3 minute read

novembre 2021 Cliquez ici pour voir la page source de l’article

Next Article
PAGE(S

PAGE(S

12 novembre 2021 Cliquez ici pour voir la page source de l’article

contraire, est d'allier nos forces, en complétant nos compétences, comme l'industrialisation et la commercialisation, ouen renforçant notre capacité financière à aller développer de nouveautés. Et de faire croître un pari : intégrer notre distribution et développer des services, mais aussi agréer des technologies, développer des softwares et faire preuve d'ingéniosité. " Pour autant, AgreenCulture va continuer "à travailler avec ses partenaires et poursuivre le déploiement de briques technologiques dans d'autres domaines". Déjà, l'entreprise a déposé plusieurs brevets, notamment un sur l'arpentage, qui devient un élément clé garantissant la sécurité des utilisateurs, et un autre sur son AGC Box, l'ordinateur de bord du robot Ceol qui intègre la gestion du guidage, de la connectivité, des flux vidéo et de l'intelligence artificielle.

Ceol, un robot enjambeur adapté aux vignes étroites et certifié pour une utilisation sans contrôle humain dans la parcelle. Grâce à une motorisation hybride diesel électrique, il travaille entre les rangs des vignes.

IL a dit Christophe Aubé, fondateur et président d'AgreenCulture

“Avec les robots, il y a évidemment une part de réflexion importante autour de la réglementation. En revanche, avec Ceol et la gamme que nous voulons développer en agriculture, nous sommes dans une logique d'autocertification. Notreanalyse du risque nous permet de proposer une solution qui ne nécessite pas de présence physique locale. Le fonctionnement du robot s'accompagne par télé-opérating. C'est un premier atout. Le second est que nous proposons une solution hybride électrique-diésel. C'est un avantage par rapport à la sobriété énergétique, et c'est aussi un gain de temps notable en termes de changement de batterie. Par ailleurs, il peut ainsi passer en tout électrique à proximité des habitations. Nous travaillons sur une solution toutélectrique, mais qui n'arrivera que d'ici plusieurs années. La solution la plus pragmatique aujourd'hui vis-à-vis de l'autonomie reste l'hybride, qui offre environ 20 heures d'autonomie. ” Des besoins évalués entre 700 à 800 robots par an

Les deux entreprises partagent déjà trois programmes de développement. Le premier est effectif puisqu'il y a trois ans, le concours du Comité interprofessionnel des vins de Champagne a permis la mise au point du prototype Ceol, un robot enjambeur adapté aux vignes étroites et certifié pour une utilisation sans contrôle humain dans la parcelle. Grâce à une motorisation hybride diesel-électrique, il travaille entre les rangs des vignes étroites. Le deuxième programme est donc logiquement le développement à plus grande échelle et la commercialisation de ce robot qui a, depuis, évolué vers un robot petit tracteur interligne. "C'est un projet que l'on va porter sur le marché dans un horizon de temps assez proche. Nous sommes en train de tester les besoins de nos distributeurs, et l'idée est d'entrer en phase de commercialisation en 2023", expliquePatrick Coupier. Troisième programme : renforcer l'investissement chez AgreenCulture "sur des briques de software, pour permettre une télé-opération et une surveillance des robots à distance", via une plateforme dématérialisée, qui sera également connectée à Pellenc Connect. Le réseau de distribution Pellenc viendra en appui, en cas d'intervention humaine nécessaire. "La plateforme devra accueillir des systèmes experts, de l'intelligence artificielle et être en capacité de qualifier les pannes et défauts àdistance. " Évidemment, le marché de la robotique agricole est en phase d'émergence. "Nous partons d'une feuille blanche", note Philippe Astoin, directeur de la division agricole du Groupe Pellenc. Mais le Groupe estime entre 25 et 30 %les surfaces viticoles françaises robotisables, soit entre 6 000 et 7 000 unités de désherbage mécanique interligne, soit 700 à 800 par an. "Nous travaillons sur une solution inter-rang et intercep sans

This article is from: