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DE PANAME À PANAME
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SOMMAIRE
Le présent ouvrage invite à une plongée en images et en mélodies à travers les trésors de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris et de la Médiathèque musicale de Paris. Bibliothèque patrimoniale spécialisée dans l’histoire de Paris, la littérature et les spectacles, la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, installée dans l’hôtel de Lamoignon dans le Marais, conserve près de trois millions de documents – livres et journaux, cartes et plans, manuscrits, photographies, affiches, cartes postales anciennes et estampes, etc. Tous ces documents, en particulier son fonds photographique, régulièrement enrichi depuis le milieu du XIXe siècle, témoignent des transformations de la capitale comme du bouillonnement de la vie culturelle parisienne au cours des siècles.
Établissement de référence dans le domaine de la musique, la Médiathèque musicale de Paris (MMP) met à la disposition de tous les mélomanes, praticiens amateurs ou professionnels, des collections représentatives de tous les genres musicaux sans exclusive. À côté de sa fonction de centre de documentation spécialisé, elle a aussi pour mission la préservation du patrimoine sonore édité. Riches de 8 000 disques 78 tours, 100 000 disques vinyles et 50 000 Cd, les fonds conservés, qui en font la troisième collection publique française, représentent une véritable mémoire de l’histoire de l’enregistrement sonore.
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LES LIEUX DE LA CHANSON / LES PARISIENS
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CD 2, de Paname à Paname :
Joséphine Becker aux Folies Bergère (détail), février 1949. © Studio Lipnitzki / Roger-Viollet. (Photographie recadrée et retouchée).
Détails des illustrations suivantes :
Quatrième de couverture :
En fond : plan monumental, plan Foldex, par Roland Forgues, 1944 © BHVP / R. Smah CD1, de Montand à Montand :
Détails des illustrations suivantes : Joséphine Becker aux Folies Bergère, février 1949 © Studio Lipnitzki / Roger-Viollet (photographie recadrée et retouchée) Edith Piaf, en 1936 © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet Eldorado, Aristide Bruant dans son Cabaret, affiche de Toulouse-Lautrec, 1892 © Musée Carnavalet / Roger-Viollet Yves Montand à Paris, 1er juillet 1960 © Roger-Viollet
Joséphine Becker aux Folies Bergère (détail), février 1949 © Studio Lipnitzki / Roger-Viollet (photographie recadrée et retouchée) Jacques Dutronc, pendant une séance de photos devant la boutique Ted Lapidus avec le photographe Jean-Marie Périer, 1967 © Georges Kelaïdites / Roger-Viollet Saint-Germain-des-Près, affiche photographique, vers 1960 © BHVP / R. Smah Les Pêcheurs en Seine, vue sur la Tour Eiffel et sur le pont Alexandre-III, port des Champs-Elysées, 1938 © Roger Schall / Musée Carnavalet / Roger-Viollet
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LES RUES ET LES QUARTIERS DE PARIS EN CHANSONS LA SEINE, LES QUAIS, LES PONTS DANS PARIS, À PIED, EN VOITURE OU EN MÉTRO TYPOLOGIE SOCIALE DES PARISIENS
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ESPACES SYMBOLIQUES ET MYTHOLOGIE DE PARIS
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Programme de Moulin Rouge pour La Revue Mistinguett, dessin de E. Halouze, 1925 © Roger-Viollet Fête de la musique à Paris, 21 juin 1995 © Roger-Viollet
Mistinguett, affiche de Jean-Dominique Van Caulaert, 1941 © Bibliothèque Forney / Roger-Viollet
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Juliette Gréco au théâtre Bobino, Paris, mars 1961 © Studio Lipnitzki / Roger-Viollet
170 186 192
© ADAGP, Mistinguett, affiche de Jean-Dominique Van Caulaert, 1941, p. 54 Pigalle St Germain des Prés, affiche d’André Morvan, p. 179 © Association Willy Maywald/ADAGP 2012 : Mannequin en tailleur de Jacques Fath (collection printemps-été 1952) devant les bouquinistes quai Saint-Michel, photographie de Willy Maywald, 1952, p. 140. © Paris bibliothèques, 2012 Paris bibliothèques est l’éditeur des bibliothèques de la Ville de Paris. Paris bibliothèques, 3, impasse de la Planchette 75003 - Paris www.paris-bibliothèques.org ISBN : 9782843311789
LA CHANSON DANS L’HISTOIRE DE PARIS AUX ORIGINES CÉLÉBRATION DE PARIS INTERPRÈTES DE LÉGENDES
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Couverture :
AVANT-PROPOS DE BERTRAND DELANOË PRÉFACE DE PHILIPPE MEYER « EN PARLANT UN PEU DE PARIS » DE CHRISTIAN MARCADET
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LES HEURES DE PARIS PARIS EST UNE FÊTE PARIS, VILLE DES AMOURS PARIS PERDU INDEX DES CHANSONS CITÉES DISCOGRAPHIE / BIBLIOGRAPHIE / VIDÉOGRAPHIE CRÉDITS
LES LIEUX DE LA CHANSON / LES PARISIENS
LES RUES ET LES QUARTIERS DE PARIS EN CHANSONS
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Moi, je n’ sais pas si j’ suis d’ Grenelle, De Montmartre ou de la Chapelle, D’ici, d’ailleurs ou de là-bas Mais j’ sais ben qu’ la foule accourue, Un matin, m’a trouvé su’l’tas Dans la rue. Y a ben des chanc’s pour que mon père Il ay’ jamais connu ma mère Qu’ jamais connu mon daron, Mon daron qui doit l’avoir eue, Un soir de noc’, qu’il était rond, Dans la rue. J’n’ai jamais connu d’aut’ famille Que la p’tit’ marmaill’ qui fourmille, Aussi quand ej’ m’ai marida, J’m’ai mis avec un’ petit’ grue Qui truquait, le soir, à dada, Dans la rue. C’était un’ petit’ gonzess’ blonde Qu’avait la gueul’ de la Joconde, La fess’ ronde et l’ téton pointu Et qu’était aussi bien foutue Qu’ les statu’s qui montrent leur cul Dans la rue. C’est ça qu’ c’était ben mon affaire ! Mais un beau soir a s’a fait faire : Les mœurs l’ont fourrée au ballon Et, depuis qu’alle est disparue, J’ sorgue à la paire et j’ fais ballon Dans la rue. À présent, où qu’ vous voulez qu’ j’aille ? Vous vouderiez-t-y que j’ travaille ? J’ pourrais pas... j’ai jamais appris... Va falloir que j’ vole ou que j’ tue... Hardi ! Joyeux, pas vu... pas pris... Dans la rue. Aristide Bruant, Dans la rue, 1889
Double page précédente. Montmartre, place du Tertre, photographie de René-Jacques, vers 1950. Ci-contre. Travaux pour l’ouverture de l’avenue de l’Opéra, photographie de Charles Marville, vers 1876.
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À Paris dans chaque faubourg Il est surprenant de constater que les changements relatifs à l’actualité spécifiquement parisienne, comme les grands travaux, les célébrations, les faits divers, sont rarement évoqués. Seules la construction de la tour Eiffel (Complainte de la tour Eiffel) et celle du métro (Pour le métropolitain, Le Trou de mon quai), qui furent des chantiers d’envergure, aux allures futuristes et s’étendirent sur de nombreuses années, retinrent quelque peu l’attention. En revanche, aucun titre semble-t-il, hormis quelques couplets narquois des chansonniers parisiens sur les ondes nationales, ne commente l’immense chantier que fut le « Trou » des Halles (entre 1971 et 1979) – qui accouchera du Forum des Halles –, ni celui du Périphérique (de 1958 à 1973), qui aboutit à la disparition définitive des « fortifs » et des quelques terrains vagues qui ceinturaient encore Paris. Comme toutes les métropoles, Paris a une géographie urbaine en mutation permanente, que celle-ci soit le résultat des projets d’urbanisme successifs qui le transformèrent en profondeur depuis le XIXe siècle et la révolution haussmannienne, ou qu’elle soit provoquée par la recomposition de sa population, aujourd’hui stabilisée à quelque deux millions d’habitants, après avoir frôlé les trois millions avant la Grande Guerre. Le regard porté sur Paris à travers la chanson oscille entre le panorama trop général pour ne pas véhiculer des vérités convenues (Paris champagne) et la description naturaliste, quasi entomologique, des espaces et des lieux (À Paris). Il arrive cependant que les deux tendances se rejoignent, distillant à l’auditeur cette sensation stimulante d’être dans cette ville à nulle autre pareille et de pouvoir s’étonner à chaque carrefour et devant chaque
Quand l’Métropolitain s’ra fait, paroles de Léoville, musique d’Eugène Rousset, par Delphin, partition, vers 1900. Construction du métro vers la porte de Clignancourt, caisson pour la traversée de la Seine au Châtelet, photographie Roger-Viollet, 18 septembre 1905. À droite. Construction de la tour Eiffel, photographie stéréoscopique de Léon et Levy, juillet 1888.
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enseigne. Si, dans de nombreux cas, la localisation mentionnée dans les chansons paraît assez artificielle (La File indienne), d’autres descriptions et évocations parviennent à dépasser la simple référence stylistique ou la recherche de couleur locale pour nous toucher plus profondément. Il en est ainsi des tableaux truculents, mais toujours empreints d’humanité, brossés par Bruant (À la Chapelle, À la place Maubert...), des couplets fantai-sistes d’Albert Willemetz (C’est pa… c’est pa…, c’est parisien), des évocations nostalgiques de Michel Vaucaire (Frédé), La rue la rue des déambulations parisiennes de Lemarque (La La rue m’attire malgré moi Ballade de Paris) et de Mouloudji (Le Long des rues Et je vais, sans savoir pourquoi de Paris), comme des inquiétudes existentielles de Au hasard, dans la rue Mano Solo (Allô Paris) et de la fresque futuriste de Pierre-Philippe (Tout va bien). Elle a des coins d’ombre La cartographie fondatrice imaginée par Aristide De plus en plus sombres Bruant aura laissé des traces durables dans Nul n’en sait le nombre même moi l’imaginaire de tous les auteurs qui suivront ; elle Elle a ses misères, demeure le plus souvent leur référence, faute d’une Elle a ses colères autre perspective sur la capitale. Tout au plus, Elle a ses mystères quelques nouveaux espaces urbains stimulent Comme moi... l’inspiration de jeunes artistes plus sensibles à la Charles Fallot / Yvan Gosselin, La Rue, 1936 déshumanisation qu’à la démesure de la capitale. Il en est ainsi du nœud névralgique du quartier des Halles, avec les zones de circulation souterraine, le trafic urbain nocturne et le climat interlope à proximité du pôle du Forum des Halles (Châtelet-Les Halles, Midnight Les Halles, US Halles). Curieusement, si l’est parisien, riche en cours intérieures, impasses, ateliers d’artisans, lofts aménagés et (toujours) habitat ancien, est assez souvent évoqué (Rue de la Roquette, Du côté de la Porte des Lilas...), d’autres espaces urbains également fréquentés par la moyenne bourgeoisie, que l’on pourrait sommairement assimiler à une nouvelle « bohème parisienne », dite « bo-bo », peinent à offrir une représentation singulière, comme ceux de la Butte aux Cailles (13e arrondissement) et du triangle autour de la rue Daguerre (14e arrondissement). Le long des rues de Paris, album de Mouloudji, disque 45 tours, 1957. Francis Carco présente De Blanche à Pigalle, disque 33 tours, vers 1952. À droite. Rue des Vertus (3e arr.), photographie de Charles Marville, 1888.
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Au coin de la rue Taitbout, paroles et musique de Paul Francet, partition, vers 1900. Montmartre, rue Saint-Rustique, photographie Roger-Viollet, vers 1935.
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La ballade de Paris Tous les quartiers, ou peu s’en faut, presque toutes les grandes artères de la capitale, de l’avenue de la Grande-Armée (La Fête à Neu-Neu, La Folle de Maillot) au boulevard Poniatowski, aux abords du bois de Vincennes, et un grand nombre de rues, animées (Rue de Belleville) ou obscures (Rue de Pali-Kao) ont été célébrés. Cependant, ce sont les lieux emblématiques les plus chargés en histoire sociale et en faits divers, comme Pigalle ou la rue de Lappe, qui sont les plus souvent chantés. Des lieux de mémoire quelquefois oubliés sont aussi évoqués : les Halles (Aux Halles – tout autour des Halles, Le Quartier des Halles...), ce ventre de Paris dépeint par Zola, les Abattoirs de Vaugirard, les anciennes prisons de la Roquette (À la Roquette) et de Mazas (À Mazas), celle de Saint-Lazare (À Saint-Lazare), qui fut aussi un hôpital, le parc d’attractions de Luna Park (Luna Park), fermé en 1934, et la gare d’Orsay (14 Juillet, rendez-vous de Paname), désaffectée depuis 1973, devenue depuis le musée d’Orsay. Plutôt enclins à évoquer des climats mélancoliques, les auteurs de chansons se sont emparés de ce passé de la ville, significatif de cette valeur mémorielle attachée aux tableaux de Paris, tel le cadre immuable d’un théâtre dont les scènes sont perpétuellement rejouées et réinterprétées. Les cimetières parisiens – Montmartre, Montparnasse... – sont parfois cités (La Ballade des cimetières) au détour d’un couplet, et plus rarement pris comme thème principal de chansons, sauf le Père-Lachaise (Édith, Au Père-Lachaise...). Il est frappant de constater que de simples lieux municipaux dédiés à l’hygiène, sans doute parce qu’ils évoquaient des scènes de la vie quotidienne, comme les bains-douches des arrondissements, ont eu droit à des évocations chantées (La Douche municipale). Quelques lieux importants dans la géographie parisienne semblent avoir été négligés, faute sans doute d’une identité forte ancrée dans l’histoire et dans la scène parisienne. Ainsi en est-il de la place de la République, avec une seule chanson connue (La Java en mineur), alors qu’elle attire encore les foules à l’occasion des manifestations populaires, et de la place de la Nation qui, même du temps de la Foire du Trône, n’a jamais vraiment suscité d’image forte. Plusieurs quartiers de l’ouest sont également minorés dans ce corpus, qui reflète en priorité la dimension humaine de la ville et des lieux où l’on vit, où l’on travaille, où l’on passe et dont on parle. Dès lors, les rues, les places et les allées paisibles du côté de Molitor ou de la Muette, la bien nommée, n’ont que peu de chances de donner lieu à des succès populaires.
Où est-il mon moulin de la place Blanche ? Mon tabac et mon bistrot du coin ? Tous les jours pour moi c’était dimanche ! Où sont-ils les amis les copains ? Où sont-ils tous mes vieux bals musette ? Leurs javas au son de l’accordéon Où sont-ils tous mes repas sans galette ? Avec un cornet de frites à deux ronds Où sont-ils donc ? Lucien Carol et André Decaye / Vincent Scotto, Où est-il donc ?, 1926 (chanson insérée dans le film, Pépé le Moko, Julien Duvivier, 1937)
Montmartre, impasse Traînée, photographie de René-Jacques, 1948. Rue gît-le-cœur, paroles de Joseph Carini, musique de Joseph Dotti, partition illustrée par Jean Effel, 1962.
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ÉLOGE DE LA RUE Dans la rue Plus que les rues singulières avec leurs caractéristiques et leur microcosme social, c’est la rue parisienne en général qui retient la première l’attention des auteurs et des chanteurs, la rue avec tous les symboles qu’elle renferme : la richesse et la misère, le passé révolu et les moments vécus, le foisonnement social et la multitude des destins entrecroisés (La Rue – qu’il s’agisse de la chanson chantée par Damia ou de celles qui furent écrites ensuite par Gilles ou Léo Ferré). Mais cette propension à évoquer la rue s’explique aussi par le fait que cette rue sans nom, qui n’appartient à aucun quartier précis, est chargée de résumer toutes ces rues isolées qui s’ignorent, celles déjà mises en chanson comme les autres (Le Pavé de ma rue, Les Rues de Paris – pas moins de cinq chansons portent ce titre –, Y’a des rues...). Cette indétermination est aussi un hommage rendu aux individus, ces passants qui parcourent en tous sens ces rues, se croisant, se mêlant, se bousculant, revenant sur leurs pas, mais toujours en mouvement dans ce Paris des désirs et des nécessités (Paris en bourlinguant). Les chansons qui parlent des rues, ruelles et impasses sont légion, et certaines évoquent même des rues aujourd’hui disparues ou débaptisées, comme la rue de Vanves, devenue rue Raymond-Losserand (Entre la rue Didot et la rue de Vanves). D’autres se situent dans des voies minuscules (le passage de la Bonne Graine dans le 11e arrondissement, cité dans J’m’en fous pas mal, Dans la rue Aristide Bruant...) ou dans des rues qui n’en finissent pas (Rue de Vaugirard, La Java de cézigue, pour la rue de Charenton...) ; mais aussi dans des lieux immortalisés par la chanson (Rue des Fossés Saint-Jacques, Rue de l’Abbé de l’Épée...). Le choix des paroliers se révèle parfois surprenant (Rue de la Manutention, Rue Watt, Rue des Carrières – le nid d’amour...), ou plus poétique (Rue Gît-le-Cœur, Rue de l’Échaudé, Rue du Soleil...), ou bien encore attaché à un particularisme local supposé connu de l’auditeur (Rue Godot-de-Mauroy, Rue de la Huchette, Rue des Bons-Enfants...). Le plus souvent, les auteurs se plaisent à ancrer des souvenirs personnels dans le lieu qui leur a servi de décor (Rue de Lappe, La Rue Marie-Laurence, Canal Saint-Martin...).
Toutes les rues de Paris portent un prénom de fille Souvenirs d’un temps disparu Y a la rue Stéphanie et la rue Caroline L’avenue de la fille inconnue Le boulevard Virginie et l’impasse Martine Ces jolis rendez-vous qui n’existent plus Mais ma rue préférée, celle où j’aimais rêver Elle a un nom qui danse, la rue Marie-Laurence Pierre Delanoë et Claude Lemesle / Guy Boulanger, La rue Marie-Laurence, 1976 85
Elle logeait rue du Pont-aux-Choux Sous les toits avec un chien-loup Qui lui avait léché les mains Un soir dans la rue Porte-Foin... Marcel Aymé / Guy Béart, La Chabraque, 1960
Voici ce qu’il advint jadis grosso modo Entre la rue Didot et la rue de Vanves, Dans les années quarante Où je débarquais de mon Languedoc, Entre la rue de Vanv’s et la rue Didot... Georges Brassens, Entre la rue Didot et la rue de Vanves, 1982
Je sais bien que rue de Belleville Rien n’est fait pour moi Mais je suis dans une belle ville C’est déjà ça. Alain Souchon / Laurent Voulzy, C’est déjà ça, 1993
Le quatorzième arrondissement C’est mon quartier depuis vingt-cinq berges C’est dans ses rues que j’passe mon temps Dans ses bistrots que je gamberge. Renaud Séchan, Le Blues de la porte d’Orléans, 1976 Double page, en fond. Montmartre, rue du Chevalier-dela-Barre la nuit, photographie de René-Jacques, 1948. De gauche à droite. Allons chez Georges Brassens, album de Georges Brassens, 45 tours, 1962. Les Premières Chansons de Marc et André, disque 33 tours, 1961. Marjolaine, album de Francis Lemarque, disque 33 tours, 1958. Léo Ferré, disque 33 tours, 1954. Rue de la Roquette, album de Michel Bülher, disque 45 tours, 1976.