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Note d’intention de l’auteur

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BAOUM-BAOUM.

BAOUM-BAOUM.

Ce manifeste poétique aborde, comme son titre l’indique en creux, la question du réchauffement climatique (et ses causes profondes : la surproduction, la surconsommation, la pollution liée au développement industriel incontrôlé…) au regard du haïku, une forme de poésie venant du Japon, centrée, à l’inverse, sur la sobriété heureuse et l’éloge du « peu »…

Pour ce livre, j'ai choisi comme fil rouge la personnalité et les haïkus du poète japonais Issa, qui était aussi un simple paysan.

« Fraîcheur ! » est une exclamation que l’on retrouve dans beaucoup des poèmes d’Issa et d’autres poètes japonais du haïku (et pas uniquement en rapport à l’été).

Mais de quelle fraîcheur s’agit-il ?

Celle de la clim' et de l’air conditionné (qui renforce le réchauffement du climat) ?

Celle que peuvent nous donner généreusement l’ombre des arbres, qui sont des alliés de vie si précieux ?

Ou celle, plus secrète, de notre cœur traversé par l’inspiration poétique ?

Invitation à ouvrir des fenêtres de fraîcheur et de poésie dans notre quotidien, ce livre nous encourage à prendre soin de notre propre climat intérieur…

Et si nous mettions un peu d’air et de souffle dans nos vies ?

LES LIVRES DE THIERRY CAZALS AUX EDPP :

 LA BOUCHE EN PAPIER

 TOM in ESTHER, TAPIO, LABIWA ET LES AUTRES...

Thierry Cazals

Coup de chaud, canicule, sécheresse : comment faire taire ce grand brasier qui brûle la planète ?

O ubliez tout et buvez un COKA bien glacé ! clament les publicités dans toute la ville.

Comme si la fraîcheur de vivre pouvait s’acheter en canettes…

J’ouvre un livre de poèmes parmi tous ceux qui habitent ma chambre. Un livre avec peu de mots et beaucoup, beaucoup de silence…

Un coquelicot à la main je traverse la foule

Au Japon, on appelle ces poèmes de trois fois rien des haïkus Petits et pétillants comme des bébés qui viennent de naître, c’est comme si, à travers eux, nous redécouvrions le monde pour la première fois…

Les montagnes au loin reflétées dans les yeux de la libellule

Un escargot qui escalade à petits pas un vieux volcan…

Un enfant, battant des bras pour mimer le vol d’un cormoran…

Un gros matou qui ronfle, affalé sur un éventail…

Issa s’amusait de tout.

Au fil des ans, pourtant, il n’a pas récolté dans son champ que des rires et des joies, mais aussi les épines de la perte et du deuil : Soirée de lune je vais prendre le frais au cimetière

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