RDP avril 2021

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REVUE DE PRESSE AVRIL 2021


Sommaire Pellenc lance le souffleur le plus puissant du marché

3

materiel-paysage.com - 27/04/2021

Machinisme agricole et espaces verts Loïc Morel nouveau président du Sedima

5

tvlocale.fr - 20/04/2021

Ils boostent leur débit de chantier

7

La Vigne - 01/04/2021

Démonstration de matériels interceps : 14 matériels présentés

13

L'Agri 66 - 15/04/2021

PELLENC VIGNOBLES CHAMPENOIS : LE GROUPE SE DÉPLOIE DANS LE GRAND EST

15

lunion.fr - 13/04/2021

PELLENC : Un industriel français qui considère que les talents constituent une richesse qui se cultive et que les réussites individuelles construisent le succès collectif… grâce à la Pellenc Academy

17

secteurvert.com - 12/04/2021

La Chine affole les prix des matières premières

20

Challenges.fr - 10/04/2021

Les nouveaux pulvérisateurs Pellenc EOLE 2000 et 3000 pour un traitement maîtrisé

23

Terres de Cognac - 01/03/2021

PELLENC : Un industriel français qui offre à tous ses utilisateurs un service premium complet pour un accompagnement de chaque instant

24

secteurvert.com - 03/04/2021

Un 3 roues compact et polyvalent

27

La Marne viticole - 01/04/2021

Belle réussite pour la « démo » désherbage alternatif

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Réussir Paysan du Haut Rhin - 02/04/2021

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Matériels professionnels à batterie Pellenc lance le souffleur le plus puissant du marché

Nicolas Aberton Publié à 08:00 2 minutes de lecture Le constructeur français Pellenc présente le nouveau souffleur Airion Backpack, dont le harnais portant la batterie dorsale reprend également le poids de la lance afin de réduire l’effort physique des utilisateurs professionnels. La société Pellenc lance en 2021 le souffleur Airion Backpack, intégrant des évolutions technologiques et ergonomiques. Il dispose ainsi d’un nouveau harnais portant à la fois la batterie dorsale et la lance. Le bras de l’utilisateur effectue un balayage latéral mais ne porte plus le poids de la lance et de sa buse. Une articulation logée derrière le harnais permet de compenser le poids de la lance en laissant celle-ci circuler librement autour de son axe. Prévu pour les longues sessions de travail, le harnais est fortement rembourré afin d’offrir un plus grand confort et de réduire les vibrations. Le souffleur se porte assez haut sur le dos, ce qui a également pour effet de limiter ces dernières au niveau des vertèbres lombaires. L'outil enregistre ainsi de très bons résultats en matière de réduction des vibrations, soit une valeur de 0,2 m2/s. Des tests non homologués ont en outre permis de comparer ses performances de propulsion avec celles de modèles concurrents sur une charge de 7,2 kg sur un sol lisse. Le nouveau souffleur Pellenc Airion Backpack bénéficie d'un portage dorsal de la batterie reprenant aussi le poids de la lance. (© Pellenc ) Les mesures enregistrées lors de ces essais feraient actuellement de l'Airion Backpack « le plus puissant des souffleurs à dos à batterie », selon les indications de Bruno Jargeaix, directeur de la division Green City & Technology de Pellenc . « L'Airion Backpack, poursuit ce dernier, peut être équipé de quatre buses différentes : longue, courte, plate coudée ou ronde. Sa poignée intelligente propose une sélection de quatre vitesses et donne plusieurs informations : l’autonomie restante (en heures, en minutes ou en pourcentage), le temps de travail ou encore les rappels de maintenance. » L’ensemble souffleur-batterie-harnais bénéficie d'une bonne visibilité pour le travail de nuit. L’autonomie de l'appareil est comprise entre 40 minutes et 3 heures selon la

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puissance engagée, avec une moyenne mesurée sur le terrain de 1 heure 40 en travail continu. Le fabricant annonce une puissance supérieure à 24 N et un débit d’air en sortie de buse de 1 280 m 3/h. La commercialisation de ce nouveau souffleur est prévue en septembre prochain.

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Machinisme agricole et espaces verts Loïc Morel nouveau président du Sedima @MatPaysage 20/04/2021 | France | Matériel agricole | Espaces Verts Vu 369 fois

Loïc Morel, nouveau président du Sedima depuis le 19 mars, succède à Pierre Prim. Julien Fredon, directeur des Ets. Crosnier, est le nouveau représentant des spécialistes en matériels espaces verts au sein du nouveau bureau de l'organisation professionnelle. L'assemblée générale élective du Sedima, Syndicat national des entreprises de service et distribution des entreprises du machinisme agricole, d'espaces verts et des métiers spécialisés, s'est déroulée en visioconférence le vendredi 19 mars. Selon les statuts de l'organisation professionnelle, le président et le bureau sont renouvelés suite à un mandat de quatre ans. Pierre Prim, élu en février 2017 durant un Sima, a présenté son bilan aux adhérents. Le mandat de ce concessionnaire John Deere du sud-ouest (Agricat) aura été particulièrement riche. Il lui a fallu assumer avec les élus et l'équipe des permanents les dossiers classiques d'une organisation syndicale, ceux de l'adaptation de la profession aux nombreux changements et, depuis un an maintenant, affronter la pandémie. Le syndicat a mis en place une cellule de crise en travaillant de conserve avec les ministères, les organisations des agriculteurs et des constructeurs afin de préserver la filière et de lui donner les moyens de faire son travail en sécurité. "Durant son mandat, Pierre Prim nous a poussé à évoluer et accélérer le changement. C'est aussi la première fois dans ma carrière qu'un président a pris son bâton de pèlerin pour venir à la rencontre de distributeurs et les convaincre d'adhérer au Sedima", a pointé Anne Fradier, secrétaire générale de l'organisation.

La feuille de route de Loïc Morel La tâche de la nouvelle équipe ne sera pas non plus de tout repos. De nombreux dossiers doivent avancer au sein de l'organisation et sur le marché pour promouvoir le

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métier des distributeurs, conserver et pérenniser le professionnalisme, assurer la relève avec de nouvelles générations. Il pourra s'appuyer sur les acquis de l'expérience et les savoirs accumulés, le Sedima a fêté son centenaire en 2019. Le témoin a été transmis par l'équipe de Pierre Prim en anticipant : Loïc Morel avait rejoint le précédent bureau en 2018. Le nouveau président a présenté sa feuille de route et ses principaux axes : - préserver la pérennité et l'indépendance du syndicat, fédérer, augmenter encore sa représentativité (les adhérents du Sedima pèsent environ 80 % du marché dans le machinisme agricole et autour de 50 % sur celui des espaces verts), - poursuivre le travail engagé dans les commissions pour augmenter les services déjà nombreux mis à la disposition des adhérents, - agir et négocier avec les concédants afin de trouver un juste équilibre dans les relations contractuelles et la répartition de la valeur ajoutée (particulièrement avec les nouvelles technologies mais aussi dans un contexte de concentration des réseaux de distribution, - poursuivre les actions de valorisation des métiers de la profession pour pouvoir recruter des jeunes ou des personnes en reconversion professionnelle (dans les 5 ans à venir 9600 embauches dont plus de 90 % en CDI), - faire progresser le travail mené au niveau européen par les différentes organisations syndicales au sein du CLIMMAR. La nouvelle équipe 2021-2025 Le nouveau bureau élu est représentatif de la diversité de la profession du point de vue géographique, par type d'activité et dans la typologie des concessions. La nouvelle équipe est constituée de : - Loïc Morel, président, dirigeant associé des Ets. Sicoit, concessionnaire New Holland en Rhône-Alpes - Alexandre Mortier, 1er vice-président, concessionnaire Massey Ferguson en Bourgogne-Franche-Comté - Pascal Deschamps, 2è vice-président, ex concessionnaire John Deere en Eure-et-Loir et Yvelines. C'est le doyen du bureau, qui a cédé son entreprise au groupe de Servais Chesneau en octobre 2020 mais qui reste actionnaire de la concession MCDA qui représente John Deere en région Limousin-Auvergne, - Véronique Gloria, trésorière, dirigeante des Ets. S.U.O.M.A., distributeur Claas en Pays-de-la-Loire, - Marc Simon, dirigeant de Terrinov, concessionnaire Case IH dans les Pays-de-la-Loire et distributeur de matériels espaces verts (Iseki, Cub Cadet, Echo...), - Frédéric Josse (SAS Josse), concessionnaire Fendt en Normandie avec une petite activité motoculture (Iseki, Husqvarna), - Stéphane Leblond (Ets Forestier-Leblond), concessionnaire Massey Ferguson en Nord-Picardie, - Bertrand Colinet (Ets Colinet), distributeur des marques Deutz Fahr et Same en Rhône-Alpes, - Julien Fredon, directeur des Ets Crosnier dans les Yvelines. L'entreprise a deux activités : spécialiste en matériels parcs et jardins et espaces verts (Iseki, Honda, Husqvarna, Pellenc, Stihl) et grossiste en moteurs et pièces détachées d'origine. Julien Fredon représentera le métier des spécialistes en matériels espaces verts au sein du bureau. Michel Lecomte

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Ils boostent

leur débit de chantier De

plusenplus de vigneronscombinent

leursoutils grâceàdessolutions clé en main des constructeurs ou à desadaptationsqu'ils ont réaliséeseux-mêmes.Dix d'entreeux nous expliquentcommentils augmentent leurproductivité PAR VINCENTGOBERT

D

isponibilité des tractoristes,

multiplication des passages liés au travail du sol, coût du GNR, tassement des sols, manque de temps...Au printemps, les raisons ne manquent pas pour essayer d’augmenter les débits de chantier de travail du sol et de travauxen vert. Y parvenir, c’est travailler davantage de rangs simultanément ou combiner plusieurs outils sur un même automoteur. Comme nous l’observons grâce aux diftémoignages de ce dossier, enférents core faut-il avoir un itinéraire technique adapté, des outils qui s'utilisent à la même vitesse,assezde puissancesous le capot et, bien sûr, avoir l'œil, certes

bien ouvert, mais surtout aidé par un peu d’électrohydraulique

et d’électroni-

que!

Logiquement, en vigne étroite, ce sont les enjambeurs qui permettent de ga-

en débit de chantier en travaillant plusieurs rangs en même temps. Aujourd'hui, ils passentencore une étape en multipliant les combinaisons d'outils. Du côté des tracteurs interlignes, l’évolution se fait à la faveur de l’augdes puissanceset la multiplimentation cation des asservissements hydrauliques et de prise de force. Les solutions trouvées par les viticulteurs (Partie 2) n’ont pas à rougir devant celles des constructeurs(Partie 1).

MULTIFONCTION

COMBINÉE PELLENC

Sousces termes se cache la solution clé en main de Pellenc pour utiliser facilement plusieurs outils sur ses porteurs, opellenc

gner

Grégoire Un seul outil à la fois, mais extralarge__________ Parmi lesstratégies pouraugmenter les débits de chantier,Grégoire sedémarqueen misant plus sur la largeur que sur la combinaison.Sorti il y atrois ans, l’enjambeur ne propose pas encorede combinaisond’outils. Le domaine Daniel-Étienne Defaix de 30 ha dans le Chablisien n’est de toute façon pas pour : « On ne peutpas seconcentrersur deuxoutils qui travaillent en même temps, affirme Paul Defaix. Deplus, l'hydraulique peut être insuffisante.Pour augmenter ledébit de chantier, nous avonsplutôt choisi de travailler le plus de rangs possiblepar passage. Ainsi, pour le désherbageintercep, complémentairedu désherbagechimique dans notre domaine, nouspassons des lames hydrauliques Boisseletsur deux rangsplus deux demi-rangs à chaque passage. Côté rognage,nousnous sommes équipésd'une machine Collardquatre rangs. Sansparler dela pulvé sur neuf rangssimultanément. Notre objectif estde fairepeu d’heures avecnosquatre enjambeurssur un maximum derangs et de les garder longtemps. Rogneuseet travail dusol sont

Chez Julien Henry, viticulteur au domaine

« Nouscombinons deux, t

un, et deux, et trois outils! Chez Julien Henry, au domaine de l’Isle

E

Saint Pierre, prèsd’Arles, lepremier porteur date de 1998. Cela fait plus de vingt ans que la famille a remplacé les tracteursinterlignes par des porteurs, au débit de chantier plus élevé. « À l’époque, on avait déjà ce que Pellenc appelle aujourd'hui "la multifonction combinée", confie celui qui est à la tête de 250 ha de vignoble en Terravitis et Vigneron engagé, planté en 2,25 ou 2,5 m. On mobilisait les bras à l’avant en même temps qu’un outil arrière. Ce n’était pasissu de Pellenc. Le montageaété fait chez nous au domaine. Mais on a bénéficié d’un soutien technique du constructeur. Aujourd'hui, nous avonsquatreporteurs XL60. Sur deuxd’entre eux, oncombinedeux,voire trois outils écimeuse etbroyeur, écimeuse

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LES SOLUTIONS CLÉS EN MAIN

desconstructeurs voire trois outilssur deuxde nosporteurs» connule désherbageen plein surl'exploitation : soit ontond lesjeunes parcelles bénéficiant d’un goutte-à-goutteenterré, soit on travaille le sol. Pour unemeilleure qualité de travail des interceps, ona aussi tendance à espacerun peu plus les plants, en passant de 1 à 1,2 m. Onutilise nos porteurscomme des tracteurs. D’ailleurs, l'interface en cabine et le joystick ont beaucoupévolué et permettent de tout régleret contrôler. Il ne reste au domainequ’un seul tracteur vigneron. Il est consacré au sous-solage car les porteurs ne sont pas assez puissants pour tirer deux sous-soleuses à la fois. Aujourd’hui, on considère qu’un porteur remplace trois tracteurs interlignes. En outre, la vitesse du porteur est un peu plus élevée que l'interligne car plus stable et, avec le recentrageautomatique, il pardonne les erreurs de conduite. Sans compter qu’en travaillant deux rangs simultanément, le temps de manœuvre est lui

aussi fortement diminué. Pour finir, on a aussi réduit notre consommation de GNR. Pourrien au monde, je nereviendrais en arrière ! C’est un peu comme la taille rase de précision (TRP). On n’a jamais taillé à la main en quatre générations ! Cette TRP est une forte optimisation, un seul outil combine prétaille, taille etbroyage ! » « Une machine à vendangerqui ne fait que 200 heures dans l’année, pour nous c’est une aberration économique. Il faut que le porteur tourne toute l’année. Chez nous, chacun fait de 800 à 1 000 heurespar an. On évite ainsi les problèmes d’entretien etle coût de la machine est bien amorti. Nous avons une conception globale de la mécanisation. On vendange et on taille mécaniquement depuis trente ans. On veut aller toujours plus vite, et lesporteurs ne sontjamais assezpuissants. On est à 180 ch. Si on atteignait 200,

voire 230 ch, on sous-solerait avec ! On ajouterait aussides outils afin de diminuer le nombre de passages et d'améliorernotre bilan carbone. En vingt ans,on a déjà divisé

par deux la consommation des porteurs et par deux la consommationpar rapport à une utilisation de tracteurs interlignes.Avec les progrès de l’électronique, on retrouve le même niveau d'équipement que sur untracteur céréalier. En cabine, tous lesoutils s’affi-

surl’écran, avec des réglages enregisChaque chauffeur utilise facilementles outils et la mémorisation des réglages chent trés.

commeil l’entend, en fonction de seshabitudes. Leur confort est important pour nous. On fait desefforts pour les fidéliser, y compris au niveau du salaire. S’ils sont contents de faire du bon travail, c’est important pour nous. Un des chauffeursa connu cinqgénérations des personnesde l'exploitation ! »

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«2 500 à 3 000 trous sanstoucherà la pioche» icolas Debost mobiBahr sur les porte-outils laté lise un enjambeur raux ne datentque de cette an deux rangs Braud née. Ça change la vie car on fait 2 000 et 3 000 trous 9000 avec une combinaisonentre originale de deux outils. Il par an, en effectuant une rotaprofite de la perche et des portion surquatre secteurs du dote-outils de l’enjambeur pour maine. Comme les disques ne installer respectivement une sontque surles extérieurs du tarière et une paire de doubles porteur qui enjambe deux disquesémotteurs. « Cette anrangs, onrecroiseles passages née, on a creusé2 500 à 3 000 de disques pour bien reboucher, avecla tarière relevée. À trous sanstoucherà la pioche, sefélicite ce vigneron qui est l’avenir, on aimerait combiinstallé depuis à peine six ans. ner rognage et passagede disques émotteurs avec étoiles C’est au moins quinze jours de de binage. On gagnerait un main-d’œuvre gagnés ! C’est passage.Pour le moment, on du temps en plus et de la pénitravaille les rangspour sefaire bilité en moins. L'adaptation la main. On désherbe encore de la perche pour la tarière chimiquement. Il y auradonc Boisselet et celle des disques peu de risques. »

N

« On a rendu

un porteur plus

polyvalent» n porte-outil

deux rangs New Holland joint à l’arrière d’un porteur Braud : c'est la solution retenue par le Domaine Royal de Jarrasqui exploite 430 ha en bio d’un seul tenant. « On travaille déjà nos vignes plantées à2,5 m avec un enjambeur 2 rangspour réduire

U

les coûts, confie Alban Béchard, le chef de culture. Jusqu’à présent, chaque enjambeur

était lié

à un outil. L’an dernier, on a voulu rendre un quatrième porteur plus polyvalent un 9080 - en lui associant le nouveau porteoutils arrière de New Holland qui comprend deux attelages 3 points sur lesquels on vient fixer n’importe quel outil de travail du sol : rotavator, disques, charrue, etc. Pour chaque interligne, il y a deux brasde relevage, une prise de force et les connecteurs hydrauliques. C'est très facile de dételer et d’atteler les outils en 3 points. Et ce porte-outils se recentre tout seul grâce à despalpeurs. Cette aide est nécessairecar, dansnos sables, il faut rouler vite pour faire un bontravail du sol. On a même pu y atteler deux charrues de 7 corps !

aquand même dû procéder à quelques modifications. La roue de terrage du porteOn

NEW HOLLAND

Porte-outils arrière trois points, oa.béchard

outils étanttrop fine et inadaptéeaux sables, on en afixé une plus large. On a aussi demandé dessorties hydrauliques supplémentaires pour satisfaire aux besoins des outils. En cabine, on contrôle tout depuis la console IntelliView. Autre nouveauté : on a profité du porte-outils pour tester l'an dernier une combinaison avec une écimeuse et desoutils de travail du sol attelésà l'arrière. C'estce dont on a besoin pour augmenter nos débits de chantier et ça a été très concluant. L'écimeuse estun modèle

Provitis adaptable sansparamétrage à la console IntelliView. En conséquence, onest motivés pour testercette année l’écimeuse sur les brasavant avec d'autresoutils, comme des interceps, ainsi qu’un outil Agromet avec des socs en queue d’hirondelle. Pour ce dernier, on irait plus vite par rapport au rotavator qu'on utilise. Au final, il faut mettre au minimum dans les 50 000 € pour le porte-outils, mais c'est complètement adaptéà nos besoins et

on en est contents.

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Chez Jean-MarcTaureau, viticulteur à la tête de la SCEA desCoteaux, 130 h en certification environnementale Cognac, Sainte-Lheurine, en Charente-Maritime

« Nousvoulons réaliser le plus de passages possibleen double rang » depuis le mois de juillet dernier, raconteJean-Marc Taureau, parlant de son Emisol,unchâssistraîné de ForgeBoisnier conçu pourdésherbermécaniquement deux rangs parpassage. Je l'ai aussitôt fait équiper de disqueschausseurs suivis de lamespour travailler desparcelles désherbées chimiquement, poursuit ce viticulteur à la tête de 130 ha entièrement destinés au cognac et plantés entre 2,5 et 2,8 m. Ça s’est trèsbien e l’ai

passé.Les outils sont très bien rentrésdans lesol. Lesconditions étaient bonnes avecune météo parfaite. On a acheté l'Emisolpour deux raisons: nous ne voulons plus utiliser de désherbant etréaliser le plus de passages possible endouble rang. Nous lefaisions déjà avecune rogneusetractée Kirogn. Alors nous avonsacheté l'Emisolsans même l'avoir essayé! Unefois reçu, nousl'avons attelé à notre tracteur Deutz-Fahr5105 de 105ch,

acheté il y a un an et qui a déjà 500 heures ! Nousvenons defaire unsecond passageavec l'Emisol équipé seulement des lames.Un de mes salariésest unancien mécanicien qui change les outils facilement. On commence tôt car je n’aimepas être dépassépar l’herbe ! En fonction de la météo etde lapousse de l'herbe, nous devrionsfaire environ 6 passagesparan d'interceps.On fait environ 20 ha par jour sur une journée de 8 heures, graissagesde la machine compris. On roule en moyenneà 6, voire 7 km/h sur lesvignes bien établies. Leparcellaire est regroupé: ça dépote ! On ne désherbe plusque les plantiers avec 1,5 l/ha de glyphosate, soit environ 15 °/o duvignoble. Avant l'Emisol, je passaisune lame intercep sur une vingtaine d'hectares seulement, avecun cadre à dents. Pouraller encore plus loin, je compte passer l'Emisol combiné à un outil à dents ou à un broyeur. Pourplusde confort et de concentration, je voudrais y associerde l’autoguidage,même si le chauffeur est expérimenté. On regarde lasolution Trimble. Maisnoussommes aussi intéresséspar le dernier Fendt équipé d’autoguidage car nous devons renouvelerun tracteur. Côtécoûts, j'ai eu un prix par la ForgeBoisniercar j'ai acheté une présérie,et j’ai obtenu l'aide d'un PVE. Avec unamortissement calculé sur sept ans, je m’en sorstrès bien sachant que l’écologie a un prix ! Je ne mobilise qu'un seul chauffeur ! Si je devaisacheter un second Emisol, j’irais les yeuxfermés. »

Chez David Merlet, chef de culture au ChâteauSainte-Catherine, 50 ha en conversion bio, en Gironde

« On aaccompagnéGimbre dansle développementde sonprototype »

«O

n a commencé

utiliser une vieille rogneuse Ferranddeux rangs placée audessusd’un gyrobroyeur il y a six ans. On l'a utiliséetrois ans d’affilée dans nos 50 ha de vignes plantées de 1,90 à 2 m, puison a décidé de moderniser ce combiné.On a alors accompagné Gimbre dansle développement de son prototypecombiné tonte et rogneuse deux rangs en porté arrière. On y a même ajouté des disques émotteurs afin de butter les rangs. Comme nous sommes enconversion bio, on fait plus depassageset il devient difficile de justifier la rentabilité d’une seule opération par passage. Que cesoit moi ou un autre chauffeur, le combiné est sécurisé. On contrôle facilepar

ment toutes les fonctions par électrohydraulique depuis le joystick en cabine.Une fois que le réglage estvalidé surles dix premiers mètres, tout roule. On surveille la manœuvreavec les rétroviseurs. On a juste ajouté une caméra à l’arrière pour les trajets sur la route, on en fait beaucoup. Au final, ça nous convient trèsbien en termescie débit de chantier. Le seul hic, c’est que l’ensemble estun peu lourd - 1,05 tonne - alors que nous avons80 % dessurfacesen coteauet dévers.

pente,

et une réglettegraduée

plus visible pour la largeur de

rognage. Enfin, les disques émotteurs stabilisent aussi le combinéencontre-pente. Pour

le travail intercep, on utilise aussides lames en entre-roues sur un autre tracteur avec, à l’arrière, une tondeuse ou des dentsde travail du sol. »

On a demandéplusieurs modifications à Gimbre : l’ajout d’une

troisième roue pour lesuivi du sol et la stabilité, unécartement différentiel des modules de rognage au lieu qu’il soit proportionnel pour rattraperla contre-

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LES OUTILS COMBINES Z

par les viticulteurs Chez Nicolas Guéneau, Domaine desTrois Monts, 55 ha en cours de certification HVE dans le Maine-et-Loire

¦ s etje tondsdevant» «Jerogne deux rangsà l'arrière icolas Guéneau attelle sur un de enherbement.Selon le relief, une interlises tracteurs interlignes deux gne sur deux ou toutes sont enherbées. Comme je broie trois à quatre fois par saioutils pour rogneret tondre ses « Jel’an dernier, j'ai placé le gyrobroyeur 55 ha en cours de certification HVE.son, suis à cheval sur le matériel, prévient Coup'Eco à l’avant. Je dispose des 6 m de d’emblée le vigneron. Je ne veux pas rotournière nécessairespour manœuvrer l'ensemble.Mon Fendt200 V le supporte gner en frontal car les projections de sève provoquent un vrai carnage sur la carrosbien en poids et en hydraulique.

N

J’utilise une Kirogn deux rangs montée à l'arrière sur bogie. C'est plus stable et plus propreque le montagefrontal. Et puis, attelée à l'avant, je roule sur mon serie.

Je roule à 8,5 km/h et gagneun tempsfou, d’autant quec'estmoi le tractoriste prin cipal car j’ai du mal à trouver des tractoris-

tes. C’est donc aussi une économie. Il arrive

égalementque je monte une rogneuse à l’avant avec l’autoujours placée à l’arrière, lorsque la poussea été rapide et importante.Ainsi, j’enlève le plus gros devantsur deux demirangs etj’affine à l’arrière surdeux rangs. Autrement, je devrais faire deux passages. Je gagne du temps ! Et ne passerqu'une fois au rognage, c’est intéressant d’un point de vue financier. » tre

Mickaël Saimon,Domaine Salmon, 60 ha en Loire-Atlantique

« C'est idéal de passertrois

outils enmême temps»

60 ha plantes en m, Mickaël Salmon utilise depuis un an un porteur combinant 3 outils. Il s’agit d’un monorangFrema équipé d’une rogneuse1rang plus 2 demi-rangs à l’avant,d’un outil à disque Roll’n’Sem sur porte-outil en entre-roues des deux côtésde l’enjambeuret d’un vibroculteur sur porte-outil arrière dechaque côté également. « On a fait ce montage pouréconomiserdu temps, raconte le vigneron. 1,40

Nousentretenons ainsi les 60 cm d’herbe tout en rognant. Le premier rognage coïncideavecle

pâturin qui graine. Le Roll’n’Sem disperselesgraines,écorche l’herbeet lafait sécher.Il nous permet de maîtriser le couvert. C’estaussiplus efficaceque la tonte dans les endroits où il y a du chiendent. Attelé à l'arrière, le vibroculteur est utilisé en plus dans les interlignes labourées des 3,4 ha enconversionbio. Dans cette combinaison, le Roll’n’Sem a un bon effet “brisemottes”. L’avantageest qu’on peut aussi monter des disquesémotteurs et desdoigts Kressàla place des Roll’n’Sem. On rogne en même temps et le vibroculteur nettoie l’interrang.On nedésherbealors que rang par rang.Pournous, c’est

idéal de passertrois outils en mêmetemps : ontasse moins le sol, on économisedu carburant. Au final, on règle pas mal de soucis! Commecela s’est super bien passé,on va continuer ! Le temps gagnésur le rognage, le désherbagemécaniqueet

le travail du sol permet d’affecter lessalariés à d’autres tâches, comme l’installation de poteaux et piquets surles plantiers, qui s'étend jusqu’en été,ou encore l'ébourgeonnagedes coeurs de jeunescepsenvert, qui commence,lui, plutôt finavril. »

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Chez StéphaneSaurel, Les Terrasses d’Eole, 18 ha enconversion bio (Vaucluse)

« La seulesolution

rentable, c'esttrois outils combinés» ourquoi ? « Pour la rentabilité ! » Stéphane Saurel n’y va pas par quatre chemins pour expliquer lesraisons qui l’ont amené à combiner jusqu'à trois outils sur sontracteur New Holland T4 de 75 ch. Viticulteur sur 18 ha en conversion bio à Mazan, il arrive à combiner écimeuse,

P

intercep et outil detravail du sol interligne. « C'est laseule solution rentable, juge-t-il. Cela économise un tempsde travail considérable grâce à la diminution des passages.C'est aussi moins de désherbant. La particularité est que j’utilise une écimeuse Pellenc àsection. Elle est légère et peu encombrante pour la visibilité. J’ai acheté un modèle vendu pour être attelé à l'avant dutracteur dont j’ai coupé le châssisafin de la positionner en entre-roues. Il y a laplace grâce au pont Supersteer.De cette manière,j’ai un ensemble moins long qui passe dans mes

tournièrescourtes. L’écimeuseprend très peu d'hydraulique, 11 l/min, car les boîtiers sont montés en série.Ça laisse du débit pour l’écartement des intercepset ce serait dommage dene travailler qu'aveccet outil alors qu’il consomme aussipeu. J’ai monté les interceps sur des porte-outils très courts, prochesdes rouesarrière. Decette manière,il y apeu de déport. Le tout reste compact. Ils sont associés au cadrearrière Combi short Aguilar Bernardoni qui permet untransfert de prise de force : il est ainsi possible de travailler

l’interligne avec unoutil animé, comme une tondeuse àfléaux légèreou une herse rotative. J’utilise aussiun vibroculteur pour l’interrang. Danstous les cas,nous travaillons avecdeux ou trois outils simultanément. L'avantage est depasser des interceps systématiquement de début avril à la vendange. J’ai conçu moi-même l’intercep à lame. Il est pneumatique et fonctionne grâce à une chambre d’accumulation, sanspalpeur. Je passeà 6, voire 7 km/h, ou à 4-5 km/h quand la herserotative est attelée. »

Chez Marc Milhade, deschâteauxRecougne et Boutisse, 100 ha en HVE et 25 ha en conversion bio, dans le Bordelais

« Un porteur équipépour loger deux tondeuseset desdisquesentre-roues» x la tête,avec sasœur, deschâteaux Recougneet Boutisse, Marc Milhade secreusela tête pour élever le débit de seschantiers. « Nous avons des densités élevées,avec des plantations à 1,80 m, et c’est difficile d’abaisser nos

A

coûts/haavecdes tracteursinterlignes. Le domaine est passétrès tôt surdes enjambeurs, dansles années1960. On était aussi dans les premiers à avoir une MAV dans les années 1970. Cet hiver, j’ai remplacé ma Braud SB 58 achetéeen 1996 par une machine plus récentecar latête de récolte

était usée. Et j’ai gardé ce porteur pour l’endes sols. Comme il y ade la place en tretien entre-roues, j’ai demandéà aux Ets Vedelago d’y logerdeux tondeusesde safabrication et des disques émotteurs Rinieri. Elle vient de finir de monter les porte-outils pour fixer ces outils. Je prévois de les utiliser avec une rogneuseà l’avant. Côté entretien du rang, on est en pleine transition entre chimique et mécanique. L’objectif estdefaire unléger chaussage et degarder le guéret souple.Je metsenplace deux itinérairestechniquesaprès les déca-

à l'aide d’autres porteurs. Sur Recougne, on passe un coup de lames, puis des disques émotteurs et des doigts Kress surun rang. Sur Boutisse, enconversion bio, on passe des Speedway Belhomme puis des lames ID-David avec des disques orientables Boisselet qui lèchent les souches. Onprocède ainsi surun rang à 6 km/h sansavoir besoin de décavaillonner ensuite. Dans l’idéal, on aimerait faire 2 rangsen simultané à Recougne.Mais ça demande un gros montage hydraulique, de l’investissementet du temps demise en place. Le but estd’avancer dansl’expertise. C’est difficile de trouver la solution ! vaillonnages

On veut aussi augmenter notre débit de chantierde pulvérisation. Pour cela, avec

mon mécaniciennous fabriquons un pulvérisateur 5 rangs en face par face avec buses

antidérive pour traiter unrangde plus

par passage,avec une qualité de traitement au rendez-vous. Pour y arriver, on

part d'un Weber traîné, on récupère un châssiset une cuve d’occasion. On achète les vannes, une régulation DPAE et des pompesneuves. On estun peu bricoleurs carnotre idéeestdefaire durerle matériel, de travailler avec des machines simples que l’on peut répareret sur lesquelles on peutadapter des outils. C’est du bon sens paysan,ça participe de nos efforts pour l’environnement et ça n'empêcheen rien de travailler avec desoutils modernes.»

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15 avril 2021

Démonstration de matériels interceps : 14 matériels présentés Florence Grabulos FDCUMA 66 La fédération des CUMA Occitanie en partenariat avec la Chambre d’agriculture des P. -O. a organisé, le 1 er avril, une journée de démonstration de matériels interceps à Terrats. Objectif : présenter une gamme de solutions mécaniques de travail du sol sur le rang en viticulture, en alternative à l’usage des produits phytosanitaires.

TOUT en respectant les gestes barrière, de nombreux viticulteurs étaient présents pour observer le matériel et le résultat des passages sur le vignoble. Les producteurs, vignerons en cave particulière ou coopérateurs ont, pour certains, le projet d’une conversion en agriculture biologique, mais de nombreux participants réfléchissent à faire évoluer leurs pratiques en supprimant les désherbants sans pour autant être labélisés en AB. En effet, comme l’indique Antoine Cuegniet, technicien de la Chambre d’agriculture “nous : sommes en attente d’une nouvelle réglementation sur l’utilisation du glyphosate et les exploitants se préparent à une éventuelle

interdiction” . C’est le cas de Mathieu Mauran, président de la CUMA Puig Rabiol, qui accueillait sur ses parcelles la démonstration. Membre du groupe Ecophyto de la cave coopérative de Terrats, il mène, depuis plusieurs années, une réflexion pour mettre en place une mécanisation du travail sur le rang et supprimer ainsi en totalité les désherbants. Il a notamment testé l’an dernier un outil à lames, ce qui l’a conduit à modifier son itinéraire technique cette année : “J’ai constaté un arasement important du rang avec cet outil, ce qui pose des difficultés pour assurer plusieurs passages. Cette année, pour éviter ce problème, j’ai effectué au printemps un passage avec un ver-soir pour butter le rang. Je me questionne encore sur la date de passage, qu’il faudrait peut-être faire à l’automne, après les vendanges, ce qui permettrait de limiter encore plus la sortie des adventices” .

Présentation de deux robots autonomes Thierry Payrou, président de la FDCUMA66, remercie l’ensemble des constructeurs et des concessionnaires qui ont répondu présent et se sont mobilisés pour participer à cette démonstration sur quatre jours sur les quatre départements viticoles méditerranéens : Aude, Gard, Hérault et P. -O. On pouvait en effet voir en action de nombreux matériels (listés dans l’encart), avec notamment cette année, la présence de deux robots autonomes. Ces robots électriques sont des matériels porte-outils à quatre roues motrices et directrices, qui se déplacent de façon autonome sur les rangs de vignes. Au préalable, un repérage cartographique est effectué sur la parcelle. Comme l’explique le technicien CUMA Agro-équipement Emmanuel Colin : “ce type d’innovation est en plein essor dans le secteur viticole. Des constructeurs investissent actuellement dans ce domaine, ce qui demande un lourd travail d’ingénierie. Le robot apporte une précision et une régularité intéressante. Le coût de ce type de matériel est de l’ordre de 150 000 € pour un porte-outil équipé, c’est donc un investissement que l’on aura intérêt à mutualiser en CUMA” . Des aides existent… S’équiper de matériels interceps représente cependant une charge élevée pour une exploitation, la

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gamme de prix allant de 12 000 à 20 000 €. Rappelons que des aides du Conseil Régional, de l’Europe et de l’Agence de l’Eau existent pour l’achat de ces matériels par des exploitants ou en CUMA, dans le cadre du dispositif PCAE 413 : subvention de 40 % sur le montant HT du matériel, bonifiés de 10 % pour le jeunes agriculteurs et de 20 % pour la mise en œuvre d’une MAEC ou si conduite en agriculture biologique. La date limite de dépôts des dossiers est le 30 juin 2021 (attention : il faut déposer le dossier avant de commander et d’acheter le matériel). Plafonnement des dépenses éligibles à 30 000 € ou 100 000 € en CUMA. Pour plus d’informations, consulter le site internet du Conseil Régional. La Chambre d’agriculture peut vous accompagner pour monter le dossier d’aide contacter : le service Entreprises de la Chambre d’agriculture au 04 68 35 85 97. Démonstration “Innovation en viticulture” dans l’Hérault le 20 mai La FRCUMA Occitanie poursuit son programme de démonstrations et vous invite à participer à la journée “innovation en viticulture” le 20 mai à Pézenas. Rappelons que ces journées de démonstration bénéficient d’un financement du Conseil Régional Occitanie, de l’Europe et l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.

BERNARDONI) concessionnaire Hevé Galy • Intercep gamme Bio Matic (BOISSELET) concessionnaire Arnaud • Cadre SB2 avec intercep lames + rotatifs (CLEMENS GMBH) concessionnaire José Mora • Robot Ted version commerciale (NAIO TECHNOLOGIES) concessionnaire T3M Lavail • Intercep hydraulique Agromet (AGROMET) concessionnaire Arterris • Intercep Pellenc (PELLENC Languedoc-Roussillon) • Intercep à lames Braun (BRAUN) concessionnaire Hevé Galy • Intercep Decalex (SOUSLIKOFF) • Culticep rotatif (GRENIER-FRANCO) concessionnaire Hevé Galy • Intercep frontal (FERRAND) concessionnaire Ciam • Robot Bakus + intercep électrique (VITIBOT) • Intercep Nettuno (CHABAS) concessionnaire T3M Lavail • Chassis frontal avec intercep ID David (DAVID) concessionnaire Xambili Agri • Intercep Ecocep (SAS ECOCEPS) concessionnaire Melix ■

Les matériels présentés • Intercep Aguilar (AGUILAR

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PELLENC VIGNOBLES CHAMPENOIS : LE GROUPE SE DÉPLOIE DANS LE GRAND EST Pellenc Vignobles Champenois

Le Groupe Pellenc travaille depuis 1973 à la conception, la fabrication et la commercialisation d'équipements et outillages pour les travaux agricoles spécialisés et l'entretien des espaces verts. Une référence internationale qui déploie ses productions et son réseau de ventes à travers le monde et étend son offre sur les secteurs viticole et vinicole en installant en 2019 sa filiale Pellenc Vignobles Champenois à Magenta dans la Marne. PELLENC VIGNOBLES CHAMPENOIS : EXPERTISE DEPUIS PLUS DE 40 ANS « La nature est notre moteur ». Voici comment se définit le Groupe Pellenc, et pour cause : voici plus de quarante ans qu'il développe ses produits et son réseau dans les secteurs liés à l'entretien des espaces verts et les exploitations agricoles. Créée dans le Vaucluse en 1973, l'entreprise dispose aujourd'hui de 19 filiales dans 11 pays, de centaines de distributeurs et de plus de 1200 brevets déposés. Cet héritage en recherche et développement en fait un leader sur le marché international avec une expansion sur le secteur viticole et vinicole, raison de l'installation de Pellenc Vignobles Champenois dans la Marne en 2019 puis Bar-sur-Aube et Bar-sur-Seine en 2020. Le groupe vise ainsi à élargir son portefeuille clients et travailler en étroite collaboration avec les viticulteurs pour développer et améliorer son offre produit tant sur les fonctionnalités que sur le confort d'utilisation. L'entreprise visionnaire confirme ainsi la philosophie qui a fait son succès : s'appuyer sur l'observation et l'écoute active des producteurs pour créer ses produits. PELLENC VIGNOBLES CHAMPENOIS : RÉFÉRENCE POUR L'ENTRETIEN DES ESPACES VERTS Outre ses machines pour l'agriculture spécialisée Pellenc Vignobles Champenois distribue aussi les produits d'entretien des espaces verts et de la propreté urbaine pour les collectivités. Dans sa politique d'innovation, le groupe intègre au quotidien les exigences techniques et environnementales pour répondre aux besoin de ces professionnels. Tondeuses, souffleurs, tailles-haies, entre autres, tous motorisés électriquement, sont autant de produits développés et commercialisés par Pellenc. En plus des produits, l'entreprise propose des services tels la formation à ses machines, leur entretien, un service après-ventes et, en tant que constructeur, la garantie des produits et la certification des pièces d'origine. Mieux encore, Pellenc pousse la performance jusqu'à intégrer l'ergonomie des machines et proposer des produits durables, une gamme « Zéro Émission » et des conceptions recyclables. PELLENC VIGNOBLES CHAMPENOIS : DÉVELOPPEMENT VERS LE SECTEUR VIGNES ÉTROITES ET VINICOLE Pellenc Vignobles Champenois a été créé pour répondre aux besoins des viticulteurs de la Marne, de l'Aube et de l'Aisne sur les différents travaux de l'année. Une réponse apportée avec ses tracteurs enjambeurs multifonctions dont la gamme va encore s'étoffer d'ici 2022. L'enjambeur Optimum 340 en est le symbole avec sa maniabilité accrue, sa technologie à la pointe et toujours plus tournée vers le confort d'utilisation du chauffeur. Pour convaincre les vignerons, Pellenc Vignobles Champenois propose 05IPMHhx1v6ylUQsH23BMZIxoHqw094MZ6tvTeBFBFTaPxuX21cxB5oSlMbWeBtVSvGYww_NGjWxA1sb1ks9p-QMmY4

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des démonstrations sur les différentes étapes : travail du sol et pulvérisation au printemps, l'effeuillage, le rognage et la pulvérisation cet été. Pour y participer, il suffit d'appeler le 0326560154 ou 0643966426. L'enjeu de l'automatisation étant le grand défi du secteur, Pellenc travaille chaque jour au développement de machines permettant de répondre aux contraintes techniques et légales mais aussi aux normes environnementales et aux labels. S'appuyant sur les évolutions technologiques, l'entreprise a récemment lancé un épandeur de précision adapté à la vigne étroite et d'autres projets toujours plus ambitieux sont à l'étude.

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Un industriel français qui considère que les talents constituent une richesse qui se cultive et que les réussites individuelles construisent le succès collectif… grâce à la Pellenc Academy

Diversité des expériences, complémentarité des compétences, multiplicité des expertises maîtrisées en interne, les femmes et les hommes qui travaillent chez Pellenc constituent sa première richesse. C’est la raison pour laquelle une structure pédagogique totalement inédite a été créée, développée et éprouvée : la Pellenc Academy ! Des carrières construites sur des valeurs fortes Mécanique, hydraulique, numérique, énergie, électronique, robotique… Le groupe Pellenc a choisi d’intégrer l’ensemble des expertises et des compétences nécessaires à ses standards de qualité et de performance. Fidèle à ses valeurs, il nourrit la diversité de ses talents et porte une attention toute particulière à tous ses collaborateurs. Autant de personnes passionnées auprès desquelles il valorise la prise d’initiative pour rester innovant et agile. Une entreprise apprenante Pour préserver son capital humain, Pellenc investit constamment dans la formation et le développement des compétences. Dans ce cadre, une structure pédagogique inédite a été créée : la Pellenc Academy. Ouverte aux salariés et collaborateurs, mais aussi à de jeunes talents prometteurs et à des partenaires et clients, elle s’articule autour de 3 piliers : 1/ Pellenc Academy Expérience : Pellenc développe une politique de formation riche et variée dans de multiples domaines. Des managers aux stagiaires en passant par les travailleurs temporaires, ses

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équipes bénéficient en moyenne de 30 heures de formation par an (montée en compétences externes, e-learning, dispositifs de formation pour les personnes en reconversion). 2/ Pellenc Academy Partage : Avec la volonté de favoriser le partage des savoirs et des expertises internes, un véritable centre de formation a été créé au cœur de l’entreprise. Il est le reflet d’une organisation apprenante dans laquelle les collaborateurs s’enrichissent mutuellement en se formant sur leurs expertises respectives. 3/ Pellenc Academy Découverte : Le groupe mise sur les jeunes talents. Leur créativité, leur dynamisme et leur capacité à accélérer les projets l’ont amené à créer une pépinière de profils juniors. Elle a pour vocation de pérenniser les savoirs de l’entreprise, notamment sur les technologies brevetées et de répondre aux besoins croissants en matière de recrutement. Chaque année, le groupe accueille quelques 170 stagiaires, depuis la classe de 3e jusqu’aux écoles d’ingénieurs. Il intègre également entre 20 et 30 alternants en contrat d’apprentissage et de professionnalisation, du Bac +2 au Bac +5, dans tous les services. Ils reçoivent une formation certifiante. Afin de garantir leurs capacités opérationnelles en fin de cycle, les parcours pédagogiques intègrent des mises en situation professionnelles concrètes. Caroline BALIER, Directrice des Ressources Humaines, déclare : « Les jeunes font partie intégrante de la politique de renouvellement des talents : 70 % des alternants restent dans l’entreprise à l’issue de leur formation. » Bon à savoir : Depuis 1973, Pellenc imagine, produit et commercialise des outils et des machines permettant aux viticulteurs, arboriculteurs et professionnels de l’entretien des espaces verts et urbains de faciliter leur travail, au quotidien… Une démarche qui s’articule autour de trois grandes idées : 1- La productivité : les outils Pellenc permettent d’être plus rapide, plus efficace, plus performant, quelle que soit la tâche effectuée; 2- La réduction de la pénibilité au/du travail : l’ergonomie, le confort et la facilité d’utilisation sont au cœur de ses préoccupations; 3- Le respect de la nature : Pellenc élabore des produits qui prennent soin du végétal et des solutions durables qui aident à préserver les ressources naturelles. Pour conjuguer performance, respect de l’humain et de l’environnement, PELLENC s’appuie sur une force qui a marqué son histoire : sa capacité d’innovation. Avec passion et énergie, les femmes et les hommes de PELLENC cherchent sans cesse de nouvelles idées pour valoriser le travail de l’Homme dans la nature. Les chiffres clés : 290 M € de C.A. consolidé en 2019 (+13 % d’augmentation annuelle en moyenne depuis 2011) - 19 filiales industrielles et commerciales sur les 5 continents - 2 000 distributeurs - 16,4 M € investit en R&D - 7 sites industriels - 500 000 clients - 57 % de l’activité à l’export - 1 231 brevets - 1 843 collaborateurs Depuis 1973, une stratégie réussie : • 1973 - Création de la société PELLENC . • 1982 - Premières explorations de la mécanisation de la récolte en arboriculture fruitière.

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• 1987 - Lancement du premier sécateur électronique fonctionnant sur batterie électrique. • 1991 - Premières filiales internationales : en Espagne et en Australie. • 1993 - Lancement du concept Multifonction PELLENC . • 1997 - Optimisation de la qualité de la récolte avec le Smart System. • 2004 - Maîtrise de la nouvelle technologie au lithium-ion : mise sur le marché du sécateur LiXion. • 2007 - Création du département Matériel de Cave, Lancement de Selectiv’Process et Winery Sytème de tri et d’égrenage. • 2008 - Création de Green & City Technology. • 2013 - Rachat de PERA pour asseoir notre stratégie de la vigne à la cave. • 2017 - Rachat par un fond familial ; EDIFY suite à une transition actionnariale de 6 ans. Source : Pellenc

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La Chine affole les prix des matières premières Par Challenges.fr le 10.04.2021 à 10h44 Lecture 7 min.Abonnés SÉRIE INFLATION (1/6) - Dans ce premier épisode de notre série sur l'inflation, la Chine : Minerais, matériaux stratégiques, denrées agricoles… En tournant à plein régime, l'usine du monde alimente une hausse générale. 34 réactions

Port de Qingdao, dans le Shangdong, en 2021. En février, les prix à la production en Chine ont atteint leur plus haut niveau depuis trois ans. Zhang Jingang/Xinhua-Réa Du delta de la Rivière des Perles, épicentre manufacturier du pays, aux mégapoles côtières en passant par les régions intérieures,la Chine est sous tension industrielle. Malgré la crise sanitaire, l'usine du monde - qui concentre 28 % de la production mondiale - tourne à plein régime. Dans les principaux bassins industriels du pays, c'est à peine si l'effet Covid-19 se fait encore sentir. La deuxième économie mondiale vise même, pour 2021, une croissance supérieure à 6% une exception quand les autres puissances du globe sont toujours au ralenti. "La dynamique est particulièrement forte depuis le début de l'année, confirme Stéphane Vigouroux, qui pilote depuis Dongguan ville usine placée à quelques encablures de Shenzhen - les activités locales du groupe français Pellenc, fabricant d'outillages électroportatifs. Toutefois, c'est à peine si nous arrivons à répondre à la demande." 15 à 30 % en moyenne Et cette reprise tambour battant s'accompagne d'une hausse vertigineuse des prix des matières premières. Aluminium, zinc, nickel, cobalt, polymères… Mais aussi caoutchouc, coton, céréales. La poussée est générale, de l'ordre 15 à 30 %, en moyenne, sur un an. Du fait de la demande chinoise croissante, le prix de la tonne de fer a même doublé en 2020, à 160 dollars. Et pourrait se négocier à 200 dollars en cours d'année, selon des projections du Beijing Steel Information

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Research Center. Idem pour l'acier brut dont la Chine est le premier producteur mondial. Alors que son cours atteint déjà des sommets, une hausse de près de 7 % a été enregistrée en une seule journée, le 11 février, à la veille du Nouvel an chinois. Pour le cuivre, même constat. Il y a un an, la tonne de cuivre valait 4 000 dollars ; à présent elle se négocie à 8 000 dollars et pourrait prochainement flirter avec les 10 000 dollars. Conséquence : en février, la hausse des prix à la production en Chine s'est inscrite à son niveau le plus élevé depuis près de trois ans. Lire aussiLa Chine déploie son propre modèle de mondialisation "Notre résultat net a fondu" Pour les PME industrielles, gourmandes en matières premières, la situation vire au casse-tête. "Cette poussée sur les prix est préoccupante et réduit nos marges. Elle impacte l'ensemble de la supply chain", soupire Stéphane Vigouroux qui pourtant affiche une hausse d'activité de 25 % depuis janvier. Même paradoxe et même son cloche à Wuhan, à 1 000 kilomètres plus au nord. Là, au cœur du pays - dans ce bastion de l'industrie automobile chinoise blotti sur les bords du fleuve Yangzi -, les sous-traitants tricolores tirent eux aussi la langue. Et travaillent en continu. C'est le cas du groupe Acome, spécialisé dans la fabrication de fils et de câbles à base principalement de cuivre et de plastiques. Autant de composants dont les prix ont récemment flambé. "C'est vrai en particulier du cuivre" , abonde Frédéric Briand, qui dirige sur place l'unité de production du groupe français. Lui aussi constate une augmentation record de ses volumes de production. "Mais notre résultat net a presque entièrement fondu du fait de cette inflation sur les matières premières", témoigne-t-il. Plusieurs facteurs expliquent cette tension. La force du redémarrage économique - que peu d'experts avaient anticipé - du géant chinois d'abord. Et ce, dès le deuxième semestre 2020. "Les moyens industriels sont repartis d'un coup. A tel point que les niveaux de production sont aujourd'hui comparables à ceux de 2019 , analyse un autre industriel français, installé à Shanghai. Or, dans un contexte de crise mondiale, les stocks restent limités. Ce qui crée un effet d'aubaine chez de nombreux fournisseurs locaux lesquels en profitent pour augmenter les tarifs." Lire aussiCette peur de l'inflation qui taraude les Allemands depuis près de cent ans Forte demande de lithium Autre effet sur les prix : la forte demande chinoise sur des matériaux stratégiques comme le lithium, très utilisé notamment dans les véhicules électriques, et plus largement dans les industries vertes et digitales. Alors que Zhongnanhai (l'Elysée chinois) cherche à s'imposer comme le futur leader sur les renouvelables, "les cours flambent sur ce type de matières premières" , reconnaît Stéphane Vigouroux. En janvier, l'entrepreneur a ainsi dû absorber - contraint et forcé - une augmentation importante de ses fournisseurs en cellules de lithium ion. "Nous n'avons, pour ainsi dire, pas pu négocier" . C'était à prendre ou à laisser… Last but not least : à ces facteurs conjoncturels s'ajoute depuis plusieurs mois un effet de spéculation sur les marchés boursiers. "Les matières premières sont considérées, en ces temps de crise mondiale, comme une opportunité d'investissement , relève le même industriel à Shanghai. C'est particulièrement vrai pour le cuivre, le nickel, l'étain et le pétrole." Dès lors, comment ce cocktail inflationniste sur les matières premières va-t-il impacter le bilan des entreprises, déjà touchées par la hausse des taux de fret (lire encadré ci-dessus) ? Les pronostics restent hasardeux. Mais une chose est sûre : il sera difficile de répercuter cette hausse en bout de chaîne. Sur ce sujet, les avis sont unanimes. Les contrats en Chine qui lient les PME à leurs distributeurs sont en effet figés dans le temps. "Ils s'étalent généralement sur deux ou trois ans, période durant laquelle les prix

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doivent rester stables, voire baisser si la demande augmente, explique un industriel italien, installé à Hang-zhou, spécialisé dans les solutions domotiques. Nous allons sans doute réduire nos coûts industriels. Si ça ne suffit pas, nous devrons peut-être rogner sur nos frais généraux et administratifs." En d'autres termes : baisser les salaires ou freiner les embauches. La situation révèle à quel point la Chine est devenue influente sur les prix des produits de base. Elle est même aujourd'hui le principal arbitre sur ce marché stratégique. Et si convoité. Le cours du fret maritime s'envole C'est la double peine. En plus d'une inflation généralisée sur les matières premières, les industriels exportateurs, implantés en Chine, font face à une hausse historique des taux de fret. En cause : la pandémie de Covid qui, en dopant la demande mondiale de produits manufacturés, a saturé les principales voies maritimes du globe de navires de marchandises made in China. "Le fret maritime est sous tension , témoigne, depuis Wuhan, Frédéric Briand, du groupe tricolore Acome, qui fait venir depuis l'Europe différentes matières premières, dont des polymères. La demande est telle qu'en à peine un an le prix du fret au départ ou à l'arrivée de Chine a augmenté de 36 %." Partout, les restrictions sanitaires allongent les délais de livraison. Dans la plupart des ports asiatiques, un temps de deux semaines entre les escales est imposé lorsqu'un membre d'équipage est testé positif au coronavirus. Résultat : les places à bord sont chères… et rares. Beaucoup de navires sont bloqués soit dans la région, soit aux Etats-Unis ou en Europe. "Et ceux qui partent de Chine sont pleins, confirme à Dongguan Stéphane Vigouroux, du groupe Pellenc, qui habituellement fait partir deux conteneurs par semaine vers la France. C'est devenu plus compliqué. La pandémie a tout changé." Une situation qui, selon la plupart des pronostics, pourrait durer plusieurs mois encore. "Les capacités sont toujours limitées et les prix continuent de s'envoler" , prévenait ainsi en février le transitaire français Qualitair & Sea. Le blocage du canal de Suez pendant plusieurs jours fin mars après l'échouage du cargo géant Ever-Given n'a rien arrangé à l'affaire. Pierre Tiessen

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Les nouveaux pulvérisateurs Pellenc EOLE 2000 et 3000 pour un traitement maîtrisé Les nouvelles versions de l'EOLE proposent des capacités de 2 000 et 3 000 litres permettant aux utilisateurs de bénéficier d'un meilleur débit. Ces configurations sont disponibles pour vignes étroites (1. 30 à 2, 00 m) et vignes larges (2, 00 m à 3, 60 m). Directement intégré dans le pupitre du porteur, le système DPAE (Débit Proportionnel à l'Avancement Électronique), permet de travailler avec un débit qui se régule automatiquement en fonction de la vitesse d'avancement. En fonction du modèle, le pulvérisateur comprend 6 ou 8 descentes face par face, avec chacune 5 à 6 diffuseurs actifs modulables et des buses antidérive pour un travail de précision. L'utilisateur n'a qu'à saisir les données concernant la dose à appliquer, la largeur de l'inter-rang, ainsi que le nombre de buses. La sécurité de l'opérateur a également été optimisée. Un incorporateur de produit permet de préparer la bouillie depuis le sol et des rince bidons ont été intégrés, avec une cuve embarquée de 350 litres d'eau claire. Une nouvelle aide à la conduite est également proposée sur la nouvelle gamme EOLE avec l'ajout de 3 caméras et 3 feux à leds, pour plus de visibilité.

MISE EN OEUVRE CENTRALISÉE Poste de mise en oeuvre· Permet de contrôler la mise en oeuvre d'EOLE entièrement depuis le sol. · Ce panneau regroupe les vannes et commandes pour l'ensemble des fonctions du pulvérisateur. · Un mémo intuitif des fonctions permet de positionner les vannes en toute simplicité. lncorporateur de produit· Permet de préparer la bouillie en toute sécurité depuis le sol. · L'incorporation peut être effectuée simultanément avec le remplissage. · Cuve de gros volume (40L) et graduée. · Rince bidon intégré. ■

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Un industriel français qui offre à tous ses utilisateurs un service premium complet pour un accompagnement de chaque instant

La relation client est aujourd’hui plus essentielle que jamais et ceux qui choisissent Pellenc trouveront à chaque étape un conseil et des prestations conformes à leurs attentes les plus exigeantes. C’est pourquoi, agréé en tant qu’organisme de formation, Pellenc dispose d’un centre dédié parfaitement équipé, permettant de travailler et d’apprendre dans les meilleures conditions possibles. Par voie de conséquence, les distributeurs -véritables ambassadeurs de la marque- sont régulièrement formés à la maîtrise complète des produits et ce, afin de garantir aux clients finaux un niveau de service optimal. En effet, pour que les utilisateurs puissent exploiter pleinement les capacités de leur matériel, Pellenc a développé des modules de formation spécifiques comme, à titre d'exemple, une formation pour les chauffeurs de machines à vendanger. Chaque année, Pellenc dispense en France plus de 6 000 heures de formation. Un service pièces détachées réactif Grâce à un stock de 12 000 références et à des process 4.0, le taux de livraisons conformes (quantités et timing respectés) des pièces détachées Pellenc s’élève à plus de 98 % sur les 20 000 commandes traitées chaque année. En cas d’intervention, les nombreuses pièces détachées directement disponibles chez les distributeurs permettent de limiter au maximum l’arrêt d’exploitation des outils et machines. Un SAV performant Un produit Pellenc mérite la qualité de l’entretien Pellenc . Confier son outil ou sa machine à un distributeur officiel de la marque garantit un service réalisé par des professionnels certifiés, qui connaissent précisément tous les points de contrôle, travaillent avec des pièces d’origine et utilisent les outils spécifiques. Tout est scrupuleusement vérifié par les techniciens experts du groupe, assurant ainsi l’efficacité

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et la durée de vie optimale du matériel. Le SAV Pellenc répond aux besoins immédiats des utilisateurs mais intègre aussi leurs retours d’expérience et leur permet de profiter d’upgrades gratuits issus des dernières avancées techniques Pellenc . Des solutions de financement adaptées Pour accompagner les clients Pellenc dans leur projet, le groupe a mis en place des solutions de financement simples et souples. Gérées par des spécialistes et proposées par les distributeurs, plusieurs options existent selon les types de produits et les attentes de chaque exploitation : crédit-bail, crédit classique ou paiement en 5 à 10 fois sans frais. Des occasions Premium Dans certains cas, une occasion peut aussi représenter une bonne opportunité de s’équiper. Pour la choisir en toute confiance, Pellenc a développé une sélection d’occasions Premium. Elle porte bien son nom : La Charte de Confiance est extrêmement stricte. Les équipes choisissent avec soin des machines récentes ou peu utilisées, qui sont intégralement contrôlées sur un total de 223 points - 90 sur le porteur, 133 sur la tête de récolte. Elles sont ensuite entièrement reconditionnées, mécaniquement comme esthétiquement, et garanties 1 an pièces et main d’œuvre pour une tranquillité totale. « PELLENC propose une offre complète incluant produits, conseils et services. L’utilisateur est ainsi accompagné à chaque étape de son projet. Une qualité majeure et différenciante dans ce secteur d’activité » confirme Marc-Olivier GOURRAUD Directeur Vie des produits Bon à savoir : Depuis 1973, Pellenc imagine, produit et commercialise des outils et des machines permettant aux viticulteurs, arboriculteurs et professionnels de l’entretien des espaces verts et urbains de faciliter leur travail, au quotidien… Une démarche qui s’articule autour de trois grandes idées : 1- La productivité : les outils Pellenc permettent d’être plus rapide, plus efficace, plus performant, quelle que soit la tâche effectuée; 2- La réduction de la pénibilité au/du travail : l’ergonomie, le confort et la facilité d’utilisation sont au cœur de ses préoccupations; 3- Le respect de la nature : Pellenc élabore des produits qui prennent soin du végétal et des solutions durables qui aident à préserver les ressources naturelles. Pour conjuguer performance, respect de l’humain et de l’environnement, PELLENC s’appuie sur une force qui a marqué son histoire : sa capacité d’innovation. Avec passion et énergie, les femmes et les hommes de PELLENC cherchent sans cesse de nouvelles idées pour valoriser le travail de l’Homme dans la nature. Les chiffres clés : 290 M € de C.A. consolidé en 2019 (+13 % d’augmentation annuelle en moyenne depuis 2011) - 19 filiales industrielles et commerciales sur les 5 continents - 2 000 distributeurs - 16,4 M € investit en R&D - 7 sites industriels - 500 000 clients - 57 % de l’activité à l’export - 1 231 brevets - 1 843 collaborateurs Depuis 1973, une stratégie réussie : • 1973 - Création de la société PELLENC . • 1982 - Premières explorations de la mécanisation de la récolte en arboriculture fruitière.

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• 1987 - Lancement du premier sécateur électronique fonctionnant sur batterie électrique. • 1991 - Premières filiales internationales : en Espagne et en Australie. • 1993 - Lancement du concept Multifonction PELLENC . • 1997 - Optimisation de la qualité de la récolte avec le Smart System. • 2004 - Maîtrise de la nouvelle technologie au lithium-ion : mise sur le marché du sécateur LiXion. • 2007 - Création du département Matériel de Cave, Lancement de Selectiv’Process et Winery Sytème de tri et d’égrenage. • 2008 - Création de Green & City Technology. • 2013 - Rachat de PERA pour asseoir notre stratégie de la vigne à la cave. • 2017 - Rachat par un fond familial ; EDIFY suite à une transition actionnariale de 6 ans. Source : Pellenc

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Marne viticole [La]

PAYS :France

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PAGE(S) :9

JOURNALISTE :Anne Verzeaux

SURFACE :28 % PERIODICITE :Mensuel

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1 avril 2021

Un 3 roues compact et polyvalent Anne Verzeaux Dans sa gamme, Pellenc propose un modèle qui minimise le tassement de sol. Compact et léger, le Pellenc 130 possède un autre atout : il est particulièrement polyvalent pour le viticulteur. C'est un enjambeur nouvelle génération que le constructeur de Pertuis (84) propose pour répondre à une des problématiques du vignoble champenois. « Le Pellenc 130 est un tracteur 3 roues particulièrement adapté au travail du sol en vignes étroites », assure Cyril Zehner. Pour le directeur de Pellenc Vignobles Champenois, ce modèle a pour premier avantage sa polyvalence. Il convient à tous les travaux comme le rognage 2 rangs, la pulvérisation, le broyage, etc. Là où le Pellenc 130 montre son intérêt c'est qu'il reste un tracteur léger pour réaliser le travail du sol. Il évite le tassement de sol, pesant 2 900 kg à vide. « Avec une monte de pneus adaptée, nous limitons l'appui au sol tout en conservant un pouvoir de traction intéressant », précise le responsable. Visibilité panoramique Le Pellenc 130 se montre très compact. Son empattement est court, de 2, 40 mètres. Sa longueur hors tout est de seulement 3, 36 m. « Sa compacité lui confère une aisance dans les tournières étroites avec un rayon de braquage minimal de 2, 50 mètres », note Cyril Zehner.

Le Pellenc 130 est très compact avec un rayon de braquage minimal de 2, 50 mètres.

Doté d'un moteur Deutz 2. 9 TD d'une puissance de 80 cv, l'enjambeur offre une conduite fluide. Il est capable de franchir des pentes jusqu'à 40 % en fonction des outils. Pour le travail du sol, il est en mesure d'accueillir toute une panoplie d'outils avec un système d'attelage rapide. L'enjambeur trois roues dispose de deux porte-outils poussés, et en option de deux porte-outils arrière pour efface-traces. Il se montre idéal pour le passage d'interceps, capable de passer à une vitesse de 2, 5 à 4, 5 km/h. Il autorise à travailler en combiné avec tondeuse (deux lignes hydrauliques, 90 l/ min cumulées). « La conception de l'enjambeur offre une visibilité panoramique, notamment avec une vue directe sur les outils », précise Cyril Zehner. La voie variable est de série. Elle permet d'être toujours au milieu du rang, que ce soit pour des vignes à 1 m ou 1, 10 m.

Le poste de conduite est positionné au-dessus des rangs pour garantir une bonne visibilité.

L'ergonomie du poste de pilotage « Sur nos derniers modèles, l'ergonomie en cabine a encore été améliorée », insiste le directeur de Pellenc Vignobles Champenois. Le Pellenc 130 fait partie de ces modèles où un soin particulier a été apporté en cabine pour un confort optimal. Toutes les commandes sont à portée de main du conducteur. Le poste de conduite est positionné au-dessus des rangs pour garantir une bonne visibilité. « Avec le joystick multifonction, il est très facile de régler les outils instantanément et en continu », prévient Cyril Zehner. Le confort est aussi de mise avec le chauffage et la climatisation de série. L'autoradio est aussi disponible, ainsi qu'une prise 12 V. Quant au siège pneumatique anti-vibration, il est doté d'un accoudoir pour optimiser la position de travail. « La cabine du Pellenc 130, pressurisée et de catégorie 4, est un vrai plus pour le viticulteur qui peut passer ses outils de travail du sol en toute sécurité », conclut le directeur de Pellenc Vignobles Champenois. ■

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PAYS :France

RUBRIQUE :Vigne

PAGE(S) :19

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SURFACE :22 %

JOURNALISTE :D. Lefebvre

PERIODICITE :Hebdomadaire

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2 avril 2021

Belle réussite pour la « démo » désherbage alternatif D. Lefebvre Quatre jeunes étudiants de BTS du lycée d'Obernai ont organisé avec succès une démonstration de désherbage alternatif à la chimie à Furdenheim (67).

Les quatre jeunes étudiants Louis Jehl, Florian Guth, Florent Muschler et Jérémy Steinmetz. © D. Lefebvre

Il y avait foule mardi 23 mars sur les hauteurs de Furdenheim (67). Quatre jeunes de la classe de 2 e année de BTS Agronomie production végétale avaient convié le monde viticole à une démonstration. « On a démarché 3 concessionnaires, la maison Niess Ackermann, la maison Ostermann à Traenheim et Felden Industries à Wingersheim », précisent les quatre jeunes étudiants Louis Jehl, Florian Guth, Florent Muschler et Jérémy Steinmetz. Cette démonstration s'inscrit dans un « projet initiative et de communication » qu'ils ont à mener dans le cadre de l'obtention de leur brevet de technicien supérieur. « On

doit organiser un événement de A à Z. » Au-delà des invitations et de la demande adressée aux trois machinistes et concessionnaires, ils ont sollicité Victor Brumpter, vigneron à Furdenheim, qui leur a gracieusement prêté la parcelle. Nombreux sont les vignerons qui ont répondu présent, une cinquantaine selon Louis Jehl. Auquel il faut ajouter tous les étudiants de BTS Agronomie production végétale et les élèves de terminale bac techno Production végétale du lycée agricole. Il y avait donc du monde dans les vignes. Le thème de la démonstration était le désherbage alternatif. « On essaie de réduire la part de produits chimiques, notamment lors du désherbage, d'où cette démonstration visant à montrer ce qu'il est possible de faire autrement que chimiquement, c'est-à-dire désherber mécaniquement et thermiquement par choc thermique infligé aux plantes », précise Louis Jehl. La nouvauté : le désherbage thermique Un parc impressionnant de matériel était présenté. Au-delà des désormais traditionnels disques émotteurs et doigts Kress montés sur différents châssis ou sur portique entre essieux, on pouvait noter la présence d'un portique enjambeur

Pellenc, tel qu'on le trouve sur vendangeuse, équipé cette fois-ci pour le désherbage couplé à un intercep Braun. À noter également les châssis Clémens avec de nouvelles évolutions techniques pour une plus grande maîtrise du terrage des outils, même en dévers. Mais la nouveauté pour les vignerons, c'est le système de désherbage thermique des industries Felden à Wingesheim, avec quatre brûleurs montés sur châssis à écartement évolutif, impactant l'herbe donc, mais également les pampres. L'originalité étant aussi que l'outil est attelé à un tracteur Kubota léger B1181 de la maison Ruffenach, mis d'aplomb avec un porte-masse avant pour l'adhérence. Bref, il y avait de quoi envisager l'avenir sans herbicides pour des productions telles que le vin. Seule ombre à cette journée réussie, l'absence de la traditionnelle buvette… ■

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