REVUE DE PRESSE SEPTEMBRE 2020
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1 septembre 2020 - N°211
Matériel
Espace vert
Les souffleurs à batterie montent
en puissance !
Alors que les professionnels des espaces verts ont, pour beaucoup, entamé une transition vers des équipements à batterie, une catégorie de matériels séduit : les souffleurs à main et à dos. Ces appareils, qui travaillent en silence, n'en restent pas moins performants. [
Vois décennies se sont écoulées depuis la mise sur le marché de la première batterie à lithium-ion. _L Un laps de temps qui a permis à des constructeurs visionnaires de s'accaparer la technologie et d'en tirer profit pour créer des outils portatifs n'émettant aucun gaz polluant ni "brouhaha" au niveau des oreilles. Si ces produits ont fait figure d'ovni dès leur commercialisation, les professionnels des espaces verts ont, peu à peu, franchi le cap, suivant le rythme d'évolution des modèles disponibles sur le marché. Plus les outils ont gagné en autonomie et en puissance, plus les ventes se sont multipliées.
Silencieux
et légers
Aujourd'hui, la performance des outils à batterie est telle qu'ils rivalisent, voire surpassent, dans certains cas, celle de leurs homologues à essence. Par exemple, à débit d'air égal, disons 1 300 m 3/h, les souffleurs à batterie génèrent moins de 20 dB par rapport à leur version thermique. Soit, pour certains d'entre eux, moins de 85 dB émis, ce qui permet aux professionnels de s'affranchir des protections auditives sur le terrain et de travailler très tôt, notamment à proximité des hôpitaux, des résidences et de toute autre zone urbaine le silence est obligatoire ou bienvenu. "Si, avant ¡'acquisition
La poignée du souffleur %7 d'Husqvarna intègre un clavier intuitif, indiquant notamment l'état de charge de la batterie. Le bouton 'boost', représenté par une flèche, est à portée de main.
équipé
d'une batterie
dorsale
En modeturbo, le souffleur BAX1 500, expulse jusqu'à
de souffleurs à batterie, nos équipes commençaient à travailler à 8h30, elles débutent actuellement à 7h15. Nos agents, qui étaient un peu dubitatifs au début et préféraient des outils qui fonctionnent à l'essence et 'fument', ont très vite adopté les modèles à batterie. Ces appareils démarrent instantanément, ne génèrent pas de polluants, sont maniables... Aujourd'hui, 98 % de nos outils sont électrisés" précise Yann Devaux, conducteur de travaux du service entretien des espaces verts au sein des Jardins de Gally, en région parisienne. L'entreprise, qui travaille beaucoup avec des appels d'offres, a tellement adhéré aux outils à batterie, notamment en s'équipant de 45 souffleurs Pellenc sur les sites de Nanterre (92) et Saint-Nom-la-Bretèche (78), qu'elle vient d'acquérir, pour l'anecdote, une autoportée à batterie Mean Green. Silencieux, les souffleurs sont aussi plus légers,
à dos LBX6000E d EGO, 1014 m 3 d'air par heure.
De puissance moyenne (684 m 3/h), le souffleur à main SAB 500 E de Stiga possède l'avantage d'être très léger. Il pèse 2,6 kg.
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A retenir Un souffleur à main de 3 kg peut générer un débit d'air maximal de 950 m3/h ; Les professionnels doivent repérer les wattheures sur la batterie ; En l'espace de 5 ans, d'après une étude, trois outils à batterie (débroussailleuse, taille-haies et souffleur) permettent d'économiser, au total, plus de 5 000 HT par rapport
à leurs homologues
thermiques.
à l'image du souffleur BL940 de Kubota. Pour les modèles alimentés par une batterie dorsale, le poids est identique ou légèrement supérieur. Légers et émettant 50 % de vibrations en moins que des outils thermiques, les souffleurs à batterie ne font pas pour autant l'économie de la productivité. Suivant les modèles, un souffleur à main pesant environ
Vince Brauns, chef de produit européen chez EGO Power Plus, interpelle les utilisateurs sur les puissances affichées. "Il est important de s'assurer que la batterie peut continuellement fournir de l'énergie pour le besoin requis. C'est pourquoi, les utilisateurs doivent multiplier la tension (V) par la capacité (Ah) afin de
Placée à l'avant du moteur, la batterie du souffleur DBP-600 d'Echo renforce l'équilibre de l'outil. BAX1500), ou alors d'un harnais avec deux batteries ARC afin de bénéficier du confort et de l'autonomie. "Qu'on ne s'y trompe pas, plus une batterie accumule des wattheures, plus elle sera lourde ! Tout dépend comment le professionnel souhaite travailler : avec une
20 N, il n'est plus possible de tenir le souffleur dans sa position de travail : la force exercée sur la poignée est telle que le travail au-delà de 10 min est impossible.
connaître l'énergie délivrée en wattheures (Wh)". En formule, cela donne : Tension (V) x Capacité (Ah) = Energie (Wh). Le chef de produit conseille justement "de bien faire attention aux étiquettes sur les batteries qui indiquent des watts au lieu des wattheures ou ampères-heures. Car les utilisateurs ne veulent pas simplement connaître l'énergie générée à un moment donné, ils veulent savoir pendant combien de temps la batterie peut la fournir".
Connaître la puissance 'réelle' de la batterie
A ce titre, pour souffler efficacement et durablement des feuilles ou autres débris végétaux pendant environ deux à trois heures,
Avant d'acheter un outil à batterie, notamment un souffleur réputé pour consommer plus de watts que les autres catégories de matériels
Jean-Louis Ranvier, responsable EGO en France (la marque étant distribuée en exclusivité par Iseki France), recommande de s'équiper d'une
+ recharge complète) est important, une batterie Pellenc tourne plus de 5 années et assurent plus de 1 300 cycles de charge et décharge sur les grosses batteries 7 200 et 1 500 et garantissent encore 80 % de la capacité initiale après 1 300 cycles
(taille-haies,
batterie dorsale d'environ 1 500 Wh (référence
complets"
3 kg peut générer un débit d'air maximal de 950 m3/h. Autant dire, il y en a sous le capot... enfin dans la batterie. Pour certains, il est préférable de se référer à la poussée Newton. Eneffet, à partir d'une certaine poussée, disons
sécateurs, débroussailleuses...),
batterie dorsale ou pas" ajoute-t-il. Cependant, la capacité n'est pas le seul nerf de la guerre, les batteries ne durent pas éternellement, le nombre de cycles (décharge
indique la société Pellenc.
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1 septembre 2020 - N°211
Matériel
Espace vert Le souffleur DPB-600 d'Echo, qui a la particularité de s'équiper d'une batterie à l'avant du moteur, possède également un dispositif de réglage du régime, situé à l'avant de la poignée. Avec une batterie dorsale, qui intègre plusieurs cellules de stockage d'énergie, un opérateur peut travailler plus longtemps, car les souffleurs sont relativement gourmands en énergie. En effet, l'énergie nécessaire pour générer un débit d'air suffisant est bien plus importante que celle requise pour
"Dès la deuxième année d'acquisition, les acheteurs économisent 406 HT. Et plus par la suite !"
Autonomie : les souffleurs sont gourmands L'autonomie
dépend
de
!
plusieurs
paramètres : la capacité intrinsèque de la batterie, propre à chaque fabricant et modèle du marché, les travaux à effectuer et la maîtrise de l'outil par l'opérateur. Concernant les deux derniers points, si l'outil est utilisé en basse puissance, notamment en limitant la pression exercée sur la gâchette et l'usage des fonctions 'boost' en conditions normales de travail, il est possible de rallonger significativement l'autonomie de la batterie. Certains souffleurs, à l'image du BGA 200 de Stihl, possède, sur la poignée, une molette réglant 3 niveaux de puissance, à sélectionner suivant la nature et l'importance des déchets à souffler.
l'entraînement, par exemple, d'un lamier de taille-haies. Voilà pourquoi, un souffleur à batterie peut travailler pendant 3 h au maximum, alors qu'un taille-haies, alimenté avec une batterie dorsale identique de 1 500 Wh par exemple (type ULiB 1 500 de Pellenc), peut fonctionner, sans recharge, durant un ou deux jours. "Pour 80 à 90 % de nos chantiers, l'autonomie actuelle affichée par nos souffleurs Airion de Pellenc est suffisante, y compris sur les parkings dont nous assurons l'entretien. Cependant, pour une journée complète, les équipes sont munies de deux, voire trois jeux de batteries chargées" précise le conducteur des Jardins de Gally. Les jeux de batterie ont donc remplacé les bidons d'essence.
&R W et entretien Si le FR W d'un souffleur
à batterie est environ
20 à 30 % supérieur à celui d'un modèle 2T, son FR W global, incluant l'entretien et l'achat de consommables, est plus intéressant. La société EGO a d'ailleurs publié les grandes lignes d'une étude réalisée en interne, qui a comparé le FR W d'une débroussailleuse à essence, d'un taille-haies et d'un souffleur de
Ultra-léger, le souffleur BL940 de Kubota pèse 2,8 kg. Il reste puissant et affiche un débit d'air de 940 m 3/h.
feuilles par rapport à des outils identiques à batterie. Résultats, "par rapport à des outils thermiques, les acheteurs dépensent environ 768 HT supplémentaires dans l'achat d'équipements alimentés par batterie au cours de la première année, mais réalisent des économies (406 HT au total) dès la deuxième année d'acquisition" expose Vince Brauns, avant de l'expliquer : "cela est G en grande partie, au FR W peu onéreux pour recharger une batterie, comparé à celui de l'essence". Au cours de la troisième et quatrième année, les économies réelles sont respectivement de 1 592 HT et 3 897 HT. " Enfin, au cours de la cinquième année, le test a pris en compte le remplacement complet de tous les équipements et pourtant, les économies totales se sont élevées à plus de 5 000 HT !" précise le chef de produits. De quoi susciter l'intérêt des inconditionnels du thermique. L'entretien... Il est quasi nul, "si ce n'est un nettoyage régulier de l'appareil (coque, buse...)" précise Yann Devaux. Certaines machines donnent également accès aux hélices, à changer si besoin. "En revanche, les souffleurs à batterie sont plus fragiles que les versions thermiques.
Le système 'Fast Connector' du souffleur Airion 3 de Pellenc permet la connexion et la déconnexion rapide de l'outil pendant les sessions de travail. En cas d'accrochage, l'outil se débranche tout seul. // est donc déconseillé de les transporter à l'air libre, dans une benne, mais plutôt dans un espace de rangement spécifique" ajoutet-il. Notons que Les Jardins de Gally sont équipés de souffleurs et batteries étanches (IP54), permettant d'être transportées et utilisées sous la pluie sans risque. Au final, les dernières générations de souffleurs à batterie affichent de sérieux atouts : ils sont économiques, propres, puissants et autonomes pendant plusieurs heures avec une seule charge de batterie. Certains appareils s'avèrent aussi très faciles d'utilisation : poignée ergonomiques, harnais de portage rembourré au niveau des lombaires, déconnexion/connexion sécurisée entre l'outil et la batterie dorsale... Reste à s'en persuader en testant l'ensemble souffleurs à batterie du marché.
des
Le souffleur BGA 200 de Stihl possède, sur la poignée, une molette qui règle 3 niveaux de puissance, à sélectionner suivant la nature et l'importance des déchets à souffler.
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7 septembre 2020 - Edition Fil Eco
Dans le vignoble, les machines à vendanger taillent leur chemin Paris, 7 sept. 2020 (AFP) Pour la première fois, Vincent Laroche, vigneron en Côte d'Or, va récolter une partie de son raisin avec une machine à vendanger. Une accélération de la mécanisation du vignoble qui doit beaucoup à un "effet Covid" mais aussi à l'amélioration de technologies made in France. "En mars, j'ai acheté une machine neuve. Je voulais être V U de pouvoir faire mes vendanges sans vendangeurs en cas de reconfinement en septembre", indique à l'AFP ce producteur de vins de Chablis. Jusqu'à l'an dernier, il était l'un des derniers viticulteurs de sa région à récolter entièrement à la main ses 27 hectares. Et ce Bourguignon continue de cueillir le raisin de ses plus belles parcelles avec une équipe de 40 personnes à pied d'oeuvre ce lundi. "Jamais je ne mettrai une machine à vendanger dans les premiers crus et les vieilles vignes", assure-t-il. Avec les règles sanitaires de distanciation liées au Covid-19, il "aurait fallu louer deux bus au lieu d'un" pour transporter chaque matin tous les vendangeurs au pied des ceps. "Un VXUFR de 5 à 7%", calcule M. Laroche. Malgré le prix de la machine, il se rassure en se disant qu'il pourra toujours "la revendre l'an prochain". Dans d'autres domaines viticoles, l'impossibilité d'employer des travailleurs saisonniers, bloqués derrière les frontières européennes en raison de la pandémie, a aussi encouragé la mécanisation. A Chablis, les machines assurent déjà 95% de la récolte, une proportion bien supérieure à la moyenne française. Plus des deux-tiers du vignoble hexagonal est aujourd'hui vendangé mécaniquement, contre un petit tiers encore ramassé par des "coupeurs". "Il y a plus de demandes de machines cette année, certains vignobles en achètent, d'autres préfèrent louer", confirme Jacques Servoles, directeur viticulture du constructeur Pellenc, basé près d'Aix-en-Provence. Pellenc, une entreprise de 1.800 salariés créée en 1973 qui appartient au groupe français Edify (ex-Somfy), est l'un des trois principaux constructeurs mondiaux de machines à vendanger, tous nés en France, terre de vignes. - "Les verjus, on n'en veut pas" Les deux autres, Braud, installé en Vendée et Grégoire, près de Cognac, ont été rachetés par des industriels italiens, New Holland (groupe Fiat) pour le premier, et Same Deutz-Fahr pour le deuxième. Exportant aux quatre coins de la planète viticole, du Chili à l'Afrique du Sud en passant par la Californie ou l'Australie, ces trois constructeurs, qui étaient au départ des entreprises familiales, sont devenus "des leaders mondiaux", avec 85% du marché global, indique Alain Savary, directeur général du syndicat français des industriels de l'agroéquipement Axema. En France, le boom des machines à vendanger, dont les prix vont aujourd'hui de 60.000 à 250.000 euros, a eu lieu dans les années 80. Pour faire baisser les FR V de production. "Il se vendait alors 1.000 machines par an", se souvient M. Servoles. Certaines appellations comme la Champagne interdisant la mécanisation dans leurs cahiers des charges, la progression a fini par ralentir. Aujourd'hui, les ventes en France concernent 500 à 600 machines par an, tractées ou automotrices, soit un marché de 180 millions d'euros si l'on inclut les matériels d'occasion et le service après-vente. "Mais depuis cinq ans, on observe une reprise" y compris en bio et y compris dans des régions traditionnelles comme la Bourgogne, le Sancerre ou le Médoc, ajoute M. Servoles. En 2019, le marché français a progressé de 7%, selon Axema. Les progrès de machines bourrées d'électronique, de GPS, de tablettes tactiles, équipées de tables de tri intégrées (grappes égrenées, sans rafle, sans feuille), font peu à peu oublier les premières générations qui "arrachaient les ceps", se souvient un vigneron. Autre avantage cité, à l'heure du réchauffement climatique: les machines faciliteraient les vendanges de nuit, en TX-PAR-PFR27
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7 septembre 2020 - Edition Fil Eco
plein développement dans le sud pour éviter une surchauffe en température des raisins lors de la récolte. Certains vignerons résistent, surtout dans le haut de gamme. "La vendange mécanique, ce n'est pas vraiment notre truc", dit à l'AFP Albéric Bichot qui possède six domaines en bio entre Côtes-de-Nuit, Pommard, Vosnes-Romanée, Côte de Chalons, Beaujolais et Chablis. "Chaque matin, on briefe les vendangeurs pour leur dire le type de raisin qu'on veut. Mais la machine, elle, ramasse tout. Nous, les verjus (raisin vert), on n'en veut pas". im/ak/dlm FIAT CHRYSLER AUTOMOBILES | DEUTZ AG | CNH INDUSTRIAL Afp le 07 sept. 20 à 08 00.
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LE COVID-19 ET LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE DOPENT LES VENTES DE MACHINES À VENDANGER
Aujourd'hui, les ventes en France de machines à vendanger concernent 500 à 600 machines par an, tractées ou automotrices. - Georges Gobet La pandémie complique le recours aux vendangeurs non-européens. Et avec le réchauffement climatique, les vendanges nocturnes sont privilégiées. De quoi inciter certains viticulteurs attachés aux traditions à franchir le pas. Pour la première fois, Vincent Laroche, vigneron en Côte d'Or, va récolter une partie de son raisin avec une machine à vendanger. Une accélération de la mécanisation du vignoble qui doit beaucoup à un "effet Covid" mais aussi à l'amélioration de technologies made in France. "En mars, j'ai acheté une machine neuve. Je voulais être sûr de pouvoir faire mes vendanges sans vendangeurs en cas de reconfinement en septembre", indique ce producteur de chablis. Jusqu'à l'an dernier, Vincent Laroche était l'un des derniers viticulteurs de sa région à récolter entièrement à la main ses 27 hectares.
La pandémie a encouragé la mécanisation
Et ce Bourguignon continue de cueillir le raisin de ses plus belles parcelles avec une équipe de 40 personnes à pied d'oeuvre depuis lundi.
"Jamais je ne mettrai une machine à vendanger dans les premiers crus et les vieilles vignes", assure-t-il. Malgré le prix de la machine, il se rassure en se disant qu'il pourra toujours "la revendre l'an prochain". Dans d'autres domaines viticoles, l'impossibilité d'employer des travailleurs saisonniers, bloqués derrière les frontières de l'union européenne en raison de la pandémie, a aussi encouragé la mécanisation. Play Video À Chablis (Yonne), les machines assurent déjà 95% de la récolte, une proportion bien supérieure à la moyenne française. Plus des deux-tiers du vignoble hexagonal est aujourd'hui vendangé mécaniquement, contre un petit tiers encore ramassé par des "coupeurs". Toutefois, certaines appellations comme celle du Champagne continuent d'interdir la mécanisation dans leurs cahiers des charges. "Il y a plus de demandes de machines cette année, certains vignobles en achètent, d'autres préfèrent louer", confirme Jacques Servoles, directeur viticulture du constructeur Pellenc, basé près d'Aix-en-Provence.
Trois constructeurs français, devenus leaders mondiaux
Pellenc, une entreprise de 1800 salariés créée en 1973 qui appartient au groupe français Edify (ex-Somfy), est l'un des trois principaux constructeurs mondiaux de machines à vendanger, tous nés en France, terre de vignes. Les deux autres, Braud, installé en Vendée et Grégoire, près de Cognac, ont été rachetés par des industriels italiens, New Holland (groupe Fiat) pour le premier, et Same DeutzFahr pour le deuxième. Ces trois constructeurs, qui étaient au départ des entreprises familiales, sont devenus "des leaders mondiaux", avec 85% du marché global, indique Alain Savary, directeur général du syndicat français des industriels de l'agroéquipement Axema.
Un demi-millier de machines vendues par an en France
En France, le boom des machines à vendanger, dont les prix vont aujourd'hui de 60.000 à 250.000 euros, a eu lieu dans les années 1980, pour faire baisser les coûts de la récolte. Aujourd'hui, les ventes dans l'Hexagone concernent 500 à 600 machines par an, tractées ou automotrices, soit un marché de 180 millions d'euros si l'on inclut les matériels d'occasion et le service après-vente. "Mais depuis cinq ans, on observe une reprise" y compris en bio et y compris dans des régions traditionnelles comme la Bourgogne, le Sancerre ou le Médoc, ajoute Jacques Servoles (Pellenc). En 2019, le marché français a progressé de 7%, selon Axema.
Les vignobles haut de gamme résistent à la mécanisation
Les progrès de machines bourrées d'électronique, de GPS, de tablettes tactiles, équipées de tables de tri intégrées (grappes égrenées, sans rafle, sans feuille), font peu à peu oublier les premières générations qui "arrachaient les ceps", se souvient un vigneron. Autre avantage cité, à l'heure du réchauffement climatique, les machines faciliteraient les vendanges de nuit, en plein essor dans le sud pour éviter une surchauffe en température des raisins lors de la récolte. Mais certains vignerons résistent à la mécanisation, surtout dans le haut de gamme. "La vendange mécanique, ce n'est pas vraiment notre truc", déclare Albéric Bichot qui possède six domaines en bio entre Côtes-de-Nuit, Pommard, Vosnes-Romanée, Côte de Chalons, Beaujolais et Chablis. "Chaque matin, on briefe les vendangeurs pour leur dire le type de raisin qu'on veut. Mais la machine, elle, ramasse tout. Nous, les verjus (raisin vert), on n'en veut pas" conclut ce viticulteur.
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DR
- N°3755
EN
BREF...
Vin : le Covid-19 accroît légèrement la demande machines à vendanger chez Pellenc
de
Alorsque lesvendangesdébutent dans un contexteincertainconcernantle recrute ment et l accueilde la main-d œuvre saisonnièrepour la récoltemanuelle,lefabricant françaisde machinesviticolesPellencconstateunedemandelégèrementaccrue pour ses machinesà vendanger.Questionnépar Agra Pressele 25 R W WilliamTondut, chargéde communicationchezPellenc,explique: « Nousressentonsun peu effet du Covid-19 au niveaudesdemandesde machinesà vendanger,mais nousne pouvons pas y répondrepour les vendangesde cette année,car nous avonsperdu,durant le confinement,¡ équivalentde deux mois et demi de production.» Cette demandeac crue ne devrait donc pas avoir,« dans immédiat », d effet positif sur le chiffre d af fairesde entreprise,rapportePellenc.« En revanche,nouspensonsquecela pourrait être bénéfiquepour lesannéesà venir,avecune envieaccrue de sécurisersa récolte. » En 2000, 61 % du vignoblefrançais étaient vendangésà la machine(sourceIFV/ Agreste).Sonusageest proscritdanscertainesappellations(ainsi du champagne)et domaineshaut de gamme.
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RUBRIQUE :Machine à vendanger
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OT
25 septembre 2020
F SR U YR U OD SD
R UF G O DU FO
Le Covid-19 accroît légèrement la demande de machines à vendanger chez Pellenc Alors que les vendanges se poursuivent dans un contexte incertain concernant le recrutement et l'accueil de la main-d'œuvre saisonnière pour la récolte manuelle, le fabricant français de machines viticoles Pellenc constate une demande légèrement accrue pour ses machines à vendanger. « Nous ressentons un peu l'effet du Covid-19 au niveau des demandes de machines à vendanger, mais nous ne pouvons pas y répondre pour les vendanges de cette année, car nous avons perdu, durant le confinement, l'équivalent de deux mois et demi de production », explique William Tondut, chargé de communication chez Pellenc. Cette demande accrue ne devrait donc pas avoir, « dans l'immédiat », d'effet positif sur le chiffre d'affaires de l'entreprise, rapporte Pellenc. « En revanche, nous pensons que cela pourrait être bénéfique pour les années à venir, avec une envie accrue de sécuriser sa récolte. » En 2000, 61% du vignoble français était vendangé à la machine (source IFV/Agreste). Son usage est proscrit dans certaines appellations (p. ex. champagne) et domaines haut de gamme.
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RUBRIQUE :Locale
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JOURNALISTE :Marguerite Degez
PERIODICITE :Quotidien
11 septembre 2020 - Edition Aix En Provence
OLT
LFL SR U YRLU OD SDJ
R UF G O DU LFO
Pellenc cherche 24 assembleurs-monteurs Zei clôture un tour de table à 2M€ Marguerite Degez Wanted : monteurs-assembleurs, formation fournie. Le groupe pertuisien Pellenc, l'un des leaders mondiaux du matériel agricole, lance un programme de recrutement/formation pour attirer des profils techniques qualifiés, via son organe de formation interne, la "Pellenc Academy". Ouvert à tous, quel que soit le parcours professionnel, le niveau de diplôme ou l'âge des candidats, ce programme devrait permettre de recruter 24 assembleurs-monteurs
qui rejoindront les ateliers de l'industriel d'ici la fin de l'année, après être passés par l'une des deux sessions de formation théorique et pratique de sept semaines. Le recrutement s'effectue via Pôle emploi. La RSE a le vent en poupe, et Zei aussi ! La jeune pousse marseillaise vient d'annoncer la clôture d'une levée de fonds à hauteur de deux millions d'euros, réalisée auprès de Bpifrance et des fonds Founders Future et Phitrust, des investisseurs Myriam Maestroni et Anne-Celine
Lescop ; cette dernière ayant par ailleurs rejoint la start-up en tant que chief strategy officer . Ce tour de table permettra à Zei, plateforme digitale qui propose des solutions aux entreprises pour améliorer et valoriser leur démarche RSE, lancée en janvier 2017 par Noël Bauza, ancien étudiant de Kedge Business School de poursuivre son développement.
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OT
20 septembre 2020 - Edition Vaucluse Sud
F SR U YR U OD SD
VR UF G O DU FO
FORMATION
Pellenc forme des monteurs-assembleurs Pour répondre à ses besoins en recrutement, le groupe Pellenc lance des formations inédites et ouvertes à tous, quel que soit le parcours professionnel, le niveau de diplôme ou l'âge des candidats. Les inscriptions s'ouvrent dès à présent auprès de Pôle Emploi pour des sessions théoriques et pratiques visant à former 24 monteurs-assembleurs qui rejoindront ensuite les ateliers
Pellenc d'ici la fin d'année. Cette démarche, lancée en 2019 par le service des ressources humaines de Pellenc, a permis de concevoir des formations adaptées et basées sur le tutorat, pour initier des carrières de monteur-assembleur et ainsi pouvoir compter sur de nouvelles recrues opérationnelles rapidement.
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