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SURFACE

19 novembre 2021 - 08:10 > Version en ligne

· - attrezzature su telai multifunzione al trattore per eseguire operazioni di prepotatura, spollonatura, legatura, cimatura e defogliatura dei vigneti

Settore MDC

· - attrezzature da cantina per la gestione delle uve: ricevimento, diraspatura, cernita, pigiatura · - presse pneumatiche ed enologia smart per: diraspatura,pressatura, macerazione, svinatura e trasferimenti di liquidi

Settore ARBO

· - macchine da arboricoltura per la raccolta di olive, frutti fragili (ciliegie, prugne ecc.) e frutti a guscio (mandorle, pistacchi ecc.) su impianti tradizionali, intensivi e superintensivi · - scuotitori frontali al trattore e semoventi · - trainata per la raccolta di olive e mandorle L’esperienza acquisita e la rete di assistenza, diffusa in tutte le zone vitivinicole italiane, garantiscono ai viticoltori e a gli enologi, soluzioni tecnologicamente avanzate mirate all’ottenimento del binomio fondamentale: qualità/economia. I nostri obiettivi mirano ad offrire al cliente servizi su misura per garantire l’efficace utilizzo dei prodotti acquistati: · - consulenza e formazione · - soluzioni finanziarie personalizzate · - ricambistica originale · - servizio d’assistenza Intento principale è riuscire a cogliere ed interpretare i cambiamenti in corso che caratterizzano i mutamenti della filiera vitivinicola. Con l’acquisizione da parte del Gruppo Pellenc di PERÀ ŒNOPROCESS, una delle principali società di engineering e attrezzature per le cantine, stiamo andando incontro ad un’offerta completa e strutturata sulle nuove esigenze della filiera. La scelta di mettere l’innovazione al servizio dell’eccellenza e delle prestazioni, per un nuovo approccio alla viticoltura conciliando la qualità della raccolta, il rispetto dell’ambiente, la redditività e la semplicità d’uso, si è dimostrata vincente. L’obiettivo che ci siamo prefissati e che sicuramente continueremo a perseguire è la qualità, poiché questa sarà la tendenza che caratterizzerà i vigneti e i vini italiani del futuro. Siamo quindi alla ricerca del giusto connubio tra qualità e sostenibilità cioè ciò che beviamo con il rispetto salutare delle nostre famiglie. Lo sviluppo tecnologico raggiunto, grazie ad uno sforzo costante in termini di innovazione ed investimenti sulla ricerca, ha portato alla creazione di proposte esclusive (Il Gruppo Pellenc investe il 10% del fatturato in sviluppo e ricerca con 150 addetti tra tecnici ed ingegneri). Partendo dal presupposto che il vino di qualità si ottiene da uve di qualità, abbiamo elaborato, tramite accurate ricerche, tecnologie sempre meno invasive, tese ad esaltare i caratteri tipici di ogni vitigno, piuttosto che standardizzarli.

19 novembre 2021 - 08:10 > Version en ligne

18 novembre 2021 - 07:58 > Version en ligne

UN ACTEUR INCONTOURNABLE

présentation La société languedocienne PERA, figure emblématique de l’expertise française en process vinicole, a été créé en 1896. Filiale du groupe PELLENC depuis 2014, elle est reconnue auprès des vignerons exigeants ainsi que dans les grandes unités de production de vin en France et à l’international, pour son esprit d’innovation, sa passion du service à la cave et son engagement dans la filière viti-vinicole. Son offre de produits, sa maîtrise inégalée des process, et son équipe d’experts, font de PERA- PELLENC aujourd‘hui un acteur incontournable de son secteur. • Notre histoire

• Nos points forts

• Nos valeurs Etre plus proche de vous. L'innovation au service de la performance. L'humain, le coeur de la société. • Notre gamme de produits

• Notre savoir-faire

• Nos Chiffres Clés 2018 180 salariés exerçant 22 métiers différents 25 brevets, PERA- PELLENC 10% de l'effectif oeuvre à la R&D et aux bureaux d'étude process Unité de production basée à Florensac, dans le Languedoc MOTS CLES : réception de vendange, pressurage, traitement thermique des vins, ingénierie vinicole, conquêts, égrappoirs, table de tri, pompes, pressoirs pneumatiques, pressoirs, cave, suivi oenologique

17 novembre 2021 - 15:10 > Version en ligne

AIPV e le attrezzature a batteria

MG Marketing Giardinaggio Notizie 17 Novembre 2021 Le delegazioni del Veneto e dell’Emilia Romagna della AIPV, l’Associazione Italiana Professionisti del Verde, hanno organizzato per il 26 novembre prossimo un interessante corso, gratuito, sul tema “Attrezzature professionali a batteria. Analisi degli effetti sulla salute dell’operatore”. L’incontro, sponsorizzato da Pellenc, si terrà presso la sede di Merlo Servizi, in via Nazionale, 33 a Stanghella, in provincia di Padova con inizio alle 17,30 e la conclusione prevista per le 20,00. Al termine sarà offerto un buffet. Per poter partecipare la pre-iscrizione on line è obbligatoria, come è obbligatorio esibire il Green Pass. La chiusura delle iscrizioni è stata fissata per il24 novembre In particolare verranno trattati temi quali: le principali differenze delle attrezzature a motore termico e a batteria e le indicazioni sull’uso corretto e sulle operazioni di manutenzione ordinaria. Importanti saranno inoltre gli interventi che tratteranno delle problematiche legate alla sicurezza sul lavoro per operatore e committente, oltre all’analisi delle ricerche effettuate in collaborazione con l’Università di Bologna sulle malattie professionali. Infine verranno trattate le maggiori problematiche legate alla sostenibilità ambientale e C.A.M. ROTTA DI NAVIGAZIONE: PER LA PRE-ISCRIZIONE ON LINE IL SITO AIPV

1 novembre 2021 - N°221

Souffleur Airion Backpack, lapuissancenaturellement

Pellenc a développéle Airon Backpack : le souffleur dorsal électrique le plus

puissantavec undébit d'airde 1 115m3/h, efficace même pour les résidus in-

crustés. Disposantaussi d'unepoignée intelligente, cette nouveauté se pilote ergonomiquement et présente les

informations digitales nécessairesen temps réel. Son designa étédéveloppé pour un rendementaéroléiqueoptimisé de 15 % et une autonomie prolongée d'une à trois heuresselon la batterie utilisée, tout en étantplus silencieux que ses homologues (10 décibels de moins qu'unsouffleur dorsal thermique), répondant ainsi au besoind'un souffleur discret. Compatibleavec3 buses(plate, platecoudéeou ergonomique coudée). Stand4G100.

17 novembre 2021 - N°7269

RÉGIONS / RÉGIONSUDMARSEILLE

Numérique et robotique: un nouveau cap dans la stratégie d’innovation du groupe Pellenc

(Crédits :DR)

Maëva Gardet-Pizzo

iégeant à Pertuis, dans le Vaucluse, le constructeur d’équipements et d’outils à

Sbatterie pour l’agriculture s’est imposé à l’international sur les marchés de la viticulture, de l’arboriculture et des espaces verts

Politique qui se traduit par d’importants moyens dédiés à la R&D et par le rachat ou l’entrée au capital d’entreprises stratégiques, à l’image de sa récente prise de participation au sein de la PME toulousaine Agreenculture, spécialisée dans la robotique.

La connaissance de la terre. Le goût de l’innovation. Ce sont les premiers ingrédients de la recette Pellenc. En 1973, Roger Pellenc, issu d’une famille d’agriculteurs et passionné de mécanique fabrique quelques outils dédiés à la viticulture avec sa petite équipe dont Jean-Paul Motte, avec qui il cofonde l’entreprise. Ils n’ont au départ pas beaucoup de moyens, mais un certain nombre d’idées. Et déjà une vision tournée sur le l_bottero

$%!"& ' ( un sécateur électrique. En 2004, elle intègre des batteries au lithium sur des appareils électroportatifs. Et quatre ans plus tard, %( ) )&

Au début des années 1990, elle lance sa première machine à ) $ &

17 novembre 2021 - N°7269

Mais chez Pellenc, l’innovation ne se limite pas à des efforts en interne. Elle passe aussi par l’intégration de compétences externes par des rachats d’entreprises. En 2014, elle acquiert ainsi Pera, spécialiste des matériels de chai. «

». Un argument différenciant face à des concurrences plus spécialisées.

donnée

Désormais, l’entreprise compte 1900 salariés répartis sur 20 sites en France et dans les régions du monde où la culture de

développer plus amplement à l’international grâce à l’arboriculture, sa seconde spécialité, ciblant notamment l’oléiculture ou encore les fruits à coque qui font l’objet d’une demande très forte depuis quelques années.

En 2020, le chiffre d’affaires du groupe s’élevait à 280 millions !" hors Europe. Une taille qui lui permet de consacrer d’importants moyens à la recherche et développement. « ! "

%&' !# ( ) ( aussi préparer l’avenir.

». Une plateforme lancée il y a un an sous le nom +

La robotique, c’est l’autre sujet majeur du moment, avec la prise de participation (30%) au capital d’Agreenculture, une PME toulousaine d’une quarantaine de salariés qui a développé Céol, un engin autonome piloté par GPS capable de tracter divers outils, pour désherber ou labourer par exemple.

0 / 5 6 prise de participation. La PME toulousaine pouvant se consacrer à son cœur de métier qu’est l’innovation en robotique et le développement de logiciel. Pellenc apportant sa puissance industrielle ainsi que son réseau international de distribution.

Reste à vaincre la crainte que peut générer la robotisation. Mais 7:&; # ». Car il faut bien trouver des solutions face à la pénurie de main d’œuvre. D’autant que l’essor de l’agriculture biologique et l’interdiction de certains produits phytosanitaires exigent un plus important travail de la terre. «$ ( ».

A tel point que pour le directeur de l’entreprise, la robotique est

5' < # = perspectives immenses qui exigent, avant de s’y engager concrètement, quelques ajustements.

1

" ( Une mise sur le marché qui, il en est convaincu, marquera un tournant en faveur de la robotisation de l’agriculture dans les 10 à 15 prochaines années. Il y voit aussi une forme d’accomplisse' ? ? 5 6? 5 / 5 # )) )

1 novembre 2021 - N°1192

« Gardezà l'esprit quelesécateur estplusutilisé quele tracteur»

Lesécateurest l’outil

de la vigneindispensable. Son usageest intense pendantplusieurs mois. Le travail de la taille a connu une révolution depuis l’arrivéedessécateurs

électriques.L’invention de Daniel Delmas(Infaco) en 1984 a évoluéen quelquesdécenniesets’est fiabilisée. Rencontreavec lesentreprisesleaders du marché.

En 1985, lors dusalon SITEVI à Montpellier, Daniel Delmas, ancien pom piste à Cahuzac-sur-Vère(Tarn), le premier sécateurélectrique (Infaco) qu’il a mis aupoint unan plus tôt.

Daniel Delmas est un autodidacte, ancré dans son village natal. Curieux, il aune passion pour les inventions. «Mon père est un créatif né, raconte son fils Davy Delmas. // a toujours euà cœur deréaliser un outil qui révolutionne le quotidien de son entourage. Il travaillaitses inventions dansl’atelier de la station-service denotre village du Gaiilacois.Sa première invention était un piquet tube pour le palissage des vignes en gobelet. Les vignerons qu’il a fournis sont devenus des amis. Dans les discussions, ils parlaient de la taille de la vigne. "La taille, c’est fastidieux, disaient-ils. Le soir, on a mal dans lesbras. Parfois, on semet le bras dansun seaude glacepour soulager lesdouleurs".»

Daniel Delmas commence alors à travailler sur un sécateur doté d’un compresseur portatif. Assez vite, il opte pour une solution électrique. Il se tourne vers des entreprises locales pour lui fournir lespièces qu’il a dessinéesou imaginées. « Nous sommesrestésenpartenariat avec ces fournisseurs. C’est notre philosophie depuis le début. Mon père dit toujours: "Nous sommesdesterriens avecles pieds ancrésdans la terre et le sol."»

Ainsi, le corps du sécateur, en aluminium (et garantie àvie), estréalisé à Gaillac depuis 37 ans. Les têtes de coupes sont conçuesà Thiers. Lélectronique à Castres et Toulouse. « La conception du sécateurs'estaussi construite parla relation humaine. Nous sommes attachés à notre village, à notre région et à notre nation. Etnous sommesfiers dulabel "Origine Francegarantie". »

Lors de sa première présentation du sécateurélectrique en1985 à SITEVI, où il reçoit la palmed'or de la meilleure innovation, Daniel Delmasseprésente avec 500 pièces. C'est la ruée sur le modèle présenté. « Les gensse bousculaientpour lui enacheter. Et ceux qui n’avaient pu en avoir lui laissaient deschèquespourêtre livrés. »

Les sécateursélectriques des débuts demandentbeaucoup demaintenance, et Daniel Delmas assureles retours à l'atelier pour effectuer les réparations. «Les clients acceptaient que l’appareil puisse connaître desaméliorations. » Larrivée du sécateurélectrique a été pour les vignerons et les ouvriers viticoles une révolution sur les rendements, mais surtout sur la diminution desdouleurs physiques.

Très vite, Daniel Delmaset sonépouse sillonnent la France pour développer leur réseaude vente. Ils forment les distributeurs pour changer les pièces défectueuses dansles situations d'urgence.

«À cette époque,j’étais enfant, explique Davy Delmas.Del’âge de5 ansà 15ans, je n’ai pasbeaucoup vu mes parents.Mon père, au-delà de la vente d’un outil qui garantissait dès le départ un service porté par le distributeur, a toujours eupour règle: "Il faut regarder l’intérêt du client". Et ce qui a construit Infaco, c’est cetterelation fiable etforte. Les salons sontun moment d’échanges,deretours d’expérience.»

Infaco: «L'outil viticole essentieletdurable le moins cher»

Loutil s'impose année après année dans lesdomainesviticoles. Lentreprise Infaco connaît une impressionnante croissance. «À partir de 1995,nous avons puassurerunefiabilité forte denosoutils. C’est avec l’Electrocoup F3010 présenté en 2010 que nous avons pris le dessus surnosconcurrents, estime Davy Delmas. Et en 2015,nous avons présenténotre 8e

1 novembre 2021 - N°1192

génération d'appareils avec l'Electrocoup F3015. Aujourd'hui, nous sommes les leadersconnuset reconnus, en France et en Europe. Notre entrepriseesttoujours à Cahuzac-sur-Vère et compte 718 salariés. Nos sécateurs sont distribués dans 50

pays. Et en France,nous disposonsde400 distributeurs. »

Dès le début, Infaco a mis en place une politique de maintenanceet de révision dessécateurs.Elle proposeune remisede

la mallette complète (sécateur, batterie, et gilet) chezle revendeur, et réalise une révision totale de l'outil à l'usine. « Cela nous demande une logistique conséquente. Avec le temps,nous avonsapprisà la maî-

triser etàl'améliorer. Nous avonsmaintenu le choix de la révision à l'usine. Car nous faisons remonter toutesles pannes que nousavonsenregistrées. Ettout l'enjeu est de prévenir la panned'un appareil. Ce retour à l'usine permet une remiseà niveau desoutils. »

Infaco propose un forfait révision à 85 € HT, si l'outil est déposé avant le 10 mai (c'était le cas en 2021). Età 110 € (+ frais de port) si l'outil estdéposéaprès le 10mai. Pourquoi cesdeux tarifs ?« Pour gérerle flux desrévisions. »

Cesrévisions permettentuneextension

dela durée devie del'outil : « À l'achat, nous offrons trois ansdegarantie, explique Davy Delmas. Mais nous observons, parles révisions, que la durée devie dessécateurs est de 10à 15ans. Et dessécateursde 15 ans, nous enavonsbeaucouplors desmo-

ments derévision. »

Quantà envisagerun sécateursansfil

avecbatterie intégrée: « Tous les ans, on se bat pour enlever du poids sur le sécateur. Si on rajoute la batterie, l'outil dépasse le poids de 1 kg. Vous allez alors déplacer les douleurs sur l'épaule de l'utilisateur. Quandvous êtes un professionnel et que voustaillez 8heuresparjour, vous réalisez

?Pellenc s'est imposé sur le sécateur en misant surla légèreté du matériel.

7 0000 coupes dansla journée. Aujourd'hui, on continue de penserqu'une batterie déportée estun bien pourl'utilisateur. »

En 2018, Infaco a proposéun gant de sécuritésurla main qui netaille pas, pour éviter les coupuresde doigt. C'est le seul fabricant au monde àce jour à proposer cetélémentde sécuritésupplémentaire.

Y aura-t-il un nouveaumodèled'Infaco en 2021 ? « Ilnous faut 5 à 6 anspour développer un outil », et l'Electrocoup F3015 a été présentéen 2016. Un peudepatience.

Un sécateurElectrocoup F3015 coûte 1 395 €. C'est une somme. Mais Davy Delmas remet les chosesen perspective. « Regardezle tempsd'usaged'un sécateur

surl'année! Vous l'utilisez tous lesjours de novembre àmars dansde très nombreux domaines. Si vous mettez en parallèle le temps d'usaged'un tracteur dansl'année, ou d'unemachine à vendanger au regard d'un sécateur, vousconstatezque votre sécateur, qui va durer10 à 15 ans, est l’outil viticole essentielle moins cher que vous serezdansl'obligation d'utiliser! » Pellenc: « Le sécateurélectrique le pluslégerdumarché»

Secondacteur du sécateur électrique

destinéà la vigne : Pellenc. Lentreprise est connue pour ses machinesà vendanger,

mais a conçu une large gamme d'outils électroportatifs pour le secteur arboricole

et urbain (que l'entreprise nomme Green

and City).

Le groupe a pris à bras-le-corps le marché dela taille, et dèsle débutdesannées

2010, acommencéàprendre desparts de marché. Travaillant avec les spécialistes de la taille dans les chambres d'agriculture de l'Ardèche ou du Vaucluse. Ou du Sicavac àSancerre(voir l’article sur le respect des flux de sève page44). Jean-Michel Plouzeau, directeur du département des outils électroportatifsagricoles chez

Pellenc, considère l'attente du vigneron qui taille la vigne: « Lesécateurélectrique permet une taille de régénération. Dans cet esprit, nous avons limité l'ouverture dessécateursdestinésà la vigne à35mm

1 novembre 2021 - N°1192

(contre 45 mm pour l'arboriculture). Cela empêcheau tailleur d'aller trop loin dans une plaiequi serait dommageable. Avec un sécateurélectrique, plus vous autorisez les grossescoupes, plus la tentation de coupe est importante. » Et donc les risques de nécrosesaggravantes.

Ce qui a aussimotivé Pellenc dansses évolutions des sécateursest l'allègement desoutils. Lesécateurpèse670 grammes, ce qui en fait le plus léger du marché. Et la batteriepèse, elle, 845 grammes.« Nous avonsréduit les contraintesdetaille pour

réduire la pénibilité autravail. »

Nouveauté récente, «nous avons sorti de nouvelles générations de lames, pour qu'elles soientplus simples à entretenir. Le faitd'avoir épaissi la lame assureune meilleure qualité decoupe. Nous sommesdonc focus surla santédela plante. »

Pellenc se félicite de la réalisation de ses nouveaux outils, et indique prendre despartsde marché: « Depuis la sortiede

notre nouveau sécateur(en 2015), nous avonsaugmenténos volumes de ventes. » Pellencs'estaussi adaptéaux différents bassinsviticoles. « Pourles tailles en cordon de Royat, nous proposons une lame plus en conséquence. Pour les tailles en Guyot simple, nous avonscréé une “lame plume" qui estappréciéepourla taille des

sarments. Etnousavons travaillé notre tête de coupe pour garderunebonnequalitéde coupe. »

Comme ses concurrents, Pellenc a mis en placeun importantvolet sur l'entretien des sécateursen fin de saisonde taille.

« Un sécateur, ce sont 400 heures de travail par an, signale Jean-MarcPlouzeau, soit 10000 à 15000 coupes parjour. Il faut

? ChezFelco, les pièces détachées « sont disponibles 20 ans» assureStéphane Bardon

toujours garder à l'esprit qu'un sécateur estplus utilisé qu'un tracteur.» Dans cet esprit, Pellenc a développé une politique d'entretien forte, à travers le forfait Proactive maintenance. Cet entretien comprend démontagedu sécateur, dégraissageet regraissage,changementde pièce, vérifi-

cation de l'axe de lame, vérification de la batterie et duchargeur. « 40à50 % denos clients passentparle forfait pourl'entretien de leurs sécateurs. »

Chez Pellenc, la maintenanceest assurée par les distributeurs. « Ils répondentà un cahierdescharges surla réparation. Ils doivent disposerd'un local de réparation dissocié, s'engagersur un niveau de commandes. » Les distributeurs sont formés surle serviceaprès-vente, etsoutenuspar

les équipes Pellenc en région ou à l'usine. «Nous nous sommesdonné pourobjectif quechaque client puisseavoir recoursà un revendeur Pellenc dansunpérimètre de20 minutes envoiture. »

Si Pellenc a réussi son entrée sur le marchédu sécateur, c'estparcequ'il avait pris une longueur d'avancesur l'attacheur. Lentreprise du Pertuis a alors couplé ses arrivées d'énergie pour qu'unemêmebatterie s'adapteaux différents outils. « Notre attacheura une grosse part de marché. Et notre modèle Fixion 2 permet un gros rendement de travail. Nous avons adaptéà ce nouveau modèle un consommable réalisé en film photodégradable(à based'amidon

et de papier). Lequel estcompatible avec un vignoble qui souffre de conditions humides. Nous l'appelons le "lien climat" et il estlancécette année. »

Pour avancersur le marché, Pellenc propose une offre groupée:sécateur+ atta-

cheur à 1 595,94 € HT.

Infaco Electrocoup3015

Poids:790 grammes(en standard) Diamètre de coupe: 40 mm Ouverture de lame. 60mm

Batterie (modèle F3015) Poids: 810 grammes Temps de charge:1 h30 Autonomie de la batterie: 9h

Prix (modèle standard) 1 395 € HT Kit: sécateur+ batterie + gilet

Forfait révision (à partir de) 85€ HT

Felco PowerBlade 812-HP

Poids:810grammes

Diamètre decoupe:35 mm Ouverture de lame: 58mm

Batterie (modèle 880/195) Poids: 825 grammes Temps de charge: 1 h30 Autonomie de la batterie: 9 h

Prix (modèle standard) 1 400 €HT Kit : sécateur+ batterie + gilet

Forfait révision (tarif préconisé) 100 € HT Pellenc Vinion 150

Poids:670 grammes

Diamètre de coupe:35mm Ouverture de lame:57mm

Batterie (modèle Vinion 150) Poids: 845 grammes Temps decharge:4h30

Autonomie de la batterie: 9h

Prix (modèle standard) 870 € HT Kit: sécateur+ batterie + gilet Forfait révision (tarif préconisé)100 € HT

1 novembre 2021 - N°751

Fruits à coque Des récolteusesadaptées auxdifférentes plantations

Pourla récolte mécanique des fruits à coque, les systèmessont variés. Entre secouagedes arbresou ramassage des fruits au sol, les techniques correspondentaux besoins de chaque producteur mais aussi à la typologie de plantation desvergers. Attention toutefois au secouage, trop virulent dans le cas des amandiers, qui peut avoir un impact sur les récoltes n+1 et n+2. Willy Deschamps

AMB ROUSSET La télémétriedesériesurla R23

AMB Roussetest un spécialiste desmachines pour la récoltedes fruits à coque, tels que : noix, noisettes,châtaignes, amandes, noix de pécanet de macadamia.

Desmachines quellecommercialise dans 45 pays à l'export. Le constructeurisériena apporté cette annéeune sériede nouveautés sur la plus grosse de ses ramasseuses,la R23. Il est désormais possible de suivre àdistance, grâceauGPS, ce que fait la machine ainsi que sa productivité dans lesvergers. Un systèmede télémétried'abord utile au constructeurpour connaître le débitde sesmachinesou encore l'état des filtres, le nettoyage, etc. L'utilisateur peutsuivre l'état d'avancementde ses chantiers

etaccéderà des informations telles que le nombre defois où la trémie a étévidée. Dans certainscas, le constructeur peutdiagnostiquer à distance un problème et indiquer à son client comment le résoudre. Le système est proposé de série surla R23. Cettemachine, tout en un, balaye,

ramasse, nettoie et met en trémie. Le systèmede ramassagese composed'un gros rotor doté de battesen caoutchouc. Son réglage s'effectueauplus près du sol afin de ramasserle fruit sans endommager la parcelle. La récolte tombe ensuitesurune chaîne avant d'arriver au niveau de la soufflerie,

sur un tapis nettoyeur. Puis elle se retrouve en trémie, dont la capacité estde 2 100 litres. La R23 dispose

d'un moteur Deutz de 1 36 ch et ramasseen moyenne 1 hectare en 1 h30. En cabine, elle intègre un ordinateur de bord àécran tactile. Le chauffeur peutrégler l'avancement, lesvitesses ae rotation des différentsorganeset leur marche-arrêt.Elle offre ainsi plus de finesse et de souplessedans les réglages que les modèles des gammes inférieures. Polyvalente, elle peutramassertout typede fruits à coque. Il suffit de changerla taille des chaîneset des grilles. En noix de pécanou macadamia, il est recommandé d'utiliser des chaîneset grilles avec un écartement de t 1 mm. En amandes,celui-ci sera plutôtde 9 mm.

1 novembre 2021 - N°751

PELLENC

Deuxsystèmesde récolte pour lesamandes

Pellenc disposeà soncataloguede deux systèmesdédiés à la récolte des amandes: le Buggy 5000scouplé

avec l'Expand, et l'Almonds'Line, une machine tractée. Le choix du systèmeestà raisonner en fonction de la manière dontest planté le verger. L'Expand, une bâchedéroulanteautomatique est la sonution la plus vendue en France. Cettetechnique de récolte estadaptéeà desvergers plutôt traditionnels avec desplantations monotronc. L'équipementse compose du réceptacleExpand R5090, une machinetractée

équipéed'un systèmequi dérouleautomatiquement une bâchesur le sol. Il est complété par un vibreur de tronc automoteur, le Buggy 5000S. Ce dernier arrive sur la bâche, vibre le tronc etseretire. Labâche estensuite enrouléeet son contenu tombe surun tapis roulant, puis passedevantl'effeuilleuse avantd'arriver en palox. Le constructeurannonce un débit de ramassagede deux arbresparminute à deuxpersonnes. Attention tout de même au relief du verger, car si les arbressont plantés sur des buttes, il n'est paspossible de dérouler la bâche. L'Almonds'Line, quant à elle, estdestinéeà desplantations plus intensivesavecespacementsde 4 x 2 m, voir 3,5 x 1,50 m. Il s'agitd'une machine traînée qui enjambele rang, comme en vigne, et dont la vitesse de travail peut atteindre6 km/h. Pellencévoqueun débitde quasiment

1 ha/h. Le principe de récolte estsimilaire au raisin et fonctionne avecdesbâtonsaui font vibrer la végétation. Avec 6 m de long, 3,60 m de haut et 3 m delarge, l'Almonds'Line CV5045 nécessite un tracteur de 140ch minimum et disposede deux bennesde 2 400 litres en guisede trémie. En France, cegenrede machine

Une remorquede récolte doublepalox avec vibreur

Pour la récolte desfruits àcoaue, notamment celle des amandes,Somaref proposedesmachinesà double

remorque qui secouentetcollectent les fruits avantque ceux-ci ne tombent au sol. La M07 se révèle la plus adaptéeaux nouvelles typologies de plantations età dessuperficies grandissantes.Il s'agit d'un ensemble

récolteuse non-stop tractéemulti palox, composéde deux éléments symétriques et à atteler à deux tracteurs. La machine reposesurun châssis mécanosoudéet

possèdeun timon à déport hydraulique afin de maintenir le tracteur dans l'axe de la rangée. Le secouage

s'effectue parun vibreur non-stop MD à serragepar pinces, dont la duréedevibration est réglable par potentiomètre depuis le postede conduite. Le cycle du vibreur est gérépar un automateprogrammable. La

récolteuse intègre un groupe hydraulique auxiliaire actionné par la prise deforce du tracteur. La réception desproduits récoltés s'effectue en palox. Pour cela, un convoyeur longitudinal acheminela récolte sur le tapis transversal. Le déchargementdu palox plein se fait sans arrêter la machine.Quantau rechargementmanuel des

palox vides, il s'effectue depuisl'avant. En parallèle, le constructeur travaille, à la demande d'un producteur espagnold'amandes, sur une récolteuse similaire à la M07. Elle reprend le système devibreur à pinces, auquel s'ajoute un hérisson afin de faire tomber lesfruits en périphériede l'arbre. Elle serait plutôt adaptéeà des vergersplantés en 6 x 3 m.

12 novembre 2021 Cliquez ici pour voir la page source de l’article

PELLENC, LEADER EN ÉQUIPEMENTS POUR LES CULTURES SPÉCIALISÉES, A SIGNÉ UN ACCORD DE PARTENARIAT RENFORCÉ ET DE PRISE DE PARTICIPATION AVEC LA START-UP TOULOUSAINE AGREENCULTURE, SPÉCIALISTE DE LA ROBOTIQUE. LES PREMIERS ROBOTS VITICOLES AUTONOMES DU TANDEM SERONT COMMERCIALISÉS EN 2023.

Pellenc et AgreenCulture lanceront leur robot en 2023

Céline Zambujo

C' est une annonce qui risque de faire grand bruit dans le microcosme de la robotique agricole : le Groupe Pellenc a annoncé uneprise de participation minoritaire dans la start-up toulousaine AgreenCulture, le 7 octobre dernier, cette dernière restant dirigée par ses fondateurs. Pas de fusion ou d'absorption donc, comme l'a expliqué le président du Groupe, Patrick Coupier, quelques jours après l'annonce officielle. En effet, l'entreprise de Pertuis (Vaucluse) rachète plus de 30 % des parts. Les fondateurs d'AgreenCulture – sociétécréée en 2016 –,jusque-là détenteurs de 48 % du capital, passent majoritaires, Pellenc devenant, de fait, le premier actionnaire minoritaire. Mais elle va jouer un rôle dans lagouvernance, ainsi qu'évidemment un rôle capitalistique "permettant de garantir l'avenir", de porter des projets industriels à grande échelle, et "de donner les moyens à AgreenCulture d'aller plus vite et de sortir des hard et softwares en même temps". Pour rappel, Pellenc affiche 280 millions d'euros (M€) de chiffre d'affaires (CA) en 2020 et anticipe un CA de plus de 300 M€en 2021. AgreenCulture, créé en 2016, s'attend de son côté à dépasser le million d'euros cette année.

AgreenCulture a déposé plusieurs brevets, notamment un sur l'arpentage, qui devient un élément clé garantissant la sécurité des utilisateurs, et un autre sur son AGC Box, l'ordinateur de bord du robot Ceol qui intègre la gestion du guidage, de la connectivité, des flux vidéo et de l'intelligence artificielle.

Ensemble, ils veulent donner un coup d'accélérateur à la robotique agricole, avec "la mise au point et la commercialisation d'une gamme de robots". Une stratégie résolument offensive qui veut ainsi répondre "à la demande grandissante du marché viticole et arboricole". Et, pour réussir, il va falloir créer un écosystème reposant sur trois piliers : des services physiques, des services logiciels et, évidemment, des robots.

Matériel, développement logiciel et proximité

"L'innovation est au cœur de Pellenc et, sur la robotique, nous en avons été un des acteurs avec le robot de cueillette arboricole 'Magali'. À l'époque, nous nous sommes heurtés à l'absence de marchés dans nos segments. Mais nous sommes restés en veille attentive et, depuis trois ans, nous collaborons activement avec AgreenCulture autour d'un robot enjambeur en vignes étroites, Ceol. Ce partenariat nous permet aujourd'hui de nous retrouver autour d'une visioncommune, centrée sur le déploiement et l'adoption des robots par la filière agricole, grâce au développement simultané de matériels répondantaux attentes des producteurs, de solutions logicielles constamment mises à jour, et d'une proximité terrain", rappelait Patrick Coupier, le 14 octobre dernier. "AgreenCulture est née d'un constat après la Cop 21 : le temps est un facteur clé qui permet d'accélérer sur la transition agroécologique, et la robotique est au service de l'agriculture, du consommateur en quête de produits sains, le tout dans le respect de l'environnement", renchérit Christophe Aubé, fondateur et président d'AgreenCulture, mais également président de l'association RobAgri. "Il ne s'agit ni d'un rachat, ni d'une intégration", poursuit le PDG du Groupe Pellenc. "L'idée, au

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