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BAOUM-BAOUM.

Quand on ne joue pas la même musique, ça fait des couacs et des coin-coin.

Le petit garçon s’est habitué à déménager chaque jour.

Et même plusieurs fois par jour.

Un soir, il dort là.

Un autre soir, il dort ici.

Quatre maisons, donc quatre lits.

Youenn était petit.

Il n’a pas tout compris.

Et puis le temps a passé…

La première maison

, c’est chez maman.

Il y a des odeurs de gâteaux tout chauds et du soleil partout, même quand les nuages cachent le ciel.

Il y a des promenades dans les rochers et des histoires illustrées que maman aime lui raconter à la nuit tombée. Et des berceuses qui coulent de sa bouche comme des gouttes de bonheur. Quand Youenn ferme les yeux et pousse la porte du monde des rêves, maman enfouit quelque chose de précieux dans la poche de son pyjama…

CotCotCot Éditions

9+

ISBN 978-2-930941-59-2 format : 13 x 18 cm

92 pages | reliure cousue brut • 14,50 €

• roman • coll. Combats (Combat #03)

Ça tire de partout autour de Maksim, photographe de guerre. Des détonations sourdes qui déchirent le ciel et font trembler la terre. On entend des cris, des ordres lancés, on devine des corps qui se déplacent à ras le sol. À cette hauteur, on ne sait plus trop qui attaque, qui se défend…

Illustration : crayons et feutres de couleur • bichromie

Thèmes : guerre/conflit • (photo)journalisme • propagande

• information/communication • les animaux et la guerre

Argumentaire :

•Récit de fiction en hommage à Max Levin, photographe de guerre en Ukraine.

•Nathalie Skowronek, membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique

• Deux premiers titres de la collection Combats fort bien accueillis

•Histoire du photojournalisme: opportunité de découvrir quelques grands noms de la photographie (Capa, Cartier-Bresson, Lee Miller…)

•Place de l’animal en temps de guerre. Possibilité de lecture en réseau: Cheval de guerre de Michael Morpurgo (Gallimard, 1997)

• Dossier pédagogique disponible

Collection Combats

Une collection de romans à destination des 9-15 ans. Des thèmes d’actualité autour de l’économie, de l’écologie, de la société (diversité, genre...) pour réfléchir à aujourd’hui, donner envie de s’engager et de construire un lendemain qui chante.

« Nous sommes la jeunesse ardente

Qui vient escalader le ciel

Dans un cortège fraternel

Unissons nos mains frémissantes

Sachons protéger notre pain

Nous bâtirons un lendemain qui chante. » – Paul Vaillant-Couturier (chanson Jeunesse, 1937)

► Premiers titres de la collection : « éclairants », d’après Kibookin

[Combat 01]

Mille arbres de Caroline Lamarche & Aurélia Deschamps

Sélections 2022-2023

► Prix Première Victor

► Prix Graines d’Écolectures

► Opalivres 2023

► Prix coup de pouce (Eaubonne), préselection 2024

[Combat 02]

Bulldozer de Aliénor Debrocq & Evelyne Mary

Sélections 2022-2023

► Prix Bermond-Boquié des bibliothèques municipales de Nantes

► Prix Livres sur Seine,

► Prix René Fallet jeunesse

Chienne de guerre de Nathalie Skowronek & Aurélie Wilmet

Deux photographies sont à l’origine du projet. Une première, en noir et blanc, m’accompagne depuis des années. Un chien-loup veille sur son maître blessé. Une seconde, plus récente, fixe le désarroi d’un soldat ukrainien accompagné de son berger allemand. Alignés sur un même axe, ils regardent l’horizon. En arrière-plan, un ciel bleu et un paysage dévasté.

Équipée de mes feutres et crayons de couleur, j’ai tenté de donner vie à ce récit avec des illustrations à la fois puissantes et sensibles. J’ai ainsi travaillé les contrastes, tant au niveau des couleurs que des textures, pour rendre la large palette d'émotions présente dans le texte.

À propos de Nathalie Skowronek

Agrégée de lettres, Nathalie Skowronek publie son premier roman Karen et moi en 2011 (Arléa), suivi de Max, en apparence (Arléa, 2013), La Shoah de Monsieur Durand (Gallimard, 2015) et Un monde sur mesure (Grasset, 2017). Son dernier ouvrage La carte des regrets (Grasset, 2020) a reçu le Prix Coup de cœur Les Grenades RTBF 2020 ainsi que le European Union Prize for Literature.

Elle enseigne au Master Textes et création littéraire de l’École Nationale

Supérieure des Arts Visuels de La Cambre et vient d’être reçue à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.

Dans ses livres, Nathalie Skowronek explore l’histoire de sa famille, qui quitte la Pologne dans les années 1920. Si « la recherche sur la Shoah est certes importante (...) elle s’inscrit dans une recherche identitaire plus large doublée d’une interrogation sur le passage à l’écriture », écrit fort justement Joseph Duhamel dans Le carnet et les instants.

À propos de Aurélie Wilmet

Aurélie Wilmet est une jeune autrice de bande dessinée et illustratrice belge, résidant au Danemark. Après des études artistiques à l’ESA Saint-Luc et à l’École de Recherche graphique (Bruxelles), elle publie son premier album, Rorbuer , chez Super-Loto éditions en 2020 (Prix de la Première Œuvre en BD FWB 2020). À paraître en 2023 : une nouvelle BD, Épinette Noire , dans laquelle l’autrice nous emmène en territoire Inuk, dans l’extrême nord du Canada.

En parallèle à son travail en BD, Aurélie Wilmet collabore avec la presse (Libération, Axelle Magazine) et l’édition jeunesse. Ses illustrations aux crayons de couleur et au feutre abordent généralement des sujets difficiles (attentats, guerre…), auxquels elle essaie de donner vie avec sensibilité.

1

On le distingue à peine dans les broussailles. Il porte un gilet pare-balles sur une veste en laine polaire, un pantalon en treillis et un casque. Ce n’est pas un guerrier, il ne fait pas partie d’un régiment, on ne l’a pas enrôlé comme soldat. À hauteur de la poitrine, du côté droit, une bande de tissu noir, cernée d’un fin cadre rouge. Des lettres blanches se détachent, d’un blanc réfléchissant, lisible de jour comme de nuit, les mêmes que celles apposées sur le casque. P-R-E-S-S.

Elles sont là qui le protègent, lui donnent un statut autre, cinq lettres comme un bouclier magique, ne me visez pas, voyez plutôt quel est mon travail.

ÇatiredepartoutautourdeMaksim.Desdétonations sourdes qui déchirent le ciel et font trembler la terre. On entend des cris, des ordres lancés, on devine des corps qui se déplacent à ras le sol. À cette hauteur, on ne sait plus trop qui attaque, qui se défend. Les pourquoi et les comment paraissent vains. Cyniques, les états-majors. Les civils se terrent chez eux, loin des fenêtres, dans les caves qui semblent les mieux abritées. Les parents s’efforcent de distraire les enfants. On joue aux cartes, on raconte des histoires, on tend un morceau de chocolat à l’aînée pendant qu’on prépare le biberon du plus petit.Lesfamillesont fait entrer les animaux dans les maisons, autant que possible, les enfants y tenaient. Récupérer les chats réfugiés dans les arbres, le dos rond, les yeux fous, calmer les chiens qui tremblent, aboient, dégagent l’odeur des après-midi de pluie. Tous prêtent une oreille douloureuse aux anciens, qui se lamentent comme de vieux sages. Ainsi, disent-ils, ainsi la guerre est revenue.

Maksim reçoit son premier appareil photo le jour de ses treize ans. Le cadeau d’un oncle qui a remarqué l’attention que porte l’enfant solitaire aux détails qui l’entourent. Le jour même, Maksim commence son initiation. Il teste les objectifs, zoome sur le massif vert sombre que le coucher de soleil transforme en buisson ardent, se concentre sur l’infiniment petit: une colonne de fourmis en ordre de marche – chacune transportant une petite miette d’un petit quelque chose –, une mésange qui s’ébroue dans une flaque d’eau en dodelinant les ailes. Il appréhende au téléobjectif les panoramas de son enfance. L’apprenti photographe joue sur les éclairages, découvre les variations d’ombres et de lumières, la composition des images. Éprouve intimement ce que signifie enclencher l’appareil pile au bon moment. «L’instant décisif», dira le photographe Cartier-Bresson, empruntant la formule à un autre illustre, le cardinal de Retz: «Il n’y a rien en ce monde qui n’ait un moment décisif.» Et en effet, l’œil de Maksim ne cherche plus que «ça», l’image qui saura saisir la beauté du monde.

Il fait froid. Le printemps tarde, les feuilles n’ont pas encore recouvert les branches des arbres. Maksim porte des mitaines, qui laissent libre le bout de ses doigts. Est-il armé? Pas exactement. Il ne lâche plus son matériel photographique. À sa ceinture sont attachés plusieurs pochettes et étuis: des chargeurs, un grand angle, des lentilles. Il s’approche des zones de combat, s’embarque avec les militaires, partage le peu d’informations qui circulent. Où sont les chars ? Qui résiste ? Comment survit la population? Il veut montrer la violencedescombats,direaumondecequ’ilse passe dans son pays. La guerre occupe toutes ses pensées. Elle l’obsède. Il voudrait être à la hauteur de son modèle, Robert Capa, pionnier de la photographie de guerre. Il a couvert de nombreux conflits du XXe siècle, est notamment le seul photographe à se trouver sur la plage d’Omaha Beach le 6 juin 1944, lors du débarquement américain en Normandie. Il en ramènera onze clichés qui feront date : les Magni icent Eleven1 , des images floues et chaotiques qui disent la violence de l’opération militaire, comme le danger auquel se sont exposés les soldats. Maksim n’a jamais oublié l’une d’entre elles : The Face in the surf2, la vision d’un GI3 immergé dans l’eau froide de l’Atlantique, qui tente d’atteindre le rivage malgré le poids de son chargement. Maksim y repense souvent. Il sait que c’est en connaissance de cause que Robert Capa, tué par une mine antipersonnel lors d’un ultime reportage en Indochine, a eu cette formule, que le disciple prend à la lettre : « Si vos photos ne sont pas assez bonnes, c’est que vous n’êtes pas assez près. »

1 Les Onze Magnifiques sont onze photos prises lors du débarquement. La légende voudrait qu’un laborantin londonien ait, à la suite d’une mauvaise manipulation, détruit la plupart des prises de vue peu de temps avant le bouclage du magazine Life.

Maksim voudrait être partout, témoigner encore et encore. Il traverse le pays, cherche à atteindre, autant que faire se peut, les zones les plus sensibles. Il descend avec les soldats dans les bunkers, se tient dans un buisson à quelques mètres des zones de tir. Assiste à la dévastation des villages assiégés.

2 Le visage dans le ressac est l'un des onze clichés rescapés. Paru dans Life Magazine le 19 juin 1944, il est accompagné de la légende: «Rampant dans l’eau, le soldat américain se dirige vers la plage. Dans l'effervescence du moment, le photographe Capa fait bouger son appareil photo, ce qui rend la photo floue. » Huston Riley, le soldat identifié sur la photo, racontera bien plus tard avoir été aidé à ce moment­là par « ce dingue de photographe».

3 Les initiales GI désignent les soldats de l’armée américaine, du nom du fer galvanisé (Galvanized Iron) utilisé par l'armée pour ses équipements en métal.

Ses proches s’inquiètent. «Tu prends trop de risques, Maksim.Lesballesperdues,çaexiste.»Ilneveutrien entendre. Non qu’il n’ait pas peur, certainement pas. Ni qu’il se sente invincible. «Tout simplement pas le choix, dit-il. Je suis photographe, c’est mon métier, je ne sais faire que ça, prendre des photos.»

Il ajoute: «Jusqu’ici c’était mon talent, aujourd’hui c’est mon devoir.»

Depuis quelques années, Maksim travaille pour une agence de presse européenne. Sa spécialité ? Il est ce qu’on appelle un « photographe naturaliste », amoureux des arbres, des fleurs, des animaux, des paysages. Parfois il trouve son bonheur à deux pas de chez lui, parfois il décide de partir plus loin. Il arrose ses plantes, leur glisse quelques mots en guise d’au revoiretfermeà clé la porte de son appartement pour quelques jours, quelques semaines, plusieurs mois.

Maksim prépare minutieusement ses reportages. Il étudielescartes,s’adapteauxsaisons.Aumomentdu départ, il remplit son sac à dos avec le strict minimum (une tenue de rechange, des jumelles, deux ou trois boîtes de conserve, de la nourriture en sachet) : de quoi tenir quelques jours en pleine nature, souvent en altitude, dans des endroits qu’il rejoint après plusieurs heures de marche. Sa vie lui va. Mieux : elle lui plaît. Il se sent en accord avec l’enfant qu’il a été, sait qu’il n’a pas bradé ses rêves. Il se le répète souvent lorsqu’il atteint le versant ombragé d’un vallon ou qu’il s’arrête sur un haut plateau, prêt à planter sa tente au milieu de nulle part. Il choisit ses points de chute selon son intuition. Soit pour profiter du calme et de la vue dégagée. Soit en privilégiant la proximité avec un point d’eau. Les trappeurs le savent : on y a davantage de chance d’y faire des rencontres. Il se dit que, là, il peut se passer quelque chose. Il jauge la lumière, scrute la végétation, cherche d’éventuelles empreintes animales. Avec son doigt mouillé, il repère la direction du vent. La technique lui a été soufflée par les acteurs de westerns qu’il a beaucoup regardés durant ses études d’ingénieur (oui, ingénieur, ses parents lui disaient : « Ce n’est pas un vrai travail, la photo, assure d’abord tes arrières. ») Il habitait alors un petit studio dans les environs de Kiev. Une salle de cinéma déserte projetait régulièrement des films venus de l’Ouest. Il n’en a manqué aucun, et ce geste-làluiestresté.

De ce moment, Maksim installe son poste d’observation, une sorte d’affût comme en construisent les chasseurs, le goût de la mort en moins. Il se réveille à l’aube, parfois au milieu de la nuit, colle son œil contre le viseur de son appareil photo. Il regarde. Il attend. Il se fond dans l’univers. Se figure le grouillement du monde animal qui, sans doute, s’active autour de lui et dont il ne perçoit que d’infimes manifestations. Le silence est doux, enveloppant. Loin, loin en bas, la civilisation.

Comme les grands maîtres qu’il admire, Maksim travaille en respectant la règle d’or des photographes animaliers: surprendre les animaux en liberté, dans leur milieu naturel, sans artifice ni trucage, dans le respectdeleursconditionsdevie.Ildéclenchel’appareil des dizaines de fois, découvre instantanément ses clichés sur l’écran de contrôle. La pratique de son art a beaucoup évolué depuis l’apparition du numérique.

Il se rappelle du temps où, enfermé dans la cave de son immeuble urbain, sa « chambre noire », il développait d’une main peu assurée ses premiers négatifs, trempait le papier glacé dans trois bassines différentes, chacune dégageant une odeur âcre de produit chimique, puis patientait de longues minutes avant que se dévoile le résultat final, les épreuves suspendues à une corde par une pince à linge. Les meilleurs clichés sont envoyés à Londres, le siège de la maison-mère, qui les propose à différents magazines. Time, National Geographic, Sciences & Vie, Terre sauvage sont des clients fidèles. Maksim n’est pas connu du grand public, mais les spécialistes reconnaissent sa patte. Une vallée escarpée, que traverse majestueusement un bouquetin. Un renard au regard jaune, gueule ouverte, yeux exorbités. Et si son expression donnait à voir des traits terriblement humains ? Un plateau à perte de vue. Au premier plan, une forêt de fleurs. Dans le ciel, une volée d’étourneaux. Les clichés de Maksim cherchent chaque fois à dire une seule et même chose, comme s’il doutait déjà de la fragilité de sa proposition : ici existe un lieu préservé de la folie des hommes. Puis la guerre s’est invitée. «Ça couvait.» disaiton. Des tensions dans les zones frontalières. Des animosités mal digérées. Bien sûr, ce pourrait être partout, en tous lieux, en tout temps.

La guerre n’est pas une occupation nouvelle. « Je veux, pour moi, ce qui est à toi. Je veux que tu me reconnaisses comme plus fort que toi. » Ce qui règle un différend? On aimerait entendre les mots « paix » et « justice », ce ne sont pas ceux-là qui viennent. Une spécialiste des relations internationales s’est récemment montrée très claire: «Les conflits se règlent par opportunisme. Un intérêt commun, plus fort, plus stratégique, qui transforme les ennemis d’hier en nouveaux amis. »

Un exemple? Se tourner vers les animaux peut être utile. Ils sont deux chiens à se battre pour un même bout d’os.L’ungrogne,l’autremontrelescrocs puis partencourant avec son butin. Il se planque, est rattrapé par le premier, qui le renverse et le plaque au sol. Aucun n’abandonne. À leurs yeux, l’os vaut bien toutes les souffrances, les chiens s’affrontent au corps à corps. Soudain passe un chat. Un maigrelet, un sans-race à l’oreille arrachée, piégé par la mauvaise idée de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Les chiens oublient aussitôt ce qui les occupe – et les oppose – et se mettent à cavaler comme un seul homme derrière le pauvre matou. Le conflit initial n’existe plus.

FRAICHEUR !

Auteur : Thierry CAZALS

Illustratrice : CSil

Livre Souple Avec Rabats

à partir de 13 / 14 ans format : 105/200 mm nombre de pages : 32

Couture singer prix : 10 €

MARS 2024

ISBN : 979-10-92353-88-4

ECOLOGIE / ENGAGEMENT / POESIE / HAIKU

Collection Manifeste Poetique

Invitation à ouvrir des fenêtres de fraîcheur et de poésie dans notre quotidien, ce livre nous encourage à prendre soin de notre propre climat intérieur… Et si nous mettions un peu d’air et de souffle dans nos vies ?

Points Forts

 L’écriture poétique engagée de Thierry Cazals sur la thématique de l’Ecologie

 Un texte dont le fil rouge est la personnalité et les haïkus du poète japonais Issa

 L’univers poétique des gravures de Csil qui embarque le lecteur vers l’imaginaire.

Thierry Cazals, après un doctorat de sociologie à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (L'Homme-Mutant dans la littérature et le cinéma de science-fiction), un détour par le cinéma (critique aux Cahiers du cinéma, puis scénariste), se consacre exclusivement à son activité d'écrivain. Il a publié contes, poèmes, livres pour la jeunesse, avec comme ligne d'horizon la recherche de l'étonnement et de l'épure. Il anime des ateliers d'écriture poétique pour enfants, adolescents et adultes.

CSil est illustratrice et graphiste. Elle tisse des formes et des couleurs dans un univers poétique et décalé, où d’étranges personnages se faufilent. Elle a des ouvrages chez Frimousse et 3oeil. « Fraîcheur ! » est sa 1ère collaboration avec les EDPP

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