Pays de Lons 94

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N°94 Mai 2015

Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

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Pays de Lons n°94 - Mai 2015

Lons La légumerie de la ville est en service La nouvelle légumerie bio, bâtiment de 400 m2 construit en face du restaurant municipal, est opérationnelle depuis début mai. Une tonne de légumes bio et locaux pourra être travaillée et stockée sur place. Visite guidée.

La grande épopée du bio dans la restauration collective lédonienne débutait en 2000. Cette dernière prépare quelque 1,2 million de repas par an, à destination du restaurant municipal, des restaurants scolaires desservis par le SICOPAL, des EHPAD, hôpitaux, centres aérés, administrations, entreprises… du sec­ teur lédonien, ainsi qu’au domicile des per­ sonnes âgées. “Depuis les années 2000, on a vu les avantages du bio dans nos assiettes, et on a pu observer que cela était économique­ ment viable”, explique Didier Thevenet, direc­ teur de la cuisine centrale de Lons. “Aujourd’hui, nous sommes sur la ligne d’arri­ vée, c’est un peu un marathon.” L’aboutisse­ ment logique de cet engagement de la ville était donc d’investir dans une légumerie digne de ce nom, pouvant recevoir jusqu’à 200 tonnes de légumes par an, pour y être travaillés dans de bonnes conditions. En 2014, une centaine de tonnes de légumes étaient préparée dans une légumerie de 18 m2. “On y passe 500 kg/jour. C’est trop petit”, reprend le directeur de la restauration municipale. Aujourd’hui, sur la marge globale

des achats, 30 % de produits proviennent du Jura, et les produits bio sont tous locaux.

Objectif 200 tonnes par an Ce projet de légumerie ne date pas d’hier, mais il a fallu une décision politique forte pour passer à l’acte. Les légumeries publiques ne sont d’ailleurs pas légion en France. Débu­ tés en novembre 2014, les travaux viennent de s’achever. Dans ce vaste bâtiment de 400 m2, une nouvelle machine pour déterrer les légumes a fait son arrivée, ainsi qu’un local pour les congeler. Les lieux sont divisés en trois espaces : un pour le déterrage, un pour l’épluchage et le lavage, et un pour la coupe et le conditionnement. Une tonne de légumes par jour pourra être travaillée et stockée ici. “On espère atteindre 150 tonnes de légumes en 2015, et 200 tonnes en 2016. L’objectif à terme est aussi de travailler en bonne intelli­ gence avec d’autres cuisines centrales du département.” Porté financièrement par la ville de Lons­le­Saunier, le projet a bénéficié d’un financement d’un million d’euros pour sa construction. C.G.

Montaigu L’aménagement

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de la côte en suspens

Les aménagements de la côte de Montaigu permettant le transit des poids lourds auraient dû débuter le 1er avril dernier. L’arrivée d’un nouvel exécutif ainsi que les réserves du maire de Montaigu rendent ce projet pour l’heure incertain.

Le 13 mars dernier, l’ancien président du conseil général du Jura, Christophe Perny annonçait le début des aménagements qui devaient permettre aux poids lourds en transit de descendre en toute sécurité la rampe de Montaigu. C’est cette option qui avait été rete­ nue par le précédent exécutif départemental pour désengorger la vallée de la Vallière très fréquentée par les poids lourds. Bretelle de détournement pour les camions avec stop au sommet de la descente, création d’un lit d’ar­ rêt d’urgence à mi­côte, signalétique dyna­ mique avant le rond­point de la Condamine… La sécurité avait été privilégiée dans ces amé­ nagements prévus pour un budget minimum estimé à un million d’euros. “Avant le 1er avril”, avait­il promis, à la satisfaction du président Pierre Chavon et des adhérents de l’association Défense de la vallée de la Vallière. Créée en 2002, cette association a pour objectif princi­ pal de s’opposer au trafic des poids lourds dans la vallée, avec le souci affirmé de ne pas transférer les nuisances aux communes avoisi­ nantes, que sont notamment Perrigny, Pannes­ sières et Montaigu. Le dialogue s’est ainsi ins­ tauré entre les différentes municipalités et l’association au point qu’on puisse parler de consensus. Le projet présenté par Christophe Perny, “s’il n’est pas parfait, est une avancée que l’on a pris en compte de façon positive” assurait Pierre Chavon, admettant depuis tou­

E TAT C I V I L

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LA FILIÈRE SE STRUCTURE

Les maraîchers de l’association Entente Bio fournissent les produits bio de la légumerie de la cuisine centrale.

Née en 2011, l’association Entente Bio est à la base un groupement d’une quarantaine d’éleveurs de vaches en agriculture biologique, tous installés dans la région lédonienne, qui approvisionnent, entre autres, le restaurant municipal de Lons-le-Saunier. Aujourd’hui, ce sont environ 150 bêtes jurassiennes par an qui sont vendues à l’établissement public. Les maraîchers bio, de leur côté, livraient de façon individuelle depuis cinq ans la cantine lédonienne. Ils ont rejoint en août dernier le groupement d’éleveurs, afin de répondre de manière plus cohérente aux commandes du restaurant municipal. “Aujourd’hui, cela prend tout son sens, nous sommes ouverts à tous types de production. A la différence qu’il y a un seul et unique interlocuteur pour tous les produits” explique Julie Parrot, animatrice filières au sein de l’association. Entente bio approvisionne en viande, légumes et fruits le restaurant municipal, mais aussi des boucheries, et l’Hyper U Montmorot. Les commandes sont réparties équitablement entre la dizaine de maraîchers locaux, du Val d’Amour, de Sellières, de Pagnoz… L’animatrice de l’association reste plus mesurée quant aux quantités fournies cette année. “Il n’y a pas de certitude sur les volumes, c’est une année test. Nous partons plus sur un volume de 100 tonnes cette année, et 150 tonnes en 2016.”

A Lavigny, une autre façon de penser son logement

Le concept d’habitat participatif en est presque au stade expérimental en France. A Lavigny, petite commune de 380 âmes aux portes de Lons-le-Saunier, le maire Luc Michaud souhaite proposer ce mode d’habitat alternatif sur un projet reposant sur quatre parcelles. En France, on entend encore assez peu parler d’habitat participatif. Quelques expériences essaiment par­ci par­ là, mais on est encore loin des modes d’accès classique à la propriété. Le concept en soi n’a pourtant rien de nouveau, surtout dans une région historiquement dotée d’une forte culture de coopérative : des particu­ liers se regroupent et réalisent ensemble une opéra­ tion immobilière. Ces personnes élaborent conjointe­ ment un projet composé de logements privés et d’espaces partagés. Au final, chacun est chez soi, on y vit comme on l’entend, mais on partage des espaces communs avec les autres participants du projet.

Martial Vincent, maire de Montaigu.

jours la complexité du dossier. Mais voilà, les changements à la tête du département entraî­ nent forcément une prise de connaissance des engagements en cours, et en conséquence une modification des délais de réalisation auxquels il convient d’ajouter les réserves de Martial Vincent, maire de Montaigu. Il juge les travaux de la bretelle de déviation trop près du puits de captage de la Croix, principale source en eau potable, et de préciser “qu’il souhaite avant tout une étude d’impact” sans négliger l’hypothèse d’une augmentation possible du trafic des véhicules légers à travers les rues tor­ tueuses du village… Les poids lourds descen­ dront la côte de Montaigu une fois ces incerti­ tudes levées, pas avant. B.W.

Lisabella de Romain BAZAILLE et Sabrina CISLAGHI, Courlans Célestine de Fabien BRIZARD et Keziah de Thomas DRANEBOIS et Alexandrine BILLER, Arthenas Sophie JAILLET, Courlaoux Brice de Loïc KERAVEC et Floriane Jules de David GUILLEMIN et BRELOT, Beaufort Sandrine MAIGNAN, Domblans Margaux de Nicolas ROTA et Emilie Manoé de Mathieu PERRARD et JACOB, Beaufort Marie­Françoise ARNOUX, Fay­en­ Loucia de Michaël PETIT et Paméla Montagne PRUNIER, Bletterans Marie de Pierre­Emmanuel Naël de Jean­Luc NICOLAS et Sonia BOUSSAUD et Floriane­Marie PAYET, MAUBLANC, Bletterans Frontenay Grégoire de Teddy BON et Iléana Laurianne de Jérôme SYRAME et BURGAT, Buvilly Irène MICHOULIER, Geruge Jessie de Cédric ESSEIVA et Magali Jules de Jérémy GUERRIN et Fanny DUFAU, Chevreaux Cléa de Maxime BENOIT et Marine MARIE, Le Louverot LHEUREUX, Chilly­le­Vignoble Eileen de Valentin GROUT et Johanna TETART, Lons­le­Saunier Sam de Antoine BRICHAUX et Roxane GIBOULET, Clairvaux­les­Lacs Tallya de Damien BOIVIN et Lylou de Nicolas DURAY et Aurélie Samantha HAU­SANS, Lons­le­ CUENIN, Cosges Saunier

NAISSANCES

Didier Thevenet, devant la nouvelle légumerie.

AGRICULTURE BIO

Sacha de et Jessica PETITJEAN, Lons­ le­Saunier Léon de David MOSNIER et Emilie NOËL, Lons­le­Saunier Gabriel de Raphaël HARRIBEY et Lorène MONOT, Lons­le­Saunier Sarah de Laurent PONTIROLI et Marion BONJEAN, Lons­le­Saunier Gabrielle de Alain BATAILLON et Linda NKOLO ODOUMS, Lons­le­ Saunier Liam de François HERMOUET et Christelle GONZALES, Macornay Valentin de Julien LINARD et Sophie DENIDET, Mantry Julie de Jean­Yves GUERMONT et Sandrine ROUSSELOT­PAILLEY, Messia­sur­Sorne Salih de Ugur KORKMAZ et Serap ONCU, Montmorot Gabriel de Benjamin DUVOID et Flore HERVE, Nance

Environ 150 000 euros terrain compris par logement C’est sur ce concept novateur et social qu’a misé la commune de Lavigny. Tout a débuté en 2007 par la construction d’un lotissement d’une douzaine de par­ celles, dont quatre sont invendues à ce jour. La collec­ tivité a alors planché sur un mode d’habitat alternatif pour ces quatre terrains allant de 319 à 333 m2. “Ce projet est né de trois volontés”, explique le maire de Lavigny Luc Michaud “préserver le confort de nos habi­ tants, préserver notre attachement à la ruralité, et por­ ter une offre novatrice à caractère social.” Un groupe de travail lance alors plusieurs études : une première auprès des banques, afin d’identifier le montant mini­ mal d’endettement lors d’un accès à la propriété, soit 150 000 euros terrain compris. Puis une seconde

Lilou de Raphaël ROUTHIER et Aurélie GUILHEM, Orbagna Julia de Julien CHRIST et Amandine DUVAL, Perrigny Samuel de Jérémy COMPARET et Lucie PICAUD­BERNET, Pimorin Nina de William DELLA­CHIESA et Jessica FOURNIER, Poligny Sylvia de Manuel LOUREIRO et Patricia DE SOUSA, Poligny Alix de Martial GAY et Nathalie GUILLAUME, Présilly Emma de Jean­François GENTET et Marie­Eglantine PAIN, Publy Paul de Damien CARDINAL et Laura CORRARO, Reithouse Antoine de Stéphane BOUQUEROD et Nathalie SELVA, Sarrogna Naomie de Boris CROLET et Anita FIEUX, Sarrogna Kylian de Thomas BONDENAT et Daïana BAILLY, Sellières

auprès de constructeurs et architectes afin de valider la faisabilité du projet, à savoir la construction de qua­ tre maisons mitoyennes de quelque 80 m2 chacune, et de type T4. “Compte tenu l’ensemble des retours, nous avons acquis la certitude que le financement de chaque lot s’inscrirait dans une fourchette de 150 000 à 160 000 euros, en respectant les normes d’isolation et de performances énergétiques de la RT 2012” reprend Luc Michaud. Les futurs propriétaires intéressés par la prise en charge complète du projet devront alors décider ensemble du type de construc­ tion, du constructeur, du mode de ressources énergé­ tiques, des espaces partagés (potager, aire de jeux…), et du volet paysager. Afin de porter le volet social jusqu’au bout, la commune de Lavigny se propose d’instruire les divers dossiers de demande de subven­ tions des futurs propriétaires, de différer le paiement des parcelles à la fin de la construction, et de prendre C.G. en charge les premières réunions de travail.

Le groupe de travail, composé d’élus et d’habitants de la commune, autour du maire Luc Michaud.

LAJEUNE Gérard, Lons­le­Saunier, 70 ans CORNET Jeanne, Lons­le­Saunier, 89 ans JOUVENCEAU Simone, Lons­le­ Saunier, 87 ans BERNIER Jean, Lons­le­Saunier, 87 ans DÉCÈS BÉNARD Denise, Lons­le­Saunier, ROUSSET Roger, Bletterans, 84 ans 91 ans OUDOT Monique, Cesancey, 80 ans VAYEUR Louis, Lons­le­Saunier, MILLET Henri, Commenailles, 91 ans 95 ans PINSOLLE Lucienne, Desnes, 100 ans CANQUE Gisèle, Montmorot, 91 ans Jean, Montmorot, VUILLERMET Jeannine, Domblans, MOSIMANN 80 ans 92 ans DOLE Fabrice, Montrond, 59 ans FROISSARD François, Gizia, 89 ans SALVI Attilio, Orgelet, 92 ans GIROUD Pierre, Gizia, 88 ans MALESSARD Jean, Orgelet, 87 ans JULLEROT Roger, La Frasnée, 87 ans JOUFFROY Michel, Perrigny, 91 ans VUILLOZ Simone, Lombard, 82 ans GIRARD Marie, Villeneuve­sous­ Pymont, 88 ans LEDUC Roland, Lons­le­Saunier, 70 ans MINY Bernard, Villevieux, 76 ans

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Pays de Lons n°94 - Mai 2015

EXPRESS

Culture Plus de 20 spectacles pour le 6e festival de caves

CARTE SCOLAIRE

DISPARITÉ AVEC LA NIEVRE ET 15 POSTES EN MOINS POUR LE JURA Le mois dernier, Sylvie Vermeillet, présidente de l’association des maires du Jura, rencontrait le directeur académique des services de l’éducation nationale et le recteur, concernant la carte scolaire. Dans les grandes lignes de cette rentrée scolaire 2015, à l'aube de la fusion entre les régions Bourgogne et Franche-Comté, il apparaît que le taux d’encadrement, le fameux P/E qui mesure le ratio entre le nombre d’enseignants et d’élèves, est de 5,87 dans la Nièvre, contre 5,51 dans le Jura. “Notre Recteur convient que la disparité est inexplicable et m’a assuré d'en discuter avec son homologue de Bourgogne. En attendant, les Jurassiens ne peuvent se satisfaire de ce taux d’encadrement qui nous conduira à rendre encore 15 postes à la rentrée prochaine” expliquait Sylvie Vermeillet.

Née en 2005 en Franche­Comté, sous l’impul­ sion de la compagnie bisontine Malanoche, ce festival a aujourd’hui essaimé un peu par­ tout en France, et même au­delà, puisqu’on le retrouve à Lilles, Nantes, Orléans, Toulouse, en Allemagne et en Suisse. Tout est parti d’une commande du Musée de la résistance et de la déportation de Besançon : l’idée était de faire écho, dans une création, à la néces­ sité fondamentale pour les artistes et intellec­ tuels de se cacher pendant l’occupation. La proposition de jouer dans une cave, propice à la discrétion, est alors retenue. Dès lors, ce concept de créer des spectacles dans un lieu unique reviendra chaque année, en se déve­ loppant urbi et orbi, grâce aux relais d’associa­ tions locales. Dans le Jura, c’est l’association Page 27 qui relaya l’événement en 2010, avec un specta­ cle joué à trois reprises dans une cave de Vil­ leneuve­sous­Pymont. Cette année, grâce au bouche à oreille, ils sont quelque vingt parti­ culiers à ouvrir gracieusement leur cave pour

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y accueillir un public restreint (une vingtaine de spectateurs par cave). “Il y a des caves magnifiques, d’autres plus modestes, mais elles font partie de notre patrimoine architec­ tural”, explique Béatrice Morel­Jean, prési­ dente de l’association Page 27. “L’important est de sortir la culture de son cadre. Mais le lieu précis reste une surprise pour les specta­ teurs, on leur fixe un rendez­vous dans la commune avant de les mener dans la cave.” C’est pour cette raison que les réservations sont obligatoires. “Là aussi, on reste dans la discrétion, à l’image des artistes pendant l’oc­ cupation.” Du 1er mai au 26 juin, 21 specta­ cles seront présentés dans 13 communes jurassiennes, et l’ouverture du festival, unique exception concernant le lieu, se tien­ dra à l’Amuserie de Lons­le­Saunier. Dans un cadre intimiste, ces créations spéciales, pro­ posées uniquement pendant le festival, per­ mettront aussi aux spectateurs de se retrou­ ver après le spectacle autour d’un verre pour C.G. échanger avec les artistes.

© Patrice Forsans

Du 1er mai au 26 juin, des particuliers ouvriront leur cave à la culture dans le cadre du festival de caves, qui fête sa sixième édition jurassienne. Plus de 20 spectacles seront proposés dans 13 communes du département.

de l’école dans le Jura

Pour répondre à la demande de la ministre de l’Education nationale, les premières assises départementales de la mobilisation de l’École pour les valeurs de la République viennent de se dérouler dans le Jura.

ES BR NÈ FU ES MP PO

L’ETAT S’ENGAGE POUR AMÉLIORER LA SÉCURITÉ DU PERSONNEL ET DES USAGERS DE LA POSTE Le 2 avril dernier, le préfet du Jura, Jacques Quastana, le colonel Vincent Lamballe, commandant du groupement de gendarmerie du Jura, et les dirigeants régionaux de la Poste ont signé une convention visant à améliorer la prévention et la sécurité du personnel et du public dans les bureaux de La Poste et les centres de courriers implantés dans les zones de compétence de la gendarmerie du département du Jura.

Arbois : 20, 24 et 25 mai. Château-Chalon : 28 mai. Dole : 10 et 16 mai, 14 et 16 juin. Frontenay : 17 mai. Lons : 1er et 22 mai, 2 et 4 juin. Montmirey-leChâteau : 21 mai. Plainoiseau : 19 mai. Poligny : 21 mai. Rainans : 7 juin. Rochefort-sur-Nenon : 30 mai. Saint-Claude : 11 juin. Saint-Germain-lesArlay : 30 mai. Salins-les-Bains : 6 juin.

Education Premières assises

Cette rencontre, qui s’est déroulée le 15 avril dernier à Lons­le­Saunier, avait pour objectif de mobiliser l’ensemble de la com­ munauté éducative et des partenaires de l’école évoluant sur le territoire, pour per­ mettre un temps partagé autour de mesures partenariales. L’idée étant d’éla­ borer des propositions d’action qui seront transmises au niveau départemental pour éclairer le débat et assurer la mise en œuvre des premières mesures annoncées par la ministre de l’Education nationale le 22 janvier dernier. Pour rappel, Najat Val­ laud­Belkacem a lancé une grande mobilisa­ tion de l’école pour faire vivre les valeurs de la République et transmettre la laïcité. Répartis en trois ateliers, les acteurs pré­ sents ont abordé librement des thèmes dif­ férents : comment associer pleinement les parents à l’action éducative de l’école ? Comment mobiliser les acteurs associatifs, le monde économique et la société civile pour soutenir l’action de l’école dans la lutte contre les déterminismes sociaux ? A la

SECURITÉ

lueur d’expériences vécues et dévoilées à l’assistance, présidents d’associations, res­ ponsables de structure éducative, direc­ teurs d’établissements ont fait part de leurs remarques et ont soumis des idées. Des constats ont retenti sur la surcharge des programmes scolaires, sur l’implication et la présence des parents dans le collège ou le lycée, sur les incohérences qui existent dans un même lieu de vie suivant les horaires et qui en conséquence entraînent l’incompré­ hension des élèves, la définition de la laï­ cité… La mise en commun de ces travaux qui se déroulent sur l’ensemble du territoire est la constitution d’une véritable base nationale de données en vue d’harmoniser l’ensem­ ble de la communauté éducative, des parte­ naires de l’école et des services de l’Etat. La conclusion officielle de ces travaux par la ministre de l’Education nationale, de l’ensei­ gnement supérieur, de la recherche est fixée au 12 mai. B.W.

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Lons Vélorution : 200 adeptes du déplacement doux traversent la ville

L’association Vélo Qui Rit souhaite interpeller les pouvoirs locaux sur les questions du “tout voiture” et des déplacements doux. A l’initiative de l’association Vélo Qui Rit, présidée par Claude Changarnier, ce sont près de 200 adeptes du dépla­ cement doux qui se sont retrouvés samedi 18 avril dernier place de la Liberté, à Lons­le­Saunier, tout d’abord pour une traversée de la ville en musique, puis pour une escapade sur la voie verte et la découverte de la nouvelle passerelle qui enjambe le futur contournement de Lons. Vélos bien sûr, mais également rollers, tan­ dems, skates, trottinettes étaient de la fête, sans oublier les triporteurs de

l’association EPART, et les vélos cou­ chés qui surprennent toujours ceux qui les voient passer, tant la position du coureur est inhabituelle. “L’idée est de prendre possession de la ville en faisant effet de masse pour nous ren­ dre visible et pour poser la question des déplacements doux. C’est une action directe contre la circulation du tout voiture, pour qu’émerge réelle­ ment une volonté politique et indivi­ duelle de transformer les villes en cités calmes et solidaires” indiquait la prési­ dente. Réservés sur le tracé des pistes

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cyclables “qui semblent plus être là pour faire joli plutôt que réfléchi”, les adhérents de ce moyen de transport écologique, silencieux, non polluant se sont donné la main samedi pour attirer l’attention et faire constater le nombre régulièrement croissant de pratiquants. L’association complète son œuvre avec une école pour apprendre à se déplacer en ville en respectant les règles élémentaires de sécurité ainsi qu’un atelier pour l’entretien et les réparations des cycles. B.W.

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Vos mutuelles vous informent… I

Entre généralisation des mutuelles d’entreprise et contrats responsables, le vent du changement souffle pour les complémentaires.

Au 1er janvier 2016, toutes les entreprises devront proposer une couverture de prévoyance santé à leurs salariés, suite au vote de l'Accord national interprofessionnel (ANI) du 14 juin 2013. Elle concerne les patrons, les salariés et, parfois, les ayants droit, conjoint ou enfant. Ce changement n’est pas sans susciter des interrogations, tant de la part des chefs d’entreprises que de leurs collaborateurs. La notion de “surcomplémentaire” va t-elle se développer encore ? I

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Tiers payant généralisé : les députés votent et les mutuelles s'inquiètent. Elles rejoignent les médecins... dans la défiance.

Quelles prestations les mutuelles devront-elles prendre en charge en 2015 ? A quel niveau de remboursement ? Les pouvoirs publics préparent la réforme des contrats de santé dits “solidaires et responsables”. Parmi les principales nouveautés : le plafonnement du remboursement des dépassements d’honoraires ainsi que celui des lunettes. I

Comment les mutuelles opèrent le virage en collectif alors que leur cœur de métier est centré sur l’individuel ? Le rythme des rapprochements déjà commencé va-t-il s’accélérer ?

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Vos mutuelles vous informent et communiquent… n’hésitez pas à les consulter.


Complémentaire santé : les nouveaux contrats responsables Avec la publication par la Direction de la Sécurité sociale d’une circulaire concernant les contrats d’assurance maladie complémentaire dits responsables, la réforme de la complémentaire santé a enfin été bouclée en ce début d’année. Marisol Touraine, ministre de la Santé, entend favoriser l'accès aux soins avec ces nouvelles dispositions. La notion de contrat responsable s'applique aux contrats santé collectifs à adhésion obligatoire ou facultative ainsi qu'aux contrats individuels.

“Parcours de soins” et “contrat responsable” : les incitations au juste soin Les complémentaires santé proposent donc désormais à leurs adhérents qui souhaitent bénéficier de ces exonérations fiscales des contrats conformes aux règles définissant le “contrat responsable”. Pour qu’un contrat de mutuelle soit considéré comme “responsable”, il doit prendre obligatoirement certains frais de soins en charge et à l’inverse il ne doit pas permettre d’en rembourser d’autres.

Loi de finance de la Sécurité sociale Il aura fallu plus de 15 mois, depuis la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014, à l’automne 2013, à la publication d’une circulaire de la Direction de la Sécurité sociale, le 6 février, pour achever la réforme des contrats de complémentaire santé responsables, qui représentent la quasi-totalité du marché. Pour bénéficier des aides fiscales et sociales prévues par la réglementation, ces contrats devront respecter un ensemble de règles beaucoup plus conséquent qu’auparavant. Ces nouvelles régles s’appliquent à tous les contrats individuels souscrits ou renouvelés à compter du 1er avril 2015. Pour les contrats collectifs obligatoires, les pouvoirs publics ont tenu compte des dispositions régissant les garanties applicables aux salariés et prévu une période transitoire avec plusieurs cas de figure. Même si tout paraît clair sur le papier, certains spécialistes, avocats en particulier, n’excluent pas des risques de contentieux, comme des redressements par les Urssaf.

Les soins dentaires oubliés Pour l’ensemble des contrats, la circulaire clarifie les mécanismes d’encadrement des remboursements en optique et des dépassements d’honoraires de certains médecins […]. Un système de planchers et de plafonds de prise en charge par les organismes complémentaires est la véritable innovation de cette réforme. Avec celle-ci, le gouvernement a fait le pari de réguler les tarifs de l’optique et les tarifs des médecins libéraux, spécialistes en particulier. En revanche, aucune contrainte n’a été introduite pour les soins dentaires prothétiques, qui sont pourtant l'une des causes principales de renoncement aux soins.

Les lunettes rationnées En optique, si les garanties prévoient une prise en charge audelà du ticket modérateur, elles doivent respecter les six combinaisons de planchers (de 50 à 200 ) et de plafonds (de 470 à 850 ), prévues selon les corrections et ne rembourser, sauf cas particulier, qu’un équipement tous les deux ans. En revanche, cette limitation bisannuelle ne s’applique pas si les garanties sont limitées au ticket modérateur (au maximum quelques dizaines d'euros selon les âges et corrections).

...et sur les dépassements d'honoraires Au chapitre de la prise en charge des dépassements d’honoraires, la circulaire énonce clairement ce qui n’apparaissait pas de manière limpide à la lecture du décret, à savoir qu’il n’y aura pas de plafond de remboursement pour les médecins qui respectent le contrat d’accès aux soins […]. Elle apporte aussi un point nouveau pour les médecins qui n’adhèrent pas au CAS, en indiquant que “le contrat peut prévoir que seuls les dépassements d’honoraires facturés au titre de certains actes techniques et cliniques font l’objet d’une prise en charge”. Les organismes complémentaires pourraient donc faire des choix en tenant compte du fait que les dépassements sont plus importants sur les actes cliniques.

Une option n'est pas une surcomplémentaire Du nouveau sur le forfait journalier hospitalier... Pour la prise en charge de la participation de l’assuré au forfait journalier hospitalier de 18 , le décret prévoyait une prise en charge intégrale. La circulaire vient stipuler que “cette obligation concerne uniquement le forfait journalier facturé par les établissements de santé et non pas celui facturé par les établissements médico-sociaux comme les maisons d’accueil spécialisées (MAS) ou les établissements d’hébergement pour personnes dépendantes (EHPAD)”. […]

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Enfin, un autre point de la circulaire retiendra l’attention des professionnels de la complémentaire santé. Tout d’abord, le texte établit une distinction claire entre “garanties optionnelles” et assurance “surcomplémentaire”. La différence n’est pas que sémantique : un contrat avec des options est un contrat unique, et le respect des critères des contrats responsables doit être regardé pour la base et les options, tandis que le contrat surcomplémentaire est considéré en tant que tel. Enfin, un tableau récapitulant les caractéristiques des contrats “socle” et “surcomplémentaire” devrait en principe lever les ambiguïtés.

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Pays de Lons n°94 - Mai 2015

BPIFRANCE FRANCHE-COMTÉ 501 entreprises jurassiennes soutenues en 2014 La Banque publique d’investissement présentait le mois dernier son bilan 2014 pour la Franche-Comté. Dans le Jura, 501 entreprises ont été accompagnées, tous types d’intervention confondues. Aux côtés de Marie­Guite Dufay, présidente de la région Franche­Comté, le directeur régional de Bpifrance, Pierre Couturier, dressait le 30 mars dernier, le bilan 2014 de l’organisme d’investissement, partenaire du conseil régional. Créé en 2012, Bpifrance a pour vocation d’accompa­ gner les entreprises, de l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, en cré­ dit, en garantie et en fonds propres. Dans le Jura, en 2014, 501 entre­ prises, soutenues par Bpifrance Franche­Comté à hauteur de 47 millions d’euros, ont obtenu 86 millions d’euros de financements publics et pri­ vés. Dans le détail, 91 interventions en financement ont permis la mise en place de 41 millions d’euros de financements, en partenariat avec les banques et les organismes de fonds propres, dont 13 millions d’euros de concours de Bpifrance. 263 interventions en garantie des banques ont donné lieu à 26 millions d’euros de prêts garantis. Côté innovation, 17 projets innovants jurassiens ont été soutenus à hauteur de 7 millions d’euros, dont 3 millions d’euros de concours de Bpifrance.

2015, cap vers l’innovation sociale Par rapport à 2013, le nombre d’entreprises aidées dans le Jura est en légère hausse (496 en 2013), alors que les risques pris par l’organisme stagnent (47 millions d’euros en 2013). Au niveau régional, les chiffres 2014 affichent une nette hausse par rapport à 2013 (+ 8 % d’entreprises soutenues, et + 15 % de risques pris). Les entreprises jurassiennes se tourneraient­elles moins vers la banque publique par manque de proxi­ mité avec cette administration centralisée à Besançon ? “Pas du tout, répond Marie­Guite Dufay. Le réseau des développeurs fonctionnent bien et se réunit régulièrement pour informer les entrepreneurs de toutes ces ressources. Je crois plus en la synergie des acteurs, et je ne pense pas qu’ouvrir des antennes locales soit une solution.” Pour Pierre

Pierre Couturier, directeur régional de BPIfrance Franche-Comté, et Marie-Guite Dufay, présidente du conseil régional de Franche-Comté.

Couturier, le sentiment d’une économie à deux vitesses est encore bien présent : “On sent un frémissement pour certains chefs d’entreprise, avec des bilans 2014 moins mauvais, et qui se demandent si le moment n’est pas venu d’investir pour se développer. Mais dans d’autres secteurs comme le BTP, cela reste très dur.” Alors que la Bpifrance était créée pour pallier aux réticences des banques à prendre des risques en accompagnant les entreprises, la question de son avenir se pose aujourd’hui dans un contexte où les taux des banques affichent une baisse historique. “Le métier de Bpifrance ne sera plus le même demain, précisait Marie­Guite Dufay. Puisque les banques vont plus loin aujourd’hui, quelle sera la plus­value de la Banque publique ?” “Nous allons accentuer notre accompagnement sur les “à côtés” non financés par les banques, comme l’innovation, le prêt de développement, la transition énergétique…” répondait Pierre Coutu­ rier. Pour 2015, le cap sera donc tourné notamment vers l’innovation, avec un axe nouveau autour de l’innovation sociale. C.G.

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CHANGEMENT DE DIRECTION A JURATRI : UNE PAGE SE TOURNE

Après 21 ans d’engagement qui ont permis un développement économique fulgurant, l’ex-PDG Pierre Grosset de Juratri a fait valoir ses droits à la retraite le 1er avril dernier. Son fils Matthieu Grosset reprend les rênes de la société. On savait officieusement que le fils de Pierre Grosset, Matthieu, repren­ drait top ou tard les rênes de l’entreprise. C’est désormais officiel depuis le 1er avril, et le départ en retraite du créateur de la société. C’est une page qui se tourne pour Juratri, avec l’arrivée de nouveaux dirigeants. Le conseil d’administration de la SCOP Juratri, composé de 11 salariés­ associés, a décidé de nommer Matthieu Grosset à la fonction de direc­ teur général. Ce dernier s’appuiera sur Géraldine Aymonier, co­directrice en charge des ressources humaines et Emmanuel Troubat, co­directeur en charge de l’exploitation.

Une nouvelle certification En 21 années, Pierre Grosset a positionné Juratri comme un des leaders de son secteur dans l’est de la France. Fort d’une belle progression (+ 20 % en tonnage de déchets en deux ans), Juratri continue de rempor­ ter des marchés (celui du meuble) et se caractérise par son volet social et insertion. La nouvelle direction a tenu à remercier les associés de la Scop pour leur confiance et leur choix de favoriser la promotion interne. Elle souligne sa gratitude à Pierre Grosset, qui restera président de la coopérative jusqu’à la fin de son mandat en juin 2016 : “Si Juratri compte aujourd’hui 115 salariés, dont 65 en CDI, c’est grâce à la vision, à l’énergie et aux choix effectués par son dirigeant depuis la création de l’entreprise, en 1994. La stratégie de partenariat mise en œuvre dès le départ a per­ mis d’en faire un acteur incontournable au niveau régional dans la filière du recyclage, et un expert de l’insertion reconnu nationalement” explique Matthieu Grosset. Pour 2015, la nouvelle direction devra relever de nouveaux défis : déve­ lopper des activités en zone industrielle, participer à la démarche “zéro gaspillage, zéro déchets” sur le territoire, lancer le “Clus’Ter Jura” pour

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Matthieu Grosset reprend les rênes de l’entreprise

faire émerger de nouvelles activités dans le Jura, lancer d’Altera Interim (nouvel outil d’insertion par le travail temporaire)… Par ailleurs, Juratri apprenait le 14 mars dernier qu’elle était désormais certifiée “WEEE Labex”, à l’instar de cinq autres entreprises françaises. Cette démarche qualité ajoute l’obligation de traçabilité des déchets élec­ troniques pris en charge. Les process de l’entreprise lui permettent aujourd’hui de prendre en charge plus de 8 000 tonnes de déchets élec­ troniques par an. Cette certification constitue un réel atout à l’aube du renouvellement de ses marchés par l’éco­organisme Ecosystèmes et dans la perspective de nouveaux marchés commerciaux.


vivre ici 9

Pays de Lons n°94 - Mai 2015

JURA La fête de la nature 2015 sur le thème “Au bord de l’eau” La musique a sa fête, la nature aussi ! La Fête de la nature est l’événement national dédié à la nature. Chaque année au mois de mai, cette célébration fait l’objet de milliers de manifestations gratuites offrant au public un contact direct avec la nature en France métropolitaine et en outre-mer. Pour sa 9e édition, elle se déroulera du 20 au 24 mai 2015 et aura pour thème “Au bord de l’eau” en l’honneur de l’anniversaire du conservatoire national du littoral et de ses 40 années d’action de protection. Voici les animations prévues dans le Jura. I Les cascades du Hérisson, randonnée tous publics, organisée par la communauté de communes du Pays des Lacs. Le torrent “le Hérisson” prend sa source au Saut Girard, né des eaux du lac de Bonlieu et du lac d’Ilay. Il présente 31 sauts et 7 cascades, accessibles au cours d’une randonnée de 3 heures. Avec un animateur, vous découvrirez et observerez la faune et la flore que possède le site des Cascades du Hérisson. 21 mai, de 14 h 30 à 17 h 30, RV devant la Maison des Cascades du Hérisson, lieu-dit Val-Dessus, 39130 Ménétrux en Joux. I Découverte des amphibiens de petite montagne, balade tous publics, organisée par Natura 2000 Petite Montagne du Jura, communauté de communes Petite

Montagne. La sortie sera l’occasion d’aborder les différentes espèces d’amphibiens vivant en Petite Montagne, leurs écologies, leurs milieux de vie et comment les préserver. Une sortie en partie nocturne où vous partirez à la recherche des grenouilles et tritons dans les mares et les milieux humides du secteur de Vescles. Prévoir bottes et lampes torches. Le 23 mai, de 19 h 45 à 22 h 30. RV devant l’église de Vescles. Rens. 09 67 08 39 78. I Sortie nature sur la rivière, à Nevy-sur-Seille. Pour découvrir et mieux connaître la biodiversité de nos rivières, comprendre l'importance de protéger nos rivières franc-comtoises et la ressource en eau plus généralement.

23 mai à Nevy-sur-Seille. RV à 10 h au parking à l'entrée de Nevy-sur-seille. Prévoir son casse-croûte pour un pique-nique partagé en fin d'animation vers midi. Rens. 03 84 85 18 04 I Pause détente au jardin du Seillon. Une après-midi tranquille au jardin du Seillon, entre jeunes et moins jeunes, pour se reposer dans un cadre agréable et aborder, aux choix, deux questions : “Une mare, pour quoi faire ?” : comment fabriquer une mare dans son jardin, pour quel intérêt ? (14 h 30-15 h 30). “Nos enfants et la nature : c’était comment avant, c’est comment maintenant ?” - Temps d’échanges et d’expression libre, pour partager un souvenir, une impression, une réflexion… 23 mai, après-midi, à Bletterans, au “jardin du Seillon” (jardin du foyer logement - Ehpad, 2bis Faubourg d'Aval). Rdv au jardin à partir de 14 h, jusqu'à 17h. Goûter à partir de 16 h. Rens. f.karas.cpiebj@free.fr I Sorties Nature sur l’écopôle de Desnes. Découvrez la diversité des milieux naturels de l’écopôle de Desnes à l’occasion de visites guidées et confidentielles (site interdit au public) dans cette ancienne gravière réaménagée en

Horaires :

espace de nature. Pour le grand public et les familles (enfants à partir de 8 ans) - inaccessible aux PMR. 22 mai : sortie nature, zoom sur les oiseaux nicheurs et les orchidées. RDV à 17 h 30 au rond-point des anciennes carrières de Desnes avec l’animateur. Chemin de la base de loisirs sur la D38 - 39140 Desnes. Prêt de matériel d’observation / départ de la visite guidée en groupe / retour au parking vers 19 h. Sur inscription : 03 84 85 12 75.

11e Nuit européenne des musées le 16 mai Chaque année depuis 2005, les musées ouvrent leurs portes gratuitement au public pendant une nuit et multiplient les propositions incitant à découvrir autrement leurs collections, dans un contexte festif et insolite. Programme dans le bassin lédonien de cette 11e édition.

Lons-le-Saunier

Poligny - Maison du Comté. Gratuit le samedi 16 mai : 18h30 – 22h00 Espace muséographique ludique et interactif pour découvrir toutes les facettes du 1er fromage AOP de France, de la prairie à notre assiette. Visites guidées suivies d’une dégustation de Comté avec accords à 19h, 19h45, 20h30, 21h15. (possibilité de réserver vos places au 03 84 37 78 40).

© montagnes­du­jura.fr

- Musée des Beaux-Arts. Gratuit le samedi 16 mai : 14h00 – 23h00. “La classe, l’œuvre !” : présentation des copies de fleurons réalisées autour de la découverte de mosaïques galloromaines mises au jour à proximité du collège (classe de 5e Latinistes – collège Sainte-Marie, Lons-le-Saunier. Présentation du travail de restitution d’objets provenant d’un sanctuaire gallo-romain autour de la découverte de fibules émaillées et d’un élément de statue représentant une tête de Gorgone (classe de 6e Patrimoine – collège Sainte-Marie, Lons-leSaunier). Présentation du projet d’écriture de dialogues entre objets du passé et objets du présent développé autour d’éléments de parure, du Paléolithique au Moyen Age (CAP Vente – lycée Montciel, Lons-le-Saunier). Visite libre des collections de sculptures et de peintures.

Une table qui revit après la reprise par Christophe Bassard, chef de La Comédie. La table de Perraud propose une cuisine tradi onnelle, des plats mijotés et néanmoins sub ls, avec le brin de féminité qui fait la personnalité de ce e table devenue très prisée à deux pas du musée des beaux-arts. En été, les nombreuses salades se déclinent à l’infini : truite fumée, ferra du Lac Léman, rille es de truites… Ouvert du mardi au samedi Service du déjeuner : 11 h 45 à 13 h 30 / Service du dîner : 19 h 30 à 21 h 30

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Pays de Lons n°94 - Mai 2015

Pocket Théâtre : Léon au festival d’Avignon “Léon”, le “one-man” théâtral de la compagnie Pocket Théatre, a été selectionné pour le festival d’Avignon, du 4 au 8 juillet, un des plus importants festivals du monde du spectacle vivant contemporain. Une folle aventure pour Thierry Combe, auteur, metteur-en-scène et acteur ce de solo théâtral bien connu des Jurassiens. enfants : Qu’est-ce que tu vas faire quand tu seras grand ? J’avais envie, à travers le spectacle, de la formuler aux adultes : à quel moment ça se décide ce qu’on fait quand on est “grand” ? Par pudeur, j’ai donc créé “Léon”, personnage fictif nourri d’une part de ma réalité… “Léon”, c’est donc un spectacle que je souhaite à la frontière entre la nostalgie et le militantisme… Mais que je veux bien loin de la mélancolie !

Depuis, que de chemin parcouru, de sa création à Voiteur au… Festival d’Avignon. Imaginiez-vous cette progression ?

Thierry Combe a écrit, mis en scène et interprète l’histoire de ce facteur pas comme les autres.

Comment est né ce solo théâtral ? Quel message souhaitiez-vous faire passer derrière l’histoire de ce facteur ? Avant d’écrire ce spectacle, j’avais plusieurs envies… D’abord, l’envie de parler du monde, de son évolution, et de ce qui semble être la tendance actuelle : le “toujours plus vite”. J’ai eu envie aussi de parler de mon enfance, passée pour partie dans les Monts du Lyonnais. Et puis, il y a une question qu’on m’a posée petit, et que j’entends toujours aujourd’hui posée aux

Non pas vraiment. Mais je crois que c’est finalement aussi de là que vient la force de “Léon”. C’est que dès le départ, je ne l’ai pas pensé pour qu’il soit joué beaucoup, mais pour qu’il ressemble à ce que j’avais envie de faire à ce moment-là. Sans contrainte sur le rendu, sans pression non plus… Et comme les retours “publics” et “critiques” étaient positifs, alors j’ai eu envie de poursuivre sans cesse son travail. De l’investir pleinement, et que nous puissions en Avignon présenter un spectacle le plus abouti possible.

Pour l’occasion, Léon a eu droit à un “relooking”. Qu’est-ce qui a changé ? C’est plus qu’un relooking, c’est un vrai travail de fond sur plusieurs choses… Nous avons d’abord repris le texte (avec Céline Chatelain), le jeu sur scène, le costume (avec Juliette Flambard), la création “lumière” (avec Caroline Nguyen). Mais le plus gros boulot, c’est probablement Ben Farey qui l’a

“RIQUET”, UNE AUTRE CRÉATION MADE IN JURA AU FESTIVAL D’AVIGNON ! “Riquet”, spectacle jeune public, création jurassienne coproduite par Les Scènes du Jura et mise en scène par Laurent Brethome, a été sélectionné pour faire l’ouverture du 69e festival d’Avignon en juillet prochain. Cette adaptation libre du conte de Charles Perrault “Riquet à la Houppe” a été produite et répétée aux Scènes du Jura, et a été présentée la première fois le 21 avril dernier à 19 h 30 au théâtre de Dole. fourni. Il a refait entièrement l’armoire qui sert de décor au spectacle. Elle devait devenir une partenaire de jeu. Embarqué avec nous dans cette aventure, il y a également Thierry Laroche, photographe professionnel, qui va nous suivre pendant tout le temps du Festival. L’idée est de garder la trace de cette aventure humaine, et de rendre compte aussi des dessous de ce festival très particulier ! Et sans oublier une nouvelle affiche très classe !

Vous prévoyez un “before” à Voiteur le 12 juin prochain. Qu’est-ce qui sera prévu ? D’abord que ça soit le plus convivial possible. Nous voulons faire la fête avec tous les gens qui le souhaitent autour de ce “Léon” tellement attachant ! Il y aura donc le spectacle dans sa nouvelle version à 20 h 30. Puis nous accueillerons “Les Frelots”. Pour le 12 juin, nous commençons déjà à avoir des appels de personnes qui veulent réserver, donc si vous voulez venir, appelez rapidement !

Quels projets pour le Colombier des arts, l’espace culturel qui accueille entre autres la compagnie Pocket Théâtre ? Dans cette pépinière fourmillante d’idées, nous avons planté quelques petites graines de projets culturels. Certaines ont germé et poussé. Placer l’artiste et sa création au cœur de notre action est devenu notre objectif principal. Nous accueillerons des artistes en résidences et les accompagnerons en nous appuyant sur les ressources de notre beau territoire, pour nourrir leurs recherches artistiques. Ainsi chaque mois, nous proposons un à deux événements programmés dans différents villages de Haute Seille. Propos recueillis par C.G.

L’actu de tout ce qui roule...

Voiture électrique: comment profiter du “bonus Royal” à 10 000 euros ? La super-prime de 10 000 euros pour l'achat d'un véhicule propre est entré en vigueur le 1er avril 2015. A qui s'adresse-t-elle, et quelles conditions faut-il remplir pour en bénéficier? A compter de ce mercredi 1er avril, la France donne un sacré coup d'accélérateur sur l'automobile propre. A l'instigation de la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, l'Etat va verser jusqu'à 10 000 euros de bonus aux acquéreurs d'une voiture électrique. Ce dispositif annoncé par Ségolène Royal, en février doit inciter le plus grand nombre à mettre à la casse leur vieux véhicule polluant et à passer à la motorisation la plus vertueuse possible en terme environnemental. Les conditions d'application de cette super-prime ont été dévoilées ce mardi 31 mars au Journal Officiel. Pour pouvoir en bénéficier, il faut : I Être un particulier, propriétaire de son véhicule depuis plus d'un an I Que son auto actuelle soit un diesel I Qu'elle ait été mise en circulation avant le 1er janvier 2001 I Qu'elle soit immatriculée en France I Qu'elle ait passé le contrôle technique I Que le propriétaire ait remboursé l'éventuel prêt contracté pour l'achat de sa voiture

I

Remettre son ancien véhicule à la casse dans les six mois qui suivent l'achat ou la location longue durée d'une électrique

Un montant modulé en fonction du modèle acheté Le montant du super-bonus, qui remplace l'actuelle prime à 200 euros, est plafonné à 10 000 euros. Mais la “prime Royal”, annoncée au Journal Officiel, oscille en réalité entre 2 500 et 3 700 euros en fonction des caractéristiques du véhicule acheté. Elle n'atteint 10 000 euros qu'en s'ajoutant aux aides qui existent déjà. Des aides qui, elles, s'échelonnaient jusqu'à 6 300 euros. Voici ce que vous pouvez toucher, si vous répondez à toutes les conditions précitées I 10 000 euros (6 300 d'aides existantes + 3 700 de “bonus Royal”) pour l'achat d'un véhicule tout électrique (ou hybride toute dernière génération, très légère, qui émettrait moins de 20 grammes de dioxyde de carbone au kilomètre). I 6 500 euros (4 000 euros d'aides existantes + 2 500 de “bonus Royal”) pour l'achat d'une hybride dite “plug-in”, celles des dernières générations, dont le moteur électrique dispose d'une autonomie de 30 à 50 kilomètres. Comme par exemple la Porsche Cayenne hybride ou l'Audi A3 e-tron. I 500 euros pour les ménages non-imposables qui achètent une hybride d'entrée de gamme, ou de première génération, du type

de la Prius de Toyota, dont le moteur électrique n'excède pas les 5 kilomètres d'autonomie. Elle s'applique aux mêmes ménages qui achèteraient une voiture parmi les plus récentes, à motorisation diesel ou essence, mais tellement légère qu'elle n'émettrait pas plus de 110 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre. Source bfmtv


Honda Forza 125, le meilleur des deux mondes ! Les amateurs de scooters en rêvaient, Honda l’a fait : modèle totalement inédit, le Forza 125 redistribue les cartes dans le monde du scooter en alliant le meilleur du segment sport et du grand tourisme. D’un chic haut de gamme, il revendique des technologies innovantes, un moteur vif et un goût très prononcé pour le confort et les aspects pratiques. Derrière ses formes acérées et futuristes, ses lignes tendues, sa silhouette compacte et ses flancs creusés s’exprime la patte du designer de la Vultus. Mais la technologie se mêle aussi à l’esthétique pour créer une signature unique : éclairage Full LED, jantes sport et découpe originale des rétroviseurs de CBR1000RR. S’y ajoute une très belle finition d’ensemble qui séduira les plus exigeants. Le Forza 125 existe en cinq coloris différents. Sportif et moderne également, le tableau de bord surélevé intègre un compteur et un compte-tours encadrant un écran numérique qui regroupe une montre, une jauge à carburant, un indicateur de consommation moyenne, deux totalisateurs journaliers ainsi que le thermomètre du liquide de refroidissement. Chez le Forza 125, la sportivité n’est pas qu’une attitude. C’est aussi un tempérament qu’il doit à son tout nouveau monocylindre à injection électronique, refroidissement liquide et 4 soupapes, un moteur vif qui développe 10,5 kW et 12 Nm de couple. Il est associé à une transmission continue V-Matic pour des démarrages nerveux, des reprises vigoureuses et une vitesse de pointe parmi les meilleures de la catégorie. Ce qui ne l’empêche pas d’afficher une sobriété record : 2,29 l/100 km (Normes WMTC), aidée par les technologies basse friction eSP et le système Idle Stop (coupure du moteur à l’arrêt). Avec le réservoir de 11,5 l, l’autonomie peut ainsi CONTRÔLE TECHNIQUE AUTOMOBILE aller jusqu’à 500 km.

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Ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h. Dimanche de 14h30 à 18h30.

À 200 m du rond-point des rochers. Nouvelle déviation sud.

Remise aux normes Cheminée Inox Gainage Tubage

Le Bazar

(Anciennement Bazarland)

Le rocher, route de Chalon

Anniversaire magasin !

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Notre matériel est gara

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www.poeleabois.scandinave39.fr Ouvert du mardi au samedi : 9 h à 12 h / 14 h à 19 h

16, Hameau Bois de Vallière - 39140 Relans - 03 84 85 29 69 - 06 40 11 89 01

24, Grande Rue - 39410 Saint-Aubin - 03 84 81 23 07 - 06 78 73 63 47

* Voir conditions en magasin N° Siret : 53181639500036 - Code APE : 4322B

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inées m e h C s lé u n ra g & is o Poêles à b nti 5 ou 6 ans, pièces et main-d’œuvre

Installateur qualifié

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