QUAND LE PASC STIMULE LA DIMENSION CITOYENNE DE L’UNIVERSITÉ CRÉATION DE 13 CLUBS DES DROITS DE L’HOMME DANS LES INSTITUTIONS UNIVERSITAIRES DE LA RÉGION DE GAFSA Le Bureau de Gafsa du Programme PASC-Tunisie (Programme d’Appui à la Société Civile) en partenariat avec AMNESTY International section tunisienne et l’Université de Gafsa viennent d'initier une très bonne initiative traduisant les synergies possibles entre la société civile et les acteurs publics par la création de 13 clubs des droits de l’Homme dans les institutions universitaires de Gafsa.
Cette initiative qui s'inscrit dans le cadre de l’ouverture de l’Université sur son milieu extérieur, a pour objectif d’encadrer les jeunes étudiants en encourageant leur implication dans la vie associative, en les sensibilisant sur les notions universelles des droits de l’Homme et en mettant à leur disposition des outils artistiques pour la promotion de ces droits.
555 ÉTUDIANTS FORMÉS SUR LA PROMOTION DES DROITS DE L’HOMME ET SUR LES TECHNIQUES CINÉMATOGRAPHIQUES Du 18 janvier au 10 février 2016, 555 étudiants et étudiantes de l’université de Gafsa, des instituts supérieurs des études technologiques de Gafsa et de Tozeur et des facultés privées de la région, ont bénéficié de formations dans les domaines des droits de l’Homme et des techniques cinématographiques. Ces formations visent à initier les étudiants à la réalisation de 15 courts métrages qui sont entrés en compétition dans le cadre du « Festival du film estudiantin des droits de l’Homme », qui a eu lieu le 20 février 2016 à Gafsa (journée mondiale de la justice sociale) à l’institut supérieur de l’administration des entreprises de Gafsa.
ORGANISATION DU PREMIER FESTIVAL DU FILM ESTUDIANTIN DES DROITS DE L’HOMME À GAFSA
15 COURTS MÉTRAGES EN LICE POUR LE PODIUM
Les courts métrages produits par des étudiants de Gafsa et de Tozeur, ont été projetés devant un public de 230 personnes et trois films ont été sélectionnés par un jury composé de cinématographes et de militants des droits de l’Homme.
Palmarès • 1er Prix: « Virus » de Sabri Naoui et coll de Mdhilla, Faculté des Sciences de Gafsa. • 2ème Prix: « Dreams » de Dhia Daly et coll, Institut Supérieur de l’Administration des Entreprises de Gafsa • 3ème Prix: « My right no more » de Sarra Hammami et coll, Institut Supérieur des Sciences Appliquées et de Technologie de Gafsa
Témoignages « Un grand bravo pour tous ces jeunes qui, grâce à des outils et des connaissances techniques simples ont su comment transmettre des messages clairs et pertinents. Je pense que ce serait intéressant de les projeter dans des maisons de jeunes, des maisons de culture et pourquoi pas dans des prisons avant d’engager des débats, vu que ça traite des sujets d’actualité » «En tant que militante des droits des femmes, j’ai été agréablement surprise par le nombre important de films qui ont traité le sujet des femmes battues. Si on continue d’accompagner nos jeunes, je suis certaine qu’au bout d’un certain temps, on pourra assister à un grand changement de notre société. » Mme Mennana Zitouni, Militante des droits de femmes
« En tant que militant de la société civile et père de deux étudiants, j’avoue que je suis heureux aujourd’hui pour deux choses : la première est que les trois partenaires de ce projet entre autres le PASC, ont su comment comprendre nos jeunes et les valoriser et la deuxième est que l’université tunisienne, a enfin reconnu la société civile en tant que partie prenante du système éducatif. J’invite les partenaires à dupliquer cette belle initiative dans toutes les universités du pays, au profit de la société civile et de nos enfants.» M. Houssine Rzig, Président de l'ASDE Mdhilla
SIGNATURE D’UNE CONVENTION ENTRE LE PASC, L’UNIVERSITÉ DE GAFSA & AMNESTY INTERNATIONAL A l’occasion du Festival auquel ont participé toutes les institutions universitaires de Gafsa, une convention cadre a été signée entre le directeur du PASC M. Imed Abdeljaoued, le président de l’Université de Gafsa Dr. Imem Alaoui et du directeur exécutif de AMNESTY-International section Tunisienne M. Lotfi Azouz. Cette convention traduit la volonté des partenaires de continuer leur collaboration dans le milieu universitaire et de permettre aux étudiants de mener des projets socioculturels et de promouvoir la culture des droits de l’homme. Il s'agit d'une bonne pratique de l'ouverture de l'université sur son environnement.