DÉCEMBRE 2023
Sommaire L'armoire Pellenc Securion Pro primée au Sitevi
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materiel-paysage.com - 28/12/2023
Cultivon Alpha von Pellenc: Neue Jät-Bodenhacke mit Akku
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bi-medien.de - 22/12/2023
Pellenc Un robot à chenilles dans les vignes
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Terres de Bourgogne - 15/12/2023
Deux journées pour présenter le nouveau Pellenc 40
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Terres de Bourgogne - 15/12/2023
Le retour du Club œnologique des Ateliers de Bacchus
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Echos-Judiciaires.com - 17/12/2023
Maintenance Matters: 5 Tips for Keeping Your Machines Running Smoothly
11
businessdailymedia.com - 14/12/2023
Vu au Sitevi
13
Réussir Paysan du Haut Rhin - 08/12/2023
Une récolteuse à lavandin 100 % maison
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Matériel Agricole - 01/12/2023
Les constructeurs innovent dans les motorisations des tracteurs Les alternatives de tracteurs vignerons au GNR se bousculent au Sitevi
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Vitisphere.com - 04/12/2023
Quand les sols prennent l'air
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La Vigne - 01/12/2023
Des avis tranchés
25
La Vigne - 01/12/2023
SITEVI : comment les constructeurs innovent pour une viticulture plus durable
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La Tribune - 05/12/2023
Pellenc: soluzioni di potatura
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millevigne.it - 01/12/2023
Pellenc élargit sa diversification avec un fort engagement environnemental
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Le Journal Des Entreprises - Le Brief (Jde) Région Sud - Région Sud - 01/12/2023
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28 décembre 2023 - 08:01
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Sécurité er charge des batteriesL'armoire Pellenc Securion Pro primée au Sitevi
Jean-Paul Roussennac Publié à 08:00 2 minutes de lecture La société Pellenc a reçu un prix de l'innovation sur le salon Sitevi pour son armoire Securion Pro dédiée au chargement des batteries et à la sécurité des installations. Le spécialiste et pionnier des outils à batterie pour les professionnels exposait sur le salon Paysalia son armoire de sécurité anti-incendie Securion Pro autorisant le stockage et la recharge de batteries Pellenc ou d’autres constructeurs. Développée avec la société allemande Düperthal, spécialisée dans les solutions de stockage de sécurité, elle permet à la fois la protection des personnes et des infrastructures. Ce produit vient d’obtenir une médaille de bronze de l’innovation sur le salon Sitevi 2023. Équipée de portes F90 (résistance au feu de 90 minutes), l'armoire se décline en deux modèles M et XL. Des capteurs de chaleur, placés dans la cloison centrale, détectent toute température anormale, chaque étage bénéficiant d'une isolation thermique. En cas de surchauffe, ils assurent la fermeture et le verrouillage des portes (brevet), ainsi que la coupure de l’alimentation. La Securion Pro est couplée à deux sorties d’air NW 75 permettant son raccordement à un conduit d’évacuation des fumées toxiques. Au sol, elle repose sur un bac de rétention perforé en tôle d’acier. Elle peut accueillir, selon le modèle, de 20 à 40 batteries ULiB 1500/1200 et est compatible avec la Charging Station développée par le constructeur. L’investissement varie, selon les options et le modèle choisis, entre 8 000 et 10 000 € HT.
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L'armoire Pellenc Securion Pro. (© Pellenc )
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Cultivon Alpha von Pellenc : Neue Jät-Bodenhacke mit Akku
Pellenc bringt neue Jät-Bodenhacke auf den Markt Sie eignet sich für die Beet- und Grünflächenpflege: Pellenc bringt eine neue Jät-Bodenhacke mit Akku auf den Markt. Cultivon Alpha soll die Arbeit gerade bei Neuanpflanzungen erleichtern. Das Gerät reduziere den Zeitaufwand um bis zu 75 Prozent gegenüber herkömmlichen Hacken, meldet Hersteller Pellenc . Soll im Einsatz mit Handlichkeit und Balance überzeugen: die neue Akku-Jät-Bodenhacke Cultivon Alpha von Pellenc . | Foto: Pellenc Geht es um den Boden, gewinnt die mechanische Bearbeitung, Belüftung und Unkrautbeseitigung durchaus an Bedeutung. So sieht Pellenc eine zunehmende Sensibilisierung für Folgen des Herbizid-Einsatzes. Cultivon Alpha ist laut Hersteller für alle Bodenarten zum Hacken, zur Bodenbelüftung oder zur Unkrautbeseitigung geeignet. Das Schwingsystem bearbeite mit maximal 885 Hüben pro Minute den Boden. Damit sei mit der Akku-Jät-Bodenhacke neben der oberflächennahen auch eine tiefgründige Bodenbearbeitung und das Aufbrechen von trockenem Boden möglich, teilt Pellenc mit. Gedeiht die grüne Branche? Aktuelle Nachrichten zu den Entwicklungen im GaLa-Bau erfahren Sie in unserem Newsletter. Hier abonnieren! Vielen Dank für Ihre Anmeldung! Um Ihre Anmeldung zum kostenlosen Newsletter abzuschließen, bestätigen Sie bitte die Mail, die Sie in Kürze von uns bekommen. Jät-Bodenhacke: Längere Einsätze ohne Unterbrechung Die Jät-Bodenhacke wird von Lithium-Ionen-Akkus (43,2 Volt) mit Energie versorgt. Akku Alpha 260 bringt 259 Wattstunden (Wh) Energie, Akku Alpha 520 gar 519 Wh. Dies erlaube längere Einsätze ohne Unterbrechung durch einen Akku-Wechsel, so Pellenc . Cultivon Alpha lässt sich mit vier unterschiedlichen Klingen und neun verschiedenen Neigungspositionen in der Beet- und Grünflächenpflege einsetzen. Gepolsterter
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Tragegurt und verstellbarer Führungsgriff können an die Größe des Nutzers angepasst werden, was ergonomisches Arbeiten ermöglichen soll. Für welche Leistungsart interessieren Sie sich? Passende Aufträge für Sie Jetzt zum Newsletter anmelden: Werden Sie Experte im Garten- und Landschaftsbau. Plus: Kommunaltechnik. Bauwirtschaft und Baupolitik. Plus: Hoch-, Tief- und Straßenbau Garten- und Landschaftsbau Unterirdische Infrastruktur: Leitungsbau, Kanalsanierung und Co Ausschreibungen, elektronische Vergabe und Vergaberecht Vielen Dank für Ihre Anmeldung! Um Ihre Anmeldung zum kostenlosen Newsletter abzuschließen, bestätigen Sie bitte die Mail, die Sie in Kürze von uns bekommen. service@bi-medien.de Irgendetwas ist schief gelaufen... Leider ist Ihre Anmeldung fehlgeschlagen. Bitte versuchen Sie es erneut, oder schreiben Sie eine E-Mail an: service@bi-medien.de
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15 décembre 2023 - N°1762
Pellenc Un robot à chenilles dans lesvignes Médaillé de bronze, le robot RX-20 de Pellenc est décliné entrois largeurs : 0,72 ; 0,90 et 1,30 m. Destiné dans un premier temps à réaliser des travaux de tonte et de travail du sol interrang et sous le rang, cet engin s'appuiesur une motorisation diesel Perkins de 25 ch coupléeà une génératrice et une batterietampon, animant électriquement, via deux moteurs de 6 kW, le train de chenilles de 180 mm de large, jusqu'à 6 km/h. Pellenc annonce une capacitéde traction d'une tonne. Un autremoteurde 15 kW gère le relevage de catégorie1N de 400 kg de capacité. Une prisedébitant26 l/min pourvoit aux besoinsen hydraulique de l’outil. Donné pour une autonomie de 13 à 22 h, grâcenotammentà un réservoir de 50 I et une optimisation de la consommation,cet engin estdoté d'un canopy intégrant desantennesGPS RTK, des optiques lumineuseset des caméraspour une vision à 360 degrés. Pour le transport, le canopy se replie et le robot de 1,21 se pilote de façon télécommandéepour êtrechargésur un plateau oudans un véhicule utilitaire. Sur son smartphone,le chef de cultures peut suivre sur une carte l'évolution du chantier, maisaussi à l'aide des caméras,s'assurerde la bonne qualité de travail.
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15 décembre 2023 - N°1762
// MALÉCOT POIRIER AGRI
Deux journées pour présenter le nouveau Pellenc 40 Pellenccomplète sa gammeavec l'arrivée d'un nouveautracteur enjambeur monorang baptisé 40. Mi-novembre, Malécot Poirier Agri l'a présenté aux viticulteurs, à Ménetou-Ratel et au Domaine Verret à Saint-Bris-le-Vineux, dans l'Yonne, avec l'ensemble de la gamme.
340, 240, 140 et désormais 40... la gamme de tracteurs enjambeursPellenc accueille un nouveau modèle spécialement conçu pour les vignes étroites. Motorisé par Kubota, ce modèle de 75 CV est destiné au travail du sol et à l’écimage. Le joystick de commande est d’ailleurs spécifique à ces tâches. Il présente un rayon de braquage de seu2,60 m, le rendant particulièrelement ment maniable et s’adapte aux différentes hauteursde 1,25à 1,50 m. Sa voie fixe est modulable en usine de 0,90 à 1,50 m, et peut donc être réglée pour la revente par exemple. La cabine Canopy avec arceau de sécurité mais sans portes équipe ce tracteur enjam-
Le plancher transparent pour une vision directe sur les outils. À noter qu’une correction de dévers est proposée de série. Déjà présentéà Ligny-le-Châtel enjuin dernier, l’Optimum 240 est lui aussi conçu pour les vignes étroites. Cet automoteur double rang compact est doté d’un moteur Perkins Stage V développant 136 CV. Le régime moteur automatique s’adapte aux besoins afin de limiter laconsommation. Polyvalent, l’Optimum 240 peut accueillir des outils du sol toutes marques mais aussi, une prétailleuse ou une écimeuseet la pulvérisation. La cabine déjà présente sur le modèle 340 est reprise sur ce beur.
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nouvel enjambeur en position centrale, offrant une bonne visibilité sur l’avant et les porte-outifs latéraux. ÏJn écran tactile Easy Touch et le joystick Easy Drive permettentde piloter les outils et la machine. L’Optimum 240 est doté d’une voie variable hydraulique pour s’adapter aux vignes de 90 cm à 1,50m. L’Optimum 240 est décliné dans une version plus légère. Le tracteur enjambeur 140 est reconnaissable à ses3 roues motrices, sa cabine pressuriséeet un rayon de braquage de 2,60 m. La correction de l’inclinaison du tracteur dansun dévers est possiblejusqu’à 10 %.
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17 décembre 2023 - 08:06
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Le retour du Club œnologique des Ateliers de Bacchus BORDEAUX. Réunissant plus de 1 000 adhérents à Paris, Toulouse et Bordeaux depuis ses débuts, le Club œnologique des Ateliers de Bacchus fait son retour en janvier à Bordeaux avec une nouvelle formule. Un événement des Ateliers de Bacchus organisé pour Pellenc Bordeaux © Vincent Agnes Créés il y a 13 ans par Pauline Champeil, diplômée de la faculté d'œnologie de Bordeaux et de l'Enitab (École nationale d'ingénieurs des travaux agricoles de Bordeaux), les Ateliers de Bacchus, qui proposent des animations œnoludiques pour les entreprises, ont reçu le prix d'excellence au Best of Wine Tourism 2023. Le club œnologique des Ateliers de Bacchus, qui a réuni plus de 1 000 adhérents à Paris, Toulouse et Bordeaux depuis ses débuts, fait son retour en janvier à Bordeaux avec une nouvelle formule. Une fois par mois, de 19 h 30 à 21 h 30, les participants auront l'occasion de se réunir pour « partager l'expérience d'animateurs passionnés et d'experts », « rencontrer des acteurs du monde du vin (vignerons, entrepreneurs, avocats…) », « approfondir leurs connaissances viti-vinicoles », « rencontrer un réseau », ou encore « accéder à des tarifs de vignerons ». Comptez environ 65 euros par atelier par personne pour une adhésion annuelle.
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Maintenance Matters: 5 Tips for Keeping Your Machines Running Smoothly
It can sometimes feel like life in the agricultural industry never runs smoothly. If it’s not the weather you’re battling with, it’s your machinery. Broken-down machinery can take a toll on your productivity and profits while causing a great deal of unnecessary stress. If you’re tired of spending more time troubleshooting problems than working on your farm, take some of these actions: Purchase Quality Parts We’re all attracted to good deals. After all, if we can pay less for something we need, it’s only natural to prefer that option. However, if there’s an area you don’t want to skimp on in your business, it’s parts. Purchase genuine, high-quality parts where possible for better longevity, reliability, and quality. For example, if you have Braud and Pellenc machines, your best bet is to always purchase genuineBraud and Pellenc parts. Alongside improved performance, genuine parts are often integral to machinery warranties. Failure to install genuine parts can cause issues with warranties and insurance claims. Perform Regular Inspections We expect to be able to turn our machinery on and have it work at its best, but that only happens for so long. Eventually, machinery can fall into a state of disrepair. However, that’s less likely to occur if you perform regular inspections. At least once a week, inspect your machinery to identify any potential issues, signs of wear, or loose parts. Identifying problems before they impact your work schedule can mean you enjoy maximum productivity andprofit. You might also see the value in creating maintenance guides for your employees to follow, covering the tasks that should be carried out weekly, monthly, quarterly, and yearly. Educate Your Employees The average agricultural business owner doesn’t work alone. Instead, they hire a team of workers to help them achieve seasonal tasks using their machinery. When you hire an experienced farm employee, you might assume they know how to use and maintain your equipment. However, that’s not always the case. Some employees
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think repair and maintenance tasks fall on the employer. It’s important to clarify who is responsible for what to avoidmiscommunications. You’ll enjoy more seamless farm operations if your employees know they must perform maintenance inspections and alert you of any issues. Keep Machines Clean Farms aren’t typically known for being clean. Dirt, dust, debris, and mud are commonplace throughoutall seasons. Most farm machines are designed to function in harsh conditions, but that doesn’t mean they will always operate at their best. After a hard day of work, set time aside to clean your equipment. Regularly removing contaminants could prevent your machines from running inefficiently, overheating, or breaking down altogether. Document All Machinery Maintenance It’s easy to assume that you’ll remember the last time you changed the oil in your tractor or topped up the hydraulic fluid. In reality, dates and times can easily be forgotten when you’re busy with everyday operations. Get into the habit of writing down all machine maintenance, servicing, and repairs. You might even set reminders on your phone so you know when future servicing and care should take place. The more organized you are with machinery maintenance, the easier it’ll be to keep your equipment in tip-top shape. Machinery will never run smoothly 24/7. Parts wear out, and things can go wrong. Still, when you keep your machines clean, perform maintenance, and inspect them often, they stand a better chance of lasting the distance without succumbing to catastrophic and preventable failures.
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8 décembre 2023
Vu au Sitevi Le Sitevi 2023, qui s'est tenu à Montpellier du 28 au 30 novembre 2023, confirme une fois encore son rôle crucial pour tous les professionnels des filières viticole, vinicole, oléicole et arboricole. Durant trois jours, le salon a accueilli 1 000 exposants (+ 11 % par rapport à 2021) et a enregistré 54 700 entrées, soit une progression de 7 % par rapport à l'édition précédente. Voici quelques nouveautés sélectionnées dans les allées. Maschio Gaspardo : Un robot qui traite la vigne aux UV
Maschio Gaspardo Icaro X4 © L. Vimond
Icaro X4 est un robot hybride de Maschio Gaspardo conçu pour traiter les vignes en les exposant à certaines longueurs d'onde d'UV-C. Cette exposition stimule les défenses immunitaires de la culture qui devient mieux protégée contre les agresseurs comme l'oïdium, le mildiou ou le botrytis. Les UV-C sélectionnés ont aussi pour effet de déstructurer l'ADN des champignons et donc d'empêcher leur développement. À partir des données météorologiques (vent, température, humidité, pluviométrie et point de
rosée), la station Commandant Icarus X4 détecte le stade optimal de développement des pathogènes et ordonne, via un signal radio, la mise en route du robot autonome guidé par GPS RTK, qui va arpenter tous les rangs de vigne. En modulant l'intensité des UV, Icaro X4 s'adapte aux stades de végétation. Doté de sécurités par caméras et bumpers, le robot Icaro X4 est prévu pour les vignes de 1, 90 à 2, 50 m d'interrang. Les éléments de traitement sont montés sur glissière pour rapprocher au besoin les lampes UV-C de la végétation. Il dispose d'un entraînement hybride avec un moteur diesel et une batterie électrique d'une capacité de 10 kW. Cette dernière assure une autonomie de fonctionnement d'environ 2 h 30. Lorsqu'elle est vide, le moteur diesel prend le relais pendant 1 h 30, poursuivant le fonctionnement du robot tout en rechargeant, via une génératrice, la batterie. Un autre cycle tout électrique se met en place une fois la batterie pleine. Les 70 l du réservoir permettent d'assurer le traitement de 2 x 15 ha. Pourvu de ventilateurs pour faire bouger le tapis végétal et assurer un traitement recto verso, le robot Icaro X4 permet, selon Maschio Gaspardo, de réduire de 50 à 70 % le nombre de passages de pulvérisateur dans l'année. Pellenc : Un robot à chenilles dans les vignes
Robot RX-20 de Pellenc
Médaillé de bronze, le robot RX-20 de Pellenc est décliné en trois largeurs : 0, 72 ; 0, 90 et 1, 30 m. Destiné dans un premier temps à réaliser des travaux de tonte et de sol inter-rang et sous le rang, cet engin s'appuie sur une motorisation diesel Perkins de 25 ch couplée à une génératrice et une batterie tampon, animant électriquement, via deux moteurs de 6 kW, le train de chenilles de 180 mm de large, jusqu'à 6 km/h. Pellenc annonce une capacité de traction d'une tonne. Un autre moteur de 15 kW gère le relevage de catégorie 1N de 400 kg de capacité. Une prise débitant 26 l/min pourvoit aux besoins en hydraulique de l'outil. Donné pour une autonomie de 13 à 22 h, grâce notamment à un réservoir de 50 l et une optimisation de la consommation, cet engin est doté d'un canopy intégrant des antennes GPS RTK, des optiques lumineuses et des caméras pour une
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8 décembre 2023
vision à 360 degrés. Cette dernière s'avère utile pour visionner à distance sur son smartphone l'environnement du robot, lorsque celui-ci s'arrête suite au déclenchement d'une des sécurités, afin de relancer ou pas son fonctionnement. Côté sécurité justement, le RX-20 embarque des scanners et un bumper pour détecter les obstacles imprévus. Le périmètre d'évolution du robot s'inscrit au sein d'une clôture virtuelle (geofencing), paramétrée en amont des travaux. Certifiée fonctionnelle en continu (pas de microcoupure), cette clôture virtuelle dispense ainsi de la présence d'opérateur à proximité. Pour le transport, le canopy se replie et le robot de 1, 2 t se pilote de façon télécommandée pour être chargé sur un plateau ou dans un véhicule utilitaire. Sur son smartphone, le chef de cultures peut suivre sur une carte l'évolution du chantier, mais aussi à l'aide des caméras, peut s'assurer de la bonne qualité de travail. Case IH : La gamme Quantum s'étoffe
Case IH Quantum
En complément des Quantum V et F, Case IH lance les tracteurs spécialisés pour vignes larges Quantum N et surbaissés Quantum CL à cabine. Déclinés en puissances de 75 à 120 ch, ces tracteurs disposent d'un moteur 4 cylindres de 3, 4 l sur le plus petit modèle, 3, 6 l
pour les quatre autres modèles, ainsi que d'une transmission à 32 rapports avant et 16 arrière (+8 rapports en option avec les rampantes). Intégrant une pompe hydraulique de 80 l/min, le Quantum CL est équipé d'un relevage de 2, 8 t de capacité. Bénéficiant de la cabine à plancher plat à double filtration (catégories 2 et 4) des modèles VNF, le Quantum CL en reprend l'ergonomie et l'écran LCD positionné sur le montant avant droit. Doté d'une cabine de 1, 145 m de large, le Quantum N mesure au minimum 1 325 m de large et dispose en option du pont avant suspendu. Ces tracteurs peuvent recevoir des pneumatiques Pneutrac. Tecnoma : Vers l'autonomie énergétique sur les enjambeurs viticoles En partenariat avec CRMT et Pipo Moteur, Tecnoma travaille sur une solution de tracteur enjambeur évoluant dans une exploitation viticole plus autonome en énergie. L'idée est d'utiliser l'éthanol obtenu par distillation des marcs de raisin comme carburant du tracteur enjambeur. Ce dernier se verrait équipé d'un kit retrofit permettant de transformer un bloc diesel en moteur carburant à l'éthanol. Ce kit comprend des pistons différents, une injection adaptée et un système d'allumage. S'intégrant dans un projet d'économie circulaire, ce projet doit encore lever certains verrous, notamment réglementaires concernant l'homologation de la nouvelle motorisation. Mais Tecnoma annonce pouvoir réduire de 65 % le bilan carbone de l'exploitation. Ce résultat serait permis non seulement par l'utilisation d'un carburant renouvelable, mais aussi par l'intégration d'une cartographie moteur comprenant plusieurs
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courbes de puissance/couple : en fonction de la charge moteur et du contexte, cette cartographie sélectionnerait la courbe de puissance/couple la plus adaptée et donc la plus sobre. Infaco : Le sécateur électrique détecte la main libre
Sécateur électrique F3020 de Infaco © L. Vimond
Infaco dévoile un nouvel équipement de sécurité sur son sécateur électrique F3020. Baptisé DSES Contactless, ce système de sécurité permet de bloquer l'utilisation du sécateur électrique, dès que la seconde main, celle qui ne tient pas l'outil, se rapproche trop de l'organe de coupe. Facturée 195 euros HT, cette solution, montable en rétrofit sur les sécateurs F3020 déjà vendus, se compose d'un petit module logé dans une mitaine, un gant demi-saison ou un gant hiver doté d'une poche prévue à cet effet sur le dos de la main, ainsi qu'un capot spécifique sur le sécateur. Les deux éléments communiquent sans fil en permanence, le temps de réponse entre l'envoi et la réponse du signal informant de la distance entre la main libre et le sécateur. Ce dernier permet de sélectionner une des trois distances paramétrées. Le sécateur s'arrête s'il ne perçoit plus le module pendant plus de 30 secondes ou si la batterie du module est vide. Ce dernier s'éteint automatiquement après un certain temps d'immobilité et se réactive dès
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8 décembre 2023
qu'on le secoue. Il suffit alors de le rapprocher du sécateur pour déverrouiller ce dernier. L'appairage entre le module et le sécateur n'est pas exclusif. Cette solution détecte également la main libre d'autres opérateurs équipés de ce même module et évoluant à proximité : par exemple deux tailleurs œuvrant de part et d'autre d'un même cep. Compter 12 heures d'utilisation pour le module qui se recharge via un chargeur USB-C. ■
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JOURNALISTE :Joseph Marien
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1 décembre 2023 - N°304
EtsFerotin
Une récolteuseà lavandin 100 % maison Agriculteur à Châteauneuf-du-Rhône, dans la Drôme,ClaudeFerotin cultive environ 200 ha en techniqueconventionnelle.Il fabrique égalementdu matériel spécialisépour la culture du lavandin dans son propre atelier, à l’image d’une récolteusetraînée derrièreun tracteur.
L
a récolte du lavandin poseplusieurs problématiques. En effet,
celle-ci nécessite notamment du matériel spécialiséet est donc
majoritairement effectuée par prises detravaux agricoles. « Nousn’avions
pas d’entrepreneur prochepour la récolte de cette plante, et investir dans ce matériel fixé surunseul tracteur posait un problème techniqueen casdepanne », explique Claude Ferotin, agriculteur dansla Drôme. Ce dernier travaille avec son fils au sein de l’EARL Domained’Acher, à Châteauneuf-du-Rhône, sur 200 ha de surface agricole utile. L’exploitation, en non-labour depuis une vingtaine d’années,produit descéréales, despommes de terre et des vignes mères. Après avoir également cultivé de nombreusesherbes aromatiques pendant desannées, les deux agriculteurs se sonttournés vers lelavandin, surune surfacede 16 ha. Pour être autonome et bénéficier d’une machinecorrespondant à ses besoins,Claude Ferotin a décidé de créersa propre récolteuse à lavandin.Après un premierprototype en 2018,lamachine est
Claude Ferotin, agriculteur dans la Drôme, conçoit sespropres outils pour la culture et la récolte du lavandin.
un empattementsuffisamment important,
et il est souvent nécessaired’en modifier certains éléments, par exemple le système
d’AdBlue. L’agriculteur a donc choisi
de concevoir un outil traîné, pour plus de flexibilité notamment en cas de panne. La récolteuse peut être attelée et dételée facilement via un timon, un arbre à cardanset
àprésent totalement opérationnelle. L’exploiqui aconçu à l’origine un équipement pour son usagepersonnel, a finalement monté une douzaine de machines, d’abord
tant,
pour sesvoisins puis pour d’autres grâce au bouche à oreille.
une connexion hydraulique à simple effet. Fort de son expérience, l’exploitant a pu mettreen évidence les limites des récolteuses classiques,souventcomposées d’ameneurs à chaînes, à l’instar des cueilleurs à maïs. « Ces machines montent facilement de la terre ou despierres, note-t-il. Grâce à notre tête de récolte, nous limitons les corps
étrangersetprotégeonsl’organe de coupe et debroyage de l’usure ou de la casse. » La récolteuse Ferotin se composed’une tête de récolte latérale, avec desvis sansfin qui remontent la plante, la resserrentau centre
Unetête derécoltebrevetée « La tête de récolte de la majorité des modèlesdu marché doit s'intégrersur le côté du tracteur, entre les roues avant et
La marchandiseest propulsée dans la trémie à l'aide d'un système de soufflerie et d'un tuyau fixe.
arrière, ce qui est contraignant», indique Claude Ferotin. Le tracteur utilisé doit avoir
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JOURNALISTE :Joseph Marien
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1 décembre 2023 - N°304
MLa
récolteuse traînéedes
h>" Ets Ferotin profite d’une
J tête de récolte brevetée
S et d’une trémie de 15 m3.
d'éjection, mais il fallaitgérerle remplissage, raconte Claude Ferotin. Finalement, nous l’avons remplacée par un système plus
La tête de récolte, située àdroite de la récolteuse, est composéede vis sans fin et d’un bloc broyeur pour découper les tiges de lavandin.
de la butte puis la coupent. L’ensemble, monté sur une coulisse transversale avec un système de ressort,s’écarte ou serapproche mécaniquement selon le flux dematière. Le lavandin arrive ensuite dans un bloc broyeur
simple avec un tuyau fixe. » La matière est projetéeaufond de la trémie et s'accumule naturellement jusqu’à ce que cette dernière soit pleine.
Plusmaniableau champ Pour le déchargement, la machine s’équipe d’un fond mouvant pouramenerla matière dansdeux démêleurs. Ceux-ci, composés de hérissons, dirigent régulièrement le
composéde disques de friction qui hachent lestiges. Une fois découpée,la matière est projetéepar un systèmede soufflerie dans lavandin vers une soufflerie qui alimente latrémie. « Sur notre première version, nous une goulotte pour remplir des caissonsde chargions la trémie à l’aide d’une goulotte distillation de type ampliroll. —>
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JOURNALISTE :Joseph Marien
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1 décembre 2023 - N°304
Repères
Fabricationdes outils à l'atelier Les établissements Ferotin, une structure indépendante de l'EARL Domaine d'Acher,ont commencéà concevoirdes machines pour leur propre usage avec l’adaptation, pour la récoltede diverses plantesaromatiques, d’une automotrice équipéedeplusieurs coupes. Ils se sont ensuite attaquésà desmodèles conçus spécifiquement pour lo culture du lavandin. L'atelier, installé sur l'exploitation familiale, fabrique actuellement desoutils dédiésà différents travaux, de la plantation à la récolte en passantpar le binage.Seules les découpeslaser et la peintureépoxy sont sous-traitéesàdes entreprises des environs.Les EtsFerotin proposent
LesEts Ferotin ont également conçu un kit pouvants'intégrer à des automotrices, à l’image de ce porteur Pellenc Optimum.
La récolteusebénéficie d'un essieu directionnel pour plus de maniabilité en entréeet sortie de rang.
La vidange de la trémie s'effectue grâceà un fond mouvant et à deux rouleaux démêleurs, puis par une goulotte.
—> « Notre système permet de puiser
joystick en cabine ou automatiquependant la récolte. La tête de récolte reçoit des
le produit et doncde le serrer, quandles
autresmachinesnécessitentd’aller tasser àla main pouréviter lespaquets», explique l’agriculteur. En effet, l’espace entre lestrémies peut créerdescheminées de vapeur problématiques.Avec lesmachinesclas-
palpeurs de rang (moustacheet capteurs angulaires) pour diriger cet automatisme. « Le chauffeur peutalors seconcentrersur
siques, qui déversent leur marchandise par
Ferotin. Le modèle bénéficie d’une capacité de stockage de 15 m3 et permet alors de remplir un caisson avecenviron trois tré-
l’intermédiaire d’une trémie surélévatrice, le risque de basculementest important. La vidange, opérée en marche arrière, exige alorsdavantaged’espacedans les fourrières. La récolteuseFerotin, pour sa part, peut se placer à côté du caisson,en parallèle. Pour plus de maniabilité en entrée et sortie de rang, elle se dote d’un essieu directionnel disposantde trois modes de fonctionnement: bloqué, manuel avec le
deux modèlesde bineusespour le lavandin. La première, de typecovercrop, opèredansl'interrang avec deux disques horizontaux pour travailler au plus près de la plante. La seconde,sur le même principe, estcomposéede disqueset d'un systèmehydraulique pour gérer la pression exercéesur le rang, selon le stade de la culture. L'outil est disponible pour biner surunou trois rangs. L'atelier prévoit également une version adaptéeaux vignes et aux arbresfruitiers pour 2024-2025.
la direction du tracteur et le bon fonctionnement de la récolteuse », sefélicite Claude
mies. Du côté de la puissance, larécolteuse
de lavandin « Made in Drôme » exige un tracteur de 90 ch, voire de 110 ch dans le cas de parcelles en pente. Son concepteur a également créé un kit de récolte pouvant s’intégrer aux automotrices desproducteurs de lavandin ayant égalementune activité viticole. Ce kit possèdeles mêmescom-
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posants mais disposésdifféremment, et demandeun temps d’installation d’environ Une heure.
¦
Joseph Marien
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4 décembre 2023 - 13:41
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Les constructeurs innovent dans les motorisations des tracteurs Les alternatives de tracteurs vignerons au GNR se bousculent au Sitevi
Les constructeurs innovent dans les motorisations des tracteurs Les alternatives de tracteurs vignerons au GNR se bousculent au Sitevi Case IH, New Holland et BCS montrent un tracteur électrique. GRV et Pellenc passent en mode hybride. Tecnoma adopte le Bioéthanol.
L'édition 2023 du Sitevi est marquée par la présentation de plusieurs développements de motorisations alternatives à l'utilisation entière de GNR - crédit photo : Vincent Gobert L
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es tracteurs les plus branchés sont au Sitevi 2023 ! Après les renouvellements des modèles de tracteurs et de leurs moteurs liés à la norme de dépollution Stage V, les constructeurs se montrent inventifs pour se préparer à la suite des normes, toujours plus drastiques. Sur le devant de la scène et comme annoncé début 2023 dans nos colonnes, le groupe CNH tape fort . Sur leur stand respectif, les marques New Holland et Case IH mettent en avant leur modèle électrique, un tracteur polyvalent au gabarit d’1,9 m de large plutôt typé polyculture élevage voire vignes très larges des Charentes. Le Farmall 75C électrique offrent une puissance équivalente à environ 75 ch et un couple maxi de 320 Nm, « mais en continu, précise la marque, peu importe la vitesse. 100 % propulsés par batterie, les T4 et 75C sont des tracteurs compacts à émissions nulles sans moteur à combustion interne. Ces développements sont le résultat de l’investissement du groupe CNH dans la start-up Monarch Tractor qui produit le tracteur électrique autonome MK-V, présent lui aussi sur le salon, avec toujours beaucoup de visiteurs autour. Pour son T4 Electric Power, New Holland promet « une puissance maximale atteignant 120 ch en pic, un couple maximum de 440 Nm et une vitesse maximale de 40 km/h ». Sur son stand, Case IH précise que le Farmall 75C montre une autonomie moyenne de 4h en continu. Une recharge rapide de ces tracteurs permet de grimper à 80 % de charge en 1 h. La production commerciale devrait commencer au cours de l'année 2023 aux États-Unis. L’Europe sera servie ensuite.
Partenariat italo-français De son côté, le constructeur italien BCS – groupe de Ferrari et Pasquali – dévoile lui au Sitevi un tracteur « full electric » dans un tout autre gabarit. Le e-Valiant 60 est le fruit d’un partenariat avec l’entreprise française Novum Tech, basée à Grenoble et spécialisée dans la batterie. Le châssis est celui du Valiant 60. Le prototype électrique bénéficie d’une puissance équivalente au modèle de base thermique, environ 49 ch. Ce prototype de couleur bleu électrique est développé en arceau, « car le chauffage et la climatisation sont trop consommateurs d’énergie », dit-on sur le stand. Une autre génération de batterie sera installée pour une version de prototype à cabine. L’ambition de BCS est d’offrir une autonomie de 4 à 5 heures avec recharge rapide en 90 minutes. Le tracteur pourra être décliné en châssis rigide ou articulé. Premiers essais ce mois de décembre.
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4 décembre 2023 - 13:41
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Si l’ambiance est électrique autour de ces tracteurs, on regrettera cependant un grand absent. La rédaction de La Vigne Vitisphere vous en avait parlé en octobre , puis Fendt a dévoilé son tracteur spécialisé électrique au salon Agritechnica qui s’est tenu mi-novembre à Hanovre, en Allemagne. Mais il n’est pas au Sitevi. Pourtant Fendt commercialise ce spécialisé e100 Vario. Mais la France attendra. Le constructeur bavarois réserve ses premiers modèles aux pays du Nord. Le compromis de l’hybride Sans s’engager pleinement sur le 100 % électrique, certains constructeurs choisissent le développement de modèles hybrides, tels précédemment Landini et son Rex 4 Electra ou encore Antonio Carraro et son SRX. Sur ce Sitevi 2023, GRV présente son enjambeur Labourer DR à la puissance trois quart thermique, un quart électrique. « Un modèle 100 ch sans adblue » dit-on sur le stand. La batterie est logée à l’arrière du tracteur. « La machine est repensée avec un moteur Kohler de 75 ch recentré et retourné. La batterie se recharge en roulant, par exemple en descente. Si l’on a besoin de plus de puissance, la batterie fournit 25 ch supplémentaires ». L’hybride thermique électrique, c’est aussi le choix de Pellenc pour son robot RX-20. Le constructeur de Pertuis innove avec ce développement 100 % issu de la R&D de Pertuis. Il obtient pour cela une médaille de bronze aux Innovation Awards . Osera-t-il le transfert de technologie vers un enjambeur ?
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4 décembre 2023 - 13:41
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Du Bioéthanol dans les vignes Avec toutes ces alternatives au GNR, les constructeurs de tracteurs se préparent à l’après Stage V. Souvent, ils jouent « coup double », avec la promesse d’un tracteur plus économique, moins bruyant, ou doté d’une empreinte carbone moins élevée, ou moins encombré d’éléments, aux masses mieux réparties. Mécaniquement, aucune piste n’est écartée. Pourvu que ça roule.
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JOURNALISTE :Martin Caillon
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1 décembre 2023 - N°369
Quandles sols prennentl'air Régulier chez les uns, exceptionnelchez les autres, le recours au sous-solage desvignes dépendde l'impact laissé par le passagedes engins sur les sols.
C
etteannée, les sols
étaient humides pendant les vendanges.La machinea marqué», déploreKevin Delalande. Le gérant du domainedela Semellerie, à Cravanten Indre-et-Loire, n’est les-Coteaux, pasinquiet pour autant.H saitparer autassementdessols. Chaque annéeennovembre,il sous-sole une quarantainedeses48 ha enAOC Chinon. « NotreporteurPellencOptimum est équipépour la récolte, le prétaillage et l'effeuillage, précise-t-il. L'engin est lourd et sesrouestassentl'interrang - planté à 2,05 m - aux mêmesendroits à chaquepassage.» Pour y remédier, « dansles vignesplantéessurdesargiles lourdes, en plateauet en plaine,je passela sous-soleusechaqueannée, détaille-t-il. En revanche,dansles
parcellesenpenteet moinsargileuseset les sols de silex,plusdrainants,je passe seulementtous lesdeuxans. » Kevin Delalande intervient avecune Huardmonodentpourvued’une pointe neuveau carbure.Tractéparun Fendt209 àquatrerouesmotrices, l’équipementpénètreet fissure le sol jusqu'à 50 cm deprofondeur.Un obus lisseur, fixé derrièrela pointe,facilite le drainagede l'eau. Le viticulteur sous-soleà 4 km/hdans la plaine,un peumoins vite dansles parcellesdesilex. Astucieux, iln'enclenche pasle pont avantdanscesdernières. « Lorsque ladentrencontre un obstacle, le tracteurpatine, indique-t-il. Aussitôt, je débrayeet relèvel'outil. Ainsi, j'évite le plussouventde casserle boulon de sécuritésituésur la dent.» Kevin Delalande trouveplusieurs intérêts au sous-solage: « On décompacteet on aèrele sol.Dans
Q V
Les facteurs clés
Les experts s'accordent pour dire qu'il faut sous-soler 5 à 10 cm sous la semelle compactée, pas davantage.Cette dernière atteint rarement plus de 40 cm, ce quel'on peut confirmer en creusantune fosse pédologique. L’opérateur peut ainsi régler la profondeur de travail au plus juste avec le contrôle d’effort du tracteur ou à l’aide du rouleau si l'outil en est équipé. Les sous-soleuses à dent droite unique avec boulet drainant, utiliséespar nos trois témoins, créent une ligne de rupture verticale nette dansle sol. Elles sont indiquées en cas de problème de circulation d'eau et pour décompacter lessemellesétroites formées par des rouespassant toujours au mêmeendroit. Les lamescourbées, de type Michel, bousculent les horizonssur une plus grande largeur du fait de leur forme et parce qu'il faut nécessairementmonter au moins deux dents par sous-soleuse. Elles conviennent donc aux vignes plus larges. Courbées vers le milieu du rang, ces dents blessentégalement moins les racinesdes pieds.
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les parcellesen plateau,sur lesquelles l'eaustagne,l'outil a un effetdrainant.
favorise égalementledéveloppement enprofondeurdesracines.Enfin, il permet auxvignesde mieuxrésister aux stresshydriques.» Seuleréserve, le prétaillageestretardécar leviticulteur attendun moisaprèsle sous-solagepour éviter de repassertrop tôt sur le sillon crééparla dent. Il
Le remèdeface autassement Au domainePreignesle Vieux,à Vias, dansl'Hérault,JérômeVie est confronté aumêmeproblèmedetassementdessols, maisàune autreéchelle. En effet,avec sonéquipe,il cultive 280 ha devignes, plantésà2,50 m, qu’il entretient mécaniquement,y comprissousle rang. Pource faire,il sollicitefortementson porteurmultifonction. Avec cet engin, le vigneron taille 40 % de sa surface mécaniquement,traite untiers deses vigneset récoltetoute sa production. « Les solssont tassés», admet-il. Seul remède: le sous-solage. À cet effet, ledomainepossèdedeux sous-soleusesCultibio identiquesà une dent. Cesoutils sont tractés pardeux tracteursinterlignes dont un àchenilles qui lui permet d'intervenir aussitôtque celaestpossible,dansles solsargileux notamment,grâceàson adhérenceet sa portance.Un avantageappréciable pour JérômeVie qui sous- sole un rang ¦ sur deuxchaqueannée,en alternance, dansl’ensemble de sonvignoble. Effectué à 5,5 km/h, ce travail occupedeux
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JOURNALISTE :Martin Caillon
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1 décembre 2023 - N°369
KEVIN DELALANDE,
gérant du domaine de la Semellerie en Indre-et-Loire, intervient avec une sous-soleuse Huard monodent pourvue d'une pointe neuve au carbure. © M. CAILLON
SOUS-SOLEUSE CULTIBIO monodent
attelée au tracteur New Holland au domaine Preignes le Vieux, dans l'Hérault. © PREIGNES
chauffeurs à plein temps pendant près d'une semaine et demie. Au Prieuré de Saint Jeande Bébian, à Pézenas,StéphaneMoreno consacre beaucoup moins de temps à cette tâche. Il y a cinq ans,son employeur a achetéune sous-soleuse neuve Ferrand. « Elle n'a servi qu'une ou deux fois, indique le chef de culture de cette exploitation de 25 ha. On n'a eu aucunedifficulté àpasser entre30 et 40 cm deprofondeur dans les terroirs calcaires.Dans lessolsde basalte, en revanche, ça a été plus compliqué. On a souvent casséleboulon de sécurité. » En fait, StéphaneMoreno n'a pas besoin de décompactersessolscar il prendde nombreusesprécautions « pour préserver la structure dessolset lesprotéger au mieux contre l'érosion et la canicule ». La récolte s'effectue àla main depuis longtemps et le travail du cavaillon avec des outils légers: unedécavaillonneuse et des doigts Kress.Chaque annéeaprès lesvendanges,StéphaneMoreno épand puis enfouit 15 à 20 t/ha de compost pour nourrir et assouplir le sol. Depuis peu, il protège les vignes avec unpulvérisateur Carraro de 300 litres tiré par un quad. Cuvepleine, le tout pèsemoins de 800 kg, soit 3,5 tonnes de moins que le Berthoud 10001traîné qu'il tractait auparavantavec un interligne. « Je passe un peu plus detemps, concèdeStéphane Moreno, mais je compactepeu le sol. » Au Prieuré Saint Jeande Bébian, la sous-soleuse Ferrand craint de moins en moins de secasserla dent ! • MARTIN
LE VIEUX
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CAILLON
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JOURNALISTE :Grégory Pasquier
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1 décembre 2023 - N°369
Des avistranchés Infaco, Pellenc, Felco... la plupart desviticulteurs sont particulièrement attachésà leur marque de sécateur. La Vigne a enquêtéauprès d'utilisateurs pour comprendreles raisons d’une telle fidélité.
S
ur les forums de discussion dédiésaumatériel viticole, la question est récurrente: « Quelle marque de sécateur
électrique conseillezvous ? » Et les réponses vont chacuny allant de son avis. certain quele leaderdu marché Infaco est très largementplébiscité, les aficionados de Pellenc et Felco, voire desplus confidentiels Bahco, Arvipo et Campagnola, font de la résistance. Mikaël Bouscari, viticulteur sur 45 ha à Servian, dans l'Hérault, l'a vécu. « Sur l'exploitation, nousavonsdesInfaco et desPellenc, explique -t-il. Je suis plutôt adeptedes premiersalors quemon ancien ouvrier l'était des seconds. Parfois, nous lui prêtions nos Infaco, maisil ne les aimaitpas.Quandsonancien Pellenc a lâché, nouslui avonsproposé de lui acheterun Infaco, bien qu'il coûte plus cher. » Mordicus, son ouvrier a soutenu qu'il préférait le Vinion, le derniermodèle de Pellenc à l'époque. Mikaël Bouscari a fini par céder et le lui a acheté alors qu’il préférait le F3015 d'Infaco, lui trouvant une meilleure prise en main etune puissancede coupesupérieure.
À chacun sescritères Corentin Duvergé, viticulteur à Jugazan, dans le Bordelais, estun autre inconditionnel d'Infaco. « Depuis 2020, nous travaillons avec le F3015. Il a pris l'eau une fois et c'estarrêté, maisaprès avoir séché, il estreparti. C’estla seule panne que nous ayons eue », indique-t-il. À Técou, dans le Tarn, Dominique Malbert utilise le F3020, le dernier-né de la marque. Le summum à ses yeux. En termes de« performance, que ce soit le niveau de bruit, la rapidité ou la puissance, il n'y aplus rien à améliorer», considère-t-il. Si la fiabilité et la robustessesont des pointsforts d'Infaco, les réseauxsociaux
rapportentque c'estl'inverse pour Pellenc. Certainstémoins ayantsouhaité conserverl'anonymat, à causede leur relation avec la marqueorange pour d'autreséquipements,nousont confié avoir des pannesrécurrentesavecleur Vinion. Une raison qui les a conduits à s'orienter vers d'autres marqueslors du renouvellement deleur parc de sécateurs. Raphaël Gillouin, exploitant viticole en clairette de Die,le concède : « Jene suis pasprès de mefournir à nouveau chez eux, et il me seradifficile d'effacer mes a priori aprèslesproblèmesque nous avons rencontrésavec ce sécateur.» Vincent Boulanger, viticulteur sur 10 ha à Portets, dansles Graves, avoueavoir eu quatrepannesavec sonVinion depuis
P.25
son acquisitionen 2017. La dernièreen date: « En voulantcouperun bois trop gros, j'ai casséla coque du sécateur», relate-t-il. S’il a perdu entre une heure et demie et deuxheurespour faire l'aller-retour entre son exploitation et la succursalePellenc, lieu de réparation de son outil, il y a trouvéun service après-vente efficace qui lui a prêté un C35,le tout dernier sécateurde la marque, durant un mois, le temps de réparerson Vinion. Si bien qu'il reste attachéàPellenc. Certainesmauvaises languesdiront que Pellenc ne réparepas immédiatementsesancienssécateurs pour faire découvrir le nouveauà ses clients en espérantqu'ilsl'achètent. Mais n’est-cefinalement pasun bon moyen
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JOURNALISTE :Grégory Pasquier
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1 décembre 2023 - N°369
©VINCENT BOULANGER, viticulteur à Portets, dans les Graves, est satisfait du SAV de Pellenc.
O MIKAËL BOUSCARI,
viticulteur dans l’Hérault, apprécie la prise en main et la puissance de coupe des Infaco.
pour la marque demontrer qu'elle a appris de ses erreurset su faire évoluer sesoutils ? Vincent Boulangerne dira pasle contraire : « Le C35 estune belle amélioration parrapport au Vinion. J'ai été surpris par sa force. Ils ont changédes pièces et cemodèleparaîtplus solide. » Son prix estégalement plus élevé, mais resteen dessousde son principal concurrent. Un critère qui était à l'origine du choix de Vincent Boulangerlorsqu'il s'est orienté vers Pellenc. >
ILS EN PINCENT POUR LES SANS-FIL Thierry Fabre, à SaintJean-de-Fos,
dans
l'Hérault, et Cédric Moreau, à Bouteuille, en Charente, se sont laissétenter par les sécateurssans pL Et 1e moinsque l’on puissedire, c'est qu'ils ne regrettent pasleur choix. Le premier s'est fourni chej le constructeur espagnol Aruipo, le second chej Bahco. Thierry Fabre concède que son Aruipo est moins puissantque
sesInfaco, « mais il estsuffisant pour les repassesdetaille rasequeje pratique surl'exploitation », insiste-t-iL Pour sa part, Cédric Moreau estime que son Bahco BCL25IB estaussi puissantque ses F3015. Ces deux uignerons
trouvent également que leurs outils sont fiables. Depuis qu'ils
les utilisent-cinq ans pour Thierry Fabre et trois ans pour Cédric Moreau - ils n'ont eu
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quasiment aucune panne.Tant et si bienque tous deux enuisagentdene plus travailler qu'avecces sécateurs,d'autant plusqu'ils sont largement moins chers que ceux des leaders du marché. Seul regret: leurs sécateurs sont unpeu lourds, même s'ils arrivent à travailler avec sans problème. Un effort
devrait être fait sur ce point par les constructeurs.
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PAGE(S) :38-40
JOURNALISTE :Grégory Pasquier
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1 décembre 2023 - N°369
LANTIN, installé sur 60 ha FLORIAN
à Saint-Pierre-deVassols, au pied du Ventoux, en pince
pour les modèles Felco dont il apprécie la tête de coupe.
«J'AVAIS L'IMAGE DE FELCOCOMME UNE MARQUE RUSTIQUE. MAIS QUAND J’AI ESSAYÉ LEUR NOUVEAU SÉCATEUR822, JE L’AI TROUVÉ LÉGER, EFFICACE ET PRÉCIS.» RaphaëlGillouin, exploitantviticole en clairette de Die.
> L'ergonomie, ça compte aussi À Mailhac, dansle Minervois, Julien Tournier a retenu Pellenc pour unequestionde confort de travail. « Auparavant, nous avions desInfaco 3010. Mais je trouvais ce ciseau lourd et mal équilibré, il meprovoquait des tendinites », se souvient-il. En 2016, il a cherchéun sécateurplus léger et a porté son dévolu sur le Vinion. «Il était moins performant que l'Infaco, mais coûtait moins cher et je n'ai plus jamais eu de problèmede tendinite », poursuit-il. H n’a pas eu non plus de grosse panne avec cet outil : «Était-ce de la chance ? », s'interroge-t-il. Il penseplutôt l'avoir utilisé de façon raisonnéepar rapport à sa capacité: « Comme il était moins puissantque l'Infaco, nous n'avonsjamais insistépour couper desbois trop gros. » Satisfait, il a même fait l'acquisition l'an dernier d'un C35. Comme Vincent Boulanger, il constateque « le sécateur est bien monté en gamme et que les problèmes du Vinion ont été résolus ». Il prend pour exemple la contre-lame qui, «sur les Vinion, n'était pasadaptée pour aller chercherles coursons à l'intérieur de la souche. Elle a été modifiée sur le C35, et c'estbeaucoup mieux ».
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La tête de coupe, une desforces de Felco pour Florian Lantin, installé depuis2012 sur une exploitation de 60 ha à SaintPierre-de-Vassols, aupied du Ventoux. « Pour moi, c'est la meilleure qualité de coupe : elle estfranche et nette », soutient-il. Possédantdeux Infaco 3015, un Pellenc Vinion et deux Felco 801, Florian Lantin a pu se faire une idée assez précisedesdifférentes marques. « 80 % desgensautourdemoi possèdent desInfaco, moi ça me plaît moins. Je préfère Felco car je trouve la prise en main plus intuitive, avoue-t-il. Pour passerde la demi-ouverture à la grande ouverture surFelco, il faut pratiquer une double impulsion sur la gâchette. Jetrouve ça très simple, mais destailleurs avecqui je travaille ne veulentpasen entendreparler. » Mikaël Bouscari n'estpasnon plus attiré par la marque suisse: « Je n'ai jamais testéFelco,mais sessécateursne m'attirent pas: leur ergonomie ne me donnepasenvie. » Au contraire, Raphaël Gillouin est prêt à se laissertenter à la suite d'unedémonstration à laquelle il aparticipé danssonvillage : «J'avais l'image de Felco comme unemarque rustique. Mais quandj'ai essayéleur nouveausécateur822, je l'ai trouvé léger, efficace et précis. Si je dois changer mesInfaco, je demanderaiun essaisur unepériode plus longue à Felco. » Rien de tel que de laisser de côté ses a priori et de testerlesdiversessolutions disponibles pour trouver chaussure à son pied. • GRÉGORY PASQUIER
Q TÏAAwtâ ou dhoiï/? Le fil droit l'emporte S'agissantdu fil qui relie le sécateur à sa batterie, il y a les partisans desfils droits et ceux destorsadés. Julien Tournier et Florian Lantin appartiennentaux premiers. « Nous taillons tous les jours pendant quatre mois avec nos sécateurs.À force de setendre et de se détendre, les fils torsadéssefragilisent au point que certainsse sont dénudés,empêchant le sécateur de fonctionner », explique Florian Lantin. Corentin Duvergé et Mikaël Bouscari,eux, préfèrent le torsadé. « Il se positionne naturellement prèsdu corps quand il n'est pastendu. Il gêne moins que les fils droits qui pendent s’ils ne sont pasfixés dans le prolongement du bras », expliquent-ils. Mais bientôt, ils devront sefaire à la nouvelle donne. En effet, aprèsles autresfabricants, Infaco vient d’opter pour le fil droit pour son F3020.« Ce câble est totalement intégré au gilet de portage de la batterie et imperceptible pour le tailleur », indique le fabricant, qui fait tout pour convaincre les habitués au câbleen spirale d'y renoncer.
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RUBRIQUE :Régions / occitanie - mo…
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JOURNALISTE :Michèle Trévoux
PERIODICITE :Quotidien
5 décembre 2023 - N°7761
RÉGIONS /
SITEVI : comment les constructeurs innovent pour une viticulture plus durable
Michèle Trévoux
L
et Cécile Chaigneau
e SITEVI, qui s’est tenu du 28 au 30 novembre à Montpellier, a offert son lot d’innovations
Toutes ces innovations
décarbonation
a été un moment d’espoir, car j’ai pu voir tout ce qui est en train
des pratiques,
réduction
des
intrants, gestion de l’eau ou intégration du numérique sont les grands thèmes développés pour répondre aux
ministre
ont été saluées par Marc Fesneau,
de l’Agriculture, lors de sa visite sur le salon le jeudi 30
de se faire pour permettent la transition
à nos viticulteurs
de passer le cap de
agro-écologique
heures passées auprès des exposants.
unes de ces innovations. Traxx Concept H2 ': combustible Malgré la crise qui secoue la viticulture
régionale,
une nouvelle fois fait le plein. 54.700 visiteurs
sont venus sur
Une des voies possibles est de se passer des énergies fossiles pour la motorisation
précédente.
décarboné
le SITEVI a des tracteurs
et outils agricoles.
C’est ce
Côté exposants, eux aussi venus en masse (1.000 le Traxx Concept H2, la version à hydrogène
nouvelles technologies
étaient au rendez-vous
pour proposer à la
enjambeur
autonome
qui, lui, fonctionne
du Traxx, tracteur
au fuel. Ce nouveau
modèle est équipé de deux piles à combustible associées
des batteries
Les deux piles à hydrogène, d’une capacité
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hydrogène,
générant 35kW de puissance disponible. globale de 9,4 kg à
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JOURNALISTE :Michèle Trévoux
PERIODICITE :Quotidien
5 décembre 2023 - N°7761
végétation dans les vignes n’étant pas toujours homogène sur
une pression de 350 bars, assurent une autonomie d’environ douze heures. La recharge s’effectue en moins de dix minutes à partir d’une station à hydrogène. Ce matériel fonctionne en autonomie grâce au système GPS RPK intégré, qui après
de feuillage, en association avec un pilotage individuel, permet
arpentage de la parcelle, permet à l’engin de se déplacer en
de limiter l’utilisation des pesticides au strict nécessaire et de
autonomie dans les rangées de vigne avec une précision de 2,5
protéger les sols des excédents de traitement.
cm. Ce combustible
décarboné permet de limiter la compaction Robotisation
: le chenillard
autonome d’Agreenculture
les nuisances sonores et de supprimer les émissions de CO2, le pot d’échappement ne rejetant que de l’eau. Des premiers tests
La robotisation des pratiques agricoles est une réponse à la
cette innovation, qui n’est pas encore sur le marché. Reste à
Les premiers robots en viticulture sont apparus à partir de 2015
développer les stations à hydrogène. Aujourd’hui, on en compte développer et d’autres constructeurs se positionnent
une cinquantaine en France.
sur ce
marché. Icaro X4 : des UVC pour réduire les intrants Pellenc, acteur-clé du machinisme viticole, est entré au capital de la startup toulousaine Agreenculture, qui conçoit et fabrique à cette problématique, le constructeur
italien Maschio Gaspardo
des solutions d’automatisation
pour les machines agricoles. De
présentait pour la première fois en France Icaro X4, le premier
cette alliance est né Rx 20, petit chenillard autonome hybride
robot hybride pour le traitement des vignes avec des rayons UVC.
avec un moteur thermique et une batterie rechargeable. Capable de travailler sans supervision humaine grâce à un procédé de
en 2022 par Maschio Gaspardo, cette technologie permet de dispose d’une autonomie de treize à vingt heures. Une gamme d’outils de travail du sol, compatibles des champignons, selon le constructeur. Relié à une station
avec ce matériel, est
proposée par le constructeur.
météorologique connectée, l’appareil se met en route en fonction des relevés d’humidité de l’air et du sol et des températures. Le
Robotisation
: le robot enjambeur de Zilus
La société clermontoise Sabi-Agri, qui conçoit et fabrique des déjà en Italie dans la région de production du Prosecco. Un test sera réalisé en France en 2024 dans les vignes de Cognac.
Zilus, robot enjambeur tout terrain. Compatible avec les outils
Kubota : capteur et IA pour réduire les pesticides
équipé selon les besoins d’une prise de force électrique et d’une centrale hydraulique. Doté d’une autonomie de huit heures, ses batteries sont rechargeables en deux heures. Il peut travailler
Kubota. Installé à l’avant du tracteur, ce dispositif basé sur la caméras 3D, qui sont ensuite traitées par l’IA et génèrent des
mande à partir d’un portable, avec un chauffeur grâce au poste
informations sur l’état des plantations, la présence de maladies,
de pilotage amovible, ou en accord robotique avec le tracteur
les rendements attendus. Couplé à un pulvérisateur Kubota H3O,
électrique Alpo permettant d’optimiser et de multiplier le débit de
ce dispositif permet de moduler les traitements
et d’économiser
chantier au sein du vignoble. Une solution à la double probémissions de CO2.
Optima Concept : des ultrasons pour maîtriser la pulvérisation Irrigation : Aquadoc pour mieux gérer la pénurie d’eau réduction des intrants. Grâce à des capteurs à ultrasons, ce boîtier détecte en temps réel la présence de végétation devant maintenance des systèmes d’irrigation pour les professionnels
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PAYS :France
RUBRIQUE :Régions / occitanie - mo…
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DIFFUSION :192749
SURFACE :163 %
JOURNALISTE :Michèle Trévoux
PERIODICITE :Quotidien
5 décembre 2023 - N°7761
de l’agriculture
et les associations
syndicales
autorisés (ASA,
Avec sa solution Héléos, Aquadoc propose de faciliter l’accès à connectée Andromède
et de visualisation
des
système d’irrigation, de la parcelle au réseau, et ainsi surveiller
qui permet de contrôler, piloter à distance
l’irrigation des parcelles. Commercialisé équipe aujourd’hui
cation d’eau en 2023. Outil de surveillance
depuis cinq, Andromène
10.000 ha et a géré 24.000 demandes
d’allo-
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millevigne.it
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1 décembre 2023 - 00:11
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Pellenc : soluzioni di potatura
Dalle aziendeDicembre 2023 Da cinquant’anni Pellenc mette a disposizione il proprio knowhow per agevolare le operazioni di potatura rendendole sempre più veloci e sicure
La stagione della potatura del vigneto è ormai iniziata, e garantire che questa operazione sia il più rapida e precisa possibile contribuisce in modo fondamentale a rendere il lavoro dei viticoltori ancora più redditizio! Pellenc da 50 anni lavora a fianco dei professionisti del settore proprio con lo scopo di fornire attrezzature in grado di rispondere alle richieste più specifiche, con lo scopo di
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1 décembre 2023 - 00:11
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velocizzare e semplificare il lavoro dei viticoltori, sempre nel totale rispetto di ambiente e operatore. Pellenc 1-768x512.jpg" alt="" width="1024" height="683" id="5b44f8f1"> Precursore assoluto e punto di riferimento per quanto riguarda il mercato delle attrezzature a batteria, Pellenc mette al servizio dei viticoltori tutto il proprio know-how e la propria esperienza in ambito di potatura, con la settima generazione di forbici professionali a batteria Pellenc C35, disponibili sia con batteria tascabile 150, che con batteria multifunzione ULiB 250 in grado di alimentare anche ulteriori attrezzature della gamma Pellenc ; in ogni caso, l’autonomia è di oltre una giornata di potatura con una sola ricarica! Vero e proprio fiore all’occhiello delle nuove C35 è senza dubbio il sistema ACTIV’ SECURITY, brevettato da Pellenc , e in grado di basarsi sulla naturale impedenza del corpo umano, così da bloccare il movimento della lama in caso di contatto accidentale con la mano dell’operatore. Il motorebrushless by Pellenc , ad alto rendimento (fino al 93%) assicura una lunga durata nel tempo oltre alla capacità di raggiungere i 23mila giri/min, con ingombri e pesi ridotti al minimo. Con le nuove forbici professionali Pellenc C35 la manutenzione è stata ulteriormente ridotta (ogni 400 ore di lavoro) e la garanzia è estesa a cinque stagioni semplicemente rivolgendosi per le regolari operazioni di manutenzione a un Rivenditore Autorizzato Pellenc . Pellenc -C35-768x416.png" alt="" width="1024" height="555" id="4220e83">
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PAYS :France
JOURNALISTE :Didier Gazanhes
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Journal Des Entrepr
SURFACE :31 % PERIODICITE :Quotidien
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1 décembre 2023 - Edition Région Sud
Pellenc élargit sa diversification avec un fort engagement environnemental Didier Gazanhes La société Pellenc, basée à Pertuis dans le Vaucluse, spécialiste des machines agricoles a multiplié son chiffre d'affaires par huit depuis 2001 et vise désormais une croissance de 30 % sur les quatre prochaines années. La diversification est un objectif clé, pour l'entreprise qui est passée de la viticulture à la viniculture, l'arboriculture fruitière, et la gestion des espaces verts.
Simon Barbeau, président du group Pellenc. — Photo : ©Studio Cabrelli Portraits
La société Pellenc (CA : 346 millions d'euros ; 2 0 0 0 salariés), leader mondial des machines à vendanger, basée à Pertuis dans le Vaucluse, a multiplié par huit son chiffre d'affaires depuis 2001 et vise aujourd'hui 30 % de croissance sur les quatre années à venir. L'entreprise, qui fête en 2023 ses cinquante ans, a en effet mis en place un ambitieux projet d'entreprise pour les prochaines années afin d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés. "Notre premier objectif est la diversification", commente Simon Barbeau, le tout
nouveau président du groupe Pellenc, qui a rejoint l'entreprise en 2022. Depuis sa création, Pellenc, qui se positionne comme une référence mondiale en matière de mécanisation dans l'agriculture n'a toutefois jamais cessé de se diversifier passant de la viticulture à la viniculture, à l'arboriculture fruitière et plus récemment à la gestion des espaces verts. "Nous nous distinguons en outre par une gamme très large, qui va du petit appareil portatif à de grosses machines à vendanger par exemple. Nous avons surtout mis en place un modèle unique qui nous fait non seulement constructeur, mais également distributeur de nos produits", poursuit le président, qui évoque désormais la possibilité pour l'entreprise d'aller plus loin encore dans l'équipement des caves viticoles. "Les techniques évoluent. On entend de plus en plus parler aujourd'hui de vin à faible teneur en alcool. Tout cela nécessite des matériels différents". Pellenc s'est positionné dans le secteur de la cave depuis son rachat en 2014 de l'entreprise Pera, acteur majeur des solutions de vinification et fabricant de matériel de cave et se présente ainsi aujourd'hui comme le seul acteur du marché à proposer une offre transverse et complète de la vigne à la cave, en France et à l'international. International qui représente les deux tiers du chiffre d'affaires de l'entreprise, désormais
installée en Espagne, en Australie, aux États-Unis et en Italie. Travail sur la longévité des produits La prise en compte de l'environnement et du réchauffement climatique conduit par ailleurs les agriculteurs à se doter de plus en plus d'outils à batterie, plutôt que thermiques. Là aussi, Pellenc entend accroître sa présence. La PME, précurseur dans l'utilisation des batteries au lithium-ion, a créé depuis 2008 la division Green & City Technology, pénétrant alors le marché de l'entretien des espaces verts et urbains. À partir d'un cahier des charges détaillé et précis, la division développe et commercialise des produits " Zéro émission ". Alimentés par des batteries conçues pour durer, ces outils puissants, légers et silencieux offrent des solutions propres en limitant l'impact de leurs activités sur l'environnement. " Nous allons encore accroître nos investissements en recherche et développement, qui représentent 8 % de notre chiffre d'affaires ". En 2022, l'entreprise a investi 10 millions d'euros dans son outil industriel, notamment dans son usine au Portugal. "Nous sommes également engagés sur la durabilité de nos produits. Nous maîtrisons ainsi notre stock de pièces détachées et nous disposons de ces dernières jusqu'à 20 ans après le lancement des produits. Nous allons aller plus loin en travaillant sur la décarbonation de notre activité ". Pellenc vient notamment d'obtenir la
0ko1-0jP9VRBKYcaXtCanbPF-bEjmUO8FgSQzmRuSFw34DhsAN65aSMRMeJdRixDMNjE5
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JOURNALISTE :Didier Gazanhes
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Journal Des Entrepr
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1 décembre 2023 - Edition Région Sud
certification Longtime pour quatre de ses outils professionnels. ■
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