Fiches conseils sur le tourisme durable

Gestion environnementale

Electricité

J’installe des panneaux photovoltaïques • Les témoignages Philippe

• Les étapes à suivre

Girardin,

Lapoutroie

Gîte Panda de la Gasse 78 La Gasse - 68 650 LAPOUTROIE 03 89 47 55 27 a.girardin@lapoutroie.net www.lapoutroie.net

En amont: Demander différents devis, si possible à des entreprises locales et labellisées, afin de comparer les prestations.

Contacter le centre des impôts ou le Conseil Régional, afin de connaître les éventuelles déductions fiscales.

Pendant: M. Girardin peut accueillir jusqu’à 5 personnes dans son gîte. En tant que particulier, il a fait installer 21 m² de panneaux, en 2009, d’une puissance de 3 kWc. Il revend l’électricité qu’il produit à EDF. Le coût d’achat et d’installation des panneaux était de 21 000€.

Il a pu recourir à des aides et déductions fiscales de 6000€.

Son amortissement s’étale sur 8 ans.

L’installateur calcule votre production d’électricité théorique. il vérifie qu’il n’y ait aucun obstacle à l’arrivée du soleil.

Prévoir un espace pour un ou plusieurs onduleurs, ainsi que pour le compteur de production et celui de consommation.

Après:

René vaillant, Orbey Gîte du Sombrevoir 199 Sombrevoir - 68 370 ORBEY 03 89 71 34 33 contact@gite-du-sombrevoir www.gite-du sombrevoir.com M. Vaillant, accueille jusqu’à 5 personnes. En tant que producteur, il a mis en place 82m² de panneaux en 2009, d’une puissance de 10,6 kWc. Leur puissance étant supérieur à 3,5 kWc, il revend directement à EDF. Le coût d’achat et d’installation de ses panneaux, était de 70 095€. Il a pu bénéficier d’une subvention du Conseil Régional de 15 840€. Son amortissement s’étale sur 12 ans.

Alain schill, Linthal Gîte Panda Belchenbach 259 lieu-dit Belchenbach - 68 160 LINTHAL 06 87 20 09 56 belchenbach@free.fr http://belchenbach.free.fr M. Schill, peut accueillir jusqu’à 10 personnes. En tant que site isolé, non raccordé au réseau EDF, il a installé lui-même 3m² de panneaux photovoltaïques, en 2003, d’une puissance de 106 kWc chacun. Il consomme l’électricité qu’il produit.

Le coût d’achat et d’installation de ses panneaux était de 3 000€, composé du régulateur, de l’onduleur qui transforme le courant de 12 Volts en 220 Volts et la batterie spéciale site isolé.

L’entreprise ayant réalisé l’installation de vos panneaux, la fait valider par une personne indépendante (consuel), qui délivrera une attestation de conformité.

L’entretien des panneaux est restreint. Il dépend de leur emplacement.

• Bon à savoir

• Les avantages et les limites M. Girardin : « Je produis 3 700 kWh d’électricité, que je revends à EDF pour 0,55€ par kWh en 2012, soit une recette annuelle de 1 900€ à 2 000€. » « Le délai de raccordement des panneaux sur le circuit EDF est souvent long, environ 12 mois et je suis lié à EDF pendant 20 ans. »

M. Vaillant: « C’est l’installateur qui s’occupe de faire le dossier à l’attention d’EDF et de la région pour les subventions. » « Ma production étant supérieure à 3,5 kWc, j’ai le statut particulier de producteur, je dois émettre deux fois par an des factures pour EDF en indiquant ma production obtenue sur six mois avec le coût de rachat. »

12 786 kWh par an, que je revends 0,57€ par kWh à EDF, en 2012, soit une recette annuelle théorique de 6 091€. »

« Je tiens un carnet de bord, que je retranscris sur Excel, indiquant ma production d’électricité par jour, par mois et mon amortissement. »

« Pendant les 12 années de l’amortissement de mes panneaux, ma recette annuelle produite grâce à eux couvrira mes frais d’amortissement. »

« Pour avoir droit à des aides, mes modules photovoltaiques devaient être éligibles à la prime à l’intégration. Il fallait enlever les ardoises du toit, vérifier son étanchéité et sa solidité. »

« Les capteurs photovoltaïques ont une garantie de rendement de 90% de la puissance nominale durant 12 ans et de 80% de 12 à 20 ans. »

« Je m’assure du professionnalisme de l’installateur: s’il possède une garantie décennale, un agrément, une labellisation.»

M. Vaillant : « C’est un complément de revenu : je produis

M. Schill : « C’est une façon d’être autonome face à l’industrie de l’électricité. » « Mes panneaux me permettent de produire une énergie propre, en phase avec ma philosophie. » « Je voulais démontrer qu’il est possible de vivre normalement, en divisant ses besoins en énergie électrique par 4, tout en gardant une vingtaine de points d’éclairage et du matériel fonctionnel comme un ordinateur portable, une chaine hi-fi, une machine à laver… »

Panneaux photovoltaiques

• Pour aller plus loin - Aides techniques L’ADEME ==> www.ademe.fr - Alter’Alsace ==> www.alteralsace.org

• Pour aller plus loin - Aides financières 2012 Taux de crédit d’impôt pour l’installation des panneaux photovoltaïques : taux pour une action= 11% limité à 3 200€ TTC par kWc installé ==> www.impots.gouv.fr L’Eco-prêt à taux zéro ==> www.ademe.fr Subventions des collectivités territoriales ==> www.logement.gouv.fr ==> www.equipement.gouv.fr L’Agence Nationale Habitat (ANAH) ==> www.anah.fr Exemples d’aides financières des collectivités locales : Kaysersberg= 10% (maximum 1000€) – Mulhouse= 15% Région Alsace – Service Environnement ==> 03 88 15 69 17 - Ademe Alsace ==> 03 88 15 46 46 Région Franche-Comté – Service Energie ==> 03 81 61 61 61 - Ademe Franche-Comté ==> 03 81 25 50 00 Région Lorraine - Service Environnement ==> 03 87 33 60 00 – Ademe Lorraine ==> 03 87 20 02 90 Attention : certaines aides sont cumulables sous conditions, d’autres se substituent entre elles.

Dans tous les cas, prendre contact avec son centre des impôts.

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Alain Schill Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Gestion environnementale

Chauffage

Je fais l’acquisition d’une chaudière bois • Les témoignages Charles FRITSCH

Gîte Panda La Schorlenmatt 68 140 HOHROD 03 89 77 55 77 fritschcharles@aol.com www.schorlenmatt.com

En 2008, M. Fritsch a installé une chaudière à plaquettes pour chauffer son gîte (4 personnes) et sa maison (180m²).

Il utilise une chaudière à pellets dans un second gîte (80m²).

Il se fournit en pellets et plaquettes auprès d’une entreprise locale.

Le coût d’achat et d’installation de sa chaudière à plaquettes, s’élève à 25 500€. Il a pu bénéficier d’une subvention de 50% du Conseil régional.

Il a fait lui-même l’installation de la chaudière à pellets, ce qui lui a coûté 6 000€ pour la chaudière et 800€ pour le silo de stockage.

• Les étapes à suivre Pour plaquettes et pellets: En amont: L’isolation du bâtiment doit être efficace.

La surface à chauffer doit être connue.

Le local pour la chaudière à pellets ou plaquettes ainsi que le silo de stockage des plaquettes et des pellets, doit être prévu.

Pendant : L’éloignement entre le lieu de stockage des plaquettes et la chaudière à plaquettes doit être minime.

L’accessibilité au lieu de stockage doit être commode car les plaquettes y sont vidées directement par un camion. Les pellets peuvent être soufflés par un tuyau reliant le camion à la chaudière.

Après : L’approvisionnement doit être le plus local possible.

Henri BRION Gîte Panda La Corneille Blanche 86 La Bohle - 68 650 LAPOUTROIE 06 08 45 18 81 h.brion@laposte.net www.alsace-gite-nature.com M. Brion a investi dans une chaudière à plaquettes, qu’il utilise pour chauffer son habitation et ses deux gîtes (12 personnes) pour une surface égale à 400m². Il se fournit chez un fournisseur local.

Il a pu recevoir une subvention régionale de 50% sur le prix de l’installation de sa chaudière.

Gilbert GUIDAT Gîtes Panda Les Hirondelles 133 La Chapelle - 68 650 LE BONHOMME 03 89 47 22 71 arlette.guidat@gmail.com www.gite-lachapelle.com/ En 2008, M. Guidat a acheté une chaudière bûches et deux accumulateurs de 800 L pour chauffer son habitation et ses deux gîtes (9 personnes) (400m²). Son bois vient des terrains communaux ou du nettoyage des landes.

L’achat et l’installation de la chaudière et de ses accumulateurs, ont coûté 15 600€. Il a reçu un crédit d’impôts de 50% sur le matériel.

Pour la chaudière à bûches : En amont : Trouver un endroit proche du lieu d’habitation pour pouvoir couper du bois.

Savoir quel bois prendre : du bois dur ou résineux, ou mélanger les deux.

Prévoir trois ou quatre lieux de stockage pour faire sécher le bois ainsi qu’un lieu pour le stockage du bois utilisable, la chaudière et les accumulateurs.

Pendant : Penser au roulement du stock : le bois doit sécher au moins 3 ans avant d’être utilisable.

• Bon à savoir

• Les avantages et les limites M. Fritsch : « J’utilise 40 m3 de plaquettes par an à 20€ le m3. Mon coût de chauffage est de 800€ par an. » « J’utilise 2,5 tonnes de pellets par an à 260€ la tonne, pour un coût total de 650€ par an. »

M. Brion : « L’entretien est restreint : Le cendrier de la chaudière est à vider toutes les quatre semaines en hiver. » « Je ne perds pas de temps et d’énergie en transport car j’ai un fournisseur local. » « Malgré cela, les pellets sont plus délicats que les plaquettes, prennent plus l’humidité et sont souvent plus chers. »

M. Fritsch : « Les pellets sont composés principalement de restes de déchets d’usines. Elles ont plus d’étapes pour leur transformation : elles doivent être broyées, séchées… » M. Brion : « Les plaquettes viennent de bois souvent laissé en forêt et peuvent être composées de déchets organiques comme les coquilles de noix. » « Elles utilisent peu d’énergie car les branches sont juste broyées. » « Pour avoir une subvention, j’ai dû faire faire un minimum de travaux par un artisan. »

M. Guidat : « Ce sont des économies car je coupe mon bois.»

« Penser à avoir un chauffage d’appoint, au cas où la chaudière tombe en panne. »

« C’est aussi beaucoup de travail de coupe, il faut être toujours présent pour mettre le bois dans la chaudière. »

M. Guidat : « Plus les bûches sont coupées de petite taille, (50cm), moins le volume occupé sera important. » « On peut acheter du bois déjà sec, mais le coût est plus élevé. »

Chaudière à plaquettes et plaquettes dans leur silo

Chaudière bûches et bûches dans leur local

Chaudière à pellets et pellets dans leur local

• Pour aller plus loin - Aides techniques L’ADEME ==> www.ademe.fr - Alter’Alsace ==> www.alteralsace.org

• Pour aller plus loin - Aides financières 2012 Taux de crédit d’impôt pour le développement durable : le taux pour une action est de 15% et pour un bouquet de travaux est de 23% ==> www.impots.gouv.fr L’Eco-prêt à taux zéro: moyen de financement pour la réalisation de travaux d’amélioration énergétique ==> www.ademe.fr Subventions des collectivités territoriales ==> www.logement.gouv.fr ==> www.equipement.gouv.fr L’Agence Nationale Habitat (ANAH) : subventions pour la réhabilitation des résidences principales de plus de quize ans ==> www.anah.fr Exemples d’aides des collectivités locales ==> Conseil Régional d’Alsace= Prime de 1500€ sur la main d’œuvre pour chaudière plaquettes ou pellets - De 300€ pour un poêle à bois - Kaysersberg= 10% (max. 1500€) – Mulhouse= 15% – Conseil général du Territoire de Belfort ==> 40% de la main d’œuvre, max. 1500€ Région Alsace – Service Environnement ==> 03 88 15 69 17 - Ademe Alsace ==> 03 88 15 46 46 Région Franche-Comté – Service Energie ==> 03 81 61 61 61 - Ademe Franche-Comté ==> 03 81 25 50 00 Région Lorraine - Service Environnement ==> 03 87 33 60 00 – Ademe Lorraine ==> 03 87 20 02 90 Attention : certaines aides sont cumulables sous conditio ns, d’autres se substituent entre elles.

Dans tous les cas, prendre contact avec son centre des impôts.

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Henri Brion Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Gestion environnementale

Chauffage

J’investis dans des panneaux solaires thermiques • Les témoignages Charles FRITSCH Gîte Panda La Schorlenmatt 68 140 HOHROD 03 89 77 55 77 fritschcharles@aol.com www.schorlenmatt.com M. Fritsch a installé en 2008, 6m² de panneaux solaires servant à chauffer l’eau sanitaire de sa maison et de son gîte.

L’eau est utilisée par 6 personnes maximum.

L’achat et l’installation de ses panneaux solaires et de sa chaudière plaquettes s’élève à 5 660€ H.T. Il a bénéficié d’une subvention de 50% du coût total de l’installation, du Conseil Régional d’Alsace.

René VAILLANT Gîte du Sombrevoir 199 Sombrevoir - 68 370 ORBEY 03 89 71 34 33 vaillantre@wanadoo.fr www.gite-du-sombrevoir.com M. Vaillant a mis en place, en 2001, 10m² de panneaux solaires posés au sol, afin de chauffer l’eau de sa maison et de son gîte.

L’eau est utilisée par 7 personnes maximum.

Le coût d’achat et de l’installation des panneaux solaires et de la chaudière fuel était de 9 500€ (incluant le support au sol de 420€).

Il a pu recevoir des subventions de 42% de l’ADEME sur le coût de l’installation et de l’investissement.

Jean-Marie STOECKEL Gîte Panda La Sapinière 2 Route du Haut-Koenigsbourg 68 590 THANNENKIRCH 03 89 73 13 13 stoeckel@wanadoo.fr www.villalasapiniere.com/ M. Stoeckel a installé 16m² de panneaux solaires, en 2001, pour chauffer l’eau sanitaire de son gîte et de sa maison ainsi que 15m² de carrelage chauffant dans la cuisine et la salle-de-bain de son habitation.

L’eau est utilisée par 8 personnes maximum.

L’achat et l’installation des panneaux solaires, de la chaudière à mazout et des tuyaux de reliement, lui ont coûté 20 000€ et il a reçu environ 4 200€ de subventions du Conseil Régional.

• Les étapes à suivre Pour l’eau chaude sanitaire: En amont: Connaître le nombre de personnes qui utiliseront l’eau chaude.

Connaître l’orientation de l’habitation, pour savoir s’il faut faire des aménagements pour laisser passer le soleil.

Savoir si on peut disposer de subventions et si oui, lesquelles.

Pendant : Isoler les tuyaux qui relient les panneaux au ballon d’eau pour ne pas perdre la chaleur.

Disposer le ballon le plus proche possible des panneaux: plus il sera proche des panneaux, moins la perte d’énergie sera grande.

Après : A partir de 15-20 ans le rendement des panneaux devient moindre.

Pour le carrelage chauffant : Pendant : Installer une chape de béton qui stockera la chaleur.

Sous cette chape faites passer les tuyaux d’eau chauffés par les panneaux, régulés à 25°C, maximum.

Après: Suveiller la chaleur de votre sol, s’il n’est pas assez chaud, il faut remettre du glycol.

• Les avantages et les limites M. Fritsch : « Grâce à mes panneaux solaires j’ai produit

• Bon à savoir M. Fritsch: « Lorsque le soleil ne suffit plus pour chauffer

l’équivalent de 3 640 kWh en 4 ans et demi d’installation. »

l’eau, ma chaudière fuel prend le relais. »

« Le coût sur le court terme est assez élevé, il faut être sûr de le rentabiliser et savoir ce qui est le plus avantageux entre chaudière et panneaux. »

M. Vaillant: « Si le nombre de personnes utilisant l’eau chaude est restreint, je couvre une partie de mes panneaux solaires avec des cartons ou des plaques, pour adapter ma production à mes besoins. »

M. Vaillant: « Grâce à mes panneaux j’utilise un tiers de l’électricité en moins qu’avec mes deux cumulus électriques. » « Pour poser ses panneaux au sol, il faut avoir de la place. »

M. Stoeckel: « Le carrelage chauffant est agréable car il n’est pas froid sous mes pieds.» « Pour le carrelage chauffant il y a un certain entretien: lorsque le carrelage n’est pas assez chaud, il faut remettre du glycol.»

« J’ai mis mes panneaux solaires au sol, pour pouvoir en couvrir une partie facilement lorsque nous ne sommes que deux à utiliser l’eau chaude et pour pouvoir mettre mes panneaux photovoltaiques sur le toit. » « L’eau peut être parfois calcaire mais aussi ferrugineuse.

A cause de cela, j’ai dû changer mon ballon d’eau chaude pour un équipement dont les tuyaux ont un revêtement en émail vitrifié. »

M. Stoeckel: « On ne peut pas intégrer n’importe quel glycol dans la chaudière, il faut utiliser la marque correspondant à la chaudière. »

Panneaux solaires au sol

Panneaux solaires intégrés au paysage

• Pour aller plus loin - Aides techniques L’ADEME ==> www.ademe.fr - Alter’Alsace ==> www.alteralsace.org

• Pour aller plus loin - Aides financières 2012 Taux de crédit d’impôt pour le développement durable : 32% pour une action et 40% limité à 1 000€ TTC par m2 de capteur solaire pour un bouquet de travaux. ==> www.impots.gouv.fr L’Eco-prêt à taux zéro: Moyen de financement pour la réalisation de travaux d’amélioration énergétique ==> www.ademe.fr Subventions des collectivités territoriales ==> www.logement.gouv.fr ==> www.equipement.gouv.fr L’Agence Nationale Habitat (ANAH) : subventions pour la réhabilitation des résidences principales de plus de quinze ans ==> ww.anah.fr Exemples d’aides des collectivités locales: Région CESI-SSC ==> Aide forfaitaire de 400€ sur la main-d’oeuvre. Collectivités CESI ==> Kaysersberg= 10% (max 450€) - Mulhouse= 15% Région Alsace – Service Environnement ==> 03 88 15 69 17 - Ademe Alsace ==> 03 88 15 46 46 Région Franche-Comté – Service Energie ==> 03 81 61 61 61 - Ademe Franche-Comté ==> 03 81 25 50 00 Région Lorraine - Service Environnement ==> 03 87 33 60 00 – Ademe Lorraine ==> 03 87 20 02 90 Attention : certaines aides sont cumulables sous conditions, d’autres se substituent entre elles.

Dans tous les cas, prendre contact avec son centre des impôts.

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Jean-Marie Stoeckel Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Gestion environnementale

Chauffage

Je mets en place des systèmes complémentaires • Les témoignages Eric ORBAN Hôtel Au Naturel Le Saint Barnabé 53 Rue Murbach - 68530 BUHL 03 89 62 14 14 reservation@saint-barnabe.com www.le-stbarnabe.com L’hôtel possède 27 chambres. M. Orban a réalisé une extension : il chauffe l’eau sanitaire de sa piscine de 86 m3, son spa et assure le chauffage à l’intérieur de celui-ci grâce à une pompe à chaleur.

Le coût d’achat est de 25 000€, il a fait lui-même l’installation.

Il a reçu une subvention de la région et du département.

Marc NUSSLI Gîte Le Pré au Miel

31, Le Hury - 68160 Sainte-Croix-aux-mines 03 88 82 76 03 contact@preaumiel.com http://www.gite.preaumiel.com M. Nussli a installé dans son gîte (14 personnes), en 2008, un puits canadien. Le puits canadien est utilisé pour insuffler de l’air réchauffé dans le gîte pour le chauffer et afin d’éviter le gel sur les deux niveaux de la vieille bâtisse, soit 180m². C’est un petit système complémentaire par rapport au chauffage bois installé dans la maison.

Loïc FREY Chambre d’Hôte du Grand Ballon 7 Rue Madame Sans Gêne 68760 GOLDBACH-ALTENBACH 03 89 38 15 30 france.frey@orange.fr www.grandballon.fr M. Frey met en place en 2007, un poêle à pellets d’appoint, dans le salon. Il chauffe la pièce principale et la chambre des parents soit environ 100m². Il utilise ce poêle comme un chauffage complémentaire à la chaudière bûche.

Il chauffe au printemps, été et automne lorsqu’il n’y a pas de soleil.

(100% d’utilisation pour le poêle, 0% pour la chaudière bûche.) A la fin de l’automne et en hiver, il est utilisé le temps que la chaudière bûche fasse effet, son utilisation est d’environ 5%, contre 95% pour la chaudière bûche.

• Les étapes à suivre Pour la pompe à chaleur: En amont: Prévoir un local pour la pompe.

Après: Prendre en compte l’entretien de la pompe.

Pour le puits canadien: En amont: Pour un terrain de montagne, par exemple, prévoir la tranchée réalisable et raccordable à l’intérieur, Choisir le mode d’évacuation des condensats (puisard ou raccordement au réseau).

Avoir une pente pour l’évacuation des condensats.

Décider du rôle de son puits canadien: simple réchauffage/ raffraichissement ou chauffage complémentaire.

Pendant: Entreprendre des travaux de terrassement.

Installer sur 50 mètres de long et à deux mètres de profondeur, deux tuyaux «diam hekatherm 220 ».

Après: Nettoyer les filtres (l’entrée des tuyaux et le ventilateur).

Inspecter visuellement l’intérieur des conduits, une fois par an.

Pour le poêle à pellets: En amont: Prévoir un espace assez conséquent pour la pose du poêle.

Prévoir un petit stockage pour les sacs de pellets.

Installer un conduit entre l’extérieur et le poêle afin que pour son fonctionnement, le poêle utilise l’air froid de l’extérieur et non l’air chaud de la pièce.

Mettre en place un conduit pour l’évacuation de la fumée.

Pendant: Attendre environ 20 minutes pour atteindre la pleine puissance du poêle.

Après: Aspirer les cendres toutes les deux/ trois flambées pour que le feu puisse prendre.

Brosser l’intérieur du poêle tous les six mois.

• Les avantages et les limites M. Orban : « Depuis l’installation de ma pompe à chaleur, en 2011, j’ai réalisé une économie de 4 950€ de fuel. » « C’est une pompe eau-eau, elle fonctionne toute l’année. » « Il y a beaucoup d’entretien. »

M. Nussli: « Le puits canadien ne demande que peu d’entretien.» « Il est simple à mettre en oeuvre. » « Il est très efficace au niveau du hors gel.» « Le coût du terrassement spécifique au site est assez élevé: 2 000€ . Celui du tuyau est de 1 200€ et ceux du ventilateur, des accessoires, du bypass et de la régulation font un total de 1 500€ . » M. Frey: « Je peux avoir un régulateur d’intensité de chauffage ou programmer le chauffage de la pièce lorsque l’on est absent. »

• Bon à savoir Avant d’installer une pompe à chaleur pour le chauffage d’une habitation, il faut analyser le système de chauffage déjà en place, le choix de la pompe à chaleur (PAC), dépendra de cela.

Il faut savoir quelle pompe à chaleur installer et pour quel besoin, car il existe des PAC air/ air, eau/eau, sol/eau...

Si vous désirez mettre en place une PAC géothermique, renseignez-vous sur la composition du sol de votre propriété.

« Le fonctionnement est très simple : il suffit d’appuyer sur un bouton et d’attendre qu’il atteigne sa pleine puissance. Il n’y a pas non plus de saletés autour du poêle. » « Le coût d’achat (poêle, jaquette céramique, régulation pellet control, branchements/ conduits) est de 5 202€. La pose m’a coûté 777€. Soit un investissement de 5 979€ H.T. J’ai pu avoir droit à un crédit d’impôt de 50%, sur le poêle. »

Pompe à chaleur

Puits canadien

« Le fonctionnement à l’année est économique : vue l’utilisation d’appoint que j’en fais, j’achète environ 6 sacs de 15Kgs de pellets à 4,20€ le sac, pour une année. » « Le poêle possède une belle flamme qui développe aussi l’aspect convivial de ce type de chauffage. » « Le poêle fait un léger bruit car les granulés descendent dans le foyer. Il n’y a pas le bruit des bûches qui flambent. » « C’est un peu encombrant car le conduit de cheminée est situé derrière et non pas sur le poêle. » « Fonctionnant à l’électricité, il est inutilisable en cas de panne de courant. »

Poêle à pellets

• Pour aller plus loin - Aides techniques L’ADEME ==> www.ademe.fr - Alter’Alsace ==> www.alteralsace.org

• Pour aller plus loin - Aides financières 2012 Taux de crédit d’impôt pour l’installation de la pompe à chaleur air/eau pour production de chaleur: Taux pour une action= 15% Taux pour un bouquet de travaux= 23%==> www.impots.gouv.fr L’Eco-prêt à taux zéro: moyen de financement pour la réalisation de travaux d’amélioration énergétique ==> www.ademe.fr Subventions des collectivités territoriales ==> www.logement.gouv.fr ==> www.equipement.gouv.fr L’Agence Nationale Habitat (ANAH) : subventions pour la réhabilitation des résidences principales de plus de quize ans ==> ww.anah.fr Région Alsace – Service Environnement ==> 03 88 15 69 17 - Ademe Alsace ==> 03 88 15 46 46 Région Franche-Comté – Service Energie ==> 03 81 61 61 61 - Ademe Franche-Comté ==> 03 81 25 50 00 Région Lorraine - Service Environnement ==> 03 87 33 60 00 – Ademe Lorraine ==> 03 87 20 02 90 Attention : certaines aides sont cumulables sous conditions, d’autres se substituent entre elles.

Dans tous les cas, prendre contact avec son centre des impôts.

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Loic Frey - Marc Nussli Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Gestion environnementale

Electricité et chauffage

Je mets en œuvre des gestes simples • Les témoignages Eric ORBAN

Hôtel Au Naturel Le Saint Barnabé 53 Rue Murbach - 68 530 BUHL 03 89 62 14 14 reservation@saint-barnabe.com www.le-stbarnabe.com En 2007, M. Orban a installé 27 boitiers coupe-circuit aux portes de chaque chambre. Ces boitiers servent de serrure. Le client y place une carte enclenchant automatiquement la lumière à la fermeture et à l’ouverture. L’investissement a été de 3 000€.

En 2012, l’hôtel comprend 50% d’ampoules leds et 50% d’ampoules à économie d’énergie, dont le coût est respectivement 8€40 et 5€90.

Il a installé lui-même 12 robinets thermostatiques pour les radiateurs, à environ 15€ l’unité.

Antoine STOECKEL

Hôtel Au Naturel Le Touring Spa le Clos des Sources 43 Route du Haut-Koenigsbourg 68 590 THANNENKIRCH 03 89 73 10 01 touringhotel@free.fr www.touringhotel.com En 2006, M. Stoeckel a installé une centaine de détecteurs de présence reliés à des ampoules leds dans les locaux communs de son hôtel.

Environ 2/3 des lumières des 37 chambres de l’hôtel sont munis d’un détecteur de présence. Ils sont aussi reliés au jet d’eau de la douche pour l‘arrêter en même temps que la lumière s’éteint, en cas d’oubli du client. Le coût d’un détecteur est d’environ 40€.

Claire DUPONT Chambre d’hôtes Le Pré de la Zimette 32, Chemin du Rupt du Moulin - 88310 VENTRON 03 29 62 27 46 lepredelazimette@wanadoo.fr www.lepredelazimette.fr En 2010, Mme Dupont a rénové son double vitrage, en auto construction sur des maçonneries existantes.

Il se trouve dans sa salle à manger et une pièce à côté (17 mètres de long). C’est un double vitrage basse émissivité, assorti de menuiseries en mélèze. Son coût est de 8000€, sans subventions.

Les chambres d’hôtes peuvent accueillir jusqu’à 15 personnes.

• Les étapes à suivre Pour l’installation des boitiers coupe-circuit : En amont : Dégager de la place sur les murs à côté de la porte d’entrée de la chambre.

Avoir un câble principal pour toutes les installations.

Pour les différentes installations : En amont : Dans la mesure du possible, faire en sorte que ces améliorations se fondent dans un ensemble cohérent de travaux.

• Les avantages et les limites

• Bon à savoir

M. Orban : « Ce sont des actions simples à mettre en place : il ne faut pas de formation particulière. »

M. Orban : « Les boitiers coupe-circuit sont installés sur le

« Ces installations m’ont permis une grande réduction de frais pour mon hôtel : l’installation de 50% de leds et de 27 boitiers coupe-circuit m’a fait économiser 18% sur ma facture d’électricité. »

M. Stoeckel : « Penser à la localisation des détecteurs de

mur et non sur les portes. » présence par rapport aux sources lumineuses naturelles et par rapport aux pièces. »

« Ces aménagements préservent la planète. »

« Pour l’éclairage extérieur avec détecteur crépusculaire, veiller à la comptabilité des équipements électriques. »

« Les clients ne comprennent pas forcément pourquoi ils ont des ampoules qui éclairent moins et qui prennent du temps à s’allumer alors qu’ils payent. Il suffit de leur expliquer, d’en discuter avec eux.»

« Veiller à se renseigner sur les ampoules/ leds, en fonction de la pièce à éclairer (allumage plus ou moins rapide, éclairage chaud ou froid).

« La led est 20% plus chère qu’une ampoule classique. »

M. Stoeckel : « Le principe même des détecteurs est un atout : ils s’éteignent lorsqu’ils ne détectent plus de mouvement et s’allument quand ils en détectent un, ce qui engendre d’énormes économies. » « La durée pendant laquelle la lumière reste allumée peut être réglée, ainsi que l’intensité d’éclairage souhaitée. »

Double-vitrage

« Il y a aussi un détecteur de luminosité en fonction des saisons, pour le Spa et la piscine. » « Lorsque l’on ne bouge plus mais que l’on est encore dans la pièce, la lumière s’éteint. »

Mme Dupont : « Ce double vitrage permet des économies d’énergie. » « Il assure une sécurité et un confort supplémentaire. » « Il faut passer le mélèze à l’huile de lin une fois par an. »

Ampoules leds et détecteur de présence au plafond de la salle de bain

• Pour aller plus loin Région Alsace – Service Environnement ==> 03 88 15 69 17 - Ademe Alsace ==> 03 88 15 46 46 Région Franche-Comté – Service Energie ==> 03 81 61 61 61 - Ademe Franche-Comté ==> 03 81 25 50 00 Région Lorraine - Service Environnement ==> 03 87 33 60 00 – Ademe Lorraine ==> 03 87 20 02 90 Association Negawatt ==> http://www.negawatt.org/

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Antoine Stoeckel Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Gestion environnementale

Eau

J’économise l’eau • Les témoignages Loïc FREY Chambre d’hôtes du Grand Ballon 7 Rue Madame Sans Gêne 68 760 GOLDBACH-ALTENBACH 03 89 38 15 30 france.frey@orange.fr www.grandballon.fr M. Frey, a installé une cuve de 800 litres enterrée à 2m50 de profondeur.

Elle fonctionne avec une pompe immergée et un système de filtration de l’eau. Ce système lui permet de récupérer les eaux de pluie pour l’utilisation de la chasse d’eau, du lave-linge et pour laver la voiture.

L’investissement pour la citerne, la pompe, le terrassement et les conduites pour l’eau de pluie est de 3 900€.

La chambre d’hôtes peut recevoir jusqu’à 3 personnes.

• Les étapes à suivre Pour le système de récupération d’eau de pluie : En amont : Prévoir de la place pour installer la cuve.

Creuser un trou de 2m50 de profondeur.

Prévoir des grilles à mettre dans la cuve pour éviter les feuilles mortes.

Prévoir un lieu assez éloigné de la maison pour installer la cuve afin que le bruit de la pompe ne s’entende pas à chaque fois que l’on tire la chasse d’eau.

Après : Nettoyer la cuve au moins une fois par an avec un jet d’eau et une pompe pour aspirer les feuilles.

Changer le filtre entre deux et trois fois par an. Un filtre coûte 80€.

Eric ORBAN

Hôtel Au Naturel Le Saint Barnabé 53 Rue Murbach - 68 530 BUHL 03 89 62 14 14 reservation@saint-barnabe.com www.le-stbarnabe.com

M. Orban a installé 54 économiseurs d’eau pour les robinets et les douchettes. Il limite aussi le volume du linge nettoyé, en incitant les clients à ne pas changer leurs serviettes et draps de bain tous les jours.

Il utilise un chemin de table plutôt qu’une, voire deux nappes.

L’hôtel comprend 27 chambres.

Jean-Marie STOECKEL Gîte Panda La Sapinière 2 Route du Haut-Koenigsbourg 68 590 THANNENKIRCH 03 89 73 13 13 stoeckel@wanadoo.fr www.villalasapiniere.com M. Stoeckel possède 4 bacs de rétention d’eau, pour un total de 3 000l d’eau stockée et réutilisée. Il la réutilise pour arroser ses fleurs et son jardin de 1 hectare et demi ainsi que pour abreuver ses bêtes.

Le gîte peut recevoir jusqu’à 10 personnes.

Pour les économiseurs d’eau : En amont : Mettre un aérateur de robinet.

Installer une nouvelle douchette.

• Les avantages et les limites M. Frey : « Elle permet de réaliser des économies d’eau. Sur cinq ans mon retour sur investissement est égal à 250€. J’ai économisé 125 m3 grâce à l’eau de pluie réutilisée. » « C’est un gadget qui demande beaucoup de travail en amont et de temps une fois installé. Une cuve pour arroser le jardin suffirait. »

• Bon à savoir M. Frey : « Il faut bien isoler les tuyaux pour éviter le gel. » « Pour utiliser l’eau de pluie pour le lave-linge, il aurait fallu un lave-linge avec deux arrivées d’eau : une provenant du réseau d’eau de la ville et une pour la cuve. »

« Il faut installer beaucoup de conduits d’eau pour les relier à la cuve, ce qui fait des mètres de tuyaux, qui prennent de la place et qui coûtent cher. » « La cuve fonctionne par pompage lorsque l’on tire la chasse d’eau, c’est un système électrique donc cela peut tomber en panne. Dans ce cas, il se peut que les toilettes ne fonctionnent plus pendant deux semaines. »

Chantier de construction de l’emplacement de la cuve

« Le gel en hiver peut faire geler les tuyaux. » « L’eau de pluie n’est jamais très bien filtrée, il reste des résidus de feuilles mortes. A la longue cela dépose un dépôt dans les toilettes et cela m’a forcé à arrêter d’utiliser cette eau pour le lave-linge. »

Emplacement de la cuve

M. Stoeckel : « Cette récupération d’eau permet de protéger la ressource eau, en l’utilisant moins. » « L’eau de pluie provenant des orages est très riche pour les plantes et le sol, elle permet de fixer le nitrate naturellement.»

Cuve de récupération d’eau de pluie

• Pour aller plus loin - Aides financières pour la récupération des eaux de pluie - 2012 Exemples d’aides financières des collectivités locales ==> Lorraine Conseil Régional = 800€ Région Alsace – Service Environnement ==> 03 88 15 69 17 - Ademe Alsace ==> 03 88 15 46 46 Région Franche-Comté – Service Energie ==> 03 81 61 61 61 - Ademe Franche-Comté ==> 03 81 25 50 00 Région Lorraine - Service Environnement ==> 03 87 33 60 00 – Ademe Lorraine ==> 03 87 20 02 90 Attention : certaines aides sont cumulables sous conditions, d’autres se substituent entre elles.

Dans tous les cas, prendre contact avec son centre des impôts.

• Pour aller plus loin - Aides techniques Ouvrage ==> L’eau à la maison - mode d’emploi écologique, Sandrine Cabrit-Leclerc, Terre Vivante Editions, 2005

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Loic Frey - Jean-Marie Stoeckel Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

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Gestion environnementale

Eau

J’installe des toilettes sèches • Les témoignages Alain SCHILL Gîte Panda Belchenbach 259 lieu-dit Belchenbach - 68 160 LINTHAL 06 87 20 09 56 belchenbach@free.fr www.belchenbach.free.fr M. Schill a installés 4 toilettes sèches, dites « à sciure », en 2002, pour les 10 personnes de son gîte.

Il a acheté 4 réceptacles en inox à 50€ l’un, 4 couvercles et 4 lunettes en bois pour 20€ et a fabriqué les caisses qui entourent le réceptacle avec des planches de bois.

Ces toilettes fonctionnent avec de la sciure que l’on met dans la cuvette après notre passage.

• Les étapes à suivre Toilettes sèches «à sciure» : En amont :

Construire ou acheter les toilettes.

Prévoir une aire de compostage assez grande pour vider le réceptacle.

Pendant : Faire attention à ce que l’on jette dans les toilettes.

Après : Laisser le compost pendant 2 ans.

L’utiliser comme couvre sol, pour des chemins qui ont été abimés, ou pour le jardin si on sait ce qui a été jeté dans les toilettes.

Vider le seau tous les jours lorsque le gîte est rempli.

Une fois par semaine lorsque le gîte est vide.

Dominique TISSINIER Espace Nature Culture Château-Lambert - 70440 HAUT-DU-THEM 03 84 20 49 84 enc@parc-ballons-vosges.fr www.parc-ballons-vosges.fr En 2009, le Conseil général de la Haute-Saône a réalisé un bâtiment haute qualité environnementale (HQE), qui abrite des bureaux du Parc naturel régional des Ballons des Vosges, de la Réserve Naturelle des Ballons Comtois, la Maison de la Nature des Vosges Saônoises et un accueil du public.

En cohérence avec le bâtiment, quatre toilettes sèches, « scandinaves » ont été installées, puis, en 2011, un urinoir sans eau.

Ceci pour 10 salariés et 7 000 visiteurs par an.

Ces toilettes fonctionnent avec une trappe qui s’ouvre et se ferme automatiquement lorsqu’une personne s’assoit sur la cuvette.

Il y a un système de séparation des matières fécales et des urines ainsi qu’une ventilation pour assécher les fesces.

Le coût est de 750€, sans la pose (compter 2 heures).

Les urinoirs sans eau comprenent une membrane qui évite les remontées d’odeurs. Un diffuseur microbiologique traite la membrane et les circuits d’évacuation.

Le coût est de 400€, sans la pose.

Toilettes sèches «scandinaves» : En amont : Se raccorder à la collecte des eaux usées par un tuyau pour les urines.

Relier le ventilateur à un tuyau allant sur l’extérieur.

Pendant : S’assurer que la trappe est bien réglée pour une ouverture correcte.

Après : Vider le réceptacle une fois par semaine pour les toilettes.

Le laisser trois mois dans le compost intermédiaire puis le mettre dans le compost final.

Vaporiser un nettoyant bio actif sur les urinoirs une fois par jour.

• Les avantages et les limites M. Schill : « Ce type de toilettes économise entre 1L et 5L, suivant la chasse d’eau, à chaque passage. » « On n’utilise pas de l’eau potable pour é vacuer nos excréments. » « Cela limite la perte de l’humus renvoyé dans l’eau. » « L’utilisation des toilettes sèches peut se heurter à une barrière psychologique. » « C’est du travail car il faut vider le réceptacle tous les jours.»

• Bon à savoir M. Tissinier : « Il n’y a pas de système d’assainissement dans le village et pas de terrain assez grand pour créer un assainissement autonome : les toilettes sèches se sont avérées être le plus pratique. » « Le système de séparation des matières fécales et des urines n’assure pas d’odeur nauséabonde. » « Le système de ventilation est utilisé afin d’accélérer le séchage des matières. »

M. Tissinier : « Ces installations sont en cohérence avec le bâtiment car c’est démonstratif. » « Pour un lieu d’accueil du public, ces toilettes sèches scandinaves sont plus pratiques que celles qui utilisent de la sciure.» « Les économies réalisées sont de l’ordre de 20 000 litres par an, compte tenu de la fréquentation actuelle de 7 000 visiteurs et 10 salariés. »

Urinoir sans eau

Toilettes «à trappe»

« La trappe peut parfois se bloquer, ce qui entraine des complications pour les visiteurs du bâtiment. » « Il faut faire preuve de pédagogie afin d’expliquer leur utilisation aux visiteurs. Le respect des règles de fonctionnement est indispensable. »

Toilettes «à sciure»

• Pour aller plus loin - Aides techniques Ouvrage ==> L’eau à la maison - mode d’emploi écologique, Sandrine Cabrit-Leclerc, Terre Vivante Editions, 2005 Ouvrage ==> Un petit coin pour soulager la planète, Christophe Elain, Editions Eauphilane, 2005

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

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Gestion environnementale

Eau

J’amènage un assainissement naturel • Les témoignages Michel FRIEH Gîte de groupe La Chouette 106, Geisbach - 68140 ESCHBACH-AU-VAL 03 89 77 18 27 libre.michel@wanadoo.fr http://libre.asso.fr En 2006, M. Frieh a mis en place un assainissement par plantes macrophytes.

Il récolte les eaux grises de la cuisine et de la salle de bain, ainsi que les eaux vannes des toilettes.

Il possède 4 bassins d’assainissement installés pour 42 personnes maximum. Le premier mesure 32m² et possède des roseaux.

Le deuxième fait 12m² et est composé de joncs, carex et roseaux.

Le troisième a une surface de 40m² et possède de la menthe, des iris, de la laiche et des joncs. Le dernier est une réserve d’eau en cas d’incendie.

Bernard GEORGER

Gîte Panda Les Belles Fourrières 153, Les belles Fourrières - 68650 LE BONHOMME 03 89 24 22 82 fgeo@wanadoo.fr http://bellesfourrieres.monsite-orange.fr En 2003, M. Georger a instauré un assainissement par plantes macrophytes.

Il possède 3 bassins installés pour 14 personnes.

Le premier, appelé « bief planté », mesure 15m² et est divisé en 2, afin d’alterner l’espace aquatique entre les deux parties. Des graviers et des phragmites sont présents.

Le deuxième bassin mesure 12m², est marécageux et comprend des gravillons, des iris des marais et des menthes aquatiques.

Le troisième mesure 16 mètres de long, il est composé de saules qui retiennent la terre et de gravillons sur les berges. Des massettes ainsi que des joncs absorbent l’eau.

Alain SCHILL Gîte Panda Le Belchenbach 259 lieu-dit Belchenbach - 68160 LINTHAL 06 87 20 09 56 belchenbach@free.fr http://belchenbach.free.fr

En 2010, M. Schill a terminé son assainissement par plantes macrophytes. Il est composé de 3 bassins adaptés à une capacité d’accueil de 14 personnes.

Le premier bassin est un filtre vertical, composé de phragmites, mesurant 4 m². Le deuxième est rempli d’eau et de cailloux, accompagné de menthe et d’iris. Il mesure 16 m². Le troisième est un fossé drainant, où l’eau filtrée retourne à la terre. Il mesure 8 m².

• Les étapes à suivre En amont :

Contacter une entreprise ou une association pour faire un rapport détaillé sur les travaux nécessaires à entreprendre, en fonction du débit, du type de sol et l’altitude.

Se mettre en relation avec l’organisme local chargé de la gestion des eaux usées.

Faire des analyses de sol.

Prévoir de la place pour installer au minimum deux bassins.

Avoir un certain dénivelé pour permettre à l’eau de s’écouler de bassin en bassin.

Prévoir un chemin d’accès entre les bassins pour l’entretien.

Pendant :

Il faut planter, installer les tuyaux, mettre les bâches, faire les trous, monter les murs.

Prévoir une évacuation d’eau en cas d’orages pour éviter un « trop plein ».

Après :

L’Association ou l’entreprise choisie contrôle le respect des plans et du rapport en général.

Contrôler qu’il n’y ait pas d’obstruction.

Tous les 15 jours, changer la vanne du 1er bassin, pour que l’espace aquatique soit une fois à gauche et une fois à droite.

Une fois par an : entretenir, couper, désherber, sinon les plantes comme les orties prennent le dessus.

Tous les 10 ans, enlever le fumier : croûtes formées par les selles et urines.

• Les avantages et les limites M. Frieh : « L’assainissement permet d’améliorer la salubrité de l’eau avant de la rejeter dans le milieu naturel et, par la même occasion, permet de protéger le milieu naturel. » « C’est esthétique, mes bassins sont en forme de haricot et garnis de plantes: roseaux, joncs... Ceci apporte du cachet à la structure.

Ils s’intègrent parfaitement au paysage. » « Il n’y a pas d’odeur. » « L’entretien est plus important qu’une fosse septique. » « Le gel en hiver est gênant pour les tuyaux qui relient les bassins entre eux : il y avait quatre tuyaux, j’ai décidé de n’en laisser qu’un pour limiter les désagréments. » « On ne trouve pas forcément de plantes macrophytes dans la région. »

M. Georger : « Cet assainissement m’a coûté 10 670€ alors que c’était 22 867€ si je me raccordais au village. » « C’est un système écologique et cela n’a pas d’odeur. » « C’est moins d’entretien qu’un assainissement par le sable. » « Il faut faire attention à ce que l’on met dans les toilettes : pas de javel, de protection périodique, de tampons, seulement des produits naturels. »

• Bon à savoir M. Frieh : « Les plantes dites macrophytes assurent l’épuration efficace, le retraitement de l’eau et absorbent les éléments minéraux ou polluants, afin de restituer une eau de bonne qualité.» « Il faut entretenir l’accès aux bassins afin de pouvoir entretenir tous les bassins. » « Certaines plantes se développent dans les bassins, comme la menthe, que j’utilise ensuite pour faire du thé. » « J’ai créé une réserve d’eau pour les incendies dans un des bassins. »

M. Georger : « Il faut mesurer la granulométrie qui est importante pour l’aération du sol. »

M. Schill : « Penser à comparer le prix des bâches. La bâche en polyétiline haute densité est plus solide, garantie 25 ans et plus écologique à fabriquer. » « Il est possible de se porter maitre d’ouvrage et de construire soi-même son assainissement sur les plans et les conseils de l’Association.

« Il faut y consacrer du temps, ce n’est pas le tout à l’égout. »

M. Schill : « J’ai installé mon assainissement moi-même sous les conseils d’une Association compétente. Cela m’a coûté 3 000€. »

Bassin d’assainissement

« J’ai plaisir à réaliser mes travaux de manière autonome. » « Je peux contrôler la filtration de l’eau à chaque sortie d’eau.

Je contrôle ainsi ma production de déchets. » « Cela crée une biodiversité favorable aux papillons et oiseaux, grâce aux iris, aux fleurs et aux menthes qui se développent et engendrent d’agréables odeurs. »

Bassins d’assainissement

• Pour aller plus loin - Aides techniques Ouvrage ==> L’eau à la maison - mode d’emploi écologique, Sandrine Cabrit-Leclerc, Terre Vivante Editions, 2005 Association Aquatiris Strasbourg ==> 100B route des Romains - 67200 STRASBOURG - 03 88 12 34 87 Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Alain Schill Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

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Gestion environnementale

Eco-gestes du quotidien

Je trie mes déchets et nettoie écologiquement • Les témoignages Yvette RIOUAL

Chambre d’hôtes La Villa du Lac 2 Route du Ballon - 68290 SEWEN 03 89 82 98 38 villadulac.sewen@tv-com www.villa-du-lac-alsace.com

Mme Rioual trie le verre, le papier, le métal et le plastique qui vont dans les bacs de la commune. Le bois et les gravas sont amenés à la déchetterie d’Etueffont. Les piles, ampoules et bouchons sont ramenés dans les sites où ils ont été achetés.

Elle composte tout : les déchets de cuisine, branchage, carton… Au bout de deux ans, le compost est utilisable.

Les chambres d’hôtes reçoivent jusqu’à 12 personnes.

Eric ORBAN

Hôtel Au Naturel Le Saint Barnabé 53 Rue Murbach - 68530 BUHL 03 89 62 14 14 reservation@saint-barnabe.com www.le-stbarnabe.com L’hôtel trie les journaux, les barquettes qu’une entreprise réutilise en bac de rangement et une pour la nourriture restante. Une société met à disposition un tonneau de récupération des huiles et graisses de cuisson et friture. Les déchets verts de cuisine sont compostés.

M. Orban utilise des produits d’entretien écologiques, pour le nettoyage des 27 chambres et du restaurant : les vitres sont nettoyées à la vapeur, avec des chiffons en micro fibres et les sols faits avec un balai serpillère qui fonctionne sans eau et diffuse des huiles essentielles.

Line PERRIN

Gîte Panda Les Tannes 13 chemin des Huttes - 88250 LA BRESSE 03 29 25 60 98 info@lestannes.fr www.lestannes.fr Mme Perrin, dont les deux gîtes accueillent 9 personnes, achète des produits d’entretien biologiques en Allemagne.

Ce sont essentiellement des produits pour le linge et la vaisselle, mais aussi pour la cuisine, la salle-de-bain ou les sanitaires. Pour faire des économies sur le coût de la livraison, elle a créé un groupement d’achat avec l’Association des Gîtes Panda.

• Les étapes à suivre Pour le tri des déchets : En amont : Demander à la mairie quelques bacs de tri, sinon les fabriquer soi-même.

Prévoir un local pour le stockage sur place.

Informer les clients.

Former les employés de cuisine au tri des déchets et les gouvernantes aux nouveaux produits d’entretien.

Connaitre la réglementation en vigueur pour le tri des déchets et le volume des déchets.

Pour le compost : En amont : Prévoir de la place pour les tas de compost en attente de transformation et le tas de compost que l’on utilise.

Pour le panier de produits d’entretien : En amont : Définir une entreprise.

Fixer une date pour passer la commande.

Envoyer le bulletin de commande pour payer et recevoir la commande.

Se mettre d’accord sur un lieu de réception central.

Pendant : Définir une personne afin de vérifier l’envoi des bulletins de commande de chaque gîte.

Après : S’occuper de la réception de la commande et de la distribution : chaque gîte vient chercher sa commande sur le lieu de réception défini.

• Les avantages et les limites

• Bon à savoir

Mme Rioual : « Le volume des déchets étant limité par contrat, j’essaye de réduire ma production de déchets à la source. (éviter les suremballages, acheter en vrac…) »

Mme Rioual : « Ne pas se compliquer la vie pour le compost,

« Le coût est moindre pour le ramassage des ordures car on paye au volume. »

M. Orban : « Le balai serpillère ne dispose pas de seau d’eau

« Mon compost est utile pour mon jardin. » « Les visiteurs sont très durs à sensibiliser. La capacité de recyclage de la France est encore limitée, comparée à celle de l’Allemagne, par exemple. » « Le temps à attendre pour le compost est d’environ 2 ans. » « La place qu’il faut avoir pour les différents bacs de compost. »

M. Orban : « En ce qui concerne le ménage, le balai-serpillère est un gain de temps et d’énergie : les employés n’ont pas à transporter de seau d’eau. »

en une ou deux années, tout est réduit en compost. »

mais d’une poignée rotative, sur laquelle on appuie pour faire sortir les huiles essentielles, disposées dans le manche.

La serpillère est en velours microfibres proactif. Son coût est de 68€, 8 à 10% moins cher pour les professionnels. »

Mme Perrin : « Aujourd’hui, je m’écarte de ce système car je trouve de plus en plus de petites quantités dans des Coop françaises qui permettent de ne pas gaspiller, d’ajuster la quantité au besoin et de ne pas avoir de problèmes de distribution. »

« Ce balai permet un gain environnemental pour la planète et des économies pour mon hôtel : l’utilisation d’eau est très faible. » « C’est aussi un gain en qualité de travail : les odeurs sont plus agréables grâce aux huiles essentielles. » « En ce qui concerne les déchets, ils sont recyclés donc leur impact est réduit. » « Il faut pouvoir former et sensibiliser les employés de cuisine et gouvernantes de chambre au tri et à l’utilisation de ces nouveaux produits d’entretien. »

Bac de tri du verre

Mme Perrin : « L’atout principal est que le plus possible de gîtes aient des produits écologiques à des prix intéressants. » « J’achète en grande quantité des produits qui ne se trouvaient pas encore facilement en France, afin de diminuer le coût total et de ne pas avoir de frais de port. » « Les produits d’entretien étaient très satisfaisants, malgré des difficultés d’organisation pour la réception des produits, l’envoi des bulletins de paiement qu’il faut effectuer en même temps pour ne pas pénaliser les autres gîtes et les quantités de produits qui ne sont pas les mêmes entre un gîte et une chambre d’hôte. »

Local de tri du verre

• Pour aller plus loin Se renseigner auprès de sa communauté de communes L’association VAL ==> - 71a Rue du Hilsenfirst – LINTHAL - Val-linthal@orange.fr Coopérative Biopartage ==> Scop Bio Libre Partage - Quartier le pré du château – Joyeuse 07 260 ARDECHE 06 25 11 79 18 - http://www.biopartage.com Labels biologiques ==> http://agriculture.gouv.fr/l-agriculture-biologique Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Frédérique Jacquot Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Gestion environnementale

Aménagements naturels

Je mets en place une isolation avec des matériaux naturels • Les témoignages Dominique HUSS

Gîte Panda Le Pré aux Colimaçons 234 lieu-dit Pairis - 68370 ORBEY 03 89 71 22 46 dominique.huss@gmail.com www.le-pre-aux-colimacons.new.fr

Pour son gîte pouvant recevoir 5 personnes, Mme Huss utlise : -La laine/ fibre de bois pour : les toitures et le plancher du grenier (200m²).

La fourniture, pour des plaques de 200mm d’épaisseur, coûte 15€ H.T. par m².

-Le liège pour : les murs et les sols du gîte (50m²). La fourniture seule pour des plaques de 10cm d’épaisseur est de 26€ H.T. par m².

Yvette RIOUAL Chambre d’hôtes La Villa du Lac 2 Route du Ballon - 68290 SEWEN 03 89 82 98 38 villadulac.sewen@tv-com www.villa-du-lac-alsace.com Mme Rioual utilise, dans ses chambres d’hôtes pouvant accueillir 12 personnes : -La fibre de cellulose pour : les combles. La fourniture et la pose pour des plaques de 30cm, leur coût est situé entre 26€ et 28€ H.T. par m².

La toiture et le plancher : la fourniture et la pose pour des plaques de 30cm à un coût situé entre 33€ et 35€ H.T. par m².

Les gaines techniques et les conduits d’eau : la fourniture et la pose pour une injection verticale de 15cm d’épaisseur à un coût situé entre 33€ et 35€ H.T. par m².

Alain SCHILL Gîte Panda Belchenbach 259 lieu-dit Belchenbach - 68160 LINTHAL 06 87 20 09 56 belchenbach@free.fr www.belchenbach.free.fr Dans son gîte pour 10 personnes, M. Schill utilise : le liège expansé pour : 200m² de toiture, avec des plaques de un mètre de long par 50cm.

Pour l’isolation phonique et thermique :

Le mortier de chaux et la chaux pour : 25m² de sous-bassement de toiture. La fibre de bois pour : 40m² de chambres. Le bouchon de vin en liège concassé et recyclé pour : 36m² de sol. Le mortier de chanvre et de chaux et le torchis pour : 50m² de parois.

Pour l’isolation par l’extérieur : le chanvre et la chaux pour : 60m² de pignons extérieurs. Pour l’isolation de la façade : la fibre de bois et le douglas.

• Les étapes à suivre Pour la laine de bois et le liège : En amont : Faire attention à l’épaisseur des plaques d’isolant pour se rendre compte de la place nécessaire.

Pendant : Faire attention aux joints entre les plaques d’isolation car ils peuvent se voir sous la peinture.

Pour la fibre de cellulose : En amont : Discuter avec des personnes qui ont mis cela en place, lire, faire des mini-stages.

Se renseigner sur les matériaux adaptés au type d’habitat.

Ajouter une cloison de plâtre sur une structure en bois.

Pendant : Utiliser la technique de l’insufflation à travers la plaque d’OSB afin d’insuffler l’isolant floconneux dans la paroi.

Pour l’isolation avec le béton de chanvre et de chaux : Pendant : La technique utilisée est celle du remplissage par banchage.

Pour l’isolation avec les plaques de fibres de bois souples et rigides : Pendant : Remplir entre les chevrons et visser les plaques sur le cadre en bois.

• Les avantages et les limites Mme Rioual : « La fibre de cellulose permet l’isolation phonique. » « Elle peut se mettre partout car on peut l’insuffler. »

• Bon à savoir Mme Huss : « Je n’ai pas mis de joints entre les plaques d’isolation car ils se voyaient sous la peinture. »

« Elle est faite en papier recyclé. »

M. Schill : « La chaux hydraulique permet de réguler l’humidité.

« Elle se tasse moins qu’un autre isolant. »

»

« Le coût de la fibre de cellulose est élevé, j’ai été obligé de faire venir une entreprise pour l’installer. »

« Une isolation doit être respirante et étanche à la fois. » « Selon l’habitat tout n’est pas forcément adapté. »

M. Schill : « Une isolation naturelle permet d’utiliser moins de matériel annexe, comme des vis, du grillage, du scotch, utilisé pour l’isolation en placo plâtre. » « Ces isolations sont des matériaux naturels, sains et respectueux de l’environnement. » « C’est une isolation respirante, la maison est saine il n’y a pas de moisissure, de condensation. »

« L’isolant est accompagné d’un film bleu, appelé « pare-pluie » pour l’extérieur, ou « frein-vapeur » pour l’intérieur. Ces éléments permettent de laisser passer la vapeur d’eau et de rendre l’isolant étanche à la pluie. » « Il est important de calculer son « point de rosée » qui indique le niveau d’humidité. »

« C’est long à mettre en œuvre. » « Le mortier de chanvre et de chaux avec le torchis sont moins efficaces en isolation phonique. »

Laine/Fibre de cellulose

Torchis

• Pour aller plus loin - Aides techniques L’ADEME ==> www.ademe.fr - Alter’Alsace ==> www.alteralsace.org

• Pour aller plus loin - Aides financières - 2012 Taux de crédit d’impôt ==> www.impots.gouv.fr - Pour parois opaques : 15% pour une action – 23% pour un bouquet de travaux – Pour parois vitrées: 0% pour une action en maison individuelle – 10% en collectif – 18% pour un bouquet de travaux - Pour les portes d’entrées donnant sur l’extérieur : 0% pour une action en maison individuelle – 10% en collectif – 0% pour un bouquet de travaux.

La TVA à taux réduit : s’applique sur les travaux d’isolation thermique par l’extérieur réalisés par une entreprise du bâtiment, pour un logement de plus de 2 ans. ==> www.impot.gouv.fr L’Eco-prêt à taux zéro : moyen de financement sans intérêt et sans avance de fonds, permettant la réalisation de travaux d’amélioration énergétique ==> www.ademe.fr Subventions des collectivités territoriales ==> www.logement.gouv.fr ==> www.equipement.gouv.fr L’Agence Nationale Habitat (ANAH) : subventions pour la réhabilitation et l’amélioration des résidences principales de plus de 15 ans. ==> www.anah.fr Région Alsace – Service Environnement ==> 03 88 15 69 17 - Ademe Alsace ==> 03 88 15 46 46 Région Franche-Comté – Service Energie ==> 03 81 61 61 61 - Ademe Franche-Comté ==> 03 81 25 50 00 Région Lorraine - Service Environnement ==> 03 87 33 60 00 – Ademe Lorraine ==> 03 87 20 02 90 Attention : certaines aides sont cumulables sous conditions, d’autres se substituent entre elles.

Dans tous les cas, prendre contact avec son centre des impôts.

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Dominique Huss - Alain Schill Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Gestion environnementale

Aménagements naturels Je crée un intérieur naturel • Les témoignages Eric ORBAN

Hôtel Au Naturel Le Saint Barnabé 53 Rue Murbach-68530 BUHL 03 89 62 14 14 reservation@saint-barnabe.com www.le-stbarnabe.com

Pour son hôtel de 27 chambres, M. Orban utilise : des pigments naturels, pour plus de 500m² de murs. Le jonc de mer sur le sol et le bambou sur le mur, pour 400m² de montée d’escalier. 50 couettes faite avec 50% de fibres de bambou et 50% de coton bio. Du bois massif lazuré avec de la peinture bio et des dessins d’artistes locaux pour les portes. L’ardoise au sol et le sapin sur les murs du spa.

Yvette RIOUAL Chambre d’hôtes La Villa du Lac 2 Route du Ballon - 68290 SEWEN 03 89 82 98 38 villadulac.sewen@tv-com www.villa-du-lac-alsace.com Dans ses chambres d’hôtes pouvant accueillir 12 personnes, Mme Rioual utilise : la peinture à la caséine (sans chaux) aux murs et plafonds des chambres. Elle achète un bidon de 4kg pouvant couvrir 35m², à environ 40€. La peinture dispersion (avec de la chaux): un bidon de 5L pouvant couvrir 40m², coûtant environ 50€.

Le badigeon à la chaux: un bidon de 5L, couvrant 20 à 30 m² et coûtant environ 55€.

Ses peintures sont blanches, elle les teinte avec des pigments naturels allant d’environ 4€ à 270€ suivant la couleur et le poids choisis.

Anne-Rose DENIS-HAAS Hôtel Au Naturel Villa Rosa 4 rue Thierry Schoeré - 68410 LES TROIS EPIS 03 89 49 81 19 contact@villarosa.fr www.villarosa.fr Dans son hôtel comprenant 8 chambres, Mme Denis-Haas utilise : le crépi à la chaux aérienne : 34 000€ pour 350m² de façade. L’enduit à la caséine : 12 000€ pour 40m² pour les murs de la salle à manger et du salon.

• Les étapes à suivre En amont : Enlever tous les sous-bassement afin que la chaux accroche et ne s’enlève pas au bout de quelques semaines.

Trouver un bon artisan, spécialisé dans cette technique.

Pendant : Faire adhérer la chaux lorsque le temps est ni trop chaud, ni trop froid.

Après : La peinture dispersion est lessivable.

• Les avantages et les limites M. Orban : « L’esthétique : il y a une image exotique associée à ces matériaux. Une image de modernité dans leur simplicité, leur sobriété, leur côté sain. » « La résistance : le jonc de mer est plus résistant qu’un autre matériau sur le long terme. »

• Bon à savoir Mme Rioual : « Je mets une sous-couche de caséine sous chaque peinture pour qu’elle adhère mieux. » « Je demande toujours les fiches techniques de chaque peinture ou enduit pour être certaine de la garantie bio.

« Local : le jonc de mer est fabriqué en France. » « L’hygiène : il n’y a pas d’acariens ou de poussière, les couettes en coton bio et le jonc de mer diminuent les risques d’allergie. » « La qualité du séjour : les couettes en coton bio et bambou assurent une qualité de sommeil. » « Le jonc de mer est 10% plus cher qu’un autre type de moquette. »

Peinture à la caséine sur les murs du salon

Mme Rioual: « La peinture à dispersion est facile à étaler et elle sèche vite. » « Elle n’a pas d’odeur et est naturelle. » « Un pot utilisé mais pas terminé se conserve environ 15/20 ans. » « Les coûts qui sont plus élevés.»

Mme Denis-Haas: « La chaux aérienne permet à la maison de respirer et a une durée de vie très longue. » « Cette chaux permet de faire des fresques sur la façade de manière plus efficace et esthétique. »

Porte en bois massif avec peinture bio et dessins d’artistes locaux

« L’enduit à la caséine et la chaux aérienne sont des produits naturels respectueux de l’environnement, qui ne possèdent pas de solvants chimiques. » « Il faut plus de main d’œuvre que pour un crépi normal et une main d’œuvre qualifiée. »

Couette en coton et bambou

• Pour aller plus loin - Aides techniques Site internet Terre Vivante ==> http://www.terrevivante.org/ Site internet Ecolabel Européen ==> http://www.ecolabels.fr/fr/l-eco-label-europeen-qu-est-ce-que-c-est

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Anne-Rose Denis-Haas Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

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Gestion environnementale

Biodiversité

Je favorise les habitats naturels • Les témoignages René VAILLANT

Gîte du Sombrevoir 199 Sombrevoir - 68370 ORBEY 03 89 71 34 33 contact@gite-du-sombrevoir www.gite-du-sombrevoir.com

M. Vaillant a mis en place une haie comportant 109 arbustes locaux afin de délimiter son terrain avec une frontière naturelle.

Elle mesure 55 mètres et est composée d’alisiers blancs, de cerisiers en grappe, d’érables champêtres, de groseilliers à fleurs, de noisetiers, de prunelliers…

Son gîte peut accueillir jusqu’à 5 personnes.

Philippe GIRARDIN Gîte Panda de la Gasse 78 La Gasse - 68650 LAPOUTROIE 03 89 47 55 27 a.girardin@lapoutroie.net www.lapoutroie.net M. Girardin entretient un verger conservatoire.

Il s’étend sur 25 hectares et est composé de 30 variétés de pommes locales et/ ou anciennes.

Il permet de conserver la biodiversité biologique et génétique de cette espèce de fruit.

Son gîte peut accueillir 5 personnes.

Yvette RIOUAL, Sewen

Chambre d’hôtes La Villa du Lac 2 Route du Ballon - 68290 SEWEN 03 89 82 98 38 villadulac.sewen@tv-com www.villa-du-lac-alsace.com Mme Rioual pratique une fauche tardive.

Elle fauche fin juin/ début juillet, au lieu de faucher fin mai. Les graines des fleurs peuvent ainsi sortir et refleurir l’année d’après.

Ses chambres d’hôtes reçoivent jusqu’à 12 personnes.

• Les étapes à suivre Pour mettre en place une haie : En amont : Prévoir du compost.

Faire les trous d’enracinement pour mettre le terreau à l’intérieur.

Prévoir un périmètre précis où planter et laisser pousser les arbustes sans qu’ils deviennent une gêne.

Après : Entretenir régulièrement et faire attention aux animaux qui peuvent l’endommager.

Pour réaliser un verger conservatoire : En amont : Connaitre les différentes variétés : arbres hautes tiges (1 m 80), demi-tiges (1 m 20) et bassestiges (palmette, espalier…)

Pendant : Espacer chaque arbre les uns des autres.

Après : Tailler régulièrement les basses-tiges (au moins une fois par an.)

• Les avantages et les limites M. Vaillant : « Cette haie permet la cohabitation entre la faune, la flore et les habitants. » « La faune peut en tirer profit car, par exemple, elle permet de sédentariser les oiseaux. » « Le côté esthétique est aussi un atout important. » « Il faut pouvoir gérer la cohaitation avec les animaux: les chevreuils viennent se gratter aux toncs d’arbres et manger l’écorce. Les mulots et les taupes déracinent les plantes. »

• Bon à savoir M. Vaillant : « Afin de protéger les troncs d’arbres des animaux, penser à mettre une protection (gaine climatique). » « Se mettre à quelques mètres de la bordure du terrain pour permettre aux arbres de pousser, sans gêner le terrain du voisin. »

M. Girardin: « Ce verger permet de conserver des variétés anciennes, de valoriser des variétés locales, tout en ayant une diversité de pommes à proposer. » « Grâce à lui, j’ai des fruits toute l’année. » « J’en ai une utilisation très diverse : je garde les fruits plusieurs mois pour en faire des compotes, des fruits séchés, du jus et même du vinaigre. » « L’entretien des hautes tiges est très limité. La mise à fruits des bas ses-tiges est rapide. » « Pour les arbres hautes tiges, il faut savoir greffer. » « Il faut avoir de la place car les plants d’arbres se font tous les 8-10 mètres pour qu’ils ne se touchent pas entre eux, ainsi que du temps: si l’on greffe sur des arbres que l’on a semés soi-même cela demande 4 à 5 ans avant d’effectuer la greffe et il faut attendre encore 4 à 5 ans pour avoir une première vraie production. » « Pour les basses tiges, il faut savoir tailler pour les entretenir au moins une fois par an. »

Verger conservatoire

Arbre haute-tige

Mme Rioual: « Le site garde son authenticité. » « Je respecte le biotope. » « Je garde des zones naturelles, de ronces par exemple pour les chevreuils. Je ne fauche pas non plus les ombellifères pour permettre aux oiseaux de se nourrir. » « Il faut accepter soi-même et faire accepter aux visiteurs que l’esthétique du terrain ne soit pas impeccable, que le gazon ne soit pas coupé net, que les herbes soient laissées folles… »

Pie grièche

• Pour aller plus loin - Aides techniques Ligue pour la Protection des Oiseaux ==> LPO Alsace - 8 rue Adèle Riton 67000 STRASBOURG - 03 88 22 07 35 LPO Lorraine - Maison de la Nature - Parc Sainte Marie - 54000 NANCY – 03 83 28 71 77 LPO Franche-Comté - Maison de l’Environnement - 7 rue Voirin - 25000 BESANCON - 03 81 50 43 10 WWF ==> 1 Carrefour de Longchamp - 75016 PARIS - 01 55 25 84 84 Association pour la Protection des Animaux Sauvages ==> CREST - 04 75 25 10 00 Fédération des Syndicats d’Arboriculteurs et Bouilleurs de Cru du Haut Rhin ==> REININGUE - 03 89 81 82 41 Fédération des Arboriculteurs ==> UNGERSHEIM - 03 89 83 67 75 Guide des plantes du Nord-Est ==> http://www.parc-ballons-vosges.fr/publications_parc/guide_pratique_fleurs

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Pascal Ertlé Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Gestion environnementale

Biodiversité

Je fais des aménagements naturels • Les témoignages Isabelle JENNY

Gîte La Chapelle 222 La Chapelle - 68910 LABAROCHE 03 89 49 89 85 Isabellejenny@aol.com http://ijenny.free.fr Mme Jenny possède une mare, à côté de son gîte, alimentée et oxygénée par une source.

Son gîte offre un hébergement pour 5 personnes.

• Les étapes à suivre Pour la mare : En amont : Connaitre la spécificité du sol pour savoir si on a besoin d’une bâche pour éviter que la terre ne boive l’eau.

Savoir de quel type est l’eau, afin d’agir en conséquence. Si elle est riche en minéraux, elle ne sera pas forcément propre et des algues ou lentilles vertes se développeront plus facilement.

Creuser un trou, d’au moins un mètre de profondeur, pour que les animaux du fond puissent survivre durant le gel de l’hiver.

Philippe GIRARDIN Gîte Panda de la Gasse 78 La Gasse - 68650 LAPOUTROIE 03 89 47 55 27 a.girardin@lapoutroie.net www.lapoutroie.net Le gîte (5 personnes) de M. Girardin possède le label refuge LPO, comme la plupart des gîtes Panda.

Ce label s’obtient par le respect d’une charte dans laquelle se trouvent des mesures concernant le respect de la faune, la valorisation de la flore…

Pendant : Si on a une source, prévoir un tuyau qui la relie à la mare.

Après : Le curage de la mare se fait une fois par an, en automne. Il faut prévoir de la place pour les déchets que l’on en retire : algues, vase…

Pour le label LPO : En amont : Vouloir protéger son environnement naturel et respecter la tranquillité des animaux.

Prévoir les espaces de pose des nichoirs ou mangeoires.

Yvette RIOUAL Chambre d’hôtes La Villa du Lac 2 Route du Ballon - 68290 SEWEN 03 89 82 98 38 villadulac.sewen@tv-com www.villa-du-lac-alsace.com Mme Rioual met en place des murets de pierres sèches autour de ses chambres d’hôtes (12 personnes) et de sa maison : ceux-ci sont utilisés pour délimiter les sentiers, retenir la terre en faisant des terrasses ou relever des murets déjà existants.

Pour les murets : En amont : Réfléchir sur les surfaces planes qu’il peut y avoir sur le terrain.

Prévoir de la surface car le muret est large pour pouvoir tenir.

Après : Il n’y a pas d’entretien particulier.

• Les avantages et les limites Mme Jenny : « Cette mare permet de préserver la biodiversité :

• Bon à savoir Mme Jenny : « La source permet de renouveler l’eau. Ce qui

c’est un habitat pour les grenouilles, têtards, insectes… » « Grâce à cette mare, j’ai pu assainir le terrain sur lequel elle se trouve. » « Une des contraintes de la mare est l’eau stagnante, qui forme une pellicule verte, appelée « lentille verte », à la surface de l’eau. » « La formation d’algues vertes est néfaste car elles sont toxiques. » « Le travail que ça demande, car il faut faire une vidange régulière en automne pour éviter ces effets. »

empêche la formation d’eau stagnante. » « Plus l’arrivée d’eau est surélevée, plus son oxygénation sera importante : il y aura moins d’algues vertes. Il faut créer un mouvement dans l’eau, la brasser. » « Pour éviter d’avoir trop de travail avec la vidange, j’ai investi dans des canards et des oies, qui mangent les algues et enlèvent les lentilles vertes à la surface de l’eau. » « Je me trouve sur un terrain argileux, la terre ne boit pas l’eau je n’ai donc pas besoin de bâche. »

M. Girardin : « Etre refuge LPO, c’est faire partie d’un réseau

M. Girardin : « Tout le monde peut être refuge LPO: qu’il soit

donc recevoir des informations, des conseils… »

Mme Rioual : « Les pierres que j’utilise pour mes murets sont des pierres locales, de la vallée. » « Ces murets ont un côté esthétique. » « Les cavités des pierres permettent de former des habitats naturels d’insectes, de limaces, de souris, de salamandres et d’oiseaux. » « Il n’y a pas d’entretien. » « S’il pleut, le muret ne fait pas barrage, comparé à un mur de ciment, l’eau peut s’écouler facilement à travers les pierres. » « Les murets prennent de la place car ils sont larges.» « Il faut du temps et de l’énergie pour chercher, transporter les pierres et construire les murets. »

Escalier en pierres sèches

privé ou associatif, particulier ou école et ayant une grande ou une petite surface. » « On peut être refuge LPO partout : en pleine campagne comme en centre-ville. »

Mme Rioual : « Pour construire les murets il faut de bons outils. Et trouver des formes qui s’imbriquent les unes dans les autres. »

Mare

Nichoirs

Mare

• Pour aller plus loin - Aides techniques Ligue pour la Protection des Oiseaux ==> LPO Alsace - 8 rue Adèle Riton 67000 STRASBOURG - 03 88 22 07 35 LPO Lorraine - Maison de la Nature - Parc Sainte Marie - 54000 NANCY – 03 83 28 71 77 LPO Franche-Comté - Maison de l’Environnement - 7 rue Voirin - 25000 BESANCON - 03 81 50 43 10 WWF ==> 1 Carrefour de Longchamp - 75016 PARIS - 01 55 25 84 84 Association pour la Protection des Animaux Sauvages ==> CREST - 04 75 25 10 00 Fédération des Syndicats d’Arboriculteurs et Bouilleurs de Cru du Haut Rhin ==> REININGUE - 03 89 81 82 41 Fédération des Arboriculteurs ==> UNGERSHEIM - 03 89 83 67 75

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Gestion environnementale

Biodiversité

J’entretiens un potager au naturel • Les témoignages Dominique HUSS Gîte Panda Le Pré aux Colimaçons 234 lieu-dit Pairis - 68370 ORBEY 03 89 71 22 46 dominique.huss@gmail.com www.le-pre-aux-colimacons.new.fr Mme Huss fait son jardin en permaculture : Ce jardin se fait en butte. On met la paille l’hiver et on laisse les vers de terre et les micro-organismes faire leur travail naturel.

On ne touche pas à la terre et on laisse les racines des légumes à l’intérieur pour la nourrir.

Son gîte accueille 5 personnes.

• Les étapes à suivre Pour la permaculture : En amont : Creuser une tranchée et y mettre des branchages (ou des souches s’il est fait à grande échelle) dessus.

Ajouter de la terre et des cailloux.

Mettre de la paille et des morceaux de bois sur les buttes formées.

Planter les légumes ou fruits dans la terre.

Pendant : Ne rien faire, laisser la terre faire son travail naturellement.

Après : Entretenir en ramassant les limaces s’il y en a.

Isabelle JENNY Gîte La Chapelle 222 La Chapelle - 68910 LABAROCHE 03 89 49 89 85 Isabellejenny@aol.com http://ijenny.free.fr Mme Jenny entretient un jardin biologique.

Il est composé de poireaux, pommes de terre, tomates, salades.

Son gîte accueille jusqu’à 5 personnes.

Recommencer le paillage lorsque le tout se tasse.

Pour le jardin biologique : En amont : Il ne faut utiliser aucun produit chimique.

Connaitre la typologie de son sol: si la terre est lourde et argileuse il vaut mieux bêcher en automne. Au contraire, si la terre est sableuse, on peut bêcher au printemps.

Pendant : Utiliser le fumier qui est sur place.

Gilbert GUIDAT

Utiliser l’eau de source.

Gîtes Panda Les Hirondelles 133 La Chapelle - 68650 LE BONHOMME 03 89 47 22 71 arlette.guidat@gmail.com www.gite-lachapelle.com

Enlever les mauvaises herbes avec des outils.

M. Guidat n’utilise pas de produits chimiques, comme les anti-limaces ou anti pucerons. Il utilise seulement un mélange de compost et de purée de sureau pour éviter d’avoir des campagnols dans le potager.

Ses deux gîtes accueillent 9 personnes.

Entretenir une ou deux fois par jours pour éviter que les limaces, les pucerons et les mauvaises herbes n’envahissent le potager.

Après : Faire une rotation des cultures pour permettre à la terre de se renouveler.

• Les avantages et les limites

• Bon à savoir Mme Huss : « La salade se plante plutôt en bas, et les pois/

Mme Huss : « Je n’ai pas besoin de bêcher, de retourner la terre, c’est moins de travail physique qu’un jardin classique.. » « Je n’ai pas non plus besoin d’engrais ou de compost. » « C’est naturel, on ne va pas contre-nature. »

haricots au-dessus. » « Il faut que ce soit très propre autour des buttes pour qu’il n’y ait pas de limaces. »

« Il ne faut pas être perfectionniste car c’est un jardin sauvage ». « Ce jardin nécessite de ramasser les limaces.»

M. Guidat : « J’utilise le purin de presle et d’orties pour éliminer les pucerons. »

Mme Jenny : « C’est une satisfaction de produire ses propres

« Je plante aussi des fleurs comme les soucis ou les œillets d’Inde pour éloigner les pucerons et les moucherons. »

fruits et légumes. » « C’est moins rentable de planter sa salade, de l’entretenir, de l’arroser, d’acheter les produits d’entretien, que d’aller l’acheter sur le marché d’à côté. » « Ce jardin me demande beaucoup de temps et de travail. » « Plusieurs animaux sont des ennemis du jardin biologique : les limaces, les taupes, les vers… »

Potager

M. Guidat : « Ce potager permet de mener une vie alimentaire saine, sans traitements chimiques. » « On sait que le produit est de qualité. » « C’est un plaisir personnel que de faire sa propre salade ou sa propre pomme de terre, mais c’est aussi des économies. »

Jardin en permaculture

« Il faut plus s’en occuper qu’un jardin où l’on met de l’antilimace ou de l’anti-pucerons car il faut pouvoir enlever ces limaces ou pucerons à la main, tous les jours voire deux fois par jour. »

Jardin biologique

• Pour aller plus loin - Aides techniques Jardinage écologique en Lorraine ==> http://www.vosges.fr/Publications.htm#publications/guides (Prochainement accessible sur le site du Parc, rubrique Publication – paysage.)

Vidéo ==>⇒ « Le jardin d’émilia Hazelip » Vidéo ==>⇒ « La permaculture de Sepp Holzer Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Dominique Huss - Frédérique Jacquot Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Valorisation du territoire

Intégration paysagère

J’installe une toiture végétalisée • Les témoignages Maurice GAERTNER Gîte Panda La Ferme du Petit Hohnack Bois le Sire - 68370 ORBEY 03 89 47 18 13 gaertner@online.fr http://ferme-petit-hohnack.com Le gîte de M. Gaertner (15 personnes) se trouve à 800 mètres d’altitude et possède une toiture végétalisée au-dessus de son double-garage.

Elle est composée de mauves, marguerites, scabieuses bleues et genêts lancéolés, qui sont des fleurs du voisinage déjà plantées à l’achat de sa maison en 2003.

La toiture mesure 50 m².

Dominique TISSINIER Espace Nature Culture Château-Lambert - 70440 HAUT-DU-THEM 03 84 20 49-84 enc@parc-ballons-vosges.fr www.parc-ballons-vosges.fr En 2009, le Conseil général de la Haute-Saône a réalisé à 650m d’altitude un bâtiment HQE, qui abrite les bureaux du Parc naturel régional des Ballons des Vosges, de la Réserve Naturelle des Ballons Comtois, de la Maison de la Nature des Vosges Saônoises et un accueil du public.

Une toiture végétalisée a été intégrée au toit, composée d’une quinzaine de plantes différentes, dont des plantes grasses (sédum katchatka, sédum spurium pourpre, sédum floriferum, sedum album…) dans la partie haute et des graminées dans la partie basse, plus humide. Le toit a une pente de 2% pour l’écoulement des eaux, il fait 250m². La charpente a été conçue pour recevoir un poids de 140kg/m² (eau, substrat, neige). Le coût de l’ensemble de la toiture est de 40 000€.

Dominique HUSS Gîte Panda Le Pré aux Colimaçons 234, Pairis - 68370 ORBEY 03 89 71 22 46 dominique.huss@gmail.com http://www.le-pre-aux-colimacons.new.fr Mme Huss a une toiture en cours d’installation sur un bâtiment à finalité professionnelle agricole, à 700 mètres d’altitude. Le toit végétalisé mesure 100m².

La pose et l’habillage du toit en zingue ont coûté 13 500€ (mais c’est une installation spéciale car ayant eu recours à des travaux spécifiques à cause d’une gouttière gênante…).

La subvention de la Région Alsace est de 40% mais elle concerne les 60 000€ équivalent à l’ensemble de l’aménagement du bâtiment à vocation agricole et pas seulement de la toiture végétalisée.

• Les étapes à suivre En amont : Faire appel à un spécialiste qui fait le choix des plantes en fonction du climat, de l’altitude et de la pente.

Réaliser la charpente, puis l’isolation.

Mettre une bâche étanche (posée par un professionnel de préférence) qui est en mat ériau biologique.

Poser une couche de drainage, comme des cailloux.

Poser un géo-textile anti-enracinement, afin que les racines n’aillent pas dans le drainage ni la terre.

Planter le terreau ou la terre dessus (5/6cm).

Puis planter les plantes choisies.

Pendant : Vérifier que les plantes ne tombent pas sur les côtés du toit.

Vérifier qu’il n’y ait pas de ligneux (oiseaux qui déposent des graines) ou des plantes envahissantes.

Après : Sortir les graines d’arbres et autres plantes qui peuvent germer et qui s’enracinent trop profondément, deux fois par an.

Faire une fauche annuelle à la débroussailleuse thermique.

• Les avantages et les limites M. Tissinier : « Le bâtiment se situe dans un site inscrit, son intégration paysagère a été prise en compte, la toiture se fond avec les prairies en arrière-plan. » « La forme du bâtiment conduit à la toiture végétale : le toit est plat, en légère pente. » « C’est une isolation supplémentaire : le substrat et la végétation augmentent l’isolation thermique et phonique. » « Le toit absorbe l’eau et la restitue graduellement dans une cuve de récupération pour alimenter une mare. » « La végétation protège des effets néfastes causés par les températures extrêmes, les intempéries, la toiture végétale a donc une durée de vie plus élevée qu’une toiture classique. »

• Bon à savoir M. Tissinier : « Il faut faire la charpente en fonction de ce qu’elle recevra et du lieu où l’on se trouve : pluie, neige… » « En fonction de l’emplacement géographique où l’on se trouve et de l’altitude, l’arrosage sera plus ou moins nécessaire. À Château-Lambert, il pleut 1500 mm d’eau par an, l’arrosage est inutile. » « Il faut veiller à la bonne évacuation de l’eau. »

Mme Huss : « On peut aussi planter de la pelouse fleurie. » « Il faut planter des plantes qui n’ont pas un enracinement trop profond car il y a au maximum huit centimètres de terre. »

« Une microfaune se développe dans cette toiture, des araignées apparaissent, mangeant les insectes. » « Il faut veiller à enlever les ligneux et certaines plantes qui prolifèrent. »

Mme Huss : « C’est un bon moyen d’intégrer un bâtiment au paysage. » « Cette toiture végétalisée est aussi un bon isolant phonique et thermique. »

Toiture végétalisée

« L’entretien, qui se fait deux fois par an pour enlever les graines d’arbres et autres plantes qui peuvent germer et qui s’enracinent trop profondément dans la terre. »

Toiture végétalisée sur un garage

L’Espace Nature Culture

• Pour aller plus loin - Aides techniques Ouvrage ==> L’eau à la maison - mode d’emploi écologique, Sandrine Cabrit-Leclerc, Terre Vivante Editions, 2005 Site internet ==> http://www.terrevivante.org/ C.A.U.E Haut-Rhin ==> 16A Avenue de la Liberté - 68000 COLMAR - 03 89 23 33 01

Vosges ==> Conseil général cedex 9 - 88088 EPINAL - 03 29 29 89 40

Haute-Saône ==> 2 rue des Ilottes 70000 VESOUL - 03 84 96 97 77 Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Dominique Huss - Dominique Tissinier Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Valorisation du territoire

Intégration paysagère J’utilise le bois • Les témoignages Anne-Rose DENIS-HAAS Hôtel Au Naturel Villa Rosa 4 rue Thierry Schoeré - 68410 LES TROIS EPIS 03 89 49 81 19 contact@villarosa.fr www.villarosa.fr

• Les étapes à suivre Pour le bois rétifié : Après : Il n’y a aucun entretien.

Pour le bardage bois comme isolant : En amont : Choisir le type de bois souhaité.

Mme Denis-Haas achète du bois spécifique pour des aménagements extérieurs: un banc, une toiture de cabanon, un pont ou une terrasse en bois rétifié. Savoir si la surface de pose est réceptive au bardage bois.

(C’est un bois chauffé à 250°C.) Son hôtel possède 8 chambres.

Après :

Entretien restreint.

Michel FRIEH Gîtes de groupe La Chouette 106, Geisbach - 68140 ESCHBACH-AU-VAL 03 89 77 18 27 libre.michel@wanadoo.fr http://libre.asso.fr M. Frieh utilise le bardage bois comme isolant extérieur pour ses deux gîtes (42 personnes).

Cela sert aussi pour l’esthétique et l’intégration paysagère.

Maurice GAERTNER, Orbey Gîte Panda La Ferme du Petit Hohnack Bois le Sire - 68370 ORBEY 03 89 47 18 13 gaertner@online.fr http://ferme-petit-hohnack.com M. Gaertner a installé dans son gîte (15 personnes), en 2011, un bardage bois intérieur sur les murs et le plancher de deux chambres. Un des bardages (15m²) et le plancher (75m²) sont réalisés avec du frêne et du châtaignier, l’autre avec du noyer (15m²).

Ce bardage entretient un aspect esthétique, rappelant le grenier et ajoute un effet isolant phonique et thermique.

• Les avantages et les limites

• Bon à savoir

Mme Denis-Haas : « Il n’y a aucun traitement après la pose de

Mme Denis-Haas : « Le bois rétifié devient gris/ noir avec le

l’installation. »

temps. »

« Le bois est très dur, il résiste au temps et à l’usure. » « Ce bois est 30% plus cher que les autres. » « Le coût d’un banc en bois rétifié est de 500€. »

M. Frieh : « Le bardage bois isole du froid en plus de l’isolant choisi. Il permet donc de faire des économies d’énergie en chauffant moins. »

M. Frieh : « Savoir qu’il y a une bonne période pour couper le mélèze pour le bardage, qui est entre août et septembre. » « Le bois ne doit pas être en contact permanent avec l’eau ou le sol. »

« Il ne demande aucun entretien. » « Ce bardage vient de la forêt du Petit Ballon et est scié à Munster, il assure donc un circuit court et un matériau local. » « Ce bardage donne aussi un aspect esthétique à la structure et renvoie à des images de chalets de montagne. » « Le bardage bois est plus cher que l’isolation classique. »

M. Gaertner : « Ce bardage est efficace en tant qu’isolant et ajoute un effet esthétique à ce qu’est mon ancien grenier. »

Bardage en noyer

Bardage en chataignier

Bardage bois

Banc en bois rétifié

• Pour aller plus loin - Aides techniques Ouvrages ==> Hermann Kaufmann - Wood Works - Otto Kapfinger - Editions Springer Vienne, 2008

L’architecture écologique du Vorarlberg - Dominique Gauzin-Muller - Le Moniteur Editions, 2009

Maisons en bois intégrées dans la nature - Pauline Delmet et Patrick Eoche - Editions Ulmer, 2012 Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement (C.A.U.E) : Haut-Rhin ==> 16A Avenue de la Liberté - 68000 COLMAR - 03 89 23 33 01 Vosges ==> Conseil général cedex 9 - 88088 EPINAL - 03 29 29 89 40 Haute-Saône ==> 2 rue des Ilottes 70000 VESOUL - 03 84 96 97 77 Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Anne-Rose Denis-Haas Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Valorisation du territoire

Valoriser le patrimoine local

Je mets en valeur le patrimoine naturel et culturel • Les témoignages Ludovic DAVAL Hôtel Au Naturel La Résidence 5, Rue des Mousses - 88340 LE VAL D’AJOL 03 29 30 68 52 contact@la-residence.com http://www.la-residence.com L’hôtel (49 chambres) propose à la vente des séjours touristiques.

Le séjour « écotourisme au pays du Chalot », fait découvrir au visiteur (visite libre) la Route des Chalots, ainsi qu’un menu du terroir.

Le séjour « balade en Pays Ajolais » met en valeur le patrimoine naturel et culturel du Pays.

A l’arrivée des touristes dans le restaurant, l’hôtelier propose une carte sur laquelle figure le nom, l’adresse et le label de différents producteurs locaux.

Gilbert GUIDAT Gîte Panda de l’Hirondelle 133 La Chapelle - 68650 LE BONHOMME 03 89 47 22 71 arlette.guidat@gmail.com http://www.gite-lachapelle.com M. Guidat possède un dépliant réalisé en coopération avec le Parc naturel régional des Ballons des Vosges.

Il permet de découvrir les richesses végétales à proximité des deux gîtes (9 personnes) en parcourant un itinéraire de découvertes détaillé, d’une heure à trois heures (suivant le niveau de marche et d’intérêt). C’est une visite libre et accessible à tous.

Jean-Marie STOECKEL Gîte Panda La Sapinière 2 Route du Haut-Koenigsbourg 68 590 THANNENKIRCH 03 89 73 13 13 stoeckel@wanadoo.fr http://www.villalasapiniere.com M. Stoeckel donne des guides à ses clients, en leur expliquant l’histoire de l’Alsace. Il met en valeur le sentier botanique passant au-dessus de son gîte (10 personnes). Il met à disposition des clients une dizaine de balades aux alentours.

• Les étapes à suivre Pour la vente de produits touristiques : En amont : Vérifier la qualité des producteurs locaux.

Etre immatriculé chez Atout France.

Pendant : Etre assuré pour la prestation que l’on offre.

Chaque année, communiquer à Atout France la déclaration du volume d’affaires (TTC) de l’année écoulée relevant des opérations et activités avec le montant de la garantie financière.

Après : Mettre à jour le dossier tous les trois ou cinq ans.

Pour la carte composée de producteurs locaux : En amont : Prendre contact avec les producteurs proches de son hébergement.

Pendant : Leur proposer d’apparaitre dans la carte du restaurant.

Pour la mise en place de circuit de découverte : En amont : Faire un inventaire de la flore remarquable à voir autour de son gîte.

Créer des supports résistant au temps, aux intempéries, bien intégrés au paysage et facilement déplaçables.

Pendant : Réaliser l’itinéraire en précisant les points de vue possible et ce que l’on voit.

Après : Vérifier régulièrement l’état du chemin, du balisage éventuel.

Savoir qui est responsable de l’entretien du chemin et/ou du balisage.

• Les avantages et les limites M. Daval : « Ces séjours permettent de faire découvrir et donc de valoriser un patrimoine gastronomique, culturel et naturel précis. »

• Bon à savoir M. Guidat: « Pour accompagner les clients en balade, se renseigner sur les assurances nécessaires. »

« Ils permettent de mettre en valeur des producteurs, artisans, savoir-faire locaux. » « Ils assurent un faible déplacement des clients car les visites et déjeuners se font au départ de l’hôtel ou tout au plus à dix minutes de l’hôtel. » « Le dossier pour l’immatriculation est assez fastidieux et payant. » « Il faut le mettre à jour régulièrement. »

Chalot

M. Guidat : « C’est une démarche personnelle, mais appuyée par l’Association des Gîtes Panda. » « Elle permet de découvrir et donc de valoriser l’environnement de proximité. »

M. Stoeckel : « J’aimerais que l’on me fasse découvrir le territoire où je me trouve si je partais en vacances, donc je le fais pour mes clients »

Marguerites

« Ce qui est bien, c’est de créer un lien avec le pays et les personnes qui le connaissent. »

Coccinelle

Chalot

• Pour aller plus loin - Aides techniques Atout France ==> 79-81 rue de Clichy – 75 009 PARIS – 01 42 96 70 00 Association des Gîtes Panda ==> Maison du Parc, 1 Cour de l’Abbaye – 68 140 MUNSTER – Alsace www.vacances-nature-vosges.eu - contact@vacances-nature-vosges.eu

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Benoit Facchi - Denis Bringard - Pascal Ertlé Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Valorisation du territoire Valoriser le patrimoine local

Je fais partie d’un groupement d’achat et je m’approvisionne localement • Les témoignages Alain SCHILL Gîte Panda du Belchenbach 259 lieu-dit Belchenbach - 68160 LINTHAL 06 87 20 09 56 belchenbach@free.fr www.belchenbach.free.fr Il fait partie de l’association Vivre et Agir à Linthal (VAL). Il participe au groupement d’achat nommé En-Vie, créé en 2008.

Le principe est de promouvoir les échanges directs entre consommateurs et producteurs, favorisant les produits bios et locaux. Ceci, en demandant une grande quantité d’aliments (sous forme de paniers: pain, fromage, fruits, légumes, œufs, céréales, jus…) à différents producteurs locaux pour ensuite les partager entre les membres du groupement.

Yvette RIOUAL Chambre d’hôtes La Villa du Lac 2 Route du Ballon - 68290 SEWEN 03 89 82 98 38 villadulac.sewen@tv-com http://www.villa-du-lac-alsace.com Mme Rioual s’approvisionne dans différentes structures (marchés, jardins…).

Elle achète du fromage, de la volaille, différentes sortes de tisane, des escargots, et tout ce qui concerne l’épicerie.

Elle met en valeur ces aliments et les propose aux clients de son gîte (12 personnes) lors de sa table d’hôte.

Eric ORBAN Hôtel Au Naturel Le Saint-Barnabé 53 Rue Murbach - 68530 BUHL 03 89 62 14 14 reservation@saint-barnabe.com http://www.le-stbarnabe.com M. Orban achète des paniers dans des fermes locales: produits laitiers: 14€ le Kg. Viande: entre 16€ et 22€ et fruits et légumes: 5% plus chers que fruits et légumes classiques.

Il les valorise auprès des visiteurs de son hôtel (27 chambres) dans la carte du menu de son restaurant.

• Les étapes à suivre Pour le groupement d’achat: En amont : Faire le point sur ses besoins en aliments.

Trouver quelques foyers proches de son lieu de vie : pour acheter bio, local et en grande quantité afin de diminuer le coût et les emballages.

Rechercher un maraîcher bio proche de son lieu d’habitation : afin qu’il participe au ravitaillement du groupement d’achat.

A partir de ce noyau central on pourra y rattacher d’autres producteurs : fromages, miel, jus de fruits, œufs.

Trouver une épicerie bio locale : afin de négocier une réduction permanente sur les autres produits.

Pendant : Se regrouper au sein d’une association citoyenne afin d’avoir une vitrine officielle.

Pour l’approvisionnement local et les paniers de la ferme : En amont : Prendre contact avec une ferme ou un jardin local.

• Les avantages et les limites M. Schill : « Diminuer la distance parcourue et le temps utilisé pour s’approvisionner en aliments: la vente des paniers est organisée un jour fixe par semaine. » « Réduire les déchets: il n’y a pas ou peu de déchets dus aux suremballages. » « Développer l’activité économique agricole: je m’engage à acheter un panier par semaine pendant au moins un mois, assurant au producteur un revenu stable. » « Rendre le bio accessible à tous: en achetant en grande quantité, trente familles peuvent se fournirent en ingrédients bio et locaux, pour des budgets modestes. »

• Bon à savoir Mme Rioual : « Les producteurs locaux m’assurent la qualité des produits. » « Le coût est plus élevé : le fromage bio coûte 1 6€/kg, tandis que le non-bio coûte 12€/kg. »

M. Orban: « Les producteurs locaux m’assurent la qualité des produits. »M. Schill : « Cette action se différencie de celle d’une AMAP car elle engage les consommateurs à l’achat de leurs paniers, pour une durée de seulement un mois. » M. Orban : « Les paniers me forcent à être créatif car je fais ma carte en fonction de ce qu’il y aura à l’intérieur. »

« Redynamiser des espaces ruraux: le groupement d’achat apporte de la convivialité et une facilité d’échanges. » « Assurer la qualité des produits, en achetant bio, local et de saison: je privilégie la filière bio la plus proche possible du point de consommation. » « Développer l’imagination: Sabine s’occupe de la table d’hôte, elle crée au jour le jour des recettes avec les aliments qu’elle reçoit, en laissant place à l’improvisation culinaire. »

Chou-fleur

Framboises

« La production de fruits et légumes, faite en fonction des saisons : les producteurs doivent jongler entre la demande des consommateurs, leur propre production et leur survie économique en saisons froides. Ce qui les oblige à faire de l’achat/revente de fruits et légumes plus lointains. »

Poireaux

• Pour aller plus loin - Aides techniques Association Route des Chalots ==> Office du tourisme des Vosges méridional - 17 rue de Plombières – 88 340 LE VAL-D’AJOL - 03 29 39 40 76 Atout France ==> 79-81 rue de Clichy – 75 009 PARIS - 01 42 96 70 00 Labels biologiques ==> http://agriculture.gouv.fr/l-agriculture-biologique Marque « Bienvenue à la Ferme » ==> http://www.bienvenue-a-la-ferme.com/le-reseau Marchés locaux Chambres d’agriculture Haut-Rhin ==> 11 Rue Jean Mermoz 68127 SAINTE-CROIX-EN-PLAINE - 03 89 20 97 00

Vosges ==> 00017 Rue André Vitu - 88026 ÉPINAL - 03 29 29 23 23

Haute-Saône ==> 17 quai Yves Barbier - 70004 VESOUL CEDEX - 03 84 77 14 00

Territoire de Belfort ==> 9 rue de la République - 90000 BELFORT - 03 84 46 61 50

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Alain Schill - Frédérique Jacquot Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Dimension humaine Accueil pour tous

J’accueille un public de personnes en situation de handicap

• Les témoignages

Michel FRIEH

Gîte de groupe La Chouette 106, Geisbach - 68140 ESCHBACH-AU-VAL 03 89 77 18 27 libre.michel@wanadoo.fr http://libre.asso.fr

En 2004 M. Frieh a mis aux normes ses deux gîtes (42 personnes) pour l’accessibilité à l’extérieur comme à l’intérieur, et pour tous types de handicaps.

Exemples handicaps visuels : portes marron et murs blancs.

Exemples handicaps mentaux : sabots accrochés au-dessus de l’étagère où les chaussures doivent se ranger.

Exemples handicaps auditifs : alarmes incendies clignotantes rouges en plus de la sonnerie.

Exemples handicaps moteurs : largeur des portes, hauteurs des WC, poignées amovibles dans la douche et dans les WC, rampe pour les escaliers, pente douce pour accéder à la porte, soulève personne avec harnais, lits médicaux, fenêtres abaissées.

Il propose aussi des activités adaptées : randonnée en joelette, tir à l’arc, chiens de traineau, marche nordique…Le coût total des travaux s’élève à 800 000€. Il a reçu une subvention de 250 000€ par le Conseil Régional ainsi que des fonds privés.

Jean-Marie HATON Refuge du Sotré Chaume du Haut-Chitelet Route des crêtes - 88400 XONRUPT-LONGEMER 03 29 22 13 97 chalet@refugedusotre.com http://www.refugedusotre.com/association-sotres M. Haton a acheté le Refuge du Sotré en 2002. Il l’a rénové de manière générale dans le but d’améliorer le confort et l’accessibilité au public handicapé, pour ensuite être labellisé Tourisme et Handicap en 2006.

Aujourd’hui, il entreprend des installations plus spécifiques pour que le refuge (34 personnes) soit à 100% accessible dans toutes les pièces.

Exemples pour handicapés moteurs : les tables du restaurant sont fabriquées par le refuge afin de s’adapter parfaitement aux fauteuils roulants.

Exemples pour handicapés adultes : la douche est «à l’italienne», elle mesure 24m². Elle possède un lève-personne, une table d’habillage, une rampe…

M. Haton propose tous types d’activités adaptées au public handicapé, comme les raquettes à neige avec bâtons, les fauteuils skis, les joelettes…

Des classes vertes sont organisées avec des élèves valides et handicapés avec du matériel pédagogique et culturel : malle de livres, exposition photo…

Le montant de ses travaux est de 840 000€ avec 50% de subventions publiques et privées et 50% d’autofinancement.

• Les étapes à suivre En amont : Prendre contact avec un conseiller Tourisme et Handicap pour adapter le bâtiment.

Faire la visite de contrôle.

Avoir une réelle expérience avec le public handicapé pour savoir ce qui leur correspond le mieux.

Rencontrer et discuter avec le maximum de personnes en situation de handicap car leurs avis sont tous différents.

Pendant : Se mettre à la place des personnes victime d’un handicap pour savoir ce qui est le plus adapté pour eux.

Après : Visite de contrôle de Tourisme et Handicap tous les trois ans.

Entretien du matériel, comme les lève-personne.

• Les avantages et les limites M. Frieh : « C’est la philosophie de notre Association « Libre ». « J’aime le côté social, d’aide et d’accueil de divers publics: j’accueille des personnes ayant des handicaps divers mais aussi des personnes en réinsertion professionnelle… »

• Bon à savoir M. Haton : « Avant de faire ces rénovations à 100%, j’ai accueilli pendant dix ans un public composé de personnes en situation de handicap. Ces installations sont le résultat d’observations et d’échanges avec le public visé. »

M. Haton : « C’est un avantage de mettre en place de telles installations car peu de structures sont réellement accessibles alors que le public de personnes en situation de handicap est large. » « Toute la structure et les activités sont adaptées à ce public précis pour qu’ils passent un séjour confortable. » « Grâce aux installations, les personnes handicapées peuvent être autonomes au sein du refuge et profiter pleinement du panorama. » « Le coût de l’investissement pour réaliser ces aménagements est très élevé, car dans le monde du handicap tout est cher : le mobilier, le bâti… » « Il faut aussi plus de surface au sol que pour des rénovations classiques : la largeur des portes, des couloirs, des douches doivent être adaptées. »

Rampe d’escalier adaptée aux personnes en situation de handicap Pente accessible aux fauteuils roulants

• Pour aller plus loin - Aides techniques Association des paralysés de France ==> 10 Rue Chemnitz - 68200 MULHOUSE - 03 89 56 96 80

Mouvement citoyen qui milite pour l’accessibilité des lieux aux personnes à mobilité réduite : J’accède ==> 10 passage Turquetil - 75011 PARIS - 01 43 70 44 60 Tourisme et Handicap

==> A l’ADT du Haut-Rhin : Sabine Obrecht - 03 89 20 45 80 - adthandicap@tourisme68.com

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Benoit Facchi Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Dimension humaine

Accueil pour tous

J’accueille un public de sportifs et d’enfants • Les témoignages Claire DUPONT, Ventron

Chambre d’hôtes Le Pré de la Zimette 32, Chemin du Rupt du Moulin - 88310 VENTRON 03 29 62 27 46 lepredelazimette@wanadoo.fr http://www.lepredelazimette.fr

Dans ses chambres d’hôtes pour 15 personnes, Mme Dupont accueille et propose des activités pour les cavaliers, vététistes, cyclistes de route, coureurs et marcheurs. Pour l’accueil des cavaliers : un terrain de 2 hectares avec clôtures (préféré à des box) pour les chevaux, est mis à disposition.

Pour les activités des cavaliers : elle a réalisé trois parcours sur une carte IGN. Pour l’accueil des vélos, marcheurs et coureurs : une cave est disponible pour les vélos. Pour les activités des vélos, marcheurs et coureurs : des cartes avec 12 parcours possibles sont disponibles.

Nicolas CLAUDEL, La Bresse

Directeur du site La Bresse Labelle Montagne 92, route de Vologne - 88250 LA BRESSE 03 29 25 66 11 nicolas.claudel@labellemontagne.com www.labellemontagne.com

La station de la Bresse possède le label «Famille Plus». Spécialement dédiés aux enfants, des pistes d’hiver ludique, « Opoualand » et « Waouland » ont été réalisées. Un goûter « Opoual » est organisé. En pied de station se trouvent un trampoline, une structure gonflable, un parcours aventure et une mini-pelleteuse à leur disposition. La tarification s’adapte aux enfants: ils peuvet profiter du tarif « Famille Tribu » (- 10%) et d’un télésiège gratuit. Concernant l’accueil, une crèchegarderie est mise en place en été et hiver.

Didier POIROT, La Bresse Chambre d’hôtes Les Chantenées 60 Route de Gérardmer - 88250 LA BRESSE 03 29 25 42 12 poirotdidier@orange.fr http://www.leschantenees.com M. Poirot a reçu en 2010 le label Famille Plus, pour ses 5 chambres d’hôtes (accueillant 1 à 4 personnes).

Il dispose de plusieurs équipements pour l’accueil des enfants en bas-âge (en-dessous de trois ans): un lit-bébé, une baignoire adaptée, une douche adaptée, un chauffe-biberon et deux chaises hautes.

Concernant les activités d’extérieur M. Poirot met à la disposition des enfants, un bac à sable et une balançoire.

Les activités d’intérieur sont réalisées grâce à des jeux de société.

• Les étapes à suivre Pour le label famille Plus: En amont:

Connaitre les modalités d’attribution.

Pendant:

Entreprendre des changements, des investissements, afin d’obtenir le label.

• Les avantages et les limites Mme Dupont : « C’est un avantage financier, d’accueillir le public sportif, car ce sont souvent des groupes de 10 personnes et nous pouvons en loger jusqu’à 15. » M. Claudel: « L’investissement concernant les pistes ludiques à été de 20 000€ et de 2 000€ pour le goûter « Opoual » « L’avantage est la satisfaction des clients qu’engendrent ces différents investissements. »

M. Poirot : « J’accepte tout le monde dans mes chambres d’hôtes, que ce soit famille avec enfants ou pas. »

Chevaux pour l’accueil des cavaliers

« C’est intéressant d’avoir des enfants dans une chambre d’hôte : c’est instructif. » « Les enfants que j’accueille peuvent jouer avec mes enfants.» « Ce label Famille Plus est peu contraignant, il ne m ’a pas demandé de gros investissements. » « Ce n’est pas le label Famille Plus qui ramène particulièrement une grande quantité de clientèle. »

Luge d’été

Parcours ludique, La Bresse

• Pour aller plus loin - Aides techniques Label Famille Plus ==> http://www.familleplus.fr/le-label/liste-des-stations/

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Nicolas Claudel Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

Dimension humaine

Sensibilisation

Je sensibilise par des moyens et sur des thèmes précis • Les témoignages Fabienne KOHLER Gîte Panda Spaltersguth-Oberbreitenbach 9, rue du Réservoir - 68380 BREITENBACH 03 89 77 40 33 kohler.fabienne@wanadoo.fr http://gitesvalleemunster.free.fr Mme Kohler utilise les DVD et les livres placés dans le salon, la mezzanine ou la cuisine de son gîte (6 personnes).

Le site internet indique son engagement et les classeurs d’information présentent des producteurs locaux favorisant les circuits courts.

Elle manie la parole avec pédagogie et souhaite acquérir des jeux de société coopératifs afin de permettre une sensibilisation de façon ludique.

Ces différents moyens sont utilisés afin de sensibiliser ses visiteurs au développement durable en général ou sur des points plus précis, comme les circuits courts, les jeux coopératifs, l’économie solidaire…

Eric ORBAN, Buhl

Hôtel au Naturel Le Saint Barnabé 53 Rue Murbach - 68530 BUHL 03 89 62 14 14 reservation@saint-barnabe.com http://www.le-stbarnabe.com M. Orban, utilise son site internet, les classeurs ou informe verbalement pour sensibiliser les clients de son hôtel (27 chambres) au développement durable.

Son classeur d’information sensibilise sur les produits d’entretien écologiques en valorisant sa coopération avec la société traitant son linge qui n’utilise que des produits respectueux de l’environnement.

Il crée une affiche en carton recyclé avec de l’encre écologique, venant tous deux de France. Il l’utilise pour sensibiliser ses clients sur les économies d’eau en les incitant à ne nettoyer leur serviette qu’une fois au cours de leur séjour.

Bernard GEORGER, Le Bonhomme Gîte Panda Les Belles Fourrières 153, Les belles Fourrières - 68650 LE BONHOMME 03 89 24 22 82 fgeo@wanadoo.fr http://bellesfourrieres.monsite-orange.fr M. Georger a fait l’acquisition d’une cabane d’origine finlandaise faite en bois de pin avec un toit fabriqué à base de bouteilles plastiques recyclées et pouvant accueillir 14 personnes autour d’une table et d’un poêle.

Elle lui permet de sensibiliser les visiteurs de ses deux gîtes (6 personnes) au respect et à la découverte de la faune et de la flore. On peut s’installer à l’intérieur pour écouter les oiseaux ou observer par les fenêtres l’approche d’un éventuel animal.

• Les étapes à suivre En amont :

Ressentir les personnes: être pédagogue et psychologue en sentant à qui on affaire.

S’adapter et être tolérant: on ne peut pas forcément parler de n’importe quel sujet «écologique» avec n’importe quelle personne.

Accepter chacun là où il en est, avec ses contradictions dans son mode de vie « écolo ».

Pendant :

Témoigner de son mode de vie : ne pas tomber dans le côté moralisateur, ni culpabilisateur.

Raconter de manière sobre les actions mises en œuvre pour respecter l’environnement au sens général (écologique, économique, social…).

Utiliser des exemples concrets : cela permet aux visiteurs de s’approprier éventuellement certaines idées pour amorcer des changements dans leur propre vie. »

Après :

Faire preuve de patience : les changements de mentalité sont longs et il y a forcément besoin d’un temps de maturation.

• Les avantages et les limites Mme Kohler: « Par la sensibilisation je souhaite faire réfléchir les visiteurs, pas encore sensibilisés au développement durable, sur leur mode de vie et leurs comportements d’achat, en partant de mon témoignage concret. » « Je voudrais pouvoir orienter les personnes déjà sensibilisées au développement durable, qui souhaitent aller plus loin, vers des sites, des organismes ou des personnes ressources. » « J’utilise le moment privilégié que sont les vacances pour sensibiliser les visiteurs à l’environnement et au développement durable en général. »

• Bon à savoir Mme Kohler : « En fonction de la clientèle, les portes d’entrée pour la sensibilisation peuvent être multiples : l’alimentation, l’éducation des enfants, la qualité de vie, la vie en société…» « Trop d’informations, tue l’information »: il est préférable de ne garder que les magazines les plus récents à disposition du lecteur et d’archiver ailleurs les anciens qui pourraient être intéressants. »

M. Orban : « La sensibilisation reste difficile car le client est roi. »

M. Orban : « Mes affiches, placées dans les salles de bain, permettent aux clients d’être sensibilisés et informés sur notre démarche et donc d’y participer ou non. » « On a beau mettre des affiches pour sensibiliser les clients, ceux-ci ne sont pas dans la même optique que la nôtre : ils partent du principe que du moment où ils payent, ils souhaitent pouvoir faire ce qu’ils veulent, faire laver leurs serviettes tous les jours ou prendre des bains. »

M. Geoger : « Cette cabane est un observatoire pour animaux

Malle WWF de sensibilisation à la faune et la flore avec livres, jumelles...

Cabane finlandaise

et sert aussi à écouter les oiseaux. » « Je peux m’y reposer, profitant d’une petite sieste au calme à l’intérieur de la cabane ou profiter du soleil sur la terrasse devant la cabane. » « Ce lieu sert aussi à l’accueil des touristes à leur arrivée. C’est un intermédiaire entre l’intérieur et l’extérieur et c’est original et convivial. » « C’est un espace sympathique pour organiser un dîner entre amis autour du poêle. »

DVDs traitant de questions environnementales

• Pour aller plus loin - Aides techniques Exemples de lectures : le magazine « L’Esprit Village », les revues « Kaizen », « Les Quatre Saisons du Jardin Bio », « La Maison Ecologique », les livres des éditions « Terre Vivante », « Planète Attitude, Les Gestes Ecologiques au Quotidien », les livres de cuisine « Le Grand Ménage de Raffa », « Planète Cuisine », « Fans de bio ! Guide pratique pour les jeunes ».

Exemples de DVD : «Solutions locales pour désordre globale » de Coline Serreau et « Guérir la terre : présentation de l’agriculture biodynamique ».

Exemples de jeux de société : « Félix Flotte, Rassemblement !, Kayanak, Le Jeu des Ombres en Forêt »

Conception : PNRBV Crédits photos : Camille Lyczinski - Fabienne Kohler Dernière mise à jour le 27.07.12 Les termes soulignés renvoient vers le lexique

Avec le soutien financier de :

SOMMAIRE LEXIQUE : I/ LEXIQUE PHOTOVOLTAIQUE : ..........................................................................................................1 Photovoltaïque (PV): .......................................................................................................................1 Particulier/ Producteur :..................................................................................................................1 Puissance crête : .............................................................................................................................1 Watt crête :.....................................................................................................................................1 Onduleur :.......................................................................................................................................1 Régulateur solaire : .........................................................................................................................1 Courant continu : ............................................................................................................................1 Courant alternatif :..........................................................................................................................1 Consuel : .........................................................................................................................................1 Watt (W): ........................................................................................................................................1 Rendement de l’installation: ...........................................................................................................1 A.D.E.M.E : ......................................................................................................................................2 Crédit d’impôt : ...............................................................................................................................2 Acheteur : .......................................................................................................................................2 Maitre d’ouvrage ............................................................................................................................2 Maître d’œuvre...............................................................................................................................2 II/ LEXIQUE CHAUDIERE BOIS : ............................................................................................................3 Plaquettes.......................................................................................................................................3 Pellets .............................................................................................................................................3 Silo..................................................................................................................................................3 Bois dur ..........................................................................................................................................3 Bois résineux...................................................................................................................................3 Reconnaitre un bois sec ..................................................................................................................3 Stère ...............................................................................................................................................3 Grumier ..........................................................................................................................................3

III/ LEXIQUE PANNEAUX SOLAIRES : ....................................................................................................4 Panneau solaire ..............................................................................................................................4 A.D.E.M.E........................................................................................................................................4 Rendement de l’installation ............................................................................................................4 Glycol..............................................................................................................................................4 Watt (W): ........................................................................................................................................4 Eau ferrugineuse .............................................................................................................................4 CESI.................................................................................................................................................4 SSC..................................................................................................................................................4 Courant alternatif ...........................................................................................................................4 Courant continu ..............................................................................................................................4 Onduleur ........................................................................................................................................4 IV/ LEXIQUE CHAUFFAGE – SYSTEMES ALTERNATIFS ...........................................................................5 Pompe à chaleur .............................................................................................................................5 Pompe à chaleur eau-eau................................................................................................................5 Puits canadien.................................................................................................................................6 A.D.E.M.E........................................................................................................................................7 V/ LEXIQUE ELECTRICITE ET CHAUFFAGE - GESTES SIMPLES : ..............................................................7 Boitiers coupe-circuits.....................................................................................................................7 Ampoule LED ..................................................................................................................................7 Ampoules à économie d’énergie/ basse consommation ..................................................................7 Robinets thermostatiques ...............................................................................................................7 Détecteurs de présence ..................................................................................................................8 Double vitrage basse-émissivité ......................................................................................................8 ADEME............................................................................................................................................8 VI/ LEXIQUE EAU - J’ECONOMISE L’EAU : ...........................................................................................9 Mousseur/ Aérateur/ Economiseur d’eau .......................................................................................9

VII/ LEXIQUE EAU – TOILETTES SECHES : ..............................................................................................9 Toilettes sèches ..............................................................................................................................9 Haute qualité environnementale.....................................................................................................9 Urinoir sans eau ............................................................................................................................ 10 VIII/ LEXIQUE EAU – ASSAINISSEMENT : ............................................................................................ 11 Assainissement par plantes macrohphytes .................................................................................... 11 Phragmites.................................................................................................................................... 11 Massette ....................................................................................................................................... 11 Epuration ...................................................................................................................................... 11 IX/ LEXIQUE AMENAGEMENTS NATURELS – ISOLATION .................................................................... 13 Laine/ Fibre de bois ....................................................................................................................... 13 Liège (expansé) ............................................................................................................................. 13 Fibre/ ouate de cellulose ............................................................................................................... 13 Technique de l’insufflation ............................................................................................................ 14 Mortier de chaux .......................................................................................................................... 14 Chaux............................................................................................................................................ 14 Mortier de chanvre ....................................................................................................................... 15 Chanvre ........................................................................................................................................ 15 Torchis .......................................................................................................................................... 15 Bouchon de vin en liège ................................................................................................................ 16 Remplissage par banchage ............................................................................................................ 16 Isolation phonique ........................................................................................................................ 16 Isolation thermique....................................................................................................................... 16 ADEME.......................................................................................................................................... 17 X/ LEXIQUE AMENAGEMENTS NATURELS – INTERIEUR NATUREL : .................................................... 18 Peinture à la caséine ..................................................................................................................... 18 Peinture dispersion ....................................................................................................................... 18

Badigeon à la chaux ...................................................................................................................... 18 Chaux aérienne ............................................................................................................................. 18 Enduit à la caséine ........................................................................................................................ 19 XI/ LEXIQUE BIODIVERSITE – HABITATS NATURELS : .......................................................................... 19 Verger conservatoire..................................................................................................................... 20 Fauche tardive .............................................................................................................................. 20 Arbre haute-tige ........................................................................................................................... 20 Arbre demi-tige............................................................................................................................. 20 Arbre basse-tige............................................................................................................................ 21 XII/ LEXIQUE BIODIVERSITE – JARDIN AU NATUREL : ......................................................................... 21 Jardin en permaculture ................................................................................................................. 21 Sureau .......................................................................................................................................... 21 XIII/ LEXIQUE INTEGRATION PAYSAGERE – TOITURE VEGETALISEE : .................................................. 22 Sédum .......................................................................................................................................... 22 Graminées .................................................................................................................................... 22 XIII/ LEXIQUE INTEGRATION PAYSAGERE – BOIS : .............................................................................. 23 Bois rétifié .................................................................................................................................... 23 Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement .......................................................... 23 XV/ LEXIQUE PATRIMOINE LOCAL – NATURE ET CULTURE : ............................................................... 24 Route des Chalots ......................................................................................................................... 24 XVI/ LEXIQUE PATRIMOINE LOCAL – GROUPEMENT D’ACHAT ET APPROVISIONNEMENT LOCAL :...... 24 Association Vivre et Agir à Linthal ................................................................................................. 24 AMAP ........................................................................................................................................... 25 XVII/ LEXIQUE ACCUEIL POUR TOUS – PUBLIC HANDICAPES .............................................................. 25 Jolette........................................................................................................................................... 26 Refuge du Sotré ............................................................................................................................ 26 Association Libre ........................................................................................................................... 27

I/ LEXIQUE PHOTOVOLTAIQUE : Photovoltaïque (PV): les cellules qui composent un panneau solaire photovoltaïque transforment la lumière du soleil en énergie électrique du fait d'un phénomène physique appelé « effet photovoltaïque ».

Particulier/ Producteur : Au-delà d’une production de 3,5kWc, vous êtes considéré comme producteur d’électricité et non plus simple particulier. Etre producteur engendre, par exemple, de devoir émettre deux fois par an des factures pour EDF, afin d’indiquer la production obtenue sur six mois.

Puissance crête : valeur de référence permettant de comparer les puissances des panneaux entre elles.

Watt crête : unité de puissance délivrée par un module photovoltaïque sous des conditions optimum (voir Puissance crête).

Onduleur : transforme le courant continu produit par un champ photovoltaïque en courant alternatif identique à celui du réseau de distribution.

Régulateur solaire : Il sert à contrôler l’état de la batterie solaire. Il autorise la charge complète de celle-ci tout en évitant les risques de décharge profonde et de surcharge. De cette façon, le régulateur prolonge la durée de vie de la batterie. C’est un appareil autonome qui fonctionne de façon automatique pour ajuster la charge de la batterie.

Courant continu : courant électrique dû au mouvement de charges électriques qui circulent toujours dans une même direction.

Courant alternatif : ou AC (alternating current en Anglais). C'est un courant périodique représenté par une sinusoïdale et dont le sens change régulièrement. Il est caractérisé par sa fréquence exprimée en hertz (Hz).

Consuel : le consuel est un organisme qui a pour mission de vérifier que votre installation électrique est conforme à la norme en vigueur.

Watt (W): le Watt est une unité de mesure pour la puissance électrique, mécanique ou thermique.

Rendement de l’installation: le rendement global de votre installation dépend de plusieurs points essentiels : le rendement des panneaux, l’inclinaison du toit, l’orientation des panneaux, le matériel utilisé et les possibles zones d’ombrage.

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A.D.E.M.E : l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie est un établissement public à caractère industriel et commercial français. Cette agence est placée sous la tutelle des Ministères de la Recherche, de l’Ecologie et de l’Energie.

La mission de l’ADEME est de susciter, animer, coordonner, faciliter et réaliser des opérations ayant pour objet la protection de l’environnement et la maîtrise de l’énergie.

Crédit d’impôt : mesure fiscale permettant à une personne physique résidant dans son habitation principale, imposable ou non, d’obtenir une réduction (ou crédit, le cas échéant) d’impôt sur le revenu. Le matériel ouvrant droit doit répondre à des critères précis.

Acheteur : l'acheteur est l'organisme soumis à l'obligation d'acheter l'énergie photovoltaïque produit sur le territoire national. Seul EDF et les Entreprises Locales de Distribution (régies locales) sont soumises à l'obligation d'achat.

Maitre d’ouvrage : personne physique ou morale pour laquelle sont réalisées des travaux. C'est aussi la personne qui finance les travaux (en partenariat ou non d'un organisme de financement; banque, société de crédit...) permettant la réalisation du chantier.

Maître d’œuvre : personne physique ou morale (bureau étude, cabinet d'architecte...) permettant le bon déroulement et l'aboutissement d'un chantier.  http://www.photovoltaique.info/Lexique.html  http://panneauxphotovoltaiques.durable.com/a-regulateur-solaire

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II/ LEXIQUE CHAUDIERE BOIS : Plaquettes : ce sont des morceaux de bois transformés en plaquettes : bouts de bois déchiquetés.

Pellets : aussi appelés granulés, le pellet est un combustible issu du compactage des résidus de scieries: poussière, écorces...de feuillus ou de résineux. Il mesure 5/6 mm et a la forme de granulés.

Silo : le silo est une enceinte maçonnée, métallique, textile, ..., permettant de stocker le combustible bois comme les granulés ou pellets pouvant alimenter automatiquement une chaudière bois.  http://www.climamaison.com/silo.php?choix=&Key=532&subk=94

Bois dur : il désigne le bois des feuillus (comme les hêtres) ou des arbres angiospermes.

Bois résineux : il s’agit de bois tendre, qui provient de sapin, épicéa, pin maritime, pin sylvestre, pin noir, pin laricio et douglas.

Reconnaitre un bois sec : l’apparence (sans écorce) et le toucher vont vite vous renseigner. Une autre technique simple consiste à taper 2 bûches l’une contre l’autre, elles doivent donner un bruit bien sec. On considère en général qu’un bois sec contient moins de 20% d’humidité. Cela nécessite en général un temps de séchage de 2 ans.

Stère : cela correspond à une surface de un mètre cube de bois avec des bûches empilées mesurant un mètre. Par contre, si vous avez des bûches coupées plus petite, votre bois n’occupera pas une surface de un mètre cube, car ces bûches se rangeront plus facilement sans laisser d’espaces entre elles.

Grumier : C’est un camion servant au transport de bois.  http://www.bois-de-chauffage.net/faq.php

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III/ LEXIQUE PANNEAUX SOLAIRES : Panneau solaire: un panneau solaire est un dispositif destiné à récupérer une partie de l'énergie du rayonnement solaire pour la convertir en une forme d'énergie (électrique ou thermique) utilisable par l'homme.

A.D.E.M.E : l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie est un établissement public à caractère industriel et commercial français régi par la loi n°90-1130 du 19 décembre 1990. Cette agence est placée sous la tutelle des Ministères de la Recherche, de l’Ecologie et de l’Energie. La mission de l’ADEME est de susciter, animer, coordonner, faciliter et réaliser des opérations ayant pour objet la protection de l’environnement et la maîtrise de l’énergie.

Rendement de l’installation: le rendement global de votre installation dépend de plusieurs points essentiels : le rendement des panneaux, l’inclinaison du toit, l’orientation des panneaux, le matériel utilisé et les possibles zones d’ombrage.

Glycol : c’est de l’antigel liquide qui transporte la chaleur.

Watt (W): le Watt est une unité de mesure pour la puissance électrique, mécanique ou thermique.

Eau ferrugineuse : c’est une variété d’eau minérale riche en fer.

CESI : Chauffe-Eau Solaire Individuel.

SSC : Système Solaire Combiné (eau chaude sanitaire et chauffage) Courant alternatif : il s’agit d’un courant électrique qui change de sens. Il correspond au type de courant circulant entre l’onduleur et le réseau.

Courant continu : il s’agit de courant électrique qui circule dans la même direction du pôle positif au pôle négatif. Les cellules photovoltaïques produisent ce type de courant.

Onduleur : un onduleur est un élément électrique qui transforme le courant continu en courant alternatif. Si le courant doit entrer dans le réseau électrique public, il doit d’abord être transformé en courant alternatif au moyen d’un onduleur. Le courant des modules photovoltaïques doit donc être transformé par un onduleur avant d’être injecter au réseau.  http://www.scommesolaire.com/Lexique_r_74.html 4|P a ge

IV/ LEXIQUE CHAUFFAGE – SYSTEMES ALTERNATIFS Pompe à chaleur : une pompe à chaleur ou PAC est un dispositif thermodynamique qui prélève la chaleur présente dans un milieu (par exemple l'air, l'eau, la terre) pour la transférer vers un autre (par exemple dans un logement pour le chauffer).

Une pompe à chaleur peut fonctionner uniquement dans un sens pour produire du froid (climatiseur froid seul) ou du chaud (pompe à chaleur solaire) ou bien dans les deux sens (pompe à chaleur réversible).

Une pompe à chaleur réversible produira du frais en été et de la chaleur en hiver.

On distingue trois types principaux de pompe à chaleur: Pompe à chaleur air/air: la chaleur est prélevée sur l'air et est transférée directement à l'air du local à chauffer ou refroidir.

Pompe à chaleur air/eau: la chaleur est prélevée sur l'air et est transférée à un circuit d'eau qui alimentera un plancher et/ou plafond chauffant et/ou rafraîchissant, des radiateurs ventilo-convecteurs ou aérothermes.

Pompe à chaleur eau/eau: le système prélève la chaleur dans un circuit d'eau en contact avec un élément qui lui fournira la chaleur (terre, nappe phréatique) pour la transférer à un autre circuit d'eau comme ci-dessus. C'est le système généralement adopté pour la géothermie.

Une pompe à chaleur est caractérisée par son COP (coefficient de performance).  http://www.climamaison.com/pompe-a-chaleur-eaueau.php?choix=&Key=312&subk=52

Pompe à chaleur eau-eau : la pompe à chaleur eau/eau utilise comme source de prélèvement l’eau de nappe phréatique. Même en hiver, la température se situe entre +10°C et +12°C, température suffisante pour alimenter une PAC pour le chauffage d’une maison, d’un immeuble.

Il faut savoir que de très nombreux immeubles situés dans des zones des plus froides, comme par exemple à Strasbourg où la température extérieure de l’air est prise à –15°C, utilisent cette technique avec captage et rejet dans la nappe phréatique, et ce depuis de nombreuses années, avec des rendements et COP très intéressants (COP sup. à 3).

Le fonctionnement en climatisation utilise également l’eau de nappe, qui avec un cycle inverse de la pompe à chaleur, provoque un léger réchauffement de l’eau de nappe en été.

Avec des rendements excellents, et bien supérieurs aux rendements obtenus avec une technologie AIR/EAU ou AIR/AIR. Du côté de la maison ou de l’immeuble, la pompe à chaleur se raccorde sur un circuit de chauffage à basse température avec des émetteurs de types planchers chauffants, radiateurs 5|P a ge

basse température, … Il n’est pas indispensable de remonter la température d’eau chaude des circuits de chauffage si les émetteurs sont dits à basse température, car les COP, coefficients de performance, sont encore très bons du fait du niveau de température de l’eau dans lequel on puise les calories.

L’installation de la PAC s’effectue dans un local technique, (cave et sous-sol par exemple). Il est nécessaire de creuser deux puits, un de captage et un de rejet, ou bien un puits regroupant captage et rejet d’eau. Dans le premier puits, dit puits d’aspiration, la PAC pompe l’eau pour absorber ses calories et dans le second, dit puits de restitution, elle rejette l’eau refroidie (et réchauffée en été) dans la nappe.  http://www.climamaison.com/pompe-a-chaleur-eaueau.php?choix=&Key=312&subk=52

Puits canadien : appelé aussi puits provençal, c’est un système géothermique dit de surface.

Ce système sert surtout de climatisation naturelle. Il est basé sur le simple constat que la température du sol à 1 mètre 60 de profondeur est plus élevée que la température ambiante en hiver, et plus basse en été.

Il consiste à capter un échange thermique au niveau de l'air neuf hygiénique véhiculé dans un réseau de gaines enterré à une profondeur de l'ordre de 1,5 mètre.

A cette profondeur la terre possède toujours une température stable et ne gèle pas même par grand froid. Elle possède un potentiel calorifique qu'elle peut transmettre comme elle le fait avec le chauffage par géothermie En hiver, le sol à cette profondeur est donc plus chaud que la température extérieure : l'air froid est donc préchauffé lors de son passage dans les tuyaux.  http://www.xpair.com/lexique/definition/puits_canadien.htm

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A.D.E.M.E : l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie est un établissement public à caractère industriel et commercial français régi par la loi n°901130 du 19 décembre 1990. Cette agence est placée sous la tutelle des Ministères de la Recherche, de l’Ecologie et de l’Energie. La mission de l’ADEME est de susciter, animer, coordonner, faciliter et réaliser des opérations ayant pour objet la protection de l’environnement et la maîtrise de l’énergie.  http://www.photovoltaique.info/Lexique.html

V/ LEXIQUE ELECTRICITE ET CHAUFFAGE - GESTES SIMPLES : Boitiers coupe-circuits : fil d'un alliage fusible qui coupe un circuit électrique lorsque l'intensité du courant devient trop forte.  http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/coupe-circuit/

Ampoule LED : LED signifie Light-Emitting Diode, en français on dirait DEL pour Diode ElectroLuminescente. Ce sont des ampoules composées d’une lentille, une puce LED, une cathode et une anode. La puce d’à peine un centimètre permet d’éclairer quasiment à la même luminosité qu’une ampoule classique.  http://www.ledosaure.fr/content/6-qu-est-ce-que-l-ampoule-led

Ampoules à économie d’énergie/ basse consommation : C’est une lampe fluocompacte (l'énergie lumineuse est produite par décharge dans un gaz) consommant 4 fois moins d'électricité pour produire la même intensité lumineuse.

L’inconvénient des ampoules basse-consommation tient dans la présence de poudres fluorescentes et d'un gaz à base de vapeur de mercure dans le tube. Ce gaz à base de mercure est non dangereux en cours d'utilisation, mais arrivée en fin de vie, ces lampes constituent un déchet dangereux qui nécessite une élimination spécifique.  http://www.dictionnaireenvironnement.com/ampoule_basse_consommation_ID4635.html

Robinets thermostatiques : un robinet thermostatique permet de réguler un débit de fluide en fonction d'une température de consigne sur un radiateur.

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Les robinets thermostatiques sont utilisés dans toutes les installations modernes de chauffage pour apporter le confort d'une température régulière.

Les robinets thermostatiques pour radiateur peuvent être réglables individuellement ou pilotés par une régulation centrale.  http://www.climamaison.com/robinetthermostatique.php?choix=&Key=117&subk=94

Détecteurs de présence : c'est

un système qui facilite l'automatisme dans l'habitat. En effet, quel que soit son procédé, il permettra de déclencher automatiquement des équipements de la maison : lumière, musique, volet, etc. Un signal est envoyé au système central intelligent qui répercutera l'ordre.  http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/maison2/d/detecteur-de-presence_10638/

Double vitrage basse-émissivité : il est constitué de deux feuilles de verre assemblées et scellées en usine, séparées par un espace étanche renfermant de l'air ou un autre gaz déshydraté. C’est l’épaisseur d’air qui crée la résistance thermique du vitrage. Le type de gaz (autre que l’air) peut rendre le vitrage encore plus isolant. La faible émissivité permet de diminuer le transfert de chaleur par rayonnement à travers le vitrage : une partie de la chaleur de la maison va s’échapper par rayonnement à travers une vitre. La couche à faible émissivité va réfléchir une grande partie de ce rayonnement vers l’intérieur, et augmenter la conservation de la chaleur.  http://www.climamaison.com/vitrage-isolant.php?choix=&Key=264&subk=171

ADEME : l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie est un établissement public à caractère industriel et commercial français régi par la loi n°901130 du 19 décembre 1990. Cette agence est placée sous la tutelle des Ministères de la Recherche, de l’Ecologie et de l’Energie. La mission de l’ADEME est de susciter, animer, coordonner, faciliter et réaliser des opérations ayant pour objet la protection de l’environnement et la maîtrise de l’énergie.

 http://www.photovoltaique.info/Lexique.html

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VI/ LEXIQUE EAU - J’ECONOMISE L’EAU : Mousseur/ Aérateur/ Economiseur d’eau : le mousseur est un petit système qui se fixe sur le robinet d'eau, il permet de réduire le débit. Il réduit de moitié environ la quantité d'eau s'écoulant du robinet qu'il compense par de l'air. L'eau qui s'écoule du robinet est mousseuse car "gonflée" à l'air.

Le débit moyen d'un robinet est de 12 à 13 litres d'eau à la minute, grâce au mousseur il passe à 6 litres en moyenne.  http://www.teteamodeler.com/ecologie/ecologie-geste/eau/equipement3.asp

VII/ LEXIQUE EAU – TOILETTES SECHES : Toilettes sèches : aussi appelées toilettes à compost, toilettes à litière (sèche) ou TLB (Toilettes à Litière Biomaîtrisée), ce sont des toilettes qui n'utilisent pas d'eau.

Il est donc possible de récupérer les excréments pour en faire du compost ou de la biométhanisation.

Il en existe deux types principaux, celles où les selles et l'urine sont mélangées (la fermentation commence dans le logement) et celles où elles sont séparées (le compostage est initié une fois le bac à crottes sorti).

L'intérêt des toilettes sèches, outre le fait de recycler/valoriser des matières qui habituellement sont rejetées à l'égout et nécessitent des opérations d'épuration des eaux usées, est aussi de ne pas utiliser d'eau du tout.  http://www.1petitcoindeparadis.sitew.com/#Definition

Haute qualité environnementale : C’est une démarche volontaire de management de la qualité environnementale des opérations de construction ou de réhabilitation de bâtiment. Elle s’appuie sur un système de management environnemental de l'opération établi et conduit sous la responsabilité du maître d'ouvrage et sur les exigences environnementales définies à l'origine du projet selon son contexte et les priorités du maître d'ouvrage. http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=1&cid=96&m=3&p2=2004&cati d=140

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Urinoir sans eau : l’urinoir sans eau à membrane, est un système qui transforme l'urinoir à eau en urinoir sans eau. Le système sans eau est composé d'un système qui remplace la bonde traditionnelle d'un urinoir classique à eau, la valve qui s'insère dans le système remplace le siphon, et l'ogive contenant un gel antibactérien et parfumant fait office d'eau. La valve en silicone appelée plus communément membrane fonctionne de la manière suivante: une fois que l'urine circule dans l'urinoir, la valve s'écarte et se referme après chaque passage. Elle évite donc la remontée des mauvaises odeurs. L'ogive, une partie visible au fond de l'urinoir permet de diffuser un léger parfum agréable pour l'utilisateur. De plus l'ogive rend l'urinoir totalement hygiénique.

Il existe également un autre type d’urinoir sans eau et sans odeur où un système d’aspiration est intégré dans l’urinoir. Les odeurs de la crépine sont aspirées et renvoyées dans la décharge de l’urinoir.  http://fr.wikipedia.org/wiki/Urinoir

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VIII/ LEXIQUE EAU – ASSAINISSEMENT : Assainissement par plantes macrohphytes : on entend par « lit planté de macrophytes » tout système de traitement des eaux usées qui met en œuvre des plantes non microscopiques (= les microphytes) dans un substrat, appelé également filtre planté ou phyto épuration. C'est une zone humide construite et qui fait partie des filières dites à culture fixée.

La confusion est souvent faite avec le lagunage, lagunage à macro/microphytes qui fait quant à elle partie des filières dites à cultures en eau libre.

L'assainissement a deux fonctions principales : améliorer la salubrité d'une part et protéger le milieu naturel d'autre part.  http://www.carnicactus.com/assainissement/index.html

Phragmites : plante herbacée de la famille des graminacées vivant dans les marais et dont une espèce est le roseau.  http://dictionnaire.sensagent.com/phragmite/fr-fr/

Massette : c'est une plante herbacée pérenne qui pousse dans les régions tempérées et tropicales de l'hémisphère nord. Elle n'est présente que près des étendues d'eau douce ou des cours d'eau.

La plante peut mesurer entre 1,5 et 3 m de haut, elle possède des feuilles larges de un à deux cm. C'est une plante utile, entre autres, pour des mammifères semiaquatiques (rats musqués par exemple).  http://fr.wikipedia.org/wiki/Massette_ %C3%A0_larges_feuilles

Epuration : action d'éliminer les impuretés contenues dans un produit, dans l'eau ; purification.  http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9puration/30635 11 | P a g e

 Lieu-dit Les Belles Fourrières Maitre d’ouvrage : M. Georger

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IX/ LEXIQUE AMENAGEMENTS NATURELS – ISOLATION Laine/ Fibre de bois : la laine/ fibre de bois, assez méconnue, est élaborée à partir de fibre et de la lignine de bois, disponible (rarement) en rouleaux ou vrac, elle est la plupart du temps proposée en panneaux "agglomérés". Elle possède l’une des meilleures performances du marché.

Elle s’adapte à tous types de travaux (isolation des murs, toitures, combles, extérieurs...) et a une grande durée de vie mais une densité, donc une masse, qui varie fortement et qui peut être importante. On trouve des panneaux de laine/ fibre de bois de 50, 150 ou 200 kg/m3.  http://www.econologie.com/la-laine-de-bois-articles-3609.html

Liège (expansé) : le liège pur expansé est issu de l'arbre chêne-liège (matière idéalement renouvelable) qui est exploité abondamment dans le bassin méditerranéen.

C'est un tissu végétal formé de cellules mortes. Il protège les parties vivantes du tronc et des branches de l'arbre. Sa récolte par "écorçage", si elle est bien faite, n'entraine pas la mort du chêne!

C'est donc un matériau facilement renouvelable.

Imputrescible, hydrofuge, ininflammable, résistant aux attaques d'insectes, de rongeurs, de champignons, c'est un des meilleurs isolants phoniques et thermiques.

Il peut être conditionné sous forme de panneaux, plaques ou en vrac sous forme de granulés. Il est très simple à mettre en œuvre pour isoler extérieurement les murs, les combles.  http://www.econologie.com/la-laine-de-bois-articles-3609.html

Fibre/ ouate de cellulose : Il peut s'agir d’un produit à base de papier recyclé, protégé par des additifs inoffensifs (sel de bore et silicates) contre les moisissures, les insectes et le feu. L’isolant se présente alors sous forme de panneaux ou en vrac.

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Elle sera utilisée sur des planchers de combles ou en remplissage de lambourdes ou encore dans les cloisons.

La seconde forme de l’isolant à base de cellulose est composée de boue papetière (pâte à papier non utilisée) non traitée chimiquement. Il se présente alors en vrac et peut être posé de manière traditionnelle, en soufflage, épandage ou flocage.  http://www.econologie.com/la-laine-de-bois-articles-3609.html

Technique de l’insufflation : La technique de l'isolation thermique par insufflation est réservée à un nombre limité d'isolants : ouate de cellulose, laine de roche et laine de verre.

L'insufflation peut s'effectuer en perçant des ouvertures à différents endroits dans les parois intérieures ou extérieures. La partie découpée est soigneusement conservée pour refermer la paroi ultérieurement.

Suivant le cas, l'insufflation peut aussi se faire par le haut de la lame d'air.

Il existe deux méthodes pour insuffler l'isolant entre les 2 parois.

Insufflation par tuyau : cette technique est plus adaptée à de longues cavités et en présence d'obstacles à l'intérieur de la paroi tels que gaines, tasseaux, ossature métallique… Chaque caisson est percé dans le haut et au milieu.

L'applicateur glisse le tuyau dans le caisson jusqu'en bas et le retire progressivement au fur et à mesure du remplissage. Au besoin, il place des repères sur le tuyau pour estimer sa position dans la paroi.

Insufflation par buse : cette technique permet une maîtrise plus facile de la densité et l'isolation des cavités étroites. La buse est fixée sur l'orifice de remplissage et pénètre très peu à l'intérieur du caisson. L'applicateur réalise des percements de contrôle pour vérifier que le caisson a été entièrement rempli.

Dans les 2 cas de figure, les orifices sont soigneusement rebouchés pour garantir l'étanchéité à l'air et à la vapeur d'eau lorsque les parois sont parfaitement remplies.  http://isolation.quotatis.fr/conseils/isolation-thermique-des-murs-par-insufflation

Mortier de chaux : l’isolation avec du mortier de chaux se fait par un mélange d’un liant qui est la chaux et d’agrégats comme le sable et l’eau.  http://fr.wikipedia.org/wiki/Mortier_(mat%C3 %A9riau)

Chaux : c’est un liant issu de la cuisson du calcaire (calcination) à très haute température, environ 900 °C. Après traitement, elle se présente sous la forme d’une poudre claire conditionnée en sacs. On distingue trois sortes de 14 | P a g e

chaux. La chaux aérienne éteinte, calcique (CL) ou dolomitique (DL), ne peut durcir qu’au contact de l’air. La chaux hydraulique naturelle (NHL), moins pure en calcaire que la précédente, durcit d’abord au contact de l’eau puis de l’air. La troisième catégorie de chaux, dite hydraulique artificielle (XHA), est en fait une sorte de ciment amaigri.  http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/maison-2/d/chaux_5840/

Mortier de chanvre : le mortier de chanvre demande très peu d'énergie à la production, à la transformation et à la mise en œuvre.

Il possède des qualités isolantes comparables aux isolants synthétiques et chimiques (polystyrène, polyuréthane, laine de roche etc...) ou aux isolants écologiques (laines de bois, de mouton, ouate de cellulose, plumes de canard etc...)

Il a d'autres qualités, rares : il est capable d'emmagasiner de la chaleur (ou de la fraicheur), et il apporte des ambiances sonores très appréciées pour leur douceur feutrée, il régule le niveau hygrométrique à l'intérieur de la construction...  http://www.batiment-biologique-en-haute-loire.com/article-essais-pour-lesmurs-en-mortier-de-chanvre-d-une-maison-a-langeac-haute-loire49107113.html

Chanvre : Le chanvre est utilisé comme matière première par l'homme dans divers domaines, essentiellement dans la conception de vêtements et la fabrication de papier.

Durant sa culture l'utilisation de pesticide et d'insecticide n'est pas nécessaire.

L'industrie du chanvre, au niveau mondial, est en plein essor.

L'isolation en chanvre est un des débouchés de cette industrie. Lors de sa transformation et de sa pose, le chanvre ne constitue pas un danger pour la santé.

Il peut être conditionné en rouleaux, en panneaux semi-rigides ou en vrac.

La bonne qualité de diffusion de l'air dans le chanvre assure une régularisation automatique de l'humidité sans déperdition de chaleur (contrairement aux laines de verre et de roche).

Le chanvre est imputrescible et est naturellement répulsif aux insectes et sa texture dissuade les rongeurs.  http://www.econologie.com/la-laine-de-bois-articles3609.html

Torchis : le torchis est une technique très ancienne de construction basée sur le remplissage des espaces vides d’une structure en bois. Composé de terre argileuse 15 | P a g e

et de paille, le tout bien mélangé, le torchis s’adapte bien au remplissage, il permet en plus de laisser respirer le bois en régulant l’humidité.  http://www.obac.fr/component/content/article/59-definition/80-definition-dutorchis?4f2acd4297bd1bda0f7cfd92b61fc997=0dbb2a434e3ea7912d1b3555e 9b9bca8

Bouchon de vin en liège : il existe des isolations en liège faite à partir de bouchons de vin en lièges, recyclés.  http://www.econologie.com/la-laine-de-bois-articles-3609.html

Remplissage par banchage : c’est une technique de remplissage d’une ossature, qui nécessite la réalisation d’une ossature bois qui sera la structure porteuse de la construction. Elle peut être utilisée pour la construction ou le doublage de murs ou de cloisons.

La structure peut être noyée dans la maçonnerie, ou apparente sur une ou deux faces. C’est une technique qui est mise en œuvre en bâti neuf, et qui convient particulièrement pour la rénovation de maisons à colombages.  Fiche 1 : Mise en œuvre de béton de chanvre banche.

Groupement des producteurs de chanvre en Luberon.

Isolation phonique : l'isolation phonique également appelée isolation acoustique a pour objectif d'éviter la propagation du bruit.

L'isolation phonique d'une installation concerne en général l'absorbsion des ondes sonores produites par un moteur (compresseur de climatisation par exemple) grâce à des matériaux absorbants (plaques de laine, de mousse, de fibres...) ou isolants acoustiques (plots anti vibratiles, socles en caoutchouc...) destinés à éviter la propagation des vibrations dans le bâti.  http://www.climamaison.com/isolationphonique.php?choix=&Key=257&subk=171

Isolation thermique : l’isolation thermique représente la protection thermique ou « le manteau » qui protège la maison contre le froid. L’isolation thermique par l’extérieur ou par l’intérieur crée un rempart intérieur/extérieur des flux sortants autrement dits déperditions de chaleur.

L’isolation thermique est le premier acte en terme de sauvegarde de l’énergie, quelle que soit l’origine de celle-ci. Les premières règles imposant l’isolation thermique dans le bâtiment remontent aux années 75, avec les règles « TH K 77 ».

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Un minimum d’isolation était exigé sur toutes les parois pour répondre à un coefficient dit « G ».

Depuis, les règles ont évoluées, avec l’intégration des apports solaires (coefficient B), des niveaux de performance des équipements thermique (coefficient C), des autres consommations (eau chaude sanitaire, éclairage, …), pour arriver à la réglementation RT 2000, 2005, et très bientôt 2010.  http://www.climamaison.com/isolationthermique.php?choix=&Key=291&subk=171

ADEME : l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie est un établissement public à caractère industriel et commercial français régi par la loi n°901130 du 19 décembre 1990. Cette agence est placée sous la tutelle des Ministères de la Recherche, de l’Ecologie et de l’Energie. La mission de l’ADEME est de susciter, animer, coordonner, faciliter et réaliser des opérations ayant pour objet la protection de l’environnement et la maîtrise de l’énergie.  http://www.photovoltaique.info/Lexique.html

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X/ LEXIQUE AMENAGEMENTS NATURELS – INTERIEUR NATUREL : Peinture à la caséine : la caséine est une substance protéique (protéine) qui constitue la majeure partie des composants azotés du lait. Elle est utilisée comme liant de peinture. C’est une peinture saine, non toxique, ayant un bon pouvoir de pénétration et laissant respirer le support. On peut la fabriquer soi-même ou trouver des versions prêtes à l’emploi dans les magasins bio ou de construction écologique.  http://peinture-naturelle.over-blog.com/article-peinture-bio-peinture-naturelleet-peinture-ecologique-qu-est-ce-au-juste-52460429.html

Peinture dispersion : par « peinture » ou « couche en dispersion », on désigne les couches visqueuses composées d'une dispersion chimique (généralement d'une émulsion) à base de liants et de solvants, de peinture (généralement des pigments) et d’adjuvants. D'après cette définition générale, la majorité des couches liquides (vernis, peintures et autres) sont des émulsions. Communément, il s’agit la plupart du temps de ces lots de 20 kg de peinture blanche vendus sur palettes dans les magasins de bricolage, par seaux ovales de 10 litres. Ce sont plus exactement des peintures à émulsion à base de résine synthétique. On trouve en plus sur le marché des produits similaires contenant autant de composants non synthétiques et exempts d’huile minérale que possible. On les désigne généralement, quoique de manière approximative, sous l’expression "peintures dispersion naturelles".  http://www.erfurt.com/cms/fr/advisor/des-conseillers/faq/faq-paints.html

Badigeon à la chaux : c’est un mélange homogène d’eau et d’un liant naturel.

D’origine minérale (généralement la chaux mais aussi le plâtre ou la terre argileuse) ou d’origine organique (bouse de vache). Peut-être coloré par l’ajout de pigments d’origine minérale, métallique ou plus rarement végétale. Peut être amélioré par des adjuvants ou liants complémentaires tels le gros sel, le sel d’Alun, les huiles végétales.  http://www.meda-corpus.net/frn/portails/PDF/F2/B01_MED.PDF

Chaux aérienne : c’est un liant issu de la cuisson du calcaire (calcination) à très haute température, environ 900 °C. Après traitement, elle se présente sous la forme d’une poudre claire conditionnée en sacs. On distingue trois sortes de chaux. La chaux aérienne éteinte, calcique (CL) ou dolomitique (DL), ne peut durcir qu’au contact de l’air. La chaux hydraulique naturelle (NHL), moins pure en calcaire que la précédente, durcit d’abord au contact de l’eau puis de l’air. La troisième catégorie de chaux, dite hydraulique artificielle (XHA), est en fait en sorte de ciment amaigri.  http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/maison-2/d/chaux_5840/ 18 | P a g e

Enduit à la caséine : L’enduit est le mélange d’un liant qui peut être de la chaux, du plâtre, de la caséine ou de la terre avec une charge minérale qui peut être du sable ou de la poudre de marbre, à mélanger avec de l’eau.

Ces matériaux simples peuvent se combiner de multiples façons et permettent des centaines de finitions décoratives des plus "traditionnelles" aux plus créatives, toutes les adaptations sont possibles.  http://www.mr-bricolage.fr/webtv/les-enduitsdecoratifs?gclid=CKGmhoeY8bACFZMctAod73NBuA

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XI/ LEXIQUE BIODIVERSITE – HABITATS NATURELS : Verger conservatoire : le verger conservatoire est un lieu de « mémoire » et de conservation de la diversité biologique et génétique de variétés anciennes de fruits (pommes et/ou poires le plus souvent).

Le verger conservatoire regroupe différentes variétés d'une même espèce (pommeraie pour les pommiers, vignoble pour les vignes, etc.) généralement représentatives d'une petite région agricole, mais le plus souvent ce dernier compte plusieurs espèces.

Le plus souvent collection d'espèces fruitières anciennes, ce verger peut aussi comporter des variétés récentes, toujours à titre conservatoire. En effet, à l'exception de quelques espèces de pêchers ou pommier, la multiplication des arbres fruitiers ne se fait pas à l'identique lors de la germination des pépins ou des noyaux. Laissées à elles-mêmes, c'est-à-dire sans recours aux techniques de l'arboriculture fruitière (multiplication par greffe, bouturage, marcottage, aujourd'hui clonages), de nombreuses variétés disparaîtraient.  http://dictionnaire.sensagent.com/verger+conservatoire/fr-fr/

Fauche tardive : il s’agit, afin de permettre aux différentes espèces animales et végétales d’accomplir leur cycle biologique, de faucher les prairies le plus tard possible, généralement à la fin de l’été. Certaines expériences ont démontré que la fréquence et la période de fauchage auraient un impact important sur la biodiversité des zones fauchées. Ainsi, réaliser une fauche au mois de septembre à l’avantage de permettre à toutes les espèces, y compris les plus rares, de se développer convenablement, et donc de maximiser la biodiversité. Cependant, réaliser une fauche plus précoce est envisageable et peut encore être profitable à certaines espèces, animales ou végétales.  http://www.archi20.eu/une-eco-manifestation/article/fauche-tardive

Arbre haute-tige : un arbre fruitier est dit de “haute tige” ou de "plein-vent" dès lors que son tronc mesure plus de 1,60m de hauteur. C'est le type d'arbre utilisé en pré-verger.  http://dictionnaire.sensagent.com/haute+tige/fr-fr/

Arbre demi-tige : arbre fruitier dont les coupes successives ont fixé la taille entre un et deux mètres.  http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/demi-tige

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Arbre basse-tige : c’est la plus petite version des pleins vents. Le tronc mesure de 40 à 60 cm, parfois jusqu’à 80 cm, la ramure est aérée et les branches réparties dans toutes les directions. C’est un bon compromis entre la quantité de fruits, la facilité d’entretien et la place occupée.  http://www.rustica.fr/articlesjardin/arbres-et-arbustes/arbre-fruitier-basse-tige,3211.html

XII/ LEXIQUE BIODIVERSITE – JARDIN AU NATUREL : Jardin en permaculture : la permaculture est la conception consciente de paysages qui miment les modèles et les relations observés dans la nature, visant à obtenir une production abondante de nourriture et d’énergie pour satisfaire les besoins locaux. La philosophie de la permaculture consiste à travailler avec la nature et non pas contre elle. Elle suit une éthique de base et donne des principes qui permettent une intégration harmonieuse des activités humaines au sein des écosystèmes.

Le jardinage en permaculture/ autofertile est une technique de culture écologique pour le potager : qui nécessite peu d'entretien (aucun labour et très peu de désherbage), s'avère très économique (aucun engrais, ni pesticide, tant chimique que naturel), tout en étant prolifique côté récolte.  http://www.centrenaturesante.com/do ss_jardinage_autofertile.php

Sureau : c’est un arbuste au bois léger, à la moelle tendre et abondante, donnant des fleurs blanchâtres très odorantes en grappes et des baies d'un noir violacé ou d'un rouge très vif.  http://www.cnrtl.fr/definition/sureau

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XIII/ LEXIQUE INTEGRATION PAYSAGERE – TOITURE VEGETALISEE : Sédum : le genre sédum appartient à la famille des crassulacées. C’est une plante vivace, de terrain sec, de soleil, idéal dans la rocaille, sur un toit vert, ou le long des bordures de massifs. Cette plante possède une large palette de couleurs, de textures et son aptitude à supporter les situations les plus chaudes mais aussi les plus froides font du sédum un bon investissement.

La plantation idéale des sédums est de septembre à mai.  http://www.sedum.fr/

Graminées : les graminées ornementales sont des plantes de culture facile. La plupart des espèces préfèrent le plein soleil et s'adaptent à presque tous les sols, certaines variétés pouvant même devenir envahissantes.

Une terre riche, bien travaillée et bien drainante est idéale, mais la plupart des graminées s'accommodent de tous les types de sols, même les plus pauvres, redoutant simplement l'humidité stagnante, mais supportant bien la sécheresse.

La majorité des graminées se plaisent au soleil, quelques-unes tolèrent la mi- ombre.

Rares sont celles qui supportent l'ombre.

Elles peuvent se planter en toutes saisons, car les graminées sont présentées en pots ou en conteneurs avec l'ensemble de leur système racinaire. La distance de plantation est de 20 cm à 1,50 m selon les dimensions des différentes espèces.  http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/fp_graminees.php3

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XIII/ LEXIQUE INTEGRATION PAYSAGERE – BOIS : Bois rétifié : c’est un bois très résistant.

Alternative 100 % écologique aux bois tropicaux, le bois rétifié est particulièrement recommandé pour les terrasses et les pièces humides.

Pour fabriquer du bois rétifié, les industriels utilisent différentes essences de bois de type feuillus (peuplier, hêtre et frêne) ou résineux (épicéa et pin). Dans un premier temps, le bois subit un séchage intense.

Puis on procède à sa rétification (ce terme est la contraction de "réticuler", c'est-àdire modifier les cellules, et de "torréfier", c'est-à-dire cuire) en le chauffant à très haute température, pendant 10 heures dans des fours spéciaux en atmosphère inerte, sans oxygène. Ce procédé opère une modification définitive dans la masse du bois. Enfin, on lui donne sa forme (lames, châssis de fenêtre...) en l'usinant.  http://www.cotemaison.fr/sol-parquet/c-est-quoi-le-bois-retifie_3631.html

Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement : il a pour objet la promotion de la qualité architecturale, urbaine et paysagère, avec pour missions : l’information et la sensibilisation du public dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement, la formation des maîtres d’ouvrages et des professionnels, l’information et le conseil aux particuliers qui désirent construire ou rénover, afin d’assurer la qualité architecturale des constructions et leur bonne insertion dans le site environnant, le conseil aux collectivités locales sur leurs projets d’urbanisme, d’architecture ou d’environnement.

Chaque CAUE est géré par un Conseil d’administration qui définit les objectifs.

Le budget du CAUE provient : des recettes d’une taxe départementale sur les permis de construire, de subventions de la Région, du Département, des communes ou d’autres collectivités publiques, des cotisations de ses adhérents, des contributions liées à des conventions, d’objectifs conclues avec les collectivités ou les partenaires publics ou privés.  http://fncaue.fr/spip.php?rubrique7

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XV/ LEXIQUE PATRIMOINE LOCAL – NATURE ET CULTURE : Route des Chalots : la route des chalots s’étire sur une centaine de kilomètres à travers les Vosges Méridionales. Elle se sillonne en voiture ou en vélo en suivant la signalisation routière.

Le départ est situé à l’Ecomusée du Pays de la Cerise (Fougerolles) et l'arrivée au chalot d’Aillevillers et Lyaumont, mais chacun pourra prendre l’itinéraire en cours de route en suivant les panneaux routiers.

Le circuit comporte vingt-deux sites patrimoniaux aux thèmes les plus variés : escapades au naturel (faune, flore, cascades, tourbières…), étapes gourmandes (sites remarquables du goût), découvertes de savoir-faire (écomusée, chalots, …), intermèdes religieux (églises, chapelles, oratoires, croix…), haltes historiques (les thermes, l’Empire…).

En chemin, rendez-vous chez les artisans et producteurs fédérés autour d’une charte de qualité d’accueil et de produits.

Vous y découvrirez : les produits de la ferme (fruits, légumes, miel, confitures, fromages…), les métiers de bouche (pain, gâteaux, viandes…), les alcools et eaux de vie (kirch, guignolet, bière…), les hôtels, restaurants et activités de loisirs.  http://www.routedeschalots.fr/carte.php?reference=1

XVI/ LEXIQUE PATRIMOINE LOCAL – GROUPEMENT D’ACHAT ET APPROVISIONNEMENT LOCAL : Association Vivre et Agir à Linthal : l'association VAL (Vivre et Agir à Linthal) a été créée le 28 juin 2008 par ses vingt-six membres fondateurs.

Elle a été enregistrée le 22 septembre 2008 au Registre des Associations du Tribunal d’Instance de Guebwiller, volume 27, folio n° 1796.

Son objet statutaire est « de susciter et de promouvoir des initiatives citoyennes au service de l’information partagée, du dialogue entre les générations, de la convivialité villageoise et de la préservation de notre environnement ».

Le siège social de l’association est fixé au Dorfhüs de Linthal.  http://www.associationval.org/index.php/quisommesnous?0e72478ed3b1aeb52872f609dea4dbd9=fa db95e8f70192e73b806065434d33a2 24 | P a g e

AMAP : une AMAP naît en général de la rencontre d'un groupe de consommateurs et d'un producteur prêts à entrer dans la démarche. Ils établissent entre eux un contrat pour une saison (on distingue en général deux saisons de production : printemps / été et automne / hiver).

Ensemble, ils définissent la diversité et la quantité de denrées à produire pour la saison. Ces denrées peuvent être des fruits, des légumes, des oeufs, du fromage, de la viande...

La diversité est très importante car elle permet aux partenaires de l'AMAP de consommer une grande variété d'aliments, d'étendre la durée de la saison, et de limiter les risques dus aux aléas climatiques et aux éventuels problèmes sanitaires.

Pendant la saison, et ce de manière périodique (ex. une fois par semaine), le producteur met les produits frais (ex. les fruits et légumes sont récoltés le matin même de la distribution) à disposition des partenaires, ce qui constitue leur panier.

Le contenu de ce dernier dépend des produits arrivés à maturité. Il est possible, dans une certaine mesure, d'échanger les produits entre eux selon ses préférences.

Contrairement à la grande distribution, les consommateurs en AMAP accordent moins d'importance à la standardisation des aliments ; tout ce qui est produit est consommé (alors que dans l'autre cas, ce peut être jusqu'à 60 % de la récolte qui reste au champ). Ce principe est d'une part très valorisant pour le producteur, et d'autre part il permet de diminuer le prix des denrées en reportant les coûts sur la totalité de la production. 

http://www.reseau-amap.org/amap.php

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XVII/ LEXIQUE ACCUEIL POUR TOUS – PUBLIC HANDICAPES : Jolette : la joëlette est un engin léger : une chaise munie d'une roue et de bras articulés à l'avant et l'arrière. Des brancards à l'avant et à l'arrière permettent de la faire rouler et de la porter si nécessaire. Une suspension, un vérin pour régler la hauteur des brancards, et un frein complètent l'équipement. Deux randonneurs portent une personne non mobile à la manière de brancardiers, jusque sur des sentiers étroits.

 http://aem.vanoise.free.fr/joelette.htm

Refuge du Sotré : L’association Sotré qui gère le Refuge du Sotré a pour but principal d’améliorer l’accessibilité aux activités de plein nature et de montagne en faveur des personnes porteuses de handicap et des enfants en vacances en temps scolaires.

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L’équipe permanente du refuge ainsi que les membres de l’association Sotrés vous donnent la possibilité de découvrir la vallée des lacs, le sommet du domaine skiable alpin de La Bresse, entre Lorraine et Alsace.  http://www.refugedusotre.com/association-sotres/

Association Libre : L'Association "LIBRE" a pour but de développer les activités de plein air et l'accès à la montagne pour tous.

Les accompagnateurs professionnels et le matériel technique disponible permettent d’accueillir toute personne désireuse de découvrir le patrimoine et le terroir Alsacien, Lorrain et Franc-Comtois.  http://www.libre.asso.fr/

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