Tout d'une grande

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Ressources humaines IAE

- Service public et hétérogène - Challengers des écoles - Budgets spartiates - Communication, système D

Les écoles universitaires de management

Tout d’une grande Des écoles de commerce presque comme les autres

Réseaux d’anciens, stages de longue durée, partenariats internationaux… les Institut d’administration des entreprises ajoutent à leur ADN les outils qui ont fait le succès des écoles de commerce. Et leurs formations sont bien moins onéreuses. Mais ces institutions, vieilles de 60 ans, peuvent-elles rivaliser avec les grandes écoles privées ? Difficilement, car des budgets serrés et un manque de souplesse limitent encore leurs marges d’action. Pourtant de meilleures synergies à l’échelle territoriale peuvent être explorées, ainsi que des formes de communication à même de valoriser leurs nombreux atouts.

Par Andrea Paracchini

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ac ou Ecole? C’est la question qui se pose à nombre d’élèves confrontés au choix de leur parcours dans l’enseignement supérieur. Ils ignorent parfois qu’il existe une troisième voie, celle des Institut d’administration des entreprises (IAE).Au nombre de 31 en France, rassemblés au sein d’un réseau national, ils aiment se définir comme des “écoles universitaires de management”. Une appellation hybride qui résume bien leur stratégie de positionnement sur le segment très concurrentiel de l’enseignement supérieur en management: tous les avantages d’une école de commerce, au prix de l’université.

Service public et hétérogène

Les IAE sont loin d’être une nouveauté dans le paysage hexagonal de la formation en management. En effet, ils existent depuis les années 1950, lorsque Gaston Berger, directeur général des enseignements supérieurs au ministère de l’Education de l’époque, les a créés à l’image des business schools américaines. Cette exception française – des écoles de commerce au sein de l’université publique – est en effet la règle quasiment partout ailleurs. “Le Master en administration des entreprises (MAE) est le véritable point commun entre tous les IAE, explique Christine Pochet, directrice de l’IAE de Paris. Historiquement il visait à donner une compétence en management à des personnes ayant déjà une autre formation, notamment

des ingénieurs.” La formation continue était donc la formule la plus pratiquée. Elle l’est toujours à Paris, où elle est choisie par 75 % des étudiants, ou à l’IAE de Caen. Ailleurs, l’offre a évolué avec par exemple à Lyon, Nantes, Valenciennes et Nancy, des formations licence 1. Sur les 40000 étudiants inscrits en 2011-2012 à l’un des IAE du réseau, 26000 sont en formation initiale, 10000 en formation continue et 4000 en alternance. Etablissements de troisième cycle, les IAE pro-

il est difficile de parler des IAE comme d’un ensemble homogène.Après la première vague de création dans les années 1960 – à l’époque,on n’en recensait qu’une petite dizaine en France – leur nombre n’a cessé d’augmenter, à mesure que des universités ouvraient sur l’ensemble du territoire. Ainsi, les différences entre les instituts peuvent être très importantes. Certes, leur taille moyenne est de 1300 étudiants. Mais, en pratique, l’IAE de Lyon en revendique plus de 6000, contre à peine

Cette exception française – des écoles de commerce au sein de l’université publique – est la règle quasiment partout ailleurs posent désormais une gamme extrêmement riche de masters.Au total, 800 diplômes, allant du master de Sciences de gestion, de Management ou de Finances au master 2 sur le Management des organisations sanitaires et médico-sociales de l’IAE de Bayonne, en passant par le master 2 en Management des universités de l’UPEC de Créteil ou en Marketing du design à Poitiers. Sur les 840 diplômés de l’année dernière, presque la moitié sortait d’un master 2, un cinquième d’un master 1 et un sur dix d’un MBA. Rattachés à des universités, les IAE peuvent également délivrer des doctorats, une opportunité que seule HEC offre parmi les grandes écoles privées. Bien qu’ils soient unis au sein d’un même réseau,

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150 pour celui de Corte,que devance d’une courte tête l’IAE de Toulon, avec 350 élèves. La géographie n’est pas seule en cause: le prestigieux IAE de Paris compte 1600 apprenants,soit à peine plus que la moyenne. En termes de diplômes aussi, les écarts se creusent. Lyon est toujours le meilleur élève, avec 85 spécialités, suivi des IAE de Toulouse et Nantes.A l’autre bout du classement, Perpignan, Amiens et Corte héritent du bonnet d’âne en ne proposant que six diplômes. Malgré ces écarts, Pierre Louart, président du Réseau IAE et directeur de l’IAE de Lille, rejette l’idée que les Instituts de province seraient en retard par rapport à ceux des grandes agglomérations: “Même un petit IAE peut faire bien, voire très bien,

sur un segment de besoin. L’IAE de Corte pourrait n’accueillir que 30 étudiants par an, mais s’ils sont bien managés, alors tant mieux pour l’économie locale!” Grâce au bon niveau de formation qu’ils offrent, et à des coûts relativement faibles,les IAE permettraient donc à des territoires menacés par la désertification et l’exode de la matière grise, de retenir les jeunes talents.Et Pierre Louart de citer en exemple l’Institut de Limoges, ouvert en 2007: “Le Limousin ne disposait pas d’un bassin économique suffisamment important pour que puisse y être ouvert d’une école de commerce privée. Ce sont donc les collectivités locales qui ont poussé pour que l’on y crée un IAE.”Aujourd’hui,ses étudiants bénéficient de l’intégration au sein des infrastructures du réseau interuniversitaire local. Pourtant, Pierre Louart concède que certaines IAE font aujourd’hui face à de sérieuses difficultés: “A Corte ou Toulon, c’est toute l’université qui a du mal à décoller”. Il appelle alors de ses vœux une réorganisation des IAE à l’échelle régionale, en faveur de plus de synergies et de mutualisation. Les IAE de Metz et Nancy, promises à terme à une fusion au sein d’une maison commune, l’Université de Lorraine, font ainsi office d’exemple et d’expérimentation. L’est de France a également été le laboratoire d’un rapprochement encore plus audacieux: celui d’un IAE et d’une école de commerce. “En 2007, l’IAE de Strasbourg a fusionné avec l’Ecole de management de Strasbourg. A Brest, on a failli faire de même entre

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Ressources humaines FORMATION

“Quand vous êtes reconnus par les meilleures universités en Chine ou au Brésil, vous travaillez à votre image de marque.” Pascal Louvet, IAE Grenoble.

l’Ecole supérieure de commerce et l’université de Brest. Finalement, cela ne serait-il pas mieux si tout

Conférence des grandes écoles font la course en tête, et représentent 52% des diplômés bac+5 en France dans les domaines du management et de la gestion. Certes, elles recrutent dans des bassins assez différents: 46% de leurs diplômés sont issus de classes préparatoires, alors que ces élèves restent une toute petite minorité – bien que grandissante – parmi les candidats aux IAE. Ces dernières tiennent néanmoins à se montrer aussi sélectives que leurs concurrents. Ainsi, 34 % des 108656 candidatures qui leur ont été adressées en 2011 ont été acceptées.Pour certaines formations, les candidats sont tenus de passer le Score IAE Message, un test écrit commun valable pour l’ensemble des dossiers de candidature dans les IAE. En 2011, ils étaient plus de 20000 candidats. Les IAE restent néanmoins beaucoup plus accessibles que les écoles privées,notamment du point de vue financier. Rattachés aux universités, leurs frais de scolarité correspondent en effet aux droits d’inscription universitaires annuels fixés par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, à savoir 177 euros pour une licence, 245euros pour un master,et 372euros pour un doctorat.A ce montant,il faut parfois ajouter des frais

“Sur les 400000 anciens diplômés, rares sont ceux qui font partie d’un réseau. C’est une vraie faiblesse des IAE par rapport aux écoles de commerce” le monde pouvait payer 900 euros pour faire ses études de gestion?”interroge Pierre Louart.

Challengers des écoles

Vœu pieux, car pour l’instant, l’heure est plutôt à la compétition entre écoles privées et IAE, tout deux lancés dans une chasse aux talents. Les 38 écoles de management membres de la

complémentaires facultatifs n’excédant pas 900euros par an.C’est sans commune mesure avec les 6000à 15000 euros par an d’une grande école. Et surtout très rentable si l’on considère que,selon les statistiques fournies par le réseau des IAE, le taux moyen d’insertion professionnelle à six mois est de 83%, avec à la clé un salaire moyen annuel légèrement sous la barre des 30000euros.Des chif-

3 questions à Fabrice Clerfeuille, vice-président du Réseau IAE “Une certification rassure les étudiants et les entreprises partenaires” Les IAE rivalisent-elles avec les Ecoles supérieures de commerce en termes de labels et de certifications internationales? Aujourd’hui, seul l’IAE d’Aix-en-Provence détient une certification internationale de l’établissement, en l’occurrence le European Quality Improvement System (Equis), délivré par la European Foundation for Management Development (EFMD). Auprès de ce même organisme, deux IAE ont obtenu une certification Epas (European Programm Accreditation System) pour certaines des formations qu’elles proposent. En effet, des contraintes budgétaires empêchent les IAE d’accéder à ce type de certification. Faute de ressources financières suffisantes, la plupart des IAE ne peuvent pas, par exemple, attirer le quota d’enseignants étrangers exigé par ces référentiels. Et encore, même si les IAE de plus grande taille pourraient remplir tous les critères, elles ne trouvent pas justifié d’investir dans une certification qui coûte 38000 euros pour Equis, ou 21000 euros pour Epas. Les IAE n’ont donc pas de moyens pour prouver la qualité de leurs formations? Au contraire, la question de la qualité est cruciale au sein du réseau des IAE. Nous savons qu’une certification rassure les étudiants et les entreprises partenaires. C’est pourquoi, dès 2004, nous avons élaboré avec l’organisme certificateur SGS ICS le référentiel “Activité universitaire de formation et de recherche dans le domaine des sciences de gestion et du management”. Paru au Journal Officiel en 2005, il permet

“Le référentiel “Activité universitaire de formation et de recherche dans le domaine des sciences de gestion et du management” permet aux IAE du réseau d’obtenir un label Qualicert, renouvelé chaque année suite à un audit indépendant.”

activité de recherche académique avérée et de modalités pédagogiques spécifiques. Mais l’évaluation s’attaque également à l’environnement de l’IAE, en prenant en compte l’étendue des réseaux et des partenariats avec le monde économique et social, l’ouverture

“Les IAE ne trouvent pas justifié d’investir dans une certification qui coûte 38 000 euros pour Equis, ou 21 000 euros pour Epas” depuis aux IAE du réseau d’obtenir un label Qualicert, qui est renouvelé chaque année suite à un audit indépendant. D’un coût de 3500 euros par an, il est beaucoup plus accessible qu’une certification internationale. Ainsi, 19 IAE le détiennent déjà et tous les membres du réseau sont dans l’obligation de rentrer dans le processus de certification d’ici la fin de l’année 2012.

Quels sont les critères à remplir pour obtenir cette certification? La dernière version du référentiel, datée de juin 2011, comprend 350 critères regroupés en neuf rubriques. Ils vérifient entre autres la présence de formations initiales et continues à forte valeur ajoutée, d’équipes pédagogiques et administratives compétentes, d’une 20

internationale et l’immersion des étudiants dans un contexte intellectuel et culturel stimulant. La fiabilité de l’information dispensée aux étudiants et aux entreprises, ainsi que la quête constante de l’amélioration de la qualité sont également prises en compte. Mais, comme chaque IAE est différent par sa taille et ses caractéristiques, les critères ne fixent pas de procédures pour atteindre les objectifs du référentiel: ils donnent un cap et laissent le choix des modalités pour les poursuivre. Prenons la présence d’étudiants étrangers, par exemple. Nous ne fixons pas un pourcentage d’étudiants à accueillir: qu’ils soient 10 ou 100, ce qui importe est que l’IAE les accueille avec une recherche constante de qualité. A.P.

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Ressources humaines FORMATION chaque année aux côtés des 1200 enseignants chercheurs employés par les IAE. “Nous recevons de nombreuses candidatures spontanées de cadres en activité qui souhaitent donner des cours chez nous”, confie Christine Pochet, directrice de l’IAE de Paris, qui peut compter sur quelque 350 vacataires chaque année.Et pourtant,elle regrette de n’avoir pas plus de marge opérationnelle pour recruter des intervenants.Alors même que l’IAE

92 et 75 millions d’euros. Euromed Marseille et Bordeaux école de management, toutes deux privées et en dehors du top 5, gèrent un budget respectivement de 50 et 31millions d’euros. Elles se sont pourtant rapprochées pour mieux faire face aux difficultés économiques. Sans compter qu’IAE et écoles privées sont souvent en compétition directe pour attirer la taxe d’apprentissage, une ressource fondamentale pour les uns comme

En termes de taux d’insertion et de salaire moyen, les IAE affichent des chiffres à peine inférieurs à ceux de la Conférence des grandes écoles

“L’offre des IAE n’est pas très lisible et on voit bien que l’université n’est pas à l’aise avec les notions de marque et d’identité.” François Humblot, Syntec conseil en recrutement.

fres à peine inférieurs à ceux affichés par la Conférence des grandes écoles.Avec en plus une spécificité: il n’est pas rare que les diplômés trouvent un emploi dans un secteur autre que celui ciblé pendant leur formation. Preuve, pour le président du réseau, que les IAE savent développer au maximum l’employabilité de leurs étudiants. “Suite à la loi Pécresse, l’université a compris qu’elle avait des responsabilités en ce qui concerne les débouchés professionnels de ses diplômés, reconnaît François Humblot, membre du Syntec conseil en recrutement. Les IAE ont ainsi introduit des stages de longue durée et renforcé leurs réseaux d’anciens. Et pourtant, sur les 400000 anciens diplômés, rares sont ceux qui font partie d’un réseau. C’est une vraie faiblesse des IAE par rapport aux écoles de commerce.”En revanche, grâce à leur longue histoire, les IAE ont su tisser des liens très étroits avec le monde de l’entreprise, ce qui explique en grande partie leurs bonnes performances en matière de placement professionnel des diplômés. Ainsi, 6600 professionnels en activité interviennent

de Paris bénéficie, cas unique en France, du statut Etablissement public administratif (EPA), ce qui lui donne une totale autonomie vis-à-vis de son université de rattachement, Paris SorbonnePantheon.

Budgets spartiates

Une aubaine, tant les contraintes réglementaires, et surtout budgétaires, limitent les ambitions des directeurs de ces structures. Le budget de l’IAE de Lille, qui compte 2500 étudiants, s’élève à 11 millions d’euros, dont 65 % financés sur ressources d’Etat. Les 4,2 millions d’euros restants provenant des programmes de formation continue, du prélèvement de la taxe d’apprentissage et des partenariats avec les entreprises. A Grenoble, l’un des IAE les plus dynamiques, le budget se situe autour de 9 millions d’euros. “La gestion, c’est faire face à des contraintes, rétorque Pascal Louvet, directeur de l’IAE de Grenoble. Certes, notre développement est limité car nous pourrions faire plus si seulement nous pouvions mobiliser plus de ressources et recruter. Mais en même temps, nous tenons à l’esprit universitaire et à notre mission de service public.” La comparaison avec les écoles privées est pourtant sans appel: un gouffre les sépare. Ainsi, le budget de la prestigieuse HEC était en 2011 de 118millions d’euros. En 2010, ses deux challengers parisiens Essec et ESCP pouvaient respectivement compter sur une manne de

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pour les autres.Avec 8,8% de leur budget total de fonctionnement couvert grâce à cette taxe, les apprentis représentent 12 % des diplômés des écoles de management. “Dans certaines régions, les IAE sont leaders dans les contrats de professionnalisation et d’apprentissage, revendique le président du réseau.C’est le cas en Ile-de-France, avec l’IAE de Créteil, et dans le Nord-Pas de Calais, avec l’IAE de Lille”explique Pierre Louart.

a plutôt misé sur la crédibilité internationale. Grâce à un centre d’étude et à une école doctorale réputée au sein de l’IAE, Grenoble a en effet contribué à former les enseignants de prestigieuses universités étrangères. Résultat: les relations entre chercheurs favorisent des liens forts à l’échelle internationale. “Quand vous êtes reconnus par les meilleures universités en Chine ou au Brésil, vous renforcez votre image de marque.” L’IAE a même ouvert des masters à l’étranger, en anglais ou français, et envoie ses enseignants former les cadres. Comme Grenoble, d’autres IAE ont bâti leur réputation sur l’ouverture internationale, notamment lorsqu’elles proposent des masters en commerce extérieur: Aix-en-Provence etTours se sont eux aussi tournés vers le Brésil, Lille privilégie l’Asie du Sud-Ouest, alors que Renne a des bonnes relations avec le Japon. Sans compter la dizaine d’IAE qui propose des filières en anglais, comme par exemple le MBA de l’IAE de Paris.Au dernier Score IAE Message, les étrangers représentaient 13% des candidats, avec une prédominance de Marocains, de Chinois et de Sénégalais. En 2011,3000 étudiants étrangers siégeaient dans les amphithéâtres des IAE hexagonales.

Communication, système D

Première victime de la rigueur budgétaire,la communication est loin d’être une priorité pour les IAE.“Certes,ils ont une marque commune au niveau national,estime François Humblot, mais leur offre n’est pas très lisible et on voit bien que l’université n’est pas à l’aise avec les notions de marque et d’identité.”Pourtant,certaines écoles font bien appel aux services d’agences de communication. Mais les budgets restent limités: 210000 euros par an à Lille, 150000 euros à Grenoble, frais de personnel compris.“De toute façon,la Cour de comptes n’accepterait pas que l’on consacre un tiers de nos budgets à la communication” souligne Pierre Louart. Son collègue Pascal Louvet pousse le raisonnement plus loin: “Je ne peux pas m’empêcher de me poser des questions quant aux sommes que certaines grandes écoles dépensent en communication. Cela va forcément se retrouver dans les frais de scolarité de leurs élèves…” Pour promouvoir l’image de son IAE, il

CHIFFRES REVELATEURS

Polyvalents et multi-formation Ces deux dernières années, le nombre d’étudiants inscrits au sein du réseau des IAE est passé de 35000 à 40000. Sur les 40000 étudiants inscrits en 2011-2012 à l’un des IAE du réseau, 26000 sont en formation initiale, 10000 en formation continue et 4000 en alternance, pour obtenir l’un des 800 diplômes proposés. Source: Réseau IAE, 2011 A lire également : Université & Grandes écoles MASTERS - Masters contre mastères - Le nouvel Economiste N° 1568 - 17 mai 2011 - sur lenouveleconomiste.fr

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