RDP août 2021

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REVUE DE PRESSE AOÛT 2021


Sommaire PELLENC L ' enjambeur 140 succède au 130

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Réussir Vigne - 01/09/2021

Diam mise sur la mécanisation pour relancer le liège français

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Réussir Vigne - 01/09/2021

Un souffle puissant pour le nettoyageAirion Backpack

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Lienhorticole.fr - 20/08/2021

« Nous avons toujours innové »

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La Vigne - 01/08/2021

L'hydromulching Verdit Les Rangs

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La Vigne - 01/08/2021

Mav L'assistance A Distance Est En Route

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La Vigne - 01/08/2021

Des débouchés pour le liège

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Var Matin Brignoles - Brignoles - 18/08/2021

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PELLENC

L enjambeur 140 succède au 130 '

'

Y Succédant au 130, l enjambeur 140 de Pellenc gagne en 80 ch puissance , affichant

débite 90 I/ min pouvant être regroupé sur une seule ligne ou réparti sur deux lignes . Il

contre 75 ch pour son prédécesseur Sa motorisation

bénéficie

trois cylindres Deutz répond à la norme antipollution Stage V sans faire appel à un Fap ou '

à l AdBlue . La transmission

de prédispositions pour une sortie hydraulique à l avant , afin d atteler une écimeuse , une tarière ... De série , ce tracteur de 2 ,85 t '

'

reçoit des porte-outils poussés et des efface-traces en option. Le conducteur bénéficie d une

intègre désormais une valve de délestage pilotée au pied pour gagner en motricité . Une en monte de pneumatiques 18 pouces est disponible au

cabine plus spacieuse , catégorie 4 , intégrant homologuée une console de supervision

catalogue , afin de bénéficier de plus de couple dans les montées . Proposé en châssis à

en pouvant assurer le pulvérisation .Concernant cette dernière , Pellenc propose sur

dégagement de 150 ou 165 cm le 140 offre une voie variable de 0 ,90 à 1,40 m, ainsi qu' une

ce tracteur un modèle pouvant traiter 5 rangs , alimenté par deux cuves de 2501 chacune.

correction de dévers manuelle affichant une course de 20 cm.

Pour les vignes jusqu' à 1,20 m un modèle 7 rangs devrait être dévoilé à l occasion du Viteff.

Du côté de l hydraulique , le140 '

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produire

œnologie

Diam mise sur la mécanisation pour relancerle liège français Dans les Pyrénées* Orientales,le Var et la Corse, Diam veut dynamiser la suberaie par la formation et la mécanisation afin de récolter davantage de liège. principal problème contre lequel nousluttonspour maintenir la production française aujourd’hui, c’est celui dela main-d’œuvre. La levée est JOSÉ DA SILVA, très saisonnière, on y procède RESPONSABLE en du groupe Serpe juin et juillet et c’est un travail très spécialisé », expose Renaud de Perpignan, Piazetta, directeur de l’institut spécialisé dansles méditerranéen du liège. La tâche travaux d'élagage et forestiers. Grâce demande à la fois de la force et à la mécanisation, de la technique. Il faut dire que son entreprise l’histoire de la suberaie française s'initie à la techrappelle celle de l’industrie. Au nique de la levée fil des décennies, l’arrivée sur le d'écorce de liège. marchéde produits àmeilleurs prix a réduit les opportunités commerFABIEN NGUYEN, ciales. Certes,par nature les chênesRESPONSABLE lièges ne sont pas délocalisables. division achats Mais peu à peu ils se sont fondus liège chez Diam dans la forêt et le savoir-faire si bouchage, collabore particulier qui se transmettait de avec Serpe,pour père en fils s’est perdu. Résultat, pourvoir se fournir aujourd’hui, si la France compte en liège d'origine 96 000 ha de suberaie, moins de France. 20000 ha sont en production. e

L

matériel estdésormais plus performant Mais depuis une dizaine d’années, Diam bouchage souhaiteproposer à sesclients français des bouchons dont la matière première a été récoltée à proximité de leurs vignobles. L'entreprise s’est donc mise à sourcer du liège dans les Pyrénées-Orientales,le Var et en Corse. La question de savoir comment remettre la filière française du liège en selle s’est donc Le

Un

posée. Le bouchonnier a trouvé la réponse en travaillant avec la société privée Serpe, spécialisée dans les travaux d’élagage et forestiers. Cette entreprise possède plusieurs succursales en France, dans le Var et les Pyrénées-Orientales en particulier. « Ce sontdesprofessionnelshabitués à cesenvironnements, auxquels il faut juste apprendre la technique propre à la levée », explique Fa bien Nguyen, responsable de la division achats liège chez Diam bouchage. « Pour nous c’est une diversification intéressante,abonde José Da Silva, responsable du bureau perpignanaisdu groupe Serpe. Nous sommescapables de mobiliser des personnels qualifiés

qui connaissent le milieu. Même si c’est unexerciceassezétrangepour eux parce que là, contrairement à l’habitude, ils ont les pieds au sol au lieu d’être dans les arbres! » Lors de la première journée de formation organiséeau printemps dernier dans une suberaie de Montesquieu des Albères, dans les Pyrénées-Orientales, ils ont pu s’approprier la technique grâce à desoutils qui viennent aujourd’hui diminuer la pénibilité etaugmenter les rendements. Fabriqués par Pellenc, ces matériels ont été mis au point en Espagne, et sont aujourd’hui suffisamment fiables. * La technologie existe depuis les années 1990, mais les matériels étaientlourds, les batteries pas

potentiel à relancer

Aujourd’hui, selon Renaud Piazzetta, directeur de l’institut méditerranéen du liège, il se récolte de 1000 à 1500tonnes deliège par an en France. Soit del'ordre de dix fois moins que dansles années 1950. Les grandesplantations de ia fin du XIXe siècle,où s’étaientplantésbeaucoupde chênes-liègesenremplacement

de la vigne déciméepar le phylloxéra, donnaientalors à plein rendement.« Mais ce n'estpasparceque le liège n'estpluslevé que les arbres ont disparu», précise-t-il. S'ils existentbel et bien, il faut cependantles « reconquérir ». « Il esttout à fait possible derécupérerune forêt qui n'a pas été exploitéependant

quaranteou cinquanteans, en décollant le liège mâle, même si les arbresont brûlépar exemple, et on repart sur un cycle deproduction normal. » Seul le liège femelle, obtenu lors de la 3e levéeestadapté à la production de bouchons. Sur les 96000ha de suberaie française,le Var entotalise plus de la moitié avec54000 ha.

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aujourd’hui: établir un diagnostic des parcelles et des arbres, les remettre en production et faire en sorte que les propriétaires puissent percevoir un revenu de leur forêt et qu’ils s’y penchent », ajoute Renaud Piazetta. L’entretien de ces forêts est aussi une façon de limiter les dégâts lors d'incendies, malheureusementfréquents en zone méditerranéenne.

L'UN DES OUTILS MIS AU POINT

par Pellencest une sorte

de sécateur inversé qui écarte le liège du tronc.

Multiplier par 6 lesachats de liègefrançais Pour Diam, ce liège permetd’alimenter un petit marchéhaut de gamme de bouchonstechnologiques garantissantune origine locale du liège même si le coût de productionest élevé. Au total, l’entreprise basée à Céret, dans les Pyrénées-Orientales, produit 5 millions de bouchons ainsi estampillés, soit moins de 1 % de sa production totale. Outre la levée, il faut aussi intégrer

DES OUTILS

désormaisfiables et performants, diminuent la pénibilité et augmentent les rendements de levée du liège.

dans les coûts le transport du liège jusqu’aux moulins de Diam situés en Espagne. Pour que la filière prenne vraiment, Fabrice Nguyen estime qu’il ne faut pas se contenterdu débouché bouchon. « Nous regardons pour essayer de trouver des moyens de valoriser aussi le liège mâle qui n’est pas utilisable par nosprocessmais qui peut intéresser d’autres filières comme l’isolation, la. décoration, les litières pour animaux... Il y a un équilibre à retrouver entre la suberaie, le pastoralisme, et cela, nous n’y parviendronspas sans le soutien de l’Etat ou des collectivités. » Diam bouchagea ainsi obtenu un soutien pour la plantation de 3 200 arbres dans le Var. L’entreprise s’est fixée pour objectif de récolter et d’acheter 2500 tonnes de liège français danscinq ans contre 300à 400 tonnesaujourd'hui, i'ÀJ

Yann Kerveno

très performantes», résumeFabien Nguyen. Ils étaientpeu adaptésaux parcelles escarpéesde la suberaie française.

gain de productivité pouvant atteindre20% Deux outils mécaniques sont mis POUR RENAUD en œuvre. Le premier est unepetite tronçonneuse pour couper le liège PIAZETTA, femelle, équipée d’un capteur de DIRECTEUR de l’institut profondeur pour ne pas entailler méditerranéen l’arbre. Le secondoutil est une du liège, le espècede sécateurinversé qui écarte manque de mainle liège du tronc. Les finitions, les qualifiée d’œuvre angles pas commodes,se font à et disponible la hache,de façon traditionnelle. le problème est majeur à résoudre Le gain en temps est important. a Nous avons calculé qu’il nous pour développer l’exploitation fallait entre six et dix minutespour de la suberaie lever le liège », précise José Da française. Silva. Le gain de productivité peut atteindre20 % selon les constats menés par Renaud Piazzeta sur un précédent chantier, et avec des équipes néophytes en la matière. Quand on sait que la main-d’œuvre représente 60 à 70 % du prix du liège, on comprend vite l’intérêt de gagner en productivité. « Cette association avec lesentreprises de Un

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> Version en ligne

Un souffle puissant pour le nettoyageAirion Backpack réservé aux abonnés 20.08.21

PELLENC Pellenc lance le « plus puissant des souffleurs dorsaux, professionnels, à batterie électrique », celle-ci logée à gauche pour un meilleur équilibre. Son débit d’air : 1 280 m3/h, avec une poussée de 24 N. Il convient pour les travaux d’entretien et de nettoyage intense en toutes saisons. De larges et épaisses bretelles, alliées à un transfert d’effort des ... Pour y accéder : 3 possibilités ! Vous avez parcouru 58% de l'article Vous êtes déjà abonné, inscrivez-vous. Inscrivez-vous ou identifiez-vous en haut du site. Vous aurez besoin de votre numéro d’abonné. Je m'inscris Vous n’êtes pas abonné, abonnez-vous. Profitez de l’intégralité des contenus du site en vous abonnant en formule Intégrale ou 100% Numérique. Je m'abonne Vous n’êtes pas abonné, découvrez gratuitement. Profitez, sans engagement, de tous les services de Le Lien Horticole pendant 1 mois, y compris l’accès complet au site Internet. Je decouvre

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JOURNALISTE :Frédérique Ehrhard

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À Sallèles-d'Aude,JEAN-MARIE ET SERGE SANTACREUonttrès tôt adopté

l'irrigation augoutte-à-gouttepuis la taille mécanique,afin de réduireles coûts et deproduiredesvins qui plaisent.Leur dernier défi, c'estle bio.

« Nousavonstoujours innové »

D

epuis trente ans, Jean-Marie

et

Serge Santacreu n’arrêtent pas d'investir ni d'évoluer. « Nous avons toujours cherchéà être en avance, quitte à faire des erreurs Jean-Marie. Forts de cet état d'esprit, les deux frères sesont lancés dans les cépages améliorateurs, puis dansl’irrigation, lataille mécanique et, plus récemment,le bio. «Avec tous ces changements, nous n'avons pas eu le temps de nous ennuyer! » Jean-Marie et Serge Santacreu cultivent 34,5 ha en conventionnel et 15,5 ha en bio à Sallèles-d’Aude, dans l’Aude, et livrent leurs raisins à la coopérative desVignerons du Pays d’Ensérune, dans l’Hérault. Jean-Marie s'installe le premier en 1984 avec son père, suivi parSerge en 1987. À l'époque,leur père cultive 20ha, la régionesten surproduction, soumise à la distillation obligatoire instaurée en 1986. « Malgré cela, nous étions conque le Languedoc avait un avenir. vaincus JEAN-MARIE SANTACREU déguste un vin100 % bio issu de sescépages artaban et vidoc au caveau C'était le début des vins de cépage. Ils amede Nissan-lez-Ensérune des Vignerons du Paysd’Ensérune, sacoopérative, photosjdrissbigou-gilles naient un style nouveau,ce qui nousa motivés pour nous lancer », affirment-ils. traduction de cesnouvelles variétés ne sufqu'en guyot, puis rehaussé les palissageset insfit pas. Dans un premier temps, ni la qualité tallé des fils releveurs pour augmenter la surBien que les cours soient bas,les deux frères des raisins ni les prix ne sont au rendezface foliaire », détaille Jean-Marie. n’hésitent pasà s’endetter pour acheterdes vous. Pour y remédier, la coopérativedeSalLa qualité de leurs raisins s’améliore, mais terres et s’agrandir. « Notre trésorerie était lèles-d’Aude rejoint l’Union de coopérative pas les prix, qui chutent à nouveauen2000. tendue.Nous pensions que cela irait mieux Foncalieu en 1999,qui vient d’embaucher Les deux frères ne sedécouragent paspour quand nous aurions remboursé nos prêts, et un agronome argentin, Gabriel Ruestch, autant. Lorsque leur cave seretire de l’union nous allions de l'avant ! », raconte Serge. afin d’aider ses adhérents à progresser. Foncalieu, ils choisissent d’y rester afin de Tournés vers l’avenir, ils commencent par « Avec lui, nousavonsrevu toutes nos praticontinuer à bénéficier de ses conseils aviplanter ducabernet-sauvignon,du merlot et ques. Nous avons adopté le cordon de Royat, sés. Pour cela, ils adhèrentà la coopérative dusauvignon blanc. Toutefois, la simple inafin d'obtenir une maturité plus homogène desVignerons du Pays d’Ensérune.

LE TABLEAU DE BORD DE LEUR EXPLOITATION Un chiffre d’affaires stable CA

2020

CA 2019

Prix

319

000 €

321

Deux tiers de rouges

De bonsrendements

Répartition del’encépagement en 2020

En hl/ha

Moyenne

000€

nets (millésime 2018)

RougesIGP en conventionnel

Blancs IGP en conventionnel

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L’exploitation

• Surface : 50 ha, dont 34,5 ha en conventionnel et 15,5 haen bio. • Appellations : IGP Pays d'Oc etVins de France. • Cépagesrouges: merlot,cabernet-sauvignon, cabernetfranc, pinot noir, grenachenoir, alicante, caladoc,marselan,cot, vidoc etmonarch. • Cépagesblancs : chardonnay,colombard, ugni blanc,sauvignonblanc et souvignier gris. • Plantation : 4 000 pieds/ha. • Taille : cordon en taille rasede précision.

Puis ils développent l’irrigation au goutte-àgoutte de façon à sécuriser les rendements et éviter les blocages de maturité. Aujourd’hui, 95 %de leurs vignes sont irriguées avec des doses finement ajustées. « Nous n'avons plus d’annéesà 60 hl/ha, avecdes vins trop concentrés. Nous pouvons répondre aux besoins de nos acheteurs, qui cherchent des vins frais etfruités, faciles à boire, d’un millésime àl'autre »,affirme-t-il. Après une brève amélioration, les cours chutent à nouveau en 2005 et 2006. Pour passerce capdifficile, les deux frères souscrivent des prêts à court terme et arrachent 4 ha, afin debénéficierde la prime à l’abandon définitif. Dans le même temps,ils réduisent leurscoûts en se lançant dans la taille mécanique. En 2006 et2007, ils font des essaisau taillehaie surquatre rangs de chardonnay, d'ali

Sergeà droite et Jean-Marieà gauche,ont augmenté la surfacefoliaire de leurs vignes en relevant lepalissage. LES FRÈRES SANTACREU,

r *

canteet decaladoc. Les vignes réagissent bien : le rendement et la maturité restent bons. Rassurés, ils franchissent le pas et achètenten 2008 la première machine Brunei. Le tempsde taille descendalors de 60 h/ ha à 20h/ha, avec 2 à 3 h/hade taille mécanique et 17 à 18 h/ha de repasse manuelle. « C'est l'investissement le plus rentable que nous avons fait. Cette machine nous a coûté 7 500 €, rembourséslargement dèsla première année grâce à 20 000 € d'économie de main-d'œuvre », relève Jean-Marie. En 2012, ils s'équipent en Cuma d’une tailleuse Pellenc avec un système de suivi du cordon. «La conduite de cette machine estplus facile. Nous arrivons à tailler de deux àtrois hectares par jour», apprécie-t-il. Autre intérêt de la taille mécanique, elle réduit les travauxen vert. « Nous palissons les vignes durant deux ansaprès la plantation afin d'éviter quele cordon ne tourne. Ensuite, le re levagen'estplus nécessaire.Les vigness'accrochent dans lepalissage, cela suffit », explique Jean-Marie. Pour réguler la charge, ils ajustent la hauteurde coupe, réglable par palier de 0,5 cm. « Nous n'avons pas besoin d'ébourgeonner», précise-t-il. Grâce à cesévolutions, ils font tout le travail avec trois saisonniers,contre cinq auparavant. Cette productivité s'explique aussi par leur niveau d’équipement. Les deux frères possèdenttrois tracteurs de 90 CV en location longuedurée auxquelssont attelés en permanencel’épampreuse, lesinterceps ou le pulvérisateur. « Cela nous permet d'enchaîner rapidement les chantiers sans perdre de temps.Sur 50 ha, il nefaut passe laisser déborder!»,

relève Serge.

>

’L

Avec la taille mécanique, ils ont réduit des deuxtiers le coût de la taille. La mortalité liée à l’esca a reculécar il n’y aplusde grosses plaies de taille. « Et la pressiondu botrytis est moindre », se réjouit Jean-Marie.

?? EnCumaavectrois autresvignerons, ils bénéficient d'un matérielperformantamorti

sur 200 ha. Leurs chargesde mécanisation, récolteincluse, nesont quede720€/ha. « Nous travaillons ensemble. Pour les vendanges, c’est convivial. Et nous partageonsnosexpériences, ce qui nousaideà progresser », relève Serge.

CE QUI A BIEN CE

MARCHI

QU’ILS NE REFERONT

PLUS

Innover c’est bien, testeravant c’estmieux. « Dans lesannées1990, nousavonsacheté une

mécaniques. des premières épampreuses

Les vibrations faisaient tomberlesbourgeons ! Nous avonsdûrenoncerà l'utiliser. Depuis, nous testons le matérielavant

d'investir»,noteJean-Marie.

?? bordde rivière, c'estfini. Après trois inondations sur 2,5ha,ils ont arrachécetteparcelle. Aujourd’hui en jachère, elle contribue à la biodiversité dansle cadre du référentielHVE. Produire en

En Cuma, ils disposentd’une large palette d’outils depuis le travail du sol jusqu'aux vendanges. « Nous avons acquis une écimeuse double rang l'an dernier. Elle nous fait gagner 20 min/ha », indique Serge. «Avec le nouveau pulvérisateur

à panneaux

récupérateurs, nous

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JOURNALISTE :Frédérique Ehrhard

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«

Un robot nousferait

gagnerdu tempsenbio et nousaiderait à éliminerle glyphosate enconventionnel.» LES PARCELLES EN CONVERSION BIO

ont été enherbées afin de pouvoir y pénétrerrapidement après unepluie.

économisons 70 % de produits en début de saison. Et dans les parcellesproches d'habitations ou de cours d'eau, nous pouvons conserver une ZNT de 5 mètres », ajouteJean-Marie.

deuxfrèrescomptent sur cette machine pour réduire lesdosesdecuivre dansleurs parcelles en bio. Cela fait quatreans qu'ils conunepartie de leur vignoble, hisvertissent de relever un nouveau défi et de toire répondreà la demandede leur coopérative. « Avoir des vins en bio aide à vendre ceux en conventionnel », observe Jean-Marie, qui siège au conseil d'administration de lacave. Avant de franchir le pas, ils ont visité les Vignerons de la Voie d’Héraclès, une coopérative gardoise spécialisée dans le bio. «Nous y Les

avons vu de belles vignes, cela nous a rassurés », confie Jean-Marie.Pour commencer, ils ont créé unedeuxièmesociété d’exploitation de 15,5 ha qu’ils convertissent. Afin de pouvoirtraiter rapidementaprès les pluies, ils ont enherbéces vignes un rang surdeux. Et, cetteannée,ils ont investi dans une ton-

équipée de brossesépampreuses,ce qui leur évitera d'épampreràla main. « En bio, il y ade 30à 40% de travail en plus. Les prix doivent être à la hauteur », observe Serge. Depuis 2020, avec la certification de leurs premières vignes, ils bénéficient des bons prix du bio. Mais, cette année, avec le gel du 8 avril, ils en profiteront peu ! «Nous n’avions jamais eu de tels dégâts. Nous sommes bien assurés, mais cela ne couvrira pas toutes nos pertes. Nous avons vu pire lors des grandes inondations de 1999 ! Cequi nous aide à relativiser », relève Jean-Marie, qui reste confiant dansl'avenir. Il faut direque leur situation est plus solide. Cela fait dix ans qu’ils ont fini de rembourser leurs prêts fonciers. « Nous avons enfin le retour de nos efforts et nous arrivons à nous payer correctement », apprécient Serge et Jean-Marie. À 54 et 56 ans, ils veulentalléger leur charge de travail. Ils ont essayéBakus de Vitibot et aimeraient testerTed de Naïo. «En Cuma nouspourrions amortir un robot. Il nous ferait gagnerdu temps en bioet seraitune solution pour se passer du glyphosate en convennoteJean-Marie. Avec le gel, ils ont tionnel», deuse

dû reporterce projet. Du côté desvins, Serge et Jean-Marie constatent avec plaisir que leur qualité répond aux

attentes des consommateurs. Quand les deux frèresreçoivent des visiteurs, ils vont chercher des bouteillesau caveau pour leur faire découvrir les vins de la cave. «À ces ocnousvoyons souvent desclients repartir avecdescartons sous lebras. C'est une vraie satisfaction, qui donne du sens à notre travail dans les vignes », note Jean-Marie. En 2020, la coopérativea sorti une première casions,

SERGE SANTACREU

observe

ENTENTE COMMERCIALE

Une coopérative qui mise sur sescaveaux desVignerons du Pays d’Ensérune réalise 5 % de son chiffre d’affaires avecdeux caveaux. «Nous soignonsleur visibilité. 4 Nissan-lez-Ensérune, nousavons fait repeindredescuvesde 3 000 hl par desstreetartistesetaméliorél’accès. Celaa dopé (a fréquentation. Et, à Cazouls-lès-Béziers, nousprévoyonségalementunefresquedestreet art »,note Émilie Cazor, adjointede direction. > > Le caveau de Nissan a été agrandi et modernisé. Sur 80 m2, les clientsont désormais la placede dégusterla gammedesvins, dont les prix vont de 4 à 20 €/col. « Au-dessus, il ya une mezzaninepouraccueillir desgroupeset,devant, un jardin où nousorganisonsdesafterworks. C'estconvivial. L'été, nous faisons le plein tous les mercredis soir. Et c'estun bonpoint de départ pour nos activitésœnotouristiques.» > > La cave a investi 600 000 € dans ces travaux, réalisésaupremiersemestre2019. Maisavec60 % d’augmentationdesventes au deuxièmesemestreet 37% l’année suivante, le retoursur investissementestbon. La clientèle locales’estétoffée,et les touristess’arrêtentplus facilement.« Ces caveauxoffrent unebelle vitrine à nos vins. Nosadhérentsen sontfiers ! » > > La coopérative

artabanet vidoc. « Cerouge nefait que11,5° contre 13,5°pour les autres vins. C’est un peu déroutant à la première dégustation, mais il plaît ! Un de mes neveux m'en demande régulièrement », souligne Jean-Marie, qui suit de près l’évolution des goûtsdes jeunes pour continuer à préparerl’avenir.

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JOURNALISTE :Clément L'hôte

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L'HYDROSEMOIR Urbavert dansles vignes du Château de l’Escarelle (83). O RACINESAP

CEPORTEUR PELLENC embarque unhydromulcher Finn qui crache un jet coloré d’eau de mulch et desemencesau pied des vignes, e banton» lauret

verdit les rangs Éprouvédansle milieu paysager,l'hydromulching intéressedeplusen plus la viticulture pourenherberles vignessousles rangs.

I

ssu d’un perfectionnement de l’hydroseeding, l'hydromulching, ou ense-

Dans la cuve decesemoir : des semences, de la pâte de cellu lose et 1 200 litres d’eau. « Nous avons pulvérisé 3 000 l/ha de ce hydraulique, mencement est depuis longtemps utilisé en mélange sur des sols pas totaleFrance pour végétaliser les ment propres, et tout a fini par le bords d’autoroutes, de chemins ver. La technique estpréciseet rade fer et les cimetières. Le prinpide », sesouvient la conseillère, cipe est simple : projeter au sol qui indique que lescouverts « ne un mélange d’eau, de fibres vésont pasforcément restésenplace et de semencessous par la suite », pour des raisons gétales pression pour enfouir les graisans rapport avec la technique nes à une profondeur propice à d’implantation. leur germination. Perrine Dubois, conseillère à Aujourd’hui, la restriction des l’Association techniqueviticole herbicides ravive l’intérêt pour du Maine-et-Loire, fait partie l’hydromulching. En avril derdes premières à avoir tenté l’exnier, le Château de l’Escarelle à en viticulture. « En périence Brignolles (Var) a loué un hydro2013, nousavons réalisé un essai seeder, ou semoirhydraulique, sous le rang qui d'enherbement au distributeur Racine SAPpour comparer plusieurs consistait à 400 € par jour. Cette machine du espèces.L'hydromulching, c'était constructeurlyonnais Urbavert juste pour semer plus vite. comprend une cuve de 700 liComme il n'existait pas de matétres, une pompe et son petit moriel dédié pour la viticulture à teur à essence. À la sortie de la l'époque, on avait installé unepepompe : un tuyau et une lance tite machine Hydrogreen sur une maniée par un salarié du doremorquetractée.» maine. Dans la cuve : un simple

mélange de semences de microtrèfle Pipolina etd'eau. Ici, il n’y avait pas de fibres végétales car « l'exploitation esten bio et nous n'avons pas trouvé de cellulose autorisée en bio », explique Cédric Moniquet, conseiller chez Racine SAP. « Nous avons ensemencé autour de 3 ha parjour sur une bande de 50 cm de large en roulant à 5-6 km/h et en appliquant 3 m’/ha », rapporte Nicolas Roux. Un débit de chantier qui satisfait lechef de culture de l’Escarelle, où les vignes sont

plantées à 2,5 m entreles rangs. Ce dernier souligne aussi la qualité d’implantation. «Avec la pression dujet d'eau, lesgraines se mélangent à la terre et restent bienfixées ausol.» Trois moisplus tard, le couvert a bien levé, mais pas de manière homogène. « Il y a eu du salissement. Nous avionsfait une légère préparationdu sol, avec un seul passage d’intercep et de disque émotteur. Le sol était assez propre, mais il restait des adventices qui se sont ressemées

L’eau, le nerf de la guerre Plusqu’aucun autrefacteur, l’approvisionnement en eau déterminele débit d’un chantier d’hydromulching. Il faut de 3 à 12 m3/ha,selonles chantiers etles pratiques.« Nous avionsdesbornes à eauà 50mètres dela parcelle. Heureusement, car la cuve sevide très vite », assureNicolas Roux, duChâteaude l’Escarelle (83). « Comme nousn 'avions pasde point d'eau à proximité, nous avonsapporté plusieursbacsd'eausur une remorqueà proximitéde la parcellelejour du semis». témoigne EmmanuelChety, du ChâteauAnthonic (33). Une anticipation qui apermis de réduirele coût de chantier, enévitant les allerset retoursvers le chai pourremplirl’hydroseederd’eau.

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JOURNALISTE :Clément L'hôte

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quand il a plu. Ce n'était pas l’idéal d'autant plus que le micro trèfle Pipolina est une espèce difet qu'en avril les conditions étaient un peu froides. Nous allons réessayer en septembre. » Là

ficile

non plus, l’hydroseeding n'est pas remis en cause car « nous avions essayé, à l'automne 2020, avec un semoir pneumatique et, là, rien n’avait levé», précise Nicolas Roux. Des essaisont égalementeu lieu dans le Bordelais, à plus large échelle. Dans le cadre du projet ESSOR, sept châteaux testent

l’enherbement des rangs sur 0,5 ha chacun avec différents mélangesde graines. Tous ont eu recours au prestataire Banton & Lauret qui a installé un hydromulcher Finn sur un porteur Pellenc. Ici, plus besoin d'opérateur pour tenir une lance et diriger le semis : lestuyaux qui crachent le jet de graines, de mulch etd’eau sont fixés au porteur. Les semis ont été réalisésentre fin août et mi-octobre 2019, les

uns directement sur des sols

non préparés, lesautressur des sols préparés selon diverses modalités. Près de deux ans plus tard, les résultats sont assez hétérogènes. Au Château Pontet-Fumet (Saint-Émilion), « lecouvert s'estbien installé, raple propriétaire Philippe porte Bardet. Dans les raresendroits où les semis n’occupent pas tout le cavaillon, uneflore de printemps a pris le relais et empêche les estivales comme l'amaranteou l'érigede revenir, ce qui me convient. Pour l'entretien, de une à deux tontes par an suffisent quand les plantes naines dominent. » Toutefois, au Château Anthonic ron

(Moulis-en-Médoc), l'implantation est plutôt décevante. Pour son directeurtechnique Emmanuel Chety, « le problème vient peut-êtredu mélange de graines que nous avons utilisé, ou des conditions très sèchesau moment du semis, car le chantier s'est très bien déroulé, avec un mélange homogène et bien réparti ». Du côté du prestataire, Pierre Dufaure, responsable technique, prévient que « comme pour

STEFANO FRATTON, TECHNICO-COMMERCIAL CHEZEURO-TEC, FOURNISSEURD'ÉQUIPEMENTS D'HYDROMULCHING

«Du mulch pour un meilleur résultat » //NI

IN

°usconseillons

d’appliquer un mélange de semencesd'espècescouvrantes et rasantes (environ 2 gr/m2) additionné d'un mulch.qui est composé defibres de bois qui colorent la zone ensemencéeet qui favorise lagermination des grainesen lesfixant au sol, eten limitant l'évaporation et l’érosion.

tout couvert, il faut au minimum de trois à cinq ans sans herbicides résiduaires, deux ou trois passages de lame avant le semis et une période d'intervention adaptée aux espèceschoisies ».

Confiante dansl’avenir de cette technique, sa société propose désormaisune prestation clé en main fournissant le matériel, le

L’ensemble est mélangéà l’eau et appliqué de 10 à12 m3/ha.On peut aussi rajouter de l’engrais et des activateurs de germination pour faciliter l'installation du couvert et sa pérennité.Dans nos cuves,un malaxeur assureque le mélange reste bien homogène.Pour lesvignobles en bio, il existe des mulchs certifiés UAB par Ecocert.»

chauffeur et le mulch, pour un prix avoisinant 1 800 € l'hectare et un débit dechantier estimé à 1 ha/jour pour 6 600 pieds/ha. «Noussommes très sollicités, tout le monde està la recherchede nouvelles façons d’entretenir sous le rang», assureBenjamin Banton, cogérant de Banton & Lauret. CLÉMENT L'HÔTE

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à distance

Dépannage Ero relève, depuis l’usine, lesdysfonctionnements électroniques et envoie un programme

Après avoirconcentréleurs efforts surla qualité de la récolte, les constructeursdéveloppentl’assistanceà distance pour prévenir les panneset baisserles coûtsderéparation. oudraient-ils qu’on nejoue plus le coup de la panne? C’est à

veaux utilisateurs de sesGrapeliner son service « Vitiassist », en test depuis déjà deuxans. Sur croire. Cette année, un simple appel d'un viticulteur à panade, le concessionles constructeursde machines dans la vendangerinnovent là où on ne naire ou le constructeur pour les attendait pas.Pour une fois, ront, en direct et à distance,acil ne s’agit pas d'améliorer la céder aux paramètres de sa qualité de la vendangeou la pomachine pour lui proposerune mais de développer lyvalence, solution en vue de le tirer d’af faire. « Nos clients réclamaient uneassistancepourprévenir ou réparerles pannes ! Ero, Grécette possibilité, explique Chrigoire et Pellenc ne manquent stoph Klein, responsable des d’imagination dansce domaine ventes de la firme. Vitiassist peret lancentde nouveaux services met aussi au propriétaire d'une d'assistancehigh-tech, ou s’apmachine à vendanger de suivre prêtent àle faire. précisément sa position GPS sur son ordinateur. Il peutsurveiller la Ero est en avance sur ce terrain. progression de la récolte et ainsi Dès ce millésime, le fabricant almieux planifier les interventions étend à tous les nou lemand suivantes etla vinification. »

V

dernier, j’ai puenvoyer un nouveau programme pour résoudre à distance un problème lié aux signaux bus CAN d'unemachine, témoigne Cyrille Fournier, restechnico-commercial ponsable « L’an

Ero pour l'Ouest dela France. Mais, s’il se révèle impossible de proposer une solution en direct et à distance, la concession et ses mécaniciens gardent lamain. » Autre service dece Vitiassist :

lorsque les paramètres essentiels de la machine, tels que la températuredu moteur, la pression ou la températured’huile..., atteignentdes valeurs limites, le système envoie un message d’erreur par SMS ou e-mail aux adressesspécifiées pour avertir le chauffeur, le responsableou

De nouvelles missions en perspective Chez Grégoire, «on n’est pas loin de proposer le demodulation, d'engrais notamment ». comptagedes manquants.Le terrain ledemande, assureChristopheBaron.On sepencheaussisur des

Ero, dansla mêmeveine, imaginetirer du passagedes MAV desinformations sur technologiesde détection de la flavescencedorée et la production et lasanté des ceps.« Onpourrait l'adaptation de la pulvé à la présenceounon de vigne. » repérerlessouchesatteintes de maladiesdu bois », De son côté, Pellenc chercheà « recueillir envisageChristoph Klein. un maximum d’informations lors de la récolte, Chez New Holland, rien ne filtre. « On neveut pas comme lerendement et la vigueur pour moduler vendre du rêve en annonçant desinnovations qui les façonsculturales,ou lessymptômes de ne sont pas au point », confie prudemment Philippe la flavescencedorée,déclare JacquesServoles. Boisseau.Le constructeur préciseseulement qu'il vise Et nouspensonsdévelopperdesmécanismes la modulation de différentes opérations culturales.

le propriétaire de la machine. Enfin, « nous sauvegardons les donnéesdesmachinespendant un anpour pouvoir les analyser tranune fois les vendanges quillement terminées, afin de détecter les moyens de réduire ses coûts énergétiques et d'augmenter le taux d'exploitation de la machine, puis deplanifier la saisonsuivante à la lumière de ces résultats », ajoute le constructeur. De son côté, Grégoire se prépare à lancer unservice pour rendre leviticulteur plus indépendant et faire baisser les coûts d’entreCe service comprendrait tien. plusieurs volets : - la fourniture aux utilisateurs de pièces détachées pour les têtes de récolte deleursmachines (secoueurs,écailles, tapis con-

afin qu'ils puissent les remplacer rapidement en cas dépanné; - l’envoi de messagesles avervoyeur...),

tissant

des révisions à faire ou

des organes àremplacerselon le nombre d'heures d’utilisation de leur machine; - une programmation de l'enen concession,en fonctretien tion des données d’utilisation des machines, pour que les pièces (roulements, silent blocs, filtration moteur...) et la main-d’œuvre nécessairesà cet entretien soient disponibles le moment venu ; -une gestion dela flotte, à destination des propriétaires de plusieurs machines, pour voir

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en temps réel où sont les

machi-

et ce qu’elles

font. « Avec la polyvalence, les machi nés sont très sollicitées, précise Mathieu Tabardel, responsable marketing et chef produit chez Grégoire. L'idée,c’est de prévoir le remplacement des pièces d'usure en fonction du nombre d'heures travaillées. Le moment venu, on enverra des messages aux clients pour les faire penser à la révision et on livrera les pièces au concessionnaire, à l'avance. Le tarif n'est pasencore défini. Cela ira du simple au double. Pour les machines de version L, cela devrait avoisiner 7 500€/an, incluant l'entretien de routine etle changement des pièces d’usure une fois le nombre nes

d'heures atteint. » « Nous lancerons cenouveau ser vice après les vendanges, d'abord pour lesvignes larges et unique ment sur les machines pourvues

de l’écran iMonitor, indique Christophe Baron, responsable communication du constructeur. Le client souscrira une option à l’achat de la machine pour une durée de trois oude cinq ans. Il auraaccès, comme nous, à toutes les données concernant sa machine

depuis sonbureau. »

Pellenc travaille lui aussi sur le sujet. Mais motuset bouche cousue pour l’instant. ¦< On va présenter unservice connecté qui prendra la forme d'uneoption et qui complétera l’assistance qu'offrent déjà nos concessionnaires et nous-mê-

par téléphone ou en nous rendant sur le terrain. Nous communiquerons en septembre à ce sujet », confie Jacques Servoles, mes

directeur du département viticulture du constructeur, qui n'en dira pasplus. VINCENT GOBERT

Rien nevaut un bon chauffeur__________ « Depuis 2017, on a l’Autopinch, c'est-à-direun réglageautomatique dupincement pourque latête de récolte exerceune pressionconstante sur levégétal, préciseChristophe BaronchezGrégoire.L'étapesuivante serademodifier touslesréglages selon ce que l'on trouve dansla benne à l’aide, parexemple, d'un scan. »Apparemment, ce ne serapas une mince affaire. « Tous les grands constructeurs travaillent à l’automatisation desréglagesdela tête derécolte », observe Christoph Klein chez Ero. «C'estun défi très difficile à relever,admet Jacques , Servoles,directeur du département viticulture de Pellenc. La densité de végétation, lamaturité desgrains, leur évolution durant les vendanges sont autant deparamètres très variableset qui changent chaqueannée. Le jour où quelqu'untrouvera comment paramétrer automatiquement le secouage.un trèsgros pas serafranchi / » En attendant, lesbons

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Des débouchés pour le liège La Motte Une journée de sensibilisation autour du chêne-liège a rassemblé les propriétaires et professionnels forestiers. La filière est en pleine expansion, la matière étant recyclable Au château des Demoiselles, l’ASL suberaie varoise (Association syndicale libre de gestion forestière) a convié élus, propriétaires et professionnels forestiers à une journée de sensibilisation autour du chêne-liège et de sa filière. Après avoir souligné l’aspect endémique de cet arbre (sur le territoire français, le " Quercus Suber " ne pousse que dans les massifs de l’Estérel, des Maures, des Pyrénées-Orientales, des Landes et en Corse), Chloé Monta, ingénieure forestière, a détaillé les perspectives d’une suberaie, plantation de chênes-lièges. " On compte trois incidences directes. Notre Suve (en provençal) a une valeur patrimoniale indéniable, plus de 50 000 hectares dans le Var. En cas d’incendie, le liège protège l’arbre du feu et les espaces nettoyés pour faciliter les levées stoppent toute propagation. Enfin la filière est en pleine expansion car ce matériau entièrement recyclable possède une très haute valeur ajoutée ". Une utilisation multiple Il est vrai que le liège ne sert pas qu’aux bouchons  l’aéronautique : et le bâtiment en sont friands. Il est donc important d’organiser la filière et d’assurer une gestion durable  : " De 1850 à 1960, nous comptions 150 bouchonneries générant plus de 2000 emplois  l:e métier de leveur de liège à la hache a presque disparu ".

Il fallait trois ans pour apprendre le geste et pérenniser ainsi la production, une écorce mal retirée et le chêne se meurt. Devant l’intérêt pour cette matière première et sa valorisation, une société espagnole s’est associée à Pellenc, équipementier français, pour développer un outil capable de récolter le précieux sésame. À présent, dix jours de formation suffisent pour maîtriser le savoir-faire, grâce à une tronçonneuse couplée à des capteurs et un écarteur électrique. Malgré sa qualité exceptionnelle, le liège de nos terroirs nécessite plusieurs transformations avant son exploitation. Brut ou en farine qu’on agglomère, il a besoin d’être purifié. Appellation liège de Provence Le liège mâle qui est la couche originale, est impropre à l’industrie, les récoltes sont donc nécessaires pour obtenir un produit plus dense et homogène. Depuis presque dix ans, Diam Bouchage, n°1 mondial, en partenariat avec l’ASL, valorise ce matériau et participe à un programme de formation pour les jeunes qui veulent devenir leveur de liège (BTS ou Bac pro). En achetant ce liège de qualité et en créant un label " liège de Provence ", chaque acteur participe à la sauvegarde de la biodiversité et ainsi au développement durable des espaces boisés. En ces temps

caniculaires, toute action visant à l’entretien des forêts se révèle primordiale. Relancer la production française, estimée aujourd’hui à environ 1 500 tonnes sur les 200 000 tonnes produites mondialement chaque année, permet également d’optimiser les efforts de gestion forestière amorcés, entre autres, par l’ASL suberaie varoise. Une attention qui mérite d’être soutenue par tous, pour que le chêne-liège, trésor végétal authentique, continue de déployer son élégance intemporelle. Des débouchés pour le liège

Un outil électrique capable de trancher et d’écarter le liège sans abîmer l’arbre.

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