N°90 Janvier 2015
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p. 5 à 8
I Lons, “ville amie des aînés” I La “maison à jouer”, un jeu
de société pensé pour les seniors I Adapter sa conduite… I Des retraités au service
de l’économie locale I Fédération des clubs
du temps libre du Jura : “Le remède anti-solitude”
Son marché, ses commerces p. 10-11
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2015
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Pays de Lons n°90 - Janvier 2015
EXPRESS
LONS-LE-SAUNIER
Les grandes évolutions de la vie politique
LONS
à travers l’œil de Jacques Pélissard
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L’INTERNAT DU LYCÉE JEAN-MICHEL A OPÉRÉ SA MUE
Fin novembre, François Baroin prenait la tête de l’AMF, mettant fin à 10 ans de mandat à la tête de l’Association des maires de France du député-maire de Lons-le-Saunier Jacques Pélissard. L’occasion pour lui de nous livrer sa vision de l’évolution de la vie politique depuis une décennie.
Jacques Pélissard, en 10 années, entre 2004 et aujourd'hui, quelles sont selon vous les grandes évolutions dans la vie d'un élu ? Dans la vie politique et des collectivités, nous avons assisté d'abord à un gel puis une baisse des dotations de l'État. Le Gouvernement parle d'une baisse de 11 milliards d’euros, mais en réalité, si on fait le cumul de toutes les dotations dont nous sommes privées, l'amputation globale est de 28 milliards. C'est considérable. Les collectivités ont du mal à faire face au remboursement de leurs emprunts, et elles sont diminuées dans leur capacité d'investissement. C’est une première novation. Deuxième novation, nous avons assisté à un développement de l'intercommunalité et des mutualisations des services entre les communes et les intercommunalités. Cette nécessité de travailler ensemble a été une approche nouvelle.
E TAT C I V I L NAISSANCES
Mathis de Julien FAIVRE et Elodie VUILLET, Aumont Clara de Mickaël GAUTHERON et Laetitia GIROD, Beaufort Sacha de Loïc PETETIN et Karine REMONTE, Chamole Jeanne de Xavier DUBIEF et Annie COMPAGNON, Charcier Olympe de Benjamin NABET et Amélie BILLET, Chavéria Leslie de Stéphane MONNERET et Laurette PRELLION, Domblans Capucine de Olivier PHILIPPE et Laurie CHATRENET, Les Repôts Capucine de Thomas MONNET et Stéphanie OYSEL, LonsleSaunier Clément de Bertrand VENET et Cécilia LADDE, LonsleSaunier Capucine de Bertrand VENET et Cécilia LADDE, LonsleSaunier Jules de Thomas MONNET et Stéphanie OYSEL, LonsleSaunier Naïm de Kamel MERSOUT et Nadia MERSOUT, LonsleSaunier Janna de Mohamed FEKIH et Meryem KEBAILI, LonsleSaunier Lorys de Candice DUPONT, LonsleSaunier Kyle de Raphaël PIVIN et Emilie ALLIAUME, Montmorot Océane de Luc RICHARD et Amélie HENON, Montrond Bilel de Fouad KHATYR et Hlima ABOURABIA, Poligny Lina de Hassan MESMOUDI et Isabelle MONNERET, Poligny Léon de Nicolas COTTIER et Eléonore CADY, Poligny Esmé de Nicolas FORET et Ludivine GROS, Vercia Lorenzo de et Laura BERTAND, Villevieux
DÉCÈS EVRARD Odette, Augea , 91 ans IMBERT Andrée, Bletterans , 92 ans COURVOISIER Armand, Bletterans , 80 ans TREFFOT Gilbert, Bletterans , 71 ans ECOIFFIER Marcelle, Blye , 88 ans ANGÈLE Patrick, Bonnefontaine , 62 ans TONNERRE René, Chamole , 75 ans BUATOIS Suzanne, Cosges , 89 ans RÉMY Jean, Courlaoux , 74 ans GROS Marc, Cousance , 92 ans DUCLOCHER Robert, Cuisia , 82 ans ROBERT Marceau, Foulenay , 83 ans LAGARDE Gilbert, LargillayMarsonnay , 84 ans MEIGNIER Charlotte, LonsleSaunier , 100 ans VIEILLE Jean, LonsleSaunier , 81 ans LAMY Odette, LonsleSaunier , 99 ans SANDIER AnneMarie, LonsleSaunier , 98 ans CLARA Marthe, LonsleSaunier , 93 ans ROUX Andrée, LonsleSaunier , 93 ans MOREL Armand, LonsleSaunier , 93 ans FERRIER Marie, LonsleSaunier , 90 ans GROS Marc, LonsleSaunier , 92 ans LACOMBE Simone, LonsleSaunier , 96 ans DAVID Cédric, LONSleSAUNIER , 35 ans BEUTLER Elsa, LonsleSaunier , 90 ans TISSERAND Robert, LonsleSaunier , 78 ans ROMAND AnneMarie, LonsleSaunier , 85 ans GACQUER Jacqueline, LonsleSaunier , 92 ans PRUDENT Marcelle, LonsleSaunier , 99 ans PERNET Josiane, LONSleSAUNIER , 89 ans PAUTHIER Brigitte, LONSleSAUNIER , 54 ans JAILLET Jean, MessiasurSorne , 85 ans CARD Marie, Pannessières , 84 ans DONGHI Michel, Patornay , 78 ans GINESTE Juliette, Poligny , 90 ans SERPETTE Véronique, Revigny , 53 ans SILVENT Michel, Sergenaux , 76 ans
Troisièmement, je dirais une demande sociale de plus en plus forte. Les habitants connaissent le maire, lui font confiance. Ils s'adressent à lui pour toutes leurs questions, leurs projets. Le maire est dans une situation de demande sociale de plus en plus forte, avec des moyens qui diminuent, ce qui n'est pas toujours facile à gérer.
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LE MEGARAMA INAUGURÉ Le nouveau complexe de cinéma de Lons-le-Saunier, comprenant sept salles, a ouvert ses portes le 10 décembre dernier. Il pourra accueillir jusqu’à 1 000 personnes. Une des salles bénéficie de la nouvelle technologie du son immersif Atmos.
BLETTERANS
EXPOSITION NATIONALE D’AVICULTURE La Société d’aviculture organise sa 12e exposition nationale les 10 et 11 janvier, salle du Marché couvert, à Bletterans. Plus de 800 animaux et 150 races et variétés de lapins, poules et pigeons seront présentés. Elle est ouverte aux éleveurs de volailles, lapins et pigeons. Seuls seront jugés les sujets tatoués pour les lapins, bagués pour les volailles et pigeons. Entrée : 2,50 euros.
La communication politique semble s'être emballée ces dernières années. Est-elle maîtrisable, fait-elle peur aux élus ? Les élus constatent que les médias s'intéressent toujours à ce qui va mal, et non à ce qui fonctionne. Mettre en évidence systématiquement les dysfonctionnements, même s'il y a effectivement parfois des pépins, c'est démoralisant. Ces dysfonctionnements sont marginaux par rapport au fonctionnement des collectivités locales. C'est un sentiment dévalorisant pour un maire. Et maintenant, vous allez vous consacrer entièrement à la ville de Lons ? Votre réseau développé par l'intermédiaire de l'AMF perdurera-t-il ? Ça, c'est clair. Le réseau mis en œuvre par mes relations de confiance avec les responsables nationaux du secteur public ou privé restera. Je continue également à entretenir des relations
L’inauguration de l’internat du lycée Jean-Michel entièrement rénové s’est déroulée le 5 décembre dernier. Après deux années de travaux, les quelque 300 internes de l’établissement pourront bénéficier de chambres de quatre lits, de nouveaux sanitaires, d’une isolation thermique… Un investissement de 8 millions d’euros pour le conseil régional de Franche-Comté.
MONTIGNY-LES-ARSURES
19e PERCÉE DU VIN JAUNE
avec l’AMF en tant que président d'honneur. On m'a confié la mission notamment de faire la promotion sur le plan national des communes nouvelles, et la possibilité qu'elles ont de se regrouper sur la base du volontariat, avec des incitations financières que j'ai mises en place dans la loi de finances 2014. Propos recueillis par C.G.
Samedi 31 janvier et dimanche 1er février se déroulera la 19e édition de la Percée du Vin Jaune à Montigny-les-Arsures, présidée par Valérie Tissot. Cette année, le millésime 2008 sera à l’honneur. Le nouveau site internet www.percee-du-vin-jaune.com permet de se renseigner sur les hébergements, les transports ou les points de restauration, mais aussi, grande nouveauté, de réserver ses places en ligne. Le parrain de cette 19e édition est Franck Ferrand, journaliste spécialisé dans le domaine de l’histoire. Thierry Caens, trompettiste de renom originaire de Dijon, sera également présent. Enfin, cette année, la décoration a été imaginée pour rendre hommage au Vin Jaune. Le village de Montigny-les-Arsures se parera pour l’occasion de guirlandes et de pièces d’or. Tarif : 14 euros - Accès au site (75 caveaux) + un verre + 10 tickets de dégustation
Nouveau pôle médical de Doucier :
un généraliste et une infirmière occuperont les lieux Le nouveau pôle médical de Doucier vient d’être inauguré. Il accueille un médecin généraliste et une infirmière qui proposera notamment des soins par hypnose.
Avec une population de 300 habitants mais supérieure à 3 000 en saison esti vale, il devenait urgent pour la commune de Dou cier de trouver une solution pour palier au départ en retraite du Dr Jean Ménestrier, installé depuis 40 ans. La désertification médicale n’est pas une fatalité lorsque les élus prennent le taureau par les cornes, tant pour l’attractivité du territoire que pour les communes périphériques qui bénéficient de ce service. En atteste les démarches initiées par la précédente municipalité de Doucier et son ancien maire JeanPierre Michel, comme le souli gnait l’actuelle maire Isabelle Zeitler, lors de son dis cours inaugural le 13 décembre dernier : “Jean Pierre Michel, grâce à son travail énergique et pugnace de démarches et de contacts, a réussi à finaliser le projet de construction d’un pôle médical. La réalisation matérielle incomba au nouveau conseil municipal. Le premier coup de pelleteuse a été donné en mars de cette année.” Le pôle médical pluridisciplinaire de 140 m2 com
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prend quatre cabinets de consultation et deux salles d’attente. Bien qu’il ne soit pas aisé d’attirer de jeunes médecins en zone rurale, le Dr Olivier Tonnerre répondait favorablement aux appels de pied de son confrère le Dr Ménestrier, le cadre pri vilégié de la région des Lacs n’étant pas étranger à cette décision… Géraldine Naudet, infirmière, occu pera les deux autres cabinets, dont un sera réservé aux soins par hypnose. Le bâtiment est loué par les deux soignants qui ont créé une société civile de moyens (SCM). Le coût total de l’opération s’élève à 361 00 euros, subventionnée à hauteur de 105 000 euros (Etat), 10 000 euros (réserve parle mentaire du sénateur Gérard Bailly), et 5 212 euros du conseil général du Jura. Afin d’améliorer la sécurité des abords du pôle, la municipalité de Doucier envisage d’ores et déjà des travaux d’aménagement extérieurs, avec la création notamment d’un miniparc, d’un chemin piétonnier reliant le centre du village, et l’instauration d’une zone 50 km/h.
Au centre devant le micro, le maire de Doucier, Isabelle Zeitler, inaugurait le nouveau pôle médical le 13 décembre dernier.
Lons-le-Saunier
L’extension de la rue Camuset est ouverte
L’ouverture de la rue Camuset et sa nouvelle extension, inaugurée le 12 décembre dernier, qui relie le croisement devant le cam ping La Marjorie au carrefour de la rue Victor Puiseux dans la zone indus trielle, devrait fluidifier de manière notoire le carrefour de l’Europe. En effet, régulièrement engorgé avec son flot de 26 000 véhicules par jour, il n’était pas rare de rester bloqué de longues minutes à ce croisement très fréquenté. Il aura fallu plusieurs années pour que le projet aboutisse, compliqué notamment par l’acquisi tion foncière des parcelles. En effet, ce sont plus de 40 parcelles qu’il a
fallu acquérir auprès de propriétaires privés, dont deux étaient inconnus. Portée conjointement par la ville de lons et l’agglomération lédonienne, cette extension de 800 m, avec deux pistes cyclables de part et d’autre de la voie de 2,75 m, devrait accueillir un flot de circulation estimé à 4 200 véhicules par jour. “Cette nouvelle desserte de la zone industrielle dis pose d’avantages économiques pour les entreprises qui auront une meil leure capacité d’accueil pour les clients et salariés, indiquait le maire et président d’ECLA Jacques Pélissard. De plus, aux heures de sortie, c’était infernal avec de très longues files au
Au centre, le maire de Lons et président d’ECLA inaugurait la nouvelle extension de la rue Camuset le 12 décembre dernier.
niveau du croisement du boulevard de l’Europe.” Pour un coût total de 800 000 euros, l’extension a été finan
cée à hauteur de 500 000 euros par ECLA, 200 000 par la ville de Lons et 100 000 de fonds ministériels.
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EXPRESS LONS
LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS ACCUEILLE UNE EXPOSITION SUR L’ARTISTE JEAN VIMENET 2014 est le centenaire de la naissance de l’artiste Jean Vimenet (19141999). Depuis le 19 décembre jusqu’au 5 avril, le musée des beaux-arts de Lons-le Saunier lui rend hommage en proposant au public l’exposition “Jean et Catherine Vimenet. Algérie, les années Abd-el-Tif (1952-1954)”, une rétrospective inédite consacrée à son œuvre “algérienne”. Le Prix Abd-el-Tif de peinture, équivalent du Prix de la villa Médicis, que Jean Vimenet reçoit en 1952, lui permet d’aller travailler en Algérie durant deux ans. L’œuvre, d’une grande vitalité, est conçue de la fin 1952 à la fin 1954, à la villa Abd-el-Tif (Alger), à l’atelier de Tipasa et dans divers lieux d’Algérie. Plus de 60 de ces œuvres – toiles, œuvres sur papier, modelages – sont réunies et présentées aux côtés de documents inédits (photographies, extraits filmiques, objets et courriers). Ce regard pictural, saisissant, sur l’Algérie d’avant la guerre est accompagné par des textes, inédits eux aussi, de l’épouse de l’artiste, Catherine Vimenet, journaliste et écrivain, remarquables témoignages sur l’œuvre en train de se faire et sur le contexte qui l’entoure. Cette exposition permet aussi de restituer en arrière-plan deux ans de la vie trépidante du petit groupe d’artistes, résidant ou de passage, à la villa Abd-el-Tif et de leurs passionnantes relations à l’Algérie des années cinquante. Elle présente, en outre, pour la première fois dans un musée, l’immense toile que réalise l’artiste à son retour en France, la Guerre d’Algérie (1960-1961), que plusieurs critiques considèrent comme son Guernica.
12 PONTONS COMMERCIAUX POUR LE PORT DU MEIX La régie départementale Chalain-Vouglans, gestionnaire du site, vient de créer 12 pontons commerciaux afin de proposer au grand public des sports nautiques inexistants à ce jour sur la retenue de Vouglans. Ils sont ouverts à la concurrence, et la régie cherche des concessionnaires souhaitant créer une activité de location d’engins nautiques à partir de mi-avril 2015.
Après une mise en sommeil d’un peu plus d’un mois liée à un dysfonctionnement de son site, le Drive fermier du Jura a finalement repris du service mi-décembre.
des huit points de retrait. Rapide ment, l’initiative allait se faire connaître, pour atteindre un fichier de 1 000 clients ayant passé au moins deux com mandes. Avec un panier moyen à 68 euros, l’objec tif était dépassé. Et pourtant, le site allait cesser de fonc tionner le 2 novembre der nier. Des incidents techniques récurrents empêchaient les clients de finaliser leur com mande et payer en ligne par carte bleue. “C’est rageant d’avoir tout arrêté à cause d’un logiciel dysfonctionnant, alors que tout le reste roulait” explique Gilles Tonnaire, pré sident du Drive fermier. Par ailleurs, précisons que le dis
positif a bénéficié d’un inves tissement de 54 000 euros de la Chambre d’agriculture du Jura et de subventions du conseil général du Jura. Une salariée à temps partiel assu rait également l’animation du Drive. C’est lors de l’assemblée générale du 11 décembre que la décision de repartir a été prise. “Nous avions déjà un nouveau prestataire, mais il fallait reprendre confiance en l’outil informatique” reprend Gilles Tonnaire. “Nous avons finalement redé marré avec une vingtaine de producteurs et un site inter médiaire qui fonctionne. Nous avons exigé la garantie d’un dépannage 24 h/ 24 et 7j/ 7. Dès le redémarrage, les commandes arrivaient déjà.” Une vingtaine de clients ont passé commande, mais le président reconnait qu’il
“Sup info Jura” : un forum pour l’orientation
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Le Drive Fermier, c’est reparti !
A l’initiative de la chambre d’agriculture du Jura, le dispo sitif fut lancé en septem bre 2013, réunissant une trentaine de producteurs jurassiens. Sur le site www.drivefermier.fr/39, il suffisait alors de créer un compte, passer commande en ligne parmi la grande diversité de produits frais et de qualité (agriculture bio et conventionnelle), puis récu pérer ses produits dans un
LAC DE VOUGLANS
Lons-le-Saunier
Pays de Lons n°90 - Janvier 2015
Comme chaque année, les quatre centres d’information et d’orientation du Jura (Dole, LonsleSaunier, Poligny, SaintClaude) et les lycées publics du département organisent le 21e forum départemental Sup Info, le 20 janvier à Juraparc. Bien s’informer pour mieux s’orienter, tel est l’objectif de ce grand rassemblement des acteurs de l’orientation. 4 000 élèves, de 1ère pour préparer l’orientation post bac, et de terminale pour finaliser leur projet d’études supérieures, sont attendus pour tenter d’y voir plus clair dans le grand train de l’orientation. En effet, on demande de plus en plus tôt aux jeunes de choisir une filière. On y réfléchit depuis la 3e, on hésite, on a des envies… Puis on change d’avis quelques années plus tard. Pas facile d’arrêter un choix si tôt. Pourtant, dès le 20 janvier, l’heure de choisir va sonner, date d’ouverture du portail d’admission postbac. L’objectif de ce forum est donc de découvrir d’autres possibilités et d’élargir les vœux. Plus de 200 formations seront présentées par l’université de FrancheComté et ses 70 formateurs, les écoles de commerce, les écoles d’ingénieurs, et Sciences po Paris. Plus de 50 professionnels dans de nombreux secteurs d’activité répondront aux questions des adolescents et leur famille. On trouvera également toutes les infor mations sur la vie étudiante (CROUS, CRIJ, mutuelles…), la mobilité internationale via le programme du conseil régional de FrancheComté et un pôle Information Orientation où des conseillers d’orientation psychologues seront à la disposition des visiteurs. SUP INFO 39, Juraparc à Lons-le-Saunier, vendredi 20 janvier 2015, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 30
Les Scènes du Jura font entrer les
“Scènes buissonnières” à l’école !
Dans la complémentarité du dispositif “Le théâtre c’est (dans ta) classe”, les Scènes du Jura inventent “Scènes buissonnières”, un projet artistique et culturel expérimental pour soutenir la création et la production de spectacles pour l’enfance et la jeunesse. Trois questions à Ludovic Tourdot, responsable des relations publiques et de la communication au sein des Scènes du Jura. Comment se décline “Scènes buissonnières”, ce nouveau projet en direction des scolaires ? “Le théâtre, c’est (dans ta) classe” s'adresse aux élèves de 4e et de 3e. Avec les “Scènes buissonnières”, il s'agit de compléter la proposition pour les élèves de 6e et également de CM2. On renforce donc le lien inter-degrés, et en choisissant des classes de centres-villes et de villages, on accentue la mise en réseau des zones urbaines et rurales.
Une version théâtrale de “Riquet à la houppe” sera ainsi présentée en 2015 dans les salles de classe. Comment les élèves seront-ils impliqués ? En effet, la version 2014/2015 des Scènes buissonnières met en avant le conte de Perrault, “Riquet à la houppe”. Les 14 classes ont accueilli début décembre un happening théâtral en classe visant à présenter les personnages du conte. Elles assisteront au mois d'avril au spectacle final de “Riquet” mis en scène par Laurent Brethome au Théâtre de Dole.
Dans l'intervalle de temps, elles suivront des ateliers de sérigraphie avec les artistes plasticiens du collectif SuperSenor. Ce sont au final plus de 350 enfants issus de deux collèges et six écoles primaires qui auront été sensibilisés à la création artistique contemporaine. Le conseil général du Jura annonce une hausse de subvention, passée de 90 000 euros en 2010 à 300 000 euros en 2014. Qu'est-ce que cela représente pour vous ?
“Riquet à la houppe”, le conte de Perrault, sera présenté en avril prochain aux 14 classes.
Cela affirme le soutien du conseil général à nos côtés. Ça souligne également que la culture permet de créer du lien, qu'elle participe à l'ouverture sur le monde, à la cohésion sociale… Ces projets à destination de la jeunesse permettent d'éveiller les plus jeunes à l'art et à la culture. Ils convaincront à leur tour leurs parents et leur entourage… Et il s'agit bien d'enjeux de territoire car pour “Le Théâtre c'est (dans ta) classe”, ce sont 72 classes, soit plus de 1 800 jeunes Jurassiens concernés.
“faudra diminuer les charges au maximum.” Avec plus d’un mois sans activité, la trésore rie en a pris un coup. “Nous devons réaliser un chiffre d’af faires minimum de 12 000 euros par mois pour tourner, et 24 000 euros avec un salarié.” Pour autant, le lancement de la nouvelle “CoopérActive paysanne” doloise, proposant des pro duits bio et locaux vendus en ligne, puis à retirer auprès de deux points relais dolois, ne l’alarme pas. Elle ne viendra pas concurrencer le Drive fer mier : “Les clients ne sont pas les mêmes, nous avons aussi des clients dolois. Nos clients ne sont pas militants. Le Drive fermier est un peu un maga sin virtuel ; on peut comman der un produit un jour, et un autre le lendemain.” C.G.
FUSION BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ
MARIE-GUITE DUFAY ET FRANÇOIS PATRIAT REMETTENT LE LIVRE BLANC À FRANÇOIS HOLLANDE
Les présidents des régions Franche-Comté et Bourgogne ont remis conjointement le Livre blanc de la Franche-Comté sur le rapprochement avec la Bourgogne au Président de la République le 10 décembre dernier, en présence de Marylise Lebranchu. Intitulé “Parole aux Francs-Comtois”, ce Livre blanc est le résultat de la concertation organisée à l’automne sur l’ensemble du territoire Franc-Comtois. Il formule quinze propositions pour faire réussir la fusion Bourgogne Franche-Comté, autour d’un grand projet de solidarité et de développement, s’appuyant notamment sur les pôles d’excellence des deux régions en matière de développement économique, de recherche et d’enseignement supérieur. Il invite également à renforcer la solidarité entre les territoires par une répartition équilibrée des fonctions métropolitaines. Il conclut enfin à la nécessité de mettre en place une nouvelle gouvernance, afin de faire émerger les initiatives qui, sur le terrain, portent l’avenir du territoire. Le Président de la République a été à l’écoute des deux présidents de région. Il a salué l’avance prise par ces deux territoires et les a encouragés à poursuivre dans cette voie. Il a également partagé la nécessité de rester vigilant sur l’équilibre de la future grande région, notamment en matière de répartition des fonctions métropolitaines entre les deux capitales régionales actuelles.
TOURISME
“COTEAUX DU JURA”, NOUVEAU NOM POUR L’OT DU PAYS LÉDONIEN L’office de tourisme de pôle du pays lédonien, créé au début de l’année et rassemblant au sein d’une même structure les territoires d’ECLA, des Coteaux de la Haute-Seille, du Sud-Revermont et Bresse Revermont, vient de se trouver un nom et une marque. Il s’agit de “Coteaux du Jura”. Il ne reste plus qu’à développer une identité visuelle forte.
Dossier “Senior” 5
Pays de Lons n°90 - Janvier 2015
D’ici 2020, le Jura comptera 32 600 personnes âgées de plus de 80 ans, soit 17 383 de plus qu’en 2007, selon une étude de l’INSEE. Dans certaines zones économiquement peu denses, comme le Triangle d’Or (Arbois, Salins, Poligny), la part de ces seniors affiche des taux supérieurs à 7 %. Un véritable enjeu pour notre département. Si de plus en plus de services, d’animations… sont mis en place, il n’en demeure pas moins que l’isolement, la solitude, la baisse des revenus et le maintien à domicile dans les meilleures conditions restent la préoccupation principale de nos aînés.
Lons en route vers la reconnaissance “Ville amie des aînés” La ville de Lons-le-Saunier vient d’entrer dans la démarche “Ville amie des aînés”. 1 000 collectivités dans le monde participent à ce projet porté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui prône une nouvelle approche des politiques du vieillissement en plaçant les aînés au cœur de la réflexion. La candidature de la ville de LonsleSaunier auprès de l’OMS a officiel lement été enclenchée en juin 2014. Bien plus qu’un label, la démarche “Ville amie des aînés” est une reconnaissance des actions menées par la collectivité pour améliorer le quotidien de ses aînés. “Mais c’est aussi travailler pour tous les habitants, les femmes enceintes, les handica pés…” précise Christophe Bois, adjoint en charge des affaires sociales à la ville de Lons. “On sait depuis longtemps que la population vieillit, on s’est dit qu’on pouvait faire mieux que ce que l’on fait déjà” reprend Agnès Chambaret, adjointe en charge de la famille, de l’enfance, et des personnes âgées. Première ville du Jura à se lancer dans la démarche, LonsleSaunier devra donc se baser ce qui existe déjà, mais aussi sur ce qui se fait ailleurs, pour améliorer ses actions. Pour ce faire, un pre mier diagnostic global a été réalisé en 2013. Fort de cet état des lieux, place aujourd'hui aux réunions publiques, qui ont débuté cet automne, ouvert à tous les habitants, afin de recueillir leurs propositions. Par ail leurs, huit groupes de travail, constitués d’élus, de citoyens, de professionnels… ont été mis en place pour cibler les actions à programmer, autour de huit thématiques : transport, lien social, culture et loisir, autonomie et services et soins, bâtiments et espaces extérieurs, habitat et logement, information et com munication, participation citoyenne. Une synthèse sera prochainement présentée. “Il ne s’agit pas forcé ment d’améliorations coûteuses, mais plutôt des détails à repenser” indique Agnès Chambaret. “Pre nons l’exemple de la mobilité. Beaucoup de seniors peuvent encore se déplacer à pied. Mais nous devons installer des bancs sur certains trajets pour permettre des pauses. Il y a aussi la culture et les spectacles qui sont proposés en soirée, et qui posent des problèmes de conduite de nuit pour le trajet retour. Nous allons travailler avec les Scènes du Jura afin de proposer des spectacles en journée.” Il y a aussi l'existant, créateur
de lien social à LonsleSaunier : les colis de Noël distribués par la mai rie, le réseau Tiss’Ages, l’intergénérationnel qui a trouvé son moteur avec le centre aéré de Montciel et son énergique directrice Véronique Lambert, le tissu associatif important et son réseau de bénévoles prêts à s’engager… A partir de ce référencement de l’existant, et des pistes évoquées en groupes de travail ou lors des réunions publiques, un plan d’action va être mis en place, et présenté à l’OMS. A chaque point d’étape, l’Organisme validera les travaux de la ville, durant un cycle de cinq ans, au terme duquel LonsleSaunier aura la possibilité de repartir pour un nouveau cycle. Une reconnaissance qui impose donc aux villes membres du réseau de régulièrement se remettre en question. C.G.
La remise des colis de Noël, en décembre dernier, à la Marjorie, en présence d’Agnès Chambaret, Mickaël Pernin, chargé de mission “Bien vieillir, vivre ensemble” au CCAS de Lons et Christophe Bois.
Vous aimerez faire construire J’ai 60 ans… Vos enfants ont quitté la maison. Pour vous, une nouvelle vie commence, faite de voyages, d’engagements associatifs, de sorties entre amis… Moins spacieuse, votre maison doit d’abord être d’entretien facile, se piloter à distance, simuler une présence avec des équipements domotiques adaptés… Cette maison, nous l’avons imaginée et conçue pour vous :
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Habitat durable Parce qu’anticiper une perte d’autonomie, c’est la prévoir dès la construction de la maison, nous vous proposons des solutions adaptées à votre projet.
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Textes sous la responsabilité de l’annonceur Reproduction interdite © Pays de Lons n°89
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Résidence l’Éclaircie La résidence l’Eclaircie située au milieu des sapins dans le village d’Eque villon (Jura), en face du Mont Rivel, est installée depuis 1995. Madame Homs Domingo Céline, forte d’une expérience de plus de dix ans, à repris l’établissement depuis mars 2013 et veille au bienêtre de ses rési dents. L’établissement accueille des personnes âgées de plus de 60 ans (les moins de 60 ans peuvent être également admis avec dérogations de l’autorité compé tente), seules ou en couple, quelle que soit la durée du séjour et leur état de dépendance. Plusieurs possibilités d'hébergement : L’hébergement temporaire sur une durée déterminée, des personnes âgées qui vivent encore à domicile. L'accueil de jour à temps partiel (en journée), destiné aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de troubles apparentés vivant encore à leur domicile ou chez un parent, de même que l'ac cueil de nuit.
Ce qui permet à la famille de se dégager du temps libre. Le transport est pris en charge par la résidence. Chaque chambre confortable bénéficie d’une salle d’eau et peut être meublée avec les objets personnels du résident permanent. La maison de retraite bénéficie d’une vaste terrasse abritée en été, ainsi qu’un parc privatif aménagé pour circuler en fauteuil roulant. Jalonné de bancs, ce jar din permet de savourer des moments de détente et de repos. Des activités sont organisées pour la stimulation et la détente, comme la gymnastique (accessi ble à tous), la zoothérapie, une conteuse vient régulièrement…
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Résidence L’Eclaircie - 4, rue de Fresse - 39300 EQUEVILLON Tél. 03 84 53 04 00 - Fax 03 84 53 04 30 - email : eclaircie@pavonis.fr - www.pavonis.fr
Locaux confortables
Chaleur Humaine
Dossier “Senior” 7
Pays de Lons n°90 - Janvier 2015
Prodessa conçoit la “maison à jouer” :
des lacs et du Revermont
un jeu de société pensé pour les seniors
Prochaine parution 2 février 2015
Au pays du jouet, l’association Prodessa vient d’imaginer un jeu de société spécialement conçu pour les seniors, prenant en compte diverses problématiques. Une innovation peu courante dans le secteur des services à la personne. Inutile de retourner les rayons jeux de société des grandes surfaces, vous n’y trouverez pas (encore) la Maison à jouer de Prodessa. Et pour cause, ce tout nouveau concept est bien plus qu’un simple jeu de plateau ; il est une véritable prestation de services livrée clé en main aux professionnels du secteur. L’idée germait il y a deux ans au sein de l’association Prodessa, spécialisée dans les services à la per sonne auprès des publics fragilisés (personnes âgées, handicapées ou malades), à l’initiative de son ancien directeur François Mayer. Dans un contexte où le mieuxveilllir est un véritable enjeu de société, mais aussi dans un contexte économique difficile dans lequel l’association se voir réduire drastiquement ses subventions, le projet allait répondre à plusieurs objectifs.
“Il faut recréer du lien social en faisant se regrouper les gens. Nous allons à eux avec nos supports, pour interagir avec le bien-vieillir” explique Laura Marano, responsable marketing au sein de l’associa tion, qui a développé le projet en amont. “Il y a également une fina lité économique dans ce projet qui permettra de pérenniser nos emplois, mais aussi une finalité sociale pour nos salariés, en les faisant monter en expérience et en les valorisant grâce à l’animation”. En effet, le concept n’est pas encore adressé au grand public, car la partie animation est primordiale. Après une année de conception, 100 exemplaires de ce jouet en bois 100 % made in Jura ont été réalisés, dont 10 destinés aux animateurs formés par Prodessa. Ces derniers se déplacent avec le jeu en fonction des demandes, auprès des insti tutionnels (mairies, CCAS...), associations du temps libre, foyers loge ments et EHPAD… La prestation est vendue entre 5 et 7 euros par per sonne, pour un temps de jeu de 2 heures. “Les animateurs pourront effectuer une évaluation psychique, physique et psychologique du public. On a déjà pu identifier des problèmes grâce au jeu” reprend Laura Marano. Les autres exemplaires seront vendus à ces mêmes
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professionnels du secteur. Le “package” comprenant la formation devrait être mis au point pour 2015, mais son futur prix de vente n’a pas été dévoilé. Enfin, les personnes n’intégrant pas ces différentes structures sont également les bienvenues : il suffit de joindre Pro dessa afin d’intégrer un groupe de jeu à proximité de chez elles. Le jeu se joue avec 8 à 10 joueurs, par équipes de 2. Tout commence par des questions de culture générale, permettant à l’animateur d’ef fectuer une première analyse psychologique. Puis arrivent les “défis” : des dessins à faire deviner (type Pictionary), des mimes, des jeux de dextérité type balle ou bilboquet, ou encore des exercices d’élocution. Enfin, la phase d’imagination et de créativité invitera les participants à inventer une histoire à partir d’un personnage. “Les joueurs font souvent appel à leurs souvenirs pour cette phase, et c’est parfois lors de cette étape que les problèmes ressortent” explique Emilien Brantus, chargé de développement de la Maison à jouer. “A la fin, il n’y a pas de perdant ni de gagnant, c’est avant tout un moment de convivialité.” Il est à noter que ce jeu innovant intègre le dispositif des quatre “ateliers” de Prodessa, que sont la gym douce, le bienêtremodelage, l’atelier mémoire en jeu et la Maison à jouer. C.G.
Contact : Prodessa, 34 Rue des Salines, Lons-le-Saunier. Tél. 03 84 86 27 99
Adapter sa conduite, et non s’en priver ! L’association de prévention routière du Jura propose depuis cinq ans des séances de remise à niveau des connaissances pour les seniors. Dans 20 ans, les personnes âgées de plus de 80 ans représenteront plus de 11 % de la population totale du Jura. Mais l’âge ne constitue pas aujourd’hui un critère pour interdire la conduite à un senior. Pourtant, dès qu’une personne âgée est impliquée dans un drame de la route, la question revient sur le tapis : fautil instaurer une visite médicale obligatoire ? JeanPaul Grappin, bénévole au sein du comité du Jura de l’association de prévention routière, casse une première idée reçue : les seniors au volant sont ceux qui ont le moins d’accidents. En revanche, et c’est bien la problématique, les conséquences physiques d’un accident sont beaucoup plus lourdes, voire même fatales pour ces conducteurs. “La visite médicale n’est pas encore obligatoire, mais ce que l’on conseille, c’est d’écouter son entourage et son médecin. Ce n’est pas une question d’âge, mais de santé” explique le formateur. En effet, dans un territoire rural comme le Jura, où la population est de plus en plus vieillissante, nombreux sont les seniors à prendre le volant pour se déplacer, faire leurs courses… Mais ils sont aussi nombreux à s’interroger sur leur capacité et à vouloir conduire “responsables”. En atteste le suc cès des séances de remise à niveau proposées par l’association de prévention routière et assurées par JeanPaul Grappin. “Ils souhai tent actualiser leurs compétences, mais surtout être rassurés. Quand vaisje arrêter de conduire ? C’est une vraie question que se posent les seniors. Je préconise d’éviter la conduite de nuit, dans des conditions météo défavorables, aux heures de pointe, mais aussi de privilégier les itinéraires familiers. Je milite également pour la boîte automatique, permettant de se concentrer sur la route…” Bref, des
Bien entendre c’est garder une bonne vitalité ! conseils de bon sens pour aménager sa conduite, plutôt qu’une interdiction qui aggraverait l’isolement de certaines de ces per sonnes. Mais il y a aussi les nouveaux panneaux, et la voirie, le trafic qui évoluent sans cesse. Il faut se réadapter en permanence. Et quand sonne l’heure de la retraire, souvent, Madame abandonne le volant au profit de Monsieur. Lorsque ce dernier décède 10 ou 15 ans plus tard, cela devient problématique. “Je conseille de ne jamais arrêter de conduire” reprend JeanPaul Grappin.
“Se déplacer est une liberté fondamentale pour les retraités. Ils ont toute leur place sur la route” “mais il faut réajuster ses connaissances, chercher des pistes pour rouler en toute sécurité.” En 2014, une douzaine de conférences de remise à niveau s’est déroulée, face à des groupes de 20 à 30 per sonnes. Elles sont organisées à la demande des clubs et associations, à condition qu’un groupe d’au moins 15 personnes se constitue. Pré cisons également qu’en cas de doute sur ses capacités et connais sances, les autoécoles sont à la disposition des seniors. C.G. Association de prévention routière du Jura, 13, rue Perrin, Lons-le-Saunier. Tél. 03 84 24 05 09
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8 Dossier “Senior”
Pays de Lons n°90 - Janvier 2015
ECTI : des retraités mettent leurs
compétences au service de l’économie locale
Les retraités bénévoles jurassiens de l’association ECTI se réunissent une fois par mois.
Dans le Jura, ils sont sept retraités, de 64 à 80 ans, à mettre bénévolement leur expérience et leur expertise au service du développement local. Après une carrière bien remplie, passer de l’autre côté de la barrière n’est pas pour autant une raison de “jouer aux boules toute la journée”. Ils sont issus de l’industrie, de l’administration, de l’enseignement supé rieur… Ces seniors, qui ont pour point commun d’avoir exercé un poste à responsabilités, continuent de s’investir bénévolement dans la sphère économique locale, pour l’association ECTI, qui fêtait ses 40 ans en 2014. Si cet acronyme signifiait au tout début “Échanges et Consulta tions Techniques Internationales”, son sens est tout autre aujourd’hui : “Entreprises, collectivités territoriales, insertion”. Il s’agit des trois domaines d’intervention de ces “professionnels seniors bénévoles”. Tout d’abord, en direction des TPE, PME et PMI, ils apportent leur expé rience aux chefs d’entreprise : “Cela peut passer par un coup de pouce pour démarrer une entreprise, ou pour d’autres problèmes” explique Claude Roche, délégué régional FrancheComté pour ECTI, également référent pour le Jura.
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ECTI Jura : Claude Roche, Centre d’activités nouvelles, 210 avenue de Verdun BP 400, Dole. Tél. 06 27 76 15 73. E-mail : ecti39@free.fr
Fédération des clubs du temps libre du Jura :
“Le remède anti-solitude” La Fédération des clubs du temps libre du Jura regroupe 220 clubs pour 6 500 adhérents. Présidée par Micheline Revol, elle propose de nombreuses activités tout au long de l’année à des seniors de plus en plus isolés. Micheline Revol, pouvez-vous nous présenter votre Fédération et son fonctionnement ? La Fédération a été créée en janvier 1972, avec 8 clubs pour un total de 300 adhérents. La montée en puissance a été très rapide puisque déjà en 1978, elle comptait 262 clubs pour atteindre 300 clubs en 1984 soit 13 000 adhérents. Cet engouement s’explique par la mise en place des retraites pour les agriculteurs qui ne possédaient ni télévision, ni voiture, et qui ont été très vite isolés. Ils ont alors découvert le plaisir de se distraire, de voyager ou tout simplement de se rencontrer. Malheureusement, les adhérents sont maintenant beaucoup moins nombreux et aujourd’hui la Fédération compte environ 220 clubs, soit un peu moins de 6 500 adhérents. Le Jura est réparti en 18 secteurs. Ces secteurs sont les piliers de la Fédération avec 3 administrateurs élus par les clubs du secteur. Ils ont pour mission de visiter les clubs, de s’informer sur leur vie, leurs difficultés. Quelles activités sont proposées par la Fédération ? Qu’apporte-t-elle de plus que les clubs indépendants du temps libre ? Les activités proposées par la Fédération sont le
concours de tarot/belote annuel, un repas/spectacle au Casino Jeux de Lons-le-Saunier, l’assemblée générale à Juraparc et repas dansant l’après-midi en avril. Mai et juin sont les mois privilégiés pour les journées de l’amitié dans les secteurs. En septembre, il y a un grand rassemblement proposé à tous les clubs, par secteur, sur 4 jours. De septembre à juin, chaque année, nous proposons des stages de travaux manuels ou de peinture avec des animatrices, des stages d’informatique avec notre secrétaire. Toutes ces activités ne pourraient pas être assumées dans les clubs indépendants.
restent préoccupés évidemment par leurs finances car beaucoup sont appelés à aider leurs enfants et même petits-enfants.
Aujourd’hui, dans cette sinistrose ambiante, on a parfois l’impression que seuls les seniors gardent le moral. Est-ce la réalité ? Les personnes âgées de plus de 60 ans n’ont pas les mêmes problématiques que celles de 75 ans et plus. Dans la tranche “jeunes retraités” ils sont en couple pour la plupart, possèdent une voiture, ont la télévision et internet, tandis que les 70/75 ans et plus sont plus fragilisés en cas de décès du conjoint, de la perte de la possibilité de conduire… Ils ont connu des moments très difficiles dans leur vie et ont beaucoup travaillé, ce qui les a aidés à une certaine autonomie et un certain optimisme. Mais ils
Avez-vous des difficultés à attirer de nouveaux adhérents ? Oui, il y a une réelle difficulté à faire adhérer de plus jeunes. Ils ont leur indépendance, le grand âge leur fait peur, ils ont le sentiment d’être trop jeunes pour entrer dans un club. Pourtant force est de constater que dans les clubs où ces “jeunes retraités” sont venus, ils ont découvert une ambiance sereine, joyeuse et conviviale. “Les vieux savent s’amuser !”
Est-ce que la baisse des retraites impactent le bien-être des seniors ? Les retraites ne sont pas très élevées pour beaucoup (agriculteurs, ouvriers…). Lorsqu’on propose des voyages sur plusieurs jours, ils ne participent pas, car “trop cher” ! Remplir leur citerne de fuel provoque immédiatement un refus de payer pour une sortie même à bas prix.
Propos recueillis par C.G.
Fédération départementale des clubs du temps libre du Jura, 245 rue Mérite, Lons-le-Saunier. Tél. 03 84 43 35 03
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EXEMPLE
nisme, circulation et transport, action économique… Enfin, en faveur de l’insertion, ils interviennent auprès des étudiants (parrainage, participa tion à des jurys de soutenance de thèse, intervention dans les universi tés, simulation d’entretiens d’embauche…), et des demandeurs d’emploi (insertion professionnelle et sociale). “Notre objectif n’est pas de pren dre la place des actifs. Si le cas se présente, et si un consultant local sou haite par exemple intervenir auprès d’une entreprise, nous laissons la place” affirme Claude Roche. Le service, s’il est assuré bénévolement par les retraités, est facturé aux bénéficiaires, environ 150 euros par jour, variant selon les prestations et le type d’entreprises (contre une fourchette allant de 600 à 800 euros par jour pour un consultant indé pendant). Un engagement bénévole qui permet de faire “fonctionner les neurones”, mais aussi de “faire des rencontres, apprendre de nou velles compétences.” Pour Gérard Greffier, ancien cadre dans l’indus trie : “Tout le monde n’a pas envie de prendre sa retraite à 62 ans, sans forcément faire 50 heures par semaine et supporter une hiérarchie.” L’antenne jurassienne a aussi la chance de compter dans ses rangs un “expert” qui n’intervient qu’à l’international. Roland Perin, ancien enseignant à l’ENILBIO de Poligny, apporte son expertise auprès de petites entreprises d’Amérique du Sud pour la fabrication de fromages. Chaque mois le réseau se réunit, et les membres se forment régulière ment. Ils peuvent se targuer d’enregistrer de belles réussites, “même si nous avons aussi quelques échecs, quand nous n’arrivons pas à convaincre.” C.G.
sport 9
Pays de Lons n°90 - Janvier 2015
Le Comité départemental olympique sportif du Jura
Le Dojo départemental : un outil qui fait l’unanimité ! Après plus de quatre années d’existence, ce sont plus de 1 000 pratiquants par semaine qui profitent du Dojo départemental de Lons-le-Saunier. Un équipement qui satisfait aujourd’hui largement ses utilisateurs. Quand Serge Pantel, le plutôt mesuré des entraîneurs du Ring Lédonien classe le Dojo départemental comme un des “plus beaux de France”, qu’Isabelle Denojean, prési dente des Arts Martiaux “remercie la collectivité pour avoir mis à la disposition des clubs un centre d’entraîne ment exceptionnel”, que Thierry Huteaau, président du judoclub, salue les lieux comme étant “pratiques, adap tés, modernes”, on peut avancer que le Dojo départe mental fait l’unanimité. Générique. “La salle qui est en service depuis août 2010 est née d’une nécessité, les travaux destinés à l’aménagement du nou veau centre nautique Aqua’Rel ayant de fait supprimer la salle d’entraînement du judoclub lédonien”, précise Sophie Olbinski, adjointe au maire chargée des sports. La recherche d’un site suffisamment étendu, facilement accessible, permettant un parking, proche du centreville et des écoles, fut lancée. Et voilà comment on retrouve le Dojo départemental dominant le site des Rochettes. Visi ble de loin, il satisfait du même coup l’urbaniste soucieux de créer une ligne bâtie séparant l’habitat pavillonnaire existant des nuisances de la ligne de chemin de fer toute proche. Aujourd’hui, avec la boxe, le judo, les arts martiaux, (karaté, aïkido, fullcontact, taekwondo), la gym d’entre tien… ce sont plus de 1 000 pratiquants par semaine qui profitent des installations, et cerise sur le gâteau, “les
Patrick Roy, directeur du service des sports d’ECLA, et Sophie Olblinki, adjointe en charge des sports à la mairie de Lons.
clubs utilisateurs assurent euxmêmes l’entretien courant et le respect des lieux qui restent impeccables.” Ajoutons encore les résidents du CAT, de l’ADAPEI, de l’IME, la police, les collèges… “En 2015, c’est ici avec 400 gamins qu’auront lieu les rencontres USEP maternelles sports de combats” annonce Patrick Roy, directeur du service des sports d’ECLA. Si on compte le stage national d’Aïkido qui regroupe chaque année autour de Christian Tissier, Maî tre incontesté de la discipline, des com pétiteurs suisses, belges, allemands, la salle hisse les couleurs jurassiennes au niveau international. “En raison de la baisse des subventions de l’Etat et de la région, même si le Dojo a atteint ses objectifs, sa construction ne serait plus possible aujourd’hui”, regrette Sophie Olbinski qui précise en conséquence “que si par rigueur et par souci de bonne gestion une réflexion complé mentaire retarde la construction de la future cité des sports, la réussite du pro jet est à ce prix.” B.W.
Ce méconnu du grand public Le CDOS du Jura a été créé en 1984 sous la forme d'une association loi 1901. Ses membres sont les comités départementaux des disciplines olympiques, nationales sportives, multisports, scolaires ou universitaires. Le Jura comprend ainsi 42 comités départementaux et représente ainsi 700 clubs pour 65000 licenciés. La commission communication et promo tion réalise les newletters, traite les demandes de dotations aux associa tions pour les manifestations... La com mission animation organise les jurys olympiques, récompense les jeunes sportifs, prépare la soirée des béné voles... La commission CRIB met en place la formation CASOCO, (compta bilité associative), gère les formations secourisme, organise la formation de sauvetage aquatique... La commission CNDS étudie les dossiers des comités départementaux, donne son avis et avalise les propositions de subventions aux clubs... En défendant les intérêts des associa tions sportives auprès des pouvoirs publics, en publiant le magazine Jur’info 39 sur son site, en récompen sant les meilleurs jeunes sportifs, en organisant les rassemblements sportifs amicaux, en participant à l’attribution des médailles décernées par le Minis tère des Sports... le Comité départe mental olympique sportif du Jura joue un rôle essentiel et contribue au déve loppement de la pratique sportive. “Sauvegarder l’accès aux sports de haut niveau tout en gardant les valeurs de l’Olympisme, défendre le patri moine sportif du département sont aussi nos objectifs”, confie l’embléma tique président Claude Azéma. A la fois président de la Fédération internatio nale de Pétanque, viceprésident de la
Jean-Louis Gavand, responsable du CRIB, un des comités du Comité départemental olympique sportif du Jura.
Confédération mondiale des sports de boules, Claude Azéma est aussi le fon dateur de l’ABJ (Amicale Boule du Jura) qui regroupe actuellement plus de 260 licenciés. Sachant s’entourer et délé guer, c’est, ditil, “grâce à mon équipe que l’on doit la réussite du CDOS”. En insistant sur l’amitié qui règne dans le groupe, il prend pour témoin Michel Demougeot, le viceprésident qui est son ami depuis l’école maternelle, cite entre autre JeanLouis Gavand respon sable du CRIB, “un retraité actif qui, sans compter, renseigne, forme, conseille les bénévoles en matière administrative, juridique, fiscale...” Dis cret, désormais installé au 14 rue Rou get de Lisle à LonsleSaunier, le CDOS 39 répond aux questions nom breuses qui se posent dans le milieu de la compétition, forme, informe, orga nise, subventionne. Il est le maillon incontournable au service des clubs et B.W. des des associations.
“Le handicap n’empêche pas la pratique d’un sport”
Annie Cerignat
Le comité départemental handisport du Jura a pour missions d’organiser, coordonner et contrôler la pratique sportive des personnes handicapées. Il regroupe 63 membres encadrants pour un effectif de 42 pratiquants actifs. Le point avec la présidente Annie Cerignat. La pratique du sport par des personnes handicapées est aujourd’hui entrée dans les mœurs, pouvez-vous nous dresser un bref historique de son apparition dans le Jura ? Notre département a amorcé, dans les années 90 cette pratique qui a connu un regain d’intérêt à la suite d’une initiative menée conjointement par les communes de Tavaux, l’Abergement-la-Ronce et Damparis. Ce partenariat a permis l’organisation sur deux jours d’une manifestation en septembre 2003 : “Sport-Elan”. Non seulement elle a démontré la possibilité de la pratique sportive, y compris de hautniveau, par des personnes à mobilité réduite, mais aussi la sensibilisation du public.
Quelles sont les actions conduites par le comité ? Le comité s’efforce d’organiser, de développer, de coordonner et de contrôler la pratique des activités physiques et sportives des personnes handicapées physiques ou visuelles ou auditives. Il participe à la formation et au perfectionnement des cadres techniques et sportifs, ainsi que des juges et arbitres. Tout type de sport est-il praticable ? Le handicap n’empêche pas la pratique d’un sport. Il nécessite seulement l’adaptation des structures et du matériel et une formation spécifique des moniteurs. Actuellement, le Comité offre la possibilité, en partenariat avec des clubs destinés aux personnes valides, de pratiquer nombre de sports : le ski et le
triathlon, mais aussi la voile, le tennis, le handfauteuil, l’équitation, le tennis de table, le judo, le cyclisme, la randonnée, le tir à la sarbacane, la boccia… Venons-en au nerf de la guerre, quels sont vos financements ? Notre budget est modeste si on le compare aux sommes qui sont en jeu dans les pratiques sportives professionnelles. Notre budget s’élève à près de 32 000 euros et se trouve principalement abondé par une importante subvention du Conseil général, ainsi que par des subventions du Fonds national de développement du sport et de la direction départe-
mentale de la jeunesse et du sport. Mais je tiens à souligner que l’argent n’est pas notre seule ressource. Le Comité ne serait rien s’il ne pouvait compter sur le dynamisme et la disponibilité des familles des pratiquants, de ses cadres animateurs et de ses bénévoles, et s’il ne pouvait ponctuellement s’appuyer sur le soutien du mécénat de quelques personnes ou entreprises de bonne volonté qui mettent à notre disposition du matériel et des fournitures. Propos recueillis par Philippe Pelletier
Louhans Le marché de Louhans, une notoriété nationale ! La Bresse est réputée pour ses nombreuses foires et ses marchés tout au long de l’année. Mais le plus incontournable d’entre eux est bien le marché du lundi matin de Louhans-Châteaurenaud. La ville est alors envahie par une foule de marchands et de badauds. Visite guidée.
Christine Buatois : “Il y a une solidarité entre les commerçants”
© Franck Boulay / Mairie de Louhans
A Louhans, depuis toujours, le marché du lundi matin est géré par la mairie. Trois questions à Christine Buatois, deuxième adjointe en charge notamment du commerce.
cette ambiance atypique et authentique où fourmillent les badauds et les commerçants, vous arrivez dans la Grande Rue, la plus
© Franck Boulay / Mairie de Louhans
Après les marchés de Provence, il est sans doute un des marchés les plus réputés de France. Dans la ville aux 157 arcades, le marché de Louhans, avec ses 250 exposants en haute saison (180 en basse saison), 5e marché plus important de l’Hexagone, est un rendezvous incontournable, si bien qu’il a reçu deux appellations : “site remarquable du goût”, décernée par le Conseil national des arts culinaires, et “site du goût” pour la viande Charollaise. Sur place, l’ambiance est atypique. On commence la balade par le marché agricole : une centaine de petits éle veurs ou producteurs proposent leurs ani maux vivants (volailles, pigeons, lapins…) Dans la zone des volailles, vous trouverez le fleuron des volailles françaises, la volaille de Bresse AOC, reconnue internationalement. A côté, les chalands pourront aussi se laisser tenter par quelques produits de produc teurs : fromages, œufs… et même vins du Jura ! La balade conduira ensuite le prome neur au cœur de ville avec son cadre magni fique et ses richesses patrimoniales (Hôtel de Ville, Eglise Saint Pierre…) Là débute la zone des produits régionaux et de l’artisanat local : boucheries, miel, maraîchage… Dans
LE CERCLE DES LUTTEURS LOUHANNAIS CONFIRME SES BONS RÉSULTATS !
longue rue à Arcades de France, classée au titre des monuments historiques. Sur 500 mètres, 157 arcades (plus du double des arcades lédoniennes), dont les plus anciennes remontent XVe siècle, longent la rue. Ici les commerçants non sédentaires, spécialisés dans le textile, la confection, la chaussure, la maroquinerie… sont légion. Dans cette galerie marchande à ciel ouvert, il y en a pour tous les goûts, toutes les géné rations. Enfin, pour terminer la balade, vous trouverez facilement un restaurant, où vous pourrez déguster la fameuse volaille de Bresse rôtie au four ! En 2015, le marché de Louhans fêtera ses 150 ans. De nombreuses animations, pour l’heure en réflexion par la mairie, devraient être organisées, ainsi que plusieurs person nalités invitées.
Christine Buatois, comment expliquez-vous la notoriété du marché de Louhans ? Premièrement car il valorise depuis toujours les produits locaux et les circuits courts. Même les vêtements proviennent en majorité du sentier lyonnais. Une des particularités est aussi de toujours accueillir nos papys et mamies qui continuent à venir vendre leurs poules et lapins. C’est une tolérance, uniquement pour les retraités de la MSA. C’est pour cette raison que l’on trouve toutes ces petites cages en bois ! Et il y a aussi toute la partie commerciale qui est différente des autres marchés. Au cœur de la ville, la partie textile propose une belle diversité. Au lieu d’y installer des franchises commerciales, ce beau potentiel s’est développé. Une autre particularité est aussi la zone de la volaille AOC… ? Oui, nous sommes en plein cœur du territoire de Bresse. Sur le marché, tout au long de l’année, on y vend tout ce qui se fait autour de la volaille de Bresse, du poussin à la poule, en passant par les fournitures, les mangeoires… Beaucoup de particuliers viennent à Louhans acheter une poule et la mettre dans leur jardin, c’est dans la mouvance. Qu’est-ce qui fait cette ambiance si particulière ? A Louhans, on a toujours été habitué à vivre ensemble. Il y a une solidarité entre les commerçants sédentaires et non sédentaires ; tout le monde ouvre le lundi. Et puis les promeneurs sont au plus près de la nature, on est en dehors du packaging, on voit ce que l’on aura dans l’assiette. Il y a davantage de proximité. On trouve de tout, même ce qui ne se fait plus dans les magasins franchisés : par exemple, nous avons trois marchands de blouses anciennes de grand-mère, c’est drôle ! Il y a de nombreuses niches de marché qui fonctionnent. Propos recueillis par C.G.
La Voie verte Louhans-Branges, longue de 7,5 km est inaugurée
L’équipe du CLL à l’écoute de leur entraîneur Sébastien Beudet.
Le Cercle des Lutteurs Louhannais a récolté le 7 décembre dernier une nouvelle série de podiums et de victoires lors de sa deuxième participation aux compétitions officielles de lutte en région Bourgogne. Pour la seconde fois, il faut remarquer le très beau résultat d’ensemble des jeunes lutteurs du club, avec 6 athlètes récompensés sur les 6 engagés. Cela conforte le niveau d’ensemble de l’équipe qui peut également se targuer de deux 1res places : celle de Melvin Denombret en Benjamins et de Quentin Fournier en Poussins B. Sébastien Beudet, l’entraîneur du club (domicilié à Montagna-leReconduit) est satisfait : “L’équipe a été attentive aux points travaillés à l’entraînement.”
Le département de SaôneetLoire voit, chaque année, affluer plus d’un million d’usagers sur ses 220 km de voie verte dont il dispose. Depuis 1997, le conseil général de SaôneetLoire a souhaité s’investir fortement dans les déplacements doux. Il poursuit en 2014 le maillage de son réseau de voies vertes conformément aux engagements pris lors de l’adoption de son schéma directeur en 2011. L’objectif de 55 km supplé mentaires entre 2014 et 2018 a été validé par le schéma de 2013, s'ins crivant dans la continuité de celui de 2011. Le nouveau tronçon Louhans Branges a été inauguré le 6 décembre dernier, en présence, entre autres, de Rémi Chaintron, président du conseil général de SaôneetLoire. Cette portion, longue de 7,5 km, est aménagée sur l’ancienne voie ferrée et fait partie intégrante de la “Voie bressane”. À terme, elle reliera l’aggloméra tion chalonnaise au département du Jura, en passant par Louhans. Une bonne nouvelle pour les promeneurs et randonneurs jurassiens qui pour ront découvrir d’une autre manière la Bresse bourguignonne. La Voie bressane prend forme petit à petit : une portion est déjà en service depuis 2013 entre OurouxsurSaône et SaintGermainduPlain, et
© CG 71
Le 6 décembre dernier, la section de voie verte LouhansBranges, longue de 7,5 km, a été inaugurée. Elle devrait, selon les élus, engendrer de belles retombées économiques et touritiques pour le territoire.
La voie verte était inaugurée le 6 décembre dernier, en présence, de gauche à droite, de Gilbert Picot, président du Vélo Club Louhannais, Anthony Vadot, maire de Branges, Georges Bos, sous-préfet, Rémi Chaintron, président du conseil général de Saône-et-Loire, Cécile Untermaier, députée, et Frédéric Bouchet, maire de LouhansChâteaurenaud.
d’autres sections seront prochainement aménagées pour relier les agglomérations chalonnaise et louhannaise, pour la saison touris tique 2015.
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