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Automne 2015

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Pays Dolois

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L’année du Rugby !

Le pays dolois, terre de rugby. Avec l’US Tavaux­Damparis­Abergement qui accède “enfin” à la Fédérale 2 et l’US Dole qui retrouve la Fédérale 3, le rugby sera à l’honneur cette saison. D’autant plus qu’en septembre, la Coupe du Monde suscitera sans doute des vocations ? Rendez­vous aux stades de la pépinière à Tavaux et au stade Bobin à Dole. Le rugby, c’est bien…

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2 MaG sports - Des Jurassiens au top !

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MaG sports

Edito

Cyril Viennot - Champion du monde de triathlon longue distance “Je pense revenir dans le Jura”

Journal du sport en pays dolois

Le sport, le sport, le sport…

Et peu importe le niveau !

Le rendez-vous était pris il y a un an. Un nouveau magazine était né, qui parlait de la vie des clubs, des dirigeants, des bénévoles… et du sport dans son sens le plus noble, vecteur de lien social et créateur d’émotion. En cette rentrée 2015, Mag’Sports revient et est allé à la rencontre de ceux qui font la vie des clubs, ces personnes de l’ombre, éducateurs, dirigeants…

D’abord, il y a le foot. Alors que le football rural subit une lente agonie en France, entre contraintes drastiques de la FFF, crise du bénévolat, subventions en baisse, fusion… des irréductibles petits clubs “de village” subsistent encore. Qu’elle est loin cette époque où chaque village avait encore son club (…et sa boulangerie), où le stade municipal rassemblait les habitants le dimanche. Car avant d’aimer les grandes rencontres de football, on est tous un peu amoureux du football du dimanche. Ce football “d’en bas” comme on l’appelle, et qui véhicule des valeurs de solidarité et de partage, éloignées de l’image que les Bleus ont pu véhiculer il y a quelques années. Le bassin dolois en est la preuve, avec une belle diversité de clubs, dont trois qui évoluent cette année en LR3. D’intenses derbies en perspective, ceux qui font encore vibrer et qui alimentent les ferveurs locales !

Sans oublier ces clubs qui évoluent au plus bas niveau, mais qui se maintiennent coûte que coûte, grâce notamment aux petites mains du bénévolat.

Et il y a le rugby bien sûr. Quel territoire peut aujourd’hui se targuer d’accueillir deux clubs en Fédérale 2 et Fédérale 3, à quelque 10 km l’un de l’autre ? Là aussi, du spectacle et du beau jeu en perspective ! Alors que vous soyez un fervent supporter de votre club, parent de joueur ou simple amateur de sport, venez au stade, quel que soit le niveau !

La rédaction

Le Biarnais licencié à Beauvais en Picardie, Cyril Viennot, a été sacré champion du monde de triathlon longue distance à Motala en Suède le 27 juin dernier.

Cyril Viennot, qui êtes-vous ?

Je suis originaire de Biarne, j’ai 33 ans, et je suis professeur d’EPS. Je pratique le triathlon longue distance à haut niveau, je suis pro depuis deux ans.

Où avez-vous débuté le triathlon ?

J’ai fait mon premier triathlon à Dole quand j’avais 12 ans. A 14 ans, j’ai pris une licence au club de Dole, l’Aquavélopode, où je suis resté quatre ans. J’ai commencé à m’entraîner plus sérieusement à partir de 23 ans.

Quels souvenirs gardez-vous de cette première grande victoire, le titre de champion du monde en Suède ? Ça a été une course pleine de suspens.

J’ai “construit” ma victoire petit à petit au cours de l’épreuve… Je suis sorti de l’eau aux alentours de la 15e position, puis j’ai dû fournir un gros effort en vélo. J’ai attaqué la course à pied en 2e position, avec 4 minutes de retard sur le premier, et 2’30 d’avance sur trois athlètes. J’ai pris la tête de la course à 6 km de la fin de l’épreuve, et j’ai réussi à la conserver jusqu’au bout. Mais ce fut difficile ! Le 2e finit moins de 15 secondes derrière moi, et le 3e à moins de 50 secondes !

Vous terminiez 5e de l’ironman d’Hawaï en octobre 2014, pouvez-vous encore faire mieux dans cette discipline ?

Je pense que oui. Mais cela ne sera pas facile ! Il faudra pour cela être dans un très bon jour, et bénéficier de circonstances de course favorables.

Vous avez été reçu à la mairie de Biarne, le village de vos parents, et à Dole, votre ville de naissance. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

C’était vraiment un moment sympa. Ça fait plaisir d’être “reconnu” là où vous êtes né et où vous avez grandi, d’autant que je pense revenir m’installer en Franche-Comté dans les années à venir… Et je passe pas mal de temps à Biarne pendant les vacances scolaires, je suis très attaché à mes racines.

Lorsque vous arrêterez le triathlon à un haut niveau, reviendrez-vous dans le Jura pour transmettre aux jeunes ce que vous avez appris durant ces années de professionnalisme en Picardie ?

Bien sûr, c’est mon objectif. Je pense même revenir avant la fin de ma carrière si tout va bien.

Alexis Vuillermoz : “Cela a changé beaucoup de choses”

Athlétisme e

Vainqueur au sommet du Mûr­de­Bretagne le 11 juillet dernier pour la 8 étape du Tour de France, le Jurassien Alexis Vuillermoz s’est ensuite imposé lors de la course pré­olympique au Brésil, un an avant les JO de Rio. Il revient pour le Pays Dolois sur sa victoire lors de la Grande Boucle. Il sera à Dole le 18 octobre prochain en équipe avec Daniel Germond pour la traditionnelle Gentleman.

Les victoires dans une étape du Tour de France, et dernièrement lors de la course pré-olympique du Brésil vous confortent-elles dans un rôle de leader ?

Dans mon équipe AG2R la Mondiale, j’ai un rôle bien défini d’équipier auprès de Romain Bardet et Jean-Christophe Péraud sur les grandes courses à étapes, et j’ai la chance d’avoir le co-leadership sur certaines étapes ou courses d’une semaine qui me conviennent bien, tels que le Tour d’Argentine ou le Tour du Pays Basque.

Vous attendiez-vous à une progression aussi rapide après seulement deux années en pro ?

Oui, ma progression a été rapide et lente à la fois. Elle s’est passée par étapes, en participant à plusieurs grandes courses telles que la Flèche Wallonne, le Tour d’Italie, le Tour de France…

Ces victoires ont-elles changé quelque chose à votre statut ?

Au niveau de la confiance par rapport à mes coéquipiers, cela a changé beaucoup de choses. Ce qui me manquait, c’était de gagner. Maintenant c’est fait puisque j’ai remporté trois succès cette année.

Vous voyez-vous un jour dans la peau d'un leader ?

En cyclisme, il y a plusieurs types de leaders : sur les grands tours et dans les classiques. Mon rôle de leader sur un grand tour à étapes ce n’est pas encore pour maintenant, il faut que je progresse encore.

Au fond de vous-même, pensiez-vous vraiment pouvoir battre les stars du peloton ?

Je pense pouvoir rivaliser avec les leaders mondiaux lors de courses bien spécifiques, ou lors d’étape comme Mûr-de-Bretagne.

Tout coureur cycliste ambitionne un jour d’acquérir une grande victoire comme celle que j’ai remportée sur le Tour de France 2015. Je pense l’avoir obtenue à la pédale face aux meilleurs.

Quel est votre programme pour les deux mois à venir ?

Je vais participer au Grand Prix de Plouay, de Montréal. Je participerai à la Forestière à Saint-Claude en VTT, puis je ferai Milan-Turin, le Tour de Lombardie et je serai à Dole le 18 octobre.

Le plus dur aujourd’hui va-t-il être de confirmer ?

Je sais où j’en suis à mon niveau, je sais que je ne suis pas numéro un mondial…

Quatre dolois aux championnats du Monde d’athlétisme Du 4 au 16 août derniers se sont déroulés à Lyon les championnats du monde d’athlétisme Vétérans.

Quatre sociétaires du Dole Athlétique club étaient au rendez-vous : Bouziane Belghorzi, Marc Ozier et David Caz aux courses de vitesse, et Jacqueline Domont au javelot. Les Dolois ont enregistré d’excellents résultats, puisque l’équipe de France M40, composée de Bouziane Belghorzi et Marc Ozier, décrochait la médaille d’argent au 4X100 m. Au passage, elle améliorait le record de France.

Auparavant, les sprinters dolois réussissaient à passer en finale du 100 m pour Bouziane Belghorzi, et en finale du 200 m pour Marc Ozier.

Au javelot, dans la catégorie F50, Jacqueline Domont lançait son engin à 36,87 m et se classait 4e.

Résultats : Finale 100 m : 6e : Bouziane Belghorzi (11’’46) Finale 200 m : 5e : Marc Ozier (22’’74) 4X100 : médaille d’argent et record de France M40 pour Bouziane Belghorzi et Marc Ozier.

Javelot : 4e : Jacqueline Domont (36,87 m)

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4 MaG sports - Rugby

Cette année, c’est rugby !

Ils ont tenu leurs engagements ! Certes pas au même niveau, mais l’US Tavaux­Damparis­Abergement et l’US Dole sont montés. L’USTDA accède “enfin” à la Fédérale 2 et l’US Dole retrouve la Fédérale 3. On en est presque à se réjouir que l’éternelle tentative de fusion n’ait pas abouti. En effet ces deux clubs méritent de vivre individuellement ces nouvelles aventures. Rencontre avec les Présidents qui rêvent, dans un premier temps, modestement de maintien, mais aussi fortement de beaux matchs devant un large public. L’ambiance quoi !

Denis Sève : “Le maintien, le maintien, le maintien…”

Joueur de Tavaux dans les années 70/80, en troisième division à l’époque, Denis Sève est revenu au club en 2003. Il a fondé en 2004 le club affaires et est maintenant le nouveau Président de l’USTDA, faisant suite à Denis Jean­ neaux que l’on doit remercier pour son engagement et la montée tant attendue en Fédérale 2.

Président, il avait décidé de décliner l’offre avant l’été. “Il est important quand on veut monter un projet à long terme de disposer d’une équipe dirigeante d’avenir.

Une équipe jeune et renouvelée capable de poursuivre durablement le projet que nous avons mis en place. Je souhaitais de la modernité, du dynamisme, de nou­ velles idées… Ces conditions étant maintenant réunies, j’ai accepté d’occuper le poste de Président” confie en toute franchise Denis Sève. En effet, de “jeunes anciens” joueurs ont rejoint l’équipe dirigeante et ont invité Denis Sève à pour­ suivre, accompagné d’anciens dirigeants qui restent au bureau. Voilà qui est dit !

Tout est donc en ordre de marche, d’autant plus que le club des supporters est toujours d’attaque et d’une grande aide et que le club affaires se développe grâce à la montée. Maintenant place au sport. “La montée est une belle récompense pour nous tous. Le résultat d’un beau travail, du beau boulot” insiste le Président.

Aujourd’hui, le recrutement se finalise. “C’est de plus en plus compliqué de recru­ ter. Mais c’est indispensable. Je pense que notre équipe s’est bien renforcée. Avec nos moyens car j’ai pris l’engagement de ne pas endetter le club” concède Denis Sève. Sur le papier, cette équipe semble tenir la route pour faire face aux grosses équipes telles Beaune, Dijon, Montchanin… qui viendront à la pépinière ou Arras et Beauvais qu’il faudra aller défier loin de nos terres. “Le maintien, le maintien, le maintien… C’est ici chez nous que nous l’assurerons. Je lance un appel au peuple de l’ovalie pour être présent à chaque match et nous apporter ce précieux soutien” conclut Denis Sève. Premier match le 20 septembre à la pépinière contre le stade dijonnais. Là, on pourra déjà se faire une petite idée du niveau de cette équipe.

Une victoire serait le plus cadeau pour fêter la montée !

Mathieu Marcelli : “Attention de ne pas gâcher le travail” Mathieu Marcelli poursuit son rôle de Président à l’US Dole. A la même époque, il y a un an, il évoquait une inévitable retructuration après une saison difficile et une des­ cente peu glorieuse en honneur. Depuis, la montée en Fédérale 3 a été validée sur le terrain et le club poursuit sa mue, non sans ambitions. Rencontre…

“Pour le maintien je signe ! Mais j’espère que nous proposerons du beau jeu pour terminer en milieu de tableau et ainsi s’éviter trop de stress. Mais attention que l’effervescense de la mon­ tée ne cache pas le travail qu’il nous reste à faire. Ne gâchons pas…” confie d’entrée Mathieu Marcelli qui souhaite surfer sur la belle dynamique affichée la saison passée. Mais aussi sur une inter saison riche en mouvements. L’US Dole s’est en effet montré très dynamique sur le marché des transferts. Plusieurs joueurs ont signé pour renforcer l’équipe entraînée par les mêmes responsables. Seul Mathieu Pernot arrive pour suivre techniquement les équipes seniors. “Ici le rugby occupe une belle place. La présence d’un gros club à Tavaux doit nous motiver plus encore. Nous devons attirer plus de public. Un partenariat avec la Ville de Dole nous permettra d’organiser trois soirées de gala cette saison à Bobin. Avec de nouvelles recrues et un soutien des pouvoirs publics, nous sommes tenus à de bons résultats. Les joueurs peuvent compter sur l’équipe dirigeante” ajoute Mathieu Marcelli. Pour ce qui est des adver­ saires, l’US Dole se frottera aux voisins bourguignons dans une poule “accessible”. Mais Mathieu Marcelli n’oublie jamais les autres équipes du club et les bénévoles. “Les victoires de la saison dernière ont remonté le moral des bénévoles. Nous travaillons pour améliorer plus encore notre école de rugby… passage obligé pour un club qui souhaite se maintenir durable­ ment à un niveau respectable.”

Tous aux stades ! Tous supporters du rugby !

Oh ! que le hasard du calendrier a bien fait les choses ! L’US Tavaux­Damparis­Abergement et l’US Dole ne joueront pas cette année en même temps à domicile. Une belle occasion de supporter les deux équipes du Pays Dolois… pour soutenir le rugby.

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Football MaG sports 7

Ligue Régionale 2 - Jura Dolois Foot (Poule B)

Mohamed Mbitel : “Le projet reste le même, mais on change notre façon de faire !”

Après le départ, au poste de Président, de Bernard Stepien en fin de saison, Mohamed Mbitel est le nouveau président du Jura Dolois Football. Après un long parcours au sein du club, il en connaît tous les rouages. Ce qui lui sera nécessaire pour répondre aux ambitions et projet du club : atteindre le niveau CFA d’ici 2020. Points et perspectives.

Mohamed Mbitel, vous avez repris la présidence du JDF en juin. Comment cela s’est-il passé ?

Bernard Stepien avait annoncé qu’il resterait président un temps limité. Après trois années, il a décidé de passer la main. Certains membres du comité directeur ont proposé que je prenne le relais. C’est un challenge passionnant que j’ai relevé.

Quel est votre parcours au sein du club ?

J’ai été joueur jusqu’à l’année dernière, malgré mes 45 ans, et en même temps dans l’encadrement, et au comité directeur. J’ai une vision globale du club.

Que représente pour vous cette nouvelle fonction de président ?

Une responsabilité importante, une charge de travail importante, mais elle représente aussi l’image du club à travers nos actions. L’image d’un club, c’est aussi l’image d’une ville et d’un bassin de vie. C’est aussi pour ça que je me suis investi. Ce que je découvre en tant que président, c’est tout le travail en intersaison : le recrutement, les éducateurs, la préparation de saison… Avec l’objectif de maintenir les effectifs stables, le gros travail consiste à rencontrer beaucoup de monde, discuter, convaincre…

Le projet sportif du club était d’amener l’équipe première en CFA pour 2020. Vous inscrirez-vous dans la continuité de ce projet ?

Oui, tout à fait. Cela fait quatre ans que l’équipe est en LR2. Le projet pour 2020 et d’amener l’équipe première au niveau CFA, de faire progresser les jeunes au plus haut niveau, et être un club fédérateur en travaillant avec les autres clubs du bassin.

Cela signifie-t-il se rapprocher, voire même de fusionner avec ces clubs, alors que certains d’entre eux vous accusent de venir “voler” leurs joueurs… ?

On parlera plus d’un partenariat, avec l’objectif de développer la légitimité du JDF : pourquoi ne pas partager les entraînements, mutualiser les éducateurs, les installations… Peut-être y a-t-il eu une certaine maladresse par le passé sur notre façon de faire. Ce mouvement de jeunes et de recrutement doit être fait de manière concertée. Il faut arriver à faire en sorte que ce soit une opportunité pour les jeunes de faire un stage chez nous. Nous devons parvenir à une reconnaissance de cette notoriété. On n’y est pas.

La saison passée, l’objectif était la montée en DH. Vous avez échoué. Quel bilan tirez-vous de cette saison ?

Ce fut une saison difficile, et les résultats n’ont pas été au rendez-vous. Nous avons rencontré également des difficultés de recrutement. Aujourd’hui, nous faisons le constat qu’il faut travailler différemment, au niveau de l’encadrement sportif et du comité directeur. Le projet est bon, il reste le même, mais on change la manière de faire, avec d’autres personnes ayant des capacités d’ouverture.

Les difficultés de recrutement font allusion au départ de l’entraîneur Johann Chapuis en cours de saison.

Que s’est-il passé ?

Des difficultés de fonctionnement avec le comité directeur. Nous avons une vraie reconnaissance de son passé de joueur, mais son expérience en tant qu’entraîneur est plus réduite. Il a porté avec tout son cœur ses fonctions, mais peut-être avec un niveau d’exigence inadapté au niveau des joueurs. On lui a demandé de doser sa demande d’efforts, et ce n’est pas passé.

Hervé Saclier fait donc son retour en tant qu’entraîneur. Est-ce vous qui l’avez sollicité ?

Nous avons rencontré plusieurs très bons candidats, avec des prétentions salariales un peu trop élevées pour nos capacités financières. Nous savions Hervé disponible, et on s’est tourné vers lui, car il a prouvé ses compétences au club, en tant qu’entraîneur. Son expérience à Jura Sud est importante pour nous, en vue du développement du club.

La formation est-elle toujours un axe fort de travail ?

Oui, et on met également toujours l’accent sur la formation de nos éducateurs. Par ailleurs, les féminines se développent. Une équipe féminine devrait se créer cette année. La section sportive est également à développer, un partenariat vient d’être mis en place avec le lycée Pasteur Mont Roland.

L’équipe première est-elle à sa place aujourd’hui, quand on voit que les trois clubs voisins du bassin dolois sont tous en LR3, une division juste en dessous de la vôtre ?

On est loin d’être à notre place. On travaille pour sortir de cet immobilisme. Que les autres clubs soient à ce niveau, c’est normal. L’anormalité, c’est chez nous !

Les objectifs de Bernard Stepien étaient également d’attirer d’autres sponsors et développer le club affaires. Y êtes-vous parvenu ?

Les finances du club sont saines, et nous terminons la saison à l’équilibre. Il y a encore un travail à faire avec le club affaires. Mais il est vrai qu’à notre niveau, il est difficile d’attirer de nouveaux sponsors, malgré le travail remarquable de Christophe Thévenot.

Les spectateurs viennent-ils plus nombreux au match ?

Il est difficile d’attirer les spectateurs, car nous ne jouons toujours pas en nocturne. C’est en projet. De plus, les spectateurs viendront quand on sera en mesure de produire un beau football qui fait se déplacer.

Propos recueillis par C.G.

Ligue régionale 2 - Poule B : Sud-Revermont - Racing Besançon 2 ; Lons-le-Saunier

; Orchamps Vennes ; Pontarlier CA 3 ; Triangle d’Or Jura ; Morteau Montlebon ; Levier ; 4 Rivières 70 ; Coteaux de Seille ; Jura Dolois Football ; Jura Nord Football.

Hervé Saclier : “Il y a de la qualité et du potentiel”

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Arrivé au club en 1992, c’est en 1994, après deux années en tant que joueur, qu’Hervé Saclier prenait les fonctions d’entraî­ neur à JDF. Au cours de ces 17 saisons d’investissement, il a maintenu pendant de longues années l’équipe à son plus haut niveau, le CFA 2. En 2011, après la relégation en Honneur, le coach sent qu’il est temps de passer la main. Il faut dire que le temps, l’usure… ça use les crampons ! Après un séjour à Jura Sud, Hervé Saclier revient 4 ans après, avec l’envie et la motivation nécessaires pour relancer la machine. Lorsque les dirigeants viennent le chercher fin mai, après un court délai de réflexion, il signe le 8 juin. “Le projet de JDF est intéressant, j’ai envie de repositionner le club au niveau national. Si on met les mêmes moyens financiers qu’à Jura Sud, on peut rapidement atteindre ce niveau. Pour l’instant la priorité reste le cap 2020.

Et je reviens aujourd’hui avec un terrain synthétique, c’est un outil de travail fantastique.” Au gré des premiers entraîne­ ments et matchs amicaux, le nouveau coach a pu se forger une impression : “Je suis satisfait, il y a de la qualité et du

Hervé Saclier est le nouvel entraîneur général du Jura Dolois football, après le départ de Johann Chapuis en fin de saison dernière. Un retour au cru pour cet enfant du pays qui a déjà manié les rennes de coach durant 17 années. Il repart avec une véritable envie et la volonté de tirer le meilleur de ses troupes.

potentiel.” Grâce à une opération “séduction” auprès des joueurs, l’équipe dirigeante et les éducateurs sont parvenus à conserver la totalité des effectifs. Une bonne nouvelle qui a permis de faire un recrutement limité. Trois gardiens de but font leur arrivée, ainsi qu’un joueur de Jura Sud, qui renforcera le secteur défensif. Dans cette poule B, il faudra compter sur la réserve du Besançon RC, mais également sur 4 rivières 70, Triangle d’Or et Morteau Montlebon qui joueront le haut de tableau. “Mais nous aussi, prévient le coach. L’objectif est la DH. Retrouver une dynamique sportive positive, en y ajoutant la valeur plaisir. En avril, il faudra être dans la bagarre pour la montée.” Du côté de l’équipe réserve, si les objectifs de mon­ tée sont tenus pour la A, elle devra naturellement monter aussi. D’ici là, le technicien dolois s’attachera à inculquer qua­ tre valeurs pour lui essentielles, à ses joueurs : passion, enga­ gement, plaisir et respect. “L’engagement et la passion pour leur club, un bon comportement global indispensable pour avancer. Ma porte leur sera toujours ouverte !”

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8 MaG sports - Football

Ligue Régionale 2

Jura Nord football (Poule B) André Pichot :

“Le maintien avec moins de stress !”

Avec le départ de Norbert Riva, président charismatique pendant dix années, une page se tourne pour Jura Nord. C’est un des piliers du club, investi depuis sa création, qui prend le relais. Commandant dans la gendarmerie, André Pichot entend renforcer la cohésion du groupe et l’investissement de chacun dans la vie du club.

André Pichot, vous prenez le relais à la présidence du club, derrière un président charismatique. Avez-vous la pression ?

Ce n'est pas difficile de succéder à Norbert Riva car nous avons toujours ses conseils. Il reste très actif dans la vie du club. De mon côté, je suis à Jura Nord depuis 1998, où j'ai rapidement intégré l'équipe dirigeante. Je suis également initiateur 1 et 2, et arbitre au club depuis deux ans. Je me suis investi sur tous les fronts, et je maîtrise bien le fonctionnement du club.

Que représente pour vous cette fonction ?

Une grosse charge de travail, beaucoup de temps et d'investissement, mais je peux m'appuyer sur Norbert. Il est un peu un père spirituel au football pour moi.

La saison dernière, vous sauvez votre tête de justesse. Un schéma qui revient à chaque fin de saison… Vous aimez vous faire peur ?

Effectivement, on sauve notre tête in extremis cette saison. Il est vrai que depuis quelques années, on flirte avec la relégation. La saison passée fut catastrophique, avec certains joueurs moins investis, et qui ont moins joué le jeu. Cette année, nous avons donc fait une charte avec des règles que chaque joueur a signée, et qui définit les engagements.

Quel est l'état d'esprit de votre club ?

Un état d'esprit familial. Le coach est là depuis 30 ans, il a entraîné toutes les sélections, toutes les équipes. C'est un esprit de camaraderie.

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Rédaction interviews : Céline Garrigues

Le club est-il à sa place aujourd'hui ?

Je pense que oui. Avec des clubs comme Besançon, Saint-Vit, Morteau Montlebon, Quatre Rivières…, la LR2 a bien évolué. On rivalise avec certains gros clubs, mais sans avoir les mêmes moyens. On a un petit budget. Aujourd'hui, on démarre un projet de développement du sponsoring. Bientôt les premières publicités seront affichées autour du terrain.

Les effectifs sont-ils renforcés cette année ?

Oui, on accueille deux anciens joueurs du JDF, et le retour d'un

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André Pichot, à gauche, et l’entraîneur Thierry Boucher.

jeune parti étudier. Trois belles recrues qui viendront renforcer le secteur offensif, qui nous a manqué la saison dernière. De plus, 4 U18 pourront intégrer le groupe des seniors. L'équipe C s'est arrêtée cette année car il est plus simple de tourner à deux équipes.

Quel bilan pour les jeunes lors de l'exercice précédent ? Ça a été une bonne saison. Les U15 et U18 se maintiennent en élite du district, même si on aimerait les voir accéder en Ligue.

Quel est votre objectif pour la saison à venir ?

Le maintien, mais avec moins de stress, et plus sereinement. Il faut pour cela faire une belle première partie de saison.

Vous êtes dans la même poule que Jura Dolois football, que vous avez affronté lors du match d'ouverture. Comment se déroule ce genre de rencontres ?

Ce sont des matchs que les joueurs apprécient. Ils retrouvent des copains, ils se connaissent entre eux. Cela se passe toujours bien, sans esprit guerrier, et avec une motivation sportive. On pourra cette année tirer notre épingle du jeu face à eux si on a l'équipe au complet.

Propos recueillis par C.G.

Ligue Régionale 3 - US Trois monts (Poule A)

La carte de Alain Amiot : “La montée ? C’est tous les moins le travail des éducateurs !” de 30 ans !

Pour la première fois de son histoire, l’US Trois Monts, après la fusion en 1998, accède à Ligue régionale 3. La récompense de l’investissement de tout un club.

Mais il faudra redoubler d’efforts sportifs et financiers pour se maintenir… Le point avec le président Alain Amiot.

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C’est une saison historique qui est aujourd’hui dans le rétroviseur de l’US Trois monts. Pour la première fois de son histoire, le club accède à la Ligue, pour cette saison 2015/2016. Pour la petite histoire, les trois clubs de Champvans, Monnières et Sampans fusionnaient en 1998. “La montée est la récompense du travail des éducateurs depuis la fusion. Elle est aussi le résultat du groupement de jeunes avec Foucherans, pour la huitième année”. Le président Alain Amiot ne cache pas sa satisfaction. Grâce à cet investissement en faveur de la formation, l’équipe senior peut se targuer d’aligner une ossature de joueurs tous issus de la formation interne. “L’élément déclencheur fut l'arrivée de l'ancien entraîneur Cyril Barthoulot qui a donné un véritable coup de fouet. On est parti de 3e division, avec une progression régu­ lière.” Le plus dur aujourd’hui sera­t­il de se main­ tenir ? Un maintien qui devra passer par un effort financier important, notamment au niveau de l’arbitrage. Trois arbitres officiels devront être formés. Mais Alain Amiot peut compter sur des finances saines. Il compte aussi développer le sponsoring. “Notre gros problème aujourd’hui, ce

sont les terrains. Nous sommes d’autant plus méritants… Champvans s’est engagé à effectuer des travaux pour son terrain.” En fonction depuis deux ans, après pas loin de 30 années au service de son club, Alain Amiot s’investit toujours plus : “Il y a des galères, mais aussi beaucoup de joie collective, avec un super retour des joueurs et des sponsors.” Parler de fusion avec son voisin fou­ cheranais n’est pas un “gros mot” pour lui. L’envie est là. “Ceux qui sont contre sont encore au club, et ceux qui y sont favorables sont partis, c’est le paradoxe. En tout cas, nous, on a envie que ça réussisse. Avec Maurice Guyon, on a toujours été pour. Mais les esprits de clocher persistent de chaque côté. Viendra peut­être un jour où nous n’aurons pas le choix…”

En attendant, avec l’arrivée de cinq joueurs pour zéro départ, l’association tente de créer une équipe C, composée en partie d’anciens joueurs du club. Du côté de l’équipe première, l’objectif sera le maintien en LR3, dans une poule consti­ tuée de plusieurs équipes réserves, capables de fausser les cartes en fin de saison.

C.G.

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10 MaG sports - Football Ligue Régionale 3

Foucherans-Damparis : le retour du derby !

AS Foucherans

Maurice Guyon : “La première partie de saison sera déterminante” Dans la poule B de LR3, l’AS Foucherans retrouve son voisin du FC Damparis, contre lequel il jouait pour le match d’ouverture de la saison. Des derbys durant lesquels on ressent encore toute la ferveur et la passion entre villages !

A droite, Maurice Guyon, aux côtés de son entraîneur Laurent Flattot.

Président Maurice Guyon, la saison dernière, votre club retrouvait la LR3. Comment s’est passée cette saison ?

Nous avons été au coude à coude longtemps avec le Besançon RC. On finit 3e, avec une belle première partie de saison. Puis nous avons été à la peine avec un gardien de but arrêté deux mois pour blessure.

L’équipe B de son côté redescend en 3e division de district, malgré l’apport de joueurs de l’équipe première. Il nous a manqué un point.

Les effectifs seront-ils renforcés cette saison ?

Vous avez affronté le FC Damparis en match d’ouverture de la saison. La ferveur est-elle toujours aussi palpable lors d’un derby comme celui-là ?

La première partie de saison sera déterminante, surtout les premiers matchs, pour se mettre en confiance et récupérer des points. Nous visons d’abord le maintien, et ensuite une bonne place.

Oui, on ressent encore cette ferveur face à Damparis. Cela est vrai surtout autour de la main courante, où on ressent cette rivalité. Peut-être moins pour les joueurs, pour eux, un match est un match.

Comment se présente la poule ?

Rioz est une bonne équipe. Mais c’est un peu l’inconnu cette année, on connaît moins les équipes.

Un U18 vient renforcer l’équipe première, en latéral. Nous enregistrons également l’arrivée d’un joueur de JDF et un joueur de SaintAubin, qui viennent renforcer le milieu de terrain.

Quels sont vos objectifs ?

Et pour les autres équipes seniors ?

L’équipe B, qui redescend, n’enregistre pas de départ. Mais nous espérons quand même récupérer des joueurs, et que tout le monde soit présent, car l’effectif est juste à ce jour. On a eu des problèmes d’assiduité aux entraînements la saison passée.

L’équipe C se porte bien, sans problème d’effectif, c’est une bande de copains assidus aux entraînements.

Parvenez-vous à garder les jeunes que vous formez ?

Nous sommes en groupement avec Trois Monts des U7 aux U18.

C’est un bon groupe de quelque 150 jeunes qui marche bien. C’est malgré tout difficile de fidéliser les jeunes. Nous sommes contents quand ils restent. Cette année, nous avons la chance de faire accéder un jeune à l’équipe première.

Ligue régionale 3 - Poule B : Jura Lacs ; St Vit 2 ; Arc Grey ; Chatillon Devecey ; Damparis ; Foucherans ; Champagnole 2 ; Mouchard Arc ; Rioz Etuz Cussey ; Velesmes ; Chateau de Joux ; 4 Rivières 70 2.

FC Damparis Emeric Pauvret : “Nous avons un an

d’avance sur notre projet” Le FC Damparis retrouve cette saison les pelouses de LR3, et ne compte pas jouer un rôle de figurant.

Le président Emeric Pauvret nous livre ses ambitions. jeunes d’Abergement-la-Ronce et Saint-Aubin. Une équipe en U18 a pu être montée grâce à cette entente. Nous avons aussi la joie d’avoir lancé une équipe féminine.

La formation est donc importante pour vous ?

On ne conçoit pas le foot sans formation, tant pour nos éducateurs que nos jeunes. L’objectif est de garder nos jeunes et former nos futurs seniors. Cette année, on ne perd pas de jeunes. Plus un club joue haut, plus les jeunes sont motivés.

Vous vous retrouvez cette saison dans la même poule que Foucherans. C’était un match à ne pas rater ?

Quelle saison 2014 2015 ! Vous passez de peu à côté du doublé…

Il va falloir maintenant fournir de gros efforts sportifs et financiers…

En effet, nous échouons en demi-finale de la Coupe du Jura, car les joueurs s’étaient donné à fond pour le match de la montée, qui était plus importante pour nous que la Coupe. C’est une saison historique, cela faisait 15 ans que le club n’avait pas joué en Ligue. C’est l’aboutissement d’un projet de club. En quatre années, nous sommes passés de la 2e division de District à la LR3. Notre projet s’étale sur cinq ans, nous avons un an d’avance.

Un championnat, c’est tellement long… Oui, au début, il faudra un gros investissement sportif.

C’est un autre niveau. Mais on a le potentiel et les joueurs pour se maintenir. A la mi-saison, on verra où on en est. En tout cas, il faudra compter sur nous pour aborder les matchs avec l’optique de les gagner. Financièrement, le club est en bonne santé, mais nous sommes toujours en recherche de sponsors.

Qu’est-ce que cette montée représente pour vous, pour le club ?

Je dirais constructeur. On ne veut pas rester sur nos acquis. C’est aussi un club familial, mais pas élitiste. On souhaite d’ailleurs avoir toutes les catégories d’équipes. C’est pour cela qu’une entente a été créée l’année dernière avec les

Beaucoup de travail, d’investissements, de soucis, mais énormément de plaisir pour les joueurs, entraîneurs et dirigeants.

Oui, c’est un beau derby. On a mis l’accent sur ce match, qui fut le premier de la saison, et en plus contre le voisin. C’est un match à enjeu, du même type que lors de la montée face à Lons-le-Saunier.

On a retrouvé les grands soirs damparisiens, comme il y a 20 ans.

Comment percevez-vous cette poule ?

Assez serrée. Les pensionnaires de LR3 sont là, les réserves aussi, et on débute avec trois gros matchs.

On est là aussi pour apprendre, on est les promus.

L’objectif est bien sûr le maintien, mais si on a une carte à jouer, on la jouera.

L’équipe B devra-t-elle aussi monter, pour suivre sa grande sœur ?

L’équipe B est en 3e division de district. Cela fait trop d’écart avec la LR3. On espère accéder à la 2e division pour gagner en attractivité. On a souhaité changer de poule, car depuis plusieurs années, on évoluait dans une poule du bassin Dolois.

Une bonne année également au niveau de la discipline… ?

L’année passée fut exemplaire au niveau discipline pour tous les seniors. On a toujours cette image d’une Damparis capricieuse et volcanique. Non, nous avons des joueurs qui jouent au foot, et non aux imbéciles !

Quelles sont les arrivées pour cette nouvelle saison ?

Six recrues viendront renforcer tous les secteurs des seniors A et B. Signalons que l’année dernière, l’entraîneur a utilisé 32 joueurs pour l’équipe A, ce qui représente 90 % de l’effectif total. Chacun a pu avoir sa chance.

Propos recueillis par C.G.

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12 MaG sports - Football

Ces “petits” clubs de villages !

2e division de district - AS Saint-Aubin (Poule B)

Alain Voyemant : “Un club où il fait bon vivre !”

6e du championnat de 2e division de district la saison passée, l’AS SaintAubin continue d’évoluer à ce niveau cette année. Un club familial auquel les joueurs sont attachés et où “on se sent bien” ! c’est l’effectif ! Un club comme Saint­Aubin pourrait jouer en 1re division” L’équipe réserve, en 3e division, talonne la A. Les vétérans ont aussi leur équipe. Les U7 et U9 sont A Saint­Aubin, en seconde division de district, les infrastruc­ aujourd’hui seuls, alors qu’une entente a été créée avec Abergement­la­Ronce pour les U11 et les U13, et avec tures sont une des fiertés de ce club qui a eu la chance de recevoir un certain Michel Galabru en 2013, pour les 70 ans Damparis et Abergement pour les U15 et les U18. Une équipe féminine est en train de se créer avec les trois clubs. de l’association. Un terrain A7, un A11, un terrain gou­ dronné, un club house, des vestiaires flambant neuf datent “Un groupement est prévu pour 2016 / 2017 avec toutes les équipes de jeunes afin d’éviter les problèmes” ajoute le pré­ de 2012… “En termes d’infrastructures, on n’a pas à rou­ sident. Une autre de ses fiertés, c’est de parvenir à conser­ gir !” lance le président Alain Voyemant, aux commandes depuis 15 ans. Il projette d’ailleurs la réfection de l’éclairage ver les jeunes du cru formés au club. “90 % des joueurs de l’équipe A sont saint­aubinois, et ont été formés chez nous. et l’implantation d’un synthétique, si les subventions lui sont accordées. En digne ex­professionnel de la finance, il a Même ceux qui sont partis étudier à Besançon ou Dijon res­ su attirer les sponsors, dont les panneaux publicitaires sont tent. Ma politique : pas de mercenaires !” Malgré cet esprit accrochés tout autour du stade. “Oui, nous sommes un petit de clocher vivace, les dirigeants peinent à attirer les jeunes.

“On lance un appel aux jeunes, on les fera aimer le foot ! club, et nous sommes bien comme ça ! C’est un club fami­ promet Alain Voyemant. On accueille aussi à bras ouverts lial, les gens s’y sentent bien, c’est un club où il faut bon vivre. Nous avons tout ce qu’il nous faut. Le seul problème, les éducateurs et bénévoles.”

Pour cette saison, l’objectif est de terminer dans les cinq premières positions de la 2e division de district. Un niveau que l’équipe a bien failli ne pas retrouver cette saison, par décision du District de football du Jura. “Un courrier en juin du District nous indiquait que l’existence de nos équipes de jeunes n’était pas validée, malgré l’apport de justificatifs. Le litige a finalement été réglé par la Ligue de Franche­Comté” raconte le président, encore un brin agacé. Avec l’arrivée de sept recrues dont deux gardiens, les objectifs seront revus à la hausse en milieu de saison si l’équipe est en tête.

C.G.

Deuxieme division de district - Poule B : Chaussin ; Gevry FC ; Rochefort Amange ; Jura Nord 2 ; Dole Crissey PS ; Saint-Aubin ; Morbier AS 2 ; Sirod ; Bresse Jura Foot 3 ; Coteaux de Seille 2 ; La Joux ; Plaine 39.

4e division de district - FC Abergement-la-Ronce (Poule D)

Claude Coghetto : “Les copains d’abord !”

Contre qui joueront vos équipes du pays dolois en district du Jura ?

Première division - Poule unique : Sud-Revermont 2 ; Vaux-les-Claude ; Haut Jura FC ; Mont-sous-Vaudrey ; Crotenay/Combe D Ain ; Arinthod ; Montmorot ; Jura Dolois Football 2 ; Triangle d’or 2 ; Andelot Oc ; Lons 2 ; Jura Lacs 2.

Troisieme division - Poule B : Macornay ; Damparis 2 ; Courlaoux ; La Joux 2 ; Montbarrey ; Foncine ; Viry ; Pleure ; Chaux du Dombief ; Champagnole 3 ; Mont-sous-Vaudrey 2 ; Poligny Grimont 2.

Troisième division - Poule C : Poligny Grimont 3 ; Mouchard Arc 2 ; Choisey ; Trois Monts 2 ; Moissey ; ASPTT Grand Lons ; JDF 3 ; Foucherans 2 ; Aiglepierre 2 ; Souvans ; Archelange ; Molay ;

A Abergement­la­Ronce, l’équipe première évolue au plus bas niveau, la 4e division de district.

46 ans après sa création, le club prouve qu’il est plus que jamais capable d’exister seul. Ici, dans un esprit de famille, c’est les copains d’abord !

Créé en avril 69, le FC Abergement­la­Ronce s’est toujours maintenu en district. Une longé­ vité qu’on peut attribuer, entre autres, à un état d’esprit de franche camaraderie : “On est toujours content de se retrouver. Il y a une belle entente entre les joueurs et les diri­ geants. C’est un esprit de famille auquel on essaie d’amener les nouveaux joueurs” explique le président Claude Coghetto. Depuis 46 ans, le club montre donc coûte que coûte qu’il est capable d’exister seul, malgré une position délicate entre Tavaux et Saint­Aubin.

“Ces clubs attirent les joueurs, il est plus diffi­ cile de les faire venir chez nous. Les jeunes que l’on forme restent pour la plupart chez nous, mais ce n’est pas suffisant. Une école de foot­ ball existe depuis quatre ans, mais il va falloir attendre quelques années ! Le problème est que Tavaux vient nous piquer des joueurs.

C’est la méthode qui n’est pas correcte. Le nouveau président de Tavaux souhaite amélio­ rer nos relations, donc nous verrons bien !” De quoi envisager un rapprochement, ou même

une fusion ? “Nous ne sommes pas prêts, mais il faut en tout cas une meilleure organi­ sation conjointe entre Damparis, Saint­Aubin et nous. On compte officialiser une entente, et un vrai regroupement est en réflexion.”

L’encadrement, une priorité !

Après dix années de bons et loyaux services, Manuel Martins, l’ancien président, passait la main en fin de saison. Claude Coghetto, a pris le relais avec beaucoup d’enthousiasme et l’envie de développer le club. “Mon objectif est de développer cette année le sponsoring, afin de soutenir davantage la formation et les stages des jeunes”. L’encadrement, c’est d’ail­ leurs une des forces du club. Chaque équipe bénéficie de deux éducateurs. “Il faut en for­ mer deux pas an. On finance la formation des parents ou bénévoles souhaitant s’investir.”

Dans son projet sportif, ils comptent faire

monter l’équipe en 2e division d’ici deux ans, faire évoluer les féminines, et il vise l'élite pour les jeunes. Six recrues sont venues ren­ forcer les rangs, avec l’ambition de créer une équipe réserve l’année prochaine. Dans cette poule D, on retrouvera plusieurs derbys de vil­ lages, contre Saint­Aubin et Gevry. “Ce sont des matchs particuliers, où le public est au rendez­vous. Tout le monde se connaît, les joueurs, les dirigeants et les parents. Ce sont des moments bon enfant.”

C.G.

4e division de district - Poule D : Plaine 39 ; Archelange Moissey ; Abergement ; Rahon ; Pleure 2 ; Foucherans 3 ; Saint-Aubin 2 ; Neublans ; Trois Monts 3 ; Rochefort Amange 2 ; Gevry FC 2.

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14 MaG sports Dole Handball

Guy Cortat : “Nous reprenons la saison sous de bons auspices” Avec la montée des filles ­18 ans en élite Nationale, le maintien des seniors en N3F, et un staff renouvelé, le président Guy Cortat a des raisons de se réjouir. Après le rapprochement avec les ­18 ans garçons de l'US Lons, il nourrit l'ambition de créer un jour une grande équipe jurassienne…

L'équipe des filles – 18 ans aux côtés du président Guy Cortat

Quel est votre d’esprit en cette reprise 2015-2016 ?

Nous reprenons la saison sous de bons auspices. Du côté des filles tout va bien : l’équipe première se maintient pour la 4e saison en Nationale 3, et l’équipe – 18 ans va évoluer en Nationale – 18 ans. Le seul bémol de la saison 2014-2015 est la descente des garçons, mais on s’y attendait après l’exode des joueurs partis du côté de Chaussin, Saint Vit… Quel bilan pour les filles et les garçons ?

Du côté des filles, notre seul regret est le départ de Mégane Chopard pour Vesoul. La belle satisfaction est venue du groupe des – 18ans qui a gagné son ticket pour évoluer en élite Nationale. Chez les garçons, c’est la descente aux enfers, mais on le savait car de nombreux joueurs avaient quitté le bateau à l’intersaison.

Quels sont les objectifs de cette saison 2015-2016 ?

Cette année, nous avons changé le staff technique de l’équipe féminine, puisque c’est Thomas Dury qui entraînera et coachera l’équipe en match. Anne-Julie Chaniet continue comme lors de la saison précédente à évoluer avec ses partenaires. Thomas Dury sera également aidé dans sa tâche par le coach de l’équipe féminine B, Valère Tchangani. Ce dernier arrive de Maîche. Pour les garçons, c’est bien sûr l’accession en Prénationale. Cette saison, nous avons également mis les moyens avec un nouvel entraîneur, Jean-Denis Carrez. D’anciens joueurs sont revenus au club et cela devrait bien se fonctionner.

Comment se portent les effectifs ?

On avait atteint les 300 licenciés, mais lors de la précédente saison nous sommes retombés à 280. J’aimerais bien que nous remontions au-dessus de la barre des 300 licenciés. Pour ce faire, nous allons

mettre en place une nouvelle section de handball-fit, permettant aux parents qui emmènent leurs enfants le samedi matin de participer à des séances de handball loisir.

Où en est le projet de rapprochement avec l’équipe masculine de l’US Lons ?

Nous avons réussi à mettre en place un rapprochement avec l’US Lons au niveau des – 18 ans garçons. Pour l’instant, cela se déroule bien, puisqu’une fois sur deux, certains jeunes vont à Lons le vendredi, et les Lédoniens viennent à Dole la semaine suivante. Nous avons les moyens de financer les déplacements, puisque nous avons organisé un loto en juillet dernier qui a ramené un peu d’argent pour ce challenge. Au bout du compte, ce que l’on voudrait, c’est qu'une grande équipe jurassienne puisse évoluer en Nationale ces années prochaines !

Chaussin - Club Athlétisme Chaussin / Football

Water polo

Des stages qui, sans prétention, se veulent à double vocation

Florent Tardivat : “Une nouvelle saison de transition” Au Dole Water Polo, le président Florent Tardivat doit aujourd’hui penser à l’avenir et assurer la relève des anciens joueurs. Les jeunes sont au rendez­vous, mais la mayonnaise doit maintenant prendre…

Président Florent Tardivat, dans quel état d’esprit reprenez-vous la saison 2015-2016 ?

Nous allons attaquer la nouvelle saison mi-novembre avec le même état d’esprit que la saison précédente.

Nous avons actuellement une soixantaine de licenciés.

Ce que l’on souhaite, c’est faire des résultats. On sait que cela sera difficile car l’amalgame jeunes et anciens poloïstes a du mal à se faire. Mais nous repartons en Nationale 3.

Quel bilan tirez-vous de la saison 2014-2015 ?

C’est un bilan mitigé. Au cours de cette saison, nous avons encaissé de grosses défaites face à des équipes très jeunes (U17), qui ont trois ou quatre entraînements par semaine. Nous n’en avons que deux par semaine…

On joue avec nos moyens. Ce qui est dommage, c’est que tous les joueurs ne fassent pas les déplacements.

Quel est votre objectif pour la saison à venir ?

Les jeunes tout doucement prennent la relève, mais il faut encore du temps. On va les incorporer, et nous continuerons à leur apprendre le water-polo, car nous sommes encore cinq ou six anciens.

Gilles Bugnon, responsable des stages et Jérôme Barbier, président du CAC entourés des stagiaires animateurs de cette saison 2015, 3 filles et 4 garçons entre 15 et 18 ans

Et pourtant, avec une trentaine de jeunes, cela devrait bientôt porter ses fruits ?

Oui, mais les jeunes ne restent pas. Le water-polo est un sport très difficile, qui demande un travail de longue haleine.

La saison débute mi-novembre et mi-septembre pour les jeunes. Quelles équipes allez-vous rencontrer ?

Nous rencontrons toujours plus ou moins les mêmes formations de l’est de l’Hexagone. On retrouvera sur notre route les équipes alsaciennes de Strasbourg, Colmar Mulhouse, une nouvelle formation de Belfort, Chenove que nous connaissons bien, et les Lorrains de Thionville, le plus long déplacement.

Inter’vil’stages, c’est le nom de ces stages, un tant soit peu différents. En effet, en plus accueillir des enfants entre 6 et 12­13 ans, ces stages ont, dès leur origine, été encadrés par de très jeunes animateurs. Gilles Bugnon, directeur, a, dès le début, tenu à cette double vocation. Offrir aux plus jeunes des activités tournées vers le sport mais pas seulement..., et permettre à leurs aînées – juste un peu plus âgés – de découvrir l’encadrement. Rencon­ tre avec Gilles Bugnon.

“La philosophie du stage consiste d'une part à permettre aux enfants et pré­ ados de se rencontrer par le biais d'activités sportives et “culturelles”, afin de partager, communiquer, accepter leur différence, leur origine, leur milieu social différent, être pour un mieux vivre ensemble. Et d'autre part, il m’est apparu essentiel de donner l'occasion, la chance à des jeunes de s'investir dans la vie associative, d'encadrer, de diriger et peut­être de ne pas être montré du doigt lorsqu’ils s’investiront dans le bénévolat. Je voulais aller à l’encontre des idées reçues : dire que les jeunes sont égoïstes, ne participent pas… Au départ, en 2013, nous avons eu 15 inscriptions, et nous sommes passés en 2015 à 140 ! D’après mon estimation, 20 stagiaires animateurs pour environ 500 enfants différents ont fréquenté ces stages depuis la pre­ mière année. Tout cela à moindre coût bien sûr puisque les animateurs sont bénévoles. Notre principale volonté n’est pas de rivaliser avec d'autres struc­ tures, mais d’être complémentaires et de ne pas grever le budget des familles avec une semaine à 12 euros pour nos chères têtes blondes” nous a confié Gilles Bugnon qui attend chaleureusement la 7e édition 2016 !

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MaG sports 15

Capoeira

19 et 20 septembre - Course hors-stade Des nouveautés pour la traversée du grand dole 2015

“Un séjour au Brésil en projet” Le club Jura lê Bahia Capoeira, créé en 2013, fait découvrir la capoeira, art martial brésilien, aux Dolois. Cette pratique, peu connue en France, à mi­chemin entre combat et danse, s’adresse à tous les publics. Découverte avec le président du club Aurélien Schorsch.

Aurélien Schorsch qu’est-ce que la capoeira ? Quelle est son origine ?

La Capoeira est un art martial brésilien crée par les esclaves pendant les colonisations portugaises. Cet art martial est différent des autres arts martiaux par ses exercices ludiques et acrobatiques.

Qu’est-ce qui vous a amené à cette discipline ?

Après avoir découvert plusieurs sortes d’arts martiaux, telle que la boxe anglaise et américaine, j’ai choisi de mettre en avant la capoeira à Dole.

Depuis quand votre club a-t-il été créé ?

Cela ne fait pas longtemps que nous faisons de la capoeira à Dole. J’ai commencé en juillet 2013. Dès la fête des associations, j’ai fait découvrir cette activité aux Dolois.

Quelles sont les qualités physiques requises pour pratiquer cette activité ?

Pour pratiquer ce sport ludique, il faut avoir de bonnes capacités physiques. Mais ce sport est ouvert à tout le monde.

La capoeira étant peu connu en France, est-il difficile d’attirer des licenciés ? Comment parvenez-vous à développer le club ?

Effectivement ce sport n’est pas très connu dans l’Hexagone. Nous multiplions les stages, forums et démonstrations. Suite à plusieurs sortes d’initiations, quelques sportifs sont venus découvrir cette discipline. Ils nous ont rejoints rapidement.

Comment se porte le club ?

Dans notre club, nous avons un très bon esprit de famille, aussi bien avec les enfants que les adultes, et les parents qui accompagnent les adhérents.

Quels sont les projets et objectifs de votre structure ?

En 2016, nous voulons aller au Brésil, à Salvador de Bahia, pour faire découvrir l’origine de notre sport aux adhérents. Nous voulons également découvrir d’autres techniques en côtoyant d’autres professeurs et d’autres maîtres, en participant à des stages animés dans les autres académies.

Reprise des cours le 10 septembre.

Aurélien Schorsh : 06.31.29.64.72

Les 19 et 20 septembre, la traditionnelle Traversée du Grand Dole, organisée par le CAC 39, prendra son départ dès 8 h à Champvans. 132 km de course durant lesquels chacun pourra aller à son rythme, et parcourir le nombre de kilomètres souhaité, dans une ambiance conviviale. Pour cette 7e édition, les organisateurs ont concocté quelques nouveautés dans les étapes. Pour la première fois, les participants cour­ ront en dehors des routes ouvertes à la circulation, en empruntant des chemins. Un passage au Mont Roland est prévu, et le long de la Loue vers Nevy­les­Dole. Une randonnée pédestre de 10 km est organisée le dimanche au départ de Champvans.

Deux associations recevront une partie des bénéfices de la manifestation. “Les petits pas de Romane”, association de Sermange, a été créée afin de recueillir des fonds pour aider la famille de Romane, jeune fille atteinte de problèmes cardiaques, pour qu’elle puisse se faire soigner à Munich. Le projet E.S.O.P. (Espace santé obé­ sité pédiatrique), doit emmener une dizaine de jeunes dans le Haut­Jura, afin qu’ils apprennent à vivre ensemble et évoluer avec leur obésité.

Inscription : 17 euros. www.traverseedugrand-dole.fr

Dole - Des salles de sport pour tous les goûts !

Arbois - Tennis Les 4 nouveaux courts de tennis seront opérationnels en octobre Afin d’offrir des conditions de jeu correctes aux tennismen du Tennis club arboisien, la communauté de communes Arbois Vignes et villages a décidé de construire 4 courts de tennis neufs, qui remplaceront les courts actuels devenus inutilisables.

Depuis presque 20 ans, le dossier est resté dans les cartons, à l’état de projet, malgré les sollicita­ tions du TCA. Implantés sur l’ancienne déchette­ rie, les courts de tennis extérieurs actuels sont devenus en effet au fil des années pratiquement inutilisables, en raison d’un sol instable. La com­ munauté de communes Arbois Vignes et villages, compétente dans le domaine des nouvelles infra­ structures, a finalement décidé de ne pas réhabi­ liter les terrains actuels, pour reconstruire 4 courts, dont deux couverts sous une grande “bulle”, et deux extérieurs. Des équipements flam­ bant neufs qui permettront aux tennismen de jouer toute l’année. “Nous avons choisi la ZAC de l’Ethole pour implanter les courts, car ils s’intè­ grent très bien dans cette zone d’artisanat. Il y a une cohérence urbanistique, et de plus, la com com est déjà propriétaire des parcelles” explique Florian Pierre, directeur général d’Arbois, Vignes et villages.

Un club house en projet, porté par le TCA Sur un terrain de 6 000 m2, les travaux, débutés en juin, vont bon train. Un espace confortable qui

permettra au club de faire construire un club house par la suite. La livraison du chantier est pré­ vue pour octobre, et la fin de la saison 2015 devrait donc pouvoir se tenir sur le nouveau site.

La couverture du bâtiment abritant les courts cou­ verts a été pensée de manière à laisser entrer la lumière naturelle toute la journée. Au sol, une résine synthétique apportera un meilleur amorti aux joueurs. Un investissement global de 630 000 euros, subventionné à hauteur de 70 % (fonds de concours de la ville d’Arbois, conseil départemen­ tal du Jura, CNDS, réserve parlementaire, FFT, conseil régional de Franche­Comté dans le cadre du plan de soutien au BTP). Le club, de son côté, apportera sa participation par un loyer mensuel couvrant les frais de fonctionnement. Une bonne opération pour la ville d’Arbois, qui, après cet investissement de départ, n’aura plus en charge l’entretien du site, et qui récupère les terrains actuels. A la place, la piste d’un parking en entrée de ville pour accueillir les camping­cars est en réflexion.

C.G.

Finie l’image ringarde des salles de sport des années 80, où les body fluos côtoyaient les body­builders épilés ! Les nouvelles générations de salles de sport ont fait leur apparition, proposant des panoplies de services toujours plus étoffées à leurs clients. A Dole, les salles se sont elles aussi adaptées aux besoins d’une clientèle qui a évolué. Chacune a son identité propre, il y en a pour tout le monde ! Ce type de sport s’adapte parfaitement à la vie active : entre midi et deux, rien de tel qu’une séance de cardio ou de musculation pour retourner en forme au bureau. Dans la cité Pasteur, les clubs sont mixtes et généralistes, bien que chaque salle possède ses spécificités. En fonction de ses motivations, de ses disponibilités, de ses envies, il est donc plutôt conseillé d’étudier les services de chacune d’entre elles. Le club de remise en forme Lunaisens a misé sur des appareils haut­de­gamme (écrans tactiles, Facebook connecté…) et sur des horaires d’ouverture atypiques (5 h à minuit, 7 jours sur 7). Magic Form, qui propose appareils et cours collectifs, se positionne également avec une large amplitude d’ouverture. Le club Vita Liberté est quant à lui spécialisé dans les appareils de sport et ne propose pas de cours collectifs avec coach, mais seulement en video. Une bonne for­ mule pour les petits budgets. Dynamsport propose appareils, cours collectifs et méthode d’amincissement, et enfin, E­Coach est le grand spécialiste des cours collectifs, mais aussi individuels en studio, ou individuels à domicile.

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