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À
seulement 20 ans, Simon Pellegry est déjà en 2e année de mastère d’histoire. « J’ai un peu d’avance », admet-il timidement. Pendant les vacances scolaires, il travaille tout en voyageant puisqu’il est steward chez Air France. « Grâce à cela, j’ai voyagé sur tous les continents », explique-t-il fièrement. En juillet 2008, lors d’un de ses déplacements à Conakry (Guinée), il visite les abords de la ville. Moïse, un Guinéen, propose à l’équipage de visiter les îles. Ils se rendent alors sur l’île de Room qui, contrairement à la très touristique Loos voisine, est très pauvre. « En montant la colline, nous avons vu une école », raconte Simon. Moïse leur explique que cette école, qu’il a construite et où il est professeur, accueille 150 enfants. Il n’y a que deux livres de lecture, que tous les élèves doivent se partager. Les cours ont donc lieu au tableau, mais même les craies manquent.
Porte-à-porte « Quand nous avons découvert la situation, nous avons décidé, avec un collègue, de venir en aide à ces gens », explique Simon. C’est ainsi qu’est née l’association « Une rentrée pour
tous ». De retour en France, les membres de l’association font du porteà-porte pour trouver des fournitures. Lorsqu’ils reviennent à Room en octobre, ils sont chargés de 480 kg de fournitures. « Les enfants n’en revenaient pas, leur accueil a été formidable », se souvient Simon. Désormais, ses amis et lui veulent poursuivre leur aide aux habitants de Room en construisant une école maternelle. Au-delà de cette expérience guinéenne, Simon Pellegry veut maintenant venir en aide à des populations vivant dans le monde entier. « Mais nous ne voulons pas faire du don sauvage car, dans les pays sous régime dictatorial, ce ne sont jamais ceux qui en ont besoin qui en profitent », précise-t-il. Il s’agit donc de bien cibler les besoins, avec, pour règle absolue, de ne jamais avoir d’intermédiaire. Si l’association s’est d’abord orientée vers l’aide à l’éducation à travers le don de fournitures scolaires, Simon sait que cette aide-là n’est pas suffisante. Ainsi, il aimerait aider les populations à améliorer leurs techniques de production agricole pour mieux se nourrir sans dépendre d’un gouvernement autoritaire ou apporter l’électricité et des moyens de communication là
Cinéaste en herbe H^bdc YdccZ YZh Xdjgh YZ ijidgVi | a¼jc^kZgh^i # BV^h | l’enseignement, vers lequel il pensait s’orienter, il pourrait préférer la réalisation cinématographique. Le tournage de son premier film, adaptation d’un scénario original de fiction qu’il a écrit, se Y gdjaZgV W^Zci i VkZX! edjg id^aZ YZ [dcY! aZ fjVgi^Zg Yj Bdci" Y¼:hi! d ^a ]VW^iZ# FjVci Vj [^ab fj¼^a V idjgc adgh YZ hdc kdnV\Z d’octobre en Guinée, il devrait être diffusé prochainement à l’université et peut-être au cinéma Le Bijou.
où ils sont absents. « Mais l’éducation reste le meilleur moyen de s’en sortir », estime Simon. Et cela commence par l’enseignement des règles primaires d’hygiène (le lavage des mains) qui permettraient d’éviter certaines épidémies.
Une nouvelle structure Du fait de l’éloignement géographique de ses deux fondateurs, l’association « Une rentrée pour tous » s’est dissoute. Simon
poursuit toutefois son action en région parisienne. Une nouvelle association est en cours de création. Séduite par le projet, l’université de Marne-la-Vallée a déjà accordé son soutien financier et pourrait même héberger son siège, apportant ainsi un socle solide et un gage de sérieux. Les bénévoles de bonne volonté y seront les bienvenus. ■ Fekh jekj h[di[_]d[c[dj 0 * &, ,' .* '( (*
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