REVUE DE PRESSE FEVRIER 2020
Sommaire Eole, la gamme de pulvé pour traiter jusqu'à 4 rangs en un passage
4
La Revue Agricole de l'aube - 28/02/2020
Les nouveautés des constructeurs concernant les pulvérisateurs
5
L Agriculture Dromoise - 20/02/2020
Deux étudiants participent à la course solidaire du 4L trophy
7
La Provence Salon De Provence - Salon De Provence - 22/02/2020
Pellenc primé par les victoires des leaders du capital humain
8
Vaucluse Hebdo - 20/02/2020
PELLENC / Eole, la gamme de pulvé pour traiter jusqu'à 4 rangs en un passage
9
L'Information Agricole du Rhône - 20/02/2020
Le crédit-bail en forme
10
La Vigne - 01/02/2020
La cabine niveau 4 trace son chemin
11
La Vigne Hors Série - Hors Série - 01/02/2020
Le désherbage alternatif montré aux élus des VDD
12
Le Dauphiné Libéré La Tour du Pin et Nord Dauphiné - La Tour du Pin et Nord Dauphiné - 14/02/2020
Un bon cru pour 2019
13
L'Agriculteur Provençal - 14/02/2020
MARNE . L'ACTU 51 / MACHINISME/VITICULTURE : Pellenc veut créer une filiale en Champagne
14
Flash Infos Economie Grand Est Bourgogne Franche-Comté - Grand Est Bourgogne Franche-Comté - 11/02/2020
Pourquoi Pellenc veut créer une filiale en Champagne
15
L'Union Chalons en Champagne - Chalons en Champagne - 11/02/2020
Pourquoi Pellenc veut créer une filiale en Champagne
16
L'Ardennais - 11/02/2020
L'élagueuse Selion version 'télescopique'
17
Espace Public & Paysage - 01/02/2020
Exosquelettes et harnais : des agents plus ‘forts’
18
Espace Public & Paysage - 01/02/2020
Quel semoir pour sortir couvert ?
20
Vaucluse Agricole - 07/02/2020
Productif, en toute légèreté
22
La Marne viticole - 01/02/2020
Deux méthodes de travail, un débat 25 La Marne viticole - 01/02/2020
IMMATRICULATIONS DE TRACTEURS EN 2019 UNE BELLE ANNÉE
29
Matériel Agricole - 01/02/2020
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RUBRIQUE :Pulvérisation
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28 février 2020
Eole, la gamme de pulvé pour traiter jusqu'à 4 rangs en un passage
La gamme Eole 2000 ou 3000, correspondant à la capacité en litres des cuves du pulvé, s'adapte aussi bien aux vignes étroites (1, 3 à 2 m) que larges (2, 35 à 3, 6 m). La descente face par face comprend 5 à 6 diffuseurs actifs et les buses antidérive favorisent un travail de précision. L'utilisateur n'a qu'à saisir les données concernant la dose à appliquer, la largeur de l'interrang, ainsi que le nombre de buses et le pulvé régule automatiquement le débit en fonction de la vitesse grâce au DPAE. La sécurité des machines est renforcée grâce à l'aide à la conduite, le poste de mise en œuvre et l'incorporation du produit directement accessibles depuis le sol. L'ajout de 3 caméras et 3 feux à leds, pour plus de visibilité, est disponible tant sur la nouvelle gamme de pulvés que sur celle des porteurs. Avant sa commercialisation début 2020, Pellenc a annoncé que la gamme Eole 2000 et 3000 serait soumise au label Pulvé, le processus de labellisation des pulvérisateurs mis au point par l'IFV. ■
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20 février 2020 - N°2440
VITICULTURE/
Les nouveautés concernant
des constructeurs
les pulvérisateurs
puissance et la consommation. Par ail leurs, ce choix limite l'encombrement du système de génération d'air sur les appareils monorangs, réduit les besoins de puissance et offre plus de flexibilité
Travaillant deux rangs en interrangs de 2 à 3 m, cette dernière dispose de panneaux récupérateurs en polypropylène de 1,60 ou 1,80 m de haut. Une pompe à pistons-membranes entraî née par un moteur hydraulique délivre 107 l/min pour la pulvérisation. Une crépine d’ aspiration récupère le pro duit collecté par les panneaux. Dotés d'une cuve de 800, 1000 ou 1 500 l, ces appareils sont pilotés depuis un boîtier électrique en cabine. Recevant une voie variable pardemi-essieu coulissant sur 50 mm, ces pulvérisateurs intègrent un repliage automatique de rampe avec mémorisation de largeur par capteur de position, une fermeture automatique des diffuseurs, une sécurité par vérin gaz des panneaux en cas de collision,
de développement de nouveaux équipe ments de pulvérisation.
ainsi qu'un réglage rapide des diffuseurs par un système de pré-positions.
AXE-ENVIRONNEMENT/ Un mélangeur de bouillie de 250 litres
CHABAS / Un rideau d ’air pour limiter la dérive
AMOS INDUSTRIE/ Une soufflerie par descente de cellule Remplaçant la cellule de pulvérisation à six descentes face-par-face à jet porté TB EVO3, la TB EVO4-6 se différencie par la présence d ’une soufflerie par descente. Amos Industrie n’a pas fait le choix d’augmenter la dimension de la génératrice d'air de 20 ch. Cela permet de réduire les pertes de charge dans les gaines d'air, donc les besoins de
Doté d ’une cuve en PEHD de 88 m d ’épaisseur, le préparateur de bouillie Phytomix 250 dispose d’une pompe inox 220 Vde 150 l/min intégrée sous la cuve, d ’un pistolet de rinçage, d’un rince-bidon (en option), d'un fond incliné pour une vidange totale, d'un couvercle amovible, ainsi que d'un support amovible facilitant le chargement de produits et servant d'égouttoir. Facilement transportable grâce à ses roues, le Phytomix 250 reçoit une vanne trois voies pour passer d'un mode mélange au transfert de la bouillie vers le Dulvé.
Agréée antidérive par l'Irstea, la rampe Opti Viti propose d'utiliser une partie de l’air soufflé par la turbine pourcréer un rideau d'air (sur les côtés et sur le des sus) constituant une barrière physique limitant la dérive. Par ailleurs, Chabas propose des descentes à géométrie variable, pour porteurs multifonctions et pour enjambeurs, combinant buse antidérive et éclateur, le passage de l ’un à l'autre s’effectuant en débranchant le premier pour brancher le second. Selon le stade végétatif et le produit à appli quer [risques de bouchage), l'opérateur choisira i'un ou l’autre des systèmes d’application.
BERTHOUD / Une rampe Activ pour les vignes étroites Pour les vignes de 0,90 à 1,10 m, Berthoud propose la rampe face par face par le dessus Activ, proposée en 5 et 7 rangs à repliage vertical. Remplaçant la rampe CGS, elle s'en distingue par une nouvelle construction réduisant la hauteur une fois la rampe repliée.
CALVET / La pulvé confinée débarque Ce pulvérisateur à châssis articulé dispose d'une cellule de pulvérisa
MIXBOX/ Préparer la bouillie en amont du pulvé Développée depuis une dizaine d'an nées, la Mixbox est une cuve de mé lange et de préparation de bouillie. D'une contenance de 330 litres, cette cuve en polyéthylène permet de préparer la so lution pendant le remplissage en eau de la cuve. Une fois la solution préparée, elle peut être aspirée intégralement et très rapidement, réduisant du même coup l'immobilisation du pulvérisateur au remplissage. D'une hauteur de 1,20m
permet un brassage très rapide conti nu et une solubilisation complète et homogène jusqu a 80 kg de poudre de 330 1,grâce à un effet vortex. D'un poids de 65 kg, la Mixbox peut être montée sur roulettes pour son déplacement. Disposant d'un rince-bidon alimenté en eau claire, d ’une jauge graduée et d'un pistolet d’arrosage, elle reçoit une pompe inox 150 l/min très résistante à la corrosion et alimentée par du 220 volts. En option, elle reçoit une tablette inox pour poser les sacs et bidons, un moteur thermique ou encore une vanne trois voies avec clapet antiretour.
PELLENC / Eole, la gamme de pulvé pour traiter jusqu ’à 4 rangs en un passage La gamme Eole 2000 ou 3000, cor respondant à la capacité en litres des cuves du pulvé, s'adapte aussi bien aux vignes étroites (1,3 à 2 m) que larges [2,35 à 3,6 m). La descente face par face comprend 5 à 6 diffuseurs actifs et les buses antidérive favorisent un travail de précision. L'utilisateurn'aqu ’à saisir les données concernant la dose à appliquer, la largeur de l ’interrang, ainsi que le nombre de buses et le pulvé régule au tomatiquement le débit en fonction de la vitesse grâce au DPAE. La sécurité des machines est renforcée grâce à l'aide à la conduite, le poste de mise en œuvre et l'incorporation du produit directement accessibles depuis le sol. L'ajout de trois caméras et trois feux à leds, pour plus de visibilité, est disponible tant sur la nouvelle gamme de pulvés que sur celle des porteurs. Avant sa commercialisa tion début 2020, Pellenc a annoncé que la gamme Eole 2000 et 3000 serait sou mise au label Pulvé, le processus de labellisation des pulvérisateurs mis au point par l ’IFV.
TECHPRODIS/Tech mélangeur mobile pour phytos Garantir
un mélange
produits phytosanitaires
’Bac,
homogène
des
et assurer un
transfert vers le pulvérisateur
en toute
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20 février 2020 - N°2440
sécurité. Ce sont les deux arguments avancés par la société TechProdis pour démontrer l'intérêt de son Tech'Bac. Existant en version 110 litres et depuis peu en 220,420 et 620 litres, ce mélan geur mobile avec agitateur et pompe de transfert est monté sur roulettes pour se déplacer aisément, même plein. La cuve graduée est en PEDH, avec une ouverture de 40 cm de diamètre et un couvercle comprenant un joint pour mi nimiser les éclaboussures. Agitateur et pompe marchent en 220V. Le débit de sortie varie de 60 à 300 l/min selon la taille du bac. Compter environ 2 800 à 6 100 euros HT pour les nouveaux for mats de 220 à 620 litres. Un rince-bidon et un kit pour système EasyFlow sont proposés en option. ■
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JOURNALISTE :Francois Delannoy
PERIODICITE :Quotidien
22 février 2020 - Edition Salon De Provence
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PÉLISSANNE
Deux étudiants participent à la course solidaire du 4L trophy Francois Delannoy La 23e édition du 4L trophy a débuté le 20 février, au départ de Biarritz, et s'achèvera le 28 février à Marrakech, au Maroc. Deux étudiants, Damien Espanet et Charles Reboul, vont participer pour la première fois à cette course qui associe l'aventure et l'humanitaire. Les deux participants sont en deuxième année de BTS Génie équipement agricole à l'Isle-sur-la-Sorgues. Ils racontent comment est né leur projet de participer à la course : " Nous nous connaissons depuis la classe de seconde. Au lycée, en internat, alors même que nous n'avions pas encore le permis, on rêvait déjà au 4L trophy. Ce qui nous attire ? La préparation de la voiture et le côté humanitaire. J'ai passé le cap il y a deux ans pour trouver le véhicule adapté car au départ nous avions dans l'idée de partir à deux véhicules ". Un rêve d'adolescent qui se concrétise L'équipe "L'odyssée des Camarguais" a dû rechercher des sponsors pour arriver à boucler le budget nécessaire pour la participation. Pas une mince affaire quand on sait que les frais d'inscription coûtent 3 500 € et les frais liés au véhicule 2 000 €. " Nous avons adapté le véhicule en montant des roues tout terrain. Nous avons modifié la partie mécanique,
amélioré l'intérieur en installant des jauges pour l'huile et la batterie car nous devons rouler les phares allumés. " Les deux participants ont lancé une cagnotte en ligne qui leur a permis de collecter 950 € auprès de leurs familles et amis. Un rallye où se mêlent aventure et humanitaire Le rallye associe l'aventure et l'aspect humanitaire. " Chaque équipe doit amener 10 kg de produits alimentaires non périssables au bénéfice de la Croix Rouge française, qui seront remis à la deuxième étape ; et 50 kg de fournitures scolaires et de matériel sportif remis aux enfants du désert. " Le rallye compte neuf étapes et sera couru par 1 504 véhicules. Les participeront auront deux jours en autonomie en Espagne jusqu'au détroit de Gibraltar, deux jours dans le Moyen Atlas, cinq jours dans le désert. " C'est un rallye qui n'est pas une épreuve de vitesse. Non, le but est de faire le moins de kilomètres. Chaque étape est longue de 120 à 140 km et dure environ huit ou neuf heures. Chaque véhicule est équipé d'une balise GPS pour permettre aux organisateurs de savoir la position exacte des participants ", expliquent les deux jeunes qui comptent se relayer pour la conduite. Chaque équipe aura un carnet de route pour se guider tout au long des
étapes. " Nous avons prévu quelques pièces et outils en cas de pannes. Pas que les nôtres, d'ailleurs, puisque les organisateurs veulent développer l'entraide entre les participants. " Ces derniers remercient leurs sponsors qui leur ont permis de réaliser leur rêve : la Cave coopérative de Pélissanne, l'entreprise Pellenc à Pertuis, T'nB électronique de Salon-de-Provence, SARL l'Ilot vert de Lançon-de-Provence, garage Dimeck à Pélissanne, le domaine viticole l'Ile saint Pierre Mas Thibert, la carrosserie Eric, la perle rare de Fontvieille et la Commune de Lançon-de-Provence. " Nous allons essayer de donner des nouvelles lors de chaque étape sur la page Facebook L'odyssée des Camarguais ", précisent en souriant les deux participants. Souhaitons à ces deux jeunes aventuriers de réaliser leur rêve d'aventure et d'humanitaire avant de se lancer dans la viticulture et les grandes cultures à la fin de leurs études. ■
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20 février 2020
EN VUE
Pellenc primé par les victoires des leaders du capital humain
Pour répondre à la pénurie de main d'oeuvre du secteur, le groupe Pellenc constructeur d'équipement pour les métiers de l'agriculture et l'entretien des espaces verts et urbains, a mis en place une politique de formation ambitieuse. Elle permet d'attirer de jeunes talents mais aussi d'assurer la transmission des compétences et des savoir-faire en interne. Les besoins en recrutement qui évoluent en fonction des saisons et qui requièrent des profils techniques qualifiés, sont ainsi couverts. La « Pellenc Academy » (évoquée dans un précédent numéro de Vaucluse Hebdo) est aujourd'hui récompensée par le prix de la formation professionnelle des Victoires des Leaders du Capital Humain. A l'heure où le secteur des agro-équipements vit une révolution technologique, Pellenc met tout en oeuvre pour mieux préparer les étudiants aux attentes spécifiques du marché et accom pagner ses collaborateurs dans la transition de ses métiers. À travers plusieurs
programmes de formation (en moyenne 30h par an et par collaborateur), le groupe leur garantit de pouvoir s'adapter aux dernières innovations. Pour Caroline Balier, directrice des ressources humaines de Pellenc, « nos formations contribuent à la croissance du groupe mais servent également leur carrière et la valorisation de leur expérience respective ». Le géant Pellenc Fort de 1 500 salariés, 18 filiales, sept sites industriels en France et dans le monde, un technocentre R&D de 200 ingénieurs situé en France, près de 800 distributeurs et plus de 50 000 clients dans le monde, le groupe (258 M de CA) s'est imposé comme un leader international, notamment dans les secteurs de la viticulture, la viniculture, l'arboriculture et l'oléiculture. ■
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RUBRIQUE :Technique & économie
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20 février 2020
PELLENC / Eole, la gamme de pulvé pour traiter jusqu'à 4 rangs en un passage
La gamme Eole 2000 ou 3000, correspondant à la capacité en litres des cuves du pulvé, s'adapte aussi bien aux vignes étroites (1, 3 à 2 m) que larges (2, 35 à 3, 6 m). La descente face par face comprend 5 à 6 diffuseurs actifs et les buses antidérive favorisent un travail de précision. L'utilisateur n'a qu'à saisir les données concernant la dose à appliquer, la largeur de l'interrang, ainsi que le nombre de buses et le pulvé régule automatiquement le débit en fonction de la vitesse grâce au DPAE. La sécurité des machines est renforcée grâce à l'aide à la conduite, le poste de mise en œuvre et l'incorporation du produit directement accessibles depuis le sol. L'ajout de 3 caméras et 3 feux à leds, pour plus de visibilité, est disponible tant sur la nouvelle gamme de pulvés que sur celle des porteurs. Avant sa commercialisation début 2020, Pellenc a annoncé que la gamme Eole 2000 et 3000 serait soumise au label Pulvé, le processus de labellisation des pulvérisateurs mis au point par l'IFV. n ■
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JOURNALISTE :Aude Lutun
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1 février 2020 - N°327
Le crédit-bail en forme Le crédit-bail trouve de nouveaux adeptes parce qu'il permet de connaître précisément le coût d'utilisation d'un matériel et d'être toujours au top de la technologie. e crédit-bail nance
connaître
fi
20 % des
tracteurs
crédit-bail
mobilier
Crédit Agricole petit
Sud-Est.
matériel,
comme
au Pour le
tombe
à
10%. En revanche, la part du cré dit-bail est plus faible pour les machines à vendanger car une partie
est achetée en Cuma.
les-ci
ont
rarement
Cel
recours
au
alors qu ’elles en ont
crédit-bail
la possibilité. » Cet expert en financement constate une montée en puis sance du crédit-bail
sur les trac
teurs depuis
à cinq ans,
avec une entre
quatre
progression
estimée
10 et 15 % chaque
« On commence coût à l’hectare
et
à
en connaît
le loyer et la
valeur de revente. »
les inter
ceps, ce pourcentage
précisément
le coût d ’une machine
puisqu'on
vitico
les, estime Phi lippe Gatty, ingénieur commer cial
l ’avance
année.
à réfléchir au ou au coût à
l ’heure des machines, poursuit Philippe Gatty. la communica tion des constructeurs évolue
Chez Pellenc, dans le Vaucluse, Florence Ménard, directrice commerciale
et marketing,
et
Olivier Emont, chargé de finan cement, notent également un déficit de connaissance de ce mode de financement. « Si les vi gnerons sont bien accompagnés sur le plan comptable, ils étudient le crédit-bail.
Sinon, ils préfèrent
aller vers ce qu ’ils maîtrisent le prêt classique,
bien :
commentent-
ils. D ’autant que les taux bancai res sont très bas. » Le recours
au
crédit-bail
pro
gresse sur le gros matériel deux raisons.
La première
pour inté
resse les vignerons qui renou vellent un matériel existant ayant
encore
derniers
de la valeur.
peuvent
Ces l ’ im
réduire
mières
années,
années. même
Ce qui manière,
ou les bonnes allège, les
de
Les experts-comptables banquiers
dans ce sens. Mais il y a encore un manque de connaissance du cré
vente
de
alors qu ’ il
fixant
un loyer
importantes qui utilisent dit-bail, l ’impact fiscal
dit-bail
en viticulture,
cette
machine
en
du crédit-bail
soulignent
surtout
des et les
pact fiscal et social du revenu exceptionnel venant de la re
que
ce
les exploitations le cré étant
est très utilisé dans les travaux publics et le transport. Les viticul
élevé la première année. La se conde raison tient à la possibi
plus élevé pour ces exploitations
teurs associent
le crédit-bail
lité d ’opter
défiscalisation,
ce qui est réduc
néralement travailler avec des matériels récents. Avec le cré
à la
teur. C'est un outil qui permet
de
pour
un amortisse
ment
accéléré
loyers
plus importants
par
le biais
de
les pre-
dit-bail,
elles. De plus, souhaitent gé
elles peuvent
ger fréquemment sans avoir à s’occuper de la revente. À l ’ in verse,
prélève
ments fiscaux et sociaux exercices concernés.
sont
la
en chan-
les petits
et moyens
maines se dirigent l ’ emprunt classique
nent à être propriétaires matériel
pour
do
plutôt vers car ils tien de leur
en maîtriser
la
revente. Nos experts conseillent aux vi gnerons de choisir s’ ils veulent garder ou non le matériel à l ’issue des quatre à cinq années du contrat,
avant
dit-bail.
Le montant
résiduelle
de signer
un cré
de la valeur
du matériel
et celui
des loyers en dépendent. « Un vigneron qui envisage d ’acheter le matériel à la fin du crédit sans em JEAN-FRANÇOIS
BOUMAC
EXPERT-COMPTABLE
CHEZ EXCO LANGUEDOC
prunter valeur
« Il faut calculer le taux d ’intérêt effectif » ., I \\ L
e crédit-bail couplé à un contrat d ’entretien courant
du matériel concerné peut être intéressant pour ceux qui veulent avoir un poste de mécanisation planifié. Avec les taux d ’intérêt
de fidéliser leurs clients. Néanmoins, je conseille vivement aux viticulteurs d ’ en étudier l’ intérêt avec leur expert-comptable. Il faut donc absolument calculer le taux effectif
actuels qui sont bas, le crédit-bail est parfois moins cher qu ’ un
global. C’est le critère principal pour juger de la validité d ’ une offre, le calcul rapide à faire. Il faut aussi
emprunt classique car c’est un moyen pour les concessionnaires
étudier les détails, notamment à la valeur de rachat anticipé au cas où
a intérêt à opter pour une résiduelle faible. À l ’in
verse, celui qui veut renouveler
l’on serait contraint d ’arrêter un contrat avant son terme. Les concessionnaires ont intérêt à vous proposer un crédit-bail pour vous
sa
machine pour être toujours à la pointe de la technologie doit privi légier une valeur résiduelle impor tante, conseille Jean-François Boumadi, expert-comptable
fidéliser. Cela ne veut pas dire que leur offre n ’est pas bonne. Il faut
chez Exco Languedoc,
juste prendre le temps d’étudier tous les paramètres pour être sûr
mesure et un outil
qu ’il s'agit de la solution optimale pour vous. »
amont... »
pellier.
Le crédit-bail,
condition
d'y avoir
à Mont c'est du sur
de gestion réfléchi
à en
AUDE LUTUN
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JOURNALISTE :Hélène De Montai…
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1 février 2020 - N°0 - Edition Hors Série
BONNESPRATIQUES^SECURITE
_____
La cabine niveau 4 trace son chemin Presque tous les constructeurs proposent des cabines de niveau 4, pressurisées et dotées de filtres très performants. Les viticulteurs sont nombreux àrechercher cette protection. 3M Lavail est conces
devenir obligatoire un jour pour les traitements compte aussi dans land, à Montredonleur décision », déclare Frédéric des-Corbières, dans Bureau, le responsable com l ’Aude. Tous les tracteurs mercial. qu ’il Interrogé sur l ’ intérêt sionnaire
T
New
Hol
vend pour les traitements sont équipés d'une cabine de ni
de la cabine
pour les utilisa
veau 4. « Nous la mettons systé matiquement en avant car l'écart de prix avec la cabine standard est
teurs, Frédéric Bureau répond qu ’il « attend de voir », car il n ’ a pas encore eu de retour des acheteurs.
très faible. C'est un équipement qui satisfait nos clients et qui nous
Chez
démarque de la concurrence », as sure Laurent Vivies, commer cial. Car, selon lui, une majorité de viticulteurs « voient l'intérêt de se protéger des matières actives lorsqu ’ ils traitent, autant pour eux que pour leur personnel ». Chez Claas aussi, la cabine de niveau 4 est en option. Savas, concessionnaire de la marque sur les secteurs de Chinon et Saumur, s’ est positionné en 2019 sur ce marché, en vendant trois tracteurs équipés d'une telle cabine. « C ’est un produit assez nouveau, nous l ’avons livré pour la première fois l'an dernier, à la demande de clients. Ceux qui en ont acheté emploient des sala riés, c’est la première raison de leur choix. L ’idée que cela puisse
geant, François Alabeurthe. veau
Bobard,
la
cabine
de
ni
4 est de série sur les enjam-
On a commencé à propo ser des niveaux 4 il y a près de dix ans. Nous les fournissons en beurs.
«
série depuis deux ans sur 98 %de notre gamme de tracteurs », indi que Pierre Bachelet, le directeur commercial. « La législation im pose le port d'EPI. C ’est notre rôle de constructeur de permettre au viticulteur de partir traiter en toute confiance, en étant protégé
Pellenc installe aussi de série une cabine de catégorie 4 sur ses enjambeurs. Sur ses porteurs multifonctions Optimum, il adapte un kit de pressurisation qui hisse la performance de la
« Ceux qui en ont acheté emploient des salariés, c’est la première raison de leur choix. »
au maximum», plaide-t-il. Alabeurthe, concessionnaire installé à Chablis, vend entre
cabine à celle d ’ un niveau 4. Selon Éric Rodriguez, chef des
quinze
Charentes, « proposer le niveau 4 est incontournable pour un cons tructeur, d ’abord pour se mettre
et vingt enjambeurs
Bo
bard équipés de telles cabines chaque année. « Pour être sûre, une cabine doit être étanche. Cette exigence est bien acceptée par nos clients », constate le diri
ventes
chez Pellenc
Bordeaux-
aux normes mais aussi parce que les utilisateurs la demandent ». Reste qu'« avec la crise que subis
Veille z au bon entretien d e la cabine de vous installer dans la cabine, lavez-vous les mains et assurez-vous que vos EPI et chaussures Avant
ne sont pas souillés par de la bouillie. Après chaque traitement, nettoyez le volant, la poignée de porte, les commandes et l ’extérieur de la cabine. Vérifiez fréquemment les joints des portes et des fenêtres. Nestockez pas de produits phyto dans la cabine. Changez le bloc de filtre régulièrement, en vous référant aux préconisations du constructeur. Dans
tous les cas, il doit être changé au moins une fois par an. Une odeur suspecte dans la cabine doit vous alerter. Le joint extérieur du filtre est lui aussi à remplacer dès les premiers signes d ’ usure. Le filtre à charbon actif peut vite être saturé envapeur d ’ eau et relarguer des particules dans la cabine. Attention, le filtre ne doit pas être nettoyé à la soufflette, ni être mis dans l ’eau. Lors du lavage du pulvérisateur, veillez à ne pas diriger le jet d ’eau vers le filtre.
sent les viticulteurs bordelais, beaucoup n ’ont pas les moyens de se l'offrir», note-t-il. La cabine de niveau 4 augmente le coût du tracteur. Chez Claas, l ’ option coûte entre 3 500 et 4000 €, « un prix pas excessif», d ’après Frédéric Bureau. Pellenc installe le kit de pressurisation sur les porteurs multifonctions pour 2800 € de plus. Chez La vail, la cabine de niveau 4 est facturée 1 000 €. Chez Bobard, pour un enjambeur équipé en série, il faut compter de 115 000 à 160000 €, et chez Pellenc, en tre 130 000 et 150 000 €. Les cabines seules aérosols
de classe
à filtrer
4 sont
les poussières,
les les
À ce titre, leurs occupants
et les vapeurs.
elles protègent
des traitements phyto. Mais, à ce jour, les exploitants agricoles ne sont pas obligés d ’ en mettre à la disposition de leurs salariés. Jacques Servolles, directeur de département chez Pellenc, s’en étonne : « Il y a là une incohé rence. Cela fait vingt ans qu ’on entend parler de cancers provo qués par des produits chimiques. La MSA pourrait œuvrer pour rendre las cabines de catégorie 4 obligatoires. »
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VAL-DE-VIRIEU
Le désherbage alternatif montré aux élus des VDD Beaucoup souhaitent l’interdiction des produits phytosanitaires, ces éléments chimiques utilisés contre les mauvaises herbes. Mais l’enjeu est de trouver une alternative aux pesticides. De plus en plus de communes sont engagées dans le processus 0 pesticides. La commune de Val-de-Virieu qui a, depuis quelques années, obtenu le label zéro pesticide, s’est lancée dans un plan de désherbage avec des méthodes respectueuses de l’environnement, écologiques et réglementaires. Depuis plusieurs années, la commune a avancé dans cette démarche environnementale en mettant en place différentes techniques. Mais la municipalité avait convié, en partenariat avec la société Briquet et en présence de la société Pellenc, les élus des communes des Vals du Dauphiné à une démonstration de stabnet traction dans les allées du cimetière de Val-de-Virieu, celles du cimetière de Panissage et sur le boulodrome local pour montrer que des alternatives existent.
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P.12
Agriculteur Provenç
PAYS :France
RUBRIQUE :Productions
PAGE(S) :9
JOURNALISTE :Source : Sedima
SURFACE :28 % PERIODICITE :Hebdomadaire
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14 février 2020
Un bon cru pour 2019 Source : Sedima Le Syndicat national des entreprises de service et de distribution du machinisme agricole, d'espaces verts et des métiers spécialisés (Sedima) vient de terminer son tour de France des régions. L'occasion de dresser le bilan de l'année 2019. D u 5 novembre au 12 décembre, le Syndicat national des entreprises de service et de distribution du machinisme agricole, d'espaces verts et des métiers spécialisés (Sedima) a rassemblé plus de 400 distributeurs et près de 70 représentants des établissements scolaires formant aux métiers de la profession. Ce tour s'est achevé en Avignon, par la dernière étape accueillie par la fédération Méditerranée. Cette rencontre a réuni 14 personnes, en présence des élus et permanents du syndicat et de Philippe Le Strat, directeur de Pellenc Languedoc Roussillon et président régional du Sedima par intérim. Ces rencontres ont permis aux professionnels d'établir un état du marché des machines agricoles, et de tracer les perspectives de développement de la structure. Ainsi, concernant les matériels neufs et d'occasion, l'activité est en croissance, toutes régions confondues, avec + 4 % estimés pour le matériel neuf, et + 3 % pour le matériel d'occasion. À noter que la progression est moins soutenue au 2 e semestre, par rapport au 1 er semestre. Sur le chiffre d'affaires 'pièces et prestations à l'atelier', les voyants sont au vert, avec + 3, 5 % pour le CA pièces magasin, et + 4, 5 % pour les prestations à l'atelier et le SAV,
toutes régions confondues.
Le tour de France du Sedima s'est achevé en Avignon, par la dernière étape accueillie par la fédération Méditerranée, le 12 décembre dernier. Cette rencontre a réuni 14 personnes, en présence des élus et permanents du syndicat et de Philippe Le Strat, président régional du Sedima par intérim.
Stocks en hausse Par secteur d'activité, les professionnels notent une meilleure orientation des prises de commandes de matériels neufs, pour les distributeurs en polyculture-élevage et en vitiviniculture sur le 2 e semestre 2019. À noter cependant que près de la moitié des distributeurs en vitiviniculture déclare, dans le même temps, une situation plutôt stable. Au niveau européen, l'évolution du chiffre d'affaires pour la distribution de matériels neufs sur le 2 e semestre est plus favorable en France qu'en Allemagne, Italie, Grande Bretagne, Pologne, où les ventes sont en retrait par rapport au 2 e semestre 2018. Conséquence : les stocks de matériels neufs et d'occasion sont en hausse.
Concernant les matériels neufs et d'occasion, l'activité est en croissance, toutes régions confondues, avec + 4 % estimés pour le matériel neuf, et + 3 % pour le matériel d'occasion. Le secteur viti-vinicole est l'un des deux secteurs en développement.
L'enquête réalisée par le Sedima auprès de ses adhérents montre que 36 % des distributeurs sont plutôt optimistes, soit un niveau similaire à celui de l'année dernière, à la même période. A contrario, seuls 11 % sont inquiets. Les distributeurs intervenant principalement sur le secteur grandes cultures sont plus nombreux à déclarer un moral moyen (60 % contre 53 % pour l'ensemble de la distribution). Leur trésorerie est stable par rapport à la même période 2018. Leurs principales préoccupations sont, en premier lieu, le recrutement et la gestion des équipes, suivies de la trésorerie, des relations avec les fournisseurs et de l'évolution des marchés. n ■
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PAYS :France PAGE(S) :1 SURFACE :7 % PERIODICITE :Quotidien 11 février 2020 - N°3705 - Edition Grand Est Bourgogne Franche-Comté
MARNE □
L'ACTU
51 / MA MACHINISME/VITICULTURECHINISME/VITICULTURE : Pe Pellencllenc veut créer une filia filialeleen en Cham Champagnepagne Le groupe PELLENC /T : 04.90.09.47.00 [siège au Pertuis/84), constructeur français de machines, d’équipements et d ’outillages électroportatifs pour l’agriculture spécialisée et l’entretien des espaces verts et publics, veut accompagner la filière viticole champenoise dans ses nouvelles pratiques viticoles. Présent depuis 1 an grâce à une concession à Magenta/51 qui va s ’agrandir, le groupe veut installer une usinevitrine comme il l’a fait en Bourgogne ou dans le Bordelais, https://www.pellenc.com/
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RUBRIQUE :Machinisme
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PERIODICITE :Quotidien
11 février 2020 - Edition Chalons en Champagne
Pourquoi Pellenc veut créer une filiale en Champagne Lorsqu'on veut venir dans une région, on cherche à être en adéquation avec les besoins de la filière. Nous voulons donc installer une usine-vitrine comme nous l'avons fait en Bourgogne ou dans le Bordelais par exemple. Et une concession, ça prend de la place », explique le directeur Cyril Zehner (lire ci-contre). Ce n'est donc pas pour rien que le groupe Pellenc recherche actuellement deux hectares, comme Roger Pellenc lui-même, le PDG, l'avait annoncé lors de l'assemblée générale de l'Union champagne le 17 janvier dernier. Depuis 2019, le groupe dispose d'une concession à Magenta, Pellenc vignobles champenois. Déjà à l'étroit, l'équipe de six personnes va bénéficier d'espace supplémentaire très prochainement grâce au rachat du terrain qui le jouxte. Au final : 800m2 d'atelier sur 2400m2. Suffisant pour préparer la suite tranquillement. Accompagner les changements de pratiques viticoles Car, en plus du site de Magenta, le groupe Pellenc avait, il y a plusieurs années, racheté la société Pera qui était (et est toujours) historiquement implantée à Plivot. Spécialisée dans le matériel vinicole, Pera-Pellenc maille le territoire grâce aux 500
pressoirs dont elle s'occupe. « Nous allons fusionner Magenta et Plivot, détaille Cyril Zehner. Donc emménager dans cet espace supplémentaire va donner plus de possibilités techniques mais aussi le temps de bien préparer cette fusion et les projets futurs. » En l'occurrence, avec la recherche de ces deux hectares, la mise en place d'une « usine-vitrine ». Un modèle existant dans d'autres régions viticoles que le groupe souhaite dupliquer en Champagne. « Notre filiale bourguignonne compte un bâtiment de 3000m2 sur 2, 5hectares. Nous avons 7 ou 8 bases différentes de 2 ou 3hectares chacune pour couvrir nos régions viticoles », détaille le directeur de Magenta. La Champagne est « porteuse » en termes de ventes d'enjambeurs. C'est même la première (40 à 45% des ventes). Dans une période où l'AOC se pose beaucoup de questions sur ses pratiques viticoles, s'orientant vers le « zéro herbicide » en 2025, faisant face aux ZNT, l'installation durable de Pellenc dans le paysage du machinisme champenois envoie un signal clair : s'adapter à la demande et accompagner l'appellation dans ce virage écologique. « En étant sur place, en limitant les intermédiaires,
nous essayons d'avoir une meilleure écoute et une meilleure réactivité. Nous voulons des gens formés pour répondre aux besoins et qui connaissent bien les produits », appuie Cyril Zehner qui connaît bien le secteur puisqu'il est né dans la côte des Blancs. Les personnes intéressées par le milieu du machinisme peuvent d'ailleurs déjà envoyer des candidatures spontanées. « La Champagne est un marché intéressant pour la partie vignes étroites, où nous n'étions pas il y a encore cinq ans. Nous devons aussi nous adapter aux réglementations de cette appellation. » S'adapter mais aussi proposer des savoir-faire déjà maîtrisés comme les machines utilisables sur vignes larges, par exemple, sachant que la filière réfléchit à un passage de vignes étroites à vignes semi-larges. Claire HOHWEYER ■
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PERIODICITE :Quotidien
11 février 2020
Pourquoi Pellenc veut créer une filiale en Champagne Lorsqu'on veut venir dans une région, on cherche à être en adéquation avec les besoins de la filière. Nous voulons donc installer une usine-vitrine comme nous l'avons fait en Bourgogne ou dans le Bordelais par exemple. Et une concession, ça prend de la place », explique le directeur Cyril Zehner (lire ci-contre). Ce n'est donc pas pour rien que le groupe Pellenc recherche actuellement deux hectares, comme Roger Pellenc lui-même, le PDG, l'avait annoncé lors de l'assemblée générale de l'Union champagne le 17 janvier dernier. Depuis 2019, le groupe dispose d'une concession à Magenta, Pellenc vignobles champenois. Déjà à l'étroit, l'équipe de six personnes va bénéficier d'espace supplémentaire très prochainement grâce au rachat du terrain qui le jouxte. Au final : 800m2 d'atelier sur 2400m2. Suffisant pour préparer la suite tranquillement. Accompagner les changements de pratiques viticoles Car, en plus du site de Magenta, le groupe Pellenc avait, il y a plusieurs années, racheté la société Pera qui était (et est toujours) historiquement implantée à Plivot. Spécialisée dans le matériel vinicole, Pera-Pellenc maille le territoire grâce aux 500
pressoirs dont elle s'occupe. « Nous allons fusionner Magenta et Plivot, détaille Cyril Zehner. Donc emménager dans cet espace supplémentaire va donner plus de possibilités techniques mais aussi le temps de bien préparer cette fusion et les projets futurs. » En l'occurrence, avec la recherche de ces deux hectares, la mise en place d'une « usine-vitrine ». Un modèle existant dans d'autres régions viticoles que le groupe souhaite dupliquer en Champagne. « Notre filiale bourguignonne compte un bâtiment de 3000m2 sur 2, 5hectares. Nous avons 7 ou 8 bases différentes de 2 ou 3hectares chacune pour couvrir nos régions viticoles », détaille le directeur de Magenta. La Champagne est « porteuse » en termes de ventes d'enjambeurs. C'est même la première (40 à 45% des ventes). Dans une période où l'AOC se pose beaucoup de questions sur ses pratiques viticoles, s'orientant vers le « zéro herbicide » en 2025, faisant face aux ZNT, l'installation durable de Pellenc dans le paysage du machinisme champenois envoie un signal clair : s'adapter à la demande et accompagner l'appellation dans ce virage écologique. « En étant sur place, en limitant les intermédiaires,
nous essayons d'avoir une meilleure écoute et une meilleure réactivité. Nous voulons des gens formés pour répondre aux besoins et qui connaissent bien les produits », appuie Cyril Zehner qui connaît bien le secteur puisqu'il est né dans la côte des Blancs. Les personnes intéressées par le milieu du machinisme peuvent d'ailleurs déjà envoyer des candidatures spontanées. « La Champagne est un marché intéressant pour la partie vignes étroites, où nous n'étions pas il y a encore cinq ans. Nous devons aussi nous adapter aux réglementations de cette appellation. » S'adapter mais aussi proposer des savoir-faire déjà maîtrisés comme les machines utilisables sur vignes larges, par exemple, sachant que la filière réfléchit à un passage de vignes étroites à vignes semi-larges. Claire HOHWEYER ■
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1 février 2020 - N°205
L'élagueuse Selion version 'télescopique'
L'élagueuse sur perche Selion Telescopic de Pellenc existe en deux modèles (1 75-225 et 220-300). Son système d'inclinaison a été amélioré pour une meilleure longévité, grâce à une molette de serrage plus ergonomique et des dents en acier. Son tube interne passe du carbone à l'aluminium pour une meilleure résistance aux chocs et son bouchon de réservoir d'huile est remplacé pour plus d'étanchéité. Les dents du guide sont étroites, avec des pointes fines, pour rendre la coupe plus précise.
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1 février 2020 - N°205
Exosquelettes
et harnais :
des agents plus ‘forts ’ Assister les professionnels du paysage et de la voirie, réduire les efforts physiques et soulager les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS). Tels sont les objectifs des exosquelettes et des harnais de portage lors des opérations de taille, de désherbage, de ratissage... ou autres interventions nécessitant le port de charges lourdes (dalles, parpaings. ..). Vont-ils envahir le marché à court terme et révolutionner le travail des agents des collectivités ? Possible, au regard de l'offre déjà disponible et des prototypes à l'avenir plus que prometteur. e
marché
mondial
des exosquelettes porteur : selon ________Jétude du cabinet
est une de
conseil stratégique ABI Research, il pourrait atteindre les 4 milliards de dollars en 2025. De plus, les revenus
annuels
générés
grâce
d'application... évidemment
On pense au secteur
paysage et de la voirie, dans lequel toutes les solutions de soulagement de travail sont
En effet, des tâches s'avèrent particulièrement pénibles pour les professionnels un billot sans fléchi, avec
principalement industriel.
thermique de plusieurs étaler régulièrement du
également
le secteur précise
que les exosquelettes
auraient beaucoup à gagner s'ils concernaient d'autres domaines ss Exhau
frais
au
râteau,
: tronçonner relâche, buste une machine kilos, béton
soulever
des
dalles (sans compter les passages répétés de la position assise à debout), porter un engin motorisé sur perche avec les bras tendus
au-dessus
Aujourd'hui, ces armures
des épaules...
les exosquelettes, d'assistance, font
naître un espoir espaces verts.
dans les services
Ce ne sont pas des EPI ! Pierre
Davezac,
dirigeant
et
fondateur de la société Exhauss, définit un exosquelette comme structure mécanique qui confère à celui qui le porte des facultés qu'il n'a pas (ou Un exosquelette est donc clairement un dispositif d'assistance.
Caractérisé par un bras articulé, supporté dans le dos par un harnais confortable, et un anneau de levage positionné sur la perche du taille-haies, cet exosquelette, proposé par la société Exhauss, allège considérablement le poids de l'outil. Quelques kilos sur la balance se transforment en quelques grammes à portée de main ! Le travail devient moins fatiguant.
Ripagreen ©
des conditions les bienvenues.
à ces équipements pourraient passer de 192 millions de dollars à plus de 5 milliards en 2028, dans L'étude
bien du
D'après l'INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et professionnelles), les distinguent
des maladies deux familles : les robots
d'assistance physique (RAP), tous motorisés, et les dispositifs mécanisés d'assistance physique (DAP), soulageant des zones bien spécifiques (lombaires, membres supérieurs, cervicales...) ou la totalité du corps humain. Côté performance, toujours selon
l'INRS,
les exosquelettes
Supportant la lance de désherbage, le harnais breveté Ripagreen® permet de désherber facilement d'une seule main, selon un mouvement de va-et-vient de 180° face à l'opérateur. L'angle d'attaque est donc très large, ce qui fait gagner du temps à l'opérateur. permettent de réduire les efforts musculaires de 10 à 40 %, voire plus aux dires des entreprises du secteur. Thierry Rolland, chief business officer de la société RB3D, affirme que l'ExoPush, cet exosquelette destiné à faciliter le ratissage de l'enrobé et du béton frais, permet de multiplier la force de l'opérateur par 5 ! vous tirez 50 kg de
position l'avant
penchée à 50° vers (position traumatique)
à seulement 20 ° (position atraumatique) ; les lombaires sont ainsi mieux protégés. Le cardio est aussi diminué (...) Cet équipement permet à coup sûr de réduire significativement les arrêts de développe-til. Un atout collectivités,
indéniable
pour les lesquelles
matière, vous n'en ressentez que 10 ! De quoi soulager les
d'ailleurs imaginer
professionnels du secteur, qui doivent tirer et pousser en moyenne 30 tonnes/jour après le déversement de l'enrobé ou
d'exosquelettes capables de faciliter les opérations de balayage de la ajoute-t-il. Attention également à ne pas confondre exosquelettes et
du béton sur la surface à couvrir. Notre exosquelette, développé conjointement avec l'entreprise Colas depuis quelques années, assiste littéralement le squelette de l'opérateur. Il améliore sa posture, passant d'une
Equipements Individuelle exosquelettes
on des
peut très bien agents équipés
de
Protection (EPI). Les soulagent les
risques mais ne protègent pas l'opérateur. Casques, protections auditives, pantalons
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1 février 2020 - N°205
Le Chesnay Rocquencourt des harnais grand confort
Les harnais confort de Pellenc assurent une meilleure répartition de la charge (70 % sur les hanches, 30 % sur les épaules). Il prend appuie sur un pivot rotatif entre les omoplates, libérant ainsi les épaules, libres de tout mouvement. anti-coupure, chaussures de sécurité... doivent donc équiper obligatoirement les agents munis d'exosquelette selon les tâches à effectuer.
Au service des jardiniers... et des budgets ? En collaboration avec l'Unep (Union nationale des entreprises du paysage), Pierre Davezac dévoile des résultats d'essai particulièrement intéressants pour les agents des services espaces verts. un bras articulé, supporté dans le dos par un harnais confortable, et un anneau de levage sur la machine, un agent muni d'une élagueuse sur perche met environ 3 heures pour tailler 5 saules, alors qu'il lui fallait auparavant 1 h 30 pour tailler un seul arbre précise le directeur général d'Exhauss. Même facilité lorsqu'il s'agit de tronçonner. tronçonneuse de 10 kg ne pèse que 200 grammes d'effort de déplacement à bout de bras ! La gravité peut être intégralement compensée par l'exobras. Et le harnais de /'exosquelette permet de casser le moment de force lié au poids de l'outil flottant devant soi, en visant quatre zones précises de distribution d'effort les plus éloignées possibles sur l'endosquelette de Les exosquelettes sont décidemment des équipements très prometteurs, d'autant plus qu'ils s'adaptent à toutes les morphologies. expérience, nos produits s'adaptent aussi bien à des morphologies fines (1,5 m, 45 kg) que des gabarits imposants (2,1 m, 150 précise-t-il. Seul bémol, leur coût. le marché se structure, un peu comme celui des outils à batterie il y a quelques années. Nul doute qu'il décollera au regard de l'intérêt évident des exosquelettes et de leurs performances... Aujourd ’hui, nous avons vendu plus de 50 ExoPush et travaillons sur d'autres systèmes d'assistance à l'effort. Une application dans le secteur
des espaces verts est vraiment affirme Thierry Rolland. Sur-mesure, modulables, dotés de nombreux accessoires selon les besoins des utilisateurs, les exosquelettes ont généralement un coût moyen de plusieurs milliers d'euros. prix varient de 5 000 à 8 000 €. Mais un budget de 5 000 € est important pour les entreprises du secteur du paysage, souvent de petite taille : les bienfaits (réduction des TMS et de la fatigue) et les bénéfices (amélioration du rendement) sont très clairs, indiscutables, pour autant le retour sur investissement est peut-être trop peu quantifiable, trop immatériel et difficilement 'monétisable' à court indique Pierre Davezac. pourquoi, nous étudions actuellement l'opportunité d'un exosquelette moins onéreux à fabriquer, avec un prix cible de 2 500 €, qui pourra être utilisé par les professionnels du
Harnais : le confort au premier plan Soutenant un outil portatif (lance de désherbage par exemple), un bloc moteur ou une batterie dorsale sur l'endosquelette humain, un harnais se doit d'être confortable, ergonomique (répartition uniforme des charges) et adaptable à toutes les morphologies. Prenons l'exemple du harnais confort de Pellenc, destiné à porter les batteries dorsales de la marque. Particulièrement innovant, il se distingue par une meilleure répartition de la charge (70 % sur les hanches, 30 % sur les épaules). Ce harnais prend appuie sur un pivot rotatif entre les omoplates, libérant ainsi les épaules, désormais libres de tout mouvement. Réglable (sur 7 niveaux), la 'colonne vertébrale' du harnais s'adapte à tous les gabarits ; une position haute est toutefois recommandée (hors travail nécessitant de se pencher). Des sangles de rappel,
opte pour !
Depuis 6 ans. Éric Hamon, responsable du service espaces verts de la Ville du Chesnay Rocquencourt (78), s'attache à convertir l'ensemble des outils portatifs à moteur thermique en modèles à batterie. nous avons 80 % d'outils à batterie. Nous visons les 100 précise-t-il. Cette année, le service espaces verts s'est équipé de 5 batteries 1 500 de Pellenc, en vue d'accroître l'autonomie de la vingtaine d'outils dont les agents disposent (taille-haies, souffleurs, débroussailleuses, tondeuses). batteries remplacement et complètent les modèles 700 de Pellenc que nous avions jusqu'à présent. En parallèle, nous devions aussi changer nos harnais de portage, qui n'étaient pas adaptés aux nouvelles générations de explique-t-il. Résultats après plusieurs mois de travail : harnais sont géniaux, parfaitement ergonomiques. Il n'y a rien d'étonnant car n'oublions pas que la société a travaillé avec un des spécialistes français du sac de montagne afin de concevoir un harnais digne de ce nom. La batterie est bien positionnée dans le dos, les gestes sont plus amples (ce qui est très pratique pour la taille des haies en hauteur) et les agents ne sectionnent plus le câble d'alimentation reliant la batterie à précise-t-il.
présentes de chaque côté des bretelles permettent de rendre la batterie solidaire du dos. Du côté de l'entreprise Ripagreen, réputée pour ses chariots de désherbage à air chaud pulsé, Olivier Garcia, le directeur, se félicite d'une innovation particulièrement intéressante pour les agents des collectivités. “ Depuis quelques temps déjà, nous sommes fiers de présenter notre harnais ergonomique breveté Ripagreen®. Composé d'une potence à déport mobile, il permet de supporter la lance de désherbage (environ 2 kg), caractéristique de toutes nos machines, pour n'avoir que quelques grammes en main I C'est particulièrement efficace dans les escaliers, les zones difficiles d'accès (ronds-points, fils d'eau...)... De plus, le harnais permet de désherber facilement d'une seule main, selon un mouvement de va-etvient de 180° face à l'opérateur. L'angle d'attaque est donc très large, ce qui correspond à un grand trottoir (soit environ 3 m de large). Les applicateurs peuvent aussi tirer le chariot et désherber simultanément. Le tout, sans développe-t-il.
Le harnais est également composé d'une ceinture constituée d'un bloc de mousse épais et d'un soutien lombaire gonflable. n'est laissé au hasard, tout est fait pour soulager les termine-t-il.
Conçu pour ratisser l'enrobé ou le béton frais, l'ExoPush de la société RB3D multiplie la force de l'utilisateur par 5. Il améliore aussi sa posture, passant d'une position penchée à 50° vers l'avant (position traumatique) à seulement 25 0 (position atraumatique).
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RUBRIQUE :Viticulture
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JOURNALISTE :Florence Guilhem
PERIODICITE :Hebdomadaire
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7 février 2020
Quel semoir pour sortir couvert ? FLORENCE GUILHEM Les couverts végétaux présentent des atouts multiples : recyclage des éléments minéraux par absorption de l'azote atmosphérique, réduction du lessivage des nitrates et restitution de l'azote pour la culture suivante, augmentation des taux de matière organique des sols, structuration des sols, réduction du salissement des parcelles ou encore une activité biologique et faunistique favorisée... Alors, semis direct ou semis avec travail du sol ? Tout dépend du semoir utilisé. Le but du semoir à semis direct est de placer la semence directement dans les résidus de culture précédents, en travaillant le moins possible le sol (5 à 20% seulement de la surface est travaillée). Ceci peut présenter des avantages plus ou moins significatifs selon les conditions. Mais pour gagner en efficacité, plusieurs points doivent être préparés en amont. Pour aider les viticulteurs dans leur réflexion, une journée de démonstration était organisée à l'automne dernier par la FPCuma Méditerranée, en partenariat technique avec la Chambre d'agriculture de l'Hérault et le réseau Dephy 1 , chez Rémi Dumas, viticulteur à Saint-Geniès-des-Mourgues (34). Les participants ont ainsi pu apprécier le travail de six semoirs, présentés pour l'occasion.
Le vigneron Rémi Dumas est entré dans le réseau Dephy dès son installation.
Après le passage de chaque semoir, les viticulteurs observaient au sol l'implantation des graines.
Semoirs conventionnels avec travail du sol préalable. Le semoir conventionnel de la marque Damax , commercialisé par les établissements Aurensan, est un semoir en ligne mécanique, monté sur tracteur, à disque simple et une seule trémie. Il est possible d'y monter des sabots ou un double disque, ainsi qu'une autre trémie. Ce semoir est équipé à l'arrière d'une herse peigne pour recouvrir les graines. Son système de réglage est simple avec une roue, un variateur, un système de distributeur à l'arrière et un bac. Sa vitesse maximale de travail est de 6 km/h, « mais cela dépend de la structure du sol, de sa surface, plane ou pas, ainsi que de la présence de cailloux. Cette
machine est cependant intéressante à employer du fait de sa simplicité, mais à condition de l'utiliser sur un sol bien préparé et plat », précise Alain Aurensan, des établissements éponymes. À noter aussi qu'avec une seule trémie, le mélange ne se fait pas bien entre les petites et grosses graines. Son coût 4: 000 € HT. Suivait le semoir pneumatique du constructeur Alpego , d'un poids de 650 kg, vendu par les établissements Pellenc. Équipé d'une herse rotative spécialement conçue pour la vigne, il permet un travail du sol en profondeur d'un à dix centimètres. « L'avantage de travailler à un centimètre, c'est que cela permet de faire du fin dessus. Ce qui est idéal pour les graines et évite le tassement du sol », expliquait son représentant. La gestion du semis est entièrement électronique. Avec le système de réglage de profondeur monté sur parallélogramme, le rouleur packer garde toujours la même inclinaison et, avec derrière plusieurs disques, l'ensemble permet de semer en profondeur des grosses graines telles que la féverole. Sa vitesse de travail peut aller de 3 à 10 km. La capacité de sa trémie est de 120 litres. Une particularité notoire : la cuve de son semoir, soit un système nid d'abeilles, à savoir un système d'alvéoles pour les graines, qui restent bien mélangées, quelles que soient leurs tailles. Son prix : entre 10 000 et 12 000 € HT, suivant les options. Autre semoir conventionnel, celui auto-construit par Jean-Luc Grard , viticulteur à Mauguio (34).
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RUBRIQUE :Viticulture
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JOURNALISTE :Florence Guilhem
PERIODICITE :Hebdomadaire
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7 février 2020
La démonstration de semoirs à semis direct, à l'automne dernier, à Saint-Geniès-des-Mourgues (34) a attiré une bonne trentaine de viticulteurs.
Le semoir d'origine, conçu pour la grande culture, d'une largeur de 3 m, a été coupé pour être adapté à la viticulture. Il se compose de disques ouvreurs à l'avant permettant de casser la structure. Derrière, le semoir à disques permet de bien entrer dans le sol. Équipé d'une double trémie, avec sept rangs de semis, cela lui permet à la fois de séparer les petites et grosses graines, et de pouvoir différencier les profondeurs de semis. Le viticulteur a aussi écarté les rangs de semis sur l'extérieur, afin de pouvoir faire les travaux d'hiver sans que les roues du tracteur n'écrasent le semis naissant. Dernier semoir conventionnel, celui du constructeur Concept Machines Bernhardt , de Charente, d'un poids de 535 kg. Doté d'un rouleau packer qui ouvre les sillons, les graines tombent à l'intérieur, et le rouleau packer arrière décalé les referme. Selon les modèles, il offre une largeur de travail de 0, 40 à 2, 30 m. « C'est le tank du semoir, ultra robuste par ses matériaux, dont les packers sont en fonte », précise son représentant. Il est équipé de trois trémies, afin d'éviter le mélange des graines. Son coût 9: 000 € HT.
Semoirs à semis direct sans travail du sol préalable. Le semoir pour semis direct d' Aurensan , conçu par les établissements Aurensan, offre une vitesse de travail moyenne de 7 à 8 km/h, des inter-rangs à partir de 16 cm, et une largeur de 0, 8 à 8 m. Son poids est de 800 kg pour le modèle présenté. Il se compose d'un simple disque ouvreur avec une inclinaison facilitant la pénétration du sol, ainsi que d'une roue de jauge caoutchouc garantissant une profondeur de semis constante jusqu'à 8 cm, et avec un profil permettant un premier rappui du sillon. Une autre roue, orientable, permet, elle, des réglages précis pour s'adapter aux conditions présentes lors du semis. Le tout est monté sur parallélogramme avec un ressort de traction pour plus de pression sur le disque ouvreur. Il se compose d'un châssis central, d'un attelage et d'une trémie de 300 l, qui peut être doublée ou triplée, avec distribution mécanique. Outre le semis, il est aussi possible de faire du sur-semis et d'utiliser cette machine, tant en grandes cultures qu'en viticulture grâce à des extensions latérales amovibles. Sa capacité de débit de chantier est d'une quinzaine d'hectares par jour. Cela a un coût 15 : 000 € HT. Bon à savoir Des semoirs sont adaptés pour travailler rapidement, mais dans le cas d'un vrai semis direct dans un couvert, mieux vaut travailler à vitesse réduite (5 à 7 km/h), afin d'avoir un bon positionnement des graines dans le sol et peu de perturbation du sol. Autre semoir pour semis direct,
celui de la société Gerber , commercialisé par Vini & Agri. Cette machine est équipée à l'avant de disques, qui ouvrent le sillon en tranchant le sol, puis de dents avec leur profil en 'T' inversé, qui positionnent la semence dans le sillon, sans effort de traction. À l'arrière, des roues d'appui qui referment bien le sillon sur les graines. Au niveau de la trémie, d'une capacité de 120 l, le système de distribution est mécanique. Ce semoir dispose d'un système de marche-arrêt, qui stoppe automatiquement le semis quand il est relevé et reprend son travail lorsqu'on le remet en position basse. Sa vitesse de travail est entre 5 et 7 km/h. Son prix : entre 10 000 et 12 000 €/HT, suivant la largeur (de 30 cm à 4 m). Mais quels que soient les semoirs utilisés, il faudra attendre quelques semaines, et le suivi de la levée des couverts par la Chambre d'agriculture, pour confirmer la qualité des uns et des autres. (1) Journée organisée grâce au financement de la Région Occitanie et de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse. ■
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1 février 2020
Productif, en toute légèreté Anne Verzeaux Pellenc propose toute une gamme d'outils portatifs. Parmi eux, les sécateurs électriques Vinion et Prunion séduisent les viticulteurs qui recherchent, entre autres, un outil maniable et léger. Proposer des outils adaptés aux besoins de chacun reste le maître-mot chez Pellenc. L'entreprise française, créée en 1974, l'applique dans tous ses domaines de prédilection : la fabrication de machines, d'équipements et d'outils électroportatifs. Pour ce dernier segment, Pellenc a bien conscience des attentes des viticulteurs : ils recherchent des sécateurs maniables, puissants, légers, ergonomiques et parfaitement adaptés à un travail intensif. « Nos produits phare sont les sécateurs électriques Vinion et Prunion », annonce Cyril Zehner, directeur Pellenc Vignobles Champenois. Batterie de poche Fabriqués en France, les deux modèles sont vendus dans une mallette qui contient notamment une pierre pour l'affûtage de la lame. « L'entretien est très facile, précise le constructeur. Le démontage de la lame se réalise en 30 secondes, sans outil. Un affûtage régulier et un graissage suffisent ». Le Vinion offre une ouverture de lame de 57 mm pour un diamètre de coupe de 35 mm. Le Prunion quant à lui permet une ouverture de lame de 67 mm pour de larges diamètres de coupe (jusqu'à 45 mm). Il est ainsi dédié à des bois plus épais et pour une utilisation notamment en
arboriculture.
Le Vinion offre une ouverture de lame de 57 mm pour un diamètre de coupe de 35 mm.
Les lames en revêtement Xylan et la tête de coupe Pellenc-Pradines favorisent la pénétration dans le bois. Cela assure une coupe nette et puissante. La gâchette optique (brevet Pellenc) est ultra-sensible pour offrir au viticulteur une gestion précise et naturelle de l'ouverture de la lame. Dans les autres points forts de ces sécateurs, ils sont sécurisés grâce à une ouverture de lame commandée par un capteur optique. C'est lui d'ailleurs qui assure la gestion de la demi-ouverture de la tête de coupe. Poids record pour le Vinion Sur le Vinion et le Prunion, l'ergonomie prime avant tout. La poignée est fine et ovalisée pour une meilleure prise en main. Les modèles s'adaptent aux droi- tiers comme aux gauchers. Ils se veulent compacts, maniables et surtout légers, « le Vinion a un poids record de 680 grammes », précise Cyril Zehner. La batterie est elle aussi légère : 845 g. C'est une batterie en lithium-ion « de poche » qui se fixe sur la ceinture réglable. Elle est dotée d'un écran affichant l'autonomie (possibilité de travailler
plus d'une journée complète) ainsi que les quatre modes de réglages. Pour assurer une productivité optimale, Pellenc a choisi un moteur à haut rendement (92 %) et « quatre modes de fonctionnement sont disponibles pour s'adapter aux différentes habitudes de taille », informe le spécialiste champenois. Le viticulteur peut opter pour le mode performance (pour une vitesse maximale), le mode confort (pour un compromis vitesse/ autonomie), le mode tout ou rien (pour des coupes rapides et répétées), ou encore le mode progressif (pour un travail de précision).
La batterie « de poche » se fixe sur la ceinture réglable. Elle est légère : 845 grammes.
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JOURNALISTE :Anne Verzeaux
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1 février 2020
Le Prunion permet une ouverture de lame de 67 mm pour de larges diamètres de coupe (jusqu'à 45 mm).
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1 février 2020
Deux méthodes de travail, un débat Guillaume Perrin Les prétailleuses manuelles sont-elles encore viables ? À en juger par les réactions de plusieurs vignerons, ce constat doit être nuancé. Lorsque l'on demande aux professionnels de la vigne si les prétailleuses manuelles ont encore droit de cité en Champagne, les réponses ne se font pas attendre. Et comme souvent, les positions sont très diverses. Paul, jeune passionné venu de la vallée de la Marne, souligne les nouveaux problèmes amenés par les méthodes bien ancrées dans les moeurs. « Personnellement, je travaille sur notre exploitation avec une prétailleuse type "taillehaie" thermique. Mais avec les façons de travailler qui différent d'avant, entre le travail du sol et les rognages plus hauts, on est confrontés à un nouveau problème. Les sarments prétaillés sont relativement longs et posent problème pour le travail du sol. Que l'outil soit électrique ou thermique, le problème sera toujours là. Pour le résoudre, il faudrait passer sur une prétailleuse à plusieurs disques sur enjambeur, mais le coût d'achat n'est pas du tout le même ! ». Bertrand Deparnay, vigneron à Cumières, pourrait bien reconsidérer ses méthodes de travail à l'aune du travail du sol... « J'avais une idée bien arrêtée des prétailleuses sur tracteur : grosse consommation de carburant, prix très onéreux du matériel, entretien, etc. Mais maintenant que nous travaillons les sols cela fait notre sixième année
sans désherbant , j'y réfléchis : la prétailleuse manuelle laisse de grands morceaux de sarments qui bourrent les interceps ou les charrues en saison ». Bilan carbone Cédric Piérot, de Vertus, s'est détourné des prétailleuses montées et a fait le chemin inverse. « J'ai prétaillé pendant une bonne quinzaine d'années avec une prétailleuse sans détecteur de piquets montée sur un enjambeur. Il fallait donc que j'attende que les feuilles soient tombées pour pouvoir passer, et forcément, ce n'était pas les meilleures périodes et en plus, c'était lorsque l'on pouvait commencer à tailler. Il y a trois saisons, ayant quelques frais à faire sur cet outil (lame à changer, ressort cassé, flexible à remplacer... ), j'ai préféré acheter une prétailleuse manuelle ». Le vigneron note plusieurs atouts. « Elle me permet de passer partout (pointe, parcelle difficile à l'enjambeur, etc. ), de passer plus tôt ce qui me permet d'occuper mes deux salariés pendant cette période (je ne manipule quasiment pas) et de pouvoir me consacrer entièrement à la taille dès les feuilles tombées. Certes, c'est plus fatigant pour mes salariés mais ils se relaient et je ne leur demande pas de faire tout en deux jours. Autre avantage, la consommation de carburant qui n'a rien à voir avec celle d'un enjambeur. À l'heure où notre bilan carbone explose avec le travail du sol, cela permet de compenser un peu ». Cédric Piérot précise que presque tout son parcellaire est en taille chablis, « donc je n'ai pas trop
de soucis en ce qui concerne les bois coupés qui restent au sol, mais je comprends, notamment en taille cordon, que cela pose problème par la suite lors du travail du sol ». Nathael Thibaut, tractoriste en Cuma et « petit exploitant » à Ambonnay, estime que les équipements montés sur tracteur compensent leurs émissions par leur efficacité. « Je ne suis pas très convaincu par l'argument du bilan carbone, car avec une double tête à une moyenne de 5 km/h, on avale de la surface, et surtout c'est un outil qui ne tire pas sur le tracteur : après tout il n'y a que deux moteurs hydrauliques et un peu d'électronique, donc un tracteur à 1 800 tours/ minutes est suffisant. À côté de cela, quand je fais 50 ares en 4 heures, j'ai avalé 2 litres de mélanges et je me suis déplacé en voiture entre les cinq parcelles. Donc il faudrait être capable de calculer le ratio carbone/surface pour vraiment y voir clair... ». Benoît Patillet, exploitant champenois et prestataire de service spécialisé dans le travail du sol qualifié VDC, retient surtout le rendement des équipements au moment de faire les comptes. « La dernière fois que j'ai parlé de ma prétailleuse manuelle montée sur mon chenillard HP 500, on m'a dit qu'il y avait double consommation de carburant, et donc bilan carbone pourri. En revanche, je n'ai pas eu de remarque sur le fait que j'avais prétaillé 80 ares en 2 h 30 sans trop me fatiguer... ».
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1 février 2020
Les taille-haies électriques remportent de nombreux suffrages chez les utilisateurs chevronnés, mais leur prix pèse encore lourd dans la balance...
Souvent dérivées (ou non) des taille-haies standards, les prétailleuses manuelles représentent un investissement matériel moins onéreux, mais plus exigeant pour les travailleurs de la vigne.
DES ATOUTS INDÉNIABLES... ET DES CONCESSIONS À PRÉVOIR Olivier André, technico-commercial chez Mat'Vert, propose des taille-haies classiques monolames de marques Kawasaki et Shindaiwa. « La demande est en croissance, nos ventes sur ce segment se poursuivent année après année, la météo aidant... ». L'électrique pourrait être un créneau porteur : « on a organisé des démonstrations, et sur l'aspect technique, il n'y a pas photo : c'est l'électrique qui l'emporte ». Le spécialiste déroule les arguments entendus : « cela occasionne moins
d'entretien, provoque moins d'émissions, et on retire une partie du prix du carburant. Mais il faut se placer dans une démarche écologique, et au final, c'est souvent l'argent qui l'emporte ». En effet, les modèles à batterie, comme ceux signés Pellenc ou Ego Power, peuvent coûter le triple d'un outil thermique... Nicolas Haze, technico-commercial chez Collard : « cette année, [le prétaillage au tracteur] était compliqué. Infaco propose le taille-haie électrique THD à lame double (ou THS à lame simple, avec déflecteur gaucher en option) à combiner avec la poignée motorisée Powercoup PW2 », d'une puissance de 1 100 W pour une vitesse de 3 200 coupes par minute. En fonction du modèle, l'outil pèse entre 3, 3 et 3, 5 kg et offre une lame de 60 à 70 cm de long. Cet équipement Powercoup se distingue en outre par sa tête pivotante, sa butée anti-rebond et sa compatibilité avec les batteries de la gamme Infaco (120 à 500 Wh). Alexandre Lepointe, technico-commercial chez Collard & Fils où sont commercialisés les taille-haies thermiques de Stihl et Echo , souligne que « même les grandes maisons de Champagne achètent de tels équipements pour pallier les effets d'une météo exécrable (qui empêche les tracteurs de circuler dans les rangs de vigne, NDLR). Ce ne sont pas des clients
que l'on rencontrait par le passé ! ». Depuis cet hiver, les enjambeurs sont comme cloués aux ateliers... Une prétailleuse manuelle, « c'est plus contraignant physiquement, mais c'est moins onéreux à l'achat, en plus de nécessiter moins d'entretien, et cela s'avère utilisable tout au long de l'année. Cette solution reste un bon compromis, surtout avec un peu d'organisation. Car comme il s'agit d'un taille-haie, on peut le mettre entre toutes les mains, donc nul besoin d'être tractoriste pour en manipuler un ».
La polyvalence de la gamme Powercoup permet aux aficionados de la marque Infaco d'utiliser les mêmes batteries sur une large palette d'outils.
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1 février 2020 - N°262
DOSSIER EXCIBSI F IMMATRICULATIONS
DE TRACTEURS
EN 2019
UNE BELLE ANNÉE un volume d ’immatriculations
L’année 2019 a enregistré
30656 tracteurs comparables
ont été immatriculés.
rapport à 2018. Les tracteurs standards accroissent témoignent
de la croissance la plus importante,
progressent
respectivement
de 34,9 % et 49,6
qui n’avait pas été atteint depuis 2013.
Ceci constitue une progression
de 25,5 % par
leurs ventes de 24,6 %. Les chargeurs
télescopiques
avec 49,6 %. Les tracteurs spécialisés et les enjambeurs /o.
&
Par
la rédaction
43661 42764
41349
38037
33234
1997
98
99
2000
Évolution
01
02
03
04
des immatriculations
05
06
07
08
09
10
2011
2012
2013
2014
Base
totales de tracteurs agricoles neufs
Immatriculations
statistique
dont tracteurs comparables
2016
2017
2018
2019
totales
(sans les télescopiques)
modifiée
(standards + spécialisés)
2015
35076
en 2012
Tracteurs comparables
LES PARTS DE MARCHÉ* TRACTEURS STANDARDS ET SPÉCIALISÉS POUR VIGNES
Ferguson
ET VERGERS
2019
Carraro
Deere Holland
î 30 305 unités
John
New
CQ y
Tillers
Fendt Claas MasseyCaselHKubota Valtra Deutz-Fahr Landini Same McCormlck Lamborghinl Antonio
Farmtrac Lovol
VST
18.8%
16,4%
13,3%
10,3%
9,8%
8,7%
5,9%
5,8%
4,4%
1,4%
1,4%
1,1%
0,6%
0,4%
0,3%
0,3%
0,3%
0,2%
0,2%
LindnerAutres 0,5%
2018
24091
unités
18,5%
18,2%
13,1%
11,1%
9,2%
8,6%
5,2%
6,6%
3,7%
0,9%
1,2%
0,8%
0,4%
0,2%
0,3%
0,1%
0,2%
0,4%
0,3%
1%
2017
26562
unités
17%
14,4%
11,5%
10,5%
11,4%
7,1%
8,2%
5,7%
4,1%
2,3%
2,3%
1,9%
0,8%
0,3%
0,2%
0%
0,2%
0%
0,3%
1,6%
* SOURCES : SIV-DIVA, AXEMA
5
Toutes les marques
•t
à découvrir
o
retrouverez
de constructeurs
dans les pages
de tracteurs
suivantes.
pas, dans ces pages,
Par volonté
les interviews
présentes
sur le marché
ou en raison d ’Antonio
français
de leur présence
Carraro,
JCB, Farmtrac,
ne figurent
sur un marché Lovol,
pas dans notre de niche,
VST Tillers,
enquête
vous ne
Lindner.
..
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1 février 2020 - N°262
ÉVOLUTION Sur le segment standards
DES PARTS DE MARCHÉ PAR MARQUE
des tracteurs
et spécialisés,
classement
le
reste quasi inchangé
en 2019. John
Deere, à 18,8 %,
l ’écart qu ’il avait concédé
reprend
à New Holland
l’année
précédente.
Fendt (13,3 %) conforte
sa position
sur le podium progression
et affiche régulière
Claas, malgré
une depuis
une légère
2012.
baisse de
sa part de marché,
ne laisse pas
filer son quatrième
rang à Massey
Ferguson
qui, pourtant,
de 0,6 point
que Kubota croissance
9,8 %.
reste stable,
affiche
tandis
la plus belle
(+0,7 %) pour s’établir
à 5,9 %. Le constructeur repasse
progresse
pour atteindre
Case IH, sixième,
japonais
juste devant Valtra. Deutz-
Fahr figure également grands
DEPUIS 2008
gagnants
en faisant
progresser
part de marché
de 0,7 point
pour atteindre
Landini et McCormick, repartent
parmi les
de cette année 2019
eux aussi,
à la hausse, tandis que
Same reste stable.
sa
4,4 %. w
John Deere
New Holland
«*»>
Fendt
Deutz-Fahr
»
McCormick
a*.
Landini
Claas
— Valtra
« m »»
Autres
Massey Ferguson Kubota
Case IH Same* * Same + Lamborghini (entre 2014 et 2017)
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1 février 2020 - N°262
IMMA TRICULA Tl O NS 2019
IMMATRICULATIONS
1 —
2019 DE TRACTEURS
Les dix premiers
2018
regroupant
26435 UNITÉS
STANDARDS
départements
23,2 % des
immatriculations
nationales
2019
ÉVOLUTION
DES IMMATRICULATIONS
\
404
<
A
534
Ç
309
'
385
i
J
216
i
4°o
S
r
> + 30 % de + 15 à + 30%
ZZ] □
de 0à + 15% deOà-
15%
de - 15 à -30% <-30
%
La majeure
partie
de tracteurs
hausse de 28,1 %, prend et l’ Ille-et-Vilaine Mayenne
de l ’Hexagone
des départements
d ’immatriculations
standards
la tête de ce classement,
(628 unités).
ont vu progresser
en 2018. La Manche, devant
La Seine-Maritime,
(+32,2 %) font leur entrée
dans
le nombre
avec 780 unités,
le Pas-de-Calais
avec 42,7 % d’ augmentation,
le top 10, au détriment
en
(727 unités) et la
de la Vendée
(+16,7 %)
et de l ’Aveyron (+19,4 %). Les croissances les plus significatives, supérieures à 50 %, reviennent aux départements de l ’Eure-et-Loir (+85,2 % avec 400 unités), des Alpesde-Haute-Provence
(+79,4 % avec 113 unités),
des Hautes-Pyrénées de la Charente-Maritime
IMMATRICULATIONS
SELON LES PUISSANCES
Immatriculations Tracteurs standards
(ch DIN)
2019
Volume
Immatriculations
2018
(unités)
(unités)
de tracteurs
Variation Catégories
2019/2018
661
586
0
+12,8%
Tracteurs standards
De 50 à 99
3223
2549
J
+26,4%
Tracteurs vignes et vergers
De 100 à 149
11341
9290
+22,1%
Autres tracteurs
De 150 à 199
6568
5088
+29,1%
Total tracteurs
De 200 à 249
3031
2395
+26,6%
comparables
De 250 à 299
882
300 et plus
729
Moins de 49
«J
26435 La hausse d ’une catégorie représentent
importante,
spécifique la hausse
soit 1480 unités
de près de 25 % des immatriculations de puissance
la plus faible
mais
avec tout de même
de plus qu ’en 2018. Le marché
Seule catégorie
en berne,
par des gains
d ’espaces
en 2019 un plus faible
qu ’en 2018.
selon les catégories Volume 2019
Volume 2018
Variation
(unités)
(unités)
2019/2018
26435
21223
O
+24,8%
3870
2868
0
+34,9%
351
330
Total toutes catégories de tracteurs
généralisés enjambeurs verts
24421
721
482
Tracteurs espaces verts
sur toutes
baissent
standards, les tailles
3178
5021
34555
29924
se porte
à nouveau,
«4
pas par la performance Les modèles
également
+49,6% -36,7%
*
de tracteurs.
de moins
+15,5%
de 49 ch
avec +29,1 %,
très bien avec une hausse
avec une chute de 36,7 % de leurs
+6,4% +25,5%
ne s’explique
des 150 à 199 ch est celle qui a le plus augmenté
et étroits
.ai
SB®
30656
Tracteurs enjambeurs
12,8 %. La catégorie
des tracteurs
les tracteurs
de l ’Indre-et-Loire
ont connu
' 't7' ■,
O +24,1% O +20,7% ■> RR fcU
711 604
standards
(+57,6 % avec 290 unités),
ou encore
ET LES CATÉGORIES
selon les puissances Volume
Seuls dix départements
d ’immatriculations
(+65,2 % avec 256 unités),
du Bas-Rhin
(+52,4 % avec 355 unités)
(+50,7 % avec 214 unités). nombre
du Haut-Rhin
(+62,9 % avec 145 unités),
de 49,6
%.
ventes.
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1 février 2020 - N°262
LES PARTS DE MARCHÉ 2019 John
Deere
2018
20,8%
20,3%
PAR CATÉGORIE
2017
es ventes
L
19,5%
15,2 %
17.1 %
13,2%
Fendt
12,6%
12,8%
10,5%
identique,
Claas
10,8%
11,5%
11,2%
Fendt.
New Holland
de tracteurs
progression
standards
de plus qu ’en 2018. Le classement avec un podium
Le premier
10,2%
9,8%
12%
que son challenger
9,3%
8,7%
7,4%
avec un repli de 0,2 point.
Valtra
6,7%
7.4%
6,8%
les autres
Kubota
5,2%
4,1%
8,2%
Kubota
Deutz-Fahr
4,6%
4%
4,5%
les plus fortes
McCormick
1,2%
0,9%
1.8%
tracteurs
Ferguson
STANDARDS TRACTEURS Same
0,7%
0.6%
1,1%
Landini
0,6%
0,5%
1,2%
Autres
2,2%
2,5%
2,5%
New Holland
24,3%
25,8%
21,1%
Fendt
18,1 %
15,5%
17,2%
Kubota
10,6%
13,2%
8%
7,3%
8,1%
7%
4,7%
6,8% 6,1%
2019
Claas Massey
Ferguson
Landini
VIGNESSame John Deere CaselH VERGERS Antonio Carraro ET Deutz-Fahr Lamborghini Ferrari TRACTEURS Autres
2017
L
réunissant
John
recule
Deere, New Holland
de quelques
hausse après
à 147,7 ch, contre
de tracteurs
une année
progression,
dixièmes
moyenne
de 34,9 %, ne suffit
des
129 ch en 2010.
spécialisés
2018 plutôt
de point.
repartent
morose
à la
pour le secteur.
pas à atteindre
les 4000
6,6%
de New Holland
(-2,6 %). Claas
8,3%
(-0,8 %), au pied du podium,
3,7%
8,3%
Derrière,
6,2%
9,1%
progressions,
5%
5,8%
3,2%
positions,
4,5%
8,4%
5,4%
John
3,1%
2%
1,1%
Lamborghini
2,8%
1,5%
2,1%
2,5%
1,9%
2,5%
0,7%
1,3%
1.2%
1,3%
1,8%
5.8%
33% %
2018
2017
36,8%
29,7%
29%
33,1%
ravit la place
Massey Ferguson
et Landini
respectivement
Deere perd 0,8 %. Antonio
enregistrent
de belles
devant
de chargeurs
(+1,3 %) et
Ferrari
unités en 2019,
12,8%
12,4%
14,5%
s’explique
Claas
6,3%
4,3%
7,9%
d ’année 2018 et par un raccourcissement
Kramer
5,2%
3,2%
0,3%
de 2019. Des chariots
télescopiques
Bobcat
4%
4,3%
4,2%
pu être immatriculés
au cours de l’année, pour éviter le risque
Massey Ferguson
4%
2,9%
2,7%
nouvelle
New Holland
2,4%
2,4%
1,9%
classement
Deutz-Fahr
1,9%
1.4%
0,1%
JCB et Merlo) et représente,
Dieci CHARGEURS Schâffer TÉLESCOPIQUES CaseIH
1,2%
1,3%
2.1%
Kramer (5 e) et Massey Ferguson (7 e) progressent
0,7%
0%
0,1%
des parts de marché
0,3%
de presque
par un niveau
0.6%
0,5%
1,5%
1.4%
2019
2018
Bobard
26,8%
38,8%
33,5%
Tecnoma
22,2%
14,7%
26,1%
GRV
17,6%
7,5%
3,1%
Bobard caracole
Grégoire
7,8%
8.9%
8,6%
conserve
Frema
7,1%
7,3%
5,7%
la troisième
Loiseau
5,4%
10,2%
5,7%
voient
Pellenc
5,4%
0,6%
0,2%
inférieurs
Derot
3,2%
4,8%
9%
2,9%
5,4%
4,9%
1,7%
1,9%
3,3%
à 2018. Cette embellie très élevé en fin
des délais de livraison
plus anciens auraient
à partir du 1erjanvier
des marques,
Autres
50 % par rapport
de prises de commande
homologation
(-0,5 %).
télescopiques
fois le cap des 5000
Merlo
en progression
de deux
que de 0,1 point.
(+1,1%), Deutz-Fahr
le tableau,
d ’immatriculations pour la première
ne régresse
Carraro
(+0,5 %) complètent
a franchi
de Case IH (-3,9 %).
de 2,3 % et 3,1 %. Same recule
alors que sa part de marché
e nombre
L
(-1,5 %), Fendt (+2,6 %) et Kubota
l'ordre,
26,4
Autres
unités
dans
JCB
TRACTEURS CMC ENJAMBEURS
la casse
(+0,6 %) enregistrent
en 2019. La puissance
s’ établit
limite
de Claas et de Valtra, tous
progressent
progressions
standards
et
de 0,5 %, alors
de 1,9 %. Fendt
À l’exception
soit 24,8 %
demeure
augmenter
(+1,1%), Case IH (+0,6 %) et Deutz-Fahr
es immatriculations
Cette
des constructeurs
New Holland
constructeurs
une forte
de 5212 unités,
de 2016 et de 2017. Le trio de tête reste constitué,
2019 Manitou
2018
croît
voit sa part de marché
CaseIH
Massey
connaissent
en 2019. Le volume
2020. Au niveau
le trio de tête demeure
inchangé
au cours
également d’une du
(Manitou,
à lui seul, 72,2 % des ventes. Claas (4 e),
respectives
sensiblement
avec
de 6,3,5,2 et 4 %.
3,1 %
2017
1
’année 2019 constitue
L
de tracteurs
un bon millésime
enjambeurs,
pour les immatriculations
avec 606 unités, soit 49,7 % de plus que
le record de 2017. Malgré un net recul de sa part de marché
sa deuxième position
place et progresse
de 7,5 %. Loiseau
à GRV (+10,1 %). Grégoire
leur part s’éroder légèrement.
mais conserve
de peloton sa position
(-4,8 %) cède
(-1,1 %) et Frema (-0,2 %)
Jusqu'alors
à 1%, Pellenc fait un bon pour atteindre
place en queue
(-12 %),
en tête avec plus d’ un quart des ventes. Tecnoma
cantonné
à des scores
5,4 % et échange
sa
avec CMC (-2,5 %). Derot recule de 1,6 point dans le classement
des constructeurs.
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1 février 2020 - N°262
JOHN
DEERE
UNE ANNÉE
RICHE EN LANCEMENTS
e constructeur
américain
John
châssis de cette famille représentent
un peu
Deere conserve sa place de leader
plus de la moitié des ventes. Le constructeur
dans l ’Hexagone
américain renforce également l’offre de cette
avec pas moins
de 18,8 % des parts de marché des tracteurs
même série 6 avec l’arrivée du 6M, présenté
standards
en fin d ’année lors d ’Agritechnica.
et spécialisés.
0,3 % par rapport
Il grappille encore
à l’an passé. John Deere
justifie cette augmentation
notamment
par
sur l’ inté
l’arrivée du joystick CommandPro
les tracteurs
6155R
155 ch)
(6 cyl.,
RÉPARTITION
EN 2019
DES VENTES
Les lan
des séries 7R et 8R. Sur le
segment
en 2018,
John Deere complète
à petit ou moyen
LE PLUS VENDU
cements de produits ont également concerné les grosses puissances avec, entre autres,
gralité des modèles de la série 6R. Comme les tracteurs
LE TRACTEUR
des moissonneuses-batteuses,
avec
son offre,
là aussi,
la non-conventionnelle
à
double rotor de la série X dévoilée lors du salon allemand. Après ces nombreux gammes,
renouvellements
LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE LA PLUS VENDUE
EN 2019
de
l’année 2020 sera l’oc
casion pour la marque au cerf de
T660
(6 secoueurs,
RÉPARTITION
387
ch)
DES VENTES
réaliser une multitude de démons trations
sur le terrain,
Le tracteur disponible
.d .
Série W
■
Série T
■■■■■ ■■■■
6155R, désormais avec le joystick
est le modèle
NEW
qt
CommandPro,
le plus vendu
Séries
11% 47 % 42 %
en 2019.
HOLLAND
SUR TOUS LES PODIUMS
LE TRACTEUR
LE PLUS VENDU
T7.165
165 ch)
(6 cyl.,
RÉPARTITION
EN 2019
DES VENTES
ew Holland annonce 16,4 % de part de marché tracteurs en 2019 et reste numéro
2. La marque
1,8 point, mais, comme Le Flohic,
son directeur,
d ’échéances
contraignant
recule de
le rappelle
Olivier
«il n ’y a pas eu à des immatricu
lations sur parc, donc, contrairement
à 2017
Auparavant
directeur
marketing,
Olivier
Le Flohic
et 2018, les chiffres 2019 reflètent la réalité ».
(45 ans) a été nommé
Et le dirigeant de préciser : « Fin 2017, certains
New Holland
constructeurs ont dû immatriculer des tracteurs
contribué
à cause de la Mother Régulation.
18,4 %. Pour 2019, nous nous positionnons
Sur le seul
mois de décembre, les statistiques ont fait un bond de 2000 unités. Or, chez New Holland, nous avions
anticipé
et n ’avons
pas été
fin novembre
directeur
de
France.
à porter notre part de marché à
à 16,7%, un chiffre correspondant
réellement
à la situation. » New Holland se retrouve aussi sur le podium des moissonneuses-batteuses.
concernés par ce problème. En conséquence,
« Nous restons à la deuxième place des ventes
notre part de marché est tombée à 14 %. En
en France, mais nous nous sommes encore
2018, les concurrents
un peu rapprochés du leader. La saison a été
qui avaient immatriculé
LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE LA PLUS VENDUE CX 8.70
RÉPARTITION
TC CX5/6
sur parc, ont vendu des tracteurs qui ne sont
dynamique au début, puis, avec la baisse du
pas entrés dans les statistiques. En revanche,
prix du blé, le marché s’est essoufflé. Ensuite
CX7/8
chez New Holland, nous n ’avons commercia
sont venues les conditions climatiques à l’automne, qui ont perturbé les semis. » Q r . s .
CR
lisé que notre production.
C ’est ce qui a
EN 2019
(6 secoueurs,
374
ch)
DES VENTES
■ 3% ■ 11 %
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FENDT
S
LE TRACTEUR 720
LA 3 E PLACE CONFIRMÉE près un exercice son arrivée du position
de
4000
l’ Hexagone.
pour
un
atteindre
a ainsi écoulé
l ’ an passé
de ventes
pour
», se réjouit
commercial.
reste inchangé
s ’agit à nouveau
dans
la marque
Présenté
Fabien
Potier,
Le modèle
le plus
par rapport
du Fendt
représente
à 2018.
de l ’ été 2019, le Fendt
au cours
a été l ’un des lancements
Il
720 Vario S4. Ce
900
Vario
les plus importants
pour le constructeur
de
bavarois.
par l ’arrivée du nouvel
sera marquée
intérieur LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE
de cabine 300,
à lui seul 14 % des trac
Fendt
sur
One
pour les séries
les finitions
haut
700 et
de gamme.
LA PLUS VENDUE
commercialisés
par
cours
de cet exercice,
le constructeur
eu de souci
nement.
la marque.
la nouvelle
de 900 Vario était
mise
n ’a
d ’ une famille
de télescopiques
disponible
à la vente
commercial,
nant
à cette gamme
de rester stable.
dès
permettant L’ année
également
ration avec l ’Allemand
génération
son lancement
CLAAS
constructeur
d ’approvision
particulier
Même
Au
la récolte,
la plus vendue
ainsi
de six secoueurs.
2020
l ’arrivée
sur
en collabo
Sennebogen.
reste
le modèle
6335
C, doté
L ’offre en ensileuses
de la nouvelle
Katana
650.
des
& t .g .
malgré
une baisse
pour les tracteurs
teur de l ’ élevage
de sa part
de
notre épingle
répondant
dans certaines
Bruno
Pierrefiche,
au sec
touché
par les
régions
», pré
coordinateur
nologies.
En grande
allemand
réalise
ventes
des
de finition
une légère
deux
dans en
progression
et forte
nommé
2019.
» Sur
Arion le
moissonneuses-batteuses Claas
reste
des
le leader.
Arion
500/600
un franc
gamme
Lexion.
de
■MHÜ33% ■
finaux.
LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE
était fortement
et
durant
des
2019 fut mar-
l'automne
la suite teur
», appuie
des chefs
batteuses,
plus impo
Lexion
650
RÉPARTITION
(6 secoueurs,
354
ch)
DES VENTES
rotatif. « Cette machine
attendue
Elle a déjà
EN 2019
de la
conventionnelles
d ’ un batteur
bénéficier
12%
1%
Xerion
complet
Les versions
sant et d ’ un séparateur
clients.
et ensileuses, L’année
et les clients
par le renouvellement
sur
500-600
marché
conventionnelles
MHHI45%
bhh
se parent d ’un batteur de et d ’un séparateur rotatif,
par le réseau
se voient
niveau
plus d ’une vente
les gammes
145 ch)
DES VENTES
LA PLUS VENDUE
quée
puissance.
“ CIS+ ”, remporte
Lexion
la série 5000-6000 755 mm de diamètre
tech
le tractoriste
il y a trois ans, du troisième
et représente
Axion
et nouvelles
culture,
en moyenne
« L ’arrivée,
succès
tracteurs
400
Axion 800/900
attendus
produits
Arion
de puissance,
fortement
EN 2019
■ 9%
Nexos
Les nouvelles
sécheresses
chefs
610 (6 cyl.,
RÉPARTITION
place
LE PLUS VENDU
tractoristes
de 0,8 %. « Nous tirons
du jeu sur tous les segments
cise
53%
verra
Arion
la quatrième
DES VENTES
Concer
Elios, Atos,
marché
même
RÉPARTITION
LE TRACTEUR
du classement
ch)
360
la moissonneuse-batteuse
1 TRACTEUR SUR 2 VENDU AVEC LA CIS+
C
C (6 secoueurs,
l’arrivée
3
laas conserve
EN 2019
Le 6335
teurs
pas
DES VENTES
sa
l ’année
le directeur
dernier
EN 2019
ch)
« Cannée 2019 établit un nouveau
en France
vendu
200
marche
encore
bavaroise
tracteurs
LE PLUS VENDU
S4 (6 cyl.,
RÉPARTITION
par
confirme
de marché
de volume
Fendt
Fendt
en 2019 en augmentant
13,3 %. La marque
record
sur la troisième
podium,
peu plus sa part
plus
2018 marqué
Vario
par le réseau
rencontré
et les
un vif succès
2019, un signe positif Guillaume produits
ensileuses
Feys,
pour
coordina
moissonneuseset Xerion.
50%
& h.e.
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MASSEY
FERGUSON
LE TRACTEUR
UNE SÉRIE SPÉCIALE
LES VENTES
QUI BOOSTE
assey Ferguson
en 2019 avec
tation
de sa part
de se situer
ponsables
français
que cette
de la marque
lui res
par les
et actions
menés
au cours de l’année. Lors du Sima, le construc
Massey
teur
pour dévoiler
conforme
une
ainsi
que le modèle
dans
la série
toriste
pour privilégier qui permet
antipollution 7719
de la marque.
des
séries
7700
il a dévoilé
» sur certains
et 5700,
Tour », les
de tracteur
avec
attractif.
spécifiques,
39%
lors d ’Agritechnica.
le domaine
tarifaire
de la récolte,
moissonneuse-batteuse
la plus vendue
l ’Activa
S 7347. Les
tionnels
Idéal représentent
Massey
2020
de son concept
un positionnement
Dans
du constructeur.
par
de l ’année
profiter définitive
« Next », présenté
l ’édition tracteurs
devrait
la version
En deu
identifiables
leur coloris et leurs équipements
Ferguson
le tout
liées au salon
plus localement
d ’exercice,
limitée « Next Edition
V,
le trac-
son « MF eXperience
de toucher
partie
Stage
S qui manquait
ses charges
et prospects
xième
de sa gamme
7700 S. En parallèle,
a diminué
clients
partie
à la norme
modèles
LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE
la est
31 % des ventes
notre
réseau
cialisé
environ
600
s ’est également
ses importants
progrès
la manutention
avec
28 % de ses ventes.
plus
des ventes Case
que
tracteurs
IH. Malgré
France
semble
qualité
de service.
précédente
et télescopiques
bénéficier
»,
chez
réjoui
d ’ une plus grande
« Nos concessionnaires
le
sein
constate
LE PLUS VENDU
150 CVX (6 cyl.,
de gamme CNH
Connect
de tracteurs.
le manque,
de Case
mieux
au cœur
puisqu
de
marketing,
IH au
11 %
Farmall
■
11,5%
Maxxum
■MH
souligne
Optum,
Vestrum ’ il comble entre
■ÉtHMra
Julien,
LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE
Axial-Flow (axiale,
6150 348
sont
vendus
variation La gamme
avec
continue
Puma constitue
ventes de tracteurs profitent
tracteurs
7250)
la transmission
DES VENTES
Puma CVX, à
». Q f . p .
Axial-Flow série 150
la plus grande à variation
(puis
enfin que
de la gamme
part des
par Case IH, dont environ
de la transmission
EN 2019
ch)
RÉPARTITION
« 65 % des
38 %
■ 6,5 %
LA PLUS VENDUE
le
25 %
Magnum,
Steigeret Quadtrac
gammes
Jérôme
8%
■
Puma
équipés,
l ’ offre,
165 ch)
La
de la solution
le modèle
positif
■
Vestrum et Luxxum
s ’identifie
sur les différentes Par ailleurs,
Quantum (spécialisés)
» Le posi
Industrial
et le Maxxum.
responsable
réseau.
le déploiement
un accueil
les
EN 2019
DES VENTES
entre
Montcharmont,
par des produits
Luxxum
transposer
dans leurs
ainsi en visibilité.
du groupe
a reçu
pour
Océane
haut
en témoigne AFS
LE TRACTEUR
de
Q t .g.
développement
également
ch)
de
une augmentation
investi
gagne
306
de
dans le domaine
de la marque
tionnement
la marque
64 auparavant),
fortement
marque
EN 2019
(6 secoueurs, DES VENTES
RÉPARTITION
standards prises,
S 7347
RÉPARTITION
Puma
responsable
recul du nombre
représentant
(59 contre
réseau
ont de
Gibet, responsable
un léger
de concessionnaires en
l ’année
François-Xavier
a commer tracteurs
Activa
Au cours de l ’année passée,
Ferguson
LE RÉSEAU SE PROFESSIONNALISE ET FAIT PROGRESSER LA MARQUE n 2019,
LA PLUS VENDUE
non conven
CASEIH
apprécie
ch)
estiment
s’ explique
renouvellements
a dévoilé
200
DES VENTES
une augmen de marché
à 9,8 %. Les
performance
différents
S (6 cyl.,
RÉPARTITION
EN 2019
réalise un exercice
positif
permettant
7720
LE PLUS VENDU
deux tiers
continue
Axial-Flow séries 240 et 250
CVX.
42 I Matériel Agricole - N“ 262 - Février 2020
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I
>>
LE TRACTEUR
DES ACQUIS
CONSOLIDATION
N134
(4 cyl.,
RÉPARTITION
ême s ’ il réalise
2019 en enregistrant
M
de ses
ventes
11,5 % par rapport Valtra
affiche
le premier
marché
finlandaise, le directeur
à notre équipe
marketing
de
précédente,
baisse
atteindre
Chantrelle,
une hausse
à l’ année
pour
de l ’usine
année
de tracteurs
une légère
de marché restons
une bonne
de sa part
5,8 %. «Nous d ’export
rappelle
auprès
Alexandre
commercial.
Grâce
terrain, notre image
progresse
et nous
sur la marque stratégie
sa capacité du marché.
sur
A4, destinés
culture-élevage, d ’année.
de la transmission
aux
secteurs
moyenne
133 à 155 ch, et un tiers
L'équipe Johan
le tractoriste
de Valtra
responsable
de sont
SmartTouch. finlandais
s ’ est
à droite
produit
responsable
communication,
Chantrelle,
directeur
Laboisse,
coordinatrice
commercial régionale
pour la première
présenter
ses nouveaux
régional,
Alexandre et marque,
et Marçaux
marketing
produit.
fois, au Sitevi modèles
de la série F, un segment plus présent part
fort
:
Loïc Villette, responsable national des ventes, Éric Ruette, directeur service après-vente, Charlotte Morel,
rendu,
depuis
de marché
lancement
France
en 2019 avec, de gauche
Hérisson,
la
en début passe
des tracteurs
dotés de l ’accoudoir
dirigeante
a changé
de de poly
a dopé les ventes
En fin d ’année,
dans
hausses
les tracteurs
La puissance
désormais
Notre
et de se
d ’ importantes
Le lancement
semi-powershift
DES VENTES
et passe
car il doit progresser
à absorber
135 ch)
» Le réseau
de se restructurer
professionnaliser,
série
change
par la digitalisation.
continue
EN 2019
mieux
et les concessions.
de communication
notamment Valtra
communiquons
LE PLUS VENDU
de Valtra
à notre
secteurs.
à proposer
tracteurs
», affirme
la
« Le
est un message et à nos clients.
de progresser
Cela conforte
tif visant
il n ’était
en France.
réseau
En 2020, il va permettre certains
sur lequel
dix ans et qui diluait
de ces modèles
envoyé
pour
spécialisés
une large le dirigeant.
sur
notre objec gamme
de
& a .g .
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1 février 2020 - N°262
KUBOTA
3
UNE ANNÉE DYNAMIQUE e millésime 2019 est plutôt un bon
les premières et au second
cru pour Kubota, avec une part
pour les secondes.
de marché qui repart très légère
constructeur
semestre
Cela permet
nibilité sur ce segment de puissance. qués
qui s ’adressent principalement
modèles
de polyculture-élevage,
un renouvellement
ont connu
récent, début 2019 pour
M7132
130 ch)
(4 cyl.,
RÉPARTITION
dans l’usine de Bierne
DES VENTES
M7, de plus fortes
continuent
Fabri
(Nord),
les
puissances,
leur progression.
Si la série
des M7002 sortie en 2018 est encore dis ponible, les M7003, présentés Agritechnica,
devraient
liorer encore
la pénétration
nippon dans l’Hexagone. développements continue
dès le salon d ’amé
permettre
du fabricant
Parallèlement
des produits,
à implanter
aux
la firme
son réseau de distri
sur les départements de-Calais, Somme.
du Nord et du Pas-
ainsi que sur la partie nord de la Selon le constructeur,
le plus vendu standard,
le modèle
en 2019 est le M7132 en
suivi
par les
modèles
de la
bution en France. L’exemple le plus frappant
gamme M5 et enfin par la série M4. À noter
pour 2019 est la nomination de Loxagri dans
que les nouveaux transporteurs
le Nord, sur un secteur non encore couvert.
au cours du dernier
Ce concessionnaire
resser le monde
À côté de ses gammes un certain
succès
représente
de tracteurs,
Kubota
avec ses transporteurs
la marque rencontre RTV.
6165
inté pro
(6 cyl.,
EN 2019 ♦'
164 ch) DES VENTES
Spécialisés
■ 8%
(DV, DS, DF)
Polyculture-élevage (séries 5G, 5STD, 5,6,6.4)
Grandes
Qb .e.
DEUTZ-FAHR
RÉPARTITION
MIEUX QUE LA PROGRESSION DU MARCHÉ
rural. Leurs ventes
rapport à l’année précédente.
LE PLUS VENDU
DEUTZ-FAHR
RTV, lancés
Sima, semblent
gressent à 580 unités, soit 38 % de plus par
LE TRACTEUR
SAME
EN 2019
ainsi au
par rapport à 2018). Les gammes M4 et M5, tations
LE PLUS VENDU
de profiter de la pleine dispo
ment à la hausse, à 5,9 % en 2019 (+0,7 % à des exploi
2018
LE TRACTEUR
% ■ 42%
cultures
(séries 6,7,9)
ans un marché très dynamique, les LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE
ventes de Same Deutz-Fahr France enregistrent
30 % de hausse sur
LA PLUS VENDUE
EN 2019
9306
(6 secoueurs,
TS Balance
DEUTZ-FAHR
381 ch)
2019 par rapport à l’année 2018, s ’enthou
La part de marché
globale
de nos trois Le tracteur
C ’est une assez belle performance
de la gamme
au regard
■■■■■■82%
6 secoueurs
marques de tracteurs s ’établit à environ 6,4 %.
des 5,6 % assurés par le groupe
■118%
5 secoueurs
siasme David Causse, président de la filiale.
6165 constitue pour
le modèle
Same Deutz-Fahr
le plus vendu France.
en 2018,
delà de 120 ch en revanche, une vraie marge
sans même compter les tracteurs vendus et
de progression existe. .. « Et les responsables
en attente d ’immatriculation!
de concéder : « Les ventes de moissonneuses-
(Frutteto
batteuses conventionnelles Deutz-Fahr, elles,
Polyculture-élevage
est notamment
» Le dirigeant
satisfait du retour en force
Spécialisés V, S, F)
(Explorer,
du groupe sur le marché des tracteurs spé
ont subi une période de flottement interne. »
cialisés,
haut de
La création, cet automne, d ’une unité com
gamme tels que la suspension de pont avant
merciale dédiée devrait néanmoins y remé
Active Drive ou la transmission
dier. En valeur, la répartition
avec des équipements
à variation
des ventes par
Virtus)
LE TRACTEUR LE PLUS VENDU Spire
105 VRT
RÉPARTITION
continue. Marwan Bassil, directeur marketing
marque du groupe dans l’Hexagone corres
et administration des ventes, observe : « Nous
pond peu ou prou à celle des années pré
(Spire V, S, F)
revendiquons
cédentes, avec 68 % générés par Deutz-Fahr,
Polyculture-élevage
LAMBORGHINI EN 2019 (4 cyl.
102 ch)
DES VENTES
Spécialisés
ce segment-là.
12 % des unités écoulées sur Les tracteurs avoisinant les
100 ch se sont eux aussi bien vendus. Au-
22 % par Same et 10 % par Lamborghini. G»M.S.
(Strike, Spark)
Grandes (Spark,
cultures Mach)
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