Théatre d'ombres : histoire de Jonas

Un théatre d’ombres pour raconter l’histoire de

Jonas

Pascale Roze

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Les silhouettes servent à raconter l’histoire de Jonas.

Pour les actionner il suffit de fixer une paille coudée derrière chaque silhouette.

On a besoin d’autant de paille que de personnage.

Pour certaines scènes, il faut plusieurs personnes pour actionner les silhouettes.

Quatre silhouettes ont un sac, à actionner au dessus de leur tête, il évoque la pénitence des Ninivites.

Pour fabriquer le théâtre d’ombres, utilisez le schéma ci-joint :

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Jonas

Le roi de Ninive Son sac de pĂŠnitence

Les marins (sans le sac) Les ninivites Leur sac

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Les animaux Ă plumes Et le sac

Les animaux Ă poils Et le sac

Le ricin

Le monstre marin 4

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La barque

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5

La rive

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La tempĂŞte

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8

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Histoire de Jonas La Parole de Dieu fut adressée à Jonas le prophète : « Lève-toi, va à Ninive la grande ville et dis à ses habitants qu’ils changent leurs cœurs car leur méchanceté est venue jusqu’à moi. » « Moi, aller chez les païens, ça jamais », se dit Jonas, et il se leve, non pas pour aller à Ninive, mais pour fuir à l’autre bout du monde, vers l’ouest, à Tarsis, loin de la présence de Dieu.

Il descend jusqu’au port de Jaffa, trouve un bateau et s’embarque pour se faire conduire à Tarsis, loin, très loin de Dieu.

Mais le Seigneur lance sur la mer un vent violent et la mer se déchaîne si fort que le navire est sur le point de se briser. Les marins, saisis de peur, appellent au secours, chacun son dieu.

Et pour alléger le bateau, ils jettent même à la mer toute la cargaison.

Quant à Jonas, il s’était couché au fond du bateau et dormait profondément.

Alors le capitaine s’approche de lui : « Hé ! quoi ! tu dors !… Réveille-toi, lève-toi et prie ton dieu. Peut-être que nous ne mourrons pas, peut-être nous sauvera-t-il ? » Les marins tirent au sort pour savoir qui est responsable du malheur qui leur arrive.

Le sort désigne Jonas.

Ils lui demande : « Qui es-tu ? Quel est ton pays ? » Jonas leur répond : « Je suis hébreu, et le Dieu que je prie est le Dieu unique qui a créé la terre et la mer ».

En entendant cela les marins, des païens, sont saisis d’une grande crainte.

Jonas continue : « Prenez-moi et jetez-moi à la mer, car je sais bien que c’est à cause de moi que vous avez cette grande tempête. » Les marins hésitent.

Ils essayent de ramer vers la terre ferme, mais la tempête redouble de rage.

Ils prennent Jonas et le jettent à la mer. Aussitôt il se fait un grand calme.

Les hommes sont saisis d’un grand respect, d’une grande crainte de Dieu ; ils offrent un sacrifice.

Le Seigneur envoie alors un grand poisson pour engloutir Jonas.

Et Jonas passe trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson : un vrai tombeau !

Du ventre du poisson, Jonas, dans son angoisse, se met à prier le Seigneur : « Seigneur, viens à mon secours, entends ma voix. Tu m’as plongé dans les eaux sombres de la mort. Mais je me souviens de toi, et ma prière monte vers toi, jusqu’à ton Temple saint. » Alors le Seigneur commande au poisson, qui rejette Jonas au sec, sur le rivage, à l’est, à l’orient, là où se lève le soleil.

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La Parole du Seigneur fut adressée pour la seconde fois à Jonas : « Lève-toi et va à Ninive. » Alors Jonas se leve et, cette fois, il part pour Ninive.

Or Ninive était devenu une ville immense : il fallait trois jours pour la traverser !

Jonas commence à parcourir les rues en criant : « Dans quarante jours, Ninive va être détruite. » Il n’a fait qu’une journée de marche et déjà tous les habitants se mettent à croire en Dieu, à changer leur cœur, à se convertir. Du plus grand jusqu’au plus petit, ils se mettent tous à jeûner. Et voilà que le roi de Ninive lui-même se leve de son trône, rejette son manteau, se couvre d’un sac, et s’assied sur la cendre.

Puis il fait proclamer ce message dans Ninive : « Que tous, hommes et animaux, petit et gros bétail, jeûnent, demandent pardon pour leur violence et leur méchanceté et changent de conduite. Alors peut-être que Dieu retirera sa menace et que nous ne mourrons pas ».

Alors Dieu pardonne aux habitants de Ninive et renonce à détruire la ville.

Mais Jonas le prend très mal et se fâche : « Ah ! Seigneur, c’est bien ce que je savais : Tu es un Dieu bon, lent à la colère, miséricordieux, et toujours prêt à pardonner plutôt que de faire du mal. Maintenant, de quoi ai-je l’air, moi ! Je n’ai plus qu’à mourir ! » Jonas sort de Ninive et s’assied à l’est de la ville : là il se construit une cabane pour voir ce qui va se passer pour la ville.

Alors le Seigneur fait pousser un arbuste, qui grandit et le protége de son ombre.

Cette plante est une grand joie pour Jonas. Mais le lendemain matin, le Seigneur envoie un ver qui attaque la plante : elle se dessèche. Le soleil se met à taper si fort que Jonas est prêt de s’évanouir.

Il s’écrie : « Mieux vaut pour moi mourir que vivre ! » Et Dieu lui dit : « As-tu raison de te fâcher parce que cette plante est morte ? » Jonas répond : « Oui, j’ai raison de me facher à mort ! » Dieu lui dit alors : « Tu as beaucoup de peine pour cette plante que tu n’as pas plantée et qui n’a vécu qu’une journée ! Et moi, le Seigneur, je n’aurais pas de peine pour Ninive où il y a plus de 120 000 habitants qui ne savent pas distinguer le bien du mal, ainsi que des animaux innombrables ! » (d’après le Livre de Jonas)

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