Pays de Lons 99

N°99 Novembre 2015

Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

Redécoupage

Le Jura passerait de 24 à 16 intercommunalités

page 2

Religion

Les services diocésains déménagent à Poligny p. 5

Montmorot Les meilleurs savagnins du monde concourrent au lycée agricole p. 6

Le mariage d’Arlay et Saint-Germain-lès-Arlay est acté

Crançot : la Carriade est inaugurée

p. 4

Escrime p. 4

Le Cercle d’escrime lédonien fête ses 50 ans p. 7

Santé Lancement de la carte de coordination des soins dans le Jura p. 7

Mouchard Le miel équitable de Naturalim a permis d’améliorer la vie de nombreux Chiliens p. 8

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Pays de Lons n°99 - Novembre 2015

Redécoupage Le Jura passerait de 24 à 16 intercommunalités PLUS QUE JAMAIS, L’HEURE EST AU REGROUPEMENT. UN GRAND COUP DE BALAI QUI REDESSINE LE JURA EN 16 INTERCOMMUNALITÉS AU LIEU DE 24 POUR L’HEURE. TELLE EST LA PROPOSITION DU PRÉFET DU JURA DANS SON PROJET DE SCHÉMA DÉPARTEMENTAL DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE.

Qui va fusionner, qui va disparaître ?

Une question de fond déterminée par la loi portant sur la nouvelle orga­ nisation territoriale de la République (NOTRe), le dernier volet de la réforme territoriale, qui impose un seuil minimum de 15 000 habitants aux intercommunalités, sauf déroga­ tions. Malgré ces seuils dérogatoires, sept communautés de communes jurassiennes sont aujourd’hui impac­ tées et ont l’obligation d’évoluer. Le 12 octobre dernier, Jacques Quas­ tana, le préfet du Jura, présentait son projet de schéma départemental de coopération intercommunale aux membres de la CDCI, commission départementale de coopération intercommunale, présidée par le pré­ fet, et constituée de 42 élus. Sur les 24 structures intercommunales actuelles (communautés de com­ munes et communautés d’agglomé­ ration), ce projet prévoit donc de pas­ ser à 16 établissements. Par ailleurs, 36 syndicats intercommunaux, sur les 165 existants, pourraient être dissous si les intercommunalités concernées en décidaient ainsi. Voici les princi­ pales évolutions proposées par le préfet, qui seront ensuite délibérées par les communes, avant d’être arrê­ tées le 31 mars 2016 par le préfet.

1. La CC des Coteaux de la Haute Seille serait dissoute et éclatée en trois parties, selon les limites du bassin de vie, rattachées chacune à Bresse­Revermont, au Comté de Grimont Poligny, et à l’aggloméra­ tion lédonienne. C’est sans doute une des propositions qui a suscité le plus de crispations de la part des maires concernés. “Cette commu­ nauté de communes était dans l’obligation d’évoluer, justifie Jacques Quastana. Il y avait la pos­ sibilité de rattacher le bloc complet à une com com proche, mais je n’ai pas trouvé de consensus face à cette proposition. L’autre solution était donc de partager la Haute Seille avec comme ligne de partage les limites du bassin de vie. Par ail­ leurs, le souhait d’autres communes d’être rattachées à la Haute Seille n’a pas été exprimé, ce qui permet­ trait son maintien.”

2. La CC d’Arbois, vignes et villages et de Nozeroy fusionneraient avec les trois intercommunalités voisines (Poligny, Salins­les­Bains et Cham­ pagnole) pour former une grande communauté de communes rurale de 46 000 habitants. “Un mode de gouvernance adapté devra être mis en place pour consolider les services

aux usagers”, précise Jacques Quas­ tana. Si certaines communes de Nozeroy regardent davantage vers la communauté de communes du Grand Pontarlier, le préfet explique que “ce schéma ne laisse pas de place aux évolutions transdéparte­ mentales car elles ne sont pas concordantes avec les volontés exprimées des communautés de communes des autres départe­ ments.” Et d’ajouter : “Je suis prêt à entendre toutes les demandes, mais il faut une volonté des deux côtés.

Ce n’est pas un moment de détrico­ tage de la carte.”

3. Le Val de Sorne serait dissous et rattaché à l’agglomération lédo­ nienne.

4. Les CC du Sud Revermont et du Pays de Saint­Amour fusionne­ raient pour former une structure de 10 428 habitants.

5. La communauté de communes Nord Ouest Jura (CCNOJ) serait dis­ soute. Cinq communes seraient rat­ tachées au Grand Dole, et les sept autres rejoindraient la CC Jura Nord.

1

C.G. Le projet de nouvelle carte intercommunale présenté aux élus le 12 octobre dernier.

CHRISTIAN VUILLAUME : “UN SITE EMBLÉMATIQUE DIVISÉ” La pilule a du mal à passer pour le président de la communauté de communes des Coteaux de la Haute Seille, Christian Vuillaume. Il regrette de voir peut-être se terminer ainsi 19 années de travail.

Que représente pour vous cette proposition de carte intercommunale, avec la possible dissolution de la Haute Seille ?

Certains élus de la Haute Seille ont manifesté leur mécontentement. Il s’agit d’une dissolution avec toutes les conséquences que cela engendre, alors qu’on aurait préféré une fusion du bloc dans sa globalité, qui aurait permis de valoriser ces 19 années de travail engagées. Le fait que les maires se raccrochent à nous montre aussi qu’on a bien répondu aux besoins de la population.

Une majorité de communes aurait donc préféré rester ensemble ?

La volonté des maires est de rester ensemble, mais aussi de prendre le temps de voir avec qui aller, et ce, pas dans l’urgence.

Nous avons cinq mois pour nous décider, ce qui est délicat. Quand le préfet dit qu’il n’a pas trouvé de consensus, il y avait pourtant une large majorité de maires souhaitant un maintien pendant un temps, afin de réfléchir à une solution globale.

E TAT C I V I L

Gauthier de Hugues BERBON et Floriane DOLE, Montmorot NAISSANCES Cléa de Kévin OLLIVIER et Gwaldys Théo de Stéphane BRUNET et ROMAND, Montmorot Lydéric de Johan TISSERAND et Marion Alexandra BASSARD, Le Pin MEUNIER, Augisey Soan de Tony JEAMBRUN et Marianne Aya de Brahim HSAIN et Ilham GIRI, DECLERCK, Montrond Gabin de Ludovic LENOIR et Laetitia Lons­le­Saunier GOUX, Beaufort Tyler de François TOGNOL et Madeline Paul de Jérôme MARECHAL et Stéphanie LONJARRET, Nance Naïs de Anthony MUHLEGG et Vanessa MASSÉ, Lons­le­Saunier BESSON, Beffia Daiven de Cédric BELFY et Harmony Lina de Max PERRIER­CORNET et VIENNET, Pannessières Margot de Johann BURLIN et Juliane Manon JANIER, Lons­le­Saunier SEGUT, Bletterans Ema de Hicham BOUDERBALA et Lore Natheo de Michaël MULLER et Coralie LANDRY, Poligny Mia de Julien VINCENT et Jéromine POMMIER, Lons­le­Saunier NAUDIN, Cesancey Kaïn de Mathieu JOIGNY et Steffi Éléanore de Laurent MAUGER et VINCENT, Saint­Maur Dylan de Ghislain ANGRISANI et Marie­ Violaine BARDAY, Lons­le­Saunier France MICHAUX, Chêne­Sec Lilou de Mickaël PELLÉ et Claire Cléa de Victorien FAUTRELLE et Lucie Alexis de Vincent NODI et Laura TURGAULT, Vincelles VERJUS, Lons­le­Saunier ROUTIER, Commenailles Liam de Grégory SAGE et Marie BRETIN, Conliège Tom de Jérémy CUÉNOT et Alisson JANTON, Cosges Malone de Laurent BARRET et Alizée BEAUDART, Cousance Lya de Sylvain GUETTOUCHI et Mélanie GUILLET, Coyron

Amory de Guillaume TOBARANE et Géraldine LORDET, La Charme

Célia de Romain COISSARD et Emmanuelle VA, Mallerey Léa de Pierric ENGELS et Julie CHARRIERE, Mantry Jena de Rafiq SID et Anissa AMMI, Maynal Paul de Thomas PASSERINI et Élodie DAVIOT, Maynal

Allez-vous tenter d’attirer d’autres communes ?

Deux communes nouvelles sont en train de se créer autour de notre territoire. Il suffirait qu’une d’entre elles nous rejoigne pour être au-dessus du seuil de population nécessaire à notre maintien…

On parle souvent de la Haute Seille comme le “joyau du Jura”. Une dissolution mettraitelle à mal l’identité du territoire ?

L’identité touristique de notre territoire est forte, quand on parle notamment de Frontenay, Baume-les-Messieurs, Château-Chalon, Blois-sur-Seille ou encore Ladoye-surSeille. Nous sommes en train de construire le label Grand site de France, et les services de l’Etat nous disent que nous avons de bonnes chances de l’obtenir. Or, avec ce découpage, Baume-les-Messieurs irait à l’agglomération lédonienne, ChâteauChalon, Ladoye-sur-Seille et Frontenay, ainsi que les sites viticoles partiraient au Comté de Grimont. Par ailleurs, l’office de tourisme de pôle Coteaux du Jura perdrait ChâteauChalon. C’est tout ce site emblématique qui serait divisé.

En termes de compétences, vous avez hérité de la voirie. Comment cela passera-t-il si ce découpage est arrêté ?

La voirie, mais aussi le sport, l’extrascolaire…

Certaines compétences qui ne se retrouve­ raient pas au sein d’autres intercommunali­ tés. Notamment la voirie si certaines com­ munes vont au Comté de Grimont. La compétence reviendrait alors aux com­ munes. C’est une vraie régression, alors que l’intégration de cette compétence était forte­ ment incitée il y a quelques années…

Propos recueillis par C.G.

L’éclatement proposé par le préfet du Jura : - Rattachement des 2 communes de Brery, St Germain-les-Arlay à la CC Bresse Revermont.

- Rattachement des 9 communes de St Lamain, Passenans, Frontenay, Menetru le vignoble, Ladoye-sur-Seille, Chateau-Chalon, Blois-surSeille, La Marre et Bonnefontaine à la CC Comté de Grimont.

- Rattachement des 11 communes de Domblans, Voiteur, Plainoiseau, Le Louverot, Le Vernois, Montain, Lavigny, Nevy-sur-Seille, Baume-lesMessieurs, Granges-sur-Baume et Crançot à ECLA.

MILLET Cécile, Château­Chalon, 79 ans RIQUELMÉ Marcel, Lons­le­Saunier, 89 ans BAISE André, Clairvaux­les­Lacs, 89 ans ROUX Maurice, Lons­le­Saunier, 83 ans MONNERAT Gilianne, Commenailles, PÂQUELIER Pierre, Lons­le­Saunier, 68 ans 78 ans CHOUX Renée, Cousance, 80 ans FUMEY Daniel, Lons­le­Saunier, 70 ans PÉPIN Bernard, Cousance, 94 ans DELCEY Daniel, Lons­le­Saunier, 82 ans CASEAUX Jean­Paul, Crotenay, 64 ans GAUTHIER Michel, Lons­le­Saunier, PUTIN Louis, Digna, 85 ans 92 ans FEVRE Gilberte, La Chassagne, 91 ans FACHINETTI Antoine, Meussia, 94 ans MAIRE Yvonne, Lons­le­Saunier, 89 ans GIRARDET Robert, Montaigu, 92 ans EL FAKIR Naïma, Lons­le­Saunier, CORNIER Marie, Montain, 90 ans 51 ans AUBERT Madeleine, Montholier, 79 ans MAÎTRE Marie, Lons­le­Saunier, 95 ans POUX René, Passenans, 86 ans BERTIN Raymond, Lons­le­Saunier, GUYON Jeanne, Perrigny, 92 ans 86 ans DÉCÈS NICOD Fabienne, Poids­de­Fiole, DORAND Denise, Lons­le­Saunier, 49 ans VILLEROT Marcel, Arlay, 80 ans 83 ans ALBERGANTE Andrée, Poligny, 90 ans RODOT Daniel, Beaufort, 74 ans MONDON André, Lons­le­Saunier, 89 ans AUTUNES FAUSTINO José, Poligny, CHAUDAT Maria, Bletterans, 97 ans 75 ans CUINET Justin, Chapelle­Voland, 73 ans PELLETIER Suzanne, Lons­le­Saunier, 91 ans PUYFAGÈS Jacqueline, Sellières, 63 ans MICHAUD Paulette, Château­Chalon, 67 ans LOPEZ Rose, Lons­le­Saunier, 81 ans PETIT René, Soucia, 90 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr

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Pays de Lons n°99 - Novembre 2015

Commune nouvelle Le mariage d’Arlay

Michel Mercier, Thierry Speitel-Gotz et Jacques Pélisard présentent la “commune nouvelle”

et Saint-Germain-lès-Arlay est acté

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Elles sont les premières communes du Jura à avoir délibéré pour la création d’une “commune nouvelle”. A partir du 1er janvier 2016, Arlay et Saint-Germain-lès-Arlay fusionneront pour ne former plus qu’une seule commune, qui gardera le nom d’Arlay.

Tout est parti d’une réflexion commune sur la carte scolaire.

Face aux menaces de fermeture qui pesaient sur les écoles, les maires d’Arlay et Saint­Germain­ lès­Arlay, ont décidé, en toute discrétion, d’étudier cette possi­ bilité offerte par la loi de créer une commune nouvelle. Rendue plus souple par la loi de mars 2015, elle bénéficie de fortes incitations financières, puisque les communes nouvelles formées ne sont pas impactées par la baisse des dotations d’Etat pendant trois ans. Mais il faut dire aussi que les deux villages sont liés depuis longtemps par leur proximité (2 km les sépa­ rent), leur histoire (Saint­Ger­ main­lès­Arlay dépendaient de la baronnie d’Arlay jusqu’au XVe siècle), leur bassin de vie, certains services mutualisés…

Seule difficulté dans ce mariage : deux communautés de com­ munes et deux cantons les sépa­ rent. Pour autant, quatre mois de travail ont suffi à préparer la fusion, qui a été délibérée le 11 septembre dernier par les deux conseils municipaux. La

EXPRESS LONS-LE-SAUNIER

LE POINT SUR LA CHAUFFERIE BIOMASSE Le 9 octobre dernier, Jacques Pélissard, député-maire de Lons-leSaunier, célébrait les deux années de mise en service de la chaufferie biomasse de la ville. Cette chaufferie a permis de supprimer totalement le fioul lourd des approvisionnements de la ville et de porter la part des énergies renouvelables (déchets d’incinération et biomasse) dans le chauffage urbain de 60 % en 2013 à 95 % aujourd'hui, 5 % étant assurés par le gaz naturel en appoint.

L’équipement et son réseau de chaleur alimentent notamment la CPAM, le Palais de justice, la médiathèque, la MJC… Le réseau, long de 7,5 km approvisionne l’équivalent de 3 400 logements, et évite l’émission de 8 000 tonnes de CO2 et la consommation de 3 400 tonnes équivalent pétrole chaque année.

pancarte de Germain­lès­Arlay sera conservée, mais le nom d’Arlay sera celui de la commune nouvelle. “On y tenait, explique le maire d’Arlay Christian Bru­ chon. Arlay a une histoire, et on apporte beaucoup à Saint­Ger­ main­lès­Arlay.” En effet, les niveaux d’imposition des deux communes sont éloignés, puisqu’Arlay affiche un taux beaucoup plus bas (6,22) que son voisin (9,61). La fiscalité sera donc lissée pendant cinq années, à partir de 2017, pour atteindre un taux de 6,61. Pour ce qui est de la gouvernance, au 1er janvier 2016, le nouveau conseil municipal sera formé de 26 membres, 15 élus d’Arlay et 11 de Saint­Germain­lès­Arlay. Il élira un nouveau maire, et un maire délégué, puisque Saint­ Germain reste commune délé­ guée. En matière d’urbanisme, la commune nouvelle reste compé­ tente, bien que deux PLU perdu­ reront. “Dans le fond, cela ne changera rien au quotidien des habitants, assure Christian Bru­ chon. Et on espère, à terme, engendrer des économies.”

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Reste un point fondamental pour l’avenir de la communauté de communes des Coteaux de la Haute Seille (voir page 2), dont dépend Saint­Germain­lès­Arlay : quelle intercommunalité intégrera la commune nouvelle, cette der­ nière ou Bresse Revermont ? En effet, si le choix des élus se tourne vers la Haute Seille, sa population dépassera alors le seuil déroga­ toire dans le cadre de la loi

NOTRe, lui assurant d’être mainte­ nue dans la carte intercommunale du Jura. “C’est compliqué, admet Dominique Bauduin, maire de Saint­Germain­lès­Arlay. Mon sou­ hait est que la Haute Seille vive encore, mais les sentiments sont partagés du côté d’Arlay. Nous allons étudier les avantages et les inconvénients, et décidé ensemble.”

Il aura bien fallu la présence de l’ancien Garde des Sceaux Michel Mercier, par ailleurs sénateur et maire de Thizy-lesBourgs (Rhône) et de Thierry Speitel, maire vosgien, pour donner du corps à cette réunion plutôt formelle, qui s’est tenue dans le bureau du député-maire Jacques Pélissard le 8 octobre dernier.

En effet, en préambule à la réunion plénière qui allait se tenir un peu plus tard au lycée agricole de Montmorot devant un parterre d’élus jurassiens, cette conférence de presse a permis de présenter les enjeux de la commune nouvelle. Renforcé par la loi de mars 2015, le statut de commune nouvelle vise à inciter le regroupement soit de communes contiguës, soit d’une intercommunalité entière souhaitant se transformer en commune nouvelle. Quand on sait que la France regroupe à elle seule 36 000 communes, dont certaines très petites avec peu de moyens, les enjeux de cette loi apparaissent clairement. Michel Mercier a regroupé six communes et constate que la nouvelle entité d’environ 6 500 âmes permet de réaliser “des économies substantielles de fonctionnement qui tombent bien en cette période de restrictions budgétaires”, alors que la démarche de Thierry Speitel est en cours. En regroupant Sigolsheim, Kaysersberg et Kientzheim, la population sera de plus de 4 500 habitants, et “cela évitera par exemple des constructions proches les unes des autres qui auraient le même usage.

On pourra faire mieux ensemble, pour moins cher.”

Jacques Pélissard à qui revient l’initiative d’avoir réactivé la loi du 16 décembre 2010 concernant la réforme des collectivités territoriales affirme que “c’est une nécessité qui vient des gens du territoire.” “1790 est mort, vive les communes nouvelles”, lance encore Michel Mercier.

C.G.

B.W.

Crançot La Carriade est inaugurée Le 10 octobre dernier, la Carriade, nouveau pôle intergénérationnel de Crançot, était inaugurée en grande pompe, après une année de travaux.

Relais lecture, relais d’assistances maternelles, salle disponible pour le temps libre, club informatique, point informatique, ludothèque, zumba, activités périscolaires… On n’en finirait pas d’énumérer les services que ce nouvel équipement de 240 m2 va offrir à la population de la Haute Seille, mais aussi du premier plateau, d’autant qu’entouré d’un parking en plein centre du village, son accès est aisé. Ce lieu de rencontre, qui mêlera au sein d’un même espace des services et générations différents, s’adresse aux familles, écoles, structures périscolaires, et usagers du 3e âge. Impulsé et animé par la communauté de communes des Coteaux de la Haute Seille, l’équipement sera ouvert à toutes les initiatives associatives.

Clément Pernot, président du conseil départemental du Jura, avoue “l’avoir vu pousser comme un champignon à chacun de ses passages”, alors que Christian Vuillaume, président de la Haute Seille, indique que “nous sommes là au cœur du village, en lieu et place d’un ancien parc à moutons”. Le coût, estimé à 780 000 euros, comprend l’acquisition du foncier, les travaux, mais encore la voirie qui servira plus tard aux 8 logements réservés aux personnes à mobilité réduite. Il s’inscrit également dans un projet global de redynamisation du centre­ bourg de Crançot.

B.W.

Christian Vuillaume, président de la Haute Seille, coupe le ruban.

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Pays de Lons n°99 - Novembre 2015

Un contrat de ville

EXPRESS

pour aider la Marjorie et les Mouillères

EN BREF LONS-LE-SAUNIER L’EQUIPE DU FILM BABYSITTING 2 AU MEGARAMA

Le 25 novembre prochain à 18 h, le Multiplex Megarama de Lons-leSaunier accueillera l’équipe du film Babysitting 2 pour une avant-première exclusive en Franche-Comté (sortie nationale le 2 décembre). De toutes les villes choisies pour la tournée promotionnelle du film, l’équipe a choisi Lons-le-Saunier pour présenter en avant-première la suite du succès Babysitting, sorti le 16 avril 2014, dont la première édition avait rassemblé plus de 2,5 millions de spectateurs. Le 25 novembre à 18 h, les spectateurs pourront rencontrer les acteurs et producteurs du film.

Jeu concours pour les collèges, lycées, associations, comités... pour passer un moment privilégié avec l’équipe du film et recevoir leur dédicace. Pour gagner, il faut proposer un “projet” original sur les thèmes du Brésil ou de “Babysitting 3, made in Jura”.

Renseignements : Internet www.megarama.fr/lons.

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MARIE, NOUVELLE MAIRE DES ENFANTS

Le 16 octobre dernier, Marie Daubié, de l’école Jean-Jacques Rousseau, a été élue maire du conseil municipal des enfants.

Elle succède à Viktor Olbinski. Jacques Pélissard a félicité la jeune fille et lui a transmis l’écharpe tricolore, symbole de son élection à la tête de l’assemblée des 25 enfants élus dans les écoles (CM1-CM2).

Les quartiers de la Marjorie et des Mouillères font partie des cinq quartiers prioritaires du Jura retenus pour ces contrats de ville nouvelle génération.

Signé le 5 octobre dernier à la Maison Commune espace Marjorie de Lons­le­Saunier, par le préfet du Jura Jacques Quastana, Jacques Pélissard, président d’ECLA et leurs 9 partenaires institutionnels, ce contrat de ville regroupe sur un même document les actions mises en place par les acteurs insti­ tutionnels, économiques et associatifs, en faveur des quartiers lédoniens. Fort de leurs 3 893 habi­ tants, les quartiers de la Marjorie et des Mouillères représentent 22 % de la population lédonienne, et 12 % de l’agglomération. Avec 17 % de la population de ces quartiers bénéficiaire de la CMU­C (11 % pour la ville de Lons), une part de familles monoparentales par rapport au nombre de ménages s’élevant à 26,5 % (16 % pour l’agglomération), un taux de chômage pour les hommes de 28,2 % à la Marjorie et 21,4 % aux Mouillères, la précarité demeure importante. “Les atouts sont également présents : une population jeune (38 % de la population a moins de 29 ans), désireuse de s’en sortir, motivée et entreprenante et une localisation avantageuse, à moins de 1 000 m de l’hyper­ centre de Lons” notait Jacques Quastana, préfet du Jura. Plusieurs axes prioritaires ont été fixés. Le développement économique et l’emploi, visant à réduire de moitié l’écart de taux d’emploi entre les quartiers prioritaires et les autres territoires. Le pilier “cohésion sociale” vise à réduire la pauvreté, à renforcer le lien social et la solidarité entre les générations. Le pilier “cadre de vie et renouvellement urbain” vise à améliorer de façon concrète la vie quotidienne des habitants. “Le rôle des habitants devient central, concluait Jacques Quastana. Une politique publique n’a de chance de réussir que si elle rencontre l’adhésion des citoyens. Tel est notamment l’objectif du nouveau Conseil citoyen.”

LONS-LE-SAUNIER

LA 20E PERCÉE DU VIN JAUNE À LONS

Dans le précédent contrat de ville, les deux quartiers lédoniens ont bénéficié de crédits qui ont permis la réhabilitation massive de logements et des quartiers.

Les 6 et 7 février prochains, la Percée du Vin Jaune édition 2015 se déroulera à Lons-le-Saunier. Le périmètre exact de la manifestation n’est pas encore définitivement arrêté et, des réunions d’information sont programmées fin novembre-début décembre. L’une pour informer les habitants concernés et plus largement le public, l’autre à destination des commerçants. Lons-le-Saunier se prépare à recevoir entre 40 000 et 50 000 personnes ce week-end-là.

Haute Seille Union sacrée autour de la culture Elus et acteurs culturels de la communauté de communes de la Haute Seille s’engagent dans un contrat territorial d’éducation artistique et culturelle.

Le CTEAC : contrat territorial d’éducation artistique et culturelle, c’est ainsi que se dénomme le nouvel outil mis à la disposi­ tion de la communauté de communes des Côteaux de Haute Seille. Ce dispositif est valable 3 ans, et il s’adresse à l’ensem­ ble de la population. Il a pour thème cen­ tral l’environnement au cœur des actions artistiques, et veut favoriser le lien et le bien­être dans les différents temps de la vie, la sensibilisation aux questions envi­ ronnementales ainsi que la collecte et le transfert des savoir­faire. En proposant l’environnement, en faisant intervenir à la fois les enfants des écoles, les associa­ tions locales et les aînés des villages concernés, cette nouvelle mouture est un réel outil populaire intergénérationnel.

D’autant qu’en y associant les compé­ tences d’organisation du Moulin de Brai­ nans à celles du Colombier des Arts, avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), il y a fort à parier que la réussite sera au rendez­ vous.

Des animations artistiques sur le thème de l’environnement De nombreuses animations sont d’ores et déjà prévues avec la Compagnie Prune qui est la rencontre entre une musicienne et un danseur. Les deux artistes proposeront notamment le spectacle “Vieille Branche”, mais “ils interviendront partout où on leur demandera”, rassure Christian Vuillaume, président de la com com à l’origine du projet. Une brigade de planteurs d’arbres se rendra dans les 22 communes de la Haute Seille qui choisiront une essence et un lieu de plantation. André Perrin, com­ positeur du groupe NAO et spécialiste de musique assistée par ordinateur, travail­ lera sur des bruits d’arbres collectés tout au long de l’automne. Pour la Sainte­ Catherine, fête de Bréry, ce sera un concours de chapeaux. Les temps d’activi­ tés périscolaires des enfants – spectacles, théâtre, musiques, ateliers… – seront éga­ lement adaptés au thème du CTEAC. La première phase dite de présentation et d’appropriation du projet, dont l’enjeu est de mobiliser au mieux la population du

Les acteurs engagés dans ce contrat autour de Christian Vuillaume

territoire autour de la thématique, verra son terme en juin 2016. Viendra ensuite le temps de la seconde phase dite d’inter­ vention artistique, destinée à favoriser la pratique et la rencontre entre les diffé­ rents publics. “Puisque rien n’est figé ni imposé, elle peut toujours être le point de départ pour des ajustements”, précise Patrick Demange, chargé de mission de la DRAC. “La signature de ce contrat territo­

rial d’éducation artistique et culturel reconnaît les efforts consentis par la com com depuis plus de dix ans sur le terri­ toire, notamment en ce qui concerne le soutien qu’elle apporte aux actions cultu­ relles”, ajoutait Christian Vuillaume, rap­ pelant que le dernier plan a permis à nombre d’enfants de se familiariser à dif­ férentes disciplines telles que le théâtre, la danse, les marionnettes....

Religion Le diocèse déménage à Poligny Malgré les voix de certains paroissiens opposés à ce déménagement, il se déroulera à partir de septembre 2016.

La rigueur budgétaire est plus que jamais d’actualité, et n’épargne pas l’Eglise du Jura. En proie à des difficultés finan­ cières, le diocèse de Saint­ Claude a pris la décision de ven­ dre ses bâtiments lédoniens, que sont l’évêché et Montciel, pour les transférer et les regrou­ per dans un même lieu à Poli­ gny. Une décision qui ne fait pas l’unanimité parmi les chrétiens jurassiens, qui pour certains s’y opposent fermement et démon­ tent un à un les arguments de Mgr Jordy.

Pour la petite histoire, ce n’est pas la première fois qu’est évo­ qué l’avenir du bâtiment de Montciel, puisque Mgr Patenô­ tre et Mgr Legrez avaient aupa­ ravant déjà réfléchi à l’opportu­ nité de regrouper les services diocésains en un même site. Un audit commandé par Mgr Jordy à son arrivée faisait état d’un bâtiment “surdimensionné”,

avec “une charge financière trop importante (...) qui mettrait en péril le diocèse lui­même”, au regard des comptes dans le rouge de l’Eglise. Un comité de pilotage est alors mis en place pour mener cette réflexion, lorsque la congrégation des filles du Saint­Esprit informe le dio­ cèse de la fermeture à venir de leur maison de Poligny. Une opportunité à saisir, d’autant que ces dernières proposent un prix de vente raisonnable et un paie­ ment échelonné. Après avoir consulté ses différents conseils, mais aussi les chrétiens juras­ siens, via la visite des 15 doyen­ nés, les marches paroissiales..., Mgr Jordy relate “que tous les laïques rencontrés étaient favo­ rables à ce transfert.” Les négo­ ciations avec les filles du Saint­ Esprit sont donc engagées, d’autant que le bâtiment est en état, bien classé énergétique­ ment, et ne nécessite pas de

gros investissements. Il permet­ trait de quitter les deux bâti­ ments lédoniens de plus de 5 000 m2 à eux deux, contre un site de 2 500 m2, plus conforme aux besoins du diocèse. Par ail­ leurs, la raison économique n’est pas le seul argument de Mgr Jordy, puisque la position cen­ trale de Poligny dans le Jura per­ mettra de rapprocher certains diocésains. Les deux bâtiments lédoniens sont donc mis en vente pour une valeur estimée supérieure à 1,6 million, tandis que la maison polinoise est cédée à 960 000 euros. Grâce à une épargne financière réservée à l’immobilier, la transaction pourra se faire sans attendre la vente des bâtiments lédoniens.

La signature de la vente de la maison de Poligny est prévue pour le printemps 2016, pour un déménagement à partir de sep­ tembre 2016.

L’once apostolique et le Vatican saisis Mais l’association des Amis de Montciel, regroupant 200 adhé­ rents dans tout le Jura, ne l’en­ tend pas ainsi. Il s’agit pour eux “d’un caprice d’évêque qui n’aime pas Lons, et qui a réussi à diviser les chrétiens.” Ils estiment que cet investissement aurait dû être évité, en raison notamment des sommes injectées dans la rénovation de Montciel il y a plu­ sieurs années. “Nous voulons simplement contester les argu­ ments tendant à faire croire que c’est pour être plus modestes, pour faire des économies que ce déménagement est fait, en sacri­ fiant Montciel. Un évêque est de passage… Montciel ne lui appar­ tient pas. Il a toute une histoire pour le Jura : orphelinat, sémi­ naire, haut lieu de spiritualité, et à aucun moment cet élément n’est évoqué. On parle essentiel­

La future maison diocésaine de Poligny.

lement finance”, explique Josy Grenard, secrétaire de l'associa­ tion. Les Amis de Montciel avaient déjà écrit une lettre au nonce apostolique, le représen­ tant du Vatican en France, pour l’informer de cette vente, bien que ce dernier avait déjà été informé de cette décision par Mgr Jordy. Ils passent aujourd'hui la “vitesse supé­ rieure” en contactant directe­

ment le Vatican. Une motion va être également déposée à l’évê­ ché. “Ce que nous attendons : que la vente de Montciel soit purement et simplement annu­ lée, insiste Josy Grenard. Nous demandons aussi à avoir accès aux comptes du diocèse afin de démontrer que Montciel peut tourner financièrement parlant.

Nous n’avons pu obtenir aucun chiffre quant aux recettes.” C.G.

6 vivre ici

Pays de Lons n°99 - Novembre 2015

Les meilleurs savagnins du monde concourront au lycée agricole

MONTMOROT

Les 12 et 13 novembre, le concours mondial du Savagnin, organisé par l’association des Œnophiles et dégustateurs du Jura, reviendra à Montmorot pour sa seconde édition, avec une partie de la programmation ouverte au grand public le 12 novembre à Saint-Lothain.

“Le concours est ouvert gratuitement à tout public le jeudi 12 novembre à partir de 16 h à la salle des fêtes de Saint-Lothain, rue Charles Sauria, pour une conférence sur “La multiplication de la vigne” par le professeur André Rousset. Les échanges se poursuivront dès 19 h autour d’un dîner au restaurant Le Revermont à Passenans”, précise d’entrée Marie-Thérèse Grappe, présidente des Œnophiles et dégustateurs du Jura.

Si à l’origine, c’est son amour pour la région et sa passion pour ce vin d’exception qui l’ont poussée à créer l’association, Marie-Thérèse, la prof qui a enseigné la culture du vin au lycée Friand d’Arbois, a attendu la retraite pour mener à bien ce projet personnel. Organisatrice de réunions, maintes fois sollicitée comme juré, elle décide en 2003 de poser les statuts qui officialisent la naissance des Œnophiles et dégustateurs du Jura. Le 13 novembre prochain, pour sa seconde édition, elle installe ce concours mondial réservé aux professionnels dans les murs du lycée agricole de Montmorot. Le règlement est strict : “Chaque jury ne déguste pas plus de 10 échantillons, chaque échantillon est dégusté individuellement de façon anonyme, à l’aveugle. L’identité des vins est masquée par une chaussette, les vins sont servis par un personnel qualifié, à la bonne température et par catégo-

ries préalablement définies. Chaque jury est composé de professionnels du vin et dégustateurs compétents.” Le concours ne concerne pas que le Jura, notamment le ChâteauChalon, mais aussi des vins blancs de Suisse, Belgique, Australie, Allemagne, Hongrie, Canada, eux aussi issus du Savagnin. L’association des Sommeliers d’Europe présidée par Thierry Corona soutient la manifestation qui sera parrainée par Corinne Gaudron Van Beek, première femme du vin en 1992.

Nul doute que l’objectif qui est avant tout la promotion à travers le monde du cépage Savagnin sous toutes ses formes, qu’il soit ouillé type floral élevage classique, sous voile élevage type oxydatif, vin jaune, vin de paille, Crémant ou Macvin, sera atteint. A la question de connaître la différence entre œnophiles et œnologues, Marie-Thérèse Grappe s’empresse de préciser qu’elle et ses adhérents sont des passionnés qui ont appris le vin, le vocabulaire, à force de dégustations, contrairement aux œnologues qui sont des diplômés de la spécialité. Qu’elles soient médaillées d’or, d’argent ou de bronze, les bouteilles porteront bientôt haut les couleurs le savoir-faire de nos vignerons, car à n’en pas douter, son terroir de prédilection est bien le Jura, à moins que...

B.W.

ENVIRONNEMENT LE JURA ÉLARGIT LES CONSIGNES DE TRI DES DÉCHETS DÈS 2016 Depuis 1994, quand le Jura devient un des précurseurs nationaux à se lancer dans le tri des déchets ménagers recyclables, les consignes de tri n’ont guère changé. Le Sydom du Jura s’implique aujourd’hui dans l’initiative nationale lancée par Eco-Emballages, l’élargissement des consignes à l’ensemble des emballages en plastique.

40 départements français, dont le Jura, sont concernés par cet élargissement prévu pour 2016. Préalablement à l’élargissement des consignes, les centres de tri retenus doivent améliorer leurs équipements et leur organisation pour automatiser le tri des différentes résines et adapter les conditions de travail des opérateurs. Pour cela, Eco-Emballages accompagne financièrement les collectivités à travers des aides directes à l’investissement, et payera pour chacune les nouvelles tonnes de plastiques triées et recyclées.

A ce jour, seuls les bouteilles, les flacons et les films étirables en plastique sont recyclés dans le Jura. C’est d’ailleurs essentiellement pour des raisons techniques, que le choix s’est porté sur le recyclage des bouteilles et des flacons en plastique. Mais le Jura a su aller plus loin en

EXPRESS LONS-LE-SAUNIER FOIRE AUX LIVRES DE L’APF

L’association des paralysés de France organise sa traditionnelle foire aux livres les 6 et 7 novembre, à Juraparc.

Les passionnés de lecture trouveront romans, polars, vieux livres, livres pour enfants… Les collectionneurs pourront dénicher au milieu de quelques cartes postales, disques vinyles, CD… le “trésor” recherché depuis si longtemps, à des prix attractifs. Le bénéfice de la vente permettra à l’association de remplir sa mission d’aide aux personnes atteintes d’un handicap moteur.

Ouverture non-stop, le 6 novembre de 9 h à 20 h et le 7 novembre de 9 h à 18 h.

Juraparc, Lons-le-Saunier. Entrée gratuite.

ADMINISTRATION

LA PREFECTURE LABELLISÉE QUALIPREF 2.0

Marie-Thérèse Grappe, présidente des Œnophiles et dégustateurs du Jura.

La préfecture du Jura a obtenu le 21 septembre dernier la labellisation “Qualipref 2.0”, reposant notamment sur l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ainsi, le service des permis de conduire informe désormais par SMS les usagers de la réception de leur titre en préfecture ; le bureau du séjour et des nationalités offre la possibilité de prendre des rendez-vous en ligne via le site internet de la préfecture ; les démarches relatives aux manifestations sportives peuvent être réalisées de façon entièrement dématérialisée.

LONS-LE-SAUNIER Les services de l’Etat

font la promotion du service civique

Le 8 octobre dernier, la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations du Jura (DDCSPP) organisait les premières rencontres du service civique à Lons-le-Saunier. Une journée qui a eu pour objectifs de présenter les missions du dispositif service civique et de mettre en relation des volontaires et des structures d’accueil. Le service civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sans conditions de diplôme. Les missions de service civique peuvent être effectuées auprès d’associations, de collectivités territoriales (mairies, départements ou régions) ou d’établissements publics (musées, collèges, lycées…), sur une récupérant également les films étirables. Dès le printemps 2016, les Jurassiens recevront des informations pratiques sur les emballages plastiques concernés par l’élargissement. Tous ces plastiques pourront être jetés dans le bac de recyclage bleu ou à couvercle jaune. C’est une simplification majeure du geste de tri, une petite révolution dans le quotidien des habitants qui peinent souvent à s’y retrouver dans les règles actuelles. Au total, fin 2016, ce sont 15,3 millions de Français, qui pourront trier tous leurs emballages plastiques, soit près du quart de la population nationale. Sur une année pleine, cette nouvelle phase d’extension devrait permettre de recycler environ 20 000 tonnes par an d’emballages ménagers en plastique en plus.

période de 6 à 12 mois en France ou à l’étranger, pour une mission d’au moins 24 h par semaine. Le jeune volontaire en service civique perçoit une indemnité de base de 573,65 euros net par mois. Celle-ci est composée d’une indemnité financée par l’Etat d’un montant de 467,34 euros et d’une prestation complémentaire fournie par l’organisme d’accueil d’un montant minimum de 106,31 euros qui peut être servie en nature. La mission peut être effectuée dans 9 grands domaines : culture et loisirs, développement international et action humanitaire, éducation pour tous, environnement, intervention d’urgence en cas de crise, mémoire et citoyenneté, santé, solidarité, sport.

PLAINOISEAU LE COLOMBIER DES ARTS PROPOSE UNE MISSION DE SERVICE CIVIQUE Le Colombier des Arts, lieu de fabrique artistique, géré depuis 2012 par la Cie Pocket Théâtre, et depuis 2015 par L’Instand’Art, propose, en partenariat avec La Ligue de l’Enseignement, une mission de service civique pour participer à la vie du lieu et aux actions culturelles qu’il impulse.

Pour plus d’infos sur Le Colombier des Arts : www.pockettheatre.fr

Handball - Carton plein pour l’US Lons Ce début de saison débute très bien pour les équipes seniors du club de hand de la préfecture.

Les filles de la convention Jura Sud - Lons enchaînent les bons résultats avec 4 victoires en 4 matchs. Coachées par Benjamin Laberthe, elles se classent premières de leur poule d’excellence régionale avec 12 points, juste devant Saint-Vit, Saône-Mamirolle et Besançon. Les seniors garçons enchaînent eux aussi les victoires, 3 en 3 matchs, ce qui en fait dorénavant la seule équipe de la poule à ne pas avoir perdu un seul match. L’objectif pour

les joueurs de Pierre André Bados est plus que jamais une montée en Nationale 3, mais la route est encore longue et les matchs vont s’enchaîner jusqu’à la trêve de décembre…

Un début de saison de bon augure pour la suite de la saison qui recommencera le 7 novembre contre Pouilley-les-Vignes à 18 h 30 au COSEC pour les filles, et contre Palente à 20 h 45 au COSEC pour les garçons. Une première soirée de gala pour le club de l’USLons qui pourrait déjà marquer de son empreinte cette saison en cas de victoires…

vivre ici 7

Pays de Lons n°99 - Novembre 2015

Le Cercle d’escrime lédonien fête ses 50 ans Le 24 octobre dernier, le Cercle d’escrime lédonien fêtait son demi-siècle d’existence. A cette occasion, Claire Chapuis, présidente depuis quinze années, tirait sa révérence et passait la main à Philippe Pinard. L’occasion de revenir avec elle sur les moments forts de la vie du club.

Claire Chapuis, que représentent pour vous ces quinze années de présidence ?

Un gros investissement, correspondant pratiquement à un travail à mi-temps. Mais ce fut un moment heureux, car j’ai été en contact avec tous les joueurs, des enfants aux adultes. Administrativement, la tâche fut souvent lourde et pesante, aux dépens de l’animation, le côté le plus agréable.

Cyril Lepeut, infirmier à Chaussin et trésorier de l’URPS infirmiers.

SANTÉ

Ce fut aussi un travail d’équipe ?

Le pivot du club, c’est le maître d’arme. Le Comité départemental du Jura a mis à disposition deux maîtres d’arme à Lons-le-Saunier. J’ai noué avec eux ces quinze années d’excellentes relations.

Présentez-nous votre club !

Il compte entre 75 et 80 licenciés, avec moins de femmes que je souhaiterais. Nous formons les jeunes et les arbitres. Nous avons même formé un maître d’arme, Coralie Guillier. C’est une belle récompense pour nous d’avoir contribué à former une femme. J’aurais beaucoup aimé constituer une équipe féminine, mais nous n’y sommes pas parvenus. Notre spécialité est le sabre. On a eu de très bons sabreurs, dont Paul Seguela, champion de France en N3 l’année dernière.

Quelles sont selon vous les valeurs et les qualités que développe l’escrime ?

Ce sport développe à la fois le mental et le physique. Pour toucher, il faut envisager l’autre, l’observer, être rapide, engager la “conversation” en avançant et reculant, jusqu'à ce que l'un ou l'autre cherche à toucher.

Les infrastructures mises à votre disposition permettent-elles une bonne pratique de l’escrime ?

Une salle chauffée et dédiée uniquement à l’escrime est mise à notre disposition par la ville de Lons-le-Saunier depuis 1965. Notre fierté est de mettre gratuitement à disposition le matériel aux licenciés. J’ai travaillé pendant quinze ans pour développer une politique d’aide aux déplacements des compétiteurs. Notre règle d’or : qu’aucun jeune ne reste chez lui car il ne peut financer le voyage. Cela va continuer après mon départ.

Que faut-il vous souhaiter aujourd’hui ?

50 années de plus… Et que ce sport soit mieux connu, surtout pour ses valeurs éducatives.

L’ETOILE LE CENTRE ATHÉNAS LANCE UN APPEL

AUX DONS POUR S’AGRANDIR

Centre de sauvegarde de la faune sauvage couvrant 11 départements dans l’Est de la France, seul établissement spécialisé dans la prise en charge du lynx, Athénas, après trois décennies, est à un tournant de son histoire.

Victime de son succès, avec près de 2 000 accueils d’animaux blessés ou en

détresse cette année, le Centre est asphyxié par manque de place et de moyens. Athénas souhaite donc agrandir sa capacité d’accueil pour pouvoir répondre aux demandes toujours plus nombreuses. De nouveaux enclos, de nouvelles volières, un nouveau bâtiment d’infirmerie avec bureaux, sur de nouveaux terrains, les projets sont là. “Toutefois, rien ne sera possible sans votre soutien, qui est urgent, explique l’association dans un communiqué. Sans votre aide, dans un contexte de réduction des aides publiques, nous ne pourrons franchir cette étape indispensable à la poursuite de notre action, dès l’horizon 2016”.

Chaque don sera fiscalement déductible, pour les particuliers comme pour les entreprises, car Athénas est reconnue d’intérêt général.

Pour faire un don en ligne : www.athenas.fr

Propos recueillis par C.G.

Trois bébés lynx orphelins recueillis C’est le 30 septembre dernier qu’un habitant de Chapelle-des-Bois, dans le Doubs, alerte le Centre Athénas, face à la présence d’un jeune lynx… sur son balcon. Deux semaines plus tôt, une femelle lynx avait été observée avec trois petits. Mère qui a aujourd’hui disparu, sans qu'aucun signalement de collision routière n’ait été fait, ni de corps retrouvé. Le soir même, un des bébés est aperçu, mais mourra malheureusement rapidement d’épuisement.

Le lendemain, un de ses frères est capturé.

Bien que très faible, il s’en sort. Après trois semaines de recherche, le troisième individu de la fratrie orpheline a enfin pu être capturé le 17 octobre dernier. Très maigre, au bout de ses réserves, il serait mort deux jours plus tard s’il n’avait pas été capturé. Un heureux dénouement, avec deux jeunes survivants sur trois, qui devraient être relâchés en 2016.

“Mais qui ne doit pas faire perdre de vue le fait que la mère de ces jeunes a disparu dans des circonstances suspectes. Le formidable engagement de la majorité des habitants de Chapelle-des-Bois ne parvient pas totalement à occulter l’hostilité militante d’une minorité, et les dégradations volontaires perpétrées sur notre cage-piège” relate le Centre Athénas.

COMMANDERIE DES NOBLES VINS DU JURA ET DU COMTÉ

La carte de coordination des soins est lancée dans le Jura Mise en place par les professionnels de santé libéraux francs-comtois, cette carte permet, depuis le 1er octobre, une meilleure communication entre les différents soignants.

C’est une carte de plus dans le portefeuille des Jurassiens, et plus largement des Francs-Comtois, mais qui pourrait sauver des vies : sur ce document sont recensés tous les soignants d’un même patient. Une carte qui tient dans la poche, et qui permet d’assurer une meilleure communication entre les professionnels de santé. Ce dispositif, mis en place pour la première fois en Ile-de-France l’année dernière, a fait des émules dans l’Hexagone, si bien que les libéraux francs-comtois se sont saisis de l’opportunité. C’est la première fois qu’ils travaillent ensemble de manière concertée : les unions régionales des professionnels de santé (URPS) infirmiers, médecins, pharmaciens, podologues, kinésithérapeutes, sages-femmes, orthophonistes, biologistes et dentistes ont pensé cette carte, lancée depuis le 1er octobre. Objectif : “Assurer une meilleure coordination entre la ville et les hôpitaux, explique Cyril Lepeut, trésorier de l’URPS infirmiers de Franche-Comté, et infirmier libéral à Chaussin. Face à des personnes âgées, ou des patients ayant l’esprit embrouillé, dans le cadre d’une entrée ou sortie d’hôpital, elle permet de connaître immédiatement tous ses soignants, et de les appeler.” Sur ce document pliable, de la taille de la carte vitale, on trouvera les coordonnées du médecin traitant, du pharmacien, et de l’infirmier, les “premiers recours”, auxquelles s’ajoutent celles du masseur-kinésithérapeute et des autres soignants. La carte de coordination des soins s’adresse en priorité aux patients atteints d’une maladie chronique, d’une affection longue durée et risquant une hospitalisation, et plus largement à toute la population. Elle est disponible gratuitement auprès des infirmiers, pharmaciens, médecins… et est à remplir par l’usager.

Doit-on y voir un concurrent au dossier médical personnel (DMP) informatisé, lancé en 2011, ce flop qui a coûté si cher à l’Assurance maladie ? “C’est un complément au DMP qui connaît un déficit d’utilisation, de par sa complexité d’ouverture, reprend l’infirmier. C’est pour cela que nous avons voulu un format papier, avec un coût réduit, de 0,004 centime par carte, financé par les URPS et l’Agence régionale de santé. C’est un outil de plus, et peut-être un premier pas avant une dématérialisation totale de ce document.”

C.G.

3 500 INTRONISATIONS EN 50 ANS !

Le 21 mai 1966, La Commanderie des Nobles vins du Jura et du Comté était créée. Un demi-siècle plus tard, elle fêtait le 17 octobre dernier dignement cet anniversaire à Champagnole. En tous lieux, en toutes circonstances, cette association est l’ambassadeur du terroir franc-comtois. Sollicitée pour créer l’événement lors de diverses manifestations, elle intronise régulièrement de nouveaux “frères” qui s’engagent alors à faire la renommée de ces produits. 15 membres fondateurs composent le Grand Conseil, réuni autour du Président, du Grand Maître, de l’Officier de plume et des Trompettes Jurassiennes.

Le Président Bernard Legrand revient sur ces 50 années d’engagement.

Combien de personnes avez-vous intronisé en 50 ans, et comment se déroule une cérémonie d’intronisation ?

A ce jour, nous comptons plus de 450 cérémonies, pour plus de 3 500 intronisations. La cérémonie d’intronisations consiste à mettre à l’honneur certaines personnes qui s’engagent alors individuellement et solennellement à faire la renommée de nos produits du terroir en tout lieu.

De nombreuses célébrités ont été intronisées par vos soins en un demisiècle... Pouvez-vous citer quelques noms ?

Récemment, nous avons intronisé l’ambassadeur du Japon en France.

Mais on peut citer également Edgar Faure, Jacques Duhamel, Jacques Chirac (avant qu’il ne devienne président), Jean-Claude Killy, Edgar Grospiron,

Bernard Thévenet, Pierre Bellemare, Catherine Lara, Jean-Pierre Coffe, Pierre Bonte, Joël Rebluchon, Bernard Clavel…

Quelles sont les valeurs de votre confrérie ?

Dans confrérie, on retrouve la racine “frère”. C’est avant tout cela : la fraternité, le respect de l’amitié. Mais aussi la promotion de nos produits.

Lors des cérémonies, chaque membre porte la robe. Est-ce important pour vous de conserver ces rituels ?

Absolument ! Je suis extrêmement rigoureux à ce sujet.

Quelqu’un qui enfile la robe se voit investi d’une mission, il ne doit donc pas faire n’importe quoi. Lorsque nous défilons, cela doit se faire en ligne, nous

devons nous tenir convenablement : pas question de sortir des rangs pour saluer quelqu’un par exemple. Ce côté solennel est indispensable, ce n’est pas un déguisement. J’ai pu remar-

quer que nos cérémonies touchent parfois profondément les gens, c’est pour cela que cette rigueur est indispensable.

Propos recueillis par C.G.

8 économie et commerces

Pays de Lons n°99 - Novembre 2015

MOUCHARD Le miel équitable de Naturalim

a permis d’améliorer la vie de nombreux Chiliens

A Mouchard, depuis 2003, l’entreprise Naturalim importe et commercialise du miel chilien issu du commerce équitable, fourni par la coopérative Apicoop. Le 2 octobre dernier, deux représentants de cette coopérative étaient en visite dans les locaux de Naturalim, afin d’entretenir les liens de cette belle “lune de miel”, mais aussi expliquer comment le commerce équitable a transformé la vie de centaines de familles qui en dépendent.

C’est en 1996 que l’entreprise Naturalim, filiale de la coopérative française d’apiculteurs France Miel, s’est implantée à Mouchard. Elle conditionne le miel et les produits de la ruche de ses apiculteurs français, qu’elle commercialise ensuite à ses marques ou aux marques de distributeurs. En France, on produit quelque 10 000 tonnes de miel par an, pour une consommation qui atteint les 40 000 tonnes annuelles. Une équation qui impose donc d’importer massivement ce délicieux nectar, pour répondre à la demande des consommateurs français. Pour Naturalim, pas question d’importer du miel asiatique, reconnu de qualité médiocre et frauduleux. “Nous achetons le miel en Europe et en Amérique du Sud, en particulier au Chili, avec qui nous entretenons de très bonnes relations”, explique Xavier Turlin, directeur général de Natura­ lim. Depuis 2003, la société travaille notamment avec la coopérative chilienne Apicoop, sous l’im­ pulsion de Max Havelaar France. Cette association est le maillon essentiel entre les producteurs du sud et les entreprises françaises. A travers son label Fairtrade, elle garantit des conditions com­ merciales plus justes aux producteurs de l’hémi­ sphère sud, tout en incitant les acteurs écono­ miques de s’engager dans une démarche de commerce équitable. “Notre cahier des charges garantit des prix minimums, de bonnes conditions

de travail, et des critères sociaux et environnemen­ taux à respecter, explique Nicolas Dutois, chargé de développement pour l’association, en visite également à Mouchard le 2 octobre dernier. Il assure aussi le versement d’une prime aux produc­ teurs, de 200 dollars/tonne, versé par le premier importateur, afin que les coopératives puissent investir dans des projets sociaux.”

Créée en 1997 avec un capital de 300 dollars, Api­ coop regroupe aujourd’hui plus de 300 apiculteurs chiliens, avec un capital de 1,2 million de dollars.

“Pour nous, en tant que coopérative, il était évident d’acheter ce miel de qualité. Le projet Faitrade cor­ respond à nos valeurs et à celles de nos apiculteurs.

Nous avons décidé, avec Carrefour, de faire connaî­ tre ce produit” reprend le directeur de Naturalim.

“Des produits qui ont une âme et un visage” Juan Eduardo Henríquez, gérant d’Apicoop et Andres Garay, membre fondateur de la coopéra­ tive, mesurent aujourd’hui toute l’importance d'entretenir de bonnes relations avec leurs 14 clients européens. “Pour nous, un client, c’est un peu comme une fiancée, il faut bien s’en occuper, sourit Andres Garay. Faire du commerce équitable a permis, hormis les bénéfices économiques, un vrai développement social, et la mise en place de

EXPRESS ÉCO TOURISME POUR LA PREMIÈRE

FOIS, LES CHIFFRES EN BOURGOGNE ET FRANCHE-COMTÉ

Les comités régionaux du tourisme publient conjointement pour la première fois les chiffres clés des deux régions. Voici ce qu’il faut en retenir : lits touristiques

710 000 42 000 emplois générés par le tourisme en moyenne annuelle

84,4 % : fréquentation étrangère en hôtellerie et camping, parmi les plus élevées de France (Pays-bas, Allemagne et Belgique).

850 000 visiteurs pour la basilique Sainte Marie Madeleine de Vézelay, le monument le plus visité.

+ de 100 000 visiteurs pour 18 lieux (mais aucun site jurassien).

AGRICULTURE

LA FILIÈRE VIANDE FRANCCOMTOISE D’ABORD REPRÉSENTÉ PAR SON PORC Selon une étude de l’INSEE, la filière viande, qui intègre tous les métiers de l’élevage, l’abattage, la première transformation jusqu’à la commercialisation, est peu développée en Franche-Comté. Avec 2 400 établissements et près de 5 100 emplois dont 1 915 salariés, elle représente 0,7 % de l’emploi salarié marchand de la région. Bien que 80 % des exploitations agricoles soient orientées vers l’élevage de bovins (principalement orientées vers la production de lait avec des bovins de race montbéliarde), la filière viande franc-comtoise est d’abord connue pour son porc de qualité.

CONJONCTURE 2015

L’ÉCONOMIE JURASSIENNE CRÉE DE NOUVEAU DES EMPLOIS Selon l’INSEE, les indicateurs conjoncturels du deuxième trimestre 2015 dans le Jura et en Franche-Comté confirment l’amélioration économique constatée depuis le début de l’année dans la région, en dépit d’un contexte national où l’activité a calé ce trimestre. Après quinze trimestres consécutifs de baisse, l’emploi salarié en Franche-Comté progresse par rapport au trimestre précédent (+ 0,4 %). La

A gauche, Juan Eduardo Henríquez, gérant d’Apicoop, et Andres Garay, membre fondateur de la coopérative

projets de longue haleine, comme l’éducation. C’est un outil formidable pour lutter contre la pauvreté.”

Aujourd’hui, 400 familles vivent et dépendent du commerce équitable d’Apicoop. Concrètement, cela a permis d’élever le niveau d’études de leurs enfants, d’investir dans l’amélioration des loge­ ments, d’acheter des terres... “Nous tenons à

remercier les efforts des consommateurs français de payer un peu plus cher un produit équitable. Ce sont des produits qui ont une âme et un visage.

Nous souhaitons leur dire de continuer à choisir ces produits, d’appuyer le travail de Naturalim et Car­ refour, pour qu’à la fin, il y ait plus d’équité sur cette planète.”

C.G.

GRAND DÉBAT ÉCONOMIQUE progression est la même pour le Jura (+ 0,4 %). Malgré une augmentation du nombre de demandeurs d’emploi en fin de trimestre, le taux de chômage régional baisse légèrement, s’établissant à 9,4 % de la population active. Le point noir reste le secteur de la construction qui continue de perdre des emplois et dont l’activité peine à redémarrer. La fréquentation hôtelière confirme, quant à elle, son redressement.

Les créations sous le régime de la microentreprise (anciennement auto entreprise) reculent encore très nettement ce trimestre en raison de l’entrée en application de la loi Pinel fin 2014 remaniant le régime de l’autoentrepreneur. Les créations dites “classiques” fléchissent quant à elles légèrement. En parallèle, les défaillances d’entreprises cumulées sur douze mois diminuent fortement.

Les MEDEF de Bourgogne et Franche-Comté livrent leurs propositions

A droite, Pierre-Antoine Kern, président du MEDEF Bourgogne et à ses côtés, Jean-Luc Piton, président du MEDEF FrancheComté.

LONS-LE-SAUNIER 20E SALON DU DISQUE ET DE LA BD

Le 11 novembre prochain, l’association musicale 3S/Sagadisc organise son 20e salon du disque et de la BD dans la salle Revermont de Juraparc, à Lons-le-Saunier.

Une trentaine d’exposants collectionneurs particuliers et marchands professionnels venant du grand Est et de Bourgogne exposeront disques vinyles, CD, DVD et bandes dessinées, autour du thème “la presse musicale des années 60/70”.

11 novembre de 9 h 30 à 18 h 30 à Juraparc.

VENTE AMIABLE DE PONEYS ET CHEVAUX Le centre hippique Mancy de Lons-leSaunier organise “Equilons Automne 2015”, vente amiable de chevaux et poneys le 15 novembre. Plus de 100 équidés, à voir ou à acheter, dans toutes les disciplines et toutes les races confondues, seront présents. Vente directe de gré à gré sans commission, l’équipe de Mancy se chargeant uniquement de mettre les vendeurs et les acheteurs en contact. Nouveauté cette année, deux options de présentation : Equilons sport avec une présentation en parcours en extérieur, et Equilons loisir avec possibilité de présentation en main.

10 h à 17 h, entrée libre.

Le 2 novembre, les MEDEF des deux régions organisent conjointe­ ment le “grand débat économique de Bourgogne et Franche­Comté” à 19 h, à La Commanderie de Dole.

Résultat d’un travail collaboratif avec les branches professionnelles, les organisations patronales ont identifié les enjeux et les priorités pour les entreprises de la nouvelle région Bourgogne Franche­Comté.

Marie­Guite Dufay et François Sau­ vadet, candidats à la présidence de la grande région, réagiront à ces propositions et présenteront leur vision et leurs priorités aux chefs d’entreprise des deux régions.

Ce sont en tout 19 branches pro­ fessionnelles, tout secteur confondu (plasturgie, commissaires aux comptes, banques, BTP, experts, métallurgie…) qui se sont réunis autour d’une même table pendant plusieurs mois afin de livrer aujourd’hui aux élus et acteurs économiques la vision des chefs d’entreprise dans le futur schéma régional. “Aujourd’hui, nous devons être exigeants sur l’ef­

ficacité de la loi NOTRe, car l’une de ses grandes orientations est de ren­ forcer les compétences des régions en matière économique, mais la clarification prévue par la loi sera­t­ elle suffisante ? interroge Jean­Luc Piton, président du MEDEF de Franche­Comté. Avec une augmen­ tation de la fiscalité locale des entreprises de + 11,1 % en Bour­ gogne et de + 7,5 % en Franche­ Comté, le futur exécutif régional devra veiller à la cohérence et à la modération de la fiscalité locale, pour que toutes les entreprises de Bourgogne Franche­Comté rega­ gnent le terrain perdu dans la com­ pétition mondiale.”

Les propositions des chefs d’entreprise Voici quelques­unes des pistes pro­ posées par les chefs d’entreprise aux pouvoirs publics en matière de politique économique.

Baisser les dépenses de fonction­ nement du futur exécutif régional ; mutualiser les moyens du conseil régional avec ceux des autres col­

lectivités locales ; modérer la fisca­ lité locale, avec l’engagement de ne pas augmenter la pression fiscale ; simplifier les dispositifs d’aides financières des entreprises ; offrir un interlocuteur unique pour accompagner les projets de déve­ loppement ; rendre plus lisible l’uti­ lisation des fonds européens ; encourager les actions à l’export des entreprises ; faire du soutien à l’innovation une priorité en mutua­ lisant les moyens ; soutenir les ini­ tiatives liées au développement durable ; créer une carte des for­ mations professionnelles cohé­ rente avec le nouveau périmètre ; associer les entreprises au déploie­ ment du haut et très haut débit ; développer l’offre de transport col­ lectif pour favoriser l’accès des tou­ ristes français et étrangers avec l’objectif de 7,4 % du PIB régional généré par le tourisme (contre 5,7 % aujourd’hui) ; développer une réflexion sur l’accès régional aux dessertes aériennes et sur le développement des voies naviga­ bles à grand gabarit.

économie et commerces 9

Pays de Lons n°99 - Novembre 2015

“Party Matching”, réseau social développé par un Jurassien, est lancé Le Dolois Tony Figard a misé sur un pari audacieux et innovant : offrir aux joueurs de jeux de rôle en ligne un réseau social qui connecterait et mettrait en relation les “gamers” de la planète. La plateforme “Party Matching”, portée par la start-up FXLAN, est en ligne depuis le 9 octobre.

Vous connaissez déjà Facebook ou Twitter. Depuis le 9 octobre, Tony Figard propose un réseau social d’un nouveau genre, adressé à une cible bien particu­ lière, les joueurs en ligne. “Party

Matching” offre les mêmes fonc­ tionnalités qu’un réseau social – mur, commentaires, profil, amis… – mais avec l’intérêt de faire se rencontrer virtuellement des joueurs, et organiser ainsi

plus facilement les parties. Car c’est un problème que les gamers assidus des jeux de rôle en ligne massivement multi­ joueurs (dont World of Warcraft est sans doute un des plus célè­

Tony Figard (debout), et l’équipe de FXLAN.

bres représentants) connaissent bien :

il faut des “amis” ayant le même “profil” (même niveau, horaires de jeu compatibles…) pour progresser dans la partie.

“C’est un constat que font tous les joueurs : si on est seul dans ces jeux, on n’avance pas” com­ mente le Dolois. Et c’est un domaine qu’il connaît bien, car tout a commencé par cette pas­ sion des jeux communautaires, auxquels il s’adonne en famille depuis de nombreuses années.

Partant de ce constat, il réfléchit alors à une plateforme qui crée­ rait le lien entre les gamers du monde entier, rentable grâce à l’intérêt que représentent les données stockées sur le site pour les éditeurs de jeux. Ces “big data”, ou données massives, concentrées sur la plateforme, apportent des informations pré­ cieuses pour les éditeurs :

Un milliard de gamers dans le monde Créée en juillet 2014, la jeune pousse, dont le siège est implanté dans la maison du Dolois, est encore en phase de démarrage, puisqu’elle ne pourra générer du chiffre d’af­ faires que lorsque le concept sera commercialisé, et ce pas avant 2017, estime­t­il. Et comme pour la quasi­totalité des start­up qui n’intéressent pas les banques, il a fallu lever des fonds pour développer le produit et rémunérer les salariés hautement qualifiés (ingénieurs, webmaster en développement…).

1 million d’euros ont déjà été levés, et il manquerait 3 millions pour tenir jusqu’en 2017. “Si tout se passe bien, à l’horizon 2019, on espère valoir 3 milliards d’euros. Malheureusement, il est difficile d’être crédible aujour­ d’hui quand nous annonçons ce chiffre aux potentiels investis­ seurs. Mais il y a un vrai marché, et nous avons besoin de fonds tout de suite”, insiste Tony Figard. Son point fort : le concept ne dispose pas de concurrence “directe” à ce jour, excepté une société américaine qui “tente de se développer, mais avec une plateforme peu attractive et une mécanique moins évoluée”. Il faudra alors attirer des liquidités prêtes à s’y investir, dans un univers qui fédère plus d’un milliard de joueurs dans le monde.

C.G.

LONS-LE-SAUNIER EDF OUVRE UNE AGENCE

APPRENTISSAGE

EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

UN DISPOSITIF POUR ACCOMPAGNER APPRENTIS ET EMPLOYEURS Le 12 octobre dernier, Jacques Quastana, préfet du Jura, présentait, aux côtés de Michel Chamouton, président de la Cham­ bre de métiers et de l’artisanat, et de Christian Laureau, directeur du Centre de formation des apprentis (CFA) du Jura, le dispositif “parrainage apprentissage”. Ce dispositif a pour but de limiter les ruptures anticipées des contrats d’apprentissage.

Les enjeux liés à la continuité́ des contrats d’apprentissage sont importants : en effet, un jeune en alternance a deux fois plus de chances de trouver un emploi. Les objectifs de ce dispositif sont multiples : accompa­ gner les apprentis, soutenir les employeurs et les maî­ tres d’apprentissage dans leurs fonctions, contribuer à trouver des solutions aux problèmes extra­professio­ nels, et favoriser l’accès à l’emploi post­apprentissage.

heures de connexion, types de jeu privilégiés, caractéristiques du ou des personnages, niveau, habitudes de jeu… Autant de données clients qui inciteront, Tony l’espère, ces développeurs à communiquer directement sur la plateforme via des encarts publicitaires. Parmi les masto­ dontes du domaine, la société est déjà en contact avec Perfect World, entreprise chinoise spé­ cialisée dans le développement de jeux en ligne massivement multijoueurs. Mais le jeune gérant admet lui­même qu’il n’en a pas démarché d’autres pour le moment… Autre intérêt pour les utilisateurs comme pour les annonceurs : la possibi­ lité d’organiser un “événement”, c’est­à­dire convier d’autres joueurs à une partie program­ mée, tout en partageant cet évé­ nement sur son mur. “Nous sommes capables d’intégrer un jeu vidéo sur la plateforme en quelques minutes, il suffit juste d’insérer la carte du jeu, et ce dernier est installé. C’est notre point fort. Et bientôt, nous pourrons donner la main aux éditeurs­annonceurs, leur per­ mettant de communiquer gra­ tuitement et directement avec les joueurs.” Pour l’heure, une cinquantaine de jeux est déjà en ligne, volume qui sera amené à augmenter rapide­ ment.

Par ailleurs, de nombreuses aides incita­ tives sont mises en place pour soutenir l’apprentissage, notamment en faveur des entreprises de moins de 11 salariés : aide “TPE jeune apprenti”, prime à l’apprentis­ sage, aide au recrutement apprenti sup­ plémentaire, exonération des charges sociales, crédit d’impôts et aides de l’Age­ fiph. En 2014, 1 353 contrats d’apprentis­ sage ont été enregistrés par les trois cham­ bres consulaires du Jura.

C’est une agence d’un nouveau genre qu’EDF a inau­ gurée le 15 octobre dernier au Château d’Arlay, en présence notamment de Jacques Pélissard, député­ maire de Lons­le­Saunier, Véronique Baude, vice­pré­ sidente du département de l’Ain et Jacques Quastana, préfet du Jura. Vous ne vous y rendrez donc pas pour ouvrir un contrat, puisque cette agence “Une Rivière, Un Territoire”, implantée à Lons­le­Saunier rue Ber­ caille, a pour ambition “d’irriguer l’économie du Mas­ sif du Jura”, autour des vallées de l’Ain, du Doubs et de la Loue. Plusieurs objectifs ont été présentés par les cadres d’EDF. Premièrement, faire appel aux entre­ prises locales pour les besoins de sous­traitance pour la maintenance et l’exploitation des aménagements de production hydraulique d’EDF du Massif. “La proxi­ mité avec les prestataires sera source de performance industrielle. Elle favorisera la réactivité et améliorera en particulier la prise en compte de nos exigences en matière de sécurité́”, explique Pascale Lyaudet­Sarron, directrice de l’agence “Une Rivière, Un Territoire” Massif du Jura. Deuxième volonté : associer les élus et

les acteurs sociaux­économiques dans une gouver­ nance partagée, afin de trouver partout des solutions adaptées à la réalité et aux projets de chaque terri­ toire. Dernier axe de travail : contribuer à la création d’emplois en favorisant le développement de projets innovants et d’activités économiques d’avenir. Via son fonds de financement, EDF s’engage à accompa­ gner des porteurs de projets qui créeront de l’emploi dans les domaines de l’eau, de l’énergie et de l’envi­ ronnement.

Contacts : Pascale Lyaudet-Sarron, EDF - DPIH - Unité de Production Est, 325, rue Bercaille - BP 923, 39009 Lons-leSaunier. Tél. 03 84 43 90 17, pascale.lyaudet@edf.fr.

Au centre, Pascale Lyaudet-Sarron, directrice de l’agence, à sa droite, Antoine Cahuzac, directeur des énergies renouvelables d'EDF, entourés notamment du préfet du Jura Jacques Quastana et du député-maire de Lons-le-Saunier Jacques Pélissard.

EN BREF SOLIDARITÉ

ELAN FÊTE SES 30 ANS Depuis 30 ans, Elan Jardin propose à des femmes et des hommes qui rencontrent des difficultés particulières, un accompagnement pour un retour à l’emploi en s’appuyant sur une activité de production de légumes biologiques, de transformation de fruits et légumes et de commercialisation des produits en circuit court. Le maraîchage biologique, première activité, permet aux “jardiniers” accompagnés d’encadrants maraîchers professionnels de semer, planter, cultiver, récolter… des légumes frais et biologiques.

Ces derniers permettent alors de constituer des paniers variés qui sont livrés auprès des adhérents de l’association une fois par semaine.

Seconde activité : à partir de cueillettes sauvages, de fruits offerts par des

particuliers, les salariés en parcours transforment ces récoltes en confitures et gelées majoritairement certifiées AB, vendues ensuite dans différents points de dépôts. Le 14 novembre prochain, l’association fêtera ses 30 ans au Carcom de Lons-le-Saunier, de 10 h à 18 h.

Programme, ouvert à tous : 10 h : café gourmand.

10 h 30 : conférence-débat “Le renouveau de l’économie sociale et solidaire”, et “Atouts, perspectives, rôle moteur de l’insertion par l’activité économique”, animé par Michel Adam.

12 h : inauguration de la journée, suivie d’un buffet de produits d’Elan Jardin.

14 h 30 : interlude théâtral, joué par les acteurs d’Elan.

15 h 30 : échanges avec les réseaux partenaire Cocagne-Coorace.

16 h 30 : interlude théâtral.

SPORT UN DÉPART D’ÉTAPE DANS LE JURA POUR LE TOUR DE FRANCE 2016

Le 20 octobre dernier, Christian Prudhomme, président d’Amaury sport organisation, a dévoilé le tracé du Tour de France 2016 et a annoncé, en présence de Clément Pernot, président du conseil départemental du Jura, un départ dans le Jura, à Moirans-en-Montagne. Depuis 2010, date à laquelle le Tour de France avait fait une halte à la station des Rousses, la Grande Boucle n’avait jamais plus pris de départ dans le Jura. Lors de la présentation de l’édition 2016 du Tour de France, Christian Prudhomme a annoncé une étape importante pour le Jura, le 18 juillet, à dimension internationale : de Moirans-en-Montagne, la caravane et les coureurs se rendront à Berne en Suisse, en traversant le Haut-Jura. Suite aux

échanges entre Christian Prudhomme et Clément Pernot, dans le cadre de son mandat de référent Tour de France au sein de l’Association des départements de France, le patron du Tour de France a répondu à l’attente du président du conseil départemental de faire passer le Tour 2016 dans le Massif jurassien, afin de valoriser les communes et paysages du Jura. Le Tour de France est sans aucun doute l’événement sportif le plus populaire en France, et dont on connaît les

échos dans le monde entier. C’est l’occasion pour les Jurassiens de se faire connaître et de faire apprécier leur savoirfaire. “Je remercie les organisateurs pour la confiance qu’ils accordent au Jura et aux Jurassiens qui sauront, j’en suis sûr, leur préparer le meilleur accueil qui soit. D’ores et déjà, le Jura se prépare à offrir à la France et au monde entier, la richesse de ses paysages, de ses savoir-faire et de sa gastronomie. En 2016, Le Jura a rendez-vous avec le monde” déclarait Clément Pernot.

10 loisirs

Pays de Lons n°99 - Novembre 2015

Jean-Louis Murat au théâtre de Lons

Musiques actuelles

Tout le monde en convient : grâce à une discipline d’enfer et à un mode de vie autarcique indispensables à la pratique de son art, Jean-Louis Murât - alias l’ermite du Puy-de-Dôme - est le seul auteur-compositeur-interprète à allier une réelle passion pour le rock anglo-saxon et une exigence d’écriture digne des meilleures plumes francophones. Mais que se passe-t-il quand le ténébreux aux yeux clairs sort de son antre pour s’oxygéner ? Ça donne un album qui s’appelle Babel - l’un des sommets de sa discographie... Soit vingt chansons mélancoliques et claires qui s’ancrent dans le terroir de son Auvergne rurale. Prairies, lacs, forêts, montagnes y servent de cadre à l’explosion de sentiments incandescents ou à la description de gestes quotidiens. Sancy, Chamablanc, Le Crest ou Védrine (soit quatre bleds situés à moins de trente kilomètres de chez lui) sont le décor d’adieux, de souvenirs, de déclarations d’amour ou d’histoires du temps où il y avait la guerre. Parce que, comme Faulkner, Jean-Louis Murat s’est rendu compte que son petit timbre-poste de pays natal était un espace suffisant pour y implanter son œuvre. Et que, comme chez Faulkner, se répondent le local et le global, l’universel et la parcelle… Porté par une musique revivifiante comme un vent de dégel sur les labours, l’irrédentiste de La Bourboule chante donc le givre, la neige, le brouillard, la cascade, le ruisseau et le silence de la campagne.

Le Moulin de Brainans fête ses 20 ans

Au centre, le président Alan Giboudeaux, souffle les 20 bougies du Moulin.

20 années d’activisme musical, 20 années de défrichage artistique, 20 années de concerts, de rencontres, de découvertes, d’aventures humaines et musicales ! A cette occasion, l’association Promodégel a su organiser le 10 octobre dernier un temps festif avec ses partenaires en début de soirée, mais aussi avec un très large public puisque plus de 700 personnes ont répondu présentes pour le concert du Collectif 13 et d’Alfred Massaï. Un beau moment partagé où tous ont souhaité au Moulin encore plus de 20 ans d’existence et de projets !

Lons-le-Saunier, théâtre, 20 h 30, 17 à 28 euros. Réservations : 03 84 86 03 03.

Spectacle “Pop Fabrik”, création musicale jeune public

Voiteur Concert de la Sainte Cécile

Popup Compagnie

Société de Musique de Voiteur au théâtre et la performance musicale en direct, c’est toujours avec beaucoup d’humour et de bonne humeur qu’ils tenteront d’entraîner avec eux, petits et grands dans un voyage initiatique au cœur du processus de création d’une chanson.

Même si tout ne va pas se passer comme prévu…

Partir à la découverte des instruments à travers les sons qu’ils produisent, comprendre leur articulation et leur utilité les uns par rapport aux autres, participer au travail d’écriture du texte et enfin fredonner et chanter à l’unisson “la chanson” qui va naître de ce spectacle…

Pour la 5e édition de la fête de Sainte Cécile sous la direction d’Alexandra Rousset et Dominique Synave, la Société de Musique de Voiteur affirme une ligne empreinte de mémoire et d’évolution.

Mémoire par la présentation de morceaux chargés d’histoire, réarrangés pour l’occasion et mettant en valeur différents instruments de l’orchestre, et évolution par l’exécution d’une œuvre d’un jeune compositeur débordant d’émotion. Les nombreuses possibilités qu’offre la constitution actuelle de l’orchestre d’harmonie de Voiteur (plus de quarante musiciens)

seront pleinement exploitées pour offrir au public un concert de qualité, alliant humour, découverte et nostalgie.

22 novembre, église de Voiteur à 15 h.

Chœur Les Petits chanteurs

à la Croix de bois de passage à Lons

Spectacle pour enfants à partir de 4 ans.

5 décembre à Champagnole (20 h à l’Oppidum), 11 décembre à Ney (9 h 30, école primaire), 18 décembre à Chalain (9 h 30, école primaire).

Lons

La Marie-Madeleine fait son show Le 8 novembre au Puits Salé, la Marie-Madeleine Bailly-Salins fait son show. Une vraie comtoise, Jura authentique, sans adjuvant ni conservateur ! Organisé par l’association Jean Magnin Benkadi.

8 novembre, Lons, Puits Salé, entrée libre, participation au chapeau.

La manécanterie des Petits chanteurs à la Croix de bois est une école de la vie basée sur le chant et sur un enseignement de qualité, dont l’objectif reste, avant tout, l’épanouissement des enfants. Tous les garçons entrant au CM1, CM2 et éventuellement 6e qui aiment chanter, voyager et vivre en groupe, peuvent prétendre devenir Petit chanteur à la Croix de bois. Les Petits chanteurs partagent leurs journées entre le travail scolaire défini par les programmes scolaires et leur formation vocale et musicale.

Ils seront en concert le mercredi 11 novembre à Lons-le-Saunier. Le concert aura lieu à 17 h dans l’Eglise des Cordeliers.

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Pop’fabrik… C’est avant tout l’histoire d’une longue et belle amitié entre deux garçons qui a débuté il y a plus de 15 ans. Auteurs, compositeurs et interprètes dans diverses formations pop rock, Pat et Tom ont depuis, ensemble, écumé les scènes hexagonales et enchaîné les concerts durant toutes ces années. Épris de musique depuis toujours, c’est à travers le regard de leurs propres enfants qu’est né ce projet de création musicale pour jeune public. Ils ont enchaîné les concerts durant toutes ces années. En mêlant à la fois le jeu de scène emprunté

loisirs 11

Pays de Lons n°99 - Novembre 2015

> SPECTACLES - THÉÂTRE Jeudi 5 novembre Poèmes de guerre - Spectacle et rencontre Textes de Frédéric Jacques Temple avec André Bénichou, musique de Michel Beuret.

Lons-le-Saunier, salle de l'Atelier de l'Exil, Bœuf sur le toit, 19 h 30 h, entrée libre.

Vendredi 13 novembre “Sœur Marie-Paule raconte tant bien que mal” - Théâtre

Sœur Marie-Paule conte avec enthousiasme et foi des contes traditionnels (Andersen, Grimm).

Si elle souhaite de tout son petit cœur apporter allégresse et convivialité, Marie-Paule considère que ces histoires traditionnelles sont aussi un excellent moyen de dénoncer les travers des hommes

> CONCERT Vendredi 6 novembre Jan Vanek Quartet - Guitare

Ce virtuose guitariste (et ses 3 complices !) est un rare touche à tout, curieux des sons et des musiques du monde. Il sait faire vibrer et partager son talent énorme avec humilité et proximité. Profitons-en ! L’avoir à l’Amuserie est un honneur et un bonheur ! Et merci à tous les ovnis musiciens non formatés !

Lons-le-Saunier, Amuserie, 21 h, 6 et 9 euros.

Sallie Ford + Snaabbacashe Rock

© J Quigley

Après deux albums aux côtés de The Sound Outside, l’Américaine Sallie Ford prend un nouveau départ avec son dernier album “Slap Back”. Sallie voulait prendre un peu de distance avec l’étiquette et l’image rockab’ de son ancien groupe. Elle s’est donc mise au garage rock, au surf rock et s’est lancée dans l’écriture de chansons rock. Avec un nouveau groupe 100 % féminin, ce nouveau projet est annoncé comme une “ode à toutes les rockeuses, de Joan Jett à Blondie, de Pat Benatar à PJ Harvey”. Jouant sur son kaléidoscope d’influences de ces dernières décennies, le trio évolue de motifs aux accents psychédéliques en mélodies pop immédiates et fait résonner de mille échos son rock épidermique et entête.

Moulin de Brainans, 20 h 30, 10 à 14 euros. Réservations : http://www.moulindebrainans.com

et de notre société, de “titiller là où ça fait mal”. Elle est convaincue que ces contes portent des messages vertueux de générosité et de cœur susceptibles de réveiller nos consciences endormies. Bref, elle désire ardemment nous “secouer le popotin”.

Lons-le-Saunier, Amuserie, 21 h, 6 et 9 euros.

Samedi 14 novembre “Prodiges” - Théâtre Une petite réunion Tupperware, ça vous dit ? Allez, ne faites pas la fine bouche : vous ne serez même pas obligés d’en acheter, de ces fameux récipients en plastique.

Vous pourrez vous contenter d’écouter les trois vendeuses qui vous font face : une débutante qui va participer pour la première fois à ce rite de notre société de consommation ; et deux professionnelles qui vont l’initier à tous les secrets de la vente à domicile et de la prise de parole en public...

12 novembre à l’école de musique de Poligny, 20 h 30. 14 novembre à Lons-le-Saunier (lieu à définir). Gratuit. Réservations : 03 84 86 03 03.

Mardi 10 novembre Droop Lion & The Gladiators + Caporal Poopa & Sunatcha Selecta - Reggae Formé en 1965 par Albert Griffiths, The Gladiators fait partie des légendes du roots reggae jamaïcaines ! Avec plus de 40 albums, des paroles militantes, des harmonies vocales reconnaissables entre toutes et un groove irrésistible, The Gladiators est une formation inratable sur scène ! Début 2014, Droop Lion & The Gladiators sortent un nouvel album “Back On Tracks” et repartent sur les routes européennes en interprétant le répertoire traditionnel de The Gladiators ainsi que leurs nouvelles compositions !

Originaire de Guinée-Bissau, c’est à Besançon que Caporal Poopa est aujourd’hui basé. Il vient de sortir son deuxième album “Slave Island”. Sur scène, il sera accompagné de Sunatcha Selecta de Riddim sound.

Moulin de Brainans, 20 h 30, 13 à 19 euros. Réservations : http://www.moulindebrainans.com

26 et 27 novembre “Boléro” - Cirque équestre

Enlacés sous la toile d’un chapiteau dévasté par une tempête, une drôle de mariée rouge et un beau cheval blanc gisent, enfouis, dans la boue. Peu à peu, la femme et l’animal se redressent, renaissent à la vie et se lancent alors dans une errance chaotique ponctuée de rencontres aléatoires avec des personnages aussi improbables qu’un hommelune, une femme-oiseau, un poisson à trois pattes ou un cheval-éléphant... Cette galerie de créatures terrestres, aquatiques ou aériennes qui surgissent de nulle part (de coulisses planquées tout en haut du chapiteau et de trappes dissimulées au sol, mais chut !) fait partie du nouveau spectacle de la compagnie Pagnozoo, qui amalgame une douzaine de chevaux et une dizaine d’artistes pour élaborer un monde mythologique imaginaire reprendre un titre du groupe Girls.

Devant le constat d’échec face à leur piètre niveau de singes savants, ils prirent le parti d’écrire leurs chansons calfeutrés dans leur chambre.

Moulin de Brainans, 20 h 30, 10 à 14 euros. Réservations : http://www.moulindebrainans.com

Mercredi 18 novembre Teacup Monster - Rock Fusion

Mercredi 11 novembre

Teacup Monster est un power trio essonnien composé d’Antoine Prieux (Tip) à la guitare et au chant lead, de Vincent Segonne (Vinc’) à la basse et aux chœurs et de Florian Cronfalt (Kron) à la batterie et aux chœurs. Après avoir pris du recul sur la direction qu’ils veulent donner à leur projet artistique, ils partent “s’isoler” au Canada pendant l’année 2011. Ils reviennent sous le nom de Teacup Monster, les poches pleines de nouveautés. En Avril 2015, Teacup Monster signe en édition chez Vara Entertainement Group (Label basé à Atlanta, USA) pour une sortie officielle de leur premier EP “Time to change” qui a été remastérisé par la même occasion.

Lons-le-Saunier, salle du Cœur de Bœuf, 21 h.

Nonolimite et le Psycho pote Guitare - Chanson n’roll

Vendredi 20 novembre

Nonolimite et Blupne Bry font de la chanson n’Roll. Ce duo de chansonniers aime faire voyager le spectateur avec humour à travers leurs histoires, contant les rapports humains et comptant la bêtise humaine. Influencés par la scène alternative française (Amis de ta Femme, VRP...), ils n’oublient pas pour autant le répertoire populaire (Gainsbourg…).

Lons-le-Saunier, salle du Cœur de Bœuf, 21 h.

Vendredi 13 novembre Laetitia Sheriff + Ropoporose Rock Chanteuse armée de sa basse, Laetitia Sheriff, ne laisse pas indifférent. Forte de ses 10 années d’expérience dans la musique, elle offre un vent de fraîcheur au rock français avec son album “Pandemonium Solace and Stars”.

Dans ce numéro d’équilibriste réalisé avec brio, elle saura bouleverser le public avec ses textes intenses. Indie, art-rock, post-pop, alternatif ? Une guitare, une batterie, un clavier, une pédale de boucles constituent le socle de ce rock ambitieux et accidentel.

Ambitieux car Romain et Pauline ont pour volonté affichée de brasser les genres et les songes.

Accident artisanal car le groupe est né suite à la tentative avortée de

So British - Orchestre Victor Hugo Franche-Comté L’Orchestre Victor Hugo FrancheComté vous a concocté un menu so typically anglais. Vous pourrez ainsi entendre la très belle Sérénade pour cordes d’Edward Elgar, l’un des piliers de la musique d’Outre-Manche ; la cantate pour ténor Dies Natalis de Gerald Finzi, qui évoque la joie simple d’un enfant découvrant le monde qui l’entoure ; une autre sérénade pour ténor signée Benjamin Britten et interprétée, tout comme la précédente, par le jeune et brillant Jussi Myllys ; et trois pièces de Frederick Delius, placées sous le signe du voyage - dont Walk to the paradise garden, un titre aussi célèbre que, disons, Yellow Submarine...

Lons-le-Saunier, théâtre, 20 h 30, 11 à 21 euros.

Réservations : 03 84 86 03 03.

où l’homme et l’animal ne sont plus différenciés, où les rapports entre les êtres sont modifiés, voire inversés - comme au bon vieux temps du surréalisme, grande source d’inspiration de la compagnie...

Lons ou alentours sous chapiteau, 26 novembre à 19 h 30, 27 novembre, à 14 h 15 et 20 h 30.

11 à 17 euros. Réservations : 03 84 86 03 03.

Vendredi 27 novembre “Huître” - Théâtre Dégoûtante et délicieuse, l’huître est une sacrée bestiole. Le duo de la cie “1 Watt” (une référence dans le milieu des arts de la rue et déjà venu à l’Amuserie) joue un couple dans toute sa complexité, qui vit dans sa coquille quotidienne ! C’est un spectacle très corporel, très animal, très idiot, très nouveau, très vivant, très visuel, très louf, très pensé !

Lons-le-Saunier, Amuserie, 21 h, 6 et 9 euros.

Mardi 1er décembre “Les Ombres Blanches” Danse Les ombres blanches, qu’est-ce que c’est ? Une pièce chorégraphique pour deux

Samedi 21 novembre Asian Dub Foundation + Hilight Tribe - Dub Asian Dub Foundation est un groupe anglo-indopakistanais de musique électronique voyageuse et alternative formé en 1993 à Londres. Avec leurs sonorités métissées qui combinent avec brio jungle, rythmes ragga, riffs de guitare, lignes de basse indo-dub et résonances de sitars et de musiques indo-traditionnelles, les ADF défendent énergiquement leurs messages militants qui prônent la tolérance, l’égalité devant l’éducation, la paix, la justice… Un groupe à voir absolument sur scène !

Avec 6 albums, 4 clips et 500 concerts à leur actif, les Hilight Tribe innovent dans un son electro-instrumental où fusionnent guitare, basse, batterie, voix, congas, djembé, didgeridoo et autres percussions ou instruments à cordes originaires des quatre coins du monde. Sur scène, la Tribe déploie une énergie survoltée afin de créer une osmose entre les musiciens et le public.

Moulin de Brainans, 20 h 30, 10 à 14 euros. Réservations : http://www.moulindebrainans.com

Mercredi 25 novembre Gilles Petitjean Trio - Pop-rock Accompagné d’amis musiciens et de sa guitare, il propose un mélange subtil entre compositions personnelles pop/rock et quelques grands standards internationaux.

Le but étant de partager avec le public un moment prévilégié…

Lons-le-Saunier, salle du Cœur de Bœuf, 21 h.

Vendredi 27 novembre Les Ogres de Barback + Jack Simard - Chanson française Après une tournée spectaculaire en 2014 pour marquer leurs 20 ans de carrière, Les Ogres De Barback reprennent la route dès l’automne 2015. Vingt ans à défendre leur conception de la chanson française : décloisonnée et ouverte sur le monde, qu’elle se fasse “classique” ou métissée, acoustique ou électrique, poétique ou survoltée, amoureuse ou contestataire, pour les petits ou

Les Petites Fugues dans le Jura danseurs qui passe en revue toutes les facettes connues et moins connues des fantômes, des spectres, des revenants et des âmes en peine - une sorte de monde entre deux mondes qui vacille sous les assauts répétés de forces surnaturelles... Dans un espace plongé dans une pénombre chaude et capricieuse, vous assisterez à une succession de vignettes qui vous glaceront joyeusement le sang : chairs flottantes, danses hypnotiques de têtes et de mains privées de corps, inexplicables déplacements d’objets et de meubles, ballets d’ombres portées ou de lumières incandescentes - le tout sur fond d’horribles craquements et de coups sourds frappés derrière les portes. Vous n’en mènerez pas large, mais vous prendrez au moins conscience que la mort n’est pas une vieille peau desséchée, immobile sous le poids de sa faux - qu’elle est, au contraire, une sacrée danseuse...

Ce festival original, né en 2002, se déploie pendant 15 jours dans 80 villes et villages de la région de Franche-Comté, avec l’association de plus d’une centaine d’acteurs culturels qui se mobilisent collectivement.

21 auteurs sont conviés à vivre l’aventure des Petites Fugues, une programmation inventive et réjouissante ! Pendant les deux semaines du festival, ils parcourent la région et rencontrent différents publics : bibliothèques, librairies, établissements scolaires… C’est l’occasion, rare et précieuse, de s’immerger dans la littérature en train de s’inventer, avec ceux qui la font et ceux qui la font vivre.

Pour cette 14e édition, le festival ouvre de nouveaux horizons : des médiathèques, des musées s’associent à des collèges et lycées et croisent leurs talents pour accueillir les auteurs.

Programme complet : http://www.lespetitesfugues.fr

pour les grands ou pour les deux à la fois… 20 ans, c’est aussi un âge à célébrer.

Moulin de Brainans, 20 h 30, 18 à 23 euros. Réservations : http://www.moulindebrainans.com

récemment été choisie comme choriste des Rolling Stones, lors de leur dernier concert au Stade de France en juin.

Lons-le-Saunier, salle du Cœur de Bœuf, 21 h.

Mercredi 2 décembre

Vendredi 4 décembre

Milamarina Harpe Electro-Pop

Moriarty + Gliz - Folk blues

© Milamarina

Atypique, le monde de Milamarina, jeune pousse reimoise de 26 ans, est un conte ultra moderne peuplé de personnages étranges et de rêves alanguis. Mariant habillement sa harpe aux éléments organiques et électroniques, elle cisèle de sa voix cristalline des mélodies envoûtantes sur des textes oniriques, se donnant pour unique limite de n’en avoir justement aucune. Milamarina a assuré les premières parties de nombreux artistes tels que Shannon Wright, H.F Thiefaine, Zaz, Olivia Ruiz, Stromae, Orelsan, Anaïs, Mlle K, Keziah Jones, Maïa Vidal et a

La musique de Moriarty est un carnet de voyages et de réminiscences, une sorte de folk nocturne et nomade. Leurs chansons sont à la fois mélancoliques et explosives.

Formé par six musiciens d’origine française, américaine, suisse et vietnamienne, Moriarty commence par des reprises de blues avant de connaître le succès avec “Jimmy”, single issu d’un premier album Gee Whiz But This Is a Lonesome Town sorti en octobre 2007. Le nouvel opus, Epitaph, disponible depuis avril 2015, est en dépit de son titre macabre le plus enjoué du groupe, à voir impérativement sur scène.

SALON CÉLIBATAIRES le 21 novembre à St-Etienne/Chalaronne © Stephan Zimmerli

Espace loisirs Marcel-Rosier

www.foire-celibataires.com De 15 h à 4 h : Speed Dating & Animation Consultation fichier 20 h : Dîner / 22 h 30 : Bal 20 € ou 35 € avec repas Renseignements : 06 23 67 56 28 06 64 70 28 71

Les Ogres de Barback

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