Laura Junger pour Paris Mômes
u Une fois qu’on a repéré le style de Laura Junger, on ne l’oublie pas : des aquarelles aux couleurs franches, des personnages à la fois stylisés et expressifs, des compositions marquantes truffées de détails subtils… Bref, une façon particulière de représenter la vie – comme cette Une de rentrée qui a pour décor le parc de la Villette, où elle saisit pour Paris Mômes l’essence vibrillonnante et pleine de possibles de septembre.
Découvrez le centre de Paris autrement grâce à la Randonnée culturelle de Paris Mômes ! Sans oublier nos « Petites Visites » au musée de la Chasse...
6-10 DOSSIER C’est nouveau !
Tiers-lieux, librairie BD, galerie d’art-restaurant, maison dédiée aux mathématiques, espaces récréatifs et créatifs pour les enfants ou les bébés… On y court.
12-14 THÉMA Les rues aux enfants
Quand la ville fait enfin de la place pour les petits dans l’espace public.
16-21 DOSSIER Cap sur Strasbourg
Plein d’idées de sorties pour trois jours d’escapade en famille dans la belle ville alsacienne.
24-26 ÉDITION Nos albums préférés du mois.
Pass solo, duo, tribu, mécène, abonnez-vous !
28 Cinéma 30 Expos 32 Spectacles 34 Ados 36 Oxygène 38 Agenda 39 Ateliers
Paris MÔMES / n° 149 septembre 2024 est édité par les éditions Paris Mômes. Tél. : 01 82 83 84 00. Gérante et fondatrice des Editions Paris Mômes : Chantal Herrmann (chantal.herrmann@parismomes.fr). Directrice : Aïcha Djarir (aicha.djarir@parismomes.fr). Rédaction : Maïa Bouteillet et Orianne Charpentier, avec Aïcha Djarir et Christophe Carrière. Secrétariat de rédaction : Maïa Bouteillet et Orianne Charpentier. Publicité et partenariats : Armelle Collomp (armelle.collomp@parismomes.fr) et Nathalie Senbel-Bakry (nathalie.senbel-bakry@parismomes.fr). Chargée de communication Web : Annabelle Veritti (annabelle. veritti@parismomes.fr). Assistante communication : Claire Tardy (claire.tardy@parismomes.fr). Révision : Solange Kornberg. Mise en page : Claire Tardy. Imprimerie : BLG-TOUL (labélisé Imprim’Vert). Paris Mômes est imprimé sur papier 100 % recyclé. Editions Paris Mômes, SARL au capital de 27 622 €. Siège social : 9, passage Plantin, Paris XXe – ISSN 1282-1322. La reproduction même partielle des articles, photos et illustrations publiés dans Paris Mômes et sur le site Parismomes.fr est interdite.
Des visites d’art contemporain, une randonnée culturelle, des laissez-passer pour une exposition pleine de panache dont nous avons conçu le livret-jeux, et un salon dévolu aux livres sur l’écologie, avec ateliers et spectacles... Paris Mômes vous accompagne pour de belles découvertes en famille !
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Paris Mômes vous propose une randonnée dans le cœur de Paris, le 15 septembre, en compagnie de notre guide Daria Moreno. Histoire de commencer l’année du bon pas… Pourquoi le 15 septembre ? Parce que c’est encore l’été, et parce que c’est le dernier jour avant démontage de l’œuvre de Raphaël Zarka, Cycloïd Piazza, installée devant le Centre Pompidou cet été à l’occasion des Jeux olympiques. Le départ de notre balade se situe place de l’Hôtelde-Ville : Daria vous y attendra pour une randonnée d’une heure et demie spécialement conçue pour les petites jambes, à partager en famille. Au programme, un parcours dans les rues étroites du vieux Paris, des œuvres d’art contemporain, des monuments méconnus, des anecdotes croustillantes, des adresses gourmandes… Attention, il n’y a qu’une date et la jauge est limitée ! u Randonnée culturelle de Paris Mômes En famille, dès 7 ans. Le dim 15 septembre à 10 h 30. Rendez-vous place de l’Hôtel-de-Ville, Paris IVe. Tarif : 22 € par personne, moins de 12 ans 15 €. Réservations sur Billetweb.fr/les-randonnees-culturelles.
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Encore deux dates pour découvrir en famille l’artiste Tamara Kostianovsky et ses époustouflantes sculptures textiles, grâce à nos visites spéciales au musée de la Chasse et de la Nature. Ce n’est pas toujours évident de comprendre une œuvre d’art contemporain, ni de savoir comment en parler à ses enfants. D’où l’idée de ces Petites Visites conçues par Paris Mômes, pour rendre accessible aux familles l’univers d’un ou d’une artiste. Elles sont animées, comme les précédentes, par la joyeuse et spirituelle Daria Moreno, laquelle entraîne parents et enfants parmi les créations fascinantes de Tamara Kostianovsky – des œuvres en trompe-l’œil, d’inspiration animale ou végétale, à partir de vêtements usagés. Ces visites ont lieu un dimanche par mois, au musée de la Chasse et de la Nature… On vous conseille de réserver vos places, les séances sont vite complètes. u Les Petites Visites de Paris Mômes - La Chair du monde. En famille, pour les 6-10 ans. Les 29 septembre et 20 octobre à 11 h 30 (durée : 45 min). Tarif : 8 €. Musée de la Chasse et de la Nature, 62, rue des Archives, Paris IIIe. M° Rambuteau. Chassenature.org.
RANDONNÉE CULTURELLE
Paris Mômes est partenaire de l’événement qui se tiendra à l’Académie du climat. On a toutes les bonnes raisons d’aller au Festival du livre et de la presse d’écologie (Felipé) qui, cette année, aura pour thème « Une écologie nommée désir ». On y va pour découvrir l’album lauréat du Prix du livre jeunesse écolo, élu par les enfants, participer à des ateliers en famille, pour les livres à gagner, assister aux rencontres avec les autrices/auteurs et à la table ronde pour petits et grands avec des artistes et une enseignante qui fait classe dehors, animée par notre journaliste Maïa Bouteillet, sur le thème « Nous, on veut rêver encore ! ». uFelipé. Tout public. Du 4 au 6 octobre. Gratuit. Académie du climat, place Baudoyer, Paris IVe. M° Hôtel-de-Ville. Festival-livre-presse-ecologie.org.
On vous invite à découvrir la spectaculaire exposition Cheval en majesté dans le cadre magique du château de Versailles : 300 œuvres et objets réunis qui témoignent de la place cruciale du cheval dans la vie des rois (ou parfois même des reines), que ce soit pour la guerre, les jeux ou l’apparat... N’oubliez pas de récupérer votre livret-jeux Paris Mômes, conçu à l’intention des 8-12 ans, à l’entrée de l’exposition. Il vous accompagnera tout au long de votre visite en famille. Pour tenter de remporter des laissez-passer, rendez-vous sur notre site Internet, rubrique « A gagner ». u Cheval en majesté. A partir de 8 ans. Jusqu’au 3 novembre 2024. Tous les jours sauf le lun. Château de Versailles (78).
Place du Trocadéro
Paris 16 e Réservation conseillée
ATELIERS, VISITES, RENCONTRES...
Des activités ludiques et instructives pour petits et grands.
LA GALERIE DE L’HOMME
Le récit de la grande aventure humaine à parcourir en famille !
SILEX AND THE CITY, L’EXPO
Entrez dans la bulle de Jul, le dessinateur qui modernise la Préhistoire !
> De gauche à droite, une nouvelle scène jeunesse, une oasis de vert sur la petite ceinture, un lieu de quartier où enfants et artistes sont bienvenus.
Théâtre, librairie, terrasse, musée et tiers lieux inventifs… A Paris et autour, chaque année, septembre apporte son lot de nouveautés à découvrir. C’est d’ailleurs bien ce qui fait les joies de la rentrée.
Par
Maïa Bouteillet et Orianne Charpentier
Théâtre / Toute l’année
Acte 2
Scène jeunesse, l’Aktéon ouvre une deuxième salle à Montreuil.
Tout de suite à droite, quand on entre, le local à poussettes ; à gauche, la salle de 49 places qui fait face à une scène de 6 mètres sur 6 où se succéderont jusqu’à cinq spectacles par week-end (et tous les jours pendant les vacances), certains accessibles dès 1 an. L’inauguration de ce nouvel Aktéon a lieu le 1er septembre et la rentrée se fait avec des spectacles, déjà présentés à Paris XIe, qui resteront à l’affiche durant deux mois. Ainsi du conte musical Boucle d’or et les trois ours, de Sylvain Bernert, repris depuis des années. Maud Ferrer, qui détient déjà la salle parisienne de l’Aktéon et vit à Montreuil depuis dix ans, revendique d’ouvrir la première scène exclusivement jeunesse de sa ville d’adoption. A Montreuil, le Théâtre de la Noue et les autres scènes (La Girandole, le Théâtre Thénardier, le théâtre Berthelot Jean-Guerrin, Les Roches et le TPM) offrent déjà une riche palette de propositions auxquelles il faut ajouter au moins deux festivals, le Mois de la petite enfance et Marmoe. Bref, ça ne manque pas de spectacles jeunesse à Montreuil, mais pas non plus de familles. A l’Aktéon, les enfants pourront aussi suivre des ateliers réguliers de pratique théâtrale, par tranche d’âge et dès 5 ans. n M. B.
u Aktéon Montreuil. A partir de 1 an. Les mer, sam et dim. Tarif : 12 € (abonnement 10 places : 80 €). 10, rue Alexis-Pesnon, Montreuil (93). M° Mairie-de-Montreuil.Akteon.fr.
Lieu / Toute l’année
Un nouveau lieu qui fait à la fois restaurant et galerie, avec une programmation nourrie d’événements culturels à l’année.
O.C.
Le bâtiment de brique et d’acier a longtemps abrité une fabrique d’hélices d’avion, avant d’accueillir l’atelier des jardiniers de la ville de Montrouge. Puis de devenir, sur une idée de l’artiste Fabrice Hyber, un lieu hybride, semi-associatif, à la fois salle d’exposition et restaurant (où l’on mange sain et local), qui offre en plus à l’année toute une programmation d’événements et d’ateliers. Dans cet espace lumineux, plusieurs expositions se succéderont au fil des saisons, autour de thématiques fortes comme l’écologie et le vivre-ensemble. Au menu de l’automne, une exposition de Mehdi-Georges Lahlou et des ateliers d’écriture en préparation – à suivre, donc. n
u Les Jardiniers. Tout public. Ouvert tlj, les lun, mar, sam et dim de 10 h à 18 h, mer, jeu et ven de 10 h à 23 h. Galerie en accès libre. 9-11, rue Paul-Bert, Montrouge (92). M° Mairie-de-Montrouge. Lesjardiniers.org.
> Aux Jardiniers, à Montrouge, un restaurant, des expos, des ateliers...
> Bientôt un espace permanent pour les 0-2 ans, inspiré de l’expérience du Lab de la Cité des bébés, à la Cité des sciences.
Lieu / Toute l’année
Un nouvel espace pour les tout-petits ouvre enfin à la Cité des sciences.
On vous en avait parlé, le Lab de la Cité des bébés, expérience grandeur nature préfigurant joliment le projet de la Cité des bébés, avait remporté un franc succès auprès des familles. Pourtant, à sa fermeture, en 2020, rien n’était acté pour la suite. L’annonce de l’ouverture prochaine, d’ici à novembre ou décembre, d’un espace pérenne pour les 0-2 ans constitue donc une très bonne nouvelle. Prévue au rez-de-chaussée de la Cité des sciences, sur 250 mètres carrés, la Cité des bébés s’annonce proche de ce qui avait été proposé jusque-là. Un espace calme, aux couleurs douces et gaies, où parents et enfants pénètrent sans chaussures ni téléphone, pour découvrir tranquillement différents petits coins – allaitement, livres, motricité, sieste… – où se poser librement. Au fur et à mesure, différentes propositions – séances de contes, petits spectacles, ateliers d’initiation à la langue des signes… – seront mises en place. Mais ça, on vous en reparle après l’ouverture. n M.B.
> A l’ardoise, burgers, salades et autres plats sympas et copieux.
Lieu / Toute l’année
u Cité des bébés. Dès la naissance. Gratuit pour les bébés, 4,50 € pour l’adulte, 2 € pour le second accompagnateur. Cité des sciences et de l’industrie, parc de la Villette, Paris XIXe. M° Porte-de-la-Villette. citesciences.fr
Un petit air de campagne à deux pas du périph.
Ancien hangar SNCF rouvert en mars dernier sur la petite ceinture, le TLM (pour Tiers lieu en mouvement, mais anciennement Transport Logistique Marchandise) est l’endroit parfait pour profiter de l’été indien. A la fois terrasse, jardin suspendu et havre de calme et de verdure, à deux pas de l’avenue de Flandre et de la porte de la Villette. Les adultes peuvent y siroter un verre et les enfants jouer librement sous les arbres. On y mange en famille des plats simples façon cantine (burgers, salades et veggie bowls à prix tanquille), puis on peut faire un bout de chemin dans les parages et se croire à la campagne. Les tricycles et mini-trottinettes ont l’espace pour s’y ébattre. On y trouve aussi une textilerie, des ateliers (éveil musical, contes, yoga...) et des événements réguliers pour petits et grands. n M.B. u Le TLM. Tout public. 105, rue Curial, Paris XIXe. M° Corentin-Cariou. Linktr. ee/letlm_aufildurail.
Lieu / Toute l’année
Dans le XIIIe arrondissement, la Supérette du quotidien trace son inventif chemin.
C’est un bout de Paris aux larges avenues et aux immeubles flambant neufs, situé entre la Seine, le périphérique et l’avenue de France : pas évident de repérer, dans ce quartier en complète métamorphose, le petit passage où se trouve le local de la Supérette du quotidien. Heureusement, une petite borne de panneaux colorés en indique l’emplacement, affichant joyeusement la philosophie du lieu : « Soyez les bienvenus », « Art de vivre », « Vivre pour le meilleur »… L’inauguration officielle a eu lieu à l’automne 2023, mais cela va faire bientôt deux ans que Julie Dumont (également fondatrice de l’association Les Parques, dont on vous avait déjà parlé dans Paris Mômes) en a reçu les clés. Deux ans pour installer et faire connaître l’endroit, tout en élaborant au fil du temps, avec les habitants du quartier, et notamment les enfants, une programmation variée. Accueil de concerts, résidences d’artistes en partenariat avec la galerie d’art contemporain – toute proche –Yellow Cube Gallery (prochain événement, l’exposition Summer Is Over, du 6 au 15 septembre), journées spéciales pour les familles et notamment les tout-petits… Mais aussi cours de langue pour les enfants, ateliers d’arts plastiques et de jardinage (que permet la grande terrasse du local), et autres festivités. « L’idée, c’est de tisser du lien entre les habitants », explique Julie Dumont. L’écologie, la parentalité, la citoyenneté, l’inclusivité – autant de lignes directrices du lieu. Lequel se veut aussi modulable, en perpétuelle réinvention, devenant au besoin un château-école plein de mystère façon Harry Potter grâce à des décors réutilisables, ou tout autre chose, selon la demande de enfants. « Ce que je voulais surtout, conclut Julie Dumont, c’est qu’il permette de réaliser les rêves des petits. Qu’il soit un peu comme Mary Poppins, qui me faisait tant rêver quand j’étais enfant ; qu’il y ait quelque chose de magique. » n
O.C.
u Superette du quotidien. Age et horaires variables selon activités. Gratuit. 9, passage Madeleine-Pelletier, Paris XIIIe. M° Bibliothèque-François-Mitterrand. Instagram.com/ la.superetteduquotidien.paris.
> La Supérette du quotidien, un lieu plein de ressources !
© Institut Henri Poincaré, Paris / Atelier Novembre, du&ma, Thibaut Voisin
> Un musée passionnant consacré aux mathématiques, avec de multiples activités.
Au cœur de l’Institut Poincaré, découvrez la Maison des mathématiques, un lieu étonnant et atypique, qui donne envie de faire des maths !
Au cœur du campus universitaire Pierre-et-Marie-Curie, le Musée-Maison Poincaré offre 900 mètres carrés d’espaces atypiques entièrement destinés à la connaissance des mathématiques et de leurs innombrables applications… Et c’est passionnant (même pour des réfractaires) ! La visite nous entraîne dans plusieurs sections – « Modéliser », « Connecter », « Partager » – qui, à chaque fois, explorent les multiples dimensions des mathématiques et proposent des jeux interactifs. On peut ainsi décomposer le chant d’un merle en modifiant sa fréquence, ou comprendre les mouvements de foule en tentant de faire rentrer des moutons numériques affolés dans une bergerie. En plus, le musée a conservé dans son architecture la mémoire des chercheurs renommés qui travaillaient là, et notamment Jean Perrin, Prix Nobel de physique en 1926. On retrouve ainsi, au fil de la visite, les boiseries intactes de la salle de thé où les scientifiques échangeaient leurs idées, ou les gradins de l’ancien amphithéâtre, où l’on peut s’asseoir pour écouter des témoignages (captivants) de mathématiciennes et mathématiciens. On vous conseille aussi de vous poser un petit temps dans la salle « Devenir », pour contempler le portrait des hommes et des femmes qui font avancer la science (l’une d’elles, dans une vidéo, explique même qu’elle n’aimait pas beaucoup les maths !). Bref, une découverte originale, plus adaptée à des enfants au collège mais qui peut aussi intéresser des plus jeunes – d’autant qu’en plus des visites guidées, des ateliers sont proposés le samedi pour les 7-11 ans et les 12-16 ans. n O. C.
> La super librairie Jonas a désormais une annexe spéciale BD.
© Jonas Images et Imaginaire
Librairie / Toute l’année
u Musée - Maison Poincaré. A partir de 9 ans. Les lun, mar, jeu, et ven de 9 h 30 à 17 h 30, sam de 10 h à 18 h. Fermé le mer et le dim. Tarif : 10 €, réduit 5 €. Tarif ateliers : 5 €. 11, rue Pierre-et-Marie-Curie, Paris Ve M° Cardinal-Lemoine. Réservation en ligne. Ihp.fr.
© Institut
Une fantastique nouvelle librairie BD a ouvert ses portes. Une devanture jaune soleil qui tranche avec le gris bitume du trottoir : la librairie Jonas a désormais une petite sœur – enfin, pas si petite ! Cette nouvelle librairie, Images et imaginaires, a été inaugurée fin juin, et vous accueille désormais pour faire le plein de bandes dessinées et de mangas, dans un décor lumineux et coloré : de grandes vitrines, des étagères de bois blond, deux espaces de belle taille, l’un pour la jeunesse, l’autre pour la BD adulte. Le tout avec des libraires attentifs et de bon conseil. Bref, une nouvelle bonne adresse. n O. C.
u Jonas, Images et imaginaires. A partir de 8 ans. Du mar au sam de 11 h à 19 h 30. Gratuit. 83, rue du Château-des-Rentiers, Paris XIIIe. M° Olympiades. Facebook.com/librairiejonas13.
> Les rues aux écoles font baisser la pollution de l’air de 30% en moyenne, selon une étude de 2024 des associations Respire et AirGones.
Marelles et espaces végétalisés remplacent progressivement les voitures devant les maternelles et les écoles primaires à Paris. Une aubaine pour les enfants, qui peuvent circuler et jouer dehors en toute sécurité en profitant du calme et d’un air moins pollué. Mais aussi pour les parents et pour les riverains qui peuvent y flâner, se rencontrer, s’attarder à discuter… Créer du lien en fait. Quand les enfants reprennent pied dans l’espace public, tout le monde en profite. Une bonne nouvelle qui se fête le 28 septembre.
Par Maïa Bouteillet
RUES AUX ENFANTS VERSUS RUES AUX ECOLES
Ce sera la première fête du genre : le 28 septembre, dans chaque arrondissement, les « rues aux écoles » se transformeront en « rues aux enfants », soit des espaces débarrassés des voitures et ouverts aux jeux libres et à l’animation. Rien de complètement nouveau sous le soleil : depuis le début des années 2000, dans le XIXe arrondissement de Paris, le Cafézoïde, lieu pionnier et militant pour le droit des enfants unique en son genre, organise des rues aux enfants sur le quai de la Loire. Des événements récréatifs réguliers où la chaussée, fermée à la circulation, se transforme en aire de jeux et d’animations.
Cette belle initiative a fait des petits : dans le XIIe, où le Périscope, une association de parents du quartier, déploie régulièrement sa ludothèque rue Bignon ; à la Goutte d’or (XVIIIe), avec l’association Home Sweet Mômes ; et « rue Golotte », dans le IIIe arrondissement : là encore grâce à des parents motivés qui ont monté tout un projet lauréat du budget participatif en 2014 mais qui, dix ans après, repose toujours sur le même cercle de bénévoles et risque donc de s’essouffler.
La mobilisation de l’association Paris sans voiture a aussi apporté sa pierre à l’édifice. L’accélération de la crise climatique et la pandémie de Covid ont achevé de convaincre les élus de s’emparer du sujet. Certains chiffres y ont peut-être contribué : en 2019, 60 % de l’espace public est dévolu à la circulation alors que la voiture représente 13 % des déplacements. Ainsi, les rues aux enfants occasionnelles sont devenues des rues aux écoles pérennes.
Aujourd’hui, il existe 205 rues aux écoles, dont 56 entièrement aménagées : l’objectif étant de 300 rues apaisées, dont près de 150 aménagées. Apaisées, aménagées ? Sur le terrain, ça ne recouvre pas la même réalité (voir l’encadré page suivante). Celles qui sont aménagées, on les reconnaît tout de suite : pour les yeux et les oreilles, c’est une véritable transformation ! Il suffit d’y passer pour en mesurer les changements et les bénéfices : la route a disparu, l’espace invite à la promenade, à la pause et aux jeux – marelle et autres dessins incitent les petits usagers à s’emparer du terrain. Pour qui se déplace en fauteuil aussi, il y a un avant et un après.
Ce qui frappe d’abord quand on y passe, c’est le calme qui y règne. Moins bruyants, moins pollués (moins 30%, selon une étude de 2024 des associations Respire et AirGones), ces axes sont aussi pensés comme des îlots de fraîcheur et de biodiversité. Et ils permettent aux petits citadins, dans une ville très dense, très minérale, aux espaces verts souvent bondés, de se réapproprier l’espace public. A l’heure où l’on s’inquiète de l’impact des écrans sur le bien-être d’enfants de plus en plus confinés à l’intérieur, c’est décisif…
> Jouer dehors, transformer la rue, se réapproprier l’espace public.
8 septembre → 22 décembre 2024 à partir de 4 €
film, animation, goûter les mercredis et dimanches après-midi
forumdesimages.fr
Le CAUE (conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), qui travaille aussi sur les cours oasis (voir Paris Mômes n° 144), mène un travail de terrain auprès des écoliers pour leur expliquer les transformations de la ville et les associer à certains choix au cours d’ateliers, de visites de chantiers et de jeux (jeux de piste, dessins au sol…) adaptés aux différentes tranches d’âge. S’adresser aux enfants permet également de toucher parents et enseignants. Rue de la Cour-des-Noues, dans le XXe arrondissement, les maternelles ont travaillé sur la signalétique des espaces végétalisés. Une manière de se les approprier et de découvrir le vivant. D’ici à ce que les enfants jardinent dans les rues et y construisent des cabanes, voilà qui bousculerait un peu l’ordonnancement un brin trop rectiligne et uniforme des rues aux écoles… En attendant, ils peuvent circuler librement dans le périmètre de l’école, lâcher la main des parents.
Adoptés unanimement, y compris par les mairies les plus récalcitrantes, ces aménagements – des délégations étrangères en font régulièrement un sujet d’étude – s’étendent aux parages des crèches, des collèges et des lycées, mais aussi des piscines, des bibliothèques et des conservatoires qui y trouvent des espaces de plein air pour leurs festivités de fin d’année. De nouveaux usages émergent : au printemps, sous l’œil ébahi de la concierge de l’école de la Cour-des-Noues, c’est toute une haie d’honneur qui s’est déployée pour de jeunes mariés.
> Une aubaine pour circuler librement, jouer, lâcher la main des parents.
Les « rues apaisées » sont des rues fermées à la circulation (au moins à certaines heures) ou, au minimum, classées en rues piétonnes (n’apparaissant plus sur les GPS) mais ouvertes au passage occasionnel des voitures. Elles peuvent aussi être considérées comme « zones de rencontre » : ce sont alors des axes où les piétons sont prioritaires et où la circulation se fait à 20 km/h.
Quant aux « rues aménagées », on les reconnaît à plusieurs éléments : le plateau piéton, le tapis de sol clair, la végétation, le marquage ludique et l’éventuel mobilier… Elles sont fermées aux voitures mais laissent passer les vélos et les véhicules de secours. En outre, les sols perméables accueillent les plantes et rafraîchissent la ville. Les rues aménagées se déploient en premier lieu dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. « Toutes les rues ne sont pas aménageables », nuance Priscilla Benedetti qui pilote le programme à la direction de la voirie et des déplacements, en raison des nombreux réseaux souterrains (métro, gaz, égoûts…) qui empêchent certaines interventions. « Ce n’est pas possible non plus quand il y a un parking ou un supermarché en raison des fréquentes livraisons. » Les aménageurs doivent aussi veiller à ce qu’il n’y ait pas trop de report de voitures sur les rues avoisinantes. Aménager une rue est plus long et plus coûteux. Cela implique tout un travail de concertation avec les enfants et les habitants qui, spontanément, ne voient pas toujours la chose d’un bon œil. « Apaiser d’abord peut permettre de préparer le terrain pour aménager ensuite. »
Réputée pour son célèbre marché de Noël, Strasbourg n’est pas seulement la reine de l’hiver : à l’automne ou en toute autre saison, elle recèle une vraie douceur de vivre, avec ses balades au fil de l’Ill et son architecture typique, tout en offrant de belles découvertes en matière d’art, de culture, d’oxygène et de gourmandise. Bref, pour un long week-end en famille, cap à l’est !
Maïa Bouteillet et Orianne Charpentier
Sorte de mini Cité des sciences très prisée des enfants, Le Vaisseau fête ses 20 ans cette année.
Conçue sous forme de parcours immersif, la visite propose aux enfants (dès 3 ans) d’explorer différentes notions par le jeu et avec le concours actif de l’adulte qui l’accompagne. La lumière et les couleurs, la pensée logique, l’eau, le chantier et les matériaux, l’intelligence artificielle et le numérique, le corps et ses limites… Autant de connaissances qui s’appréhendent par la manipulation et au fil d’installations adaptées à différentes tranches d’âge et bien pensées. Ajoutez à cela des expositions temporaires tout aussi participatives que le parcours permanent : celle en cours, autour du sport, aborde le sujet du corps par un biais original et inclusif qui privilégie le jeu et la bienveillance sur l’esprit de compétition. Sans oublier le jardin, tourné vers la découverte de la nature. On peut facilement y passer des heures. u Dès 3 ans. 1 bis, rue Philippe-Dollinger. Tarif : 12 €, entrée 4 personnes : 40 €. Levaisseau.com.
La nouvelle adresse pour manger, boire un verre, faire des emplettes.
Inscrite aux Monuments historiques, cette ancienne usine, en grès rose typique de l’architecture industrielle du XIXe siècle, abrite une auberge de jeunesse, une épicerie bio en circuit court, une brasserie de la même enseigne ainsi qu’une extension de la Haute Ecole des arts du Rhin (HEAR) et des locaux universitaires. Aux beaux jours, des foodtrucks, des marchés et des événements tout public investissent la belle cour qui offre aussi un terrain de récréation idéal pour les enfants. u Tout public. 7, rue de la Krutenau. Entrée libre. Strasbourg.eu.
Une belle escapade au fil de l’eau, idéale pour visiter Strasbourg sans fatigue. Il existe différentes formules de croisières (dont une, pour les parents, avec dégustation de vins d’Alsace !). Mais pour une virée en famille à Strasbourg, on vous conseille l’option « Strasbourg, 20 siècles d’Histoire », une balade au fil de l’Ill qui permet de découvrir la ville d’un point de vue unique, au raz de l’eau, et sans fatigue. Durant une grosse heure (durée parfaite pour des enfants pas trop petits), le bateau nous entraîne du palais Rohan à la Petite France, et jusqu’au spectaculaire Parlement européen, le long de rives changeantes, avec jardins adorables, maisons médiévales ou Art déco, architectures modernes, le tout souligné par un commentaire bienvenu. u Tout public, dès 3 ans. Embarquement au ponton Cathédrale. Tarif : 15,70 €, 14,50 € pour les 13-17 ans, 8,70 € pour les 4-12 ans, gratuit pour les moins de 4 ans. Batorama.com.
Un tiers-lieu à cheval sur la frontière allemande.
Situé dans les anciens locaux de l’entreprise La Coop, au port du Rhin, ancien quartier industriel en pleine reconversion, le Kaléidoscoop est tourné vers l’emploi et la coopération transfrontaliers. Les familles et les enfants y trouveront un café sympa et une boutique responsable – la Coopette. Sont également proposés des événements avec des ateliers et des activités pour les petits. u Tout public. 5, rue de la Coopérative. Entrée libre. Kaleidos.coop.
> Un écomusée à découvrir sur les quais de l’Ill.
à visiter rien que pour le bâtiment.
Un petit tour au Musée alsacien n’est pas inutile pour découvrir architecture, objets et traditions de la région (certains étonnants), présentés au fil d’un parcours ethnographique très instructif. Installé dans un bâtiment à colombages typique, sur le charmant quai Saint-Nicolas, au bord de l’Ill, le musée fait face à l’ancienne douane – remarquable bâtiment Renaissance plusieurs fois détruit et reconstruit. De là, on se rend facilement à pied dans le très pittoresque quartier de la Petite France. u Tout public. 23-25, quai Saint-Nicolas. Tarif : 7,50 €, réduit : 3,50 €. Musees.strasbourg.eu.
> Le palais Rohan et ses trois musées.
Le bâtiment, les collections, les cartels d’explication... Tous les ingrédients d’une visite mémorable.
C’est peu dire que le musée Vodou est unique : abrité dans un ancien château d’eau construit à la fin du XIXe siècle, il accueille une remarquable collection d’objets vodou : statuettes, textiles, masques… Tous ces objets (collectés d’une manière licite, après les dates d’indépendance des différents pays, précise la charte du lieu) sont présentés avec un texte détaillé, qui retrace le contexte de leur création et qui invite, au fil du parcours, à découvrir les cultures qui les ont fait naître. L’idée, c’est de faire reconnaître leur dimension sacrée et l’univers spirituel dont ces œuvres sont à la fois le reflet et la porte d’accès. Une belle découverte. u A partir de 6 ans. 4, rue de Koenigshoffen.
Tarif : 14 €, réduit : 11 €, 8 € pour les enfants de 6 à 10 ans.
Château-vodou.com.
> Coup de cœur pour le musée des Arts décoratifs.
Trois musées en un ! Tous sont intéressants, avec un coup de cœur pour le musée des Arts décoratifs.
A deux pas de la cathédrale, l’immense palais Rohan, construit au XVIIIe siècle, abrite pas moins de trois musées : le musée des Beaux-Arts et sa superbe collection de tableaux (qui va des primitifs italiens comme Giotto jusqu’au romantisme de Delacroix, en passant par Botticelli, Rubens et bien d’autres) ; le musée d’Archéologie, passionnante plongée dans la préhistoire alsacienne ; et enfin le musée des Arts décoratifs, qui nous semble particulièrement adapté à une visite en famille, avec ses collections éclectiques où se mêlent la céramique, l’horlogerie… et un merveilleux ensemble de jouets anciens récoltés par Tomi Ungerer (le fameux créateur, entre autres, de l’album Les Trois Brigands). u A partir de 6 ans. 2, place du Château. Tarif : 7,50 €, réduit :3,50 €. Musees. strasbourg.eu.
> Ne manquez pas le musée d’Art moderne et contemporain… avec, en bonus, un agréable café-restaurant à l’étage.
De la lumière, de l’espace, et des collections permanentes d’une grande qualité.
Avec son architecture tout en hauteur et en lumière, le musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg vaut la visite : ses collections permanentes, bien mises en valeur dans une scénographie thématique, accueillent aussi bien Gustave Doré que Niki de Saint Phalle, Claude Monet qu’Annette Messager, Rodin, Kandisky ou Nam June Paik… Et il y a aussi les expositions temporaires, chacune d’elles étant une bonne surprise. Le parcours est fluide, varié, les œuvres semblent respirer et se répondre, et, parce que l’art contemporain parle souvent aux plus petits, on vous le conseille en famille, dès 3 ans (à condition toutefois de ne pas y rester trop longtemps). A noter : le restaurant du musée, situé en hauteur, sert des plats soignés, tout en offrant grâce à sa terrasse une superbe vue sur Strasbourg. u A partir de 3 ans. 1, place Hans-Jean-Arp. Tarif : 7,50 €, réduit : 3,50 €. Musees.strasbourg.eu.
Un des joyaux de Strasbourg, avec en plus une fascinante horloge astronomique.
Impossible de passer à côté d’un des plus célèbres monuments de Strasbourg : on la repère de loin, la cathédrale — forcément, c’est la 2e plus haute de France après celle de Rouen. Construite entièrement en grès rose, elle a une allure inimitable et dresse sa flèche gothique dans le vieux centre. On peut admirer, quand on s’approche, la finesse de sa dentelle de pierre, et n’hésitez pas à entrer pour contempler, à l’intérieur, la fantastique horloge astronomique : elle s’anime entièrement à 12h30, mais chaque quart d’heure est l’occasion de voir surgir un des âges de la vie : l’enfance, la jeunesse, l’âge mur et la vieillesse. u Tout public. Place de la Cathédrale. Entrée libre. Cathedrale-strasbourg.fr.
> La cathédrale, où l’on trouve une superbe horloge astronomique.
Pour tout savoir de l’architecture de la ville.
S’il vous reste un peu de temp, passez au 5e Lieu : cet endroit atypique offre un panorama très instructif de Strasbourg, et de la manière dont l’Histoire a modelé son architecture. De nombreuses maquettes, vidéos et animations 3D nous aident à imaginer la ville au fil du temps – avec, en plus, une vue imprenable sur la cathédrale voisine. u Tout public. 5, place du Château. Entrée libre. 5elieu.strasbourg.eu.
> Au 5e Lieu, un parcours attrayant sur l’histoire urbaine de Strasbourg.
Il existe d’autres parcs à Strasbourg, mais ces quatre-là ont notre préférence. Les bords de l’Ill et du Rhin offrent aussi bien des escapades et des coins de verdure pour se poser.
> Au parc du Pourtalès, les œuvres sont dans le pré.
Un peu l’équivalent du jardin des Plantes, avec ses arbres remarquables et ses collections à l’ancienne.
Ce petit jardin (3,5 ha), niché dans le quartier tranquille à l’arrière du palais universitaire, a été créé au début du XVIIe siècle par des professeurs de la faculté de sciences, pour les besoins pédagogiques de leurs étudiants. Il abrite une collection de plantes du monde entier (près de 6 000 espèces à ce jour), un arboretum et des serres. Assurément, l’un des plus charmants endroits de balade. u Tout public. 28, rue Goethe. Entrée libre.
> Le retour des cigognes à l’Orangerie annonce le printemps.
Sans conteste le plus beau parc de la ville, en bordure de forêt.
C’est un grand et beau parc public à l’anglaise de 25 hectares, dans le nord de Strasbourg, dont les limites se confondent avec la forêt du Rhin. Alternant vastes prairies et parties boisées laissées partiellement sauvages, il abrite plusieurs arbres remarquables et des œuvres d’art contemporain fondues dans la végétation, en particulier les Arbrorigènes d’Ernest Pignon-Ernest. Le château de Pourtalès, construit au XVIIIe siècle au cœur du parc, offre un café avec terrasse et un hôtel dans les anciennes écuries. Dépendance du château, la ferme Bussierre toute proche a été convertie en centre d’initiation à la nature. u Tout public. 116, rue Mélanie. Entrée libre.
Le traditionnel parc des familles et des promeneurs du dimanche dans le quartier européen.
Lieu de promenade prisé de longue date des familles et des joggeurs, l’Orangerie est un vaste parc de ville à l’aménagement classique un brin suranné, traversé de larges allées. Situé à proximité des institutions européennes, il est réputé pour les nombreuses cigognes qui y nichent et héberge aussi une petite ménagerie d’animaux. Le pavillon Joséphine, construit en 1807 pour abriter des orangers, tient son nom de l’impératrice Joséphine de Beauharnais qui séjourna régulièrement à Strasbourg. On y trouve plusieurs aires de jeux pour les enfants, un petit lac et sa gloriette façon Buttes-Chaumont. Et même une salle de bowling. u Tout public. Avenue de l'Europe. Entrée libre.
Le plus récent des jardins et aussi le plus dépaysant.
Créé il y a vingt ans de part et d’autre du Rhin sur d’anciennes friches portuaires, et relié par une élégante passerelle symbolisant l’amitié franco-allemande, ce vaste jardin de 150 hectares offre de larges horizons de balade. Avec sa tour panoramique, ses jeux d’eau et autres installations ludiques, le côté Kehl est moins végétalisé mais plus attractif pour les enfants. De là on peut faire un tour dans le quartier français de cette petite commune allemande. u Tout public. 3, rue des Cavaliers. Entrée libre.
Aux beaux jours, les balades en canoë et en kayak, avec l’association Strasbourg EauxVives, permettent de découvrir la ville sous un autre angle, de sortir de la cité et d’aller explorer loin du côté de la forêt de la Robertsau. u A partir de 8 ans. Tarif selon parcours. Strasbourgeauxvives.org.
Retrouvez nos bons plans restos, glaciers et tous nos lieux à Strasbourg avec ou tapez « Strasbourg » dans l'onglet de recherche sur Parismomes.fr
Participe à notre grand concours de dessin de la rentrée… Avec, pour le gagnant ou la gagnante, des places pour visiter le Futuroscope en famille.
En clin d’œil au nouveau film de Michel Gondry Maya, donne-moi un titre qui sort le 2 octobre (l’histoire d’un papa loin de sa fille, qui lui demande chaque jour un titre afin d’imaginer un film dont elle serait l’héroïne – voir pages « Cinéma »), Paris Mômes t’invite à participer à un grand concours de dessin : il s’agit de concevoir et dessiner une affiche de film !
Tu peux choisir parmi les trois titres suivants :
l Tu dois avoir entre 5 et 12 ans
Maman part en voyage ; Maya dans la mer avec une bouteille de ketchup ; ou Tremblement de terre. Si aucun de ces titres ne t’inspire, tu peux aussi inventer le tien.
L’idée, c’est de créer une affiche qui fasse vrai, en y incluant le titre et la date de sortie (tu peux inventer une date). A toi de soigner l’écriture de ce titre, et sa couleur, sachant que la typographie (autrement dit, la forme des lettres) peut dire beaucoup sur le genre et l’intrigue du film que tu imagines. Tu peux utiliser des feutres, de la peinture, des crayons de couleur, du collage… Bref, surtout amuse-toi !
l Envoie une photo de ton dessin en haute définition, avant le 31 octobre, avec ton prénom et ton âge, à l’adresse concours@parismomes.fr
1er prix
4 entrées pour le Futuroscope
1 affiche du film
1 cahier d’activités du film + +
2e et 3e prix
1 affiche du film
1 cahier d’activités du film
Par Aïcha Djarir
Il semblerait qu’il y ait comme un petit souci – que font ce petit lapin jaune et cet enfant au beau milieu de la double page ? Nono a l’air bien embêté, son doigt est coincé dans le pli du livre… Voilà le point de départ follement amusant de cet album. Heureusement, le lapin est là pour l’accompagner dans ce moment inattendu et délicat. Avec des « si », le narrateur imagine une vie entière passée au centre du livre : qu’adviendra-t-il de Nono quand il fera nuit, froid, ou encore quand il sera papa… Cet enchaînement de situations farfelues est des plus comiques, d’autant plus que le personnage principal reste serein, égal à lui-même, dans la même posture au fil des pages et des situations. Une idée drôlement menée par la malicieuse Inbar Heller Algazi qui se saisit avec brio de l’objet livre dans sa narration. u Et si Nono. A partir de 5 ans. De Inbar Heller Algazi. Les Fourmis rouges. 13,50 €.
Quand vient l’hiver, le parc d’attractions est déserté par les habitants, les jeux sont abandonnés, une renarde erre au milieu des installations. Bientôt, d’autres animaux surgissent, une cane et ses petits, des grenouilles pataugent dans la piscine, des sangliers se vautrent dans le pediluve et des faons s’emparent du tobbogan et de la balançoire. C’est tout une faune qui s’en donne à cœur joie. Mais, quand les beaux jours réapparaissent, les hommes armés de leurs balais et tondeuses font fuir tout ce bestiaire. Seule une ourse encore présente va semer l’affolement et le doute chez les habitants. A la lisière est un album sensible, dans lequel les illustrations dominent, qui pose la question des territoires et de la cohabitation entre les êtres vivants. u A la lisière. A partir de 5 ans. De Nina Neuray. La Partie. 18 €.
Cet album leporello, long de 2,50 mètres, propose aux enfants de découvrir le comportement des arbres, qui ressemble de près à celui des humains. On retrouve les parents qui plantent des graines pour donner vie aux bébés arbres qui peuplent les sous-bois. Certaines familles sont identiques, d’autres très différentes, et ensemble ils communiquent, partagent la nourriture, veillent les uns sur les autres : lorsque l’un d’entre eux casse une de ses branches, les autres arbres vont lui fournir davantage de nutriments. Le livre se déplie, mettant ainsi en avant la richesse et les paysages forestiers à travers le monde de la forêt de Britlecone, peuplée d’arbres vieux de 5 000 ans, de la forêt amazonienne dont les rivières sont fréquentées de toutes sortes de poissons, pour finir dans une forêt en ville, à Milan, riche d’une belle variété d’oiseaux. Un très bel album qui, en plus d’être instructif, présente de superbes pages. u Une forêt est une famille. A partir de 4 ans. De Peggy Thomas et Cookie Moon. Phaidon. 14,95 €.
Une forêt en ville
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Cette forêt pousse sur deux immeubles dans la ville de Milan, en Italie. Des pigeons ramiers, des martinets et des merles font
DU 1ER SEPT. AU 17 NOV.
AUTEUIL - CHANTILLY
PARISLONGCHAMP
SAINT-CLOUD - DEAUVILLE
Pendant la sieste est une histoire qui fleure bon l’été, les bougainvilliers, la mer et les bons plaisirs du farniente. Martina Aranda raconte avec justesse les visites à sa grand-mère dans sa maison basse aux volets de bois. Dans cet album aux illustrations lumineuses, elle relate les journées dans une petite ville au bord de l’eau. Elle se souvient de leur complicité partagée autour des graines de tournesol croquées devant le pas de la porte, des siestes communes, des bains de mer, du drap de coton pour garder le frais, des beignets, les meilleurs du monde, mais aussi de ses plantes. Il y a une magnifique tendresse, qui passe par les gestes, les regards, l’attention portée l’une à l’autre. Les illustrations aux couleurs chaudes de l’été présentant l’horizon, les scènes de plage ou le sol incrusté de cailloux nous emmènent au cœur d’une atmosphère chaleureuse. u Pendant la sieste. A partir de 4 ans. De Martina Aranda. Pastel. 14 €.
« On te dit de ne pas espérer. Mais ton espoir, tu le cultives. Comme ton petit pré. » Dans les rues s’amoncellent des détritus grands comme des maisons sous le regard triste d’un petit enfant devant l’insurmontable montagne. On lui dit que ce n’est rien, que c’est comme ça, mais quelque chose au fond de lui lui intime tout le contraire, il ne se résigne pas. Lui, il aimerait que les choses changent. Ainsi, petit à petit, il ramasse – il a déjà vu une fourmi porter beaucoup plus gros –, alors il sème son petit carré de terre… Bientôt, rejoint par d’autres, ensemble ils œuvrent et s’encouragent. Un album poème au rythme soutenu, dont les mots puissants sonnent comme des incantations, des slogans. Les illustrations aux formes simples, colorées, faussement datées de Christian Robinson, très identifiables, séduiront pour sûr les enfants. u Petit à petit. A partir de 4 ans. D’Amanda Gorman et Christian Robinson. Hélium. 14,90 €.
Dans Tomber 8 fois, se relever 9, Frédéric Marais s’empare avec talent du destin remarquable du boxeur français Eugène Criqui. Dans un style épuré, il raconte l’histoire de ce très jeune soldat surnommé « Gueule d’ange » qui reçoit une balle en plein visage pendant la Première Guerre mondiale. Désormais gueule cassée, Eugène Criqui connaît une rude convalescence – « La balle qui ne l’a pas tué l’a peut-être rendu plus fort » Il se relève et remonte sur le ring. C’est cet exploit, cette force intérieure extraordinaire qui sont retracés, jusqu’à la reconstruction et la victoire – puisqu’il est sacré champion du monde en 1923. Frédéric Marais livre un récit magnifique, au graphisme unique par ses couleurs et ses jeux d’ombre. Ses représentations sur le ring ou dans les villes – dont New York – sont exceptionnelles et rendent hommage au parcours de cet homme hors du commun. u Tomber 8 fois, se relever 9. A partir de 8 ans. De Frédéric Marais. HongFei. 17,50 €.
Paris Mômes réalise le travail de recherche que je n’ai pas toujours le temps d’accomplir et grâce à Paris Mômes je fais des découvertes.
€/an + 6 NUMÉROS
Quand je lis, ça me fait plaisir à la lecture ET ça me donne envie de faire les sorties.
pour les 15 premiers abonnés
2 invitations* pour le MUSÉE DU QUAI BRANLY — JACQUES
CHIRAC valables jusqu’au 31 décembre 2024
Outil incomparable pour les idées de sorties culturelles avec les enfants. Indispensable et sans équivalent.
Entrée gratuite pour les -26 ans.
Valeur du lot : 28€.
* Offre valable jusqu’au 8 octobre 2024.
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> Etonnant et drôle est le monde vu à travers les yeux de Gondry.
Maya, donne-moi un titre n’est pas un film de Michel Gondry, mais « un film de mon papa » où celui-ci anime les folles histoires imaginées pour et par sa fille.
Si seulement le monde pouvait tourner comme dans un film de Michel Gondry… C’est ce que penseront les parents devant Maya, donne-moi un titre. Les enfants, eux, encore nourris et galvanisés par leur imagination, trouveront naturel que des milliards de frites absorbent du ketchup déversé dans les océans, que des concombres redeviennent des cornichons (car ceux-ci, nous diton, en étaient à l’origine) grâce au conconchon, que les poissons adorent manger des bijoux et que ça leur donne la parole, qu’un numéro de batterie peut provoquer un tremblement de terre – mais qu’il suffit de refaire le même numéro à l’envers pour que tout revienne dans l’ordre… Il y a en tout neuf histoires dans Maya, donnemoi un titre. Neuf histoires dites par Pierre Niney, mais dont le véritable conteur est le papa de Maya. Michel Gondry, oui. Qui explique au début et par le menu comment et pourquoi il a fait ce film d’animation en papier découpé. Tout en transmettant à sa fille son ADN inventif, il ouvre au public, tous âges confondus, les portes d’un imaginaire sans limites. Chaque séquence est étonnante et drôle, où tout est possible, où le pire n’est jamais grave puisque chaque problème, quand il y en a un, a une solution – et à Paris Mômes, on pense que celle d’envisager Michel Gondry président et Maya Première ministre en est une. u Maya, donne-moi un titre. A partir de 4 ans. De Michel Gondry. En salles le 2 octobre.
Par Christophe Carrière
Après Brice de Nice et OSS 117, Jean Dujardin entre dans la peau de Zorro. Ça va rappeler des souvenirs aux uns et en créer aux autres.
On en rêvait, Jean Dujardin l’a fait ! Ressusciter Zorro, le vrai, celui de notre enfance piloté par Walt Disney. Sur le papier, l’entreprise paraissait risquée. La réussite à l’écran n’en est que plus savoureuse. Tout y est : les décors, les combats à l’épée, Tornado, Bernardo, le sergent Garcia (incroyable Grégory Gadebois), le méchant (excellent Eric Elmosnino)… et le héros donc, Dujardin, qui transcende la série originale avec son humour bien à lui et une intrigue qui, outre l’inévitable combat contre l’injustice, déborde sur les affres conjugales – l’action se déroule vingt ans après les exploits du vengeur masqué, lequel devient l’amant de sa propre femme ! C’est drôle, pas bête et visible dès 8 ans. Pour les plus grands, ça a le goût d’une madeleine. Pour les plus jeunes, ça en deviendra une. u Zorro. A partir de 8 ans. D’Emilie Noblet et Jean-Baptiste Saurel. Avec Jean Dujardin, Audrey Dana, Grégory Gadebois… Sur Paramount+ dès le 6 septembre.
Cinq Petits Contes sous l’océan réunis pour quarante minutes de rêves iodés.
De Suisse, d’Allemagne ou encore de Nouvelle-Guinée, ces Petits Contes sous l’océan surgissent de partout avec pour dénominateurs communs la douceur et la poésie. Il en vient aussi de République tchèque, jamais en reste quand il s’agit d’animation, en l’occurrence pour raconter la fascination d’un petit garçon pour le commandant Cousteau, coincé dans sa ville enneigée, et qui va s’apercevoir que son idole, disparue en 1997, a laissé son empreinte quelques étages au-dessus de chez lui. On adore également la légende qui explique pourquoi les poissons ont des formes et des couleurs différentes, ou encore ce Popeye géant qui a le mal du pays. Cinq vagues de charme. u Petits Contes sous l’océan. A partir de 3 ans. D’Anastasiya Sokolova, Jakub Kouril, Ursula Ulmi. En salles le 18 septembre.
> Où on apprend pourquoi les poissons ont tant de couleurs différentes.
Comme le titre l’indique, Anzu, chat-fantôme n’est pas un chat comme les autres. Le film non plus, d’ailleurs. Le père de Karin est un crétin. C’est elle qui le dit. Et elle n’a pas tort. Elle use même d’euphémisme, l’inconséquent, criblé de dettes de jeu, ayant planté sa fille chez un moine en rase campagne japonaise. Et maman dans tout ça ? C’est bientôt l’anniversaire de sa mort, alors… La gamine a de quoi être triste mais la barque est tellement pleine qu’elle est plutôt en colère ou désabusée, c’est selon. Arrive Anzu, un chat-fantôme qui roule en moto sans permis, fait pipi dans le jardin du moine et pète à table. Débonnaire, il n’en garde pas moins un œil protecteur sur Karin et va lui permettre, grâce à ses relations avec un vieillard invisible dit « dieu du malheur », de revoir sa mère dans un au-delà dont la représentation ne manquera pas d’étonner. Comme tout le film d’ailleurs, singulier manga coproduit par le Japon et la France, et réalisé en rotoscopie (on dessine par-dessus des prises de vues réelles). Le résultat, tant sur le fond que sur la forme, est loin de la japanim’ à laquelle on est habitué. Ça rafraîchit. u Anzu, chat-fantôme. A partir de 8 ans. De Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita. Déjà en salles.
> Anzu, chat-fantôme, et ses décors dessinés par-dessus des prises de vues réelles.
RÉCITS INTIMES, HISTOIRE COLLECTIVE
EXPOSITION, ARTS VIVANTS, ÉCOUTES ET CONFÉRENCES, ATELIERS...
Jusqu’au 04/01/2025 37 rue
> Sur ce crayonné d’Yves Saint Laurent, un chapeau de roses.
Du 20 septembre au 4 mai 2025
Avec sa nouvelle exposition, le musée Yves-Saint-LaurentParis explore la passion des fleurs du créateur.
Entrer dans le musée Yves-Saint-Laurent, c’est pénétrer dans un haut lieu de l’histoire de la mode – et pour cause, il est abrité dans l’ancienne maison de couture que l’artiste occupa de 1974 à 2002. On peut y voir les salons où les clientes étaient accueillies, et le Studio, intact, où Saint Laurent concevait ses collections. En plus, chaque saison, des expositions thématiques explorent les multiples facettes de sa création : après la transparence au printemps dernier, place aux fleurs cet automne ! Au fil de la visite, on découvre la passion d’Yves Saint Laurent pour les fleurs, qu’elles soient en bouquets, dans les parterres de ses jardins ou sur d’innombrables crayonnés. Lys, roses, muguet, coquelicots – on trouve des fleurs dans toutes les pièces présentées, sur de somptueuses robes brodées ou sur des accessoires, en imprimés impressionnistes inspirés du peintre Pierre Bonnard ou sur des coiffes spectaculaires créées à l’occasion d’un bal. Un splendide hommage à la beauté végétale. u Les Fleurs d’Yves Saint Laurent. A partir de 8 ans. Du 20 septembre au 4 mai 2025. Tlj sf lun, de 11 h à 18 h, le jeu jusqu’à 21h. Tarif : 10 €, réduit : 7 €, gratuit pour les moins de 10 ans. Musée YvesSaint-Laurent, 5, av. Marceau, Paris XVIe. M° Alma-Marceau. Museeyslparis.com.
Découvre l’exposition Les Fleurs d’Yves Saint Laurent grâce au livret Paris Mômes disponible à l’entrée !
Jusqu’au 13 octobre
Pour explorer le début de la société de consommation. Avec La Naissance des grands magasins, le musée des Arts décoratifs nous plonge dans une formidable saga, celle des temples du commerce de la seconde moitié du XIXe siècle : La Samaritaine, Au Printemps, et, bien sûr, Au Bon Marché, qui inspira Zola pour écrire Au Bonheur des dames. L’exposition montre comment les créateurs des grands magasins ont mis à profit cette nouvelle ère du Second Empire pour répondre aux envies et, surtout, créer des besoins. On découvre l’incroyable machine à désir qui se construit alors (et qui se poursuit aujourd’hui sous une autre forme) : catalogues imprimés, vitrines irrésistibles, prêt-à-porter inspiré de la haute couture, jouets et vêtements d’enfants – avec toutes sortes d’innovations malignes, comme des cartes à collectionner, promotions, événements… Tout cela présenté dans une scénographie attrayante, à visiter avec des enfants assez grands, histoire de décrypter avec eux les séduisants pièges de la consommation. Le MAD propose aussi des visites-ateliers pour les familles. u La Naissance des grands magasins. A partir de 9 ans. Jusqu’au 13 octobre. Du mar au dim de 11 h à 18 h, le jeu jusqu’à 21 h. Tarif : 15 € : réduit : 10 €, gratuit pour les moins de 26 ans. Musée des Arts décoratifs, 107, rue de Rivoli, Paris Ier. M° Palais-Royal-Musée-duLouvre. Madparis.fr.
Par Orianne Charpentier
Jusqu’au 12 janvier
Accro au crin
Une passionnante exposition sur une matière méconnue. Quel est le point commun entre un fauteuil, des dessous féminins, un archet de violon, une parure militaire, une brosse à dents, du mobilier design, de l’art contemporain ? Le crin de cheval ! Le musée de la Toile de Jouy propose un étonnant parcours parmi les différentes utilisations du crin de cheval, de la préhistoire à aujourd’hui. On y découvre une foule de choses, dont l’origine du mot « crinoline », au départ un jupon fait de crin ; l’art complexe du tissage du crin ; ou encore les créations inspirées d’artistes contemporaines. Notez aussi la programmation au fil des mois, pour les enfants comme pour les adultes – autant de raisons pour une exploration en famille, si vous habitez dans le coin. u Le Crin dans tous ses éclats. A partir de 6 ans. Jusqu’au 12 janvier 2025. Le mar de 14 h à 18 h, du mer au dim de 11 h à 18 h. Tarif : 9 €, réduit : 7 €. Musée de la Toile de Jouy, château de l’Eglantine, 54, rue Charles-de-Gaulle, Jouy-enJosas (78). RER C, arrêt Petit-JouyLes Loges, puis 10 min de marche. Museedelatoiledejouy.fr.
> Les jouets, atout des premiers grands magasins.
Du 6 au 22 septembre
Objets enchantés
Une toute petite exposition qui nourrit l’imaginaire, à l’Institut suédois.
Des sculptures de lichen, des œuvres de verre hybrides et colorées, d’étranges créatures taillées dans des nœuds de bois…
Forêts astrales, petite exposition présentée à l’Institut suédois, réunit quatre artistes à l’imaginaire débridé, dont les créations semblent issues d’autres mondes. L’occasion, aussi, de profiter encore un peu de l’été finissant dans le café et le joli jardin, où trône, jusqu’au 15 septembre, une cabane rouge typique qui invite au voyage. u Forêts astrales. A partir de 5 ans. Du 6 au 22 septembre. Du mar au dim de 12 h à 18 h, nocturne le jeu jusqu’à 21h, café et installation en plein air du mar au dim de 10 h à 21 h. Gratuit. Institut suédois, 11, rue Payenne, Paris IIIe. M° Saint-Paul. Paris.si.se.
> Une création pleine de mystère à l’Institut suédois.
Jusqu’au 17 novembre
Arts parallèles
Le Petit Palais fait dialoguer ses collections permanentes avec des œuvres de street art. Une réussite.
La bombe de peinture géante de D*face, dont le texte au verso est un manifeste ; la déesse de la mer au regard intense qui surgit des flots, signée Swoon ; la Marianne de Shepard Fairey, alias Obey, à laquelle l’artiste a rajouté une larme après coup… Toutes ces œuvres de street art sont disposées dans les salles du Petit Palais, en accès libre, offrant un éclairant contrepoint, ou un écho, aux tableaux et statues de la fin du XIXe et début du XXe qui le peuplent. Outre la grande qualité des artistes de rue présents, l’exposition We Are Here est aussi l’occasion de redécouvrir les remarquables collections du Petit Palais, que l’on ne pense pas toujours à explorer quand on est parisien… avant d’aller prendre l’air ou le goûter côté jardin, où se trouve aussi le petit café fort gourmand du musée (attention, jusqu’au 21 septembre, la station Champs-Elysées-Clemenceau est fermée !). u We Are Here. A partir de 8 ans. Jusqu’au 17 novembre. Du mar au dim de 10 h à 18 h. Gratuit. Petit Palais, av. Winston-Churchill, Paris VIIIe. M° Franklin-Roosevelt. Petitpalais.paris.fr.
Cirque / 13-29 septembre
Le Village déménage
Le festival de la Coopérative de rue et de cirque en mode nomade.
JOP oblige, le Village de cirque quitte la pelouse de Reuilly pour la rue Watt, siège de la coopérative 2r2c, le parc de Choisy et les jardins Abbé-Pierre - Grands-Moulins, dans le XIIIe arrondissement. Ce qui n’empêche nullement une belle programmation. Signalons d’emblée Kermesse du Cirque Queer, compagnie qui a marqué l’édition 2023, une création tout public sur mesure autour de la rue, espace éphémère de création festif, mais aussi lieu de tous les dangers : le collectif interroge en particulier la cour de récré comme premier espace social et ce moment particulier de la fête de l’école… Signalons aussi l’incroyable funambule Tatiana-Mosio Bongonga qui, avec Soka Tira Osoa, effectue une traversée dansée à plus de 4 mètres de hauteur et propose au public de participer à la levée de la structure où elle évolue. Autre numéro de dingue, Bitbybit (de Movedbymatter et les Malunés), un spectacle qui remet sur le devant de la piste la technique traditionnelle dite « mâchoires d’acier » : unis par une corde dont ils serrent chacun une extrémité entre les dents, les frères Bruyninckx questionnent la fraternité entre amour, risque, lutte et solidarité… sans un mot mais avec beaucoup d’énergie. Certaines propositions sont gratuites. D’autres spectacles et plusieurs ateliers de pratique sont à l’affiche. u Village de cirque. Tout public. Du 13 au 29 septembre. Age et tarif selon spectacle. Rue Watt, jardins Abbé-Pierre - Grands-Moulins et parc de Choisy, Paris XIIIe. 2r2c.coop.
Festival / 29 sept-19 octobre
Le rendez-vous s’appelle désormais Mon Mini Festival 2 Marne.
Un programme qui reste fidèle à la ligne des précédentes éditions. Des têtes d’affiche : Alain Schneider ( Monstres à tue-tête) et Pascal Parisot (Pompon, Pompon). Une proposition pour les tout-petits : Oka, du Porte-Voix, qui avec ses concerts-paysages immersifs s’adresse aussi aux bébés dès 6 mois. Un spectacle électro avec Secrets de beatmaker par le groupe Photøgraph, en forme de concert-conférence autour de l’histoire de la musique électro, entre reprises et compositions originales. La plupart des artistes programmés proposent des spectacles de chansons destinés aux 5-6 ans. Signalons encore Jamais contents ! de la fameuse équipe de Gainsbourg for Kids, soit un petit tour joyeux dans le répertoire délicat d’Alain Souchon.
u Mon Mini festival 2 Marne. A partir de 6 mois. Du 29 septembre au 19 octobre. Age et tarif selon spectacle. Dans plusieurs villes du Val-deMarne. Festivaldemarne.org.
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Par Maïa Bouteillet
Théâtre / 3-5 octobre Vous avez dit crise ?
Des marionnettes sous le signe de l’écologie.
Ce spectacle venu de Lituanie promet d’être étonnant : The Big Bang raconte les débuts du monde à l’aide de marionnettes miniatures confectionnées à partir de câbles, de boulons, de composants électroniques et de toutes sortes d’objets de récupération minuscules. L’histoire que nous racontent les trois acteurs penchés sur leur établi se déroule sur une petite planète en des temps très anciens : c’est là qu’on découvre un robot, son chien, et tout un univers d’éléments métalliques et électroniques. Tout va pour le mieux, mais une pluie incessante vient menacer cet univers où tout tourne à l’électricité… Filmées en direct, les marionnettes miniatures du Klaipeda Puppet Theatre questionnent avec distance nos vies face au changement climatique. Toute ressemblance n’est peut-être pas purement fortuite. u The Big Bang. A partir de 6 ans. Du 3 au 5 octobre. Tarif : de 8 € à 16 € Théâtre de la Ville, place du Châtelet, Paris Ier Theatredelaville-paris.com.
Choisissez un minimum de 4 concerts parmi la programmation jeune public de la nouvelle saison 2024/2025.
*Prix d’un abonnement pour un enfant à partir de 4 ans, hors prix de l’abonnement pour l’adulte accompagnateur
> Des ateliers à l’année pour apprendre à faire un film.
Ateliers / à l’année
Faire son cinéma
Durant toute une année, la Cinémathèque propose aux 11-13 ans d’apprendre à réaliser un petit film d’animation. Bonne nouvelle pour les préados et ados, les ateliers « Petits cinéastes » changent de créneau et, au lieu de s’adresser aux 8-11 ans, s’adressent à présent aux 11-13 ans – devenant désormais les « Apprentis cinéastes ». Mais la formule reste la même : tout au long de l’année, de fin septembre à mi-juin, les jeunes se retrouvent le mercredi pour une passionnante aventure collective, la conception de bout en bout d’un petit film d’animation sous la conduite d’un professionnel du cinéma. Ils auront ainsi l’occasion d’expérimenter différentes techniques d’animation : marionnettes articulées, pâte à modeler, personnages et décors peints… Ils devront aussi imaginer l’histoire, la découper en saynètes, créer leurs héros et héroïnes, faire le montage… Et à la fin de l’année, leur court-métrage sera projeté dans une des salles de la Cinémathèque, une vraie consécration ! Les inscriptions sont toujours en cours, mais mieux vaut ne pas tarder. A noter également, pour les plus grands, le club Objectif Cinéma, destiné aux 15-18 ans, où l’on réalise un film en un semestre. O.C. u Les Apprentis cinéastes. 11-13 ans. Les mer, du 25 septembre au 18 juin (hors vac. scol.), de 14 h 30 à 16 h, sur inscription. Tarif : 300 € l’année. La Cinémathèque française, 51, rue de Bercy, Paris XIIe. M° Bercy. Cinematheque.fr.
Visites / 4, 11, 18 septembre
!
Une visite du Panthéon qui finit au sommet, en compagnie de trois conteurs.
Attention, cette visite est déconseillée aux personnes souffrant de vertige, et pour cause : elle nous entraîne de la crypte du Panthéon, où reposent les grands hommes et femmes qui ont marqué l’Histoire, jusque dans les hauteurs du monument, ce qu’on appelle le Panorama –la haute colonnade ouverte aux quatre vents, juste sous le dôme, qui permet d’avoir une vue de Paris à 360 degrés. On l’atteint après avoir grimpé des escaliers sans fin, et longé une sorte de chemin de ronde le long du toit. Bref, une belle balade un peu perchée, ponctuée par les interventions de conteurs et conteuses. u Une soirée dans les hauteurs. A partir de 11 ans. Les mer 4, 11 et 18 septembre à 19 h et 20 h. Tarif unique : 21 €. Panthéon, place du Panthéon, Paris Ve. M° Place-Monge. Paris-pantheon.fr.
Par Orianne Charpentier
Ateliers / 15 septembre-6 janvier
Le Studio 13/16 propose quatre mois d’une programmation spéciale, pour revivre les temps forts de ses dix dernières années.
On vous en reparlera plus longuement, mais notez dès à présent les dates : à partir du 15 septembre, durant près de quatre mois, le Studio 13/16 propose « Revival », une programmation qui revient sur les moments les plus mémorables des 10 ans de cet espace du Centre Pompidou dédié aux ados – avant son déménagement à la Gaîté -Lyrique en 2025, pour cause de fermeture du Centre. L’occasion de redécouvrir la diversité des thématiques abordées, lesquelles croisent souvent des enjeux de société et des recherches artistiques, de la mode à l’image en passant par le street art, avec, bien sûr, tout un agenda d’ateliers de création au menu. u Revival. 13-16 ans. Les mer, sam et dim de 14 h à 18 h. Gratuit. Studio 13/16, Centre Pompidou, Paris IVe. M° Rambuteau. Centrepompidou.fr.
> Une visite où l’on grimpe jusque sous la coupole du Panthéon.
> Respecter les animaux et les plantes... à l’espace Rambouillet.
Guide
Trente balades urbaines au-delà du périph et accessibles en transports en commun.
Disons, d’emblée, le paradoxe d’un tel ouvrage : avec ses 300 pages, sa couverture solide et son dos carré, le format de ce guide n’est clairement pas adapté à la balade ; il faudra le laisser à la maison et se contenter d’en photographier les pages. Mais c’est un beau livre ! Et pour qui s’intéresse aux bâtiments et à l’histoire des villes – l’auteur, Simon Labussière, est urbaniste de formation et passionné –, l’ouvrage est une mine d’infos, agrémenté de nombreuses photos, joliment mis en page, rythmé par des illustrations, des bonnes adresses, des cartes. Les parcours excèdent rarement 3 h 30, ils sont faciles et bien détaillés. Tous les itinéraires sont accessibles en transports et se font à pied. Certaines balades sont très urbaines, du côté d’Ivry, par exemple, et de ses fameuses étoiles ou de sa cité Maurice-Thorez ; d’autres sont plus bucoliques : de Poissy, son ancien prieuré et sa villa Savoye, et sa maison de fer, jusqu’à Médan, son petit château de briques rouges et sa maison d’Emile Zola… Les amateurs de cités-jardins trouveront de quoi faire à Suresnes et Stains. Ceux qui préfèrent les belles villas se rendront plutôt du côté de Maisons-Lafitte… Très orienté architecture, le contenu est adapté à un public familial pas trop jeune, disons à partir de 8 ans. M.B. u Randonnées urbaines autour de Paris. A partir de 8 ans. De Simon Labussière. Gallimard. 25 €.
Par Maïa Bouteillet et Orianne Charpentier
Balade / Jusqu’au 3 novembre
Un bout de forêt
L’espace Rambouillet, une pédagogie de la nature.
Ceux qui ont connu l’ancien espace seront déconcertés : désormais, on ne flâne plus à sa guise dans tous les recoins des différentes parties du domaine, en quête des cerfs et des daims, on suit les chemins balisés. L’idée, dans ce lieu pédagogique de 250 hectares qu’est l’espace Rambouillet, c’est vraiment d’apprendre à respecter la faune et la flore de la forêt, et d’acquérir les bons réflexes pour plus tard, lors de randonnées dans la nature : ne pas crier ou parler fort, rester sur les sentiers, aller lentement, ne surtout pas nourrir les animaux… Mais les enfants peuvent se défouler à leur guise dans le grand espace trampoline situé près de l’entrée du parc, ou découvrir les pensionnaires à quatre pattes de la mini-ferme ! On vous conseille de prévoir un pique-nique, de bonnes chaussures, des jumelles, et d’y passer la journée. O.C. u Espace Rambouillet. A partir de 6 ans. Tlj, de 10 h à 18 h en semaine, de 9 h 30 à 18 h le week-end. Tarif : 18 €, 15 € pour les moins de 12 ans (prévoir supplément pour la visite guidée en petit train). Route du Coin-du-Bois, Sonchamps (78). Accès par voiture, ou 6 km à vélo de Rambouillet. Espacerambouillet.fr.
Croisière / 1er septembre-5 octobre
Une idée de croisière sur la Seine, pour prolonger un peu l’ambiance vacances.
Même si c’est la rentrée, il reste encore quelques semaines pour profiter de la douceur de l’été, en s’offrant, par exemple, un petit voyage au fil de l’eau, histoire de contempler Paris d’un autre point de vue. Parmi les nombreuses compagnies à proposer un parcours commenté à hauteur de fleuve, celui de Canauxrama, sur le site d’Explore Paris, promet « Le meilleur des deux mondes », soit deux heures de navigation douce du canal Saint-Martin à l’île aux Cygnes. Au programme de cette croisière, la découverte des écluses de Paris, un passage souterrain, puis une balade sur la Seine pour admirer les monuments de la capitale – le tout avec un goûter pris à bord. O.C. u Croisière du canal Saint-Martin à la Seine – spéciale goûter. Tout public. Plusieurs dates en septembre, à 15h. Tarif : 25 €, 15 € pour les 4-12 ans, gratuit pour les moins de 4 ans. Sur inscription. Exploreparis.com.
Et aussi
Si vous avez manqué la joyeuse Randonnée culturelle de juin conçue par Paris Mômes, la revoici le 15 septembre ! Pour tous les détails, rendez-vous en page 4.
Lieu / Jusqu’au 20 octobre
Se balader au vert et s’initier à l’archéologie.
C’est une petite forêt mais on s’y dépayse car elle nous invite à remonter loin, sur les sentiers du mésolithique – cette période postglaciaire (vers – 10 000 avant notre ère) où le climat se réchauffe et où la végétation et les espèces silvestres commencent à ressembler à ce que l’on connaît aujourd’hui. Là, renard, blaireau, sanglier et autres figurines d’animaux sauvages se cachent au détour des chemins que l’on emprunte jusqu’à une prairie circulaire plantée d’installations où l’on s’initie à la vie du passé et au travail des archéologues. Ce qui saute aux yeux quand on arrive à l’Archéosite de la Haute-Île, parc de Seine-Saint-Denis, c’est cette charpente de maison collective de plusieurs mètres de long, où on découvre les techniques de construction préhistoriques. Chaque dimanche, et certains samedis (pour les Journées du patrimoine ou pour la Fête de la science), l’Archéosite s’anime de visites, de démonstrations et d’ateliers qui offrent autant d’occasions de dialoguer autour de l’archéologie, de ses méthodes et de ses découvertes, mais aussi de faire des ponts entre passé et présent et de réfléchir à l’impact environnemental des activités humaines. Conférences (« Adopte un chercheur, une chercheuse ! »), levée de menhirs, suivi d’empreintes animales, modelage, vannerie, taille de silex ou atelier « Arkeorikiki », pour les 2-5 ans, autour d’un minichantier de fouille… l’équipe ne manque pas d’idées. Il y a aussi des chaises longues et des bouquins. M.B u Archéosite. Tout public, atelier dès 2 ans. Jusqu’au 20 octobre, les dim de 13 h 30 à 18 h. Parc départemental de la Haute-Île, av. Jean-Jaurès, Neuilly-sur-Marne (93). RER A, gare Neuilly-Plaisance ou RER E, gare de Chelles/Gournay, puis bus 113, arrêt Pointe-Gournay. Réservation visites et ateliers sur Exploreparis.com et informations sur Seinesaintdenis.fr.
> A l’Archéosite, des ateliers qui nous font voyager dans le temps.
u 8 septembre. Cinéma. MacPat le chat chanteur. Forum des images (Paris Ier). Démarrage de saison en fanfare pour les CinéKids avec cette avant-première du nouveau film des créateurs du Gruffalo, l’histoire d’un musicien des rues et de son ami félin. La séance, gratuite, sera suivie d’animations. Les CinéKids reprennent chaque mercredi et dimanche autour de la thématique « Mystère et boule de gomme ! ». l A partir de 3 ans. Gratuit. M° Les Halles. Forum desimages.fr.
u 8, 21 et 28 septembre (et tous les week-ends jusqu’en novembre). Plein air. L’hippodrome en famille. Auteuil, Vincennes, Chantilly (Paris XIIe, XVIe et 60). Les hippodromes de Paris et de la région parisienne proposent des animations pour les familles les samedis et certains dimanches. Au programme, des attractions comme des jeux de socié-
té géants, des structures gonflables à conquérir, des manèges, des balades à poney…l A partir de 5 ans. Tarif : gratuit pour les moins de 12 ans, tarif réduit pour les 12-18 ans. Francegalop-live.com.
u 13-15 septembre. Evénement. Les Traversées du Marais. 30 lieux culturels (Paris IIIe et IVe). C’est déjà la 10e édition de ce rendez-vous culturel qui marque la rentrée. Au programme : un spectacle de magie à la bibliothèque Forney, des concerts classiques à Cognacq-Jay, un événement autour de la broderie à l’hôtel de Soubise (avec Anaïs Baulieu), une expo pleine de drôlerie avec les créations de Plonk et Re-Plonk au musée de la Chasse et de la Nature, des performances à l’Institut culturel suédois, du flamenco au musée Picasso, un étonnant parcours olfactif intitulé « Les doigts dans le nez », ou l’odorat sous toutes ses formes au Maif Social
Club … « Surprise » est la thématique choisie pour les 10 ans ! l Tout public. Tarifs et dates variables selon lieux. M° Hôtel-de-Ville. Lestraverseesdumarais.com.
u 20-22 septembre. Evénement. Food Temple. Carreau du Temple (Paris IIIe). Le désormais célèbre rendez-vous culinaire se met à l’heure californienne, une cuisine fusion bio et locavore où dominent les influences chinoise et mexicaine.
Au programme : des ateliers avec des chef.fes, un grand marché, des projections de films (on ne rate pas La La Land), et des ateliers. Bonnes vibes garanties ! l Tout public. Entrée libre sauf masterclass et ateliers. M° Temple, République. Le carreaudutemple.eu.
u 21-22 septembre. Spectacle. L'Après-midi d'un foehn. Lafayette Anticipations (Paris IVe). Joie ! Le festival de spectacles et de performances Echelle humaine nous offre la
possibilité de (re)voir en famille le cultissime ballet aérien de sacs plastiques de Phia Ménard, L'Après-midi d'un foehn. Ou l'art de transformer une matière ordinaire et problématique en une créature extraordinaire, pleine de grâce. Ses mouvements, sur la musique de Debussy, nous donnent des ailes. D'autres belles propositions pour adultes sont au programme l Tout public. Tarif selon activités. M° Rambuteau. Lafayetteanticipations.com.
u 28-29 septembre. Evénement. Biblis en folie. Bibliothèques de Paris et banlieues. Les premières journées nationales consacrées aux bibliothèques sont lancées ! Dans votre bibliothèque de quartier et sur tout le territoire francilien, cet événement festif célébrera ces équipements culturels gratuits et intergénérationnels qui mettent le livre à la portée de tous et bien plus. Animations, expos, concerts, spectacles, ateliers donneront une idée de leur portée. l Tout public. Gratuit. Biblisenfolie.fr.
u 29 septembre. Expos, visites, ateliers. Anniversaire du Jeu de paume. Jeu de Paume. (Paris Ier). Pour célébrer ses 20 ans, la galerie nationale du Jeu de Paume organise un week-end festif dont le
dimanche est destiné aux familles et aux enfants, avec des ateliers et des visites dans les expositions de la rentrée consacrées aux artistes Tina Barney et Chantal Akerman. La journée est en accès libre, une grande boum clôturera les réjouissances. l Dès 3 ans. Gratuit. M° Concorde. Jeudepaume.org.
u 5-11 octobre. Festival. Promenons-nous. Argenteuil (95). Déjà la 2e édition de ce festival qui essaime au Figuier blanc et dans toute la ville. Lecture musicale, ciné-concert, spectacles, ateliers sont au programme de ce festival qui marque la rentrée culturelle. Certains événements comme la découverte instrumentale ou le jardin d’éveil numérique animé par une plasticienne sont gratuits. l A partir de 3 mois. Tarif et dates selon proposition. Argenteuil.fr.
u 6 octobre. Musique PA-KA-TCHI-TA. Théâtre du Châtelet (Paris Ier). Le quatuor Beat est de retour dans la programmation des P’tits Fauteuils, pour raconter l’histoire d’une rencontre entre un musicien, un cuisinier, un pirate et un sportif. L’un s’appelle Pa, l’autre Ka, le troisième Tchi et le dernier Ta… l Dès 6 ans. Tarif : 16 €, moins de 28 ans : 8 €. M° Châtelet. Chatelet.com.
> Les ateliers danse et théâtre de la Compagnie Maya.
u 7 septembre. Atelier récup. Je réalise ma trousse 100 % récup’. Envie Le Labo (Paris XXe). L’association Envie propose, dans son vaste local de la rue Julien-Lacroix, des ateliers pour apprendre à réparer, upcycler, ou fabriquer soi-même des produits du quotidien. Beaucoup s’adressent aux adultes, mais ce mois-ci, deux dates sont pour les enfants : le 7 septembre, où les enfants apprennent à coudre leur propre trousse à partir de matériaux de récup’ grâce aux Ateliers de couture de l’Est parisien. Et le 21 septembre, où ils pourront se fabriquer un tipi également 100 % récup’, grâce aux Inventeurs. Jetez un œil à leur programmation, elle fait… envie ! l A partir de 8 ans. Gratuit sur inscription. M° Couronnes. Envie.org/envielelabo.
u A partir du 14 septembre. Ateliers danse et théâtre. Ateliers à l’année de la Compagnie Maya. Plusieurs lieux dans Paris (Paris XIe et XXe).
Du hip-hop, du théâtre, de la comédie musicale… La compagnie Maya propose aux enfants de 3 à 15 ans toute une palette d’activités pour découvrir les joies du spectacle vivant. Avec, toujours, les notions de bienveillance et de jeu pour guider les jeunes participants et participantes vers leur propre créativité. Les cours hebdomadaires commencent dès le 14 septembre pour toute l’année scolaire, mais vous pouvez aussi tester chaque discipline en suivant des stages durant les vacances scolaires. l 3-15 ans. Jours et tarifs variables selon âge. A partir de 475 € l’année. Compagniemaya.com.
u A partir du 15 septembre. Visite guidée. Visite-promenade. Musée de l’Orangerie (Paris Ie). C’est nouveau, et c’est désormais tous les dimanches – sauf le premier dimanche du mois : le musée de l’Orangerie propose aux enfants de 4 à 6 ans et à leurs parents cette « promenade » pour faire connaissance avec
Monet et son jardin de Giverny. Une visite guidée de 45 minutes qui offre l’occasion aux familles de découvrir son œuvre majeure, les Nymphéas, dans la vaste salle ovale du musée : un vrai choc esthétique, qui donne envie de s’immerger dans la toile. l 4-6 ans, en famille. Tarif : 20 € (dont entrée du musée), enfant : 4 €. Musee-orangerie.fr.
u 21 et 22 septembre. Ateliers, visites. Journées européennes du patrimoine de la RATP. Maison de la RATP et autres lieux (dans Paris). En ces 41es Journées européennes du patrimoine, la RATP fête ses 75 ans, et propose, comme chaque année, une découverte inédite de ses trésors : balades en vieux bus, visites des postes de commande, parcours commenté sur le réseau… Avec, en plus, des ateliers pour les familles à la Maison de la RATP, dans le XIIel Tout public. Gratuit sur inscription. M° Gare-de-Lyon. www.ratp. fr/jep et Journeesdupatrimoine. culture.gouv.fr.
u Toute l'année. Ateliers et visites. Les visites-ateliers du musée Picasso. Musée Picasso (Paris IIIe). Originales et variées, les visites-ateliers en famille du musée invitent parents et enfants à découvrir autrement les collections permanentes, en alliant l’observation et la pratique : durant les
séances « Ça cartonne », on observe des œuvres de Picasso avant de fabriquer son propre instrument cubiste en décomposant l’image d’une guitare. Idem pour « Recycl’art », où l’on s’inspire de certaines sculptures de Picasso en composant la sienne avec des matériaux de récup’. Et enfin, « Bougez ! », une balade dans les collections avec la danseuse et médiatrice Laure d’Eszlary. l A partir de 6 ans. Dates variables. Tarif : 24 € pour un adulte et un enfant. M° Saint-Paul. Museepicasso.paris.fr.
u Toute l’année. Ateliers arts plastiques. Cours des Ateliers du Carrousel. Musée des Arts décoratifs (Paris Ie). Cela fait plus de soixante-dix ans que les Ateliers du Carrousel, au cœur du musée des Arts décoratifs, proposent des cours hebdomadaires de pratique artistique à l’année pour les enfants et les adolescents (en plus des stages pendant les
vacances scolaires dont on vous a déjà parlé). Dessin et peinture à partir de 4 ans, mais aussi, pour les plus grands, bande dessinée, design, modelage… Avec en plus, pour les ados, des initiations à la mode ou l’architecture, ainsi qu’un cycle de trois ans pour préparer les lycéens aux études artistiques. l A partir de 4 ans. Horaires et tarifs variables selon activités. M° Palais-RoyalMusée-du-Louvre. Madparis. fr/ateliers-du-carrousel.
u Toute l’année. Ateliers cirque. Les cours du Plus Petit Cirque du monde (PPCM). Le Plus Petit Cirque du monde (Bagneux, 92). Progressifs et adaptés à l’âge, les ateliers cirque du Plus Petit Cirque du monde varient de l’« éveil » au « Parkour », selon qu'on ait 3 ans ou qu’on soit adolescent. l A partir de 3 ans. Tarif selon quotient familial. RER B, station Fontenay-aux-Roses, puis 10 min de marche. Lepluspetitcirquedumonde.fr.
> Une des visites du musée de l'Orangerie.
UNE SAISON DE SPECTACLES ET CONCERTS POUR LE JEUNE PUBLIC