Pays de Lons 95

N°95 Juin 2015

Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

’ Ma G É lus La parole aux nouveaux élus du Département numéro 3

page 8 et 9

Economie

Jean-Claude Dadaux revient sur les 25 années de production de la SA Dadaux p. 6

AMJ

Bernard Mamet remplace Sylvie Vermeillet à la tête de l’association des Maires du Jura p. 2

Dossier spécial “Senior”

Santé, services à la personne et lecture

p. 10 à 13

Lons-le-Saunier devient officiellement ville “Amie des aînés” p. 2

Sport

Coupe de France de VTT à Lons p. 4

2 actu

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Pays de Lons n°95 - Juin 2015

Lons obtient le label “ville Amie des Aînés”

Après Besançon, Lyon, Dijon... et comme déjà plus de 50 villes françaises, Lons adhère à la démarche portée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dont le but est de mettre en valeur les actions menées en faveur des seniors.

Fort de l’expérience du réseau francophone, la ville a entrepris de suivre le cahier des charges qui comporte 8 domaines de la vie urbaine et sociale susceptible d’influencer la santé et la qua­ lité de vie des personnes âgées. Ce sont notam­ ment les bâtiments, les transports, le logement, la culture, le lien social, la participation citoyenne, la communication, l’autonomie. Le programme se déroule alors suivant 4 phases, la planification, la mise en œuvre, l’évaluation des progrès à la 5e année et l’amélioration continuelle. “Rien n’est figé”, insiste le maire qui précise encore “qu’en connaissant parfaitement leur quartier, les habi­ tants donnent à nos services des renseignements précieux sur les aménagements à réaliser”. La démarche lancée dès 2014 en présence de M. Serge Guérin, président du réseau franco­ phone s’est poursuivie avec des réunions impli­ quant les associations locales, les partenaires, les élus ainsi que les EHPAD. Mais comme “pour réussir ce challenge, il faut une volonté politique”, c’est le premier magistrat Jacques Pélissard qui pilote les opérations et qui assure, avec ses ser­ vices, la cohérence des propositions. En donnant l’exemple simple de la pose d’un banc public qui permet les rencontres et les bavardages entre riverains, l’assistance mesure la complexité des

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Le 23 mai dernier, le label “ville Amie des Aînés” a été remis officiellement à la ville de Lons.

démarches : respect des règlements d’urbanisme, protection des réseaux sous­terrain, séparation des limites domaine public/privé, avis des ser­ vices des monuments historiques...

Forte d’avoir franchi l’ensemble des étapes du pro­ gramme, la ville de Lons recevait vendredi 23 mai la certification des mains de M. Pierre­ Olivier Lefèvre, président du réseau francophone des villes Amies des Aînés. En étant la plus petite ville nationale labellisée VAA, la cité de Rouget de Lisle entre dans la cour des grandes cités qui ont fait le choix d’accorder une place particulière à ses seniors.

B.W.

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Le marché des producteurs de Lons devient hebdomadaire

En invitant la presse, Karen Chaumaz présidente de l’association “Entre producteurs” et Valérie Galle adjointe à la ville de Lons chargée de l’animation et de la communication ont fait sensation en annonçant que le marché des producteurs qui se tient Place de la Comédie allait à partir du 6 mai changer de rythme.

Hebdomadairement plutôt que mensuellement, on retrouvera les produits de sai­ son tout frais cueillis du matin le mercredi en fin d’après­midi, de 17 h à 19 h 30. “Ce sera plus simple pour tout le monde”, se satisfait la prési­ dente relayant ainsi la demande des consommateurs désireux d’un calendrier clair et précis. La vente directe qui est le credo de l’association “Entre producteurs” corres­ pond à la demande pressante d’un public qui recherche en plus de la qualité, un accueil digne de ce nom, des conseils de préparation et même des

astuces de culture car fiers de leurs métiers, les producteurs troquent leur tenue de jardi­ nier ou de cuisinier pour celui de vendeurs, le temps de la manifestation.

Créée en 2009, forte de plus de 50 adhérents, l’association en déléguera une bonne douzaine tous les mercredis, qui se rem­ placeront en fonction des sai­ sons et de leur production res­ pective. Valérie Galle qui entend soutenir l’action et redonner à la Place de la Comédie un second souffle souligne les horaires qui per­ mettront “aux habitants des alentours d’y faire un saut en sortant du travail d’autant que

Démission de Sylvie Vermeillet

LONS-LE-SAUNIER

JURAPARC DÉVASTÉ : LE FORUM DES ASSOCIATIONS N’AURA PAS LIEU

L’Association des Maires du Jura (AMJ) vient de perdre celle qui, depuis plus de 9 ans, animait ses conseils d’administration. Un choix difficile que seul le temps de réflexion accordé par la loi, 30 jours, a permis de prendre le plus sereinement possible. Bernard Mamet, maire des Rousses a été élu le 20 mai dernier nouveau président de l’AMJ.

Sylvie Vermeillet aux côtés du trésorier, Roger Rey

En annonçant que “c’est le choix de la raison qui l’a emporté sur le choix du cœur”, ou encore que “chaque fois que je deman­ dais à un élu, je repartais avec un avis contradictoire”, la présidente démission­

naire nous laisse deviner la difficulté devant laquelle le résultat des urnes l’a placé.

En effet la loi sur la limita­ tion du cumul des mandats prévoit “qu’un membre d’une assemblée délibérante locale ne peut exercer un

E TAT C I V I L Emile de Pierre LACROIX et

NAISSANCES

Tom de Jérôme VINCENT et Magali THIBERT, Beaufort Élisa de Nicolas GARNICHEY et Emilie LESCOT, Bletterans Florine de Florian HOËLLARD et Emilie BERGER, Bletterans Lola de et Élise JACQUARD, Cesancey Arthur de Laurent LECOMTE et Laetitia MOISSONNIER, Chille Adrien de Cédric MORET et Julie ALBOUC, Condamine Laly de Vincent JOUFFROY et Anaïs BOULEFKHAD, Courlans Loona de Vincent MAZUÉ et Lorane BÄRISWYL­PERONO, Courlaoux

Emeline VAN CANEGHEM, Domblans Margot de Anthony BOILLAT et Hélène BRISSINGER, Domblans Bastien de Ludovic PONCET et Vanessa LAROCHE, Dompierre­sur­Mont Justin de Sébastien VIVERT et Emilie BON, L’Étoile Alban de Alexandre PAGANI et Gaëlle DORVEAUX, Lons­ le­Saunier Hanae de Brahim LAHIOUEL et Btissam TRID, Lons­le­ Saunier Mayssa de El SAHIM et Fatiha ATFI, Lons­le­Saunier Lina de Mohamed ZAROUAL et Nezha LIH, Lons­le­Saunier

second mandat dans une autre assemblée délibé­ rante”. En étant maire du village de Cernans et encore conseillère régionale, sa vic­ toire lors des dernières élec­ tions départementales aux côtés de Clément Pernot

Letty de Jonathan MICHEL et Morgane GERARD, Lons­le­ Saunier Nour de Ridouane ZARZOURI et Naima OUKHALIFA, Lons­ le­Saunier Aloïs de et Amélie BAULARD, Lons­le­Saunier Capucine de Thomas MORENO­LOPEZ et Delphine MOUREAU, Maynal Hugo de Julien CLERC et Christine MENDES, Monay Téoline de Frédéric BOISSON et Laurence DURET, Oussières Marceau de Frédéric BOISSON et Laurence DURET, Oussières Marius de Raphaël BOGLIONE et Hélène VINCENT, Plainoiseau

Tony de Miguel GONCALVES DA SILVA et Karine CERQUEIRA DA SILVA, Pont­ de­Poitte Éléanore de Alexandre BOURDY et Noémie CHARDONNERET, Ruffey­sur­ Seille Manon de Damien JOFFROY et Laura BELLE, Sellières

B.W.

EXPRESS

“Le choix de la raison, pas celui du cœur” l’oblige à la démission, et c’était bien tout l’objet de cette conférence de presse.

Accompagnée du trésorier de l’AMJ, Roger Rey, maire de Conliège, l’ex­présidente justifie sa décision et confirme l’idée qui est la sienne depuis qu’elle est aux commandes de l’asso­ ciation, à savoir influer le plus possible sur les enjeux qui attendent le Jura dans la future grande région.

Pourtant pas lassée par cette fonction bénévole dévoreuse de temps et consommatrice d’énergie, elle puise dans chaque conseil d’administration passé au milieu des siens, ses meilleurs souvenirs, et trouve le moment idéal pour passer la main et laisser la place aux idées nouvelles

l’accès est facile et tout près du centre­ville”.

Pain, légumes et fruits de sai­ son, miel, viandes, fromages, escargots, bière, huile, vinai­ gre.. régaleront prochaine­ ment les amateurs de bonne chair. “Entre producteurs” qui a fait ses preuves d’organisa­ teur avec les marchés de Blet­ terans, Baume­les­Messieurs, Tassenières, Château­Chalon... a encore des projets dans ses cartons et sans vouloir non plus concurrencer le rendez­ vous traditionnel du jeudi matin, l’association propose ainsi une offre supplémentaire aux Lédoniens.

“après 16 ans à la mairie et 9 ans à l’AMJ”. Se voulant être l’interlocutrice des élus du département dans ses nouvelles fonctions, elle devra les représenter et continuer à défendre leurs intérêts mais “il y a des dos­ siers que je connais pour les avoir préparés”, rassure­t­ elle.

“Complémentarité, respect, travail d’équipe, diversité, écoute”, Sylvie Vermeillet s’envole non sans émotion vers d’autres fonctions.

Le 20 mai dernier, Bernard Mamet, maire des Rousses, a été élu nouveau président de l’AMJ, face à Jean­Louis Maitre, maire de Comme­ nailles et secrétaire général de l’AMJ à 12 voix contre 10.

Roger Rey reste trésorier.

JOUANS Colette, L’Étoile, 92 ans CAZAUX Jean, LONS­le­ SAUNIER, 92 ans ROMAND­MONNIER Geneviève, Lons­le­Saunier, 96 ans GONNOT Odette, Lons­le­ Saunier, 89 ans MEYER Nadine, Lons­le­ Saunier, 61 ans ROYER Fabrice, Lons­le­ DÉCÈS Saunier, 49 ans CHEVALET François, Beaufort, VINCENT Germaine, Lons­le­ 76 ans Saunier, 92 ans SALVADORI Domenica, Bréry, ROY Simone, Lons­le­Saunier, 91 ans 89 ans BOUVIER Michel, Frébuans, BOUVARD Patrick, Lons­le­ 68 ans Saunier, 61 ans COMMENDATORE Agrippino, TODESCHINI Thérèse, Lons­ Frébuans, 80 ans le­Saunier, 86 ans

B.W.

Dans la nuit du 11 au 12 mai dernier, le parc des expositions de Lons-le-Saunier, Juraparc, a été ravagé par un violent incendie.

Si aucune victime n’est à déplorer, les dégâts matériels sur le bâtiment sont colossaux. Une enquête est en cours afin de déterminer s’il s’agit d’un incendie d’origine criminelle ou accidentelle. D’autre part, une expertise sera lancée prochainement afin d’estimer le coût de la réhabilitation de la salle. Ce bâtiment, le plus important du Jura, construit il y a une vingtaine d’années, pouvait accueillir jusqu’à 6 000 personnes. “Au-delà du coût matériel, je suis extrêmement préoccupé par la perte d’usage de ce bâtiment qui était loué 300 jours sur 365. Les services de la Ville mettront rapidement en place des solutions de remplacement pour assurer au mieux, dans la mesure de nos moyens, les événements et manifestations prévus” indiquait le député-maire de Lons Jacques Pélissard. D’ici là, les élus de la ville de Lons ont d’ores-et-déjà pris la décision d’annuler le forum des association 2015, qui devaient se tenir à la rentrée, expliquant préférer “l’annulation pure et simple plutôt qu’un maintien dans une version amoindrie et sous-dimentionnée.” Par ailleurs, les associations et structures ayant réservé la salle seront contactées dans l’ordre chronologique des réservations, et des solutions seront envisagées au cas par cas.

MÉTALLURGIE PASSAGE DE TÉMOIN À LA TÊTE DE L’UIMM JURA

L’assemblée générale annuelle de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) tenue le 21 avril dernier, a élu Olivier Luce, de la société Erasteel (Champagnole) directeur général. Il succède à Jean-François Parrot (Parrot SA de Dole) à la tête de l’UIMM Jura.

FIOROT Mireille, Lons­le­ Saunier, 82 ans GRISON Marie, Mantry, 93 ans FABIANO Angela, Messia­sur­ Sorne, 79 ans NICOLAS Lucienne, Montmorot, 94 ans PELLIER Léon, Montmorot, 93 ans MULOT Thérèse, Montmorot, 84 ans PETETIN Rémi, Pont­de­ Poitte, 31 ans FLOCHON Yvette, Rosay, 86 ans CHOULOT Philippe, Sellières, 58 ans DELATOUR Michelle, Vernantois, 86 ans FOURNOL Guy, Voiteur, 85 ans

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Pays de Lons n°95 - Juin 2015

Sport L’élite nationale attendue pour la coupe de France de VTT

Lons­le Saunier pourrait­elle devenir une place de choix sur la carte du VTT français ? Pour la deuxième année consécutive, la ville accueille une manche de coupe de France au cours de laquelle se mesurera l’élite natio­ nale. Avec une nouveauté pour cette saison : elle comporte dés­ ormais cinq manches, contre quatre précédemment. En paral­ lèle de la compétition XCE (cross­ country éliminatoire sur 800 m), sont prévues des épreuves ins­ crites au calendrier international UCI (XCO), comptant pour l’attri­ bution des points pour la partici­ pation aux jeux olympiques. Ce circuit olympique de 5,7 km devrait recevoir les meilleurs spé­ cialistes nationaux, dont Julien Absalon, champion du monde de cross­country.

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Si la candidature du VTT Conliège a de nouveau été retenue par l’UCI, une véritable “marque de confiance” pour son président Jean­François Bigard, le club espère bien être classé l’année prochaine épreuve “hors­classe”.

“Cela permet de décrocher plus de points. Plus la course est cotée, plus on a de chances d’attirer les élites. Il n’y a pas de hors­classe en France, et nous savons que l’UCI en souhaite une.”

1 200 VTTistes attendus Malgré tout, on devrait voir pen­ dant ces trois jours le gratin fran­ çais se défier : outre Julien Absa­ lon, on pourra applaudir chez les féminines la championne olym­ pique Julie Bresset, la championne de France VTT et championne du monde sur route, Pauline Ferrand­

Prevot, ou encore Anaïs Simon sur le XCE, championne de France en titre. 1 200 VTTistes assureront le show sur les bosses de Montciel.

Le parcours reste le même qu’en 2014, avec quelques améliora­ tions. “Le circuit est très technique et intensif, avec du dénivelé, c’est un peu les montagnes russes : les montées et les descentes vont se succéder, et les difficultés vont s’enchaîner, prévient Jean­François Bigard. C’est un circuit qui a été apprécié par les coureurs l’année dernière. C’est aussi pour cette rai­ son que Pauline Ferrand­Prevot revient.” Du côté des Francs­com­ tois, il faudra compter sur Estelle Boudot, Bastien Michaud en espoir et Alexandre Pelletier en open. A noter qu’une séance de dédicaces des champions sera organisée le samedi.

C.G.

©VTT Conliège

Pour la seconde année consécutive, l’Union cycliste internationale (UNI) a choisi la ville de Lons-le-Saunier et le VTT Conliège pour organiser une manche de coupe de France, du 19 au 21 juin prochain.

Anaïs Simon, championne de France en titre, et victorieuse de l’épreuve en 2014, sera de nouveau présente cette année pour le XCE.

19 juin au Parc des Bains, 20 et 21 juin au plateau de Montciel, Lons-le-Saunier. Entrée gratuite.

Lons Tableau représentant “Le Vœu de Louis XIII” : l’enquête est en cours

A Lons-le-Saunier, une toile oubliée a été retrouvée dans la chapelle de l’ancien Hôtel-Dieu. Elle présente un sujet identique à celui peint par Jean-Auguste-Dominique Ingres en 1867 à Montauban.

© Musées de Lons­le­Saunier, avril 2015

4 actu

C’est un conservateur de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) de Franche­Comté qui, lors d’un recensement des œuvres présentes dans l’ancien hôpital, a redécouvert cette grande toile de 3 mètres 40 de haut par 4 mètres 30 de large. À travers la couche de poussière, on a pu reconnaître alors la Vierge, un roi offrant sa cou­ ronne, son sceptre et le car­ touche “Don du roi 1826”. S’agit­ il d’une “répétition” du célèbre tableau d’Ingres intitulé “Le Vœu de Louis XIII” ? En effet, la com­ position est de format horizontal tandis que celle de l’œuvre conservée à Montauban est ver­ ticale.

En 1820, l’État a commandé à l’artiste une toile pour la cathé­ drale de Montauban. Au Salon de

Paris de 1824, ce tableau impose Ingres comme chef de file de l’École néo­classique. Une deuxième version de ce tableau aurait été peinte à la demande de la Maison du Roi ; celle­ci n’a jamais été retrouvée et, parfois, on a même douté qu’elle ait jamais été réalisée.

Elle aurait appartenu à la collection de Charles X Depuis la redécouverte du tableau lédonien, le conservateur de la Drac de Franche­Comté et les musées de la Ville tentent de renseigner son histoire et sa pré­ sence à Lons­le­Saunier. Au dos de l’œuvre figurent deux C entre­ lacés suivis du numéro 112, marque signalant son apparte­ nance à la collection du roi Charles X. Parti de Paris pour Lons­le­Saunier en 1826 au plus tôt, “Le Vœu de Louis XIII” est accroché dans l’église Saint­ Désiré. Une centaine d’années plus tard, à partir de 1931, l’inté­

rieur de l’édifice est rénové. C’est vraisemblablement pour cette raison que la toile fut “temporai­ rement” entreposée à l’Hôtel­ Dieu.

Face aux multiples interrogations suscitées par cette œuvre, la Drac a souhaité qu’elle soit transférée dans les réserves des musées de Lons­le­Saunier. Une restauration complète va débuter, consistant à étudier la toile et la couche pictu­ rale, restaurer celles­ci et envisa­ ger le remontage de la toile sur son châssis premier, lui aussi retrouvé à l’Hôtel­Dieu. Compte tenu de l’origine de l’œuvre et des questions qu’elle soulève, notamment son attribution, la ville de Lons devra faire appel aux spécialistes du peintre afin de préciser son attribution. Le député­maire Jacques Pélissard souhaite que le “Vœu de Louis XIII”, qui représente une page importante de l’histoire de la ville, soit intégré dans les col­ lections présentées au public.

EXPRESS LONS-LE-SAUNIER

UNE GRANDE FÊTE POUR LE DON D’ORGANES Après une première édition en 2010 à Champagnole, l’association ADOT 39 (association pour le don d’organes et de tissus) organise la fête du don le 4 juillet à Lons-leSaunier. L’objectif est de cette manifestation est de sensibiliser les citoyens à une idée de solidarité autour de multiples animations. Au programme : théâtre de rue, jeux pour enfants, country, zumba, groupes de musique et concerts… Initialement prévue à Juraparc, les organisateurs ont pu trouver une solution de repli pour la manifestation au stade Dumas.

PRÉSIDENCE DE LA SOCAD : JEAN-BAPTISTE GAGNOUX SUCCÈDE À MICHEL GINIES Jean-Baptiste Gagnoux, élu de la ville de Dole et conseiller départemental a été élu à l’unanimité président de la SOCAD. La Société comtoise d’aménagement et de développement met en œuvre des projets de construction et d’aménagement durable pour les collectivités territoriales du Jura et de la Haute-Saône.

LE CASINO INAUGURE LE LOFT, SON NOUVEAU RESTAURANT Le Casino de Lons-leSaunier vient d’inaugurer “le Loft”, le nouveau restaurant de l’établissement, ouvert le 1er mai dernier.

Alexandre Chirat, directeur du Casino, expliquait que ce nom, le Loft, a été attribué en raison d’une décoration cosy et moderne, mais sans référence à l’ancienne discothèque installée dans ses murs il y a une quinzaine d’années. Dans un cadre contemporain et chaleureux, pour une ambiance “décontractée”, le directeur a rappelé le côté familial de l’établissement et la présence d’un espace de jeux dédié aux enfants. La cuisine, élaborée par le chef Emmanuel Bouclans, misera sur les produits régionaux de qualité (volaille de Bresse label rouge, viande Charolaise, pisciculture du Jura…).

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6 économie Bersaillin

Pays de Lons n°95 - Juin 2015

Dadaux : 25 ans de savoir-faire et de progression A Bersaillin, petite commune jurassienne de quelque 400 âmes, abrite entre deux champs de ruminants un des leaders européens et mondiaux de la fabrication et la distribution de matériel de découpe alimentaire. La SA Dadaux, dirigé par JeanClaude Dadaux, fête cette année ses 40 ans d’existence et ses 25 ans de production. En un quart de siècle, la société n’a cessé de se développer, en France comme à l’international pour atteindre en 2014 un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros. Jean-Claude Dadaux se livre pour le Pays de Lons.

Quand mon père est parti en retraite, je travaillais déjà depuis douze ans dans l’entreprise. La stratégie est la même depuis le début : proposer la gamme qui répond aux demandes des clients, avec un plus, qui renforce notre position actuelle et qui bloque la concurrence. Ce plus : créer des produits qui n’existent pas, comme nous l’avons fait avec la machine à tartare, à brochettes…

Depuis 25 ans, chaque étape franchie s’est soldée par une réussite.

Comment l’expliquez-vous ?

mais aussi beaucoup plus de savoir­faire et de compétences. Cela facilite les choses pour développer de nouveaux produits.

Entre le moment où vous imaginez une machine, et sa mise en service, il se passe souvent très peu de temps. Comment faitesvous ?

J’écoute les clients, je constate leurs besoins. J’amène une idée générale au bureau d’études qui la met en place. Notre avenir passe par le bureau d’études : il faut moderniser, faire évoluer les modèles existants, et en créer d’autres.

Vous définissez-vous plutôt comme un technicien ou un commercial ?

Peut­être parce que nous avons toujours cherché la qualité et la satisfaction du client. Mais nous n’avons pas eu que des réussites, certains produits n’ont pas percé, ou ont été abandonnés. Chaque succès fut le fruit d’un énorme travail en R&D et en finalisation, avec une implication de toute l’équipe.

J’avoue préférer la partie commerciale à la technique. Je suis animé par une vraie passion pour le commerce, et j’aime la vente en face à face.

Vous êtes une des entreprises jurassiennes qui exportez le plus.

L’international est un marché sur lequel vous avez toujours misé ?

Aujourd’hui, ressentez-vous les impacts de la baisse de l’euro ?

La machine à faire les tartares : c’est un projet de dix années de travail, avec plusieurs essais avant de parvenir à un produit satis­ faisant. Il est sorti fin 2014. La machine à brochettes est un pro­ duit saisonnier, qui n’existait pas encore chez les petits artisans.

Nous avons découvert ce besoin en 2014. Nous avons déjà des commandes de grandes surfaces et boucheries.

A l’international, les pays émergents se développent : tout est à faire, avec de gros besoins dans l’industrie, la grande distribu­ tion… Dès les débuts, nous avons toujours été présents lors des salons internationaux. Cela s’est accéléré quand, en interne, nous nous sommes structurés pour accompagner nos clients à l’export.

Aujourd’hui, nous sommes présents en UE, au Canada, en Chine, aux USA, au Brésil, Chili, en Argentine, Afrique du Nord, Turquie, Israël, Asie, Australie, Nouvelle­Zélande… La baisse de l’euro se fait clairement ressentir aujourd’hui, avec une baisse de près de 20 % face à la monnaie chinoise, et entre 5 et 10 % face à la mon­ naie canadienne. Cela permet de mieux nous positionner par rap­ port à nos concurrents américains.

En tant que société exportatrice, vous n’avez jamais été tenté par une délocalisation totale. Pourquoi ?

Jamais, effectivement. Nous aimons payer les charges et les taxes françaises (rires). Mais surtout, la réussite passe par la qualité, et on ne retrouve pas forcément cette qualité dans les pays low­ cost. Aujourd’hui, nos produits sont placés sur les marchés étran­ gers, et l’entreprise gagne de l’argent. Alors, pourquoi partir ailleurs ? Et nous avons aussi ce côté “patriote”, on peut encore faire de belles choses en France !

Votre entreprise semble avoir traversé la crise sans encombre.

Comment l’expliquez-vous ?

Nous n’avons jamais ressenti de baisse d’activité, car nos nou­ veaux produits et clients ont permis de compenser les pertes de l’UE. L’année dernière, nous avons enregistré une progression sur­ tout en France, peut­être aussi parce que la grande distribution se restructure continuellement, et essaie de ramener du profession­ nalisme dans ses rayons.

Pour gérer une entreprise comme la vôtre, on imagine qu’il faut s’appuyer sur des collaborateurs proches… ?

Bien sûr, et nous sommes mieux organisés qu’il y a vingt ans.

Aujourd’hui, nous avons des responsables pour chaque service,

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“La machine de la gamme Dadaux la plus complexe dans sa conception” mais grand succès mondial !

Quelles sont les nouvelles machines mises sur le marché en 2014-2015 ?

Quels sont les projets ?

Nous prévoyons de nouveaux produits pour 2016, dont certaines machines qui n’existent pas sur le marché. C’est cela qui nous motive et nous fait avancer.

Création 2015.

La machine à tartare.

Une nouvelle coupe signée Dadaux avec cette machine qui permet de couper de fines tranches de viande et le poisson en lamelles très fines.

Jean-Claude Dadaux, derrière le dirigeant que vous êtes, l’humilité semble être une des qualités qui vous guide…

Même si l’entreprise est connue et reconnue, je ne suis pas blasé.

On peut toujours penser que l’on est le meilleur dans son quar­ tier, mais à l’autre bout du monde, on se rend compte qu’on est personne. Il faut savoir toujours se remettre en question.

Propos recueillis par C.G.

Communication - Paoh ! Dole

Yvon Amiot : “M. Dadaux aime la communication

et croit en la communication”

L’agence Paoh ! basée à Dole suit la communication de Dadaux SA depuis 10 ans.

A l’occasion des 40 ans de l’entreprise et des 25 ans de production, un “Collector” historique a été édité et la communication générale modernisée.

« “Ce n’est pas parce qu’on est leader qu’il ne faut plus communiquer, est venu me dire M. Dadaux.

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N°3

Journal de la vie publique et des collectivités du Pays Dolois

Nouveau Conseil départemental du Jura Céline TROSSAT et Christophe BOIS

C’est parti pour six ans !

Canton de Lons 1

Les 22 et 29 mars derniers, les élections départementales se sont tenues dans le Jura, comme partout en France, laissant le parti socialiste grand perdant de ce scrutin. Christophe Perny, l’ex-président socialiste du conseil général, a laissé son fauteuil à Clément Pernot, ancien maire de Champagnole, aujourd’hui maître de la nouvelle assemblée exécutive.

“Une des priorités du conseil départemental : apurer les dettes”

Dans un contexte politique difficile, cette élection fut aussi marquée par un fort taux d’abstention (environ 43 % dans le Jura) et par un ancrage du Front National, qui, même s’il ne décroche aucun canton dans notre département, conforte son implantation en se plaçant sur la seconde marche du podium en terme de score (25,88 % au premier tour et 22,92 % au second tour). A cela se sont ajoutées de vives incompréhensions quant au nouveau découpage de nos cantons, imposé pour ce scrutin, et manifestement mal perçu, tant par les élus que par les électeurs. Aujourd’hui, malgré tout, c’est parti.

Nous allons vivre avec cette nouvelle configuration, auprès de ces nouveaux élus, pour la première fois représentés en binôme, pendant six années. Afin d’éclairer les lecteurs du Pays de Lons, et ce dans la continuité de notre Mag’Elus Numéro 1 édité en juin 2014 au terme des élections municipales, il nous a paru intéressant d’aller à la rencontre des nouveaux élus de notre bassin de vie lédonien, pour dégager les grandes lignes des priorités de ce mandat. Nous ne manquerons pas de les solliciter de nouveau afin de constater l’avancée – ou non – de leurs objectifs.

La rédaction

Céline Trossat, élue de Montmorot et Christophe Bois, adjoint à la mairie de Lons, ne souhaitent pas aujourd’hui s’engager sur des actions précises sur le long terme, tant que la situation financière du département ne sera pas clairement expertisée et connue. D’ici-là, le binôme est toutefois en mesure de s’engager sur la réfection du pont de la Vallière à Montmorot. quatre élus de la majorité. Estce un atout pour défendre les intérêts de la ville de Lons, audelà du périmètre des cantons ?

C.B. : Évidemment. Avec Cyrille Brero, nous sommes également tous deux élus de la ville de Lons, ce qui est un atout supplémentaire. Nous allons travailler les quatre, nous interroger les quatre, avec une symbiose parfaite entre les deux binômes.

Que représente pour vous cette fonction ?

C.B. : Une responsabilité, avec des comptes à rendre. L’action politique est beaucoup décriée au niveau national, mais au niveau local, il est important de montrer que le politique peut agir, et que son interventionnisme peut être positif. Mais nous sommes dans un contexte budgétaire délicat. L’audit sur la situation financière du conseil départemental viens de démarrer. On ne peut pas aller trop vite.

C.T. : Être utile, être dans l’action. Il ne s’agit pas seulement de faire de beaux discours et

être dans la représentativité.

Nous ressentons aussi le besoin des maires d’être écoutés par l’institution. Ils ont besoin de se sentir épaulés.

Après un premier mandat décroché l’année dernière lors des élections municipales, c’est votre second mandat pour tous deux, mais en votre nom propre. Qu’est-ce que cela représente ?

C.T. : Une responsabilité bien sûr, mais nous n’avons pas un ego surdimensionné. On ne change pas, on reste abordable.

Les deux cantons de Lons-leSaunier sont représentés par

Avez-vous parfois l’impression que la ville de Dole, en termes de développement économique, culturel, de patrimoine, de dynamisme… tire parfois la couverture à Lons ?

C.B. : Pas en termes d’emplois.

Lons compte beaucoup de fonctionnaires, mais développe aussi son agroalimentaire. La ville perd des habitants, mais pas le bassin lédonien. Dole prend de la lumière aujourd’hui surtout par rapport à sa situation dans la future grande région.

C.T. : Il y a du développement à Lons et de l’action culturelle. À titre d’exemple, Lons a un cinéma multiplexe, pendant que Dole y réfléchit.

Quels seront les dossiers que

vous défendrez dans les six années à venir ?

C.T. : Aujourd’hui, tant que nous ne connaissons pas clairement l’état de la situation financière du conseil départemental, il est difficile de s’engager sur le long terme. En revanche, nous pouvons déjà parler d’actions immédiates. A Montmorot, le pont de la Vallière est vétuste et ne protège plus les habitants des inondations. C’est un vieux dossier qui traîne depuis 15 ans.

Aujourd’hui, nous pouvons garantir que les travaux démarreront mi-juin. Des itinéraires de délestage seront prévus pendant la période de travaux. Les dépenses totales s’élèveront à 600 000 euros TTC. C.B. : Une des priorités du conseil départemental sera d’apurer les dettes. La médiathèque 4C attends un arriéré de 300 000 euros, remontant à 2012. Il faut que le conseil départemental règle ses dettes pour voir plus clair dans l’avenir, et pour que les communes puissent continuer à investir. Par ailleurs, nous nous interrogeons sur l’avenir de l’EHPAD en Chandon, menacé de fermeture. La balle est dans le camp de l’ARS. Propos recueillis par C.G.

Canton de Lons 2

Annie AUDIER et Cyrille BRERO “Remettre une vraie proximité sur notre canton” Annie Audier, ancienne commerçante, forte d’un long engagement associatif et bénévole, défendra le canton de Lons 2, aux côtés de Cyrille Brero, conseiller municipal de Lons-le-Saunier.

Que représente pour vous cette fonction ?

A.A. : La défense de notre canton, changer certaines choses.

C.B. : Remettre une vraie proximité sur notre canton. Il y avait un fossé entre le conseiller et président sortant, et les élus de proximité. Ce fut notre première action : retourner voir les élus et se plonger dans les dos-

siers. La priorité est d’aider nos douze communes en les accompagnant dans leurs projets, en termes d’ingénierie technique, de réseau…

Cyrille Brero, après un premier mandat aux municipales en 2014, vous êtes aujourd’hui élu en votre nom propre. Quel rôle

à jouer Jacques Pélissard dans cette ascension ?

Quand j’ai rejoint Jacques Pélissard après 20 ans de journalisme, on m’a pris pour un fou. J’ai voulu descendre dans l’arène pour résoudre les problèmes, au lieu de les montrer du doigt. Je me suis formé aux côtés de Jacques Pélissard, et j’ai tenu modestement par la

suite à exister sans lui.

Aujourd’hui, je suis élu à part entière, c’est une vraie fierté.

Jacques Pélissard est pour moi un mentor, un père en politique. Il est venu me chercher, il a cru en moi, et j’en suis encore ému à ce jour.

Avec les élus du canton de Lons-le-Saunier, Céline Trossat

et Christophe bois, défendrezvous ensemble les intérêts de la ville de Lons ?

A.A. : Complètement. Nous avons fait campagne ensem-

ble. C’est un vrai symbole, un projet de territoire commun.

C.B. : Lons était bloquée par les bras de fer et les rivalités. La ville revient dans une

MaG’Élus 9

Pays de Lons n°95 - Juin 2015

démarche de travail intelligent et partenarial avec le conseil départemental. Mais je privilégierai toujours le canton, et ce peut être même en contradiction avec Jacques Pélissard.

Aujourd’hui, face à Lons, Dole s’aménage, se développe, rayonne. N’avez-vous pas l’impression que l’épicentre du Jura est en train de se déplacer de Lons vers Dole ?

C.B. : Il y a toujours eu un bras de fer historique entre Dole et Lons. Il est vrai que Dole est très dynamique, on sent un nouveau souffle avec l’arrivée de Jean-Marie Sermier. Dole a une vraie avance au niveau de sa programmation culturelle, elle a des atouts, La Commanderie, Innovia, l’aéroport… Mais Dole nous envie notre théâtre, notre Bœuf sur le toit… En termes d’économie et de

démographie, rappelons que ce n’est pas la même chose d’être à 50 km de Besançon et Dijon. Lons a cependant le taux de chômage le plus faible du Jura, et son industrie agroalimentaire se développe. Mais il est vrai aussi que Lons n’a pas la même tradition de communication que Dole.

A.A. : Au niveau du petit commerce, le centre-ville de Dole se meurt alors que celui de Lons-

le-Saunier est vivant. Lons a fait le choix de développer son centre-ville, Dole a fait les Epenottes et a développé d’autres zones.

Quels seront les projets que vous défendrez sur votre canton ?

A.A. : La priorité sera de sécuriser la traversée de Macornay, Gevingey et Geruge. Nous sommes optimistes sur l’avan-

cée de ces trois dossiers qui pourraient être inaugurés en 2016. Une autre priorité sera de verser les reliquats aux mairies.

C.B. : Nous allons suivre l’avancée des dossiers en matière de couverture haut débit ou très haut débit à Geruge, Gevingey, et Macornay. Nous serons vigilants également sur l’avancée d’une ZAC à Messia-sur-Sorne et Chilly-le-vignoble, et d’un hôtel d’entreprises à Gevingey.

Par ailleurs, nous rangeons au placard le projet de déclassement de certaines routes départementales pour le privé ou des communes exsangues.

En outre, nous suivrons de près un projet de renouvellement de la passerelle à Messia-surSorne, sous la RD 83. Enfin, nous serons attentifs à la fin du chantier du contournement de Lons.

Propos recueillis par C.G.

Canton de Bletterans

Danielle BRULEBOIS et Philippe ANTOINE “Nous soutiendrons le commerce, l’artisanat et l’agriculture” Danielle Brulebois, vice-présidente sortante de l’ancienne assemblée départementale, conserve un siège de conseillère départementale, aux côtés de Philippe Antoine, maire de la commune de Larnaud. Le binôme défendra un des trois cantons sauvés par la gauche.

Que représente pour vous cette fonction ?

D.B. : Un mandat confié par les électeurs, beaucoup d’engagement et de temps. Le conseiller départemental est un relais qui doit être à l’écoute de tout le monde, sans position partisane.

P.A. : Un engagement face à des électeurs en attente d’amélioration pour le territoire et leur quotidien. Les décisions du conseil départemental ont des impacts sur le quotidien des habitants. Par exemple il n’y a pas un jour

sans qu’on parle de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie). C’est aussi un double engagement, face à l’assemblée, et sur le terrain.

L’abandon du projet d’Ecoparc de Christophe Perny fut la première décision forte de cette nouvelle assemblée.

Quelle est votre position quant à cette question ?

D.B. : J’étais favorable à un aménagement du contournement de Lons, mais il y a un SCoT (schéma de cohérence territoriale) et un Dac (docu-

ment d’aménagement commercial) en route, et il faut que les habitants soient associés à cette réflexion. Je n’ai jamais voté en faveur d’une grande surface alimentaire. Nous serons vigilants pour soutenir le commerce local et l’artisanat, à Bletterans, Sellières, comme dans tout le canton.

P.A. : Je pense que le contournement est une très bonne occasion de développer l’ouest de Lons. Mais il faut amener quelque chose qu’il n’y a pas, et que les habitants n’iront pas chercher ailleurs. On veillera à ce que le développement ne se fasse pas en concurrence avec le commerce local.

être remis en cause. Allez-vous vous battre pour le faire perdurer ?

La majorité doit en rediscuter.

Je pense en effet que ça serait dommage d’arrêter l’opération, d’autant plus que la fibre optique arrive dans tous les collèges. Cette opération fut positive, et ce n’est pas que moi qui le dis : l’Education nationale l’a souligné, les professeurs ont fait l’effort de se former… Nous sommes à l’ère du numérique, le tableau est la craie ne sont plus suffisants aujourd’hui. Le Jura a été un département pionnier sur cette question, il serait dommage qu’il prenne du retard.

Danielle Brulebois, vous aviez porté l’opération des tablettes numériques au collège.

Aujourd’hui, ce projet pourrait

Quelles sont les attentes sur votre canton ?

D.B. : Économiques : nous soutiendrons le commerce, l’arti-

sanat, et l’agriculture. Ensuite, le projet médical est important. La démographie médicale est un problème, surtout pour la zone nord. Nous suivrons le projet de pôle structurant de santé à Bletterans, porté par les médecins, et soutenu par l’ARS et l’intercommunalité.

Concernant des actions plus précises, nous ferons en sorte que le programme de rénovation du collège de Bletterans aboutisse, projet voté par la majorité précédente. Par ailleurs, nous soutiendrons le président de la communauté de communes du Comté de Grimont dans son souhait de voir le Moulin de Brainans devenir un équipement départemental. Enfin, concernant l’Aire du Jura, nous pensons que des actions doivent être dévelop-

pées pour les locaux, en y associant les habitants du territoire. Il faut relancer cet équipement, et ne pas laisser tomber le bâtiment en ruines.

P.A. : La problématique des personnes âgées est un enjeu important. Nous y serons vigilants en soutenant les petites structures, l’ADMR, en développant le maintien à domicile et les places en EHPAD. Nous serons également attentifs à l’achèvement de la voie verte qui rencontre un succès incroyable. Pour ce qui est du projet des Forges de Baudin, nous pensons qu’il faut rester raisonnable. Le patrimoine industriel attire, mais il faut le valoriser dans une juste mesure, en mesurant les frais de fonctionnement derrière.

D.C. : Dans ce projet d’aménagement, on a passé la sécurité au second plan. En cas de défaillance humaine et technique, les conséquences seraient dramatiques. Le gros défaut est la présence d’une seule voie. On se laisse quelques mois de réflexion afin d’étudier la possibilité de faire une deuxième voie ou non.

attraits touristiques de cette zone, il faut absolument amener le très haut débit.

C.M. : Nous serons également attentifs aux réseaux vieillissants d’eau et d’assainissement sur le plateau du comté de Grimont. Certains datent d’avant-guerre et on observe des fuites. Les communes n’ont pas forcément les moyens d’investir. Enfin, nous serons vigilants quant au maintien du tissu scolaire. On constate une diminution du nombre d’élèves dans les écoles. Cela doit passer par une politique volontariste d’accueil des habitants par les communes.

Propos recueillis par C.G.

Canton de Poligny

Christelle MORBOIS et Dominique CHALUMEAUX “L’aide aux communes est une priorité” Président de la chambre d’agriculture du Jura et conseiller général sortant, Dominique Chalumeaux repart avec un poste de vice-président, aux côtés de Christelle Morbois, élue à Poligny.

Que représente pour vous cette fonction ?

D.C. : Un honneur, une satisfaction de repartir pour un mandat. Le premier fut contrasté, avec une première partie sous l’ère Raquin, puis une seconde dans l’opposition, dans un contexte compliqué, où l’opposition était méprisée.

C.M. : Défendre le canton, mais aussi défendre la politique départementale et promouvoir le département. Je suis heureuse d’être élue pour ce beau canton, le plus important en termes d’électeurs.

l’appui aux communes et aux intercommunalités. On vous attendait plutôt à l’agriculture…

D.C. : C’est un choix d’aller ailleurs, car en tant que président de la chambre d’agriculture du Jura, je ne souhaitais pas qu’il y ait de conflits d’intérêts ni de confusions. Mais aussi par goût personnel, car je sillonne depuis 30 ans le département, je connais toutes les communes, et je suis très attaché à cette ruralité. Je connais aussi les maires avec qui je travaille avec la chambre d’agriculture.

Dominique Chalumeaux, vous avez été élu vice-président à

Quelles seront vos priorités en tant que vice-président ?

L’aide aux communes est une de mes priorités. Je souhaite redonner de la lisibilité dans les politiques du conseil départemental apportées aux communes, afin qu’elles sachent à quoi s’en tenir. Le gros travail immédiat sera d’honorer les dettes aux communes. Un règlement départemental clair va être mis en place. On ne pourra plus tout faire, sans pour autant se désengager de tout.

En plein cœur de votre canton, à Poligny, un projet d’envergure, celui du Center Parcs, a engagé la majorité précédente. Quelle est votre position sur cette question ?

C.M. : Le conseil départemental accompagnera le projet et les collectivités territoriales. Si Poligny et le Comté de Grimont décident d’investir, le conseil départemental les soutiendra financièrement. Les aménagements extérieurs vont vite coûter cher. Mais en termes d’attractivité, ce dossier nous paraît pertinent.

Les travaux pour l’aménagement de la côte de Montaigu, permettant le passage des poids lourds, dossier mené par la précédente majorité, auraient dû débuter récemment. Quel avenir pour ce projet ?

Quels seront les autres enjeux pour votre canton ?

D.C. : Le déploiement du haut débit est attendu, notamment sur des zones peu couvertes, à l’instar de Baume-les-Messieurs. Afin d’accroître les

Propos recueillis par C.G.

10 Dossier “Senior” EXPRESS

Pays de Lons n°95 - Juin 2015

“Calage “, un jeu made in Jura, de 3 à 119 ans

JURA

L’INSEE ENQUÊTE SUR LA SANTÉ ET LES CONDITIONS DE VIE DES SENIORS Depuis le 2 mai jusqu’au 10 octobre, l’INSEE réalise en France une grande enquête sur la santé des seniors de plus de 60 ans.

15 000 individus ont été tirés au sort en France métropolitaine, dont 287 en Franche-Comté. Les personnes qui apportent une aide au senior sont également interrogées. Les résultats de cette enquête permettront de mieux cibler les politiques d’aides (techniques, humaines, financières) à destination des personnes ou familles dans le besoin. Une enquêtrice de l’Insee, munie d’une carte officielle tricolore l’accréditant, prendra contact avec les enquêtés, préalablement avertis par un courrier de l’INSEE. L’entretien se déroule en face à face, au domicile de l’enquêté.

Les aidants peuvent, quant à eux, être interrogés soit en face à face, soit par téléphone. Les réponses resteront confidentielles et serviront uniquement à l’établissement de statistiques. Voici les communes du Jura concernées par cette enquête : Annoire, Arthenas, Asnans-Beauvoisin, Balaiseaux, Chaussin, Chemin, Crenans, Gevry, Le Deschaux, Lect, Les Essards-Taignevaux, Lons-Le-Saunier, Maisod, Meussia, Moirans-En-Montagne, Neublans-Abergement, Orgelet, Pagney, Petit-Noir, Pratz, Ravilloles, Saint-Baraing, Saint-Loup, Villards-d’heria.

THERMALISME

JURATHERMES : UNE CAMPAGNE “QUI SE MOUILLE” Jurathermes, association portée par le comité départemental du tourisme, regroupe les deux villes thermales de Salins-les- Bains et Lons-le-Saunier. “Même si vous n’aimez pas l’eau, on va vous détendre”, c’est le slogan original adopté par l’association pour sa nouvelle campagne de communication 2015. Cette accroche publicitaire est mise en scène avec un chat bleu prit en plein saut (quand on sait que, par instinct, ces petites bêtes n’aiment pas l’eau).

En imaginant pour son épouse, intervenante auprès de personnes Alzheimer, un support pour un atelier mémoire et manipulatoire, Cédric Besson n’imaginait pas que son invention allait faire le tour du monde.

Elle n’a pourtant rien d’extraordinaire : elle consiste à placer des petites formes basiques – lettres et chiffres – dans leur emplacement prévu dans un support en plexiglas. Sobre et neutre, ce jeu n’existait pas chez les professionnels de santé. Tout est parti d’une demande de son épouse qui travaille auprès de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer dans un EHPAD. Pour l’aider dans son travail, c’est au fond de son garage que Cédric Besson, habitant de Champvans, a conçu le prototype de Calage, alors à mille lieux d’imaginer une commer­ cialisation. Rapidement, les professionnels de santé se sont montrés intéressés, et, au gré de nombreuses rencontres avec ces der­ niers (ergothérapeute, orthoptiste, psycho­ motricien, …), Cédric Besson découvre que son invention s’avère être un véritable outil thérapeutique. Il sollicite les fonctions cogni­ tives, favorise la rééducation fonctionnelle, stimule la manipulation, les sensations tac­ tiles et visuelles, lutte contre la DMLA (dégé­ nérescence maculaire liée à l’âge)… mais aussi favorise l’apprentissage des enfants ou

des adultes déficients. “Au final, c’est un jeu ouvert destiné aux per­ sonnes de 3 à 119 ans, et pouvant être utilisé dans quatre secteurs : éducatif, scolaire, médical et para­ médical” explique le Dolois. Un jeu 100 % made in Jura fabriqué à Pratz, dans un matériau innovant, recyclable et respectant les règles sanitaires, puisque le plexiglas se nettoie facilement.

Déjà une soixantaine de commandes Face à l’intérêt que suscite son invention, Cédric Besson créé sa société CAS 2M, avec le soutien de nombreux parte­ naires : BPIfrance, BGE, France Active, la CCI, la Chambre des métiers et de l’artisanat, le Grand Dole… En décembre dernier, le Dolois présentait son jeu au salon Made in France et en revint avec de nombreux contacts (grossistes, revendeurs, professionnels de santé…). Il vient de démarrer la phase de commercialisation, pour un tarif de 70 euros

les aidants de malades d’Alzheimer

TROIS QUESTIONS A BRUNO TOURNVACHE, DIRECTEUR DES CENTRES HOSPITALIERS

Les centres hospitaliers d’Arbois, de Salins-les-Bains et de Poligny disposent aujourd’hui d’une direction commune.

S’agit-il d’une fusion ? Est-ce une décision de l’ARS ?

L’ARS avait effectivement écrit fin 2013 aux trois présidents de conseil de surveillance des trois établissements. J’ai ensuite été missionné pour mettre en place cette direction commune, qui est effective depuis fin 2014. Nous travaillons depuis à une meilleure coordination et une mutualisation de certaines activités. Nous savons aujourd’hui qu’une véritable fusion est programmée pour début 2017.

Le centre hospitalier d’Arbois expérimente un nouveau service à destination des proches de malades d’Alzheimer. Grâce à ce dispositif, pour l’heure unique en Franche-Comté, les aidants peuvent souffler quelques heures, ou même quelques jours. nant remplace le proche pen­ dant plusieurs jours, 24 h / 24, pour permettre à l’aidant, sou­ vent épuisé physiquement et moralement, de lever le pied et de s’absenter sereinement du domicile. En France, cette idée fait son chemin, sous d’autres appellations. Le projet était en réflexion depuis trois ans au cen­ tre hospitalier d’Arbois. “Déjà en 2008, nous réfléchissions sur des formules de répit pour les aidants de personnes atteintes de troubles cognitifs, explique Alain Murcier, directeur adjoint

De gauche à droite : Philippe Bruniaux, Dominique Garnier et Alain Murcier

ES BR NÈ FU ES MP PO

des trois hôpitaux. Nous avons démarré l’accueil de jour en 2009.” En 2013, une plateforme de répit était par ailleurs mise en place à Poligny. Dans la conti­ nuité de ces actions, le service “Entour’Age” a démarré en février dernier, avec le soutien financier de l’Agence régionale de santé, de façon expérimen­ tale pour une année.

Une approche aussi thérapeutique “Dans le cadre de réunions avec les familles et les patients, nous nous sommes aperçus que beau­ coup de familles sont dans le désarroi, épuisées, mais ne demandent pas d’aide” relate Dominique Garnier, cadre de santé responsable du service.

Grâce à ce dispositif, les proches pourront s’accorder un temps de répit pour sortir, changer d’air, souffler. Avant d’établir le contrat, le futur intervenant se déplace au domicile des deman­ deurs pour un premier contact.

“On fait un état des lieux sur le

déroulement d’une journée, les habitudes… reprend Dominique Garnier. Mais nous sommes clairs sur un point : s’il y a déjà une aide à domicile, l’interve­ nant ne bouleverse pas l’organi­ sation, il s’y greffe.”

Six professionnels de santé, volontaires et formés, peuvent également se déplacer dans le cadre de ce service : aide médico­ psychologique, aide­soignant…

Sur place, l’intervenant, muni d’outils de stimulation, prend les repas avec le patient, lui propose des sorties, de la lecture, du jardi­ nage, des jeux de mémoire… “Il y a aussi une démarche de réhabi­ litation cognitive, précise le doc­ teur Philippe Bruniaux, spécialisé en gériatrie. Ce n’est pas que de l’occupationnel, il y a une approche thérapeutique.”

Aujourd’hui, six familles ont déjà bénéficié de ce service, pour 21 interventions des professionnels.

L’équipe espère que ce service se pérennise et fasse des émules en Franche­Comté.

Qu’est ce qui a motivé la mise en place de cette direction commune ?

Aller vers une meilleure organisation et coordination, une meilleure utilisation des moyens. Il faut adapter notre activité dans notre bassin de vie de 20 000 habitants, et éviter la concurrence entre les établissements. Au printemps 2014, nous avons organisé un séminaire de réflexion afin de créer des groupes de travail et formuler des propositions pour avancer prudemment mais efficacement.

Qu’est ce que cela change en terme d’organisation, d’efficience financière ?

Cette direction commune n’impacte pas aujourd’hui le travail des médecins, des infirmières... On nous annonce une réduction de 40 % des moyens, en médecine notamment. Il faut donc observer si on peut aller vers des responsabilités communes entre les établissements, comme par exemple les achats, ou dans d’autres domaines, en respectant le travail de chacun. Un projet médical est en cours. Il sera présenté aux différentes instances en septembre prochain. Il est trop tôt pour en dire plus, mais il y aura peut-être des activités différentes et nouvelles.

C.G.

Propos recueillis par C.G.

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Mis en place au début de l’an­ née, ce service de remplace­ ment de l’aidant est porté par l’hôpital d’Arbois, dans le cadre de sa direction commune avec les centres hospitaliers de Poli­ gny et Salins­les­Bains. Ce type d’action en France en est encore au stade expérimental, mais il est bien connu au Québec sous le nom de “baluchonnage”. Il s’agit de proposer les services d’un “baluchonneur” aux aidants familiaux d’une per­ sonne atteinte de la maladie d’Alzheimer. En clair, cet interve­

par jeu. 1 400 pièces ont déjà été fabri­ quées, pour une soixantaine de commandes, provenant de l’ADMR, des collectivités, de l’hôpital de Lons­le­Saunier, de spécialistes, maisons de retraite, écoles primaires et maternelles… Le Jurassien est en contact aujourd’hui avec le Canada, le Sénégal, et se positionne sur le secteur des magasins spé­ cialisés en jeux éducatifs.

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Opéré par les Pompes Funèbres Regard, s’installe dans le Jura qualifiés, Dominique Andrique prend la tête de la Marbrerie et des Pompes Funèbres Andrique de Pierre­de­Bresse (71) ainsi que celle de l’établissement de Chaussin. Ces magasins deviennent les Pompes Funèbres Andrique­Regard.

Un partenariat avec ROC ECLERC et une nouvelle agence à Poligny G

Désireuse de s’appuyer sur un réseau national fort dont elle partage les valeurs et le professionnalisme, la famille Andrique choisit de rejoindre le réseau ROC ECLERC. C’est ainsi que depuis août 2014, l’agence de Lons est devenue ROC ECLERC, opéré par les Pompes Funèbres Regard tout comme celle de Poligny en février dernier.

Le partage des valeurs, qui font la force et les fondations solides de la marque et qui sont le reflet de la conception que M. Andrique a du funéraire, et aux­ G

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quelles il est très attaché ont fait la diffé­ rence : être à l’écoute des familles, les accompagner du mieux possible lors de la perte d’un être cher, proposer des produits et des prestations de qualité, sur mesure, au PRIX JUSTE, est la raison qui a décidé M. Andrique à rejoindre ROC ECLERC. Grâce à une équipe d’une trentaine de salariés et désormais épaulé depuis 2011 par son fils cadet, Johan, sur les sites de Villevieux, Lons, Bletterans. Les familles sont accueillies du lundi au ven­ dredi de 9 h à 18 h 30 et le samedi de 9 h à 17 h 30. Et pour améliorer encore les services aux familles, le “tiers payant” pratiqué par les nombreuses mutuelles, sera très prochainement proposé dans les agences de Lons­le­ Saunier et Poligny qui pratiquent d’ores et déjà des facilités de paiement.

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 92

A

près avoir créé en avril 1989, à Villevieux, la SARL Marbrerie Blet­ teranoise, Dominique Andrique, par l’ouverture de plusieurs magasins, a considérablement développé ses activi­ tés. En 1997, il se développe encore en s’installant à Lons, sous l’enseigne Pompes Funèbres Regard. En 2004, à Bletterans, il acquiert l’entreprise Guille­ min et est amené à gérer le funérarium local, le Funérarium du Seillon. Dès 2005, il crée le funérarium de Domblans, Funérarium de la Haute­Seille. Déjà soli­ dement implanté sur une partie du territoire jurassien, Dominique Andrique élargit son territoire et ouvre en 2009, une nouvelle agence de marbrerie­pompes funèbres à Champa­ gnole, gérée par son fils aîné Manuel.

Déjà en charge d’un réseau de six maga­ sins dans lesquels travaillent une vingtaine de professionnels hautement

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Dossier “Senior” 13

Pays de Lons n°95 - Juin 2015

ADMR, deux nouvelles associations à Lons et à Dole L’ADMR, auparavant présente à Dole et à Lons-le-Saunier avec Domicile Services, intervient désormais sous la dénomination ADMR dans les deux grandes agglomérations.

Le réseau ADMR du Jura a créé deux nouvelles associations locales Services d’Aide à Domi­ cile à Dole et à Lons­le­Saunier.

Depuis le 1er janvier 2015, ces associations ont repris l’activité et les équipes de Domicile Ser­ vices, structure du réseau ADMR du Jura intervenant sur ces agglomérations. Le projet répond à la volonté d’être mieux connu en tant qu’ADMR à Dole et à Lons. Dans une logique nationale, l’ADMR avait initiale­ ment choisi d’utiliser la dénomi­ nation Domicile Services pour ses interventions en milieu urbain. Pour Michèle Carbon­ neau, présidente de la fédéra­ tion ADMR du Jura, “Le constat était que le grand public et nos partenaires ne faisaient pas tou­ jours le lien entre Domicile Ser­ vices et l’ADMR, alors même que le client faisant appel à Domicile Services bénéficiait des compé­ tences et de la qualité de notre réseau ; nous n’utiliserons à l’avenir, que la “marque” ADMR dans le Jura, en faisant disparaî­

tre la dénomination Domicile Services.” Cette modification ne concerne pas que des questions de visibilité. “La proximité est l’une des valeurs fondamentales de notre projet associatif” explique la présidente. La volonté de recourir à des béné­ voles de proximité, comme pour les autres associations ADMR du Jura constitue donc une nou­ veauté pour Dole et Lons­Le­ Saunier. En complément du tra­ vail des aides à domicile, profes­ sionnels qualifiés, les bénévoles créent du lien social et sont à l’écoute des personnes aidées pour veiller à leur bien­être.

Une nouvelle répartition des territoires Ce projet, qui a été validé par les autorités administratives, consa­ cre principalement le transfert de Domicile Services vers les ADMR Dole et Lons­le­saunier et comporte accessoirement un transfert de certaines com­ munes d’intervention vers des associations ADMR déjà exis­

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tantes. Pour la zone de Lons, il s’agit des associations ADMR de Desnes, Beaufort et Orgelet ; le projet s’est également accompa­ gné de la fin de l’association de Mirebel dont l’activité a été reprise par les associations de Lons, Andelot, Clairvaux­les­Lacs et Pont­de­Poitte.

Pour la zone de Dole, certaines communes qui étaient dans la zone d’intervention de l’antenne de Domicile Services de Dole seront sous la couverture géo­ graphique des associations de

Mouchard, Parcey et Rochefort­ Gendrey. Cette nouvelle réparti­ tion des territoires a été réalisée en maintenant l’emploi et en assurant la continuité des ser­ vices auprès des clients. Des bénévoles ont par ailleurs rejoint le projet à Lons et à Dole.

Michèle Carbonneau tient à lan­ cer à ce titre un appel pour deve­ nir bénévole, “un rôle plein de sens avec un véritable accompa­ gnement des autres bénévoles en place et de la Fédération départementale”.

“Les pétillantes”, un conte de fée pour 3e âge

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Après le succès de son roman “Les Pétillantes” vendu à 30 000 exemplaires et salué par la presse, Didier Fourmy publie la saison 2 des aventures de cette joyeuse bande de seniors veuves ou divorcées. Il y aborde avec légèreté, humour et un peu de sexe la colocation entre seniors.

Didier fourmy, vous présentez un livre assez drôle sur une nouvelle tendance, la colocation des seniors. Les difficultés financières vont-elles entacher la joie de vivre de cette joyeuse troupe ?

Non, car si elles vivent ensemble, c’est justement pour rester jeunes, dynamiques, dans la joie et la bonne humeur, tant que la santé est là. La communauté se retrouve dans le rouge car il manque une colocataire pour continuer de vivre dans le confort.

Ces “pétillantes” seniors ont toutes un point commun, celui d’avoir une retraite confortable, ce qui est loin d’être la réalité pour de nombreux retraités en France…

Oui, elles ont toutes eu de belles situations professionnelles et donc des retraites confortables, et vivent dans une certaine aisance.

J’ai souhaité avec ce livre écrire un conte de fée pour troisième âge, et je ne pouvais le faire en parlant de personnes malades ou dans des maisons de retraite.

En tout cas le bonheur transpire dans cette maison, on aurait presque envie d’y passer un week-end… C’est ce que vous recherchiez ?

Beaucoup de jeunes me disent qu’ils rêveraient de vieillir comme ça, ou d’avoir une

grand-mère comme l’une d’entre elles. C’est le plus beau compliment qu’on puisse me faire. Mais il existe des tas de grand-mères rock ’n’ roll. La population vieillit, la vie se rallonge. Une femme de 80 ans en bonne santé pense en avoir 60 ans aujourd’hui !

Comment êtes-vous parvenu à connaître avec autant de précisions les conversations entre femmes ?

Durant toute ma carrière, j’ai côtoyé des femmes, dans la parfumerie, dans les relations presse, dans la presse féminine. Je suis entouré de femmes qui ont de fortes personnalités et de l’humour. Certaines situations du roman sont vraies, mais j’ai mélangé les personnages pour que personne ne se reconnaisse.

Pour vous, qu’est-ce qu’une “sexygénère” ?

Une femme qui a dépassé la soixantaine, et qui reste élégante, qui croit encore à son pouvoir de séduction, qui dégage un charme.

C’est un peu la même chose qu’une pétillante, qui ne renonce à rien et qui veut profiter de la vie.

Vos “pétillantes” sont donc à l’antipode des “Vieux” de Brel ?

Oui, mais cette chanson à 30 ans. Ce n’est plus la même génération. Ces pétillantes veulent rester en contact avec la jeunesse, tout en faisant du bénévolat dans les maisons de retraite. Elles gardent un pied dans la réalité, et l’autre dans la jeunesse.

La collocation entre seniors est-elle une tendance qui se développe ?

Oui, on peut trouver de nombreuses offres aujourd’hui, sur des sites spécialisés. Une autre tendance est de faire cohabiter un senior et un étudiant. L’objectif est de rompre la solitude, de ne pas rester seul chez soi.

Propos recueillis par C.G.

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Pays de Lons n°95 - Juin 2015

7e édition de Conliège en musique La 7e édition du festival Conliège en musique, organisée par l’association éponyme, se tiendra les 19 et 20 juin.

Une vingtaine de sites de la rue Haute accueillera les musiciens et chanteurs.

En quelques années, le festival Conliège en musique a su se faire connaître et apprécier des musi­ ciens et du public, amateurs de rencontres conviviales et de musique acoustique. La rue Haute à Conliège, avec son riche patrimoine, ses cours, impasses et ruelles s’y prête bien, et les propriétaires ouvrent volontiers leur cour aux musiciens. Libérée de ses voitures le jour J, la rue Haute permet ainsi la déambula­ tion, au gré des quelque 20 sites réservés à la musique. Cette 7e édition est marquée par une nouveauté : le samedi, dès 15 h,

une visite guidée, en musique, permettra au public de découvrir différents lieux de Conliège. La visite sera accompagnée par le groupe Passe Muraille et le bagad de Jean­Philippe Géry du conser­ vatoire de Lons­le­Saunier, qui illustreront les propos de Georges Lambert. L’après­midi, quelque 20 groupes et chorales se produiront au fil de la rue (Vocalys, la Ledonia, le GVL, ensembles du conservatoire, Canapé Bleu…). Les enfants y trouveront également leur compte, avec deux contes en musique, “Y a­t­il quelqu’un pour

XXX FESTIVAL DE MUSIQUE DU HAUT JURA E

“Les musiques du grand siècle” Du 6 au 28 juin, Le XXXe festival de musique du HautJura vous donne rendez-vous avec les meilleurs artistes de la musique Ancienne, autour de la thématique des “musiques du grand siècle”, dans le cadre de la commémoration du tricentenaire de la mort de Louis XIV. Les plus grands compositeurs du règne de Louis XIV seront interprétés : Marc-Antoine Charpentier, Jean-Baptiste Lully, François Couperin, Henry Du Mont, Marin Marais, Louis-Nicolas Clérambault, Michel-Richard De Lalande… Le festival vous fera découvrir ou redécouvrir les meilleurs interprètes du répertoire du “Baroque Versaillais”. Parmi les points forts de la programmation, on notera également le 4e festival jeune public, les master-classes, les ateliers, les deux conférences dont celle de Jean Duron en clôture de la saison de l’Université ouverte.

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>SPECTACLES Vendredi 5 et samedi 6 juin “Graceland” - Road movie immobile À cinquante ans passés, Grace tient une station-service qui a connu son heure de gloire quand la région était prospère. Mais ça, c’était avant.

Aujourd’hui, le monde semble l’avoir oubliée - même s’il arrive encore que des âmes perdues viennent s’échouer dans son giron, comme Eddie, dont la moto est en panne, et qui se contente d’attendre en reprenant sur sa guitare des chansons d’Elvis Presley.

Frébuans, salle des fêtes, 21 h, 9 €.

Réservations : 03 84 86 03 03

Vendredi 12 juin Sortie de l’atelier de Théâtre d’improvisation L’atelier impro, ouvert à qui veut s’y essayer et coaché par le Père Créateur et les Gouapes Doouape, fonctionne très bien. Hébergés à l’Amuserie chaque mercredi soir, ils inventent sans arrêt dans l’esprit “match d’impro”. Pour cette sortie, ouverte au public, on ne sait forcément pas à quoi s’attendre ! En tout cas, vous pouvez toujours mettre un mot dans leur “boite à soucis” à l’entrée…

Lons, Amuserie, 21 h, 4 €.

jouer avec moi”, et “Le Collier”.

Le concert du samedi soir aura lieu à la salle des fêtes à 20 h 30 avec “Les Touffes qui frisent”, trio vocal qui promet fraîcheur et ravissement dans un répertoire polyphonique éclectique. Cette première partie sera suivie d’un autre voyage, cette fois, du côté de la Roumanie, avec quatre

>CONCERTS Samedi 6 juin “L’atelier part en live” Pour fêter la 10e année de l’Atelier musical de Poligny, plus de 25 musiciens, de 6 à 66 ans, se produisent sur la grande scène du Moulin de Brainans, proposant des versions revisitées et décapantes de chansons de tout style, des compositions de leur cru.

L’événement est parrainé cette année par le pianiste de jazz Serge Mater, qui se produira à l’occasion de cette soirée anniversaire.

Moulin de Brainans, 20 h 30, 8 €.

Vendredi 5 juin Hateful Monday + Boarder Side - Punk-rock (photo ci-dessous) L’association Road Trip renaît de ses cendres en 2015, et organise son premier concert de l’année avec Hateful Monday et Boarder Side.

Un groupe surprise rejoindra l’affiche le soir même pour un set acoustique.

Hateful Monday, que faut il encore dire à propos de ces fantastiques punk rockeurs suisses ? Formé en 1998 à Genève, Hateful Monday a depuis fait son petit bonhomme de chemin. Le trio suisse a assuré les

joyeux musiciens, s’inspirant des petits orchestres à cordes, les “Tarafs”, pour la Roumanie, ou le “Kapeyle”, pour la musique Klez­ mer.

19 et 20 juin, Conliège. Concert d’ouverture le vendredi à 20 h 30 à l’église, par le Chœur et l’Orchestre de Chambre du Conservatoire. premières parties de The Adolescents, Bad Religion et Burning Heads, fait des concerts aux 4 coins de l’Europe, rentre d’une tournée au Japon, et a aussi trouvé le temps de sortir 4 albums et 2 EP depuis 2001.

Boarder Side : depuis maintenant 2 ans, ces sympathiques Lédoniens répètent et travaillent dur pour devenir les futurs maitres du punk rock à Lons-le-Saunier. Ça joue vite, c’est mélodique et c’est Made In Jura.

Lons-le-Saunier, Coeur de Boeuf, 20 h 30, 6 euros.

Vendredi 12 juin Apéro-concert : Sorg Une soirée musicale accompagnée de propositions culinaires originales !

Un concentré de beats hip hop qui frappent, zébrés de samples jazz & soul et de textures de synthés apportant la touche électro. SORG, musicien de formation, est un jeune producteur évoluant dans la scène électro - hip hop bisontine.

Après une collaboration couronnée de succès avec le chanteur engagé de Cincinnati, Napoleon Maddox, le producteur travaille actuellement sur un 3e EP solo prévu pour la fin de l’année.

Moulin de Brainans, 20 h 30, 8 €.

loisirs 15

Pays de Lons n°95 - Juin 2015

14 juin - Lons-le-Saunier 13e Mobil’retro jurassien

Du spectacle pour le 26e Jumping international de Lons-le-Saunier Du 4 au 7 juin, la Société lédonienne de concours hippique organise la 26e édition du jumping international de Lons-le-Saunier. 20 nations se mesureront sur le site du plateau de Montciel, au gré notamment de 3 épreuves comptant pour le classement mondial des cavaliers.

Le 14 juin au parc des Bains, le Club jurassien des véhicules d’époque organise la 13e édition de Mobil’Retro. Tous les deux ans, ces passionnés d’automobile ont la charge de l’organisation de la manifestation, portée par les autres clubs jurassiens les années paires. En 2013, l’événement avait accueilli plus de 1 000 véhicules et plus de 12 000 visiteurs. Cette édition 2015 fera la part belle à l’automobile dans l’Histoire, avec une exposition de voitures d’exception d’avant-guerre. Elle consacrera également une exposition sur le 60e anniversaire d’une voiture mythique des années 60, la DS. En parallèle, des balades en calèche seront proposées dans le parc des Bains, en partenariat avec le Rotary Club. Les recettes seront entièrement reversées pour l’achat de matériel pédagogique pour l’Ecole de la deuxieme chance, qui vient d’ouvrir ses portes à Lons.

Cette journée sera rythmée par des concerts et déambulations de plusieurs groupes musicaux.

14 juin, parc des Bains, Lons-le-Saunier, de 9 h à 19 h.

On ne présente plus le traditionnel Jumping international de Lons­le­Sau­ nier... Il fait parti du cercle très fermé des CSI 3*(concours de saut interna­ tional, gradué de 1 à 5 étoiles en fonc­ tion du niveau de difficulté) français, et est la seule compétition équestre de ce niveau en Franche­Comté. On attend pour cette 26e édition environ 20 nations, une centaine de cavaliers et quelque 240 chevaux, qui concour­ ront pour 18 épreuves internationales, dont 3 comptant pour le classement

LONS-LE-SAUNIER FÊTE DU VÉLO ET GROUPEMENT D’ACHAT DE VÉLOS ÉLECTRIQUES Le samedi 6 juin de 14 h à 17 h se tiendra la fête du vélo à Lons-leSaunier, place de la Liberté. Pour l’occasion, l’association organisera également un groupement d’achat de vélos à assistance électrique. Le modèle choisi est celui plébiscité en 2014, le Smoothie de Proxy, assemblé à Besançon, et qui pourra être testé par le public lors de la fête du vélo.

4 au 7 juin, plateau de Montciel

mondial Longines Ranking. “Ces épreuves comptent pour le classement mondial des cavaliers, explique Mau­ rice Gallet, président de la Société lédonienne de concours hippique. Cela promet un très bon niveau.” Parmi les nouveautés de ce cru, les spectateurs pourront applaudir les meilleurs cou­ ples chevaux­cavaliers se mesurer pour le Grand prix qualificatif pour les prochaines grandes échéances euro­ péennes et mondiales, le champion­ nat d’Europe 2015 et les Jeux Olym­

piques 2016. Et pour la première fois, le circuit amateur Gold Tour (CSI AmB), référence des meilleurs cava­ liers “non­professionnels”, permet­ tront aux amateurs de monter sur les plus beaux concours internationaux français. Aura­t­on la chance d’applau­ dir Guillaume Canet, l’acteur français féru d’équitation et de concours hip­ piques amateurs ? “Nous l’avons contacté, ainsi que Julien Courbet, mais ils ont préféré les concours du midi... Peut­être aurons­nous la

CULTURE - ORBAGNA LA CABORDE : EXPOSITION “MOBILIER SAUVAGE, NICOLAS BROISSAND”, DU 14 MAI AU 14 JUIN Durant un mois, Nicolas Broissand, artiste touche-à-touche résidant à Gizia investit La Caborde. Mobilier sauvage est aussi bien le nom de son exposition que le principe de conception et de fabrication de son mobilier, “pièces uniques d’ébénisterie sauvage” comme l’artiste le dit lui-même. Art singulier ?

Tendance éco-design ? Non, juste une démarche : “Déconstruction, traduction de l’indicible (langage en bois).

Totems magiques entre la sculpture et le mobilier, en équilibre précaire structures bancales et désarticulées. Pour que les portes s’ouvrent, pour un nouveau regard, pour une explosion de vie.

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Jusqu’au 14 juin, La Caborde, Aire viti-culturelle. Montée du Taret 39190 Orbagna. Tél. 03.84.48.06.04 - contact@lacaborde-jura.com

chance de les accueillir l’année pro­ chaine” précise le président. Par ail­ leurs, les jeunes chevaux de sept ans ne seront pas en reste, puisqu’ils pourront s’essayer aux épreuves internationales et dans le circuit “Top 7” de la Société hippique française qualificatif pour leur championnat de France. Gratuite et ouverte à tous, la manifestation est soutenue par la ville de Lons, le conseil régional de Franche­Comté, le conseil départe­ mental du Jura, et la CCI du Jura.

COURLAOUX - VALORISATION DES MÂCHEFERS : UNE PREMIÈRE DANS LE JURA

Les mâchefers sont des résidus solides, issus de l’incinération des déchets ménagers. La quantité produite par l’unité de valorisation énergétique du centre départemental de traitement des ordures ménagères (CDTOM) de Lons-le-Saunier atteint 5 000 tonnes par an. Les mâchefers sont régulièrement transportés du CDTOM à la plate-forme couverte du centre de stockage du Jura (CSJ), où ils séjournent plusieurs mois. Avec le temps, le phénomène naturel de maturation les stabilise. Depuis le 26 mai pour une quinzaine de jours, la Société Cycla-Men intervient pour “préparer” plus de 4 000 tonnes de mâchefers destinés à un chantier de travaux publics. Les mâchefers seront criblés, pour garantir la meilleure granulométrie, démétallisés, pour extraire les métaux ferreux de petite dimension encore présents, et stockés en vue de leur utilisation. Cette opération assez exceptionnelle par la quantité concernée constitue une première dans le Jura. Les lots de mâchefers seront ensuite repris pour être utilisés en technique routière en lieu et place de graviers et/ou de cailloux.

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