Pays de Lons 93

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Avril 2015

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N°93

Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

Habitat Habitat

e volet 2 Jardinage e volet 2 et Aménagement extérieur Dans ce second volet de notre dossier Habitat dédié au jardinage et aux aménagements extérieurs, nous nous pencherons sur les pratiques de jardinage naturel, sur la biodiversité de nos jardins, sur les aménagements des paysagistes, mais également sur les différents types de vérandas, de terrasses et de stores extérieurs. Ça y est, le printemps est arrivé ! Alors à vos pioches et vos binettes !

FOIRE DE PRINTEMPS Longwy-sur-le-Doubs 25 et 26 avril 2015 200 exposants ! P. 3

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Pays de Lons n°93 - Avril 2015

Lons-le-Saunier

La nouvelle caserne des pompiers opérationnelle en 2018

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Portée financièrement par le conseil général du Jura et l’agglomération ECLA, la nouvelle caserne des pompiers de Lons-le-Saunier devrait voir ses travaux démarrer en 2016.

Le conseil d’administration du ser­ vice départemental d’incendie et de secours du Jura a donné ses faveurs au cabinet lyonnais d’archi­ tectes associés Plottier, pour la reconstruction du centre de secours principal de Lons­le­Sau­ nier à Villeneuve­sous­Pymont. Une surface couverte de 3 500 m2 comprendra des bureaux, du ran­ gement, un local de vie et un espace de 350 m2 réservé aux acti­ vités sportives “été comme hiver”. A l’extérieur, on trouvera 2300 m2 avec une tour d’exercices, et une aire de manœuvres dont les pom­ piers sont si friands. Quant à l’es­ thétique et l’intégration dans le paysage, c’est réussi avec une alter­ nance de verre transparent et d’une résille en sapin provenant de la filière locale. Le chauffage bois couplé avec le réseau gaz qui alimente des circuits

séparés donc plus adaptables aux besoins, répond largement aux normes futures, le bâtiment étant peu gourmand en énergie du fait de sa conception, de son exposi­ tion, et de l’utilisation de matériaux particulièrement isolants. Enfin, 50 % des besoins en eau chaude seront couverts par des panneaux photovoltaïques installés en toi­ ture. Sauf imprévu, la nouvelle caserne sera opérationnelle d’ici trois ans, et son coût est estimé à 4,5 millions d’euros (hors taxes). “Construction nécessaire en raison du nombre exponentiel des inter­ ventions, de la présence toujours plus nombreuse de femmes et de pompiers professionnels dans les rangs” ajoute le lieutenant­colonel Coste. Quant à la caserne actuelle, sa des­ tination demeure incertaine. “Si l’aménagement d’un grand rond­

point et l’extension du parking Champion sont envisagés, reste à établir les financements”, dixit le premier adjoint à la ville de Lons Daniel Bourgeois. Il est sûr en

revanche que la surface de 2 300 m2 qu’elle occupe boulevard de l’Eu­ rope sera judicieusement utilisée. En réussissant à maintenir le niveau d’investissement des communes,

de l’intercommunalité et du SDIS lui­même, les projets s’achèveront en 2020 avec notamment les réha­ bilitations des casernes d’Arbois et de Clairvaux­les­Lacs.

EXPRESS

Commenailles

Les logements seniors vont être inaugurés

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LONS

11e TRAIL DES RECULÉES Organisé par l’Amicale laïque lédonienne, le 11e trail des reculées s’élancera le 12 avril prochain. Après son passage dans la cité lédonienne couronnée de succès pour son 10e anniversaire en 2014, les organisateurs ont choisi pour cadre cette année Conliège, Baume-les-Messieurs, Granges-sur-Baume… Quatre parcours sont prévus, avec des nouveautés. Parmi les autres nouveautés, on notera une garderie pour les enfants (3 euros sur réservation), des visites touristiques en bus de la reculée, la récupération des vieilles baskets pour les recycler en partenariat avec OASIS (1 paire = 20 euros d’achat offert par Runing Conseil), et des échauffements de groupe. Et toujours le village du trail dès le samedi, avec la conférence de Cyrille Gindre, auteur de “Courir en harmonie” et “Je cours pour ma forme”, le repas typiquement jurassien d’après course sous les arcades, le tirage au sort sur tous les dossards et le trophée du club le plus représenté. 12 avril. Bulletins d’inscription à télécharger : http : www.traildesreculees.fr

LE THÉÂTRE DE MONTMOROT EN REPRÉSENTATION AU PUITS SALÉ L’association de théâtre de l’ESM de Montmorot se produira le 17 avril prochain à 20 h à Lons-le-Saulnier au Puits salé, sur la demande de l’association Lons accueil.

Baptisé “Trajectoires de vies”, un programme de logements seniors locatifs à loyer modéré vient de sortir de terre. La mairie a misé sur l’intergénérationnel puisque deux logements seront destinés aux familles, et une salle de convivialité animera le quartier. A Commenailles comme dans d’autres territoires ruraux du Jura, le vieillissement de la population et le bien­vieillir à domicile est un véritable défi pour les pouvoirs publics et les acteurs de l’habitat. Face aux résidences seniors en plein développement qui pro­ posent des services onéreux et des charges parfois éle­ vées, des alternatives émer­ gent, afin de proposer d’au­ tres solutions pour les seniors aux revenus plus modestes. A Commenailles, on a fait le pari de l’intergénérationnel. En 2006, alors que plusieurs

logements locatifs adaptés étaient déjà sortis de terre, la mairie poursuit sa réflexion afin d’étoffer cette offre. “Cer­ taines personnes restent iso­ lées dans les hameaux ou dans le bourg, et plutôt que de les voir partir, on a préféré les ramener au village en leur proposant des services, mais surtout une présence”, explique Jean­Louis Maitre, maire de Commenailles. “L’isolement est une problé­ matique qui me tient particu­ lièrement à cœur. La question était de savoir comment ramener de la vie dans un

quartier, de la présence, et aussi de l’intergénérationnel.” Le projet s’articule donc autour de six logements adaptés pour les seniors, de type T2 et T3, et deux loge­ ments pour des familles, de type T4. “L’idée est d’y asso­ cier une salle de convivialité où on pourra amener des ani­ mations de quartier, et à côté des locaux destinés à des pro­ fessionnels de santé, méde­ cins et infirmières, poursuit Jean­Louis Maitre. Dans un des logements, on souhaite­ rait qu’un référent s’installe pour animer la salle et répon­

dre aux demandes des habi­ tants du quartier, pour de menus services et de l’aide à la personne.” A l’instar des quatre autres lotissements, la mairie s’est tournée vers le Foyer Jurassien pour la maî­ trise d’ouvrage qui a acquis les terrains à la commune pour un euro symbolique. Pour la partie communale, le montant total des opérations s’élève à 389 000 euros. Après plus d’un an de tra­ vaux, le projet “Trajectoires de vies” devrait bientôt être inauguré. C.G.

DE NOUVEAUX CONTENEURS SEMI-ENTERRÉS POUR LA MARJORIE Dans le cadre du projet de rénovation urbaine, c’est en 2013 que les premiers conteneurs semi-enterrés sont installés dans le quartier de la Marjorie à Lons-le-Saunier. Cette année, le travail se poursuit dans la rue des Gentianes avec la création de 5 placettes de tri. La mise en service est effective depuis le 2 mars 2015.

MESSIA

LA PASSERELLE DE LA VOIE VERTE EST OUVERTE Après six mois de travaux, la passerelle permettant le passage de la voie verte au-dessus du contournement routier de Lons-le-Saunier, à hauteur de Messia/Courlans, est terminée. En ce tout début de printemps, les promeneurs pourront de nouveau s’adonner à des balades à pied, en vélo ou en rollers sur cette véloroute de 10,3 km reliant Lons à la Saône-et-Loire, et traversant les communes de Lons-le-Saunier, Courlans et Courlaoux. La véloroute comprend 7,9 km d’enrobé (propice aux rollers) et 2,5 km d’enduit. 500 000 euros HT ont été investis dans les travaux de construction de cette passerelle, sur laquelle plusieurs entreprises locales ont travaillé.


FOIRE DE PRINTEMPS Longwy-sur-le-Doubs Foire traditionnelle - Salon de lʼArtisanat - Restauration

25 et 26 avril anche soir

Du samedi matin au dim

Marché au fleurs et aux volailles Produits régionaux Motoculture Automobiles Fête foraine…

Samedi 25 avril en soirée…

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M. Charton, responsable de la foire.

Monsieur Charton, vous êtes responsable de la foire au sein du conseiller municipal, pourquoi la commune a­t­elle repris la ges on de la foire de printemps depuis 3 ans ? La société qui gérait la foire de printemps était hors Jura et de par cet éloigne­ ment géographique, elle ne s’inves ssait pas à nos côtés comme nous l’aurions souhaité. Nous avons alors décidé de relever le défi de la relancer. Ce e foire a été tour à tour déplacée en juin puis en mai, les exposants comme les visiteurs n’avaient plus de

repères. Elle est dorénavant redevenue fixe, le dernier week­end d’avril. Pour ce e 3e édi on de ges on communale, quel bilan se des­ sine à vous ? Après une édi on 2013 sous de mauvais augures dus à la météo, 2014 a été encourageant avec plus de 100 ex­ posants. Nous avons, avec succès mis en place un mini salon de l’habitat avec une vingtaine d’exposants et l’organisa on d’un repas dansant en soirée. Ça plaît beaucoup !

Quelles sont vos ambi ons pour ce e foire de printemps face à celle d’automne na onalement connue ? Notre but n’est pas de faire des bénéfices mais de pérenniser ce e manifesta on, anima on importante pour notre village. Nous avons baissé le prix au m2 pour les exposants, nous nous rapprochons du commerce de proximité (voitures d’occasion, vente de fleurs par l’APE, ...). Nous mettons en avant une forte communication pour les exposants et ... le parking est gratuit !

I Publirédactionnel

L’équipe Ford devant la nouvelle Ford Mondéo

Avec la nouvelle Mustang, Ford lâche les chevaux ! Créé à Saint­Claude il y a plus de cinquante ans sous la houlette bienveillante du visionnaire Jean Grenard, et constamment développé par sa digne héritière de fille, Sylvie Dalloz, le groupe éponyme compte désormais cinq concessions Ford à Lons, Besançon, Pontarlier, Saint­Claude et Oyonnax et emploie plus de 80 personnes. Ouverte en 2001 dans la zone com­ merciale “En Bercaille”, la concession lédo­ nienne abrite une équipe efficace et dyna­ mique d’une dizaine de personnes constituée autour du responsable commercial Anthony Fachinetti. Des professionnels hautement qualifiés qui n’ont qu’une seule idée en tête : satisfaire la fidèle clientèle des inconditionnels de la

marque de Detroit. À Lons, les visiteurs sont accueillis dans un vaste show­room lumineux de 280 m2 où sont exposés une dizaine de modèles neufs. Sans compter le parc d’exposi­ tion de véhicules d’occasion où sont alignées en permanence pas moins d’une trentaine de véhicules de toutes marques. Mais en 2015, chez Ford la bonne occasion sera incontestable­ ment de lorgner du côté des nouveautés pour ne pas manquer un des événements phare de l’année automobile. L’année 2015 placée sous le signe de la nouveauté À commencer par l’arrivée tant attendue sur le marché européen de la célèbre Ford Mustang

commercialisée pour la première fois aux USA en avril 1964. Cette nouvelle version du mythique bolide à la calandre ornée d’un che­ val galopant sera présentée par le groupe Grenard, dès le mois de juin, sur le Ford Store installé à la concession de Besançon où les amateurs pourront la découvrir et l’essayer. Un véritable privilège si l’on considère que seules 16 concessions sur les quelque 280 que Ford compte dans l’Hexagone ont été choisies pour présenter les huit modèles du monstre décliné en 10 coloris dans trois versions (GT, cabriolet, fast­back), deux motorisations (le fameux V8 5 litres développant 418 ch et un 2,3 litres Eco boost dissimulant 314 ch) et doté

de boîte manuelle ou automatique. Mais comme chez Ford une bonne nouvelle en cache souvent une autre, après la sortie de la nou­ velle Ford Focus, la voiture la plus vendue au monde en 2011 et 2012, on vient de fêter la nouvelle Mondéo qui précède la venue en juin des monospaces C­Max, S­Max et Galaxy. Et pour faire bonne mesure, septembre verra la naissance de l‘expérience Vignale qui insufflera une impulsion nouvelle aux versions “luxe” des modèles S­Max, Mondéo et Edge. En décembre, les sportives seront à l’honneur avec la présentation des nouvelles moutures de la Ford Focus RS, Mustang et de la Ford GT. Et si ça, ce n’est pas une bonne nouvelle...

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 93

Elle arrive à Besançon !


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Pays de Lons n°93 - Avril 2015

Agriculture Les installations devraient baisser en 2015 En 2015, année de transition de la nouvelle PAC, le nombre d’installations aidées devrait baisser dans le Jura, après plusieurs années à la hausse. Le point avec Frédéric Demarest, responsable d’équipe émergence et conduite de projets à la chambre d’agriculture du Jura.

En 2014, le point accueil installation de la chambre d’agriculture du Jura enre­ gistrait 250 contacts, pour in fine 55 ins­ tallations aidées. En 2013, 65 agricul­ teurs s’installaient, toujours avec les aides de l’Europe, de l’Etat et de la région, contre 51 en 2012. Un chiffre plutôt à la hausse ces dernières années selon les statistiques de la chambre d’agriculture du Jura. Il semblerait donc que le Jura échappe à la crise de voca­

tion rencontrée dans certaines régions. “Il y a du renouvellement, la filière Comté y joue pour beaucoup. Il y a plus de difficultés sur certains secteurs de plaine, mais nous n’avons pas à rou­ gir !” affirme Frédéric Desmarest. 2015, année de transition de la nouvelle Poli­

FOIRE AUX CELIBATAIRES e

37 édi on !

Samedi 25 avril 2015 MEZERIAT (01660) Place du marché, à par r de 14 h Entrée 20 € (anima ons, bal du soir, consulta on permanente des fiches célibataires, repas non compris = pas besoin de réserver). Repas du soir supplément 15 € Programme : A par r de 14 h ­ Accueil A par r de 15 h : Anima on de rencontre, ambiance musique, Speed­da ng tous les 30 min jusqu’à 20 h, consulta on fiches d'autres célibataires etc. 20 h ­ Dîner du célibataire 22 h 30 – Bal des célibataires.

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tique agricole commune réformée par l’Union européenne, devrait cependant voir moins de dossiers aboutir : “La nouvelle PAC s’annonce plus compli­ quée, avec des règles qui changent. Cer­ tains agriculteurs peuvent se découra­ ger et ne pas passer par nous.” Dans le Jura, la moyenne d’âge des agri­ culteurs s’installant était de 26 ans en 2014, avec 30 % de femmes, et une fourchette d’âge allant de 18 ans pour des jeunes sortant de Bac pro, jusqu’à 40 ans. 40 % d’entre eux détenaient au moins un niveau BTS. La transmission familiale concerne la plupart des instal­ lations (70 %), contre 30 % hors cadre familial. La création pure, essentielle­ ment en maraîchage, circuits courts et agriculture biologique concerne quant à elle 25 % des installations. Pour ce qui est de la typologie des nouvelles exploi­ tations jurassiennes, toujours en 2014, 40 dossiers sur 55 privilégiaient le bovin­lait et polyculture. “2014 a été une grosse année laitière, reprend Fré­

déric Desmarest, sans doute pour antici­ per la fin des quotas laitiers.”

Fin des quotas laitiers : quelles conséquences ? Même si la pression foncière et la dimi­ nution des surfaces agricoles demeu­ rent fortes, à l’instar de nombreux autres départements, le Jura est un des départements les moins chers de France en terme de foncier. Si certaines zones du territoire rencontrent plus de difficultés, comme le Haut­Jura (difficul­ tés de renouvellement), ou la Bresse (pression foncière), d’autres secteurs en revanche affichent les meilleurs taux de renouvellement de France, grâce notamment au lait AOC et à la filière Comté. Sur l’ensemble des installations, la viabilité est très bonne, puisque 5 à 10 % d’échecs sont enregistrés. “Les petites exploitations ont tendance à diminuer, et les grandes ont tendance à augmenter, mais nous sommes encore

C.G.

Orbagna La Caborde prête

pour sa seconde saison L’équipe de la Caborde, l’aire viti-culturelle d’Orbagna, a dévoilé les grandes lignes de la programmation de la nouvelle saison touristique qui s’ouvre.

Partiellement construite en verre, habillée d’une résille en bois, cette tour carrée qui se dresse à Orbagna, le long de la départe­ mentale 1083 rejoignant Lons à Bourg, la Caborde, mérite le détour. Les six mille visiteurs qui l’ont honorée l’année dernière lui présagent un avenir plein de bon­ heur… “Juste à la faire connaître à la fois aux autochtones comme aux touristes”. Du nom des cabanes en pierre sèche présentes dans les vignes jurassiennes qui servaient de stockage ou d’abri, la Caborde offre une multitude de services à destination des groupes, des associations, des entreprises. Sur cinq niveaux de chacun 100 m2, on trouvera au rez­de­chaus­ sée, en libre accès, l’antenne de l’office du tourisme, la boutique, l’espace de dégustation où l’on peut au moyen d’une carte pré­ payée 3 euros, déguster, parmi 24 vins de producteurs du Sud­ Revermont, celui qui nous tente après lecture d’une fiche au nom

du producteur partenaire. S’il est encore possible d’emporter une bouteille pour le plaisir, “mais une seule”, la vente est réservée au vigneron. Au second, une salle d’expo met en valeur les richesses du terri­ toire. A l’extérieur, l’esplanade d’activités peut accueillir les asso­ ciations, les marchés de produc­ teurs, des stands de création, comme il est possible de profiter des tables de pique­niques, de partir en randonnée pédestre puisque 12 circuits ont été balisés au départ de la tour d’Orbagna. Aux 14 expositions d’ores et déjà programmées cette année, il convient d’ajouter les rendez­ vous vignerons, les marchés aux chandelles, les off de Jazz, les ver­ nissages, un récital de piano, la projection de films, les confé­ rences… On demande Adeline, Cécile, Laurent, Ambroise pour un accueil café ou une pause gourmande, le buffet découverte, le buffet plaisir ou le buffet gour­ mand tous les jours de 14 à 18 h

L’équipe de la Caborde autour de la directrice Adeline Culas (2e en partant de la gauche)

du 11 avril au 8 novembre et de 11 h à 19 h 30 en juillet et août. Bernard Widmer

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loin des fermes­usines de 1000 vaches. Aujourd’hui, dans le Jura, la moyenne est de 150 vaches par ferme.” Quelles seront les conséquences de la fin des quotas laitiers, depuis le 31 mars der­ nier, pour nos fermes jurassiennes ? Désormais, dans cette libéralisation du marché du lait, la production n’est plus plafonnée en Europe. Une révolution pour nos campagnes. Après 30 ans de règne des quotas laitiers, ce sont main­ tenant les entreprises laitières et les industriels qui vont réguler la produc­ tion. “Aujourd’hui, la filière ­ les laiteries ou la filière Comté ­ régule l’offre. Ce n’est pas si mal que cela, car ce sont des professionnels qui connaissent les mar­ chés. Ce qui risque de changer, c’est l’ac­ célération du mouvement de concentra­ tion de la production laitière. C’est un signe moins bon au niveau social et sociétal.” En filigrane, il faut donc com­ prendre que les fermes deviendront plus grosses, et que certains petits pro­ ducteurs risquent de disparaître…

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Pays de Lons n°93 - Avril 2015

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Société Les retraités du Jura se mobilisent pour leur pension Dans un département particulièrement touché par la précarité des retraités, ils étaient plus de 200 à se rencontrer le 17 mars dernier pour une action de sensibilisation à Dole. Une délégation de plus de 100 Jurassiens devrait se déplacer à Paris le 9 avril prochain pour une grande journée nationale de manifestations.

Les départements ruraux sont plus touchés par la pauvreté des personnes âgées, et le Jura n’échappe pas à cette règle. Quelque 200 retraités jurassiens se sont rencontrés le 17 mars der­ nier pour dénoncer cette triste réalité de la paupérisation des seniors. Cette action jurassienne relayait une initiative nationale unitaire, c’est­à­dire réunissant

tous les syndicats, à l’exception de la CFDT. Dans le département, seules la CGT et la FSU étaient représentées, mais les membres de ces organisations espèrent bien que les autres syndicats les rejoindront rapidement. L’objectif de cette action était de mettre en lumière les revendications de la journée du 9 avril, enregistrer des inscriptions afin d’y prendre part,

et faire signer une pétition, le tout auprès de toutes les généra­ tions, les jeunes, actifs et retrai­ tés. “On ne souhaite pas de cassure, c’est une action intergé­ nérationnelle, car les probléma­ tiques de santé, de pouvoir d’achat, d’emploi… touchent tout le monde” précisait Monique Por­ teret du collectif de la CGT. Plus précisément, les retraités dénon­ cent le gel des pensions depuis quatre ans. “Aucune retraite ne devrait être inférieure au SMIC, que nous réclamons à 1 700 euros brut” indiquait la militante.

Les retraitées jurassiennes plus touchées par la précarité Dans le Jura, les retraites sont basses, en particularité celles des femmes. Nombreuses sont les Jurassiennes à percevoir une pen­ sion inférieure à 800 euros. “Le Jura est un département de très petits salaires, et donc de petites retraites”, explique Bernard Pey­ ret, responsable départemental des retraités FSU. Beaucoup de femmes ont eu des carrières incomplètes, même si le taux de

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Horaires :

féminisation des emplois est resté correct au fil des années. “A Dole, par exemple, toutes les restructu­ rations des décennies précédentes concernaient essentiellement des entreprises où les femmes travail­ laient, reprend Hubert Cedot, un autre représentant de la CGT. Dans le secteur du textile, cer­ taines femmes, après 40 ans de carrière, partaient avec moins de 900 euros de retraite, et certaines étaient même en dessous du seuil de pauvreté.” Le secteur lédonien, bien que davantage lié au ter­ tiaire, n’a pas été épargné par ces problématiques dans le secteur de l’agroalimentaire. Consé­ quences : le pouvoir d’achat des retraités jurassiens est aujourd’hui plus bas que la moyenne régio­ nale et même nationale, selon les représentants syndicaux. “On milite pour que les jeunes vivent mieux que les anciens, continue Hubert Cedot. Les retraités, eux, même s’ils ne sont plus dans la vie active, continue d’apporter et de rapporter à la société, et sont des consommateurs. En consommant, avec de meilleures pensions, ils relancent aussi l’économie.” C.G.

Jura Les églises se dotent

d’un guide de bonnes pratiques !

Le diocèse de Saint-Claude vient d’éditer un guide de bonnes pratiques des églises communales, à destination, entre autres, des élus. Il précise les compétences des uns et des autres, et est disponible dans toutes les mairies. Dès son arrivée en 2011, Monseigneur Vin­ cent Jordy, évêque du diocèse de Saint­ Claude, s’était donné comme objectif de dresser l’état du patrimoine ecclésial dans un guide à la fois simple et pratique. “Ce texte n’a d’autre ambition que de répondre à une attente maintes fois exprimée : retrouver le cadre légal à partir duquel les églises, les chapelles peuvent être entrete­ nues, sauvegardées, mises en valeur dans la conformité de leur vocation première. Il s’agit donc d’indiquer aux autorités compé­ tentes les procédures en vue d’éventuels travaux, de préciser leurs usages, répondre aux demandes du monde associatif dans le cadre d’expositions, de concerts, de réci­ tals.” Ces informations pratiques ainsi ras­ semblées vont permettre à certains élus en panne de consignes d’appréhender de la meilleure façon la conservation mais aussi la mise en valeur des bâtiments.

“Une toiture à refaire, un calvaire à dépla­ cer, des croix de cimetière à remettre en état, des statues jusque­là cachées à expo­ ser, des orgues à valoriser…” Le manuel figure désormais dans toutes les mairies, et permettra de préciser la collaboration entre le diocèse, les paroisses et les collec­ tivités locales. Sylvie Vermeillet, présidente de l’associa­ tion des maires du Jura, se réjouit des pré­ cisions qu’elle a trouvées à la lecture de l’ouvrage. “Où commencent, où s’arrêtent nos compétences ? Maintenant on sait.” Rappelant que le transfert de propriété des églises aux communes date d’une loi de 1905, elle sourit en ajoutant que “les orgues sont à la commune… mais pas les organistes !” Le guide se veut au service des communes, des paroisses des diocèses et des associations dont les objectifs inter­ fèrent avec l’affectation culturelle.

Monseigneur Vincent Jordy, évêque du diocèse de St-Claude

E TAT C I V I L NAISSANCES Oliver de Laurent GAUTHERON et Marie LACROIX, Bletterans Adèle de Florian DEVAUX et Narindratsilefy BRUN, Bletterans Théo de Stéphane BÜHRER et Isabelle REVOL, Bonlieu Lilou de Benjamin GRAPPE et Charlotte REGNAULT, Bonnaud Arizona de Anthony MATHIEUX et Marion GAILLARD, Charézier Manon de Guillaume CHASSOT et Emilie DUJONC, Chille

Kali de Élie VANDELLE et Céline VURLOD, Chilly­le­ Vignoble Paul de Pierre­Alexandre PEUGET et Elodie ROBLIN, Chilly­le­Vignoble Charline de Vincent BOUCINHA et Claudie FAVRE, Cosges Enzo de Ghislain PORCHE et Sandrine BERNARD, Cuisia Cléa de Anthony HUMBEY et Maryline RAFFIN, L’Étoile Keony de Lauryne TISSOT, Lons­le­Saunier Matthan de Jérémie FREY et Tabitha WALTER, Lons­le­Saunier

Axel de Pierre­Matthieu DESBOIS et Laura MOUTON, Mantry Mathéo de Nicolas MOREL et Vanessa MONNERET, Maynal Luna de Alex FAIVRE­ PIERRET et Charline LESCURE, Montmorot Naoline de Mathieu CRETIN et Magali MICONNET, Quintigny Mélie de Nicolas BANDERIER et Charlène BEREPION, Soucia Nathanaël de David MASUE et Angélique BERTRAND, Toulouse­le­Château

Nolan de Gaylord COMTET et Belma DELJKIC, Trenal Valentine de Mélodie MACLE, Voiteur

CONRY Andrée, Lons­le­Saunier, 84 ans BOISTEAU André, Lons­le­Saunier, 73 ans DOYONNARD Andrée, Lons­le­Saunier, 92 ans DÉCÈS DIOSI Jean, Lons­le­Saunier, GRANDVAUX Charles, 96 ans Baume­les­Messieurs, 94 ans GANDROZ René, Lons­le­ CRÉTIAUX Justin, Bletterans, Saunier, 81 ans 89 ans MAILLARD Marie­Magdeleine, Lons­le­Saunier, 103 ans LOYE Serge, Bréry, 86 ans LOPEZ Yvonne, COURVOISIER Gabriel, Lons­le­Saunier, 92 ans Gevingey, 79 ans CHATILLON Charles, Légna, LARDANCHET Renée, Lons­le­Saunier, 91 ans 95 ans

GRELLET Xavier, Lons­le­Saunier, 88 ans PERNOT Roger, Lons­le­Saunier, 90 ans BILLOD Georges, Lons­le­Saunier, 91 ans LOUIS Léontine, Macornay, 97 ans GENTELET Denise, Mantry, 83 ans ANTUNES PEREIRA Fernando, Marnézia, 77 ans AUGER Maurice, Messia­sur­ Sorne, 83 ans GUIGUE Blanche, Montmorot, 88 ans

GODARD Marie, Nance, 70 ans BÉJEAN Marguerite, Perrigny, 87 ans GIRARD Blanche, Perrigny, 94 ans CHOULOT Maxime, Saint­ Lothain, 87 ans JOLY Bernard, Trenal, 66 ans BOUSSAUD Marie, Vernantois, 81 ans GOUX Suzanne, Villevieux, 85 ans BIRCKNER André, Voiteur, 77 ans

Zone des Epenottes BP 212 39102 Dole - Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr


6 Commission européenne

Pays de Lons n°93 - Avril 2015

Le Pays de Lons en immersion à Bruxelles Invité récemment par la Commission européenne, le Pays de Lons s’est plongé deux jours en immersion au cœur des institutions européennes de Bruxelles. Dans ce quartier européen coupé du reste de la ville se concentrent toutes les institutions européennes, leurs annexes, et une des plus grandes plateformes mondiales du lobbying. La Franche-Comté bénéficiera jusqu’en 2020 de 679 millions d’euros de programmes, avec un lourd défi qui attend le conseil régional de Franche-Comté : depuis 2014, ce sont les régions qui sont devenues l’autorité de gestion de ces programmes.

Un Lédonien au cœur des institutions de l’UE A 24 ans, le Lédonien Maxime Sattonnay travaille au plus près des institutions européennes de Bruxelles, pour qui il exerce une activité de “dissémination de projets”. Rencontre. Le dialecte des eurocrates n’a presque plus de secrets pour lui. Loin de ses terres jurassiennes, Maxime Sattonnay exerce depuis plus d’un an une activité de “dissémination de projets” pour une entreprise bruxelloise sous contrat avec la Commission européenne.

Autrement dit, le jeune Lédonien communique sur les projets européens en cours auprès des communes et citoyens des Etats membres.

Maxime Sattonnay et Martin Shulz, président du Parlement européen.

Après avoir décroché un Master en communication politique et affaires publiques à Dublin, et un stage de neuf mois au Parlement et Sénat irlandais, Maxime a appris à décrypter les rouages du lob­ byisme, en les côtoyant de très près. “Ils ne sont pas forcément le mal absolu, tout dépend du point de vue” argumente le jeune homme. Une expertise qui lui a permis en 2014 d’être “Media and communications manager” pour ce que certains appel­ lent la grand­messe du lobbyisme, le European Business Summit. Pendant ces deux jours réunissant chefs d’entreprise et responsables politiques européens, le Juras­ sien a géré la presse, les mailings… ainsi qu’une crise majeure avec plus de 200 manifestants arrêtés par la police. Dans sa vie personnelle, Maxime, qui revient dès qu’il le peut à Lons­le­Saunier, affectionne particulièrement la vie bruxelloise : “C’est une ville très cosmopolite, un grand Erasmus pour adultes, j’aime beaucoup ça.” Si bien qu’il y organisera prochainement le premier “Beers and Politics”, une sorte de cafés politiques, basé sur un concept de conférences créé en Espagne.

La Franche-Comté, région “en transition” Dans le cadre de la politique de cohésion 2014-2010, La Franche-Comté bénéficie de 92 millions d’euros supplémentaires par rapport à la précédente période. Le point sur la répartition de ces fonds. La Franche­Comté bénéficie donc de 679 millions d’euros dans le cadre de la politique régionale de l’UE 2014­2020, répartis au titre du FEDER­FSE (Fonds européen de déve­ loppement régional ­ Fonds social européen), FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) et FSE (Fonds social européen), soit 92 millions d’euros supplémentaires par rapport à la période 2007­2013. “Les plus gros financements vont aux régions les moins déve­ loppées” explique Marie­Pierre Jouglain, responsable de l’information et de la communication à la direction de la politique régionale et urbaine à Bruxelles. Durement tou­ chée par la crise économique, avec des conséquences sur l’emploi plus importantes que pour d’autres régions, la Franche­Comté est désormais classée dans les régions “en transition”, contrairement à sa voisine bourguignonne dite “région développée”.

Autrement dit, l’UE nous attribue plus d’aides pour rattraper notre retard. Avec une nouveauté fondamentale dans ces nouveaux programmes : ce sont désormais aux conseils régionaux de gérer la majeure partie de ces fonds, alors que l’Etat en avait la charge jusque­là. Un défi de taille qui attend la Franche­Comté. “Qui mieux que les élus locaux pour savoir comment investir au mieux ces fonds” résume Edouard Martin, eurodéputé du Grand Est. Pour la Franche­Comté, les fonds se répartissent de la manière suivante : 54 millions d’euros pour la recherche et la com­ pétitivité des entreprises, 10 millions pour les usages et

Un lobbyiste franc-comtois défend l’avenir de nos AOC

services dans le domaine des technologies de l’informa­ tion et de la communication, 44 millions pour la transition énergétique, 26 millions pour le développement urbain, 12 millions pour le Massif du Jura, 32 millions pour la for­ mation, 66 millions pour la coopération France­Suisse, 400 millions pour les secteurs agricoles et forestiers et 45,3 millions pour le développement local. Ces pro­ grammes opérationnels ont été élaborés avec les acteurs régionaux. Rappelons que la Franche­Comté fut la pre­ mière région à réunir un comité de suivi, commun avec l’Etat, pour assurer la transition des deux programmes.

LES AÉROPORTS RÉGIONAUX ET RYANAIR DANS LE COLLIMATEUR DE L’EUROPE

Originaire du Haut-Doubs, Pascal Bobillier-Monnot défend le vin, les producteurs et les AOC face aux institutions européennes, grâce à un lobby qu’il dirige. Pascal Bobillier-Monnot, ici avec la chargée de mission d’Efow défendent à Bruxelles nos vins et AOC.

La pratique du lobbysime est loin d’être taboue à Bruxelles, et défend aussi l’intérêt général, à l’instar de la CNAOC, Confédération nationale des producteurs de vins et eaux­de­ vie de vin à Appellations d’origine contrôlées. Pascal Bobillier­Monnot, son directeur, repré­ sente également au niveau européen les pro­ ducteurs de vins espagnols, français, portu­ gais, hongrois, un lobby nommé Efow qu’il a fondé. Le Franc­comtois gère des dossiers chauds à portée internationale. Il y eut d’abord l’accord sur la libéralisation des droits de plantations, qui signifiait la fin de la maî­ trise de la production des vins, et donc sur­ production, baisse de qualité… “Nous avons

Marie-Pierre Jouglain, responsable de l’information et de la communication à la direction de la politique régionale et urbaine à Bruxelles.

mobilisé tous les moyens pour que la Commis­ sion revienne dessus. Nous avons travaillé six mois en France pour convaincre Sarkozy, le Parlement français… Puis il a fallu trois ans pour décider les Européens” explique Pascal Bobillier­Monnot. Son prochain cheval de bataille : protéger les indications géogra­ phiques aux Etats­Unis. Ce dossier brûlant concerne les noms de domaine de premier niveau “.vin” et”.wine”. “Avec cette libéralisa­ tion, des entreprises peuvent tout acheter”.

Ce qui signifie que quiconque peut acheter sur internet par exemple le nom de domaine

“chateauchalon.wine” et le revendre au plus offrant. En résumé, Pascal Bobillier­Monnot s’attaque au gouvernement américain “qui possède internet”. Il va falloir maintenant convaincre la Commission de soutenir le vin face aux Etats­ Unis. Avec seulement 10 000 euros de bud­ get, il sait que son lobby atteindra ses limites. Attaché à la terre, il ne peut s’empêcher de se poser la question de l’avenir du Comté. Est­il, lui aussi, en danger ? “Oui. Les représentants de la filière sont présents à Paris, alors que nous sommes écoutés à Bruxelles…”

Olivier Bailly est chef de cabinet du Franccomtois Pierre Moscovici, commissaire européen à l’Economie et la Fiscalité. Interrogé sur la question de l’aéroport Dole Jura et Ryanair, le directeur de cabinet répond que sa “commission est chef de file sur cette problématique. Avant les années 90, une entreprise de transport devait avoir au moins un point de départ ou d’arrivée dans son pays. L’UE a libéralisé tout cela. Des entreprises comme Ryanair, mais également de transport routier, abusent de ce vide juridique. Ryanair est une entreprise irlandaise, basée sur le droit de travail irlandais. La justice française, qui a récemment condamné Ryanair, statue selon sa réglementation. Cela soulève une autre question : faut-il financer un aéroport qui finance une société qui a des pratiques contestables ? Cela pose un problème de concurrence entre les aéroports d’un même pays. Il est évident pour moi que dans quelques années, cela remontera à la Cour de justice européenne au Luxembourg. Nous ouvrons également des enquêtes systématiques depuis deux ans sur ces aéroports locaux qui vivent grâce aux subventions publiques.”

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“Pays de Lons” 15 20 l ri v A e ri é -s Hors

A

ur e i r é t x e t ménagemen

Au sommaire… Dans ce second volet de notre dossier Habitat dédié au jardinage et aux aménagements extérieurs, nous nous pencherons sur les pratiques de jardinage naturel, sur la biodiversité de nos jardins, sur les aménagements des paysagistes, mais également sur les différents types de vérandas, de terrasses et de stores extérieurs. Ça y est, le printemps est arrivé ! Alors à vos pioches et vos binettes !

Marché du jardinage : La Franche-Comté

s’en sort mieux que la moyenne nationale Dans un secteur qui attire pourtant de plus en plus de jardiniers amateurs, le marché du jardinage en Franche-Comté reste stable, alors que la moyenne nationale est à la baisse. Les jardiniers du dimanche ont redonné un peu de couleurs aux jardineries franc­com­ toises. Alors que le chiffre d’affaires des jardi­ neries françaises affiche une baisse de 0,1 % en 2014, les structures de la région enregis­ trent une progression de 6,5 % de leur CA pour cette même année. Une hausse à pren­ dre toutefois avec des pincettes selon la Fédération nationale des métiers de la jardi­ nerie (FNMJ) : “Cette hausse est due aux nou­ veaux taux de TVA mis en place début 2014 (10 % au lieu de 7 % pour les plantes). En 2013, il y avait eu une forte chute du chiffre d’affaires (­4,5 %). Néanmoins les jardineries de Franche­Comté semblent être revenues à peu près à leur niveau de vente de 2012.” La région comptabilise 21 jardineries, dont 4

dans le Jura, intégrant les grands groupes (type Delbard, VillaVerde…), mais aussi les sous­enseignes. La Franche­Comté, territoire rural, compterait­elle plus d’adeptes du jardi­ nage ? En tout cas, le développement de la conscience écologique, de l’envie de bien­ manger, associée au plaisir de consommer sa propre production, redonne de l’élan à ce marché. Environ 300 salariés dépendent du secteur en Franche­Comté. Côté consomma­ teurs, la première dépense en jardinerie reste de loin le végétal (arbres, arbustes, plantes, bulbes, semences…) Viennent ensuite à parts égales le matériel de jardi­ nage et les dépenses pour les animaux de compagnie. Les achats pour l’intérieur (déco­ ration de Noël, confiserie…) et le secteur de

la décoration/aménagement/loisir extérieur arrive en troisième position. Le panier moyen d’un Jurassien est de 32,50 euros à chaque passage en caisse, selon les statistiques de la FNMJ. La haute saison, qui bat son plein de mars à juin, permet aux jardineries de réali­ ser 50 % de leur chiffre d’affaires. Toutefois, une météo défavorable peut mettre à mal une année entière. Néanmoins, malgré les nouvelles tendances du potager maison, les difficultés des jardineries de ces dernières années résultent aussi du manque de crois­ sance économique et de consommation des ménages, mais aussi de la concurrence des grandes structures (coopératives, grandes surfaces de bricolages…) venues chercher un relais de croissance.

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Hors-série avril 2015 - Pays de Lons

A m é n a g e m e n t extérieur

Jardinage

Aménagement extérieur Les métiers du paysage : de l’esprit créatif pour personnaliser votre jardin De la création de jardins à l’entretien des espaces verts, les métiers du paysage sont variés. Les entreprises ont plutôt bien résisté à la crise en Bourgogne-Franche-Comté, avec un chiffre d’affaires qui stagne. 2015 n’offre pas de réjouissantes perspectives avec la baisse de la commande publique annoncée par les collectivités. Le point avec Olivier François, président départemental de l’UNEP pour le Jura, principale organisation professionnelle du secteur. Combien d’entreprises du paysage compte la région Franche-Comté ? Quelle est la part d’autoentrepreneur ? La grande région Bourgogne FrancheComté compte 1210 entreprises du paysage en 2013, représentant 4,5 % des entreprises du secteur. 3900 actifs travaillent au sein d’une entreprise du paysage en Bourgogne Franche-Comté, pour 215 millions d’euros de chiffre d’affaires, en 2013. Il est à signaler qu’un paysagiste n’a pas le droit d’avoir le statut d’auto-entrepreneur. Nous avons un statut agricole et nous dépendons de la MSA. Les activités de la MSA ne sont pas éligibles au statut d’autoentrepreneur, et un paysagiste autoentrepreneur est donc dans l’illégalité, et de fait n’est pas assuré.

Dans le Jura, des entreprises se créent-elles dans le secteur ? Le nombre d’entreprises est plutôt à la hausse, des entreprises de paysage se créent. Il y a une grosse diversité dans ce secteur.

Quels sont les différents types d’entreprise du paysage ? Il y a d’abord les paysagistes-concepteurs qui dessinent et créent les jardins. Il y a ensuite les paysagistes-aménageurs, qui réalisent les dessins du concepteur. Il y a enfin tout ce qui concerne l’entretien du jardin : tonte, taille, traitements phytosanitaires… On observe également différentes spécialités : des entreprises spécialisées dans l’élagage, dans les toitures et murs végétalisés, dans les aménagements de jardin d’intérieur, ou encore dans l’arrosage automatique…

Toujours dans le Jura, le chiffre d’affaires global des entreprises du paysage est-il à la hausse ? Même si il y a plus d’entreprises, le chiffre d’affaires est plutôt en stagnation. Beaucoup d’entreprises disparaissent également.

Les restrictions budgétaires des collectivités vous font-elles craindre encore plus de baisse de la commande publique ? Nous avons trois types de clients : les marchés publics et privés, les entreprises et les particuliers. Pour 2015, tout le monde craint une baisse de la commande publique. L’État et les collectivités n’investissent plus comme avant. Le marché des particuliers ne rattrapera pas ce retard, car la construction est également en baisse. Les entreprises d’une certaine taille qui pouvaient répondre auparavant aux marchés publics perdent aujourd’hui leurs clients et se tournent vers le marché des particuliers, alors qu’elles ne sont pas forcément structurées pour ce type de marché.

Les entreprises du paysage peuventelles être déclarées “services à la personne” ? Il y a deux catégories d’entreprises proposant des services à la personne, permettant de faire bénéficier à leurs clients des crédits d’impôt. Soit les entreprises créent elle-même leur service d’aide à la personne avec agrément préfectoral. Soit les entreprises adhèrent à des coopératives qui possèdent déjà l’agrément. Signalons que “Artisans à domicile Jura” a été la première coopérative à se mettre en place en France.

Les services à la personne peuventils devenir un nouveau marché du secteur ? Avec le vieillissement de la population, les gens ont moins de moyens phy-

siques pour entretenir leur jardin. Mais il y a aussi la question budgétaire. La loi Borloo a mis en place une défiscalisation en la matière qui a évolué. Aujourd’hui, il est possible de bénéficier d’une réduction d’impôt ou d’un crédit d’impôt de 50 % des dépenses pour l’entretien d’un jardin. Il existe un plafond de 5 000 euros pour le jardinage, soit une réduction de 2 500 euros. Un actif non imposable peut bénéficier d’un crédit d’impôt, qui ne s’applique que pour les foyers fiscaux comprenant au moins un actif. Les retraités non imposables en sont donc exclus. C’est un système un peu injuste, car il s’adresse à des retraités plus aisés qui paient l’impôt. Les petites retraites ne peuvent accéder ni à la réduction, ni au crédit d’impôt. Propos recueillis par C.G.

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Quelles étapes pour un projet d’aménagement de jardin ? Vous êtes futur propriétaire et vous souhaitez réaliser un projet d’aménagement de votre jardin en passant par un professionnel du paysage : il est tout d’abord conseillé de se renseigner auprès d’un paysagiste dans le cadre d’un premier entretien souvent gratuit, et cela avant même de déposer le permis de construire. Cette première approche permettra souvent d’éviter des erreurs pouvant s’avérer coûteuses par la suite. “Par exemple, les circulations intérieur / extérieur sont importantes, et il faut penser aux liaisons, notamment avec la cuisine, pour l’été” explique Olivier François, président départemental de l’UNEP. Si vous souhaitez passer par un payasagiste-concepteur, ce dernier vous apportera des conseils pour optimiser les travaux, grâce à une vision globale de la construction et son intégration paysagère. Activer votre bon sens quant aux choix des plantations ! “Le végétal, c’est vivant, martèle Olivier François. On ne va pas planter un olivier dans le Jura ! L’exotisme, c’est pour les vacances. Ce qui rend la France belle, c’est l’identité de ses paysages, nous en sommes tous individuellement acteurs.” Après le premier contact, le paysagiste prendra soin de sensibiliser ses clients au paysage, ses contraintes environnementales (climat, nature du sol, exposition, orientation…) et réglementaire (PLU, règlement de lotissement…). Ensuite, ce dernier fixera le cahier des charges de ses clients, en prenant en compte leurs goûts et souhaits, la composition de la famille (enfants ou non…). “Certains clients ont des souhaits très précis, comme celui de pouvoir pendre du linge dehors, ou pouvoir observer les enfants depuis la cuisine, reprend le paysagiste. D’autres nous indiquent seulement quelques orientations sur leurs goûts.” Le professionnel devra par la suite donner une idée budgétaire à ses clients, avant de proposer une chronologie cohérente dans l’avancée par étapes des aménagements. Etapes qui pourront s’adapter au budget des clients, en les étalant dans le temps par exemple. Une fois le projet défini, il faut passer à la réalisation. S’il est bricoleur, le particulier pourra le réaliser lui-même, ou alors passer par un paysagiste aménageur. Là aussi, c’est à la carte, il pourra mettre la main à la pâte pour certaines étapes, ce qui devrait alléger le prix final. Contacts : Sophie Barot-Cortot, déléguée régionale Unep Bourgogne-Franche-Comté : 06 08 28 54 92. Olivier François, président UNEP Jura : 03.84.42.18.55.


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Jardinage

A m é n a g e m e n t extérieur

Hors-série avril 2015 - Pays de Lons

Aménagement extérieur Bien choisir sa véranda Véritable pièce supplémentaire, la véranda peut aussi jouer un rôle protecteur entre la maison et l’extérieur pour réaliser des économies d’énergie. Le principal avantage de possé­ der une véranda réside dans le fait d’avoir réellement une pièce supplémentaire, qui va apporter plusieurs éléments de confort : un espace supplémentaire dans la maison, une ouverture sur le jardin très appréciable en toutes saisons, et un espace de protec­ tion avec l’extérieur favorisant les économies d’énergie grâce au double vitrage et aux profilés en aluminium à rupteur de pont thermique. L’installation d’une véranda exige de connaître les règles d’urbanisme afin d’insé­ rer parfaitement le projet dans son environnement. Il est néces­ saire d’effectuer des démarches auprès de la mairie en amont pour connaître les particularités

de la zone d’habitation. Cer­ taines règles de base sont à res­ pecter. Si la surface de la véranda est supérieure à 20 m², cela implique la demande en mairie d’un permis de construire. Cette demande doit comporter différentes informa­ tions décrivant le projet d’im­ plantation (coloris, matériau, surface réelle, plan…). Si la sur­ face ne dépasse pas 20 m², une simple déclaration de travaux auprès de la mairie suffit.

Préparer son projet Avant de se lancer dans l’instal­ lation d’une véranda, il faut bien avoir préparé son projet pour lui permettre de jouer son rôle effi­

cacement. L’orientation de la véranda va dépen­ dre des plans de la mai­ son et de son environne­ ment direct (arbre, ombre…), de l’usage que va avoir la véranda mais aussi de la région habi­ tée. Plus elle va être orientée sud, plus elle captera de la cha­ leur. Exposition Sud : adaptée pour une véranda d’hiver dans notre région. Ainsi elle capte tous les rayons du soleil pour assurer une température agréable à l’in­ térieur. Exposition Nord : envisageable si la véranda n’est pas utilisée durant l’hiver. Elle permet d’avoir une température agréa­

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ble mais un ensoleillement limité et jamais direct. Exposition Ouest : la véranda recevra le soleil l’après­midi, il faut donc s’attendre à avoir une température élevée à l’intérieur durant l’été. Appréciable l’hiver. La véranda doit être érigée sur un plan parfaitement plat et contre une façade d’aplomb. De plus, elle doit absolument reposer sur des fondations saines et stables. Contempo­

raine, classique, victorienne, asymétrique… il existe autant de styles et de formes de véranda que de fabricants. Vous pouvez notamment jouer sur la forme de la structure (droite, ronde, ovale ou à pans coupés) ou du toit (toiture une ou deux pentes ou pour les plus créatifs une toiture croupe, c’est­à­dire à quatre pentes dont deux plus étroites). Le choix du matériau joue un

rôle primordial dans l’esthé­ tique que vous voulez donner à votre véranda. Le bois authen­ tique et chaleureux s’adapte à différents styles de maisons, principalement les plus élé­ gantes. Les villas en pierre s’ac­ commodent très bien par exemple d’une véranda en bois. L’aluminium et le PVC sont réservés aux maisons les plus modernes.

AMÉNAGEMENT EXTÉRIEUR

Bien choisir son store extérieur

Quels matériaux pour votre terrasse ?

Les stores d’extérieur protègent efficacement du soleil, s’installent et s’utilisent facilement, tout en sachant se faire discrets. Marre de votre parasol qui encombre votre terrasse avec son énorme pied, qui ne vous offre qu’une ombre restreinte et qu’il faut déplacer au fil des heures pour suivre la course du soleil ? Le store d’extérieur, plus communément appelé store banne ou à projection, permet d’obtenir un maximum d’ombre à un endroit stratégique que vous avez l’habitude de fréquenter l’été. Il existe trois grandes familles de stores d’extérieur, chacune répondant à des besoins différents. Pour un store classique, dit “monobloc”, la toile vient s’enrouler sur une simple barre. L’encombrement est réduit, ce qui facilite son intégration dans des endroits difficiles d’accès. En revanche, la toile et le mécanisme du store ne sont pas du tout protégés contre les intempéries. Dans un store semi-coffre, la toile vient s’enrouler dans un coffre semi-fermé qui la protège des intempéries. L’installation est facile et la toile est protégée, mais l’armature du store reste exposée aux intempéries. Dans un store coffre intégral, la toile de store vient s’enrouler dans un coffre mais, à la différence du précédent, celui-ci est complètement fermé. L’équipement est parfaitement hermétique ce qui lui assure une meilleure protection. Par ailleurs, l’esthétique est discrète puisque le store est complètement caché. En revanche, le

Le bois pour s’évader Les résineux (pin et sapin) sont adaptés aux sols extérieurs grâce à un traitement autoclave qui les protège des agressions biologiques (insectes et champignons). Ces bois sont économiques mais nécessitent d’être lasurés pour prolonger leur durée de vie. Avec leurs teintes chaudes et leur aspect huilé, les bois exotiques sont naturellement imputrescibles et résistent aux intempéries. Ils sont plus onéreux mais aussi plus robustes. Le bois grisaille avec le temps. Certains traitements peuvent retarder ce phénomène ou raviver la teinte d’origine.

Terrasses en pierre pour de l’authenticité La pierre est un élément naturel qui s’intègre parfaitement dans les jardins. Deux choix s’offrent à vous : soit utiliser des pierres naturelles, soit de la pierre reconstituée, très résistante et qui possède également de nombreux avantages. Concernant la pierre naturelle, les variétés sont nombreuses et les

propriétés diffèrent d’un type de pierre à un autre. Pour choisir la pierre que vous utiliserez, privilégiez une pierre de la région qui résistera mieux au climat local et qui s’adaptera aussi plus facilement au paysage local. Les principales variétés de pierres sont l’ardoise, le marbre, le grès, le granit, le buxy et bien d’autres encore.

Le carrelage pour tous les goûts Les sols foncés sont parfaits pour les intérieurs urbains et très design. Les sols sombres soulignent les murs et mettent en valeur vos meubles. Il convient de les réserver aux pièces lumineuses. Un parquet teinté peut également sublimer votre choix de décoration. Les teintes naturelles et le style scandinave font également leur retour. Optez pour des sols stratifiés ou des bois clairs, d’aspect brut, vieilli ou blanchi. Ils se marient parfaitement avec les teintes chaudes et naturelles. Enfin, les lames larges et chanfreinées sont à l’honneur : elles agrandissent l’espace et apportent du style à votre intérieur !

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Hors-série avril 2015 - Pays de Lons

A m é n a g e m e n t extérieur

Jardinage

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Avril : quelques conseils de jardinage en ce début de printemps Ça y est, le printemps est arrivé ! Il est temps de mettre le nez dehors et de reprendre vos outils de jardinage. Mais par quoi commencer ? Quels plantes et légumes semer en avril, un mois difficile où fraîcheur et douceur peuvent alterner ? Quelques conseils avec l’association Fleurir Rainans, pour redonner vie à votre jardin. une de ces alternatives : ces plantes, à l’instar des carottes, de la sauge, du romarin, du thym… attire certains insectes, et les éloignent donc de leur cible.

Un jardin sain Avec le réveil de la nature, c’est le moment de tailler les haies et les rosiers, si cela n’a pu être réalisé avant en raison du gel encore présent. Puis on pourra procéder à un paillage, c’est­à­dire recouvrir le sol de matières organiques dans les massifs désherbés. “Cela évite le désherbage, et permet de diminuer les fréquences d’ar­ rosage”, explique Evelyne Bichet, membre et secrétaire de l’association rainantaise.

Il faut toutefois éviter de pail­ ler trop près des plantes, afin d’éviter de les étouffer.” L’as­ sociation tient à rappeler qu’il existe des solutions alterna­ tives aux produits phytosani­ taires, qui, en plus d’impacter l’environnement, les insectes, les sols… touchent la santé humaine. L’utilisation de “plantes compagnes”, ancienne méthode de culture pratiquée par des générations de jardi­ niers avant la mise au point des pesticides chimiques, est

Les fleurs et les plantes “Il est conseillé de diversifier au maximum les plantes, afin d’arriver à un équilibre natu­ rel”, reprend Evelyne Bichet. “La monoculture est mau­ vaise pour les sols.” En avril, dans nos régions encore fraîches, il sera plus prudent d’attendre encore un peu avant de semer des fleurs. “Il y a encore des gelées noc­ turnes qui peuvent condam­ ner les petites fleurs, il faut attendre les saints de glace les 11, 12 et 13 mai.” Les arbustes et plantes vivaces pourront en revanche être d’ores et déjà plantés. Pour ce qui est du choix des fleurs, cela va dépendre des goûts du jardinier, mais aussi de l’ex­ position et de la terre. Cer­ taines plantes grillent au

soleil, tandis que d’autres s’en accommodent. “Il ne faut pas avoir peur de se tromper, l’er­ reur est formatrice. Mieux vaut commencer petit, et agrandir par la suite. Quoi qu’il en soit, le jardinage est une affaire de patience, il faut savoir être humble.” Le potager En avril, vous pourrez semer tous les types de graines potagères, mais il faudra évi­ ter les “frileuses”, à l’instar des tomates, poivrons, auber­ gines… Là aussi, il est préféra­ ble d’attendre les saints de glace. Les oignons, aulx, écha­ lotes, pommes de terre… en pleine terre seront les bienve­ nus.

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Jardiner naturellement : un enjeu régional En Franche-Comté, les analyses du réseau officiel de surveillance des eaux naturelles de surface et souterraines mettent en évidence une contamination par les pesticides, en zones agricoles mais aussi dans les zones plus urbanisées où prédomine un cocktail de désherbants, utilisés par les collectivités et les jardiniers amateurs. Pas moins de 38 molécules actives différentes ont été recensées sur les dix stations d’observation des rivières franc-comtoises. Cette pollution des eaux s’explique par la nature majoritairement karstique du sous-sol, mais aussi par la méconnaissance de ces produits et leur mauvaise utilisation par le jardinier amateur. “La France est un des plus gros utilisateurs de pesticides parmi les états membres de l’Union européenne”, explique Yannick Boyer du CPIE Bresse du Jura. “Le taux de pesticides chez un jardinier amateur est cinq à six fois plus important au m2 que chez les agriculteurs. Les pesticides étant très chers, les agriculteurs dosent avec précision leurs besoins, tandis que le jardinier amateur à tendance à surdoser et à appliquer ces produits chimiques dans

des zones à risque.” Si les agriculteurs, eux, sont déjà informés et formés sur les dangers sanitaires et environnementaux, le particulier lui, est très peu sensibilisé.

Pourquoi les pesticides sont-ils dangereux ? Désherber son allée ou lutter contre les pucerons n’est pas anodin, les produits phytosanitaires sont conçus pour tuer des êtres vivants. Ils servent à éliminer les mauvaises herbes, éliminer les ravageurs ou parasites, et lutter contre les maladies causées par les champignons. Les pesticides utilisés par le jardinier peuvent ruisseler jusqu’au cours d’eau, ou être entraînés dans le sol par les eaux de pluie jusqu’aux nappes phréatiques, ou encore s’évaporer dans l’air. La plupart des pesticides ne sont pas sélectifs : en traitant un seul problème, d’autres espèces sont tuées. Des espèces sont très sensibles à ces produits, pourtant amies des jardiniers, comme les prédateurs de ravageurs (coccinelle, mésange, hérisson…) ou les pollinisateurs (abeille, bourdon...).

Prochaine parution 27 avril 2015


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Jardinage

A m é n a g e m e n t extérieur

Hors-série avril 2015 - Pays de Lons

Biodiversité Observons

les animaux de nos jardins ! En 2012, un programme régional d’information et de sensibilisation à la biodiversité dans les jardins a été mis en place. “Nos jardins à la loupe” est relayé dans le Jura par le CPIE Bresse du Jura. MAÇONNERIE

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Financé par l’Union euro­ péenne et la région Franche­Comté, le pro­ gramme “Nos jardins à la loupe” s’adresse à diffé­ rents publics afin de les associer dans une démarche de sciences participatives. Ouvert à tous les curieux de la nature, le dispositif vise à recenser les petits ani­ maux de la “nature ordi­ naire” dans tous les espaces verts autour de la maison : le potager, la pelouse, la marre, le petit bois… Prévu initialement pour trois années, ce pro­ gramme vient d’être renouvelé pour 2015. Il est porté par les quatre CPIE (centre permanent d’initiatives pour l’envi­ ronnement) de Franche­ Comté. “C’est un dispositif éducatif car on a souhaité intégrer différents publics : scolaire et jeu­ nesse, les écoles pri­ maires, les accueils de loi­ sirs, et pour 2014 / 2015, nous intervenons dans le cadre des temps d’activi­ tés périscolaires intégrés dans la réforme des rythmes scolaires” explique Valérie Bourgoin, coordinatrice du pro­ gramme, au CPIE Bresse

du Jura. “L’objectif est de sensibiliser les participants à leur environnement proche et à la nature ordi­ naire. La biodiversité, c’est aussi la nature à notre porte, pas seulement les espèces rares !” Biodiver­ sité qui est également un indicateur de l’environne­ ment dans lequel on vit. Moins il y a de biodiver­ sité, plus il y a un dérègle­ ment dans les écosys­ tèmes. Ce programme s’inscrit dans un dispositif plus large porté par le Museum national d’his­ toire naturelle. “Le Museum nous a permis de reprendre leur pro­ gramme d’observation animale. Nous avons sélectionné avec eux des espèces de Franche­Comté susceptibles d’être vues dans nos jardins” reprend Valérie Bourgoin. Il s’agira donc dans un premier temps d’observer ces dif­ férentes espèces : 21 types d’escargots et 5 types de limaces, 29 types de papillons, et 16 types d’oiseaux, programme qui vient de se terminer. On ne parlera pas d’espèce mais bien de “type”, plus facilement identifiable par des amateurs. “Il est diffi­

cile d’aller plus loin dans la détermination, mais cela suffit pour les scienti­ fiques. Ce qui les intéresse, c’est de se rendre compte si les populations aug­ mentent ou diminuent, ou si le groupe varie.” La seconde étape consis­ tera en une présentation de son jardin (tonte, utili­ sation de pesticides, haies, marre…) afin de mieux appréhender son environnement. Un guide méthodologique sera fourni aux participants, avec les périodes d’obser­ vation, et le protocole. L’objectif est de rendre compte, à un moment

choisi dans le mois, d’un maximum d’espèces observées au même moment. Des feuilles de comptage permettront par la suite de rentrer ces données sur le site www.nos­jardins­a­la­ loupe.fr. Fin avril, le pro­ gramme papillons va débuter, tandis que celui des escargots et limaces court jusqu’à octobre. Aujourd’hui, 150 particu­ liers sont inscrits sur le site, pour toute la Franche­Comté, plus de 300 enfants et scolaires participent au pro­ gramme, pour au total un peu moins de 500 obser­

vateurs. Chaque fin d’an­ née, les données récoltées sont transmises au Museum national d’his­ toire naturelle. Les pre­ miers bilans des scienti­ fiques devraient être rendus courant 2015. “Mais on sait déjà qu’on observe moins d’espèces et de diversité dans nos jardins. Certaines espèces se développent plus que d’autres.” Retrouvez toutes les dates des animations, formations et ateliers d’échange sur la biodiversité au jardin sur la page Facebook du CPIE Bresse du Jura, ou au 03 84 85 12 75 .

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La biodiversité est souvent considérée à travers certaines espèces rares ou emblématiques comme le lynx, l’ours, le grand tétras, menacées de disparition, ou bien à travers des espèces protégées. Pourtant, la nature est aussi présente sur le pas de notre porte et représentée par des espèces plus banales, que l’on peut voir ou rencontrer tous les jours dans les jardins, les prés, sur les bords des chemins… Ces espèces communes ont elle aussi des secrets importants à révéler sur le fonctionnement de la nature et l’état de santé de la biodiversité. Même les plus petits insectes ou les herbes moins spectaculaires assurent un rôle

essentiel : sans insectes pollinisateurs, pas de fruits, ni de reproduction pour de nombreuses plantes, sans vers de terre, pas de fertilité du sol, sans coccinelle et autres prédateurs, pas de protection naturelle contre les pucerons. Cette nature ordinaire est assez peu connue aujourd’hui. Des menaces pèsent sur cette nature : beaucoup d’espèces sont en régression et peuvent devenir les espèces rares de demain. Plusieurs facteurs sont en cause, dont la disparition et la fragmentation des habitats, la pollution des sols… Depuis les années 2000, les scientifiques se penchent de plus en plus sur ces espèces dites familières.

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Jardinage

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Charte régionale “Jardiner naturellement” : les jardineries s’engagent Lancée en 2011, la charte régionale “Jardiner naturellement” a pour objectif de sensibiliser les jardineries à des pratiques de jardinage sans pesticide. Aujourd’hui, elles sont une soixantaine à adhérer en Franche-Comté à cette philosophie. Tout est parti d’une initiative en 2011 de l’asso­ ciation Franche­Comté nature environnement, reprise par la suite par le CPIE (centre permanent d’initiatives pour l’environnement) Vallée de l’Ognon. “L’idée était de mobiliser les magasins de jardinerie francs­comtois afin qu’ils s’enga­ gent en signant une charte visant à réduire les produits phytosanitaires dans leurs rayons” explique Yannick Boyer, membre du CPIE Bresse du Jura, en charge du projet pour le départe­ ment. Elles sont alors une quarantaine de jardi­ neries à s’impliquer, dont de grandes enseignes, comme Jardiland, VillaVerde, Jardival, Gamm Vert…, ainsi que quelques Bricomarché et Mr Bri­ colage. Une fois engagés, ces magasins ont alors bénéficié de formations pour leurs salariés, afin qu’ils proposent à leurs clients des produits alter­ natifs et naturels. “Pour ceux qui ont joué le jeu dès le début, cela s’est traduit par une diminution de leurs rayons pesticides chimiques, mais par une augmentation de produits d’origine natu­ relle”, reprend Yannick Boyer. Chenilles, cocci­ nelles, autres bacilles ou matériel type compos­ teurs se sont développés dans certains de ces magasins. Mais tous ne se sont pas impliqués au même niveau. “VillaVerde a signé directement la charte, certains mettent davantage la démarche en avant, d’autres le font plus a minima. Mais l’objectif est d’être dans une démarche de pro­ gression, et ce pas du jour au lendemain”. Aujourd’hui, une soixantaine de jardineries est

signataire de la charte, dont 17 dans le Jura. Les magasins VillaVerde de Tavaux et Jardival de Dole font office de très bons élèves puisqu’ils figurent dans le “top 2012”. Dès 2011, des animations, menées par les différents partenaires, ont été proposées aux enseignes pour qu’elles inscrivent durablement leur changement de pratiques. Au terme des deux premières années d’existence, les résultats étaient encourageants puisque les magasins qui ont transmis leurs chiffres de vente

affichaient une diminution de vente de pesti­ cides de 5 %, et de 13 % pour les engrais chi­ miques, ainsi qu’une hausse de 42 % des pro­ C.G. duits alternatifs. Animations à venir : Dole, Jardival : 4 avril de 9 h à 12 h. Chaussin, Gamm Vert : 11 avril de 9 h à 12 h. Orchamps, Jardival : 18 avril de 9 h à 12 h. Poligny, Gamm Vert : 18 avril, de 9 h à 12 h. Arbois, Jardival : 24 avril, de 9 h à 12 h.

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Hors-série avril 2015 - Pays de Lons

QUELQUES CONSEILS POUR JARDINER AUTREMENT - Choisir des plantes adaptées. Les arbres, arbustes, haies et plantes du potager peuvent attirer de nombreux insectes utiles au jardinier. Certaines plantes repoussent les ravageurs comme le poireau qui protège par son odeur la carotte. La rotation des cultures limite le développement de certaines maladies. - Ne pas laisser le sol nu. Fait maison ou acheté tout prêt, le paillage est indispensable au jardin : il évite les herbes indésirables, maintient le sol à bonne température, protège la terre, limite l’évaporation de l’eau… - Nourrir sa terre. Le compost permet d’améliorer la terre, et ainsi d’utiliser moins d’engrais. - Favoriser la présence des auxiliaires. Il s’agit des animaux prédateurs qui s’attaquent aux ravageurs de culture. Ils jouent un rôle primordial : coccinelle, syrphe, chrysope, perce-oreille, guêpe solitaire, hérisson… Pour favoriser leur présence, il faut leur offrir le gîte et le couvert : plantes à fleurs variées, tas de feuilles, de branches, piles de bois, mare… - Des recettes simples pour désherber. Désherbeur thermique et eau bouillante (pour provoquer un choc thermique), couteau à désherber, paillis, sarcloir, binette, bâche poreuse type géotextile...


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Jardinage

A m é n a g e m e n t extérieur

Hors-série avril 2015 - Pays de Lons

Rainans La Journée des plantes

LA FOIRE AUX PLANTES RARES, À L’ECOMUSÉE DE LA BRESSE BOURGUIGNONNE

Le 5 avril prochain, la traditionnelle journée des plantes de Rainans reviendra pour sa vingtième édition. L’événement a su conserver son esprit familial et convivial, sans dérives mercantiles.

11 avril de 14 h à 18 h, 12 avril de 9 h à 18 h.

fête ses 20 printemps

Née en 1995 à l’initiative d’un maire pas­ sionné de végétaux, Franck David, la jour­ née des plantes de Rainans attire chaque année quelque 2000 visiteurs, jardiniers amateurs, badauds ou véritables amou­ reux du jardinage. On y discute, on s’échange des astuces, et on glane quelques conseils ici ou là auprès des exposants toujours prêts à répondre aux questions des visiteurs. Les pépiniéristes et producteurs y défendent leur métier avec passion. Si bien que la notoriété de la

manifestation, organisée chaque année par l’association Fleurir Rainans, dépasse aujourd’hui les portes du Jura, et les pro­ meneurs viennent de toute la Franche­ Comté et de la Bourgogne. Depuis décembre, les bénévoles et mem­ bres de l’association sont à pied d’œuvre pour organiser cette édition spéciale. “On est obligé de refuser des exposants par manque de place, mais aussi pour conser­ ver l’esprit convivial de la manifestation”, explique Dominique Robert, le président

Organisée par le foyer rural de la Chaux, la foire aux plantes rares de Pierre-de-Bresse reviendra les 11 et 12 avril prochains, dans le cadre prestigieux de l’Ecomusée de la Bresse bourguignonne. Une cinquantaine d’exposants, locaux mais également de toute la France, répondront aux questions des visiteurs et vendront des espèces communes comme des espèces rares d’intérieur et d’extérieur.

15e FESTIVAL DES JARDINS SUR LE THÈME “JARDINS DE VOYAGEURS” À LA SALINE ROYALE D’ARC-ET-SENANS

de l’association. “Nous hébergeons gratui­ tement les exposants, et un repas est organisé la veille avec les bénévoles.” Grâce aux bénéfices de la manifestation (2 euros par adulte), la commune peut ainsi financer chaque année son fleurissement et sa végétalisation. Elle a d’ailleurs décro­ ché sa 3e fleur l’année dernière dans le cadre du label Villes et villages fleuris. Le 5 avril prochain, pour ce 20e anniver­ saire, Roland Motte, le jardinier de France bleu Besançon, baptisera officiellement l’Hydrangea Paniculata Hugo, né au jardin de la collection Annabelle, classé Jardin remarquable et sélectionné l’année der­ nière dans le cadre de l’émission de France 2 “Le jardin préféré des Français”. “Nous avons découvert cette plante née d’une hybridation naturelle en 2005, et nous l’avons laissée pousser et observée. Aujourd’hui, nous en avons deux” explique Marie David, propriétaire de la collection Annabelle. 42 exposants seront au rendez­ vous. Le matin, une bourse d’échange sera organisée, ainsi qu’une tombola.

Du 13 juin au 18 octobre prochain, le festival des jardins de la Saline Royale d’Arc-et-Senans reviendra pour sa 15e édition sur le thème des “Jardins de voyageurs”. Les années 1775-1779, au cours desquelles la Saline royale est construite, correspondent à l’époque exceptionnelle des grands voyageurs, emplis de cette soif de découvrir et d’apprendre. Présenter la thématique du voyage à la Saline royale, c’était ainsi pour les organisateurs faire dialoguer ce chef-d’œuvre d’architecture du siècle des Lumières, exactement contemporain de grandes expéditions, avec un savoir botanique qui s’organise et s’enrichit. Il s’agit de rendre hommage à ces moments d’histoire qui ont contribué à bouleverser la vie quotidienne, intellectuelle et spirituelle de l’Humanité. Les Jardins de Voyageurs se déclineront sur 12 parcelles à travers des thèmes comme les voyages imaginaires, le voyage des peintres, l’Orient des écrivains, le paradis spirituel, le voyage immobile ou la quête de l’Eden terrestre. Programmation : 6 et 7 juin : dans le cadre de “Rendez-vous aux Jardins”, visites guidées des jardins. Juillet : animations sur la faune et la flore par la Ligue pour la Protection des Oiseaux de Franche-Comté (lundi 20, mardi 21, mercredi 22, lundi 27 et mardi 28 juillet). Août : spectacle “Un Prévert, des jardins et quelques vers luisants” par la compagnie Poésie en arrosoir (dimanche 9 août à 21). Septembre : promenades nocturnes. Visites libres des jardins éclairés vendredi 18 septembre à l’issue du concert “Prélude aux Journées du Patrimoine” et samedi 19 septembre à l’occasion des Journées du Patrimoine. Octobre : Vide-jardins. Les plantes qui ont contribué au succès du Festival des Jardins seront distribuées gracieusement aux visiteurs le dimanche 18 octobre de 9h à 17h.

5 avril, Rainans, de 8 h 30 à 18 h. 2 euros / adulte.

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Fin avril, venez découvrir notre carte d’été et notre carte des vins revisitée pour tout budget !

POUR LES MOULES 1 oignon G 10 cl de vin blanc sec G Une noix de beurre G Persil, 1 branche de thym, 1 feuille de laurier G

Progression • Cuire le saumon à la poêle côté peau en

premier (5 mn de chaque côté), ensuite jetez la matière grasse. • Faire suer les échalotes ciselées et ajoutez 10 cl de vin blanc et 10 cl du jus des moules préalablement filtré. • Retirez les filets et laisser réduire 3 mn puis ajouter les moules décortiquées, la crème et le safran. • Saler poivrer et cuire a feu doux 2 à 3 minutes. • Napper le saumon avec la sauce et servez avec un riz basmati par exemple.

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Vendredi 10 avril “Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie” - Théâtre loufoque

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Le professeur Rouger, directeur de l’école d’agriculture ambulante, aborde les questions des droits de la poule et des conditions de vie de l’œuf. Mais pourquoi donc les poules ressentent-elles le besoin de se coller les unes aux autres, dans des conditions qui paraissent pourtant peu enviables ? Entre informations scientifiques et propos plus discutables, poule mouillée et chair de poule, cette pseudo conférence investit à la fois le champ de l’absurde et de la métaphysique pour refléter par un regard aigu et décalé des problématiques très actuelles… En spécialiste des allocutions détournées, Jérôme Rouger offre ici un discours d’une drôlerie sans faille, une joyeuse métaphore de la condition humaine ! Lons, Bœuf sur le toit, 21 h, 6 à 10 euros.

génital ; cette belle âme trop comblée par Dieu ; cet instituteur contraint à la chasteté ; cette actrice culte de films X ; ou encore cette jeune femme avec qui il entretiendra une relation étrangement tarifée. Lons, théâtre, 17 h, 6 et 9 euros. Durée estimée : 7 heures. De 11 à 21 euros. Réservations : 03 84 86 03 03

Jeudi 16 avril “J’avais un beau ballon rouge” - Théâtre Elle, c’est Mara, autrement dit Margherita Cagol, la femme de Renato Curcio, le fondateur du mouvement des Brigades Rouges en Italie. Lui, c’est son père, un petit-bourgeois un peu bougon, mais parfaitement respectueux des valeurs traditionnelles et de l’autorité cléricale. Entre l’intransigeance idéologique de l’une et le bon sens commun de l’autre, deux visions du monde vont s’affronter. J’avais un beau ballon rouge est le récit de cet affrontement… Lons, théâtre, 20 h 30, 6 et 9 euros. Durée estimée : 7 heures. De 15 à 26 euros. Réservations : 03 84 86 03 03

Jeudi 23 et vendredi 24 avril “Je suis nombreuse” - Théâtre-cirque Quand une jeune metteur en scène formée à l’école du Théâtre National de Strasbourg et

Samedi 11 avril “Docteur Camiski ou l’esprit du sexe” Théâtre feuilleton Le docteur Camiski est un sexologue spécialisé dans les thérapies de couple. Avec Junon, sa femelle Labrador, il reçoit donc dans son cabinet de nombreux patients comme cet artiste de variétés obsédé par son appareil

une jeune acrobate au sol se rencontrent, de quoi parlent-elles ? De corps, évidemment. Du rapport que l’on entretient à son propre corps et à celui des autres - puisque c’est à la fois une question de théâtre et la base même du cirque. Mais les similitudes s’arrêtent là. Lons, théâtre, 19 h 30 le 23 avril, 10 h et 14 h 15 le 24 avril. 10 et 13 euros. Réservations : 03 84 86 03 03

24, 25 et 26 avril Troisièmes rencontres de théâtre amateur Organisées par l’Amuserie, Côté Cour Scène conventionnée Jeune Public et le Foyer rural de Macornay. 3e année ! Et toujours un grand plaisir de co-organiser avec Côté Cour et le Foyer rural de Macornay. Au menu, 5 troupes amateurs de la région. Et dans le Jura, il y en a au moins 30 ! La preuve que le théâtre, dans le fond, est populaire et indispensable. Les compagnies invitées : “Tout doit disparaître”, Compagnie Gravitation ; “La très Sainte Famille Crozat”, Mi-Scène ; “Manigance pour un butin”, Coup de Théâtre ; “La Fille ou encore y’ a toujours à ronchonner”, La Sarbacane Théâtre ; “Gigi”, La Troupette. Lons, Bœuf dur le toit. Programme détaillé : www.lamuserie.com

Arthur H

au Moulin de Brainans

Des années de scène, plus d’une dizaine d’albums, une solide réputation de showman, ARTHUR H repart sur les routes pour une longue tournée avec un nouvel album Soleil Dedans. Enregistré dans l’isolement de l’île de la Madeleine au Canada et à Big Sur en Californie, le paysage mental de cet album est vaste, immense, offert. L’espace intersidéral, l’immensité de la mer, la nuit de Montréal sous la neige, un univers dont chacune de ses chansons éloigne toujours plus les bornes… Voici une pop vaste comme © Leonore Mercier le cosmos, des mélodies si simples que la voix peut s’y envoler comme jamais, des mots saouls de liberté, un son limpide et généreux. L’auteur entre-autre de La Caissière du super débarque donc à Brainans, un événement ! Moulin de Brainans, vendredi 3 avril, 20 h 30. 22 à 27 euros.

Samedi 4 avril

Le concert Altermuzik au profit de l’association Nausicaa

L’association alter musique est une association reprise à chaque rentrée par les étudiants de première année de BTSA Développement, animation des territoires ruraux du lycée agricole Mancy de Lons-le-Saunier. Comme chaque année, elle organise un concert pour reverser ses bénéfices à une association caritative. Pour l’année 2015, c’est Nausicaa, association permettant d’aider les enfants à lutter contre la leucémie, qui a été choisie. Le concert 2015 se déroulera le 4 avril à la salle polyvalente de Domblans. Ce concert sera placé dans un univers musical plutôt rock, avec des groupes jurassiens comme “Mister Com tribute to trust”, mais aussi “The Boyingtone’s” et les “Boarder Side”. Cet événement a été rendu possible grâce à l’aide des différents partenaires : Duobd association, Jura Boissons, le conseil général du Jura, la MSA, Info jeunesse, et le Crédit agricole. Un rendez-vous multi-générationnel pour un moment musical riche en émotions, pour aider tous les enfants atteints de leucémie. Salle polyvalente de Domblans, samedi 4 avril. 8 euros. Réservations : 06 74 22 67 34 ou 06 89 25 94 69.


I Publirédactionnel

À Lons la Patate(terie) a la... pêche ! Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 93

Ouvert depuis le 4 novembre dernier à Lons, au Chemin de la Guiche, le restaurant­grill la Pataterie n'a pas mis longtemps avant de s'imposer comme l'une des adresses gourmandes préférées des épicuriens de la région. Après quelques mois d'exploitation, l'établissement s'est déjà fait une réputation d'excellence qui justifie l'engouement qu'il suscite. Accueillis dans un décor champêtre et buco­ lique particulièrement chaleureux par une sym­ pathique équipe d’une quinzaine de salariés, la Pataterie, avec sa nouvelle carte mise en place dès le début du mois d’avril, promet aux ama­ teurs de pommes de terre, de viandes grillées, de salades en tous genres et de desserts de

folie, qu’ils seront à leur affaire. Dans la vaste salle de 400 m2 où l’on peut servir quelque 150 couverts, en forme d’inventaire à la Pré­ vert, une multitude d’objets chinés à la bro­ cante attirent l’œil, attisent la curiosité et instal­ lent une ambiance ‘’Bienvenue à la ferme’’ des plus agréables. Les petits n’ont pas été oubliés et un coquet espace équipé de jeux leur est entièrement dédié. Et pour profiter du grand air, lorsque le temps le permet­ tra, à la Pataterie c’est sur la terrasse que l’on déjeunera. Disposant d’un vaste parking privatif de trente­deux places, le restaurant­grill bénéficie de celles du bienveillant com­ merce voisin. Une rampe d’accès a été amé­ nagée pour les personnes à mobilité réduite. Restaurant

familial, la Pataterie accepte nos amis à quatre pattes (tenus en laisse) et les accrocs à Internet peuvent satisfaire à leur addiction grâce à une borne wi­fi gratuite installée dans la salle clima­ tisée. La patate dans tous ses états Comme les 217 autres restaurants français de la franchise, l’établissement dirigé par Frédéric Bobin décline en douze variantes le légume préféré d’Antoine Parmentier et ses accompa­ gnements. À la Pataterie, on n’utilise que de la pomme de terre française cultivée dans le Nord, terre d’élection du tubercule. Quelles soient Samba, Marabel, Manitou ou Mélody, les belles blondes en robe des champs sont transformées sur place, et au fur et à mesure, dans une cuisine flambant neuve où œuvrent le chef et son équipe qui se sont fait une spécialité de la pomme de terre au four. “En plus du traditionnel steak haché 100 % Cha­ rolais français qui reste une valeur sûre, nous proposons de la bavette, de l’entrecôte et autres grillades”, précise Frédéric Bobin. “Nous avons une carte qui débute avec un plat à 6,95 € jusqu’à 21,90 € pour le plus cher. Nous

proposons huit salades maison, au chèvre chaud, Campagnarde, au saumon et au poulet, et quelques petites nouveautés que nous vous laisserons découvrir, incluant nos recettes exclu­ sives Les Bel’Geules”. Et côté sucré, les gourmands sont gâtés. Entre profiteroles, Banana Split, Vacherin et autre Crème brûlée ce ne sont pas moins de vingt­ quatre desserts qui jouent des coudes sur le menu. Mais, vu la popularité grandissante de l’endroit, bientôt c’est pour pouvoir avoir une table à la Pataterie qu’il faudra jouer des coudes. D’ores et déjà il est prudent de réserver.

La Pataterie ­ Chemin de la Guiche (près du magasin GiFi) ­ 39000 LONS LE SAUNIER ­ Tél. 03 84 25 14 85


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