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Dans nos champs
La saison des ventes de taureaux est presque terminée au moment où j’écris ces lignes. Les moyennes et le nombre de vente était meilleur que ce que plusieurs anticipaient dans l’ouest où les conditions de sécheresse ont persistés dans le sud des prairies. Vous pouvez voir sur le tableau récapitulatif des ventes de taureaux que les ventes étaient un peu en retrait par rapport aux ventes record de 2021 mais toujours comparables aux ventes de taureaux de 2020. Je considère que c’est une victoire pour la race charolaise, car nous avons gagné une grande part des marchés compte tenu de la diminution du nombre de vaches à élever ce printemps.
C’était aussi formidable de voir la foule revenir aux ventes et de voir des visages souriants sans un masque. La fréquentation de la plupart des ventes n’était pas tout à fait revenue aux chiffres d’avant la Covid, mais cela fut une grande amélioration pour la plupart au cours des deux dernières années. À certains égards, les choses ne reviendront jamais à ce qu’elles étaient avant la Covid. Je ne pense pas que beaucoup de ventes se feront sans vidéos et sans présence en ligne, car il existe des producteurs qui préfèrent faire leurs recherches et leurs achats sur l’internet. Certains trouvent pratique de visiter les enclos des taureaux avant le jour de la vente lorsqu’ils ne sont pas occupés, puis d’entrer dans la maison, de faire leurs affaires et de se remettre à leurs tâches avec peu de perturbations dans leur journée. Certains, cependant, ont vraiment apprécié le retour aux ventes pour rendre visite à d’autres producteurs et socialiser un peu après la vente.
Après une vente de taureaux ce printemps, j’ai rendu visite à un producteur commercial qui m’a dit qu’il avait élevé 120 génisses charolaises commerciales d’influence britannique il y a deux ans et qu’il était extrêmement heureux de la façon dont cela s’était passé lors de la saison des vêlages. Il a poursuivi en me racontant comment il sélectionnait les taureaux à acheter pour saillir ses génisses. Ce producteur n’achète pas les taureaux les plus convoités des ventes. Il savait qu’il voulait essayer d’élever ses génisses charolaises pour que leurs veaux puissent être dans le même champs que ses vaches-veaux. Il a dit qu’il n’avait pas le temps de rechercher quels taureaux vêlaient le mieux alors, il a acheté que des taureaux qui étaient issus de génisses du premier vêlage, qui étaient issus de génisses du premier vêlage. Sa logique était que les éleveurs de race pure faisaient la recherche et si le poids réel à la naissance et l’EPD étaient bons, il savait qu’il avait deux générations de taureaux de génisses dans le pedigree des taureaux qu’il achetait. C’était une logique de cowboy très simple qui fonctionnait bien pour lui. Il continue de saillir ses génisses à des taureaux Charolais et se sent très à l’aise de le faire.
Ce printemps, nous avons également constaté qu’il y avait des retards de laboratoire. Vous devriez donc prendre un échantillon de poil et faire des tests d’ADN pour la filiation, 100K et homo sans cornes tôt. Peutêtre que lorsque vous rapatriez vos taureaux à l’automne, vous pourrier le faire afin d’avoir les informations pour vos catalogues de vente de taureaux du printemps. Avant de sortir vos taureaux aux champs ce printemps, prenez un échantillon de poils et assurez-vous que leur ADN est complet au cas où quelque chose leur arriverait au pâturage. Je pense aussi que c’est une bonne pratique d’échantillonner les poils des vaches que vous envoyez à l’encan et de les mettre dans une enveloppe dans un classeur au cas où vous en auriez besoin. Il y a trop d’histoires de taureaux vendus dont la filiation n’a pas pu être vérifiée pour la semence qualifiée parce que leur mère n’était plus en vie.
Lorsque cela est possible, je vous encourage à calculer la durée des gestations dans la mesure du possible. Si vous faites l’insémination artificielle ou avez observé des dates de saillie, faites le calcul et utilisezle dans vos catalogues de ventes de taureaux ou sur vos génisses de remplacement. C’est un autre outil de facilité de vêlage auquel beaucoup de producteurs commencent à prêter attention.
Encore une fois, j’encouragerais également les producteurs à effectuer davantage de mesures par ultrasons, afin que nous puissions améliorer les données d’EPD sur les carcasses à l’avenir. Il ne semble pas que cela rapporte de grosses dividendes en ce moment mais je crois qu’à l’avenir, cela deviendra plus important. Je pense aussi que faire un examen sur vos génisses d’un an et d’utiliser ces informations comme un autre outil peut être bénéfique.
Dans ce numéro, en plus des mises à jour envoyées par courriel, des publications sur notre site internet et sur les réseaux sociaux, vous trouverez des informations sur l’assemblée annuelle générale de l’Association Charolaise du Canada qui se tiendra en présentiel au mois de juin à Russell au Manitoba. En plus des visites de troupeaux et de belles rencontres, il y aura la première vente aux enchères de la fondation des amis Charolais. L’obtention du statut d’organisme à but nonlucratif de la fondation a été un long processus. La fondation étant maintenant créée, nous sommes prêt à la grandir. La fondation souhaite accumuler des fonds qui seront utilisés pour renforcer la race et les éleveurs pendant de nombreuses ..continued on page 14