17 h 30 : descente du père noël du clocher de Clairvaux. 18 h : départ pour la randonnée nocturne aux flambeaux sur les traces du Père Noël jusqu’à Pont-de-Poitte avec moyen de transport pour les plus petits. 19 h : à l’arrivée soupe à l’oignon offerte pour tous et retour en navette sur Clairvaux. 20 h 30 : tartiflette et soirée animée à Pont-de-Poitte. Dimanche, Pont-de-Poitte : bourse aux jouets toute la journée. 14 h : fête des enfants : ateliers et jeux gratuits tout l’après-midi, défilé et démonstrations de diverses associations.

Les illuminations Vercia : durant la période des fêtes, le petit village jurassien de Vercia étire ses habitations tel un serpentin de fête à travers le vignoble. Ce ne sont pas moins de 90 % des maisons qui revêtent la parure de Noël, laquelle nécessite la pose de quelque 40 km de guirlandes et de 420 000 ampoules multicolores.

Du 19 au 21 décembre à Moirans-en-Montagne, c’est le paradis enchanté des enfants ! Moirans-en-Montagne vivra au rythme des arts de la rue, des spectacles et des ateliers ludiques, et se métamorphosera en un terrain de jeu grandeur nature. Plus de 9 compagnies assurant une quinzaine de représentations. Ateliers enfants “Construis ton chalet en bois”, “Artistic Mobile”, Théâtre d’Ombres, Percussions, “Décore ton Père-Noël en bois”, espace jeux géants en bois… Marché de Noël, balades en poney, visites découvertes au Musée du Jouet…

Marché de Noël au Fort des Rousses Poussez les portes de la 2e plus grande forteresse de France, et venez à la rencontre des chiens de traîneaux, des artisans et des personnages emblématiques de Noël. Dans une ambiance festive assistez à plusieurs courses de chiens de traîneaux ! Pour compléter cette atmosphère féerique le marché de Noël sera lui aussi installé au cœur du Fort des Rousses. Des artisans Made in Jura seront présents mais aussi des animations, des jeux et des dégustations de produits locaux et de Noël.

Animations et feux d’artifice (le samedi à 18 h).

ARTISAN CHOCOLATIER PÂTISSIER Devinez mon poids et* gagnez-moi !

Ouvert du MARDI au VENDREDI de 10h à 12h / 17h à 19h SAMEDI et DIMANCHE de 10h à 12h

319, route de Montbourgeau 39570 L’ÉTOILE - 06 33 30 62 93

* Voir conditions en magasin

Noël au Pays du Jouet

Les Fayes, une tradition millénaire : la tradition séculaire des Fayes se perpétue dans les villages des Coteaux de la Haute Seille. Chaque année, la nuit du 25 décembre, les habitants de Château-Chalon se rassemblent sur l’éperon rocheux du village, allument un grand brasier et font tourner les bûches enflammées. Au loin, les villages de Voiteur, Ménétrule-Vignoble, Bréry et Baume-les-Messieurs répondent à l’unisson à cette tradition millénaire.

www.etoilegourmande.com