RDP Février 2021

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REVUE DE PRESSE FÉVRIER 2021


Sommaire RN7 Agri-Services en bref

3

L'Avenir Agricole de l'Ardèche - 18/02/2021

MecaViti, le bras armé du vigneron

4

Le Patriote Beaujolais Val de Saône - Val de Saône - 18/02/2021

Pulvérisateurs : de bonnes pratiques pour éviter les dérives

5

Phytoma - 01/02/2021

La tour 4 pales et le pellet de bois débarquent dans les vergers

8

L Agriculture Dromoise - 11/02/2021

La Provence retrouve goût au bouchon

11

La Provence Marseille - Marseille - 09/02/2021

Le cluster Provence Rosé vise l’excellence pour la filière

13

Nice Matin - 08/02/2021

Le cluster Provence Rosé vise l’excellence pour la filière

16

Var Matin - 08/02/2021

Rapide et sans fil

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La Marne viticole - 01/02/2021

Légèreté et liberté

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La Marne viticole - 01/02/2021

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PAYS :France

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18 février 2021 - N°4093

RN7 Agri-Services

en bref

Créée en 1979 à Erôme par René Billon, l’entreprise RN7 Agri-Services a débuté son activité dansla mécanique de matérielsagricoles. Puis, Emmanuel Billon, fils de René, a développé la partie automobile. En 2016, Jérôme Baudet est venu renforcer l’équipe et dynamiser la filière agricole. Avant d être rejoint rapidement par Brice Morandi et Ghislain Ollier pour développer encore ce domaine. L'entreprise commercialise les marques Kubota, Pellenc, Chabas, Egretier, CultiBio... mais aussiKompact Vision pour les tracteurschenillard. Sans oublier un large panel de matériels de protection contre le gel.

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RUBRIQUE :Dossier

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JOURNALISTE :Charlotte Robert

PERIODICITE :Hebdomadaire

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18 février 2021 - Edition Val de Saône

MecaViti, le bras armé du vigneron Charlotte Robert Présente à Emeringes et Pouilly, l'entreprise spécialisée dans la vente et la réparation viti-vinicole propose une multitude de références à même de satisfaire toutes les demandes. De l'enjambeur… au sécateur. Patrice Baizet le confesse : depuis son plus jeune âge, il a vraiment "baigné dans le jus de la mécanique" . C'est donc tout naturellement qu'il a repris l'entreprise paternelle créée en 1973, à la base spécialisée dans la vente et la réparation de tracteurs, mais qui s'est rapidement développée dans l'ensemble du matériel viti-vinicole neuf et d'occasion. Interceps, pressoirs, pulvérisateurs, pompes à vin, tables de tri, outillage… Les produits qu'il propose aux professionnels sont innombrables, d'autant que l'entreprise, adhérente à la coopérative nationale SCAR (spécialisée dans l'agriculture), peut accéder à des catalogues aux références infinies. La SARL Mécanisation beaujolais plus connue sous le nom de MecaViti, son nom d'enseigne travaille aujourd'hui avec plus de 400 fournisseurs. Parmi les marques phares, Pellenc, Kubota, Clemens, et bien sûr Bobard, le spécialiste de l'enjambeur dont le dirigeant s'enorgueillit d'un parc conséquent : "des engins assez spécifiques qui conviennent bien au Beaujolais et Sud Mâconnais, qui s'adaptent aux terrains accidentés tout en étant assez compacts" . Le professionnel annonce d'ailleurs la venue prochaine d'un modèle inédit, conçu selon les nouvelles normes

environnementales : "de premiers essais seront possibles pour la campagne des vendanges 2021". S'adapter aux évolutions du métier Autre succès du moment : le chenil-lard, cette alternative à l'enjambeur traditionnel, plébiscité car plus maniable et bien moins coûteux que son homologue de grosse taille. "On s'adapte aux transformations du métier : les vignerons travaillent davantage les sols, ce qui demande du temps et du personnel. Monter sur un enjambeur n'est pas facile, sur un chenillard beaucoup plus", explique Patrice Baizet. Et si le professionnel évoque "des évolutions plus qu'une révolution du matériel" , il doit bien entendu suivre la modernisation de l'outillage et des équipements, plus sécuritaires, confortables, environnementaux, électriques. Autant de technologies qui réclament encore plus de technicité. D'où la nécessité, pour l'acheteur, de bien se renseigner : penser à la pérennité du fabricant, au SAV qui va devoir l'accompagner… "On n'est pas là pour vendre du matériel, mais aider notre client à acquérir le meilleur possible", confirme le gérant.

Une relation de confiance Employant quatorze salariés et deux apprentis, MecaViti propose désormais deux sites à Emeringes et Pouilly sur une surface totale de 2 500 m 2 . A ce jour, l'entreprise compte environ 2 000 clients rien que pour la viticulture : beaucoup de petits, un peu de caves coopératives et quelques gros domaines. Le tout sur un secteur très condensé autour des deux antennes : un rayon de 10 km maximum pour 80 % du portefeuille. Parmi eux, beaucoup de fidèles, notamment parce que le matériel nécessite un réel suivi technique. "C'est une vraie relation de confiance, il faut que ça se passe sans tension. " Dès qu'elle le peut, l'équipe se rend chez le client pour des essais ou démonstrations de matériel. Et en plus d'un site qui sera prochainement retravaillé, l'entreprise est présente sur Facebook, où elle poste régulièrement des vidéos tutos ou de présentation de ses engins. "Les retours sont rapides et surprenants, c'est vraiment devenu important en termes de communication. " ■

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JOURNALISTE :Michel Morel

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Phytoma

PERIODICITE :Mensuel

1 février 2021 - N°741

Pulvérisateurs: debonnes pratiquespour éviter les dérives Réduire la dérive de l'application commencepar le respect de règles de base et le choix d'équipementsappropriés. MICHEL

MOREL, Commission«Techniques d'applications

»

Végéphyl, Académie d'agriculture de France.

epuislafin du XIXe siècle,les pulvérisateurs font partie dela palette des machines agricoles rencontréesdans les cours deferme aumême titre que les semoirs, charrues,faucheuses, etc. En revanche,depuisplusieursannées déjà, ils sont devenus,aux yeux d’une partie dela «sociétécivile», l’expression d’une agriculture intensive, polluante et contaminante; et ceci g même pour les producteurs bio ! Au- S delà de la tendance lourde au retour izoc vers le « naturel », du « c’était mieux avant »,les pulvérisateursont pu donner uneimage critiquable en raison - phytotoxicité sur les cultures voisines depratiquesinappropriées, dont tout sensibles; d’abord une traînéededériveencours - dépôt de produit surle pulvérisateur luid’application.Cetteréalitéestd’autant même, letracteur ou pire, l’opérateur,le plus dommageable quede multiples voisinagepublic ou privé... solutions simplesexistent pouréviter À cestade,deux écolespossibles: cetype d’inconvénients sansatténuer - supprimer lesconditions qui conduisent la qualité del’intervention. à ladérive ;

<

Le pire

de la dérive.

q>

CL

Un credo : les gouttesfines

La présencefréquente de dérive pourrait être due à cetteidée largement répandue selonlaquellepluslesgouttessont fines,plus la densité decouverture estélevée,plus le traitement estefficace.Ainsi la densité de couverture prend l’avantagesurle « potentiel dérive». Or la dérive,au-delàdel’image négativequ’elle génère,peut provoquerde nombreux dégâts : de dépôt du produit sur la cible - manque pouvant atténuerl’efficacité du traitement;

- récupérer

le produit qui dérive.

Pulvérisateursàrampe choisir la bonnebuse

:

Sur les pulvérisateurs à rampe, la dérive est provoquéepar les caractéristiquesdela granulométrie dujet desbuses, amplifiée par la vitessededéplacement et la hauteur de larampe par rapport à la cible. Depuis plus de quarante ans,les constructeurs debusesont élargi leur catalogueet proposent une grandediversité de modèles caractérisés par le débit (identifié par un code couleur mondial ISO), l’angle, le type

RÉSUMÉ f de limiter la dérive, parmi lesquels le choix dela buse pour limiter la création de gouttes trop fines, et absencede dérive. Cette dernière ? BONNES PRATIQUES - Si les le positionnementde l'application està l’origine de mesuresde ges- constructeursproposent des au plus près de la zone à traiter. équipements de plus en plus pertion visant à protéger les riverains, - Pulvérisateurs, points d'eau et/ou d'organismes fectionnés, il ne faut pas oublier » MOTS-CLÉS non-cibles, consistant à respecter les principes de base permettant rampe, dérive, buse, granulométrie. » CONTEXTE - La qualité de la pulvérisation combine efficacité (dépôt du produit sur la cible) et

des zones non traitées (ZNT) lors de l'emploi decertains produits.

de jet : turbulence, pinceau,miroir... et la granulométrie. Or la granulométrie est déterminante dans lepotentiel de dérive. Parmi cesbuses,certaines ont la capacité de produire unjet qui comporte très peu, voire pas du tout, de gouttes au diamètre inférieur à environ 100microns ; cesgouttes de faible massedonton maîtrisepeu oupas dutout latrajectoire constituent l’essentiel de la dérive de pulvérisation. Depuis laloi surl’eau de 2006, leministère de l’Agriculture achargé son service« Machinisme » (Cemagref/Irstea) d’analyser le spectre desbuseset de qualifier celles capablesde diviser la dérive par unfacteur au moinségal à trois par rapport à unebuse classiquede référence.L’usage de cesbuses permet,enplus,une réductionconséquente deszonesnon traitéesZNT (de 20 à5 m)(1). Ainsi, tous lespulvérisateurs à rampe quel quesoit leur âgeou leur niveaude sophistication peuvent,àmoindre coût (5 à 10€par buseen fonction du type et du matériau), réaliserdesapplicationssansdérive.Dansle cascontraire,le choixdesbusesestincorrect ou la plage de pressionnon respectée.Pour respecterles exigencesplusfacilementetautoriser desplagesde vitessepluslarges,des porte-busesmultiples récentspermettent le fonctionnement desbusesen soloalternatif ou en duo. D’autresgèrentl’alimentationde chaquebusepar pulsationmodulable(PWM : puisewidth modulation). Cessystèmes auto-

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JOURNALISTE :Michel Morel

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Phytoma

PERIODICITE :Mensuel

1 février 2021 - N°741

VERMANDE

RECOVERY

SPRAYERS

2000& 3000- Turbines axiales

ENERGIE

EOLE

PELLENC

EOLE

LIPCO

porté

pneumatique

MILLESIME

TECNOMA

PRECIJET

MILLESIME

BOBARD

INDUSTRIE

DAGNAUD

vignes

PRECIJET

étroites

vignes larges

Voûte

Vignes larges

Panneaux récupérateurs

Jet porté

Voie des tests

Jet porté

voiedestests

Jet porté

voiedestests

Pneumatique

voiedestests

Jet porté

Voie destests

Jet porté

Vole destests

Jet porté

voie

étroites

descentes

Vignes larges

Vignes larges

Panneaux récupérateurs

vignes

étroites

Vignes larges

TB

Vignes

étroites

canons

descentes Face par face avec

Face par face avec

étroites

jet porté 4 mains

Face par face avec

descentes

Face

parface avec descentes

Face

parface avec descentes

Face

parface avec descentes

Face

parface avec descentes

Mixte (Jet porté pneumatique)

Note

synthétique0

la fiche détaillée

Voir

Voie de la typologie

Jet porté

voie des tests

Vignes

4

descentes

Voie de qualification

*

Jet porté

POLYJET

TURBIPANO

&

Face par face avec

Technologie

Panneaux récupérateurs

Vignes larges

GSG-NV-VM2

TECNOMA

HERVE

jet

étroites

Type

Vignes larges

vignes

EJET

PELLENC

AMOS

1500 - Turbines

radiales DRIFT

KREMER

&

Mode deconduite A

Vignes

VITI

RECOVERY1000

SPRAYERS

FRIULI

Photos

BOOMAIR

DRIFT FRIULI

,

Modèle

Marque

et

destests

Voie destests

Jet porté

Voie destests

vignes larges

Panneaux récupérateurs

Jet porté

voie

Vignes larges

Voûte

Jet porté

Voie destests

Jet porté

voie

destests

MAURICIO

BERTHOUD

Win'air

AB

Most AirDrive ventilation

Supair

Vignes larges

destests

Extrait de la classification« PerformancePulvé » (institut françaisde la vigneet du vin), http://www.performancepulve.fr/materiels/liste

risent une variation du débitinstantané(1/ min) tout enconservantune granulométrie choisie quasi constante.

Cultures pérennes: au plusprès du feuillage Enculturespérennes,en vigne enparticulier, la dérivedemeure une préoccupation majeure qui n’a pastoujours fait l’objet d’une attention prioritaire. La recherche d’une

Des zonesnon traitées

couverturede la cible la plus densepossible pour une efficacité maximale a conduit à produire lesgouttesles plus fines : pulvérisation pneumatique,busesà haute pression. Enfin, la recherchede rendementde chantier élevé a entraîné l’accroissement des largeurs traitées par passage.Dans les années 1970, les canons orientables ou oscillants ont constitué le « must » de cesexigences. Ces machines compactes rendaientles manœuvresfaciles dansles rangs,enbout derangsetétaient adaptées à la diversité deslargeursde plantation.En

revanche,la distanceentre buses et cibles pouvaientatteindre 2à 8 m, voire plus... Puis sesontdéveloppés lespulvérisateurs interrangs ou enjambeursavec mains, voûtes ou canonscapablesde produire de fines gouttes, disposés au-dessus de lavigne pour traiterunefaceparrangavec depuissantes ventilations. Plus récemment,les généra-

(1) https://info.agriculture.gouv. instruction-2020-689

fr/gedei/site/bo-agri/

Parmi les mesuresdegestionapparaissant dans les décisions d'aude mise en marché (AMM) d'un produit phytopharmaceutique figurent les zones non traitées (ZNT) vis-à-vis des points d'eauet/ou d'organismes non cibles (arthropodes, plantes), fixées à 5 m, 20 m, 50 m, voire plus de 100 m. Les nouvelles exigences européennes conduisent, dans la plupart des cas, à assortir l'AMM d'une distance de sécurité de 3,5 ou 10 mètresen vue de renforcer la protection despersonnes. L'arrêté du 27 décembre2019 préciseles distancesgénéralesà respecteren attendantla réévaluation de tous les produits actuellement autorisés. torisation

Rampe pneumatiqueface parface au-dessusde la végétationen traitement précoce.

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Phytoma

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JOURNALISTE :Michel Morel

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1 février 2021 - N°741

< 3. Rampepneumatiqueface par faceau-dessusde la végétation. 4. Équipementpneumatique

deuxmains/quatrecanons enpleine végétation. 5. Rampejet porté facepar face avecmodule interrang. 6. Rampegrandescultures enpleine végétation.

Berthoud 6. Morel M. :

5 à 3 :

teurs de gouttes(buses,mains, canons...) ont été disposéspour couvrir chacun une face derangtoujoursdepuisledessusde la vigne. Cesmodèlessont désormaisqualifiés de «pulvérisateurs faceparface ». Danslesannées1990, les réflexions prospectives d’ingénieurs de1TTV (Institut technique de la vigne et duvin, aujourd'huiIFV) et du CIVC (Comité interprofessionnel du vin de Champagne) ont conduit au développement d’un équipement composé de busesde pulvérisation à pression, toutes identiques, incluses dans uneveine d’air à volume ajustable, faible vitesse et faible puissance absorbée.Le tout est disposésurun moduleinterrang. Le but a consisté à placer lesbusesà0,20/0,30m dela face du rang. Danscette configuration, il devient facile

et rapide d’ajuster le nombre de busesen service en fonctiondu stadedela végétation. Sur un modulecomportantcinq buses pour couvrir uneface en pleine végétation,avec une seule buse au premier traitement, le volume/haeffectif appliqué estcinq fois plus faible qu’en pleine végétationsansmodifier la concentrationde la bouillie. L’autonomie du pulvérisateur est alors multipliée par cinq : une contribution simple et efficace à la réduction de l’indicateur de fréquence de traitement (IFT). Gratifiéed’un prix spécial dujury du Vinitech 1995, cette réalisation figure parmi les plus performantes sur la première liste despulvérisateurs certifiés « Performance Pulvé » établie par l’IFV et présentéeen février 2020t2). Ces résultatsont été obtenus

à partir de testsconduitssur un équipement

dont la conception, le développement et la mise en œuvre ont été particulièrement longs mais qui constitueenfin une référence. Le choix de solutionstechniqueset économiques compatibles et acceptables n’a jamais étéaussilarge. Gageonsque chacundes acteursdecette filière tendevers l’excellence danssondomainedecompétencepour que la protection des cultures se révèle encore plus performante et responsable. POUR EN SAVOIR PLUS

@ contact : mmorel@wanadoo.fr

(2) Voir Phytoma

n° 728, p. 16

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JOURNALISTE :S. Sabot

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11 février 2021 - N°2490

Drôme LUTTE CONTRE LE GEL/ Brice Morandi, directeurcommercialdeRN’7 Agri-Scrvices à Erôme,livre

sonpoint devue surle marchedesprotectionsanti-gel. Il présenteegalementdeux nouveautés:la tour à vent4 pales pour réduire le bruit et les chaufferettesà granulesde bois.

La tour 4 paleset le pelletde bois

débarquent dans les vergers positifs ture

entreprise RN7 Agri-Services, basée à Erôme, se définit comme «spécialiste des disde lutte antigel en arboricul-

et viticulture

». « No us Intervenons

à l êche Ile européenne surcesquestions, en France, Belgique, Espagne... », explique son directeur commercial, Brice Morandi. Un secteurdans lequel la demande est de plus en plus importante. D'autant

que le gouvernementa rendu éligible certains matériels de protection contre le gel dans son plan de relance, pour « améliorer (a résilience individuelle des ex p toi taIrons agrico tes face a ux aléasclidont la fréquence augmente », matique dixit FranceAgriMer. «Ce qui est sûr, c'est que tés épisodes de gel sont de plus en plus nombreux, àla fois parce que te réchauffement des températuresentraine un démarrage trop précocede ta tégétalion, maisaussiparce que certains spécialistesestiment que le réchauffement des pôles modifie les vagues de froid ponctuelleset les fait descendrebeaucoup plus au sud que ce quenousconnaissionsjusqu'à présent », indiqu e Brice Morandi. C'estla fameuse théorie du «jet-stream », autour de

la-

quellecertain5chercheurs agroclimatologues et modélisateursprévoient que,

jusqu'en2û50,«testempératuresgéïrves tardives,de finmars à mai, bien q uemoins bassesqu'actuettement, seront encore suffisamment prononcées pour induire des dégâtssur tes cultures». Ceux-ci seront d'autant plus conséquentsque les bourgeonsauront débourré et que le feuillage se sera développé précocement.

Tours à vent et éoliennes majoritaires premierrang desdispositifsles plus utilisés, selon le directeur commercial, la tour à vent fixe ou l'éolienne' mobile, l'une ou l'autre couplée à un système produisant de la chaleur au sot: chaufbougies ou autre forme de ferettes, convecteuràair chaud. « C'est te dispositif le plus classique en Drôme et en Ardèche, où ce sont Au

On voit encore très peu de vignobles qui

Chaufferette nouvelle génération

séquipent

dans ces deux départements, contrairement à tarégionde Cognac, Bordeaux ouduVal-de-Loireoù la protection

Enfin, dernière nouveauté proposée par la société drômoise: la chaufferette à peLLets [granulés de boisl. Fabriquée

concerne majoritairement ta viticulture. souligne-t-il. Quelques vignerons indéqui ne peuvent souffrir d'une pendants, perte de volumes, commencent aussi à s'équiper en sud-Ardèche », précise-til. Contrairement aux projets en Cuma

qu'accompagne

RN7

en France, elle fait son apparition dans les vergers drômois et ardéchoiscette saison.Testéesdepuisquelquesannées dans les vignobles champenois, ces chaufferettesentrentdans la logiquede développement des bio-combustibles. « Environ J 000 vont être installées d'ici mars dans les deux départements», annonce Brice Morandi, qui préconise 150 chaufferettes parhectareenverger [contre 200 envignei. Leur déclenchereste manuel mais une option ment

Agri-Services

dans l'Ouest de la France, la demande en Drôme porte davantage sur des équipementsindividuels. Le choix du matérielse raisonne donc plutôt surde petites surfaces. «Avec (éolienne mobile. on peut envisager protégerjusqu'à 4 hectaresde verger. Avec une tour fixe de 11 mètres de haut, on peut monter jusqu'à 7,5 ha, à condition que tous tes paramétres aient été étudiéscorrectement avantt'implantation pourque ta tour agisseauniveau de ta couched'inversion, c'est à dire qu ette brassel'air chaud qui se situe 10 à 15 mètres au-dessusdu sot pour réchauffer i'air froid au sot », rappelle le spécialiste.Une protection efficace en cas de gel radiatif.

Réduire le bruit de moitié Si la tour est aujourd’hui le protection contre le gel le

systèmede plus utilisé

dans les vergers du département, elle reste aussi leplu s bruyant.* Depuiscette année, nous commercialisons une machine à quatre pales conçue pour réduire le bruit. C 'est un sys té me que no usavons testé depuis boisans avecsonconcep leur. Il perme t de diviser par deux l'impact sonore », affirme Brice Morandi, quiajoute : « No usenavonsdéjàinstallé 14 en France, dont 4 enDrôme et Ardèche ». Autre point essentiel du dispositif: le systèmed'alerte. « Nous te conseillons systématiquement parce qu’on sait que l'efficacité deta protectionpeut se jouera vingt minutes près », indiqu e le directeur commercial. Les tours «connectées» peuvent être déclenchéesdirectement via un smartphone. Mieux encore, sous peu, RN7 Agri-Services devrait propodes serun déclenchementautomatique toursen fonction desinformations pré-

pour réaliser un allumage en série de 50 chaufferettes pourrait être proposé. A noter que ces matériels de protection contre le gel sont éligibles dansle cadre de la mesure 17 [aide aux investissements pou rla proie ction contre les aléasclimatiquesl du planderelance.Le taux d'aide est de 30 % du coût HT des investissements[plafonné à 40 0D0€ HT en individuel et 3D0 000 € HT pour les Cumal, majoré de 10 points pour les jeunes agriculteurs ou pour les investissements en Cu ma.

¦

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Eofefine et

toir à

Yefrt

S.Sabot

sort êtes systèmes motoÉsês.

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JOURNALISTE :S. Sabot

SURFACE :68 % PERIODICITE :BiHebdomadaire

11 février 2021 - N°2490

Combien ca coûte? *

Pour protéger

un hectare de verBrice Morandi estime qu'il faut compter en moyenne 900 euro s/ha/an,sur la based'un invesger,

tissementamorti

sur lOanset

ceci avant déduction des aides. Ce montant prend en compte la tour, le système d’alerte et le système de chauffage. « Sr t'investissement estréalisécollectivement, on peut encoreréduire les coûts», précise

directeur commercial. Quant aux chaufferettesà pellets, Leurprix unitaire tourne autour de240euros HT, avec une durée devie annoncéede 30 à 4D ans. « Hors suévenbon, il faut compter 3 à 5 ans pour être à un coût équivalent à celui desbougies en fonction du nombre de nuits de gel », avance Brice Morandi. Trois tonnesde pellets sont nécessaires pour protégerun hectare le

durant six heures.

¦

Latour à vent4 pales permet de réduire le bruit et existe en version repliable pour l'intégration paysagère.

Anais Montmagnon, commerciale et Brice Morandi, directeur commercial RN7 Agri-Services autour d'unechaufferetteà pellets.

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JOURNALISTE :S. Sabot

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11 février 2021 - N°2490

RN7 Agri-Services

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Créée en 1979 à Erôme par René BilLon, l'entreprise RN7 Agri-Services a débuté son activité dans la mécanique de matériels agricoles. Puis, Emmanuel Sillon, fils de René, a développé la partie automobile. En 2016, Jérôme Baudet est venu renforcerl'équipe et dynamiser la fi lière agricole. Avant d'être rejoint rapidement par Brice Morandi et Ghislain Ollier pour développer encore ce domaine. L'entreprise commercialise lesmarquesKubota, Pellenc, Chabas, Egretier, CultiBio... maisaussiKompact Vision pourlestracteurs chenillard. Sansoublier un large panel de matérielsde protection contre le gel.

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RUBRIQUE :Locale

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JOURNALISTE :Guénaël Lemouee

PERIODICITE :Quotidien

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9 février 2021 - Edition Marseille

La Provence retrouve goût au bouchon Épaulés par la Région, le bouchonnier français Diam et quelques vignerons pionniers, les propriétaires forestiers de Provence veulent relancer l'exploitation de la suberaie varoise. Tout reste à faire dans un marché très concurrentiel Guénaël Lemouee O n a un patrimoine et un savoir-faire français qui sont en train de disparaître, regrette Bernard Pichaud. Notre rôle, à l'ASL (Association syndicale libre de la suberaie varoise, Ndlr), c'est d'aller voir les propriétaires de chênes-lièges et de les convaincre de les remettre en exploitation. " Encore faut-il pour cela que la matière première trouve ensuite preneur. Les quelques propriétaires à encore lever le liège du côté des Maures et de l'Estérel, ont longtemps vendu leur petite récolte à quelques transformateurs sardes et à deux entreprises du cru à encore travailler le liège. Avant que Diam, n'entre dans la boucle en 2015. Dernier bouchonnier hexagonal d'envergure, installé dans les Pyrénées-Orientales, autre région de production de liège avec la Corse et les Landes, l'entreprise de Céret a la volonté de relancer la production nationale. Elle y voit notamment un axe marketing pour des vignerons et des consommateurs de plus en plus en recherche de circuits courts. Toutefois, même chez le fabricant français (qui possède aussi des usines en Espagne et au Portugal), le liège français reste largement minoritaire. Environ 0, 33 % de la matière première transformée par

Diam et uniquement pour ses bouchons les plus haut de gamme, afin de lisser les coûts de production français. "La levée du liège au Portugal, c'est 0, 30 à 0, 40 € le kg. Dans le Var, c'est 0, 60 € à 0, 70 € le kg", explique Fabien Nguyen, responsable des achats chez Diam. Le bouchonnier et l'ASL expérimentent depuis peu des outils de mécanisation de la levée du liège développés par l'entreprise vauclusienne Pellenc et la société espagnole Coveless, pour tenter d'atténuer l'effet main-d'oeuvre. Toutefois, la rentabilité directe n'est pas le seul enjeu dans la relance de la suberaie varoise, plaident ses défenseurs. " Le chêne-liège présente une étonnante résistance à l'incendie, précise Bernard Pichaud. Son écorce le protège du feu. " L'exploitation et l'entretien de la suberaie seraient donc un outil de plus dans la lutte contre les feux de forêt, cruciale dans la région. "Sans compter le CO2 stocké dans les forêts, qui améliore notre bilan carbone", ajoute le vice-président de l'ASL. " En fait, dans ce dossier, tout le monde affiche de super intentions, il y a énormément d'acteurs de bonne volonté mais le problème, c'est justement que ça part un peu dans

tous les sens, analyse Fabien Nguyen. Je suis convaincu que si on veut vraiment réactiver une filière liège, il va falloir commencer par fédérer les quatre régions productrices. "

Fabien Nguyen, de la société française Diam bouchage, François Combard, vigneron du domaine de Figuière et Bernard Pichaud, de l'association de la suberaie varoise, sur un chantier de replantation de chênes-lièges à La Londe.

Pour l'ASL suberaie varoise, cette mutualisation des efforts est effectivement le meilleur moyen d'avancer sur les questions " de formation des équipes de levage, de communication mais aussi de recherche et développement ". En fin d'année dernière, un nouvel acteur a rejoint Diam et l'ASL : la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Replanter du chêne-liège coûte environ 15 000 € à l'hectare sur cinq ans, car l'arbre a besoin de

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PAYS :France

RUBRIQUE :Locale

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JOURNALISTE :Guénaël Lemouee

PERIODICITE :Quotidien

9 février 2021 - Edition Marseille

beaucoup de soins et de suivi ses premières années. En outre, la patience est de mise en la matière. La première levée de liège se pratique sur des arbres âgés de 20 à 30 ans, il faut attendre une douzaine d'années supplémentaire pour effectuer la deuxième et le liège ne devient d'une qualité suffisante pour en faire du bouchon, qu'à la 3e levée. Une temporalité qui défie toute rentabilité financière directe à court ou moyen terme. En novembre dernier, 6 ha de suberaies ont pourtant été recréés dans le Var. 40 % des coûts ont été supportés par Diam, 40 % par la Région, le reste par les propriétaires fonciers participants. Dont François Combard, du domaine Figuière, quatre-vingts hectares de vigne à La Londe-les-Maures. Le vigneron a replanté 600 chênes-lièges sur ses terres. Le plan régional annonce 3

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200 arbres répartis entre Hyères, Vidauban, Ramatuelle et La Londe. "Ce qui m'a d'abord motivé, c'est l'inquiétude de voir le maquis prendre la place de la forêt, avec les risques d'incendie que ça peut représenter, confie François Combard. Et pour nos cuvées premium, c'est aussi un vrai plus en matière de communication : un bouchon varois pour un vin varois. " Figuière rejoint ainsi un acteur de poids du vignoble provençal, la marque Estandon, qui utilise des bouchons en liège du Var depuis 2015. Le début d'une renaissance ? ■

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Le cluster Provence Rosé vise l’excellence pour la filière L’interview Avec Philippe Brel à sa barre, ce cluster a l’ambition de faire encore progresser les vins rosés de Provence à travers notamment un développement responsable de la filière vitivinicole Le directeur général d'Estandon Coopérative en Provence Philippe Brel a été élu récemment président du cluster Provence Rosé qu’il a cofondé il y a six ans. Cette association qui regroupe aujourd'hui 45 adhérents s'est donnée pour mission de favoriser l'excellence de la filière vitivinicole en se tournant vers l'innovation et un développement plus responsable. Plusieurs projets sont dans les cartons pour l'année 2021 comme le lancement d'une plateforme d'offres d'emploi et la remise des premiers Trophées de l'innovation. Quelle est la particularité de ce cluster ? Lorsque nous avons créé ce cluster fin 2014, l'ambition était de permettre aux entreprises qui ne sont pas représentées dans les syndicats d’appellation, l’interprofession et tous les organismes qui structurent notre filière, de se retrouver. Ces entreprises un peu périphériques qui fournissent des produits, des biens ou des services ont aussi un rôle crucial à jouer dans le développement de la filière. L’idée du cluster était de les réunir, se mettre en synergie et trouver des leviers afin d’accompagner le succès des vins de Provence qui étaient déjà sur une très belle trajectoire.

Et aujourd’hui ? D'une vingtaine de membres, nous sommes désormais 45  des : entreprises de l'amont et de l'aval de la production. De l’amont, c'est-à-dire des entreprises qui fournissent fournitures, conseils ou prestations de toutes sortes aux producteurs ; et de l’aval puisqu’il y a trois sociétés de négoce en vin ou de mise en marché. Au départ, nous étions très présents en Provence verte, autour de Brignoles. Il y avait un bassin important avec plus de 40 entreprises représentant au moins 500 emplois. Et aujourd’hui, le cluster regroupe des fournisseurs qui ont des sociétés d’ampleur nationale, voire plus, avec une activité importante en Provence et qui, à ce titre, sont légitimes pour travailler avec nous. On peut citer Pellenc qui fait des machines à vendanges et du matériel agricole à Pertuis dans le Vaucluse. On compte aussi des bouchonniers basés en Languedoc mais qui opèrent dans plusieurs pays. Ainsi que des fournisseurs très locaux, de matériel agricole, de fournitures et d’intrants pour la viticulture, de produits œnologiques, des prestataires de services, des œnologues conseils, des laboratoires, des assureurs, des banques, des avocats...

En raison de la crise sanitaire, vous avez décalé vos premiers Trophées de l'innovation... Initialement, ils devaient avoir lieu en avril 2020. Nous les avons reportés à octobre prochain, après les vendanges, à l'occasion de la Foire de Brignoles. Le but est de mettre en avant le dynamisme de notre filière. Plus d’une vingtaine d’entreprises ont déjà répondu à notre appel à candidature qui vise à améliorer notre filière. Plusieurs trophées seront remis par un jury sur différentes thématiques dans les domaines techniques, organisationnels, de la vigne, du vin, des pratiques culturales, œnologiques... Plusieurs de vos groupes de travail planchent sur différentes problématiques dont l'emploi... Le groupe Rosé 2030, interorganisé avec la chambre d'agriculture ou des écoles comme Kedge Business School, a réfléchi à des sujets d'importance comme la création d'une plateforme d'emplois pour la filière viti-vinicole et œnologique. Nous avons beaucoup de partenariats avec des centres de formation. Cette plateforme permettrait d'offrir des emplois (cavistes expérimentés, techniciens viticoles... ) dans des métiers qui

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valorisent la filière car nous sentons bien un besoin de faire connaître ces offres. Cette plateforme devrait être lancée dans les prochaines semaines. Il est aussi question de transition agroécologique... Le groupe Sol Vivant réunit plusieurs sociétés de conseil dont huit ingénieurs impliqués au quotidien dans la transition agroécologique. Ils font des expérimentations en plein champ pour favoriser la vie du sol, permettre une meilleure résilience de la vigne face au choc climatique et une meilleure santé du végétal, améliorer les intrants et favoriser la qualité du raisin et des vins qui en découlent. Le but est de mettre au point des pratiques agro-environnementales qui permettent la résilience du vignoble par rapport au changement climatique, de protéger aussi l'environnement et de progresser vers la voie de l'excellence pour les vins rosés de Provence. Vous évoquez aussi la responsabilité climatique ? Le groupe Responsabilité climatique, initié par l'entreprise Concept Emballage, réunit une dizaine d'entreprises volontaires qui réaliseront un bilan de leurs émissions carbone et échangeront leurs bonnes pratiques. L'ambition est de réduire ces émissions de CO2 et de voir comment, dans les offres de services et produits de nos membres, réduire cet impact dans le fonctionnement de nos entreprises et inclure des solutions. J'ai calculé que les salariés d'Estandon font 600 000 km par an juste pour venir travailler. Même si la Covid nous a permis de réduire la facture, il s'agit de trouver des solutions durables et de présenter des solutions avec un bilan prévisionnel. Nous souhaitons être innovants et trouver des solutions les

plus vertueuses possibles, afin qu’elles soient des atouts de plus pour les vins de Provence. PROPOS RECUEILLIS PAR AMBRE MINGAZ amingaz@nicematin. fr Le cluster Provence Rosé vise l’excellence pour la filière 3 % de volume en plus qu’en 2019 à l’export Comment avez-vous ressenti l'année 2020 ? Forcément, la crise sanitaire a bousculé tout le monde, les entreprises et les personnes, les relations avec les fournisseurs et les collègues. Si on regarde les affaires, elles ne sont pas si mauvaises ; elles ont continué malgré la crise sanitaire. Nous avons même réalisé 3 % de volume en plus qu'en 2019 à l'export, c'est une très bonne surprise. On a un peu perdu sur les États-Unis (12 % environ) mais on s'est rattrapés sur d'autres pays. On ne peut pas dire que tout a été rose, notamment à cause des pertes liées à la fermeture des restaurants, mais il semblerait que les entreprises et membres du cluster ont continué à répondre à des projets d'investissement et à créer de la valeur. Globalement, la filière a fait preuve d'une très belle résilience par rapport à d'autres vignobles comme la Champagne qui a perdu 40 % de son chiffre d'affaires. Comment l'expliquez-vous ? Le printemps et l'été 2020 ont été favorables. On a vu que nos produits ont gardé une belle attractivité. Que dites-vous face à la généralisation de la taxe Trump ? Ce n'est pas un événement majeur car cette taxe était déjà en place sur 90 % de nos vins. La philosophie des acteurs du cluster et de la filière est de privilégier l'emploi et la valeur locale. Avec le président Biden, on peut espérer une

réorganisation plus sereine mais leurs intérêts aux États-Unis à travers cette taxe restent les mêmes. 2014 : Création du cluster Provence Rosé. De 20 membres à ses débuts, le nombre d’adhérents est passé à 45. Philippe Brel succède aujourd’hui à Laurence Berlemont et Eric Paolini. Les engagements du cluster en 2021  : - La création d’une plateforme d’emplois pour la filière viticole et œnologique. -La réalisation du portrait de chaque entreprise membre du cluster en format vidéo pour faire connaître les offres et spécificités de chaque adhérent. - L’organisation des Trophées de l’innovation au mois d’octobre lors de La Foire de Brignoles. - L’amélioration, pour les entreprises qui le souhaitent, de leur bilan carbone et le partage de pratiques agroenvironnementales favorables à la vigne face au changement climatique et aux défis de la protection environnementale.

" Nous souhaitons pousser à trouver des solutions les plus vertueuses possibles

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Le cluster Provence Rosé vise l’excellence pour la filière L’interview Avec Philippe Brel à sa barre, ce cluster a l’ambition de faire encore progresser les vins rosés de Provence à travers notamment un développement responsable de la filière vitivinicole Le cluster Provence Rosé vise l’excellence pour la filière Le directeur général d'Estandon Coopérative en Provence Philippe Brel a été élu récemment président du cluster Provence Rosé qu’il a cofondé il y a six ans. Cette association qui regroupe aujourd'hui 45 adhérents s'est donnée pour mission de favoriser l'excellence de la filière vitivinicole en se tournant vers l'innovation et un développement plus responsable. Plusieurs projets sont dans les cartons pour l'année 2021 comme le lancement d'une plateforme d'offres d'emploi et la remise des premiers Trophées de l'innovation. Quelle est la particularité de ce cluster ? Lorsque nous avons créé ce cluster fin 2014, l'ambition était de permettre aux entreprises qui ne sont pas représentées dans les syndicats d’appellation, l’interprofession et tous les organismes qui structurent notre filière, de se retrouver. Ces entreprises un peu périphériques qui fournissent des produits, des biens ou des services ont aussi un rôle crucial à jouer dans le développement de la filière. L’idée du cluster était de les réunir, se mettre en synergie et trouver des leviers afin d’accompagner le succès

des vins de Provence qui étaient déjà sur une très belle trajectoire. Et aujourd’hui ? D'une vingtaine de membres, nous sommes désormais 45  des : entreprises de l'amont et de l'aval de la production. De l’amont, c'est-à-dire des entreprises qui fournissent fournitures, conseils ou prestations de toutes sortes aux producteurs ; et de l’aval puisqu’il y a trois sociétés de négoce en vin ou de mise en marché. Au départ, nous étions très présents en Provence verte, autour de Brignoles. Il y avait un bassin important avec plus de 40 entreprises représentant au moins 500 emplois. Et aujourd’hui, le cluster regroupe des fournisseurs qui ont des sociétés d’ampleur nationale, voire plus, avec une activité importante en Provence et qui, à ce titre, sont légitimes pour travailler avec nous. On peut citer Pellenc qui fait des machines à vendanges et du matériel agricole à Pertuis dans le Vaucluse. On compte aussi des bouchonniers basés en Languedoc mais qui opèrent dans plusieurs pays. Ainsi que des fournisseurs très locaux, de matériel agricole, de fournitures et d’intrants pour la viticulture, de produits œnologiques, des prestataires de services, des œnologues conseils, des laboratoires,

des assureurs, des banques, des avocats... En raison de la crise sanitaire, vous avez décalé vos premiers Trophées de l'innovation... Initialement, ils devaient avoir lieu en avril 2020. Nous les avons reportés à octobre prochain, après les vendanges, à l'occasion de la Foire de Brignoles. Le but est de mettre en avant le dynamisme de notre filière. Plus d’une vingtaine d’entreprises ont déjà répondu à notre appel à candidature qui vise à améliorer notre filière. Plusieurs trophées seront remis par un jury sur différentes thématiques dans les domaines techniques, organisationnels, de la vigne, du vin, des pratiques culturales, œnologiques... Plusieurs de vos groupes de travail planchent sur différentes problématiques dont l'emploi... Le groupe Rosé 2030, interorganisé avec la chambre d'agriculture ou des écoles comme Kedge Business School, a réfléchi à des sujets d'importance comme la création d'une plateforme d'emplois pour la filière viti-vinicole et œnologique. Nous avons beaucoup de partenariats avec des centres de formation. Cette plateforme permettrait d'offrir des emplois

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(cavistes expérimentés, techniciens viticoles... ) dans des métiers qui valorisent la filière car nous sentons bien un besoin de faire connaître ces offres. Cette plateforme devrait être lancée dans les prochaines semaines. Il est aussi question de transition agroécologique... Le groupe Sol Vivant réunit plusieurs sociétés de conseil dont huit ingénieurs impliqués au quotidien dans la transition agroécologique. Ils font des expérimentations en plein champ pour favoriser la vie du sol, permettre une meilleure résilience de la vigne face au choc climatique et une meilleure santé du végétal, améliorer les intrants et favoriser la qualité du raisin et des vins qui en découlent. Le but est de mettre au point des pratiques agro-environnementales qui permettent la résilience du vignoble par rapport au changement climatique, de protéger aussi l'environnement et de progresser vers la voie de l'excellence pour les vins rosés de Provence. Vous évoquez aussi la responsabilité climatique ? Le groupe Responsabilité climatique, initié par l'entreprise Concept Emballage, réunit une dizaine d'entreprises volontaires qui réaliseront un bilan de leurs émissions carbone et échangeront leurs bonnes pratiques. L'ambition est de réduire ces émissions de CO2 et de voir comment, dans les offres de services et produits de nos membres, réduire cet impact dans le fonctionnement de nos entreprises et inclure des solutions. J'ai calculé que les salariés d'Estandon font 600 000 km par an juste pour venir travailler. Même si la Covid nous a permis de réduire la facture, il s'agit de trouver des solutions durables et de présenter des solutions avec un bilan

prévisionnel. Nous souhaitons être innovants et trouver des solutions les plus vertueuses possibles, afin qu’elles soient des atouts de plus pour les vins de Provence. PROPOS RECUEILLIS PAR AMBRE MINGAZ amingaz@nicematin. fr 3 % de volume en plus qu’en 2019 à l’export Comment avez-vous ressenti l'année 2020 ? Forcément, la crise sanitaire a bousculé tout le monde, les entreprises et les personnes, les relations avec les fournisseurs et les collègues. Si on regarde les affaires, elles ne sont pas si mauvaises ; elles ont continué malgré la crise sanitaire. Nous avons même réalisé 3 % de volume en plus qu'en 2019 à l'export, c'est une très bonne surprise. On a un peu perdu sur les États-Unis (12 % environ) mais on s'est rattrapés sur d'autres pays. On ne peut pas dire que tout a été rose, notamment à cause des pertes liées à la fermeture des restaurants, mais il semblerait que les entreprises et membres du cluster ont continué à répondre à des projets d'investissement et à créer de la valeur. Globalement, la filière a fait preuve d'une très belle résilience par rapport à d'autres vignobles comme la Champagne qui a perdu 40 % de son chiffre d'affaires. Comment l'expliquez-vous ? Le printemps et l'été 2020 ont été favorables. On a vu que nos produits ont gardé une belle attractivité. Que dites-vous face à la généralisation de la taxe Trump ? Ce n'est pas un événement majeur car cette taxe était déjà en place sur 90 % de nos vins. La philosophie des acteurs du cluster et de la filière est de privilégier l'emploi et la valeur locale. Avec le président Biden, on peut espérer une

réorganisation plus sereine mais leurs intérêts aux États-Unis à travers cette taxe restent les mêmes. 2014 : Création du cluster Provence Rosé. De 20 membres à ses débuts, le nombre d’adhérents est passé à 45. Philippe Brel succède aujourd’hui à Laurence Berlemont et Eric Paolini. Les engagements du cluster en 2021  : - La création d’une plateforme d’emplois pour la filière viticole et œnologique. -La réalisation du portrait de chaque entreprise membre du cluster en format vidéo pour faire connaître les offres et spécificités de chaque adhérent. - L’organisation des Trophées de l’innovation au mois d’octobre lors de La Foire de Brignoles. - L’amélioration, pour les entreprises qui le souhaitent, de leur bilan carbone et le partage de pratiques agroenvironnementales favorables à la vigne face au changement climatique et aux défis de la protection environnementale.

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Marne viticole [La]

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JOURNALISTE :Anne Verzeaux

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1 février 2021

Rapide et sans fil Anne Verzeaux Pellenc occupe une position de leader sur le marché des attacheurs. Son Fixion 2, sorti en 2019, a été conçu dans le détail pour allier ergonomie, praticité et rapidité dans le travail. Dans le showroom de Pellenc Vignobles Champenois à Magenta, l'attacheur est en bonne place. Le Fixion 2 est l'un des modèles phares du constructeur. Un modèle qui profite de brevets. Il est vendu dans tous les vignobles et fait de Pellenc le leader mondial sur le marché des attacheurs. Liberté de mouvement Sorti en 2019, le Fixion 2 possède un atout de taille : il est sans fil. « La batterie est directement logée dans la poignée de maintien », précise Cyril Zehner. « Pour autant l'attacheur conserve un corps fin de petit diamètre, ce qui plaît notamment aux viticultrices », observe le directeur de Pellenc Vignobles Champenois. L'outil se branche directement sur le chargeur et profite alors d'une autonomie jusqu'à 15 000 attaches. « On a vraiment une grande liberté de mouvement, il n'y a plus de fils accrochés à la ceinture », ajoute le spécialiste. Il note un autre atout qui facilite grandement le travail : « l'attacheur et sa batterie ne pèsent que 800 grammes ». Droitiers et gauchers Le Fixion 2 s'utilise avec une petite bobine embarquée de 60 mètres

(jusqu'à 450 attaches). Mais il est également possible de l'attacher à la ceinture pour profiter de davantage d'autonomie (jusqu'à 1 500 attaches). « Pellenc a conçu ce dévidoir de manière qu'il puisse s'adapter aux droitiers comme aux gauchers », précise le spécialiste. Toute une gamme de liens est proposée. Ils sont fabriqués par le constructeur de Pertuis (84) avec différentes résistances et diamètres. Sachant qu'en Champagne, la préférence va au lien papier 0, 36 qui casse plus facilement l'année suivante (résistance moyenne de 9 kg). Fonctionnement simple L'ergonomie a été placée au centre de la conception : l'attacheur profite d'un centre de gravité assurant un poids identique à l'avant et sur l'arrière de l'appareil. « Le Fixion 2 se pose à l'équilibre sur la main », repère Cyril Zehner. Un crochet repose-fil a été judicieusement disposé pour ne pas avoir besoin de poser l'outil au sol. Léger et maniable, le Fixion 2 est surtout reconnu pour sa rapidité d'action. « Il permet de réaliser jusqu'à 50 % de gain de temps par rapport au liage manuel », annonce Pellenc. Le mode de fonctionnement est simple : « il suffit de régler le nombre de torsades souhaité (4 niveaux possibles). Puis, en effectuant juste une impulsion avec la gâchette, tout le cycle se met en route », détaille Cyril Zehner. Côté entretien, là aussi tout a été

pensé pour que ce soit « rapide et facile ». En période d'utilisation, il suffit de souffler l'appareil pour éliminer les petits bouts de papier une fois par jour. Chaque année, Pellenc propose une révision en usine où les organes de coupe du papier sont changés. « On propose des kits de dépannage avec un galet, un guide-lien et un torsadeur pour remédier à tout problème durant le liage », précise enfin le responsable de Pellenc Vignobles Champenois. Tout est ainsi pensé pour gagner du temps.

Le Fixion 2 possède un atout de taille : il est sans fil. Il offre une grande liberté de mouvement.

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Marne viticole [La]

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JOURNALISTE :Anne Verzeaux

SURFACE :30 % PERIODICITE :Mensuel

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1 février 2021

Légèreté et liberté Anne Verzeaux Pellenc profite d'une solide réputation avec ses sécateurs électriques. Ils se distinguent par plusieurs éléments de la conception, brevetés, qui en font un outil conçu pour un travail intensif. En janvier 2019, Pellenc faisait le choix de s'implanter en Champagne pour être au plus près de ses clients viticulteurs. Pourtant, ses outils électroportatifs sont connus localement depuis bien longtemps : le constructeur conçoit du matériel professionnel depuis 1973. Son premier sécateur électrique est né en 1987. À l'époque, il remportait une médaille d'argent au Sitevi. 680 grammes Aujourd'hui, Pellenc mise sa sixième génération de sécateurs qui se décline en deux modèles. Le Vinion a lui aussi été primé au Sitevi. Il offre une ouverture de lame de 57 mm pour un diamètre de coupe de 35 mm. Le Prunion autorise une ouverture de 67 mm pour de larges diamètres de coupe (jusqu'à 45 mm). Il est ainsi dédié à des bois plus épais et pour une utilisation notamment en arboriculture. « Le Vinion 150 est le modèle le plus vendu en Champagne, repère Cyril Zehner, directeur Pellenc Vignobles Champenois. Avec sa batterie de 150, il offre facilement une autonomie pour une journée de travail ( plus de 10 heures environ) ». Dans les atouts appréciés par les utilisateurs, il y a son poids (680 g) qui en fait « le plus léger du marché », assure-t-il. Sa batterie en lithium-ion est elle aussi très légère (845 g). Elle est ultra-compacte :

elle se porte à la ceinture ou dans une poche de veste. L'ergonomie est de mise avec une poignée fine, adaptable à tous les utilisateurs. Son faible diamètre de prise en main convient aux femmes. Gâchette optique Compact et très maniable, le Vinion est adapté à un travail intensif. Il montre ses performances grâce à son moteur à haut rendement (92 %) et à « ses quatre modes de fonctionnement pour s'adapter aux habitudes de taille », détaille le spécialiste. Le viticulteur peut ainsi opter pour le mode performance (vitesse maximale), pour le mode confort (compromis vitesse/autonomie), pour le mode tout ou rien (coupes rapides et répétées), ou pour le mode progressif (travail de précision). « La demi-ouverture est paramétrable (gestion électronique) et on a surtout une efficacité hors pair grâce à la gâchette optique », informe Cyril Zehner. La gâchette est ajourée et lorsque l'on soulève légèrement le doigt afin de laisser passer la lumière, le sécateur se met automatiquement en pleine ouverture. Entretien facile Ce système de gâchette optique profite d'un brevet. Tout comme l'ouverture de la garde sans outils, les vis et écrous à billes, le piston d'étanchéité « anti-souillures » ou encore l'axe de lame à réglage sans outils. « Il suffit de tourner la molette pour obtenir le bon serrage de la lame », précise le directeur de Pellenc Vignobles Champenois. « Moins il y aura de frottement,

moins il y aura d'échauffement », ajoute-t-il. Les lames choisies par le constructeur sont très résistantes, en revêtement spécifique, pour favoriser la pénétration dans le bois. Pellenc a opté pour une tête de coupe « tirante » Pradines. L'angle de la lame est précis et il y a du jeu entre elles pour créer un effet ciseau. Fabriqué en France, le Vinion est vendu dans une mallette contenant notamment une pierre pour l'affûtage de la lame. « L'entretien est très facile, prévient Cyril Zehner. Le démontage de la lame se réalise en 30 secondes, sans outil. Un affûtage régulier et un graissage suffisent ».

Compact et très maniable, le Vinion est adapté à un travail intensif. Il montre ses performances grâce à son moteur à haut rendement et à ses quatre modes de fonctionnement.

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