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N°92 Mars 2015

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Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

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Pays de Lons n°92 - Mars 2015

EXPRESS

Revigny L’église dévoile un trésor insoupçonné

JURA LA COUR DES COMPTES ÉPINGLE SÉRIEUSEMENT L’AÉROPORT DOLE JURA

L’infrastructure jurassienne était déjà dans le collimateur de l’Union Européenne qui mène des enquêtes sur ces aéroports régionaux financés par des subventions publiques. C’est maintenant la Cour des comptes parisienne, qui, dans son dernier rapport publié le 11 février dernier, dénonce une viabilité économique non “démontrée” pour les deux aéroports de Dole et Dijon, à quelque 50 km l’un de l’autre. On pourra lire notamment dans ce rapport : “La pertinence même d’un aéroport unique interrégional n’apparaît pas évidente au regard de la faiblesse du bassin de chalandise”. Selon la Cour, les deux plateformes se sont livré une concurrence néfaste et ont cherché toutes deux à attirer les compagnies à bas coût. Rappelons que l’aéroport de Dijon a cessé son activité d’aviation commerciale en septembre 2014. La Cour des comptes recommande de développer davantage les grands aéroports voisins plutôt que de faire de Dole un nouvel aéroport interrégional. Christophe Perny (PS), président du conseil général du Jura, dénonce un “rapport obsolète fait dans des bureaux parisiens”. Il rappelle que c’est l’Etat en 2006 qui a décidé de transférer les aéroports aux collectivités, sans prendre la décision de fermer ces deux aéroports.

SEJOUR LINGUISTIQUE

DES JEUNES ÉTUDIANTES RECHERCHENT UNE FAMILLE D’ACCUEIL L’association CEI, Centre d’Echanges Internationaux, est à la recherche de familles d’accueil bénévoles dans le Jura pour accueillir de jeunes étrangers souhaitant venir séjourner en France. Noëlle, jeune colombienne de 15 ans, séjournera en France du 29 août au 18 décembre, et Emma, jeune berlinoise de 15 ans 1/2, arrivera en France également le 28 août. Tous les frais sont pris en charge par l’association ou le jeune. Contacts : Bernard Emorine, 10 rue de la Seille, Baume les Messieurs. Tél. 09 88 66 68 45 / 06 80 11 97 34, bernard.emorine@gmail.com

Une peinture murale représentant la Passion du Christ, peut-être une des plus anciennes de France, a été découverte par hasard dans l’église de Revigny. Des travaux de restauration devraient être engagés dans les mois qui viennent. C’est une découverte fortuite à laquelle la petite commune de Revigny ne s’at­ tendait certainement pas, et qui a dévoilé un trésor patrimonial et histo­ rique : des peintures murales, qui pour­ raient remonter au XVe siècle. Tout a débuté par des travaux mal réa­ lisés de réfection de la toiture en lauze de l’église, il y a une quinzaine d’an­ nées. D’importantes infiltrations d’eau durant plusieurs années ont alors pro­ voqué l’effondrement d’une plaque de plâtre au niveau de la voûte du chœur de l’église en décembre 2013. “C’est en dégageant le plâtre que l’on a décou­ vert ces peintures murales” raconte Jean­Yves Bailly, maire de la commune. Les travaux de dégagement viennent de se terminer, laissant apparaître un trésor plutôt bien conservé, malgré les trous d’accroche du plâtre. 16 pan­ neaux représentent le chemin de croix du Christ. Une peinture de la Passion du Christ qui pourrait être une des plus anciennes de France. On peut y obser­ ver le Christ qui porte sa croix, les souf­ frances et les supplices infligés par ses tortionnaires… Une des particularités de cette œuvre est la représentation sur un des panneaux de saint Côme et saint Damien, patrons des chirurgiens et des pharmaciens. “On ignore qui est l’artiste, et s’il s’agit d’une personne de passage ou d’un Revignois”, poursuit Jean­Yves Bailly. “Nous allons deman­ der le classement de ces peintures.”

L’Eglise paroissiale de l’Assomption de Revigny est, elle, déjà inscrite au titre des monuments historiques. Avant d’engager la restauration de ces excep­ tionnelles peintures, la mairie souhaite d’abord se pencher sur le bâti et les fis­ sures apparues au­dessus du chœur de l’église. Une fois les éventuels travaux de consolidation entrepris, les pein­ tures seront alors laissées entre les mains des experts pour la restauration des couleurs et le bouchage des trous. Avec cette découverte historique et artistique, l’église de Revigny revêt un intérêt particulier pour les amateurs d’histoire de l’art, et les futurs travaux de datation des peintures apporteront des informations nouvelles sur le bâti. Mais pas question de faire venir des autocars de touristes de toute la France, le maire tient à préserver ce site. “C’est un site historique mais avant tout un lieu de culte. Je tiens à ce que tout le monde s’y retrouve, et qu’il reste aussi un lieu de culte. Pour l’instant, l’idée n’est pas de faire venir du monde, mais déjà de construire le projet. Aujourd’hui, il va falloir trouver les financements, car le budget de la com­ mune n’est pas proportionné à l’am­ pleur du projet.” En parallèle des demandes de subventions, une sous­ cription devrait être prochainement lancée. C.G.

Jean-Yves Bailly, le maire de Revigny, ici devant saint Côme et saint Damien, patrons des chirurgiens et des pharmaciens.

Bresse-Revermont et Haute Seille Un réseau pour réunir les acteurs économiques C’est le quatrième réseau territorial interprofessionnel (RTI) lancé par la chambre de commerce et d’industrie du Jura. Ce dispositif vise à fédérer les décideurs et acteurs économiques des deux bassins d’emploi BresseRevermont et des Coteaux de la Haute Seille, pour répondre ensemble aux défis du développement économique. Après le Pays du Revermont, le Haut Jura, et Arinthod­Orgelet­Clairvaux­les­Lacs, ce qua­ trième RTI couvrira les territoires de la Haute Seille et Bresse Revermont. L’objectif est de réunir les décideurs économiques des collectivités et les représentants des filières professionnelles autour d’une même table. Un panel le plus large possible afin de représenter les acteurs économiques des territoires, et qui devraient regrouper autour des élus les syndicats professionnels comme la CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entre­ prises), le Medef, l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), mais aussi la chambre de métiers et de l’ar­ tisanat du Jura, les élus de la CCI :“L’objectif est de promouvoir ces bassins d’emploi, échanger sur les projets, et tenter d’appor­ ter des solutions aux problématiques spéci­ fiques de ces territoires en matière écono­

mique”, explique Rémy Laurent, président de la CCI du Jura. “Concrètement, cela per­ met aux élus en charge du développement économique d’avoir des réponses pour leur secteur, mais aussi des réponses à des pro­ blématiques transversales sur plusieurs communautés de communes.” Tout ce petit monde devrait se réunir une fois par an pour échanger et trouver des solutions ensemble, au­delà des frontières adminis­ tratives. Un modus operandi qui a convaincu Jean­Louis Maitre, président de la communauté de communes Bresse­ Revermont. Pour lui, il n’est plus question de faire du développement économique seul dans son coin, et la guerre des ZA entre territoires n’est plus d’actualité. “Les liens sont trop distendus, il faut rassembler nos forces aujourd’hui. Ce besoin de RTI m’a semblé évident, pour observer comment chacun voit les difficultés, les forces et les

E TAT C I V I L NAISSANCES Evan de Geoffrey SALVADOR et Emilie GOMBA, Bletterans Manon de Stéphane TISSOT et Stéphanie BEURTIN, Bonnefontaine Sandro de Nicolas OLIVA et Anne­Sophie THOUVENOT, Chilly­le­Vignoble Loan de Lionel MASSON et Perrine ORSAT, Commenailles Nolan de Romain MERVANT et Angélina BAILLY, Cosges Tessya de Jason GODERON et Pauline COLIN, Cuisia Vanessa de Julien DAVID et Laurence MONNOT, Domblans Rayan de Sofiane TABANI et Cynthia PEZY, Domblans

Camille de Antoine PETITJEAN et Laura VAUCHER, Gevingey Lise de Ludovic MOREY et Camille CLOSCAVET, Hautecour Loïs de Xavier BÉTRY et Bettina POUTHIER, Lombard Ines de Valentin MIRONE et Ingrid DUCASTEL, Lons­le­ Saunier Selman de Altin MARRA et Precylla ROCHE, Lons­le­ Saunier Maël de Yvan GENIN et Anne­Laure PETETIN, Miéry Angueran de Alban LEBERT et Séverine BERNARD, Orgelet Yann de Jean­Pascal BILLOT et Olessia OMELNITSKAIA, Passenans

Élèna de Grégory ZOANI et Céline DESPRES, Poligny Maëly de Walid TRIAA et Lucie NICOLAS, Poligny Albane de Aldric CHOLET et Élodie CHARPENTIER, Sainte­ Agnès Hugo de Quentin PLUBELLE et Emilie VOITOUX, Sellières Léa de Hervé FOURNIER et Marie FORSTER, Tourmont Robin de Thomas RODOT et Catherine CLAVEZ, Vincelles

DÉCÈS CROCHET Georges, Arlay, 75 ans THIBAUDET Edmond, Beaufort, 76 ans MONGIN Odette, Chaumergy, 101 ans

atouts des uns et des autres. C’est l’ensem­ ble qui gagnera.” Les spécificités et problé­ matiques du territoire ont pu être abordées lors de la première réunion du réseau le 19 février dernier : comment faire de l’agri­ culture un levier du développement local et touristique, comment maintenir le com­ merce de proximité, comment faire du développement économique compte tenu des difficultés à acquérir le foncier, sans perturber l’agriculture.

La question du tourisme et des zones d’activité pour la Haute Seille

Pour la Haute Seille, une des questions abordées sera “comment apporter plus de notoriété aux sites touristiques”.

Pour le territoire de la Haute Seille, on retrouvera la problématique transversale du manque de foncier disponible. “Lors du lan­ cement ont été évoquées les difficultés à acquérir des terrains pour créer de nouvelles

zones d’activité d’un côté du territoire, et de l’autre côté, la présence de ZA non utilisées” reprend le président de la CCI du Jura Rémy Laurent. “Il faut donc réfléchir à une plus

BRIDRON Paulette, Clairvaux­ les­Lacs, 85 ans VERNOIS Danielle, Cogna, 67 ans FAVIER Maria, Cousance, 98 ans VINCENT Christian, Cousance, 52 ans BAZIN Daniel, Crançot, 70 ans MICHET Jacqueline, Gizia, 91 ans LÉGLISE Gérard, Largillay­ Marsonnay, 66 ans BON Aline, Le Pin, 92 ans DE PINHO GONCALVES, Lons­le­Saunier, 49 ans DAUBIGNEY Odette, Lons­le­ Saunier, 89 ans COULON Fernande, Lons­le­ Saunier, 94 ans

BARRAUX, Lons­le­Saunier, 82 ans BOULLY Flavie, Lons­le­ Saunier, 32 ans BOCKENMEYER Robert, Lons­le­Saunier, 98 ans LATOUR Odette, Lons­le­ Saunier, 88 ans PAULIN Hélène, Lons­le­ Saunier, 89 ans FARABOS Yvonne, Lons­le­ Saunier, 94 ans LAMARD Rose, Lons­le­ Saunier, 88 ans RICHARD Georgette, Lons­le­ Saunier, 96 ans DEFAYSSE Claude, Lons­le­ Saunier, 89 ans LOUP Henri, Lons­le­Saunier, 95 ans SIMERAY Colette, Lons­le­ Saunier, 90 ans

VILLET Hortense, Lons­le­ Saunier, 97 ans BOUVIER Joëlle, Lons­le­ Saunier, 56 ans SNYERS Renée, Lons­le­ Saunier, 94 ans AUBLÉ Michel, Lons­le­ Saunier, 63 ans LEROY Olga, Lons­le­Saunier, 94 ans REBOURG Marie, Lons­le­ Saunier, 91 ans CHATAIN Yvette, Lons­le­ Saunier, 90 ans BAILLY­MAITRE Raymonde, Lons­le­Saunier, 87 ans QUINÇON Janine, Macornay, 82 ans BEZY Roselyne, Montain, 88 ans NEUVILLE Marie­Stella, Montmorot, 49 ans

MOREY Michelle, Montmorot, 74 ans ANDRÉ Guy, Orgelet, 59 ans PHILIPPE Louise, Perrigny, 84 ans RANZONI Olga, Perrigny, 91 ans LÉCUYER Paulette, Poligny, 86 ans KIENY Yvan, Poligny, 84 ans MANTILLET Françoise, Ruffey­sur­Seille, 72 ans SCHUCK Catherine, Sarrogna, 46 ans SASSARD Marie­Thérèse, Thoiria, 87 ans MAÎTRE Pierre, Vernantois, 84 ans REMOND Bernadette, Vincelles, 74 ans BEJEAN Madeleine, Voiteur, 82 ans

grande cohérence, ainsi qu’à la question du développement touristique : comment apporter plus de notoriété aux sites de la Haute Seille.” C.G.

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr



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Pays de Lons n°92 - Mars 2015

Santé Une socio-esthéticienne à l’hôpital pour retrouver l’estime de soi Aurélie Fleury est la seule socio-esthéticienne du Jura. Elle prend soin et bichonne les patient(e)s atteints de cancers du sein et digestif, et souhaiterait généraliser son activité à tous les services de l’hôpital. Un soin du visage, une manucure, un mode­ lage… Le temps d’une parenthèse bien­être, c’est un peu le poids de la maladie qui s’at­ ténue. Peu connue, la socio­esthétique est un véritable soin de support précieux pour le malade, un trait d’union entre estime de soi et esthétique. Depuis juin 2014, Aurélie Fleury, esthéticienne et auparavant aide­soi­ gnante pendant sept ans au service cancéro­ logie du centre hospitalier de Lons, inter­ vient auprès de femmes souffrant de cancer du sein pour proposer des soins esthétiques. En 2011, le CAP esthétique en poche, forte de plusieurs expériences en instituts de beauté, Aurélie se lance dans une formation en oncologie, grâce notamment au réseau Oncolie, réseau de cancérologie en Franche­ Comté, et à l’association Onco­Doubs qui

finance le poste aujourd’hui. Depuis, elle intervient tous les mercredis dans une chambre “customisée” mise à disposition par l’hôpital, et propose gratuitement et systématiquement ses soins. “La chimiothé­ rapie a beaucoup d’effets secondaires sur le corps, il n’y a pas que la perte des cheveux. Les brûlures cutanées aux pieds et aux mains nécessitent des soins spécifiques. Je fais éga­ lement des soins de visage qui apportent détente et apaisement, et des modelages relaxants.” Elle dispense également des conseils maquillage, des astuces pour reconstituer les sourcils, ou encore des recettes maison pour prendre soin des pieds et mains brûlées par les traitements. Tout cela repose sur une écoute bienveillante, une dose d’empathie, et une certaine psy­

EXPRESS

chologie pour aider le patient à appréhender un corps souvent meurtri. “Psychologique­ ment, il y a parfois de lourdes émotions qui sortent. On aborde des sujets douloureux, comme l’image corporelle, le physique qui change, ce sein qui manque… Il faut arriver à aider ces femmes à reprendre confiance en elle et à avoir envie de prendre soin d’elles.” Des soins pour le corps et l’esprit si précieux que la jeune femme a étendu son activité depuis janvier dernier pour les patients souf­ frants de cancer digestif, à la demande du Dr Almotlak, chef du service oncologie, mais aussi à la demande des patients eux­mêmes. Aujourd’hui, elle souhaite étendre son acti­ vité à tous les services de l’hôpital, là où les patients atteints de cancer auront besoin de C.G. ses soins.

Nevy-sur-Seille Le café blabla,

MESSIA-SUR-SORNE

plus qu’un rendez-vous, une institution !

ECLA souhaite étendre la zone d’activité de Messia-sur-Sorne jusqu’à l’emprise du contournement sur la commune de Chillyle-Vignoble. Ce projet se fait dans le cadre d’une procédure de zone d’aménagement concertée au cours de laquelle la population est associée. Après la première réunion publique qui s’est déroulée le 26 février dernier, un registre des observations est désormais disponible dans chacune des communes aux horaires indiqués ci-dessous, jusqu’au 20 mars inclus. Mairie de Messia-sur-Sorne : le lundi de 16 h à 18 h, le mardi de 10 h à 12 h, le mercredi de 10 h à 12 h 30 et le vendredi de 10 h à 14 h 00. Mairie de Chilly-le-Vignoble : lundi et jeudi de 17 h à 19 h, le mercredi de 11 h à 12 h.

Tous les premiers dimanches de chaque mois, ils sont une trentaine à se retrouver pour le café blabla de la Haute Seille et discuter librement autour d’un thème de société.

PROJET D’EXTENSION DE LA ZAC : UN REGISTRE POUR LES OBSERVATIONS EN MAIRIE

réfléchit à relancer le projet sous une autre forme, peut­être plus attractive. La dénomination du café “blabla” s’imposa alors. Tous les premiers dimanches de chaque mois à 11 h, l’invitation est lancée urbi et orbi à tous ceux et celles qui souhaitent venir écouter ou échanger et débattre sur des sujets d’actualité, de politique, histo­ riques, de société, environnementaux, médicaux… et même locaux. “Avec une règle absolue” précise Pierre Carpentier, le modérateur : “Parler de choses qui fâchent sans se fâcher !” Rapidement un noyau dur d’une dizaine de personnes se constitue. “Nous nous sommes vite rendu comte que pour pouvoir gérer, il fallait une sorte de maître d’école, un modérateur. Son rôle est de faire en sorte que chacun donne son avis pendant que les autres écoutent, et qu’il n’y ait pas trop d’apartés, tout en veillant à ce qu’il n’y ait pas trop de mono­ logues” reprend Pierre Carpentier. La première année, ils sont entre dix et quinze participants à venir controverser à chaque rendez­vous. “Puis, assez rapidement, ça s’est su” continue Anne­Marie Anstett. “Aujourd’hui, nous sommes une trentaine, avec un pic à 40 pour le café blabla autour du Center Parcs de Poligny. Les gens attendent le rendez­vous, on ne s’attendait pas à un tel succès.”

MONTIGNY-LES-ARSURES

33 000 VISITEURS POUR LA PERCÉE DU VIN JAUNE La Percée du Vin jaune a réuni pour son édition 2015 33 000 visiteurs dans les rues de Montigny-les-Arsures. 71 caveaux ont accueilli les visiteurs. 2008 dévoile des vins à la fois bien structurés, solides avec une grande aptitude au vieillissement. La vente aux enchères a fait salle comble, 86 % des lots vendus, ce qui n'est jamais arrivé. La majorité des plus belles bouteilles, Jaune 1933, 1934, Château-Chalon 1943, 1928 et 1929 ont été vendues, de 500 à720 euros. En 2016, la fête aura lieu à Lons-le-Saunier le samedi 6 et le dimanche 7 février. C’est Jean-Yves Vapillon du Domaine éponyme qui sera le Président de la 20e édition.

SÉCURITÉ ROUTIÈRE

PLUS DE MORTS SUR LES ROUTES EN 2014 La préfecture du Jura présentait son bilan de la sécurité routière 2014 le mois dernier. Un mauvais bilan au regard du nombre de tués sur les routes à la hausse. Pour la première fois depuis cinq ans, ce chiffre est en augmentation dans le Jura. Au total, pratiquement tous les indicateurs sont à la hausse : 119 accidents corporels en 2014 comme en 2013, mais 30 tués en 2014 contre 28 en 2013, 177 personnes blessées en 2014 contre 171 en 2013, dont 134 personnes hospitalisées en 2014 contre 129 en 2013. Les principales victimes restent les jeunes entre 18 et 24 ans, et les seniors de plus de 60 ans. Les chocs frontaux sont la première cause des accidents mortels (8 des 24 accidents mortels), suivie par une vitesse inappropriée (7 des 24 accidents mortels), et arrive en 4e position l’alcool (3 des 24 accidents mortels).

De gauche à droite : Anne-Marie Anstett, secrétaire du café blabla, Pierre Carpentier, modérateur, et Dédé, propriétaire du café Chez Janine.

A Nevy­sur­Seille, le café blabla n’est pas un café citoyen comme les autres. Bien sûr on s’y retrouve une fois par mois pour débattre sur des sujets de société, mais la chaleur, le charme et le cachet d’un authentique bistrot de campagne, l’accueil personnalisé de la sémil­ lante patronne, en font un véritable lieu de vie. Au bistrot “Chez Janine”, Dédé pour les intimes, on ne s’embête pas avec le proto­ cole ; tout le monde y est un peu comme à la maison, toutes pro­ portions gardées bien sûr. Voilà qui confère au café blabla de la Haute Seille une ambiance unique, et qui fait surtout son succès depuis cinq ans. A l’initiative de Ghislaine de Sury, ex­vice­présidente à la culture au sein de la communauté de communes de la Haute Seille, ce rendez­vous aujourd’hui incontournable prenait d’abord la forme d’un café philo. En 2008, Anne­Marie Anstett, aujourd’hui secrétaire du café blabla, prenait la vice­présidence à la culture et

Au café blabla, personne ne détient la vérité ! Aujourd’hui, le collectif est indépendant, et ne possède pas de statut associatif. Ce qui importe au café blabla, c’est la réelle participation des citoyens. Personne ne peut s’ériger en détenteur de la vérité, ni monopoliser la parole, que l’on soit spécialiste de la question traitée ou non. “Il n’y a pas un dominant ou un président qui va dicter la ligne. Les thèmes, l’organisation sont décidés de manière collective” reprend la secrétaire. Les sujets – la corrida, l’urbanisation des cam­ pagnes, les élections européennes, l’analyse des rêves… pour n’en citer que quelques­uns – sont envoyés en amont par Anne­Marie Anstett. Le jour du débat, un volontaire introduit le thème, et les échanges durent environ 1 h 30. A la fin, chacun pourra s’il le sou­ haite partager un petit repas ou une consommation. De quoi redon­ ner vie à un petit café de pays. Ambiance villageoise et chaleureuse garantie ! C.G.


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Au sommaire… Retrouvez toute l’actualité en matière d’habitat et d’immobilier dans ce hors-série de 15 pages du Pays de Lons. Les applications de la loi de finances 2015 dans le Jura, les enjeux de la qualification RGE pour les entreprises jurassiennes, la politique du logement à Lons… En avril, ne manquez pas le volet “Artisans” de ce hors-série.

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Hors-série mars 2015 -

Pays de Lons

Loi de finances 2015

LES AUTRES MESURES

Immobilier : ce qui va changer en 2015

Plusieurs changements en matière d’urbanisme Le délai de validité des permis de construire, d’aménager, de démolir et de non opposition aux déclarations préalables, passe de 2 à 3 ans pour les autorisations en cours de validité et celles obtenues jusqu’au 31 décembre 2015. Une prorogation d’un an est possible en complément. Par ailleurs, un arrêté du 11 décembre 2014 allège les obligations à se conformer à la RT2012 pour les bâtiments de petite surface ou encore les extensions de maisons. Enfin, pour les ventes en l’état futur d’achèvement (VEFA), désormais les promoteurs sont tenus de fournir à compter depuis le 1er janvier 2015 une garantie apportée par un garant extérieur et permettant ainsi de garantir efficacement l’achèvement des constructions.

Chaque loi de finances apporte son lot de nouveautés et entérine les dispositifs de l’année précédente. La loi de finances 2015 et la loi de finances rectificative pour 2014 prévoit plusieurs mesures en faveur du logement. Le point avec Agnès Martinet, directrice de l’ADIL 39 et juriste, sur les principaux dispositifs qui concernent le Jura. ­ Le Prêt à taux zéro élargi à l’ancien. Initialement prévu jusqu’au 31 décembre 2014 pour le neuf, le Prêt à taux zéro est prolongé jusqu’au 31 décembre 2017, et s’étend désormais aux biens anciens nécessitant des travaux de réhabilitation. Les travaux devront s’élever à 25 % du coût total de l’opération. “Mais attention, précise Agnès Martinet, ces achats­travaux ne concernent que 45 communes du Jura (voir liste ci­dessous), principalement des bourgs­centres avec un taux de vacance important. Je reste dubitative sur ces conditions : peu de personnes pourront y répondre dans le Jura.” ­ L’éco­prêt à taux zéro simplifié. Deux nouveautés pour ce prêt per­ mettant de financer des travaux améliorant la consommation éner­ gétique du logement. Depuis le 1er janvier 2015, la liste des maté­ riaux et équipements éligibles à l’éco­prêt à taux zéro a évolué, tout comme certains critères techniques qui conditionnent leur éligibilité. Ces critères s’alignent désormais sur ceux requis pour le bénéfice du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). De plus, les banques sont déchargées du contrôle des travaux éligibles. Seuls les artisans et entreprises RGE (Reconnus garants de l’environnement) pourront attester de l’éligibilité des travaux de rénovation énergé­ tique qu’ils réalisent. ­ Le crédit d’impôt : plus qu’un seul taux unique. Désormais appelé CITE, le crédit d’impôt pour les travaux de rénovation énergétique est simplifié, avec un taux unique de 30 %, et ce pour les dépenses effectuées depuis le 1er septembre 2014. Les premiers travaux enclenchés sont éligibles, sans obligation de volume de travaux, avec une TVA à 5,5 %. La liste d’équipements intègre dorénavant les bornes de recharge pour véhicules électriques personnels, et les appareils permettant d’individualiser les frais de chauffage. Là aussi, il est obligatoire de faire appel à une entreprise ou un artisan RGE

Quatre quartiers jurassiens concernés par une TVA à 5,5 % pour l’accession sociale Agnès Martinet, directrice de l’ADIL 39, aux côtés de Marc-Henri Duvernet, président de la structure jusqu’au renouvellement du bureau au terme des élections départementales.

pour réaliser les travaux. “Cette mesure aura pour moi l’impact le plus important, commente Agnès Martinet. Le crédit d’impôt est simplifié, sans un minimum imposé de travaux, ce qui est aussi incohérent : on ne gagnera pas forcément sur la facture énergé­ tique.” ­ Prolongation du crédit d’impôt d’aide à la personne. Ce dispo­ sitif permet d’aider les particuliers à financer des équipements spécialement conçus pour l’adaptation au handicap ou la vieil­ lesse du logement. Il est prolongé jusqu’à fin 2017. Il propose un taux de 25 % sur la facture totale, dans la limite d’un plafond de dépenses. ­ Simplification de calcul sur l’Imposition des plus­values immo­ bilières de cession de terrains à bâtir. La détermination des plus­ values immobilières de cession de terrains à bâtir est calquée sur les cessions des autres biens immobiliers. Un abattement excep­ tionnel supplémentaire de 30 % s’applique sous conditions, jusqu’au 30 décembre 2015. Communes éligibles au nouveau PTZ : Andelot-en-Montagne, Annoire, Arbois, Arinthod, Balanod, Beaufort, Bletterans, Les Bouchoux, Bracon, ChapelleVoland, Chassal, Chaux-des-Crotenay, Clairvaux-les-Lacs, Cousance, Cuvier, Gevingey, Gigny, Jouhe, Lavans-lès-Saint-Claude, Mantry, Mignovillard, Moiransen-Montagne, Mont-sous-Vaudrey, Morbier, Morez, Mouchard, Orchamps, Orgelet, Pagney, Passenans, Pleure, Poligny, Pont-de-Poitte, Ravilloles, SaintAmour, Saint-Julien, Saint-Lupicin, Salins-les-Bains, Sellières, Septmoncel, Souvans, Tassenières, Villers-Farlay, Viry, Voiteur.

Le Jura n’est pas (encore) concerné par la loi Pinel, ancienne loi Duflot La défiscalisation Pinel concerne l’investissement dans un logement situé dans une zone éligible au dispositif : zone Abis, zone A, zone B1 et zone B2. Pour le Jura, essentiellement en zone C, 11 communes sont désormais classées en zone B2 (Authume, Baverans, Bois d’Amont, Brevans, Choisey, Crissey, Dole, Foucherans, Prémanon, Les Rousses, Villette-lès-Dole). Il faut cependant une dérogation du préfet de région pour accéder au dispositif dans ces zones. Plusieurs demandes de dérogations sont actuellement en cours, et pourraient aboutir en 2015.

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Pour les locations non meublées dans le Jura, les bailleurs peuvent toujours opter pour les dispositifs Borloo dans l’ancien loyer social ou intermédiaire. Ils permettent à des bailleurs d’obtenir une déduction forfaitaire sur leurs loyers de 60 % ou 30 % selon la nature de la convention signée avec l’ANAH. Toutefois, pour les conventions conclues à compter du 1er janvier 2015, le plafond de loyer doit être établi dans le respect du plafond de loyer du dispositif d’investissement locatif Pinel et les plafonds de ressources sont également alignés sur ceux du même dispositif Pinel. En revanche, les conventions Borloo loyer intermédiaire conclues avant 2015 restent soumises aux dispositions qui leur sont propres. De fait, il y aura désormais 2 plafonds de ressources différents selon que la convention loyer intermédiaire a été établie avant ou à compter de 2015.

Les APL sont revus à la hausse Depuis le 1er octobre 2014, les montants de paramètre de calcul des aides au logement (APL, ALS et ALF) ont augmenté de 0,57 %. Ce taux correspond à l’IRL (Indice de référence des loyers) calculé pour le deuxième trimestre 2014, par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques).

Assurance : résiliation à tout moment de certains contrats Auparavant, l’assuré ne pouvait rompre un contrat d’assurance tacitement reconductible que dans un délai de 20 jours à compter de l’envoi de l’avis d’échéance annuelle. Le nouveau décret ouvre droit à une résiliation à tout moment, notamment pour les contrats d’assurance multirisque habitation.

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Pays de Lons - Hors-série mars 2015

Qualification RGE des entreprises

EN BREF

“Pas d’affolement” pour la Fédération du BTP 39

L’ADIL du Jura est devenu PRIS

Depuis le 1er janvier 2015, seuls les travaux d’amélioration énergétique réalisés par des professionnels qualifiés RGE (Reconnus garant de l’environnement) ouvrent droit au crédit d’impôt de transition énergétique (CITE ex-CIDD) et à l’éco-prêt à taux zéro. Les entreprises jurassiennes seront-elles prêtes à répondre aux demandes clients ? Le point avec Rémi Mertz, secrétaire général de la Fédération du bâtiment et des travaux publics du Jura. Rémi Mertz, combien d’entreprises et artisans jurassiens sont aujourd’hui labellisés RGE ? Environ 190 entreprises sont aujourd’hui qualifiées RGE, pour un total de 1 000 entreprises jurassiennes. Il faut préciser que certaines de ces 190 entreprises possèdent beaucoup de salariés. De plus, toutes les entreprises du bâtiment ne sont pas concernées par la rénovation énergétique, comme le gros œuvre, la maçonnerie… Aujourd’hui, toutes les entreprises positionnées sur ce marché sont RGE ou en cours. Pas d’affolement, les particuliers jurassiens trouveront des entreprises RGE en phase, et avec de la concurrence. Comment cette mesure a été accueillie par les professionnels ? Sont-ils plutôt inquiets, ou au contraire rassurés par la perspective de nouveaux chantiers à venir ? C’est avant tout une bonne mesure car elle apportera de la qualité pour nos entreprises. Il y a certes des contraintes supplémentaires, mais cela tire la profession vers le haut. Cette qualification est-elle longue et chère à décrocher ? La formation dure trois jours, avec des formations différentes par corps d’état. Concernant les installations particulières (panneaux photovoltaïques, pompes à chaleur…), il y avait déjà

une qualification spécifique, avec des compétences techniques importantes. Le prix n’est pas excessivement cher, elle coûte surtout du temps. Et le temps coûte cher pour un artisan. Sans compter les contraintes administratives, et les audits a posteriori sur les chantiers.

Nouvelle OPAH du Grand Dole en préparation

Il y a donc des contraintes pour les professionnels… C’est un véritable effort pour l’artisan qui doit évoluer pour aller chercher la performance et mieux vendre son métier. Je tiens à préciser que le client particulier doit comprendre aussi que le travail de qualité a un coût, avec des règles techniques, des matériaux de qualité… Les entreprises RGE constatent-elles aujourd’hui un réel afflux de chantier ? Très sincèrement, non, c’est le souci. Pourtant, la période est favorable, avec le nouveau crédit d’impôt, les taux au plus bas… et pourtant le marché a du mal à décoller. Nous avons poussé nos entreprises à se former, mais aujourd’hui elles nous disent qu’elles ont du mal à voir les clients. Il y a peut-être aussi un déficit d’informations du grand public. C’est pour cette raison que nous organisons des journées d’informations (voir ci-contre) sur l’amélioration de l’habitat, avec des micros conférences, des ateliers… Propos recueillis par C.G.

Le Plan national de rénovation énergétique de l’habitat s’appuie sur un réseau de Point rénovation info service (PRIS) pour informer les particuliers sur l’ensemble des aides financières et fiscales en faveur de la rénovation énergétique. L’Adil du Jura constitue désormais l’un de ces points d’information. De nombreuses aides financières et fiscales existent pour financer des travaux de rénovation énergétique, qu’il s’agisse des subventions de l’Anah, des collectivités (conseil général, conseil régional,..), de prêts avantageux tels l’éco-prêt ou encore d’avantages fiscaux sous forme de crédits d’impôt. Toutes ces aides répondent aujourd’hui à une même logique : améliorer efficacement la performance énergétique des bâtiments. Pour cela, le financement est favorisé dans le cadre de bouquet de travaux d’économie d’énergie ou dans l’amélioration significative de la performance énergétique.

Journées d’informations sur l’amélioration de l’habitat : 21 mars à La Commanderie de Dole, et 18 avril au Carcom de Lons-le-Saunier. De 9 h 30 à 17 h.

L’actuelle Opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH) du Grand Dole, mise en place lors de la précédente mandature de Claude Chalon, se terminera en juin 2015. La nouvelle majorité de l’agglomération a d’ores et déjà fixé l’objectif de mettre en place une nouvelle OPAH. Il s’agit d’une action ayant pour but d’encourager la réhabilitation du patrimoine bâti, d’améliorer le confort des logements et de favoriser l’accueil des nouvelles populations. Les travaux d’amélioration de l’habitat répondant aux critères d’éligibilité donneront droit à des subventions exceptionnelles de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et du Grand Dole. L’agglomération est aujourd’hui en attente d’en savoir plus sur les montants des subventions de l’Anah. “Cette OPAH sera différente et sera axée sur le renouvellement urbain pour des îlots profondément dégradés, où on peut davantage être coercitif à l’égard des propriétaires pour des logements dangereux et insalubres” précise Jean-Baptiste Gagnoux, mandaté au Grand Dole pour la “Politique de la ville”. Mais avant d’en arriver à des mesures coercitives, l’élu de la ville de Dole précise que tout sera fait pour d’abord inciter les propriétaires à lancer des travaux de rénovation. “En parallèle, nous essaierons aussi de lancer un programme de rénovation de façades, non pris en charge par l’Anah.”

Les aides pour la rénovation énergétique dans le Jura Quel type de chauffage choisir, quelle énergie privilégier, quels travaux entreprendre pour améliorer la performance énergétique de son logement, quelles aides mobiliser pour financer notre projet… : autant de questions que chacun d’entre nous nous posons à l’heure de la hausse continue du prix des énergies et dans un légitime souci de réduire notre facture énergétique. Avant d’engager tous travaux, votre première démarche doit être de vous renseigner sur l’intérêt d’engager tels ou tels travaux, de concilier économies d’énergie et respect de l’architecture de votre bâtiment, et enfin de connaître les aides de nature à concrétiser votre projet. L’octroi d’aides est subordonné à faire réaliser les travaux par une entreprise, qui doit dans certains cas avoir la qualification RGE. En outre, ne démarrez jamais les travaux avant d’avoir déposé vos dossiers de demandes de subventions et avant d’avoir obtenu l’autorisation de démarrer vos travaux. Le conseil régional de Franche-Comté accompagne les particuliers souhaitant s’engager dans un projet de rénovation BBC (bâtiment basse consommation) : c’est programme EFFILOGIS. Dans ce cas, un audit énergétique devra être préalablement réalisé par un thermicien. Cet audit dont le coût a été négocié par la région à 700 euros vous reviendra en réalité à 150 euros car la région financera les 550 euros restants. Suite à cet audit, si vous souhaitez vous engager dans la démarche rénovation BBC globalement ou par étapes, vous pourrez obtenir une aide de la région cette fois-ci pour financer les travaux. Selon l’importance de votre projet, une autre subvention pourra être sollicitée : c’est l’aide de l’Anah (Agence Nationale de l’Habitat) et de ses partenaires dans le cadre du programme Habiter mieux (voir page 17 de notre

dossier Habitat). Une aide est en effet octroyée aux propriétaires occupants dont les revenus ne dépassent pas certains plafonds et qui réalisent des travaux permettant de gagner au moins 25 % de gain de performance d’énergie. Cette aide peut également être ouverte aux propriétaires bailleurs sans condition de ressources mais avec une obligation de performance énergétique plus élevée (+ 35 %). Il existe un autre dispositif : les certificats d’économie d’énergie. Ces primes se demandent auprès des fournisseurs d’énergie qui sont tenus soit de réaliser eux-mêmes des économies d’énergie, soit d’acheter auprès des particuliers les économies générées par les travaux réalisés, soit de payer une surtaxe à l’Etat. Attention : de tels certificats ne peuvent pas être cumulés avec les aides de l’Anah. Vous ne pouvez obtenir qu’une prime par nature de travaux. Rendez-vous sur les sites internet des fournisseurs d’énergie pour connaître la prime que vous pourriez obtenir selon la nature des travaux que vous allez réaliser. Puis faites votre demande en ligne avant d’engager les travaux.

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Hors-série mars 2015 -

Lons-le-Saunier

Pays de Lons

Rénovation urbaine :

déjà 120 logements réhabilités

La politique de la ville concerne les actions mises en place par la collectivité pour revaloriser les zones urbaines sensibles (ZUS). A Lons-le-Saunier, deux quartiers sont définis comme sensibles, La Marjorie et Les Mouillères, et ont bénéficié des crédits de l’ANRU, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine. Ces subventions ont permis une réhabilitation massive de logements et la construction de nouveaux aménagements au cœur de ces quartiers. Mais la ville ne sera pas éligible pour le programme de l’ANRU 2. Le point avec Nadia Benagria, adjointe chargée notamment de la politique de la ville, et Daniel Bourgeois, premier adjoint en charge de l’urbanisme pour la ville de Lons. Les quartiers de la Marjorie et des Mouillères resteront-ils des quartiers prioritaires pour la nouvelle politique de la ville du Gouvernement ? D.B. : L’État a défini une nouvelle liste de 1 300 quartiers prioritaires dans laquelle les deux quartiers lédoniens figurent (NDLR : contre 2 600 auparavant). En revanche, ils ne figurent pas dans la liste des 200 quartiers déclarés d’intérêt national de l’ANRU. 80 % des crédits de l’ANRU 2 iront à ces quartiers d’intérêt général.

Les périmètres des zones urbaines sensibles vont être revus selon les critères de l’État. Vont-ils changer pour les deux quartiers lédoniens ? D.B. : Ils ont été légèrement modifiés, mais on conserve le même pourtour, les mêmes rues. Une zone pavillonnaire à côté de l’école Jacques Prévert a été retirée. On a pu obtenir ce que l’on souhaitait, c’est-à-dire remplacer les copropriétés par des HLM qui ont accès aux financements.

Quel est aujourd’hui le bilan de l’ANRU 1 à Lons-le-Saunier ? N.B. : Plus de 16 millions d’euros ont été investis dans le cœur de quartier de la Marjorie, et 120 logements ont déjà été réhabilités. Tous les aménagements seront terminés en septembre, avec les dernières plantations. Nous n’avons pas été retenus pour l’ANRU 2, mais nous avons sollicité le préfet de région pour être éligibles aux aides du contrat Étatrégion. L’objectif est de poursuivre les réhabilitations, car des habitants attendent pour leur logement.

La politique de la ville est devenue intercommunale depuis une année pour l’agglomération lédonienne. Les communes d’ECLA ont-elles accepté

facilement de mettre dans le pot commun pour des quartiers qui ne sont pas le leur ? N.B. : Il y a une cohérence dans ce transfert de compétences, on raisonne sur un bassin d’emploi. On ne peut plus mener une politique de quartier sans tenir compte du bassin d’emploi. En construisant des logements sociaux en dehors des quartiers de La Marjorie et des Mouillères, on désenclave aussi ces quartiers.

Approuvez-vous le terme du premier ministre Manuel Valls quand il parle d’apartheid pour qualifier les quartiers sensibles ? N.B. : Dans le précédent contrat de ville, on parlait de risque de ghettoïsation. Aujourd’hui, on peut dire que le risque est moindre, voire nulle pour Lons-le-Saunier, et au-delà pour tout le Jura.

La mixité sociale est aujourd’hui un volet important de la politique de la ville. Quelle part de logements sociaux se trouve aujourd’hui en dehors de la zone urbaine sensible ? D.B. : 80 % des logements sociaux sont implantés sur la ville de Lons. La plus grosse partie est concentrée sur les quartiers de La Marjorie est des Mouillères, mais il y en a aussi place de la Comédie, aux Princières… Aujourd’hui, l’enjeu est d’essayer de mettre de nouvelles productions dans les autres communes d’ECLA. Les cibles sont les communes périphériques comme Montmorot, Perrigny, Courlans, Courlaoux là ou du développement économique est prévu. Nous prévoyons de construire 20 logements sociaux par an dans le parc public. Mais nous préférons mettre les moyens pour réhabiliter le parc social, plutôt que de construire.

Quels sont les programmes de construction et de réhabilitation hors zone en cours ? D. B. : Pour la construction de logements sociaux, nous privilégions plutôt de petites opérations afin de mieux les répartir et favoriser la mixité. Un lotissement vient de sortir de terre à Perrigny. Pour le volet réhabilitation, on s’est fixé un objectif de 70 logements à rénover par an. En ce moment, il y a par exemple un programme de réhabilitation boulevard Jules-Ferry, entre autres.

Pour favoriser la mixité sociale, vous construisez ou réhabiliter des logements sociaux hors zone, mais comment faire venir des familles plus aisées dans les quartiers de La Marjorie et des Mouillères ? N.B. : C’est la grosse difficulté. Il faut

changer l’image du quartier qui est toujours stigmatisé par les habitants extérieurs au quartier. L’enjeu est de retravailler les espaces publics pour améliorer l’attractivité, en faire un quartier agréable à vivre… La Maison commune permet déjà le brassage des populations avec des gens extérieurs qui viennent participer à des activités. D’autres aménagements structurants comme la Maison de l’emploi et des services amènent également des gens de la ville.

Comment favoriser l’accession sociale à la propriété et le parcours résidentiel dans ces quartiers ? D. B. : Nous avons notamment proposé aux bailleurs sociaux de nous racheter un terrain pour y construire des logements en accession sociale, avec une part des

loyers prélevée les premières années afin de constituer un apport pour un futur achat immobilier.

Quelles seront les priorités du nouveau contrat de ville ? N. B. : Un bilan du premier contrat de ville nous montre que 90 % des objectifs de départ sont atteints, comme la mise en place de la Maison de l’emploi et des services. Aujourd’hui, il faut confirmer la baisse des écarts entre ces quartiers et le reste de l’agglomération, en matière d’indicateurs scolaires, de précarité La grande proportion de familles monoparentales nous inquiète. Si cela est confirmé par les chiffres, il faudra mettre en place des actions pour contribuer à aider ces personnes. Propos recueillis par C.G.

DÉTECTEURS DE FUMÉE

L’installation pourrait être reportée sous condition au 1er janvier 2016

Tous les lieux d’habitation (appartement, maison) devront être équipés d’au minimum un détecteur de fumée normalisé au plus tard le 8 mars 2015. Mais les députés ont adopté un délai supplémentaire pour les propriétaires, en raison du risque de rupture de stock des produits, et pour les bailleurs d’importants parcs de logements. Ce report ne pourrait être accordé que si le propriétaire a signé “un contrat d’achat des détecteurs au plus tard au 8 mars 2015”. Attention toutefois, cet amendement n’a pas encore été signé par les sénateurs, et il est donc plus prudent de s’équiper dès aujourd’hui. L’installation d’un détecteur de fumée doit permettre de détecter les fumées émises dès le début d’un incendie, et d’émettre immédiatement un signal sonore suffisant pour permettre de réveiller une personne endormie. Le détecteur doit

être fourni et installé par le propriétaire du logement, que celui-ci occupe son logement ou le mette en location. Avant cette date et si le logement est occupé par un locataire, une alternative est offerte au bailleur qui peut soit, fournir le détecteur à son locataire, soit, lui rembourser l’achat. Dans ces deux cas, il appartiendra au locataire de procéder à la pose du détecteur. Le détecteur doit être installé de préférence dans la circulation ou dégagement (palier, couloir) desservant les chambres. Lorsque le logement ne comporte pas de circulation ou dégagement (cas des studios), le détecteur doit être installé le plus loin possible de la cuisine et de la salle de bain, et être fixé solidement en partie supérieure, à proximité du point le plus haut et à distance des autres parois ainsi que des sources de vapeur (fumées de cuisson et vapeur d’eau). Dans

les maisons ou dans les appartements comportant plusieurs étages, il est recommandé d’installer un détecteur par étage. Dans les logements de grande surface, il est également recommandé d’installer plusieurs détecteurs. À partir du 8 mars 2015, la vérification de présence et du bon fonctionnement du détecteur sera faite au moment de la mise en location du logement lors de l’état des lieux d’entrée. L’obligation d’entretien et de remplacement du détecteur appartient à l’occupant du logement. Ainsi, dans un logement loué, le locataire doit veiller en cours de bail au bon fonctionnement du détecteur en vérifiant et en remplaçant les piles ou le détecteur (en cas de défaillance).

Le locataire ou le propriétaire qui occupe son logement doit déclarer à son assureur avec lequel il a conclu un contrat garantissant les dommages d’incendie que le logement est équipé d’un détecteur de fumée. Cette notification est faite par la remise d’une attestation. Aucune sanction n’est actuellement prévue par la réglementation en cas de non installation du détecteur de fumée. La compagnie d’assurance ne peut d’ailleurs pas se prévaloir du défaut d’installation du détecteur pour s’exonérer de son obligation d’indemniser les dommages causés par un incendie.


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Pays de Lons - Hors-série mars 2015

Précarité énergétique Des ateliers pour aider à réduire les charges d’eau et d’énergie Pour la troisième année, le Relais d’accueil et de services du Val d’Amour, en lien avec la Maison des Solidarités d’Arbois et EFOR 39, relaie dans le Val d’Amour le dispositif du conseil général Energie Logis. Cinq ateliers pédagogiques pour apprendre les bons gestes afin de réduire les charges en eau et électricité sont prévus jusqu’à mai. Dans le Jura, entre 1 300 et 1 400 familles bénéficient chaque année des aides financières du conseil général du Jura (Fonds de solidarité pour le logement) car elles ne parviennent pas à s’acquit­ ter de leurs factures d’énergie. Avec l’augmentation du coût des énergies, la précarité énergétique est devenue une réalité cruelle pour de nombreux foyers jurassiens. Selon une étude de l’INSEE, plus les ménages habitent dans des zones rurales et des logements vétustes, plus ils sont en état de “précarité énergétique”. Un défi majeur pour les collectivités, et pour le conseil général du Jura qui est chef de file sur cette question. Une première action avait été initiée en septembre 2012, dans le cadre du dispositif Energie Logis, en partenariat avec EDF Solidarités, et avait accompagné 300 familles en situation de précarité, afin de leur permettre de mieux maîtriser leur consommation d’énergie. En 2013, puis 2014, des “kits énergie” étaient distribués aux Jurassiens. Le dispositif est reconduit cette année, en partenariat avec le Relais d’accueil et de services d’Ounans. Avec l’appui technique de nombreux partenaires (EDF Solidarités, ARS, AJENA, ADIL du Jura, Jura Habitat), des conseils pratiques seront apportés lors des ate­ liers pour acquérir les bons réflexes en matières d’économie d’énergie ou encore pour mieux choisir un futur logement. Cinq ateliers sont prévus (voir ci­dessous), avec inscription obligatoire, gratuits, ouverts à tous, avec une priorité toutefois accordée aux habitants du Val d’Amour. “Tout le monde peut y participer, sans conditions, propriétaires, locataires, associations… même si l’on vise surtout les personnes en situation de précarité énergétique” précise Noémie Poncet, coordinatrice du Relais d’accueil et de ser­ vices du Val d’Amour. Avec une seule restriction : ceux et celles qui s’inscrivent pour un atelier devront participer à l’ensemble des

ateliers prévus, avec, au terme du programme, une remise d’un kit énergie. Ce dernier sera composé de divers outils permettant de réduire les consommations : ampoule basse consommation, mousseur pour robinet, prise à économie d’énergie… Ateliers au Relais d’accueil et de services du Val d’Amour : mardi 10 mars à 14 h : la maîtrise de l’énergie. Mardi 31 mars à 14 h : le chauffage. Mardi 7 avril à 14 h : les clés d’un logement bien isolé. Mardi 21 avril à 14 h : bien vivre son logement. Mardi 12 mai à 14 h : la lecture de sa facture d’énergie. 11, route de Salins Ounans. Tél. 03 84 37 77 69 / Fax : 03 84 37 77 44

Les seniors francs-comtois privilégient la maison individuelle C’est ce qui est ressorti d’une étude de l’INSEE du mois dernier. La maison individuelle constitue l’habitat privilégié par l’ensemble de la population franc-comtoise (60 %), en particulier dans les départements les moins urbanisés. C’est encore plus vrai pour les seniors. Avant 75 ans, 75 % des seniors francs-comtois occupent une maison individuelle, 24 % un appartement et 1 % vivent en communauté (maison de retraite essentiellement). Avec l’âge, la part de personnes résidant en appartement reste stable, tandis que celle des personnes vivant en maison individuelle diminue essentiellement au profit du logement en communauté. La bascule est nette après 85 ans, reflétant des difficultés plus importantes à vivre de façon autonome dans une maison.

En conséquence, la part de seniors propriétaires de leur logement diminue au fur et à mesure que l’âge avance. Avant 75 ans, 80 % des seniors sont propriétaires de leur logement. Après 85 ans, cette part baisse de 20 points, correspondant à la progression des personnes vivant en communauté ou logées gratuitement dans leur famille. Toutefois, après 85 ans, plus de la moitié des seniors résident toujours dans une maison et 60 % des personnes sont encore propriétaires de leur logement.

Faible mobilité résidentielle chez les seniors Les personnes âgées de 65 ans et plus ont une faible mobilité résidentielle. Elles sont

nombreuses à continuer d’occuper le même logement alors que leur situation familiale a pu évoluer depuis leur emménagement (départ des enfants ou décès du conjoint, passage à la retraite). Dans la région, 16 % des seniors vivent dans leur logement depuis moins de dix ans. Parmi les seniors de moins de 75 ans, la mobilité résidentielle récente est toutefois plus élevée que chez les plus âgés : 20 % ont déménagé depuis moins de dix ans contre 11 % parmi les personnes de 85 ans et plus. En conséquence, les logements occupés par les seniors sont souvent de grande taille : 77,6 % des seniors vivent dans un logement de quatre pièces ou plus. Source : INSEE Franche­Comté

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Hors-série mars 2015 -

Pays de Lons

Tarifs des notaires du Jura : qu’estce qui va changer avec la loi Macron ? Les députés sont parvenus à un compromis afin d’autoriser la pratique de remises encadrées. Dans une certaine tranche non fixée à ce jour, des remises seront applicables, mais les actes les plus simples seront toujours soumis à un tarif unique. Les notaires dénoncent une privatisation du droit. Alors assiste-t-on à une colère de “nantis-profiteurs” comme on a pu l’entendre, ou à une ultra-libéralisation du système juridique français, qui servira les profits de quelques-uns, mais qui aboutira à un lent déclin de la profession, mettant en péril la sécurité juridique ? Décryptage avec Me Valérie Cerri, présidente de la chambre départementale des notaires du Jura. Les députés sont finalement revenus sur le principe du corridor tarifaire, mais les notaires pourront pratiquer des remises. Qu’est-ce que cela implique pour les notaires ? Dans le projet de loi déposé en décembre 2014, un article faisait état du corridor tarifaire, permettant aux notaires de faire varier leur prix dans une fourchette comprenant un maximum et un minimum. Le client et le notaire pouvaient se mettre d’accord sur le tarif dans cette fourchette imposée. Ce qui change aujourd’hui avec cette nouvelle mesure, c’est la possibilité d’effectuer des remises dans une certaine tranche de prix que l’on ignore aujourd’hui. Cela suppose donc une transparence des tarifs avec un affichage des prix. Cette tranche pourrait sans doute se situer entre 100 000 et 300 000 euros.

Plus de transparence dans les tarifs, et une possibilité de négocier le prix pour le client : cela va donc dans le sens des particuliers ? Si on va véritablement dans cette tranche, cela aura un impact très fort en milieu rural, comme le Jura, où la moyenne des transactions pour les maisons anciennes est de quelque 130 000 euros. Pour les particuliers, cela peut signifier une baisse des frais dans certains cas, mais aussi une hausse pour des actes moins rémunérateurs afin de parvenir à un équilibre. En effet, avec l’ouverture à la concurrence par ce système de remises, si le client n’accepte pas les tarifs d’un notaire, il devra en trouver un autre. Mais quel notaire acceptera de travailler à perte ?

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1627 : indice du coût de la construction au 3e trimestre 2014, soit une baisse de - 0,93 % par rapport au 3e trimestre 2013.

-

125,29 : indice de référence des loyers au 4e trimestre 2014,

soit une hausse de 0,37 % par rapport au 4e trimestre 2013 -

108,52 : indice des loyers commerciaux au 3e trimestre 2014,

soit une hausse de 0,05 % par rapport au 3e trimestre 2013. - 127,73 : indice mensuel des prix à la consommation en décembre 2014, soit une hausse de 0,21 % par rapport au mois précédent.

Jusque-là, nos tarifs ont toujours été imposés par l’État, permettant d’aboutir à un équilibre économique de nos structures. Entre l’immobilier et le droit de la famille, concernant les actes les moins importants, les tarifs sont les mêmes pour tous les clients dans toute la France. Le tout avec des tarifs raisonnables inférieurs au coût de production pour les actes les moins importants, et une rémunération avec de plus fortes marges pour les actes les plus gros, afin d’arriver à un équilibre économique, permettant également d’assurer nos conseils gratuits (40 % de notre temps). Cette pratique des remises remettra en cause l’équilibre des structures, et stoppera toute embauche dans les études. Dans le Jura, cela signifie 61 emplois qualifiés supprimés sur 182 postes au total. Propos recueillis par C.G.

Conjoncture : “On sent un frémissement” En 2014, la présidente de la chambre départementale des notaires du Jura, Me Valérie Cerri, parle globalement d’une année difficile. A l’image de la conjoncture économique, le marché de l’immobilier s’est montré plutôt atone et mitigé. “On peut parler d’un marché beaucoup plus difficile sur cette période, tant dans la demande des acquéreurs, que dans les exigences des banques, le tout ayant freiné les opérations, et donc diminué le nombre de mutations” analyse Me Cerri. Après une décennie d’euphorie immobilière et de développement du secteur, 2008 et la crise ont marqué un effondrement de l’activité.

Des acquéreurs de plus en plus exigeants

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Quels impacts pour les offices notariaux ?

Dans l’ancien, le prix moyen pour un appartement est de 75 000 euros dans le Jura. Pour les maisons anciennes, le prix médian est de 125 000 euros, mais légèrement plus élevé pour le secteur dolois que pour Lons. Quant aux terrains à bâtir, on avoisine une moyenne de 35 000 euros.

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EN CHIFFRES

Nous avons aujourd’hui une obligation d’instrumenter, c’est-à-dire que nous n’avons pas le droit de refuser un acte. Mais la pratique d’une remise est en contradiction avec cette obligation d’instrumenter ! Si le client et le notaire ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la remise, le client peut ne pas trouver de notaire. Cela peut également aboutir au fait que de jeunes notaires privilégient la pratique des prix bas pour attirer la clientèle nécessaire à sa survie. Ainsi, avec plus de volume mais moins de temps pour chaque dossier, on va à l’encontre de la sécurité juridique. Le droit n’est pas une marchandise.

Les prix par secteur

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Vous dénoncez donc une certaine privatisation du droit ?

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En ce début d’année, avec des taux qui n’en finissent pas de baisser et les nouvelles aides de la loi de finances 2015, tout devrait être réuni pour attirer et consolider la part des primo-accédants. Mais la présidente des notaires du Jura reste mesurée : “On sent un frémissement en ce début d’année, c’est encourageant.” Elle note cependant une forte évolution du comportement des acheteurs, qui deviennent encore plus exigeants. Autrement dit, les acquéreurs mèneraient-ils la danse ? Avec les prix du m2 en baisse et les taux bas, ils veulent dénicher la meilleure affaire et se montrent exigeants sur les nouvelles normes, sur l’isolation, les coûts liés à l’énergie… Mais aussi sur l’emplacement idéal, la meilleure exposition… “On veut du plain-pied, des vérandas, pas de contrainte dans la distribution des pièces”, reprend Me Valérie Cerri. “Les émissions télévisuelles sur l’immobilier ont de plus en plus d’impact sur les acheteurs. Ils veulent également un coût de fonctionnement maîtrisé”. Les vendeurs, de leur côté, commencent à entendre les arguments. Dans ce marché de l’immobilier entre deux eaux, les acheteurs pourraient bien devenir les rois...


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a réussi sa révolution industrielle

Débutée en 1963 grâce à son créateur Gilbert Dubois, la saga de Dubois Nettoyage Lédonien se perpétue encore aujourd’hui au sein l’entre­ prise grâce aux deux filles du pré­cité, Véronique Renaud et Nathalie Blanchon qui, depuis vingt ans, ont repris les rênes de la société familiale. A l’origine une entreprise de nettoyage ayant vocation à s’adresser à une clientèle de profes­ sionnels (industriels, hôtels, gérant de copropriétés, cabinets de professions libé­ rales…) et d’institutionnels (collectivités territoriales, administrations…), la société catharus avait rapidement ouvert ses presta­ tions au grand public. Tout en diversifiant ses activités pour les élargir aux services aux particuliers désireux de pou­ voir bénéficier de l’expertise et du savoir­faire acquis en plus de cinquante ans par des profes­ sionnels. Adhérente à la Fédération des entreprises de nettoyage du grand Est, dont Véronique Renaud est d’ailleurs l’efficace secré­

taire générale, scindée en deux entités dis­ tinctes, Dubois nettoyage lédonien ayant pour vocation l’entretien des locaux, la vitrerie, le décapage, le nettoyage de moquette, de tapis, de fauteuils, l’entretien des parties communes des immeubles, le nettoyage mécanique des sols et les travaux en hauteur, l’entreprise, à travers Dubois Service à la personne propose une large palette d’assistance aux particuliers. Créée en 2006, cette structure apporte des solutions adaptées dans des domaines aussi variés que le ménage, le repassage, les courses, la vitrerie, l’entretien des vérandas, moquettes, tapis, le nettoyage approfondi de la maison, le lavage haute­pression ou mécanique des sols, terrasses et divers nettoyages sur demande. S’y ajoute des travaux d’espaces verts comme la tonte, la taille de haies, le bêchage et de nom­ breux travaux extérieurs. Sans oublier le petit bricolage : montage de mobilier, pose de cadres, de rideaux et la manutention. Des ser­ vices qui pour le client sont assortis d’avantages

sous la forme d’une TVA réduite et de réduc­ tion d’impôts. Une entreprise moderne à la pointe de l’évolution technologique Soucieuse d’évoluer avec son époque tout en s’appuyant sur son indéniable expérience, la société Dubois s’est engagée depuis 2011 dans un process ‘’écolo­responsable’’ respectueux de l’environnement : “Nous avons changé nos produits et en les remplaçant par des produits éco­ logiques aussi efficaces, ainsi que les méthodes de travail et le matériel”, détaille Véronique Renaud. “Nous participons à des formations tech­ niques qui portent aussi sur l’amélioration du travail en entreprises “Gestes et postures” ou sur la façon de mettre en place une éco­conduite dans l’entreprise. Nous restons une entreprise à taille humaine dont de nombreux salariés sont dans la société depuis plus de 15 ans. À tous les échelons de responsabilité, ils partagent nos valeurs : le res­ pect, la fidélité, la discrétion, la confidentialité, la

Nos locaux sont ouverts du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, et le vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

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proximité, la réactivité et le professionnalisme”. Signe des temps, Dubois nettoyage, qui rayonne depuis bien longtemps au­delà du bas­ sin lédonien, vient de changer de logo afin de rajeunir son image. Devenu Dubois nettoyage, autre signe des temps, l’entreprise s’est dotée d’un nouveau site internet, s’est ouverte à la vente aux particuliers de produits profession­ nels écolabelisé, microfibres et de matériel professionnel utilisé au sein de l’entreprise, et propose maintenant un service de repassage de linge dans ses locaux.

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 92

I Publirédactionnel



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Pays de Lons - Hors-série mars 2015

Rénovation énergétique : les primes de l’Etat vont baisser en 2015 Le programme de lutte contre la précarité énergétique de l’Etat verra ses subventions baisser en 2015. Après avoir ouvert les robinets depuis 2013 en augmentant les plafonds de ressource, l’enveloppe est aujourd’hui mangée. Réservé aux propriétaires occupants aux revenus modestes, le pro­ gramme “Habiter mieux” permet de subventionner des travaux d’économie d’énergie, à condition que ces travaux permettent de réaliser au minimum 25 % d’économie d’énergie. Ce programme est alimenté d’une part par les subventions de l’ANAH, l’Agence natio­ nale de l’habitat, et par le FART, le Fonds d’aide à la rénovation ther­ mique. Dans le Jura, c’est l’association Jura Habitat qui est le relais de ce programme auprès des particuliers. Les techniciens de Jura Habitat réalisent au préalable un diagnostic au domicile des proprié­ taires afin de définir quels travaux permettraient d’atteindre ces fameux 25 % d’économie d’énergie. “Nous proposons des travaux qui n’étaient pas forcément prévus, mais qui permettront au proprié­ taire d’être gagnant au final, car il obtiendra plus d’aides, et plus d’économie d’énergie à terme” explique Bernard Cantenot, respon­ sable du service Habiter mieux au sein de l’association. En effet, les propriétaires occupants peuvent aussi compter sur le programme régional Effilogis (voir page 9), mais également sur le nouveau crédit d’impôt CITE, les aides des collectivités dans le cadre de leur opéra­ tion programmée d’amélioration de l’habitat… “Les particuliers ne connaissent pas forcément toutes ces aides, reprend Bernard Cante­ not. Elles peuvent se cumuler, et nous pouvons instruire les dossiers de demande de subventions à leur place.” Pour 2015, la nouveauté concerne les aides du programme Habiter mieux : ces dernières ont été revues à la baisse, et sont soumises à toujours plus d’économie d’énergie. Si les plafonds de ressources

n’ont pratiquement pas bougé pour 2015, ils ont été augmentés en 2013, selon les territoires et la composition du ménage. Avant cela, il n’était pris en compte que les ménages dits “très modestes” (par exemple, dans le Jura, un ménage avec un enfant et un revenu fiscal de référence inférieur à 25 152 euros était considéré comme très modeste). A partir de 2013, les ménages dits “modestes” sont deve­ nus éligibles (par exemple, dans le Jura, un ménage avec un enfant et un revenu fiscal de référence situé entre 25 152 euros et 32 244 euros). Le nombre de foyers éligibles a ainsi augmenté consi­ dérablement en France comme dans le Jura. Dans le département, 100 dossiers étaient traités en 2011, 130 en 2012, 300 en 2013 et 440 en 2014. Fin 2014, on dépassait le 1 000e dossier depuis le lan­ cement du programme. Conséquence : aujourd’hui, les crédits de l’Etat et de l’ANAH, qui devaient s’étendre sur la période 2013­2017, sont presque épuisés. Dans le Jura, on ignore toujours à combien s’élèvera précisément cette baisse, mais elle pourrait passer de 50 à 40 % pour les aides de l’ANAH, et de 3 000 à 2 000 euros pour le FART. Les trois délégataires locaux de ces aides, le conseil général du Jura, le Grand Dole et ECLA devraient prochainement procéder à la répartition de l’enveloppe globale attribuée au département. C.G.

Macornay : une résidence

intergénérationnelle vient d’ouvrir Face au défi du vieillissement, la question de l’habitat et du bien-vieillir à domicile est centrale pour les territoires, et concerne tous les secteurs de l’habitat : bailleurs sociaux, publics, privés et collectivités. Les collectivités sont de plus en plus nombreuses à aménager leur territoire en prenant en considération cette problématique, et à proposer une offre de logements adaptés avec ses services, en attestent ces “résidences seniors” qui poussent un peu partout. A Macornay, dans le Val de Sorne, on a fait le pari d’une résidence intergénérationnelle, qui mêle les générations dans un même un lieu de vie au cœur du village. Le projet est lancé en 2009 avec l’acquisition d’un grand bâtiment de 4 000 m2 par la communauté de communes du Val de Sorne et la commune de Macornay. Une partie de ce bâtiment sera par la suite réhabilitée pour abriter la crèche intercommunale. Le projet communal était quant à lui retenu dans le cadre des pôles d’excellence ruraux, permettant d’attribuer des crédits aux collectivités pour les projets liés à la thématique du vieillissement. Les travaux débutaient alors à l’automne 2012 et se terminaient durant l’été 2014, et les premiers résidents s’installaient dès l’automne. Ce pôle intergénérationnel regroupe 13 appartements, dont 11 destinés prioritairement à des résidents seniors, et 2 destinés à des familles. Le rez-de-chaussée est constitué de parties communes, avec 2 salles de convivialité permettant les rencontres entre résidents. Des animations ponctuelles seront mises en place quand tous les logements seront occupés. Un bureau est destiné à accueillir divers intervenants pour des prestations accessibles à tous les administrés (assistante sociale, infirmière…). Un local indépendant accueille depuis début 2015 la nouvelle bibliothèque municipale, et le parc devrait être aménagé au cours de l’année.

EN BREF Comment optimiser les gains d’énergie ? En matière de travaux d’économies d’énergie dans son logement, on pense souvent en premier lieu au changement de fenêtres. Si le remplacement de ces dernières par des fenêtres plus performantes permet d’économiser de l’énergie, cela ne permettra pas toujours d’atteindre un gain énergétique de 25 %, permettant d’être éligible aux aides de l’ANAH (voir ci-dessus). “Remplacer les fenêtres ne suffit pas, c’est ce qu’il faut faire en dernier, avant d’autres améliorations”, explique Bernard Cantenot, responsable du service Habiter mieux au sein de l’association Jura Habitat. “L’isolation des combles apporte

beaucoup”. L’isolation des combles est donc un choix de rénovation énergétique à prioriser. En effet, jusqu’à 30 % des pertes de chaleur se font par la toiture. Cette isolation est donc celle qui permet de faire le plus d’économies d’énergie pour un coût moindre. Puis, remplacer sa vieille chaudière par une chaudière à condensation permet de réduire sa consommation de gaz jusqu’à 35 %. Grâce aux économies réalisées et aux différentes aides réduisant ce coût, cette chaudière gaz peut être rentabilisée en quelques années. On pourra également revoir le système de ventilation, et l’isolation des murs.

Le Jura retenu “Territoire à énergie positive” par Ségolène Royal Le Jura vient d’être retenu par la ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie, Ségolène Royal, lauréat de

l’appel à projets “Territoire à énergie positive pour la croissance verte”. Le conseil général du Jura fait partie des 212 lauréats parmi plus de 500 candidats. Cette distinction permettra au Jura de se voir attribuer une aide financière de 500 000 euros, qui pourra être renforcée jusqu’à 2 millions d’euros en fonction des projets. Ces subventions se porteront sur tout ou partie des 26 projets présentés par le conseil général du Jura. Parmi ces projets, on citera le dispositif Energie Logis, pour aider les personnes en situation de précarité énergétique à mieux gérer leur consommation d’énergie, et son programme complémentaire Slime, qui propose un diagnostic technique. On citera également l’isolation thermique extérieure du collège de Chaussin, l’installation photovoltaïque sur la toiture du collège de St-Laurent-en-Grandvaux pendant sa réfection, le raccordement des collèges et autres bâtiments aux réseaux de chaleur existants…


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Hors-série mars 2015 -

Prêts immobiliers

Un bon dossier pour emprunter : stop aux idées reçues

Des taux historiquement bas Les taux des prêts immobiliers n’ont jamais été aussi bas, pouvant descendre jusqu’à 2 %, et ne devraient pas remonter en 2015. Le point avec Didier Henriet, président du Comité des banques du Jura, association fédérant la plupart des banques jurassiennes. Pourquoi les taux des prêts immobiliers sont-ils aussi bas ? Les taux se calquent sur la valeur de la monnaie. On assiste à une baisse régulière des taux depuis 2008. Mais lorsqu’on atteint un certain seuil psychologique, cela marque plus les esprits. Nous n’avons jamais connu des taux aussi bas. Mais ce qui est fondamental, c’est l’intermédiation entre ceux qui placent leur argent, et ce que les banques prêtent. Tout est lié. Un banquier ne peut pas vivre en rémunérant plus l’épargne qu’en ne prêtant. Cette baisse se poursuivra-t-elle en 2015 ? En tout cas, on peut s’attendre à ce qu’ils n’augmentent pas en 2015. Nous sommes aussi soumis à l’environnement européen. La tendance n’est donc pas à la hausse. Quels sont les taux les plus bas observés dans le Jura pour un dossier solide ? Ils ont pratiquement diminué de moitié sur 10 années. Aujourd’hui, on peut devenir primo-accédant avec un financement à long terme, avec un taux à 2 %, voire moins, pour un bon dossier. La renégociation de crédits immobiliers intéresse-t-elle les banques ? Non, car lorsqu’elles ont acheté l’argent à des taux supérieurs, elles peuvent perdre aujourd’hui facilement jusqu’à 20 000 euros par dossier. Mais elles le font tout de même, car sinon, un établissement concurrent le fera. Aujourd’hui, le client, qu’il ait un prêt existant ou qu’il en souscrive un, est gagnant dans tous les cas. Quelle a été la tendance en 2014 et comment s’annonce-t-elle pour 2015 ? L’activité est plus soutenue que les années précédentes. La tendance était à la hausse en 2014, et on voit beaucoup de projets depuis le début de l’année 2015, alors que ça se réveille générale-

Pays de Lons

ment au printemps. Avec les nouvelles lois, les taux bas, le foncier qui a tendance à baisser, tout est réuni pour encourager les particuliers à emprunter. Est-il important pour les banques d’être compétitives sur ce genre de produit ? Le prêt immobilier est un produit d’appel, qui marque également une relation durable avec le client. Aujourd’hui, un primo-accédant emprunte sur une durée oscillant entre 20 et 25 ans. Les crédits sur 30 ans ne se font plus. Les clients privilégient-ils les taux fixes ou variables ? La tendance va plutôt vers les taux fixes, même si les taux variables reviennent au goût du jour. Il s’agit de taux variables un seuil maximum et minimum. Par exemple, pour un prêt sur 15 ans, nous pouvons garantir un taux fixe sur dix ans. Tout dépend du projet. Propos recueillis par C.G.

La grande majorité des particuliers accédant à la propriété passe par un prêt immobilier pour financer leur acquisition. Est­il nécessaire de disposer d’un apport personnel ? D’un CDI ? Les futurs propriétaires sont nombreux à rester accrochés à de fausses idées. Tout d’abord, il faut bien préparer son dossier, avec toutes les pièces administratives nécessaires à l’étude du dossier (feuilles de paie, feuilles d’imposition…), et connaître précisément le montant à emprunter. Penser que les jeunes ne peuvent avoir accès à l’emprunt immobilier n’est plus de mise aujourd’hui. “On peut financer un jeune de 22 ans ayant un travail. Certaines banques financent la primo­accession sans apport” concède Didier Henriet, président du Comité des banques du Jura. Idem pour le CDI qui n’est plus un prérequis, à condition que l’em­ prunt se contracte en couple et qu’au moins un des deux conjoints dispose d’un CDI. Les taux sont calculés en fonction de la durée d’emprunt, mais également du risque potentiel représenté par le client : “Les primo­accédants représentent systématiquement un risque fai­ ble. Mais on observera tout de même le fonctionnement du compte.” En clair, mieux vaut éviter les découverts à répétition et les incidents de paiement réguliers, et se montrer bon ges­ tionnaire de son argent. Le banquier jurassien conseille toutefois de conserver son épargne, une sécurité pour d’éventuels coups durs, pour emprunter davantage. Disposer d’un PEL ou d’un CEL pour faciliter l’accès à un prêt immobilier est toujours d’actualité. Même si les taux ont baissé, ces placements restent conseillés. Par ailleurs, l’éligibilité aux dif­ férents financements ou crédits d’impôts proposés par l’Etat (PTZ, Eco­prêt…) est un plus à votre dossier. Avec la nouvelle loi de finances 2015, la grande nouveauté concerne l’éco­prêt : dés­ ormais, ce sont les entreprises qualifiées RGE qui doivent s’assu­ rer de l’éligibilité des travaux entrepris, et non plus les banques comme c’était le cas auparavant. “Pour nous, c’est énorme, reprend Didier Henriet. Avant, c’était une véritable usine à gaz, les démarches étaient longues et compliquées, et il y a eu beau­ coup de mécontentements. Avec cette mesure, nous gagnerons en temps et en professionnalisme.” Enfin, le taux d’endettement, fixé généralement à 33 %, dépend là aussi de la situation générale. “Ce que l’on regarde, plus que le taux d’endettement, c’est ce qu’il reste pour vivre, une fois pré­ levés le prêt, les impôts et les charges.”

Jura : vos interlocuteurs en matière d’habitat ADIL du Jura L’ADIL du Jura, association à but non lucratif créée en 1985, est chargée d’informer les Jurassiens sur leurs droits et devoirs en matière de logement, dans le respect de trois principes : neutralité, objectivité et gratuité du service rendu. Les juristes sont à votre disposition pour répondre à toutes les questions liées à l’habitat, que ce soit sur les relations entre propriétaires et locataires, sur l’accession à la propriété et son financement, sur les avantages fiscaux, sur l’investissement locatif, sur l’urbanisme, la copropriété ou encore les relations de voisinage. L’ADIL du Jura assure la coordination du dispositif départemental de lutte contre l’habitat indigne et indécent. 32, rue Rouget de Lisle, Lons-le-Saunier, Tél. 03 84 86 19 30. adil.39 @wanadoo.fr. Uniquement sur rendez-vous : du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30, le vendredi de 14 h à 17 h 30.

Espace Info Energie du Jura L’Espace Info Energie (EIE) du Jura est porté par l’association AJENA, en partenariat avec l’ADEME Franche Comté, le conseil régional de Franche-Comté et la communauté d’agglomération du Grand Dole. Pour toutes les questions liées à l’énergie en général, ou pour un projet de rénovation ou construction, un conseiller vous accompagne pour vous aider dans vos réflexions en vous donnant les avantages et inconvénients de chaque technique de construction, d’isolation, de chauffage…, vous aider à hiérarchiser vos travaux, et vous indique les possibilités de financement. Maison des Energies Renouvelables, 28 bd Gambetta à Lons-le-Saunier, le lundi de 14 h à 17 h 30 et du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et 14 h à 17 h. Dole : 3 rue Aristide Briand, tous les vendredis après-midi de 13 h 30 à 16 h 30. Dans tous les cas, la prise d’un rendez-vous est conseillée au 03 84 47 81 14.

Jura Habitat Spécialiste (entre autres) des aides à l’habitat, Jura Habitat informe et conseille les Jurassiens dans leur montage de projet : de maîtrise de l’énergie, d’adaptation des logements au vieillissement et au handicap, d’amélioration de l’habitat, et d’investissement locatif. L’association propose diverses prestations : diagnostic immobilier, conseil technique sur les équipements, les matériaux et l’énergie, schéma d’aménagement, estimation des travaux, plan de financement, informations financières et fiscales, et constitutions des dossiers de demandes de subventions et leur suivi. Maison de l’Habitat, 32 Rue Rouget de Lisle - Lons-le-Saunier. Tél. 03 84 86 19 10. Accueil physique : du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30 (sauf vendredi : 17 h) A Dole : 3 avenue Aristide Briand, Dole, Tél. 03 84 82 24 79. Accueil les lundis, mercredis et vendredis de 9 h à 12 h.

CAUE du Jura Le conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement du Jura a pour mission de promouvoir la qualité architecturale, urbaine et environnementale dans le Jura. Il intervient à toutes les échelles : information et sensibilisation du public à la qualité de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement, l’information et le conseil auprès des particuliers qui désirent construire ou rénover, afin d’assurer la qualité architecturale des constructions et leur bonne insertion dans le site environnant, conseil aux collectivités locales, formation des maîtres et des professionnels. 151 rue Regard, Lons-le-Saunier. Tél. 03 84 24 30 36. caue39@caue39.fr


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20 Spécial élections

Pays de Lons n°92 - Mars 2015

Ce qui va changer pour ces élections ELECTIONS DÉPARTEMENTALES LES 22 ET 29 MARS

Les élections cantonales sont désormais dénommées “élections départementales”. Elles seront organisées pour la première fois sous cette appellation les 22 et 29 mars prochains. Ces élections permettront d’élire les conseillers départementaux, jusqu’ici appelés conseillers généraux et renouvelés par moitié tous les 3 ans. Ils seront désormais élus pour 6 ans. Le conseil départemental, ex-conseil général, sera renouvelé dans son intégralité lors des élections départementales. Pour chaque canton, les candidats se présenteront en binôme, obligatoirement composé d’un homme et d’une femme. Cette mesure permettra de mieux représenter les femmes au sein du conseil départemental. La carte des cantons a été redessinée au début de l’année 2014. Leurs nouvelles délimitations s’appuient sur les chiffres des populations légales publiés par l’Insee le 27 décembre 2013. Cette nouvelle carte de 17 cantons pour le Jura permettra une représentation plus équitable de chaque canton en nombre d’habitants par élu. Pour la première fois dans le Jura, le Front National sera présent dans tous les cantons, excepté celui de Saint-Claude. On notera aussi la naissance d’un nouveau mouvement pour ces élections, Majorité citoyenne, composé de différentes sensibilités politiques (EELV, Parti de gauche, NPA…), et qui présentera des candidats pour 9 cantons.

AUTHUME Julie LALORCEY et Dominique TRONCIN (BC­DVG) Jessica DA SILVA CUNHA et Benoit POUTHIER (BC­FN) Franck DAVID et Sandrine MARION (BC­UD) Laurence BERNIER et Hervé PRAT (BC­FG)

MONT-SOUS-VAUDREY Stéphanie DESARBRES et Grégoire DURANT (BC­DVG) Natacha BOURGEOIS et Gérôme FASSENET (BC­UD) Françoise MOLARD et Stéphane MONTRELAY (BC­FN) Christelle BOBILLIER et Marc BORNECK (BC­VEC)

DOLE 1 Jean­Bap ste GAGNOUX et Chris ne RIOTTE (BC­UD) Chris an BOURGEOIS et Maud ROUSSEL (BC­FN) Karine ROMAIRE et Patrick VIVERGE (BC­DVG)

DOLE 2 Jean­Bernard MARCUZZI et Nadège PONCET (BC­DVG) Jean BORDAT et Dominique LAIR (BC­UDI) Delphine HERMETEY et Fabrice SCHLEGEL (BC­UD) Nathalie DESSEIGNE et Florent LOPPÉ (BC­FN) Françoise BARTHOULOT et Michel GINIÈS (BC­UG)

TAVAUX Guy SAVOYE et Annie TRUCHOT (BC­DVG) Catherine MATÉO et Thibaut MONNIER (BC­FN) Jean­Michel DAUBIGNEY et Chantal TORCK (BC­UD)

ARBOIS Marie­Chris ne CHAUVIN et René MOLIN (BC­UD) Emmanuel BARRAUX et Johanna GERRIET (BC­FN) Norbert MAIRE et Claudine ROUEFF (BC­UG)

BLETTERANS Nathalie DAILLY et Michel SEURET (BC­FN) Philippe ANTOINE et Danielle BRULEBOIS (BC­SOC) Linda GARDE­MARCEAU et Stéphane LAMBERGER (BC­UD)

LONS 1 Catherine DÉODATI et Marc­Henri DUVERNET (BC­DVG) Gwendoline BERGER et Claude CHARBONNIER (BC­FN) Alexis DAVID et Géraldine REVY (BC­FG) Christophe BOIS et Céline TROSSAT (BC­UD)

LONS 2 Annie AUDIER et Cyrille BRERO (BC­UMP) Viviane FERRARI et Christophe PERNY (BC­UG) Claude BUCHOT et Anne PERRIN (BC­DVG) Ha ce DEMIR et Laurent FRARIN (BC­FN)

Les nuances politiques selon le ministère de l’Intérieur BC-DVG : Binôme Divers gauche BC-FN : Binôme Front National BC-UD : Binôme Union de la Droite BC-FG : Binôme du Front de gauche BC-UDI : Binôme de l’Union des Démocrates et des Indépendants BC-SOC : Binôme du Parti socialiste BC-UMP : Binôme de l’Union pour un Mouvement Populaire BC-UG : Binôme Union de la gauche BC-VEC : Binôme d’Europe-Ecologie-Les Verts

POLIGNY Marie Odile MAINGUET et Laurent MENETRIER (BC­DVG) Dominique LEPAUL et Roger REY (BC­DVG) Dominique CHALUMEAUX et Christelle MORBOIS (BC­UD) Bernard COQUET et Mar ne RIFFIOD (BC­FN)


I Publirédactionnel

Opéré par les Pompes Funèbres Regard, s’installe dans le Jura qualifiés, Dominique Andrique prend la tête de la Marbrerie et des Pompes Funèbres Andrique de Pierre­de­Bresse (71) ainsi que celle de l’établissement de Chaussin. Ces magasins deviennent les Pompes Funèbres Andrique­Regard.

Un partenariat avec ROC ECLERC et une nouvelle agence à Poligny G

Désireuse de s’appuyer sur un réseau national fort dont elle partage les valeurs et le professionnalisme, la famille Andrique choisit de rejoindre le réseau ROC ECLERC. C’est ainsi que depuis août 2014, l’agence de Lons est devenue ROC ECLERC, opéré par les Pompes Funèbres Regard tout comme celle de Poligny en février dernier. Le partage des valeurs, qui font la force et les fondations solides de la marque et qui sont le reflet de la conception que M. Andrique a du funéraire, et aux­ G

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quelles il est très attaché ont fait la diffé­ rence : être à l’écoute des familles, les accompagner du mieux possible lors de la perte d’un être cher, proposer des produits et des prestations de qualité, sur mesure, au PRIX JUSTE, est la raison qui a décidé M. Andrique à rejoindre ROC ECLERC. Grâce à une équipe d’une trentaine de salariés et désormais épaulé depuis 2011 par son fils cadet, Johan, sur les sites de Villevieux, Lons, Bletterans. Les familles sont accueillies du lundi au ven­ dredi de 9 h à 18 h 30 et le samedi de 9 h à 17 h 30. Et pour améliorer encore les services aux familles, le “tiers payant” pratiqué par les nombreuses mutuelles, sera très prochainement proposé dans les agences de Lons­le­ Saunier et Poligny qui pratiquent d’ores et déjà des facilités de paiement. G

• Vos agences ROC ECLERC dans le Jura • G

Agence de Lons­le­Saunier

Agence de Poligny

LONS-LE-SAUNIER - 160, rue Regard - 03 84 47 66 08 - pfrlons@hotmail.fr POLIGNY - 50, Grande Rue - 03 84 52 00 25 - pfrpoligny@hotmail.com www.pompesfunebres-regard.fr

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 92

A

près avoir créé en avril 1989, à Villevieux, la SARL Marbrerie Blet­ teranoise, Dominique Andrique, par l’ouverture de plusieurs magasins, a considérablement développé ses activi­ tés. En 1997, il se développe encore en s’installant à Lons, sous l’enseigne Pompes Funèbres Regard. En 2004, à Bletterans, il acquiert l’entreprise Guille­ min et est amené à gérer le funérarium local, le Funérarium du Seillon. Dès 2005, il crée le funérarium de Domblans, Funérarium de la Haute­Seille. Déjà soli­ dement implanté sur une partie du territoire jurassien, Dominique Andrique élargit son territoire et ouvre en 2009, une nouvelle agence de marbrerie­pompes funèbres à Champa­ gnole, gérée par son fils aîné Manuel. Déjà en charge d’un réseau de six maga­ sins dans lesquels travaillent une vingtaine de professionnels hautement

Permanence 24h/24 - 7j/7

SARL Pompes Funèbres Lédoniennes – 160 rue Regard – 39000 LONS-LE-SAUNIER au capital de 5.000 € – RCS Lons-le-Saunier 802 690 693 – ORIAS 07033117 – Habilitation n° 14.39.69 – Société indépendante membre du réseau ROC ECLERC. SARL Pompes Funèbres du Revermont – 50 Grande Rue – 39800 POLIGNY au capital de 10.000 € – RCS Lons-le-Saunier 808 566 970 – ORIAS 07033117 – Habilitation n° 15.39.70 – Société indépendante membre du réseau ROC ECLERC. G

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22 loisirs

Pays de Lons n°92 - Mars 2015

MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LONS-LE-SAUNIER

Restauration de deux stèles funéraires gallo-romaines de Menotey

En 2014, le musée de Lons­le­Sau­ nier a fait entrer dans ses collec­ tions deux stèles funéraires gallo­ romaines provenant de Menotey, grâce à la générosité d’un proprié­ taire privé et de la commune de Menotey. L’objectif de cette entrée au musée était d’en assurer la pérennité en offrant à ces vestiges archéologiques de bonnes condi­ tions de conservation et de sécu­ rité. Elles appartiennent à un groupe de stèles provenant de la région doloise, dont l’étude a mon­ tré qu’elles proviennent peut­être d’un même atelier local. Les stèles ayant été longuement exposées aux intempéries, une opération de restauration s’est avérée néces­ saire. Celle­ci a eu lieu en fin d’an­ née dernière, dans les locaux du centre de conservation et d’étude

© D. Vuillermoz / Musées de Lons-le-Saunier (Jura)

>ROUTE DES VILLAGES Samedi 7 Mars Puces aux vêtements - Messia-Sur-Sorne Vente d’habits et chaussures de l’enfant à l’adulte, accessoires qui vont avec l’habillement (ceinture, bijoux, écharpes…..) et ce qui concerne le tissu.

Samedi 14 Mars Théâtre - Chaumergy Pièce de théâtre “Le prénom” interprétée par la Troupe Les Joyeux Drilles

>SPECTACLES Mardi 17 mars “La brume du soir” - Théâtre Monsieur Alexandra tient un cabaret sur les bords de la Marne. On apprendra plus tard qu’il vient d’un autre pays. On apprendra aussi qu’Alexandra, ce n’est pas son vrai nom. Mais, pour l’heure, Monsieur Alexandra téléphone partout pour retrouver sa fille, Mathilde, qui a disparu depuis plusieurs jours. Lons, théâtre, 20 h 30, 11 à 21 euros. Réservations : 03 84 86 03 03.

Mercredi 25 mars et jeudi 26 mars “Le Petit chaperon rouge” - Danse hip hop Dans la pénombre d’une forêt sinistre et balayée par des rafales de vent, le pauvre Petit Chaperon Rouge court à perdre haleine. Mais voici que surgit le Loup, monstrueux, terrifiant. Aïe ! Grâce virginale et cris d’un côté, férocité carnassière et hurlements de l’autre. La boucherie est imminente. Ah non. Tiens. Voilà que les deux se rapprochent pour esquisser un pas de deux… Lons, théâtre, mercredi 25 mars à 19 h 30 et jeudi 26 mars à 10 h et 14 h 45, 10 et 13 euros. Réservations : 03 84 86 03 03.

>CONCERTS Mercredi 4 mars Transat - Musique irlandaise Des mélodies irlandaises balancées au violon et propulsées par une rythmique débridée de bouzouki, de percus et de samples mêlés. Une chanteuse jazzy dont l’énergie et la liberté d’interprétation n’ont d’égal que sa présence sur scène. C’est Transat, Irish Trad System. Entre musique traditionnelle et musique urbaine, sonorités acoustiques et électroniques, ce trio franc-comtois vous emmène en Irlande et à travers le temps. Lons-le-Saunier, salle du Cœur de Bœuf, 21 h. Informations : 03 84 24 73 69

René Rémond qui abrite les collec­ tions des musées de Lons­le­Sau­ nier. Deux restaurateurs du patrimoine, Emmanuel Desroches et Elodie Beaubier ont réalisé ce travail. Après l’application répétée d’un biocide destiné à tuer les micro­ organismes qui s’étaient installés sur la pierre, un premier nettoyage a été effectué à la brosse. L’une des stèles a ensuite nécessité une consolidation des fissures. Enfin, le nettoyage final, très minutieux, a été réalisé par micro­sablage. Les stèles ont ensuite regagné la réserve lapidaire du musée, en attendant leur présentation au public. Musées de Lons-le-Saunier, Centre de Conservation et d’Etude René-Rémond, 133 rue René-Maire, Lons-le-Saunier. Tél. 03 84 86 11 73

Samedi 7 mars

Samedi 21 mars

Barnac Blues Band - Rock

Bran Van 3000 + Dtwice - Electro groove nomade

C’est en 2001, qu’une bande de potes décide de jouer de la musique ensemble… 2002, fut l’année des premiers live ! Le mot d’ordre : interpréter les morceaux du répertoire des “Creedence Clearwater Revival”, un des groupes les plus marquants de ces cinquante dernières années ! D’année en année, les concerts se sont enchaînés. Après plusieurs remaniements, le groupe persiste et signe ! Lons-le-Saunier, salle du Cœur de Bœuf, 21 h, 5 euros. Informations : 03 84 24 73 69

Le hippie chic James Di Salvio, DJ vidéaste, prince des nuits hypes, mène Bran Van 3000, collectif de musiciens magnétiques et partage sa vie entre Montréal et Los Angeles. Le dandy décalé David Darricarrère, auteur-compositeur réalisateur, agitateur des scènes nantaises, concentre autour de lui le groupe Dtwice. Sur le plan géographique, un océan les éloigne. Sur le plan artistique, tout est fait pour les rapprocher. De la générosité, des envies de fête, un regard vif et lucide sur le monde moderne, tendre et dépité sur l’humanité. Normal que ces deux-là se soient retrouvés. Restent les envies de groove, de nomadisme des genres, le parfum des parties débridées, le goût des jolies choses et une furieuse envie de bousculer les cadres ! Plus de 2 000 000 d’albums vendus, des concerts autour du monde, aux côtés de Daft Punk, Bjork, Beastie Boys, Ben Harper… , des vidéos avec plus de 3 000 000 de vues, voilà le grand retour des Bran Van 3000, ne ratez pas ça ! Moulin de Brainans, 20 h 30, 10 à 12 euros.

Mercredi 11 mars Mamadjo - Roots-Rock Attaché aux sonorités “roots-rock” et “bluegrass”, Mamadjo développe une musique où règne en maître le rock acoustique. Depuis 2013, les quatre garçons de ce groupe puisent leur inspiration dans diverses influences, pour créer un mélange détonnant et surprenant. Leur 1er EP intitulé “Colors” sorti en 2013 nous fait voyager dans l’univers Mamadjo à travers 4 titres. Lons-le-Saunier, salle du Cœur de Bœuf, 21 h. Informations : 03 84 24 73 69

Mercredi 18 mars Lune et L’autre - Chant et musique acoustique Emilie (piano/voix/paroles et musique) et Anne-Gaëlle (violoncelle) font s’accorder les cordes vocales aux cordes instrumentales : Lune et l’autre est un duo qui joue sur la corde sensible en invitant le public à partager son univers intimiste, composé de chansons, à la fois drôles et émouvantes. Lons-le-Saunier, salle du Cœur de Bœuf, 21 h. Informations : 03 84 24 73 69 Mademoiselle K (Rock), le samedi 28 mars au Moulin de Brainans

Mercredi 25 mars Joy as a toy - Free Jazz Pop Joy as a toy est un trio de rock fondé à Bruxelles en janvier 2009 par Clément Nourry, Gilles Mortiaux et Jean Philippe de Gheest. Ses membres ont en commun d’avoir grandi à la croisée de trois cultures musicales différentes : le mouvement free jazz des années 60-70, la musique postromantique du début du siècle et la culture Pop des années 80. Après deux albums et plus de 150 dates en Belgique, France, Suisse, Pays-Bas, ils se jettent dans l’écriture d’un nouveau répertoire. Combattants de l’improbable, aventuriers du cross over, les membres de Joy as a Toy continuent à (s’)inventer avec insouciance. Lons-le-Saunier, salle du Cœur de Bœuf, 21 h. Informations : 03 84 24 73 69

“QUESTIONS POUR UN CHAMPION”, NOUVEAU CLUB DE JEU À LONS-LE-SAUNIER Un nouveau club de jeu, “Questions pour un champion”, vient de se créer à Lons-le-Saunier à l’initiative de Jean-Paul Viguié, son Président fondateur. Il n’existait pas de club “Questions pour un champion” jusqu’à ce jour à Lons et ce nouveau divertissement devrait attirer les plus cultivés d’entre vous. Le club est agréé par “Fremantle média” qui encadre tous les clubs francophones (170 en tout entre la France métropolitaine, les Dom-Tom, la Suisse et la Belgique). Le jeu se déroule exactement comme à la télévision, dans les mêmes conditions, encadré par un arbitre et respecte des critères précis comme le matériel de jeu. Le 12 mars 2015 aura lieu l’inauguration officielle du club. Celui-ci enregistre déjà une trentaine d’adhérents qui se retrouvent tous les jeudis à partir de 17 h 30 en salle 331 au Centre Social René Feït. Cotisation annuelle : 40 euros Pour vous inscrire : jeanpaul.viguié@gmail.com


loisirs 23

Pays de Lons n°92 - Mars 2015

Vendredi 27 mars Broussaï + Mystical Faya - Reggae Avec plus de 600 dates au compteur, Broussaï enflamme les scènes d’Europe et d’ailleurs. Cette formation phare du reggae hexagonal revient en 2015 avec In the Street, nouvel album explosif, urbain et résolument contemporain. Il vous entraînera dans une ambiance musicale singulière célébrant toute la diversité du reggae et de la culture jamaïquaine. On effleure sons électro, dubstep, voire même hiphop dans une ferveur toujours intacte ! Armés de leurs nouveaux morceaux, matures et sincères, ces 8 musiciens vous embarquent au firmament du reggae dans une osmose impressionnante. En 1re partie, Mystical Faya, 7 musiciens reconnus dans l’est de la France, travaillent compositions, textes et son depuis plus de 6 ans. Il en résulte un son massif composé de rythmiques entraînantes, skanks incisifs à l’appui, qui rappelle les productions jamaïcaines des années 70/80. Moulin de Brainans, 20 h 30, 10 à 15 euros.

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME

Les associations jurassiennes se mobilisent Dans le cadre de la journée internationale de la femme le 8 mars prochain, le CIDFF (Centre d’in­ formation sur les droits des femmes et des familles) du Jura, la compagnie du théâtre de la Petite Montagne et l’association Femmes debout se mobilisent afin d’organiser diverses manifesta­ tions à l’occasion de la journée internationale de la femme le 8 mars prochain. Ces actions ren­ dront hommage également au 70e anniversaire de la libération des camps de concentration, et à l’entrée au Panthéon de Germaine Tillion le 27 mai 2015. Tout d’abord, une exposition, réalisée en partena­ riat par les médiathèques et la bibliothèque nationale de Strasbourg, par le collectif “Rodéo d’âme” et le musée de la résistance de Besançon, sera présentée du 9 au 20 mars au conseil général du Jura. Elle sera ouverte au public de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h. Cette exposition intitulée “Robes grises” regroupe des dessins et manus­ crits clandestins de Jeannette L’Herminier et Ger­ maine Tillion, réalisés au camp de Ravensbrück. Par ailleurs, une soirée de lecture de textes autour des femmes qui résistent sera organisée le 11 mars à 18 h au centre social de Lons­le­Sau­ nier, rue de Pavigny. Les portes seront ouvertes gratuitement à toutes et à tous, et un verre de l’amitié clôturera la soirée.

Samedi 28 mars Prelude en live - Musique acoustique Afin de financer un voyage pour les enfants du foyer SaintJoseph, l’équipe de la maison d’enfants propose un minifestival de musique acoustique avec : The Donuts Machine Band, Kaloun et pour conclure la soirée le groupe africainColombien : Ebano Nala. Ensemble des styles : jazz/blues musique d’Amérique du Sud et Arabo-Andalouse Lons-le-Saunier, salle du Cœur de Bœuf, 5 euros, 21 h. Informations : 03 84 24 73 69

Samedi 28 mars Mademoiselle K - Rock C’est reparti pour Mademoiselle K, en cavale dans toute la France, avec dans ses bagages les titres de son 4e album Hungry dirty baby, auto produit et sorti sur son propre label, Kravache. Changement de structure, d’équipe, de langue, la demoiselle, grande punk androgyne à la voix légèrement éraillée, armée d’une guitare acérée, revient sur scène en trio pour un rock brut, aux influences punk, soul et pop où plane en filigrane entre ces mots crus qu’elle se plaît à balancer ce parfum de romantisme exacerbé… Indomptable, Mademoiselle K s’affirme encore et encore, comme si tout venait juste de commencer… Moulin de Brainans, 20 h 30, 12 à 18 euros.

BRIC A BRAC ET FRIPERIES Du 9 au 21 mars

OPÉRATION PUÉRICULTURE SUR TOUS NOS SITES !

OPÉRATION VÉLO

sur le site de Poligny recyclerie BRANGES : (proche Louhans) 410, rue des Industries (Face AL KO /LDC) - 03 85 72 26 11

DOLE : 51, avenue Jacques Duhamel - 03 84 82 23 15 POLIGNY : ZA Des Perchées – R J Eschbach - 03 84 37 03 96 POLIGNY Recyclerie : ZI – R Thirode - 03 84 37 26 04 CHAMPAGNOLE : 46, av. Clémenceau - 03 84 52 09 67 MOREZ : 23, av. de la Libération - 03 84 33 13 47

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ES BR NÈ FU ES MP PO

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FUNÉRARIUM DE POLIGNY

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Dans la tradition et le respect des familles. Le sérieux et la dignité d’un service personnalisé.

Permanence et assistance 24h/24 Les Pompes Funèbres TANIER sont à votre écoute avec 6 adresses ! et 7j/7

POLIGNY 03 84 37 14 94

DOLE 03 84 71 71 71

ARBOIS 03 84 37 50 89

TAVAUX 03 84 80 06 05

03 84 37 14 94

Zone industrielle - Sortie Poligny Direction Dole ASNANS Mont s/s VAUDREY 03 84 81 79 11 03 84 81 50 21



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