RDP juin 2021

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REVUE DE PRESSE JUIN 202


Sommaire Lorianne et Vanessa sur le départ du Corsica Raid

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La Provence Aix En Provence - Aix En Provence - 27/06/2021

GRAMBOIS

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La Provence Grand Vaucluse - Grand Vaucluse - 23/06/2021

Tout doux dans les plantiers

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La Vigne - 01/06/2021

Un broyeur pailleur pour moins d'herbicides

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La Vigne - 01/06/2021

Excelion 2, la nouvelle débroussailleuse électrique de Pellenc

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Espace Public & Paysage - 01/03/2021

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PAYS :France

RUBRIQUE :Locale

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JOURNALISTE :Cpalmi

PERIODICITE :Quotidien

27 juin 2021 - Edition Aix En Provence

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PERTUIS

Lorianne et Vanessa sur le départ du Corsica Raid CPALMI Lorianne et Vanessa devaient partir, fin avril 2020, pour la 1ere édition du Corsica Raid Fémina. Mais, pour cause de Covid, l'édition 2020 a été reportée en octobre. "En octobre, nous avons dû repousser notre participation. L'édition 2021 était prévue fin avril, mais, pour cause de Covid à nouveau, elle a été décalée. Malgré tout, nous sommes restées concentrées sur notre préparation. Et, même si notre budget n'est pas encore bouclé, nous sommes plus que jamais déterminées à participer à ce raid, pour représenter l'association Lames de joie, en portant haut les couleurs de notre belle Provence , confient les deux Pertuisiennes qui participeront, enfin, au Corsica Raid du 29 juin au 3 juillet. Ça fait une dizaine d'années que nous faisons de la course à pied toutes seules. Puis, nous avons découvert le Corsica Raid féminin et nous nous sommes lancées. D'abord parce que ce sont des équipes à deux. Ensuite, ce n'est pas très loin, et, donc, pas très contraignant pour nos familles. Enfin, c'est un Raid solidaire". Les deux runneuses ont choisi de courir non seulement pour l'association "Marie Do" contre le cancer qui est la cause principale de ce Raid, mais surtout, pour l'association "Lames de joie" qui a pour vocation de prêter les lames de

course en carbone aux enfants amputés de l'un ou de leurs deux membres inférieurs dans le but de leur permettre de pratiquer une activité sportive. Des lames qui ne sont pas prises en charge par la sécurité sociale et représentent une dépense importante pour les familles. "C'est une association qui n'est pas encore très connue. Aujourd'hui, nous avons besoin de sponsors, non seulement pour participer au Raid mais, également, pour reverser des fonds à l'association Lames de joie" , ont précisé Lorianne et Vanessa, qui, pour l'heure, sont soutenues à fond "par leurs familles, leurs amis et leurs sponsors : Groupama Pertuis et son président Luc Reynier qui n'a pas hésité une seconde à nous soutenir, Pellenc SA, Elictys, la pharmacie de Lourmarin et quelques donateurs particuliers". Plus d'infos sur www. facebook. com/raid2runneuses ou sur raid2runneuses@gmail. com ■

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PAYS :France PAGE(S) :16 SURFACE :8 % PERIODICITE :Quotidien

23 juin 2021 - Edition Grand Vaucluse

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GRAMBOIS 700 personnes à la première édition des Festi'musicales. Suivi par plusieurs centaines de personnes, le 1er festival de musique de Grambois (19 au 21 juin) porté par l'association "Zicpourtous" en partenariat avec la municipalité et avec le soutien de la société Pellenc, s'est achevé tard dans la nuit de lundi à mardi dans des décibels de musiques du monde avec un boeuf à tout casser proposé par des artistes musiciens remarquables et déchaînés : Solidswing, Tribubu, The Trouble Notes, Daiana Lou, les percussionnistes de Batucalub ou encore Don Biliez le saxophoniste venu en voisin (une surprise de

taille). " Ce préambule des Festi'musicales, s'est déroulé dans une très bonne ambiance avec quelque 300 spectateurs par soirée. J'ai vécu un rêve et on a réussi à réaliser une belle manifestation car au lancement, avec le Covid, nous avions beaucoup de doute sur l'affluence du public ", déclare très satisfait Jean-Louis Rigaud, l'organisateur, conseiller municipal. Vivement l'année prochaine pour une 2e édition explosive. ■

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PAYS :France

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JOURNALISTE :Frédérique Ehrhard

SURFACE :343 % PERIODICITE :Mensuel

1 juin 2021 - N°342

Tout doux danslesplantiers Le désherbagemécaniquedesrangsdesplantiersest

untravail délicat. Trois vigneronsdétaillentleur expérience, les outils qu'ils ont choisis et les précautions qu'ils prennentafin d'éviterd'accrocherles plants. ans les plantiers, il faut rouler doucement pour pouvoir travailler le rang. Si on avance trop vite, on arrachedes plants qu’il faut ensuiteremplacer et l’on negagnepas de temps! », relève FrancisCharrier.

Installé sur 42 ha à Burie, en Charente, ce vigneron chausse sesjeunes pieds avec un cadre équipé de disques Braun et de doigts Kress, et il les déchausse avecune décavaillonneuse. « C’est la solution la plus lente, mais laplus sûre », affirme-t-il. Jusqu’àcette année, il n'utilisait

Une solutionpouréviterlestoursà vide lt y aune solution pour éviter les tours inutiles qui font perdre dutemps dans lesplantiers ! », affirme DavidClerdan, conseiller à la chambre d’agriculture de Gironde. Il suffit de poser les marquants d’un côtédu plant dansune moitié dela parcelle,et de l’autre côté dansla deuxième moitié. « On commence alors en prenantle rang du milieu dela parcelle, avecles marquants devantleplant. Puison revient parle rangd'à côté, où les marquants sont positionnés de l'autre côtédesplants, et ainsi de suite enélargissant progressivement les tours à chaque fois, jusqu'au bout de laparcelle », détaille-t-il. Sinon, si on place tous les marquants du même côté, il faut revenir à vide pour reprendreles rangs dansle bon sens,ce qui rallonge les chantiers. «

que sa décavaillonneuse Egretier à guidage manuelpour faire cetravail. Ce chantier mobilise un chauffeur etdeux personnes à pied derrière le tracteur, qui accompagnent manuellement l’effacement mécanique des socs au passage des jeunes plants. « Il nefaut pas rouler à plus de 2 km/hpour bien contrôler les socs, souligne Francis Charrier. Désherberainsi prend unejournée, à trois par hectare. C’est long ! » Cette année,il s’est équipé d'un intercep Egretier sur lequel il peut monter des socs à versoir. « Il n’y a besoin quedu chauffeur.L’automatisme derecentragefacilite la conduite, et la sensibilité du palpeur hydraulique est réglable. » Il ne compte pas rouler plus vite pour autant. « Dans un sens, le palpeur s'appuie sur le mar-

quant, note le vigneron.Etsi celui-ci cède, il faut avoir le temps de s'arrêteravant d’accrocherle plant. Au retourne règle la sensi-

despalpeursau maximum, c'est directement sur les plants qu’ils s’appuient. Cela va bien dansles plantiers qui ont deuxou trois ans. Dans les plantationsde l'année,par contre,je vais continuer avecla décavaillonneuseà guidage manuel, car les plants sonttropfragiles. » bilité

Château La Peyruche (33), lesjeunes plants sont chaussés avecdesdisquesémotteurspuis déchaussés avec un intercep Clemensà lame. « Nousutilisons ces deuxoutils en alternancetout au long de la saison», explique David Sarry, le directeur de ce domainede20 haen bio, à Langoiran enGironde. Avec les disques, le chauffeur avanceà10 km/h. « Les disques passentàune dizaine decentimètres despieds etprojettentun peu de terreverseux sans lesabîmer », précise-t-il. Avec l’intercep à lame, le chauffeur roule entre 3 et 3,5 km/h, comme dans les Au

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JOURNALISTE :Frédérique Ehrhard

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1 juin 2021 - N°342

vignesadultes. «Mais le chantier prend plus de temps, car pour prendre les rangs dansle bon sens, du côté des marquants, il faut faire un retour à vide à chaque fois », déplore David Sarry. Le chauffeur doit également être plus vigilant afin de s’arrêter dès qu'un marquant casse pouréviter d'accrocherle plant. « Les premiers

doigts

Kress que j’ai utilisés étaientrouges. Ils étaient trop durs. Je les ai

remplacéspar desjaunes. Plus souples,ils se plient au contact des plants. » En vue de limiter ce problème, David Sarry prend désormais

des marquants en bois de 30 mm x 30 mm, plus solides que ceux de 25 mm x 25 mm. Il vérifie par ailleurs leur état en début de saison. « Lors de l'ébourgeonnage, nous apportons deux ou trois paquets de marquants et un petit marteaupour remplacer tous ceux qui sont cassés oufendus », précise-t-il. Au domaine des Grandes Vignes, Jean-François Vaillant a renoncé aux lames. Il chausseses jeunes plantations à l’automne avec desdisques Braun. Puis au printemps suivant, il les déchausse

avec des doigts Kress.

« J’ai d’abord utilisé des lames. Mais même avec un palpeursensible, on accrochait de temps en temps

un plant », observece vigneron installé sur 56 ha en biodynamie à Bellevigne-en-Layon, dans le Maine-et-Loire. Lors du premier déchaussage, il placedes disques émotteurs devant les doigts Kress, pour bien affiner la terre. « Ensuite, je reseulement avec des doigts. Les premiers que j’ai utilisés, de couleur rouge, étaient trop durs. Je les ai remplacés par desjaunes. Plussouples, ils seplient s’ilsviennent au contact des plants», prévient-il. Il peutainsi travailler le rang dans les deux sens, les doigts s’appuyant à l’aller surle passe

tuteuret,auretour, directement surlesjeunesplants. Pour éviter d’accrocher les rameaux avec ces doigts, il incline ceux-ci un peu plus vers le sol. Il réduit aussi la vitesse. « Je roule à 5 km/h dans les plantiers contre 7 à 8 km/h dans lesvignes adultes.Je nepeux pas descendre endessoussi je veux que les doigts brassentbien la terre », note JeanFrançois Vaillant. De temps en

temps, lorsqu’il dévie légèrement, il lui arrive d’accrocher un plant. « Mais cela reste bien plus rare qu’avec les interceps à lame », apprécie-t-il. FRÉDÉRIQUE EHRHARD

CYRIL BOURGNE, DOMAINELA MADURAÀ SAINT-CHINIAN

%

(HÉRAULT).12,5 HA ENBIOET HVE.

*•

»

« Nous utilisons deux bineusesélectriques » epuisquatre ans, nous sommes équipés de deux bineusesélectriques Cultivion de Pellenc. Le travail est nettement moinspénible qu’à lapioche. En réglant laposition de la poignée,on peut garderle dos droit. La lame crantée fait de petits allerset retoursrapideset brasse la terre sur quelques centimètres deprofondeur. Le temps de travail est divisé par deuxoutrois ! », apprécieCyril Bourgne, du domaine La Madura à Saint-Chinian. Il utiliseces bineusespour désherberles jeunes cepsl’année de la plantation. « Le sol est encoremeuble, cela fonctionne bien », note-t-il. Puisen deuxième et troisième années, il ne s’en sert

plus que pour fignoler après le passage deson intercep à lame Ferrand, monté à l’avant du tracteur et équipéd’un correcteurde dévers. « Dansles plantiers, je roule doucement, entre 1,5 et 2 km/h. Et je règle la sensibilitédu palpeur au maximum, précise le vigneron. Je repasserapidementavec les bineusesélectriques tant que le sol estencoresouple pour nettoyer autour descepset des piquets afin d’éviter que desvivaces ne s’installent. » Cesdeux bineuseslui ont coûté 3 000 euros,avec leurbatterie, sur lesquels il abénéficié de 60 % d’aides dansle cadred’un PCAE (plan de compétitivité et d’adaptation desexploitations). »

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PAGE(S) :46-47

JOURNALISTE :Vincent Gobert

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1 juin 2021 - N°342

pour moins d'herbicides Le SDS deKuhn broie le couvertinterligneet paille

lesrangs simultanément,aveclesbroyats. Trois utilisateurs nous font partde leur expérience. e suis en HVE

[hautevaleur environnementale, ndlr], monbut est de diminuer les intrants », explique Damien Certain. L'an dernier, ce viticulteur sur 47 ha à

Camiran, en Gironde, a acheté un broyeur SDS 180 deKuhn pour ses vignes plantées à 2,5 m entreles rangs. Cet outil dépose,sur les rangs,l'herbebroyée dans l’interrang. «Je me suisdit quej'allais broyer l'herbe,l'utiliser pour pailler le rang et supprimer le désherbage d’été, confie-t-il. Du coup, monIFT herbicides 0,4 ! L’outil completm’a coûté est passéde dans les 7 500€ HT. J'ai obtenu uneaide pour l’acheter, je netrouvepasquece soit cher. »

Monbazillac(24), Mathieu Grosestà la tête de 10 ha plantés à différentes largeurs. Il a déjà fait deux saisons avec un SDS 150, acheté 7 000 € HT environ. « Ça broie très bien mon enherbement spontané, dit-il. J’ai desvignesplantées à 3,80 m d’écartement,où je doispasserdeux fois pourfaire la largeur. À

Dans ces vignes, lepaillage estplusfourni que dans celles à 2 m. » Même satisfaction chez Bastien et Cyril Martinez, à Espondeilhan, dans l'Hérault. Cesdeux frèresvignerons exploitent une quarantaine d’hectaresplantés à 2,50 m avec leurpère. « Nous avonsdécouvert le broyeurSDS enregardant des vidéossur Internet, indique Bastien Martinez. Comme celafait troisans quenousfaisonsdescouverts, nous nous sommesdit que c’était une bonne idée de seservir de l’herbe pour pailler lerang. Nous avons doncacheté un SDS 180 cethiver. On afait unepremière coupefin marsalorsque le couvertavait atteint la hauteur des baguettes. Fin avril, on a fait la deuxième.Le SDS projette l'herbe des deuxcôtés simultanément. Il paille trèsbien le rang. Ça marchesuperbien ! » Damien Certain possède un broyeur qui dépose l’herbe d’un seul côté de l’interligne. «À chaquepassage,je paille un rangsur deux, indique-t-il. Au passagesuivant,jepaille l'autre rang. Je maîtrise bien l’enherbement du rang, carje maintiensle désherbagechimique

deprintemps. Jeveux démarrer la saison avec desrangspropres. C'estledésherbaged’été que je supprimegrâceaupaillage. » Résultat despaillages2020 : «L'herbese tasse vite sur le rang, mais elle tient bond’avril à juin, poursuit Damien Certain. En dessous, quelques graminées se développentun petit peu.Leur pousseestfreinée par lepaillage. Le niveau d’enherbementesttrèsacceptable.Puis l'été, lepeu qui a pousséest brûlépar le soleil. » « Je me suis dit que j’allais broyer l’herbe, l’utiliser pour pailler le rang et supprimer le désherbage d’été [...] Du coup, mon IFT

herbicides est passé de 1 à 0,4

!

»

« Les réglagessont très simples, précise de son côté Bastien Martinez. Il n'y a que la hauteur de coupe et la vitesse d’éjection de l’herbepar la vis sans fin que l'on fixe. Nous choisissonsla hauteur la plus faible. » Le régime de rotation de la vis se règle avec une vanne de régulation sur le circuit hydraulique. Elle estgraduée de 0 à 9. « C’est fonction de la quantité de couvert et de la vitesse d’avancement,ajoute Bastien. Par exemple, sur une deuxième coupe que l'on vient de

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JOURNALISTE :Vincent Gobert

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1 juin 2021 - N°342

KuhnSDS180 • Fabrication : Nobili, vendu Kuhn • Largeur de travail : 1,75 m • Diamètre extérieur du rotor : 420 mm, rotation à2 207 tr/min, 3 courroies • Nombre de marteaux cuillères lourds : 24

Nombre de contre-lames

:

1 crantée, 1 droite

Hauteur de travail réglable par rouleau : diamètre du rouleau,140 mm

• Vis à passimple : éjection à droite

;

vis à pas double : éjection des 2 côtés simultanément

• Débit d’huile nécessaire : 33 l/min • Régime de prise deforce : 540 tr/min • Attelage 3 pointsnécessaire de catégorie 1ou

2

• Poids : 515 kg ou 535 kg en dépose bilatérale. Dans la gamme SDS,il existe 3 autres modèles: les SDS120,150 et210. ©GFA

faire, avec une quantité moyenne d'herbe et une vitessed’avancement d’environ 4,5 km/h, on règle l’outil sur 4. Il ne faut pasfaire tourner la vis trop vite pour que l’herbe tombe bien sur la ligne des souches.Bien réparti, nous espérons que ce paillage maintiendra l'humidité offerte par notre goutte-à-goutte. » Quant à Mathieu Gros, il travaille avec une vitessede vis élevée. « Je suis presque au maximum, détaille-t-il, etj’avance à 2,5 km/h environ. De cette manière, je m’assure de ne pas bourrer lavis. Car il m’est arrivé dedevoir ensortir l’herbeaccumulée : c’est l’enfer ! » Nos trois utilisateurs affinent leur itinéraire technique pour utiliser encore moins d’herbicides. Ce printemps, Damien Certain est passéavec un intercep appartenant à ses voisinsavantdepailler sesrangs. Il veut en tester d’autres pour adopter celui ou ceux

qui lui conviendront le mieux : une lame Pellenc ou des disquesémotteurs plus des lames. « Mon oncle a un Herbanet, je voudrais aussi l'essayer au printemps sur sol humide », ajoute-t-il. Du côté de Mathieu Gros, l'évolution concernera l’enherbement. « Jevais le compléter en semant du seigle et du pois fourrager pour obtenir un couvert très épais, expliquet-il. Le paillage seraplus conséquent. Je passe en HVE, je pourrai utiliser moins de désherbant. Pour l’instant, je fais encore un glypho au printemps, à 1 l/ha pour que le cavaillon soit propred’emblée, idem en début d'étécar j’ai peu d'herbe sur certaines parcelles. Je réduirai les quantités quandj’aurai semé sur l’enherbement spontané. » Chez Bastien et Cyril Martinez, la hauteur de coupeminimale qui laisse chez eux une dizaine de centimètres d’herbe pourrait

Remis au goût du jour par la fin annoncéedu glyphosate SDS signifie Slide Delivery System, c’est-à-dire systèmede déposelatéral. Kuhn commercialisequatre modèlesde ce broyeur(SDS 120,150,180et 210),aux largeurs de travail allant de 1,18 à 2,03m.Cet outil existe depuis une dizaine d’années.Mais il revient au goût du jour depuisque le glyphosate se retrouvesérieusementmenacéde disparition.L’herbe estdéposée soit d’un côté dubroyeur,soit depart et d’autre,selon que ce dernier estéquipéd’une vis à pas simple ou àpas double,au choix de l’acheteur.Cesvis sont entraînéesparun moteur hydraulique directement connectéau distributeur dutracteur. Leur diamètre important autorise le convoyage de grossesquantités de végétation. L’utilisateur règle leurvitessede rotationde 1 à 9 selon sa vitessed’avancementet la quantité de végétauxà broyer. Cesvis sont également démontables pour assurerle broyagedesarments oubois de taille.Ce qui intéresseDamienCertain: « C’est l'un desargumentsqui m'a convaincud’acheterle SDS. »

être encore plus bassepour valoriser un peu plus d’herbe en paillage. « On n’arrive pas à baisserplus les brasde relevage du T4. » Un problème que Mathieu Gros ne semble pasrencontrer sur son Fendt209 P: «Jerègle la position du rouleau et les bras du tracteur pour broyer à ras du sol, indique-t-il, je pourrais mêmebaisser encore ! » « Un autre petit inconvénient est que le SDS ne s’attèle qu’à l’arrière du tracteur, ajoute Bastien Martinez. En conséquence,le couvert est écrasépar les roues de notre New Holland T4F. Le passage de roues reste assezcouché et n’estpas bien coupé. On en fait notre affaire. En fonction de la météo duprintemps, celafavorisera le passagedu pulvé s’il pleut. Si le temps est sec,on passera un coup de disques ou de Rotavator. » Vincent gobert

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1 juin 2021 - N°215

Excelion 2, la nouvelle débroussailleuseélectrique

de Pellenc

Avec une vitesse de rotation de 6 600 tours/min et un diamètrede coupe de 420 mm, la débroussailleuse à batterie Excelion 2 est utilisée pour les travaux intensifs, y compris par temps pluvieux (IP54). Plus légère de 30 % que ses homologuesthermiques,elle est équipée d'une poignée "intelligente" donnant des informations digitales en temps réel : vitesse, autonomie en pourcentageet en minute... Deux modèles de poignées

sont disponibles, offrant chacune 5 configurations de têtes de coupe adaptées au type de travail à effectuer : débroussaillage forestier, désherbage, broyage, sciage, fauchage.Son autonomie est estiméeentre une à trois heures selon la tête de coupe et la batterie utilisées.

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