RDP Octobre 2020

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REVUE DE PRESSE OCTOBRE 2020


Sommaire Normes de pulvé : s'adapter aux ZNT

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Paysan du Midi - 30/10/2020

Sélection de nouveautés

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L'Information Agricole du Rhône - 29/10/2020

SAINT-SULPICE-LA-POINTE (TARN) FOURNIALS OUVRE UNE NOUVELLE BASE EN PLEIN COVID-19

12

Moteurs & réseaux - 30/09/2020

z Vendanges mécaniques oui mais...

15

Le Bulletin agricole des Hautes-Pyrénées - 21/10/2020

ENTREPRISE PELLENC Plus de 1 000 BREVETS DÉPOSÉS

17

Tribune Verte - 14/10/2020

Le procédé Flash Détente à l’essai

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Sud Ouest Libournais - Haute Gironde - Libournais - Haute Gironde - 14/10/2020

Un traitement sous vide

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Sud Ouest Libournais - Haute Gironde - Libournais - Haute Gironde - 14/10/2020

Pulvérisation : une démonstration le 20 octobre à Meynes

20

Paysan du Midi - 15/10/2020

SALONS TECHNIQUES ANNULÉS Leurs pleins B

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La Vigne - 30/09/2020

2020, des vendanges sans précédent

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Union Girondine des Vins de Bordeaux - 30/09/2020

Quelles sont les douze innovations?

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L'Union Chalons en Champagne - Chalons en Champagne - 12/10/2020

Sans Viti-vini, les entreprises continuent d'innover pour le champagne

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L'Union Chalons en Champagne - Chalons en Champagne - 12/10/2020

Quelles sont les douze innovations?

28

L'Ardennais - 12/10/2020

Sans Viti-vini, les entreprises continuent d'innover pour le champagne

29

L'Ardennais - 12/10/2020

La société Pellenc forme 24 monteurs-assembleurs

31

Vaucluse Hebdo - 07/10/2020

Savoir oser et investir dans l'avenir

32

La Marne viticole - 30/09/2020

« L'automatisation est le maître-mot »

34

La Marne viticole - 30/09/2020

ÉRIC CHALLEAU, HAUT-POITOU Réduire drastiquement le temps de taille

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Viti Leaders - 30/09/2020

À vous de la faire vivre !

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L'Exploitant agricole de Saône-et-Loire - 01/10/2020

AVOIR LA SÉCATEUR (BONNE) ATTITUDE !

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L'Information agricole du Cher - 01/10/2020

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JOURNALISTE :Philippe Douteau

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30 octobre 2020

Normes de pulvé : s'adapter aux ZNT Philippe Douteau Le lycée agricole de Meynes accueillait, le 20 octobre, la démonstration de matériels de pulvérisation anti-dérive, agréés ZNT. Organisée par la Chambre d'agriculture du Gard, avec la Fédération des Cuma Méditerranée Gard et Hérault, la présentation a mis l'accent sur les appareils homologués ou en cours d'homologation, testés notamment par l'IFV et l'INRAé. Une dizaine de constructeurs ont présenté leurs appareils, devant une foule concernée. P our “s'habituer à un autre fonctionnement”, et commencer à dire au revoir à la voûte pneu-matique, il faut désormais se plier aux normes ZNT, a annoncé Renaud Cavalier, en amont de la présentation. De 80 cm à 40 ou 50 cm en jet porté, le tout est de réduire drastique-ment la dérive. Le changement de paradigme consiste surtout à “antici-per la réglementation anti-dérive pour demain”, explique le chef de service et conseiller agro-équipement de la Chambre d'agriculture du Gard, qui rappelle la nécessaire homologation des engins pour circuler sur les routes. En conventionnel comme en AB, l'ar-rêté relatif à la mise sur le marché et à l'utilisation des produits phytophar-maceutiques prévoit une zone de non-traitement (ZNT), sous réserve, entre autres, de choisir des matériels diminuant la dérive pour les milieux aquatiques, à proximité des zones accueillant des personnes vulnérables et des habitations. C'est à proximité de celles-ci que la

distance minimale de sécurité (10 m) peut être réduite (à 3 m ou 5 m) sur les territoires où une charte d'engagements entre viticulteurs et riverains a été approuvée, avec un niveau de réduction de la dérive par des appareils homologués par le ministère de l'Agriculture, avec panneaux récupérateurs ou pulvérisateurs anti-dérive, conformément à l'arrêté du 27 décembre 2019. n

Une parcelle voisine du lycée agricole de Meynes a accueilli la démonstration, avant celle de Pézenas, et le domaine de Cazes. Renaud Cavalier, chef de service et conseiller agro-équipement de la Chambre d'agriculture du Gard, était accompagné de Jean-Louis Portal, secrétaire de la CA 30 et président du lycée, et de Raymond Llorens (Cuma Méditerranée Gard et Hérault).

L'Arcobaleno de Bertoni

Avec ses 4 ventilateurs électriques par panneau, qui font transiter le produit, l'appareil confiné fonctionne

par un système de ventilation autoproduit par une génératrice de 24 volts. Le système présente un triple avantage : absorber peu de puissance (13 à 14 chevaux), une anti-dérive naturelle avec buses à turbulence, et ses rideaux d'air, devenus rétractables. Les panneaux fonctionnent toujours en face par face, parallèles. “Conquis par le système de flux interne qui pousse le produit, puis le repousse dans un autre sens pour provoquer un tourbillonnement” de la solution, Guilhem de Fozières, du domaine de l'Arjolle (Pouzolles) a ainsi récupéré 67 % de produit en début de végétation et 32 % lors des passages au mois d'août. Le responsable machinisme du domaine salue la “fiabilité” de l'appareil, après 238 h de travail cet été, sans aucune panne électrique à noter. Pour un coût élevé (jusqu'à 40 000 €), l'investissement permet une récupération moyenne de 45 l. “Avec les panneaux confinés, malgré le vent et la vitesse, vous pouvez travailler”, assure Renaud Cavalier. L'Eole 2000 de Pellenc Présenté en modèle pour 3 rangs, l'appareil peut aussi être adapté à du 4 rangs, en réglant le parallélogramme au matelas végétatif. Ici, 6 hauteurs de buses sont installées sur chaque descente, chacune équipée d'un filtre pour éviter les bouchages. Le système de pulvérisation face par face est optimisé par un suivi de sol par ultrasons, pour localiser le traitement avec le plus de précision possible. En cas de contact avec le

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sol, la rampe s'ajuste, grâce à une correction de dévers jusqu'à 30 %. Le système de repliage coupe automatiquement la diffusion du produit, programme la rampe à la hauteur de travail mémorisée, et la replie une fois le suivi du sol coupé. Livré avec DPAE (Débit proportionnel à l'avancement électronique), l'appareil permet de régler la largeur de plantation, le volume souhaité par hectare, le suivi de la cuve (200 l/ha) et le nombre de buses utilisées, via un panneau évitant de remonter en cabine pour accéder à toutes les fonctionnalités.

plus grosses, de 100 à 300 µm, pour un volume moyen de 150 l/ha. Malgré le vent, Renaud Cavalier note une faible dérive, et une réduction de “plus de moitié de matière active à l'hectare par rapport au pneumatique, en demi végétation”. À 6 km/h, “c'est jouable” estime le conseiller. En démo, la distance des 50 cm est respectée. De plus, “on peut fermer chaque sortie d'air et de liquide”. La consommation du tracteur est réduite, grâce au moteur hydraulique Hpi, et la stabilité de l'appareil renforcée, pour toujours travailler dans l'axe et tourner en bout de rang. La gamme présentée est comprise entre 25 000 et 26 000 € HT. Le Cognac face par face de Chabas

Le coût global s'élève à 60 000 €, selon les fonctionnalités. Système tangentiel à jet porté de Calvet

Testé au banc d'essai Eole Drift (IFV/Inraé), le système de flux tangentiel, avec panneaux récupérateurs et ses buses anti-dérive travaille en face par face (3 rangs). Toutes les buses vont être équipées d'un réglage hydraulique pour se rapprocher jusqu'à 40 cm de la zone à traiter, avec des gouttes

Avec sa turbine transversale double aspiration, double sortie (deux entrées d'air homogènes), le Cognac face par face anti-dérive est équipé de trois colonnes d'air incluant : 2 clarinettes alimentant 5 diffuseurs, 10 diffuseurs réglables, jusqu'à 10 vannes motorisées anti-gouttes selon le stade végétatif, et 10 paires de buses an-ti-dérive. Avec l'usage de buses, il convient d'ouvrir en grand les calibreurs, ou de les régler en litre par hectare sur système pneumatique. La pompe centrifuge inox est à pression constante, à 2, 5 bars (bientôt 1, 5 bar), et la cuve en polyéthylène, d'une capacité de 1 500 l. L'appareil dispose d'un

système électrostatique pour une meilleure adhésion du produit pulvérisé : chargée en ions négatifs, la bouillie est mieux captée par la végétation. À partir de 41 000 €. Le pulvé tangentiel double de Weber

Équipé d'un système de capteurs Diimotion (voir page 11) pouvant couper la pulvérisation aussi net en l'absence de végétation, l'appareil dispose de deux turbines, répartissant l'air de chaque côté, et de bas en haut de la végétation. Elles peuvent être réglées en fonction de la hauteur de la végétation. Ici, un porte buse double est installé, avec 5 buses ATR avec anti-gouttes, sans anti-dérive, en raison des gouttelettes plus grosses, et des buses Lechler, selon un débit et une pression identiques, plus recommandées sur zones de grappes. Le passage un rang sur deux permet une pulvérisation répartie sur toutes les faces. Le système d'orientation du flux tangentiel en biais fait mieux pénétrer le produit dans le végétal, l'oscillation évitant l'écrasement des feuilles. Mieux vaut ne pas faire tourner la turbine à fond (à 80 %). Le brassage évite ainsi la sédimentation des poudres dans la cuve (ici de 1 000 l) quand on traite en bio (soufre). L'homologation routière est obligatoire pour les appareils de plus de 1 000 l. Compter de 10 500 à 30 000 €. Le Koléôs de Dhugues

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Les panneaux récupérateurs de la gamme Koléôs comprennent des rideaux d'air créant un tourbillon. Entre 30 et 40 % du produit peut ainsi être économisé, puis réutilisé, par sa récupération en bas du panneau. La hauteur des buses IDK est ici placée à 1, 8 m et celle des rampes est indépendante. Deux capteurs de sol sont installés de chaque côté pour s'adapter au dénivelé. Deux hydro-agitateurs homogénéisent la bouillie dans la cuve (400 l), qui est équipée d'une sonde électrique informant sur le volume restant, le temps réel de produit répandu, et sa récupération. Dans cette gamme, le prix tourne autour des 30 000 €. Hardi : un pulvérisateur semi-confiné

Pour la démo, trois modules de deux sorties sont présentés. Sur la descente, des diffuseurs en jet porté peuvent être réglés individuellement, pour fermer le liquide ou travailler avec le nombre de diffuseurs souhaités. Avec une buse par

diffuseur, l'appareil fonctionne à la fois en jet porté ou en pneumatique. La rampe de droite est équipée de buse ATR, et celle de gauche de buses IDK, réglées sur le même débit. Verdict : les buses IDK présentent les meilleurs résultats, atteste Renaud Cavalier. Si, côté droit, les gouttes sont plus petites, mais plus visibles, avec les buses IDK “la vitesse de sortie des gout-telettes est 10 fois supérieure en puissance à celle des ATR”. Toute la gamme est aussi homologuée pour la route. Selon le cadre, les choix de réglages hydrauliques ou le DPAE, le prix varie de 29 000 à 40 000 €. Le Supra face par face d'Idéal Le pulvérisateur pneumatique Supra et ses rampes face par face est monté sur châssis galvanisé à chaud. Sa turbine (45 chevaux) permet une aspiration avant et arrière, avec deux vitesses de rotation. La ventilation est portée en trois points. La descente de deux diffuseurs par face (ou trois selon la végétation), est équipée de buses ATR côté droit, et de buses TVI (à turbulence à injection d'air anti dérive) côté gauche. Les résultats sont jugés “excellents au niveau de la pénétration”, suite aux observations de Renaud Cavalier sur des traitements effectués en Bourgogne. À partir de 25 000 €.

Les panneaux récupérateurs de l'appareil disposent des plus petites buses anti-dérive à injection d'air (0, 75 mm). Tracté à l'arrière, avec écartement hydraulique gauche/ droite, le pulvérisateur intègre le flux tangentiel dans les panneaux dans lesquels les buses sont alignées à la ventilation. La rotation de l'air crée une dépression qui concentre le produit dans le feuillage. Récupéré, il est ensuite refiltré en cuve. À l'avant, le timon est articulé à 90 degrés pour braquer aisément. Un écran sert à mémoriser la position des rampes, selon une largeur prédéfinie, coupe le système en fin de rangée, indique la parcelle à traiter, en fonction de la quantité de produit restant dans la cuve et prévient en cas d'oubli de traitement. Une légère dérive observée en haut (5 %) peut être compensée par des bâches supplémentaires. Entre 35 000 et 45 000 €, selon la configuration. Le pulvérisateur porté de Caffini

Flux tangentiel en panneaux confinés par Lipco-Clemens

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À la pulvérisation pneumatique a été intégré un système de buses directement placées dans les diffuseurs, et suffisamment rapprochées pour obtenir une quantité de gouttes suffisante. Doté de rampes à deux, quatre ou six faces, le modèle à jet porté avec flux tangentiel, pour un traitement un rang sur deux, est présenté avec des buses anti-dérive en haut, et à turbulence plus bas. Attention, prévient le conseiller de la Chambre d'agriculture du Gard, “il faut de l'anti-dérive partout, sauf en l'absence de problèmes de voisinage”, car les buses de plus petits diamètres sont recommandées. La vitesse d'avancement mérite d'être optimisée. En formule 1 000 l, le prix est fixé à 10 000 €. Diimotion : pas de feuilles, pas de spray

En l'absence de feuillage, le système Smac de Diimotion coupe automatiquement la pulvérisation pour un “traitement de la surface foliaire réel”. Une fois les rangs de vigne scannés par des capteurs de détection, les électrovannes à commutation rapide en amont des buses font le travail, en faisant économiser “20 à 25 % de bouillie”, assure Xavier Cassassolles, le pdg. La méthode du “pas de feuilles, pas de pschitt”, adaptable sur tous types de pulvérisateurs, confère une

meilleure gestion de la porosité en début de saison. Les vannes s'ouvrent et se ferment “en 20 millisecondes (... ) même à 9 km/h”, a constaté le pdg sur des parcelles à Cognac. Sans montage en modalité deux rangs, le système est vendu 5 000 €. Le Turbipano de Dagnaud

Spécialisé en pulvérisateurs confinés, Dagnaud y a ajouté les voûtes en 2001, pour perdre le moins de produit possible et traiter deux rangs simultanément. Dotée de quatre membranes, la pompe réaspire les excédents de bouillie. Depuis 2009, le Pulpa-no porté intègre des turbines (de 15 à 18 chevaux) pour générer de l'air chargé de produit par jet centrifuge et brasser les feuilles. Après filtration, le surplus de produit est recyclé. La hauteur et l'écartement sont gérés par réglage hydraulique, sur des vignes de 1, 5 à 3, 2 m. Les premiers traitements sont recommandés sans assistance d'air, uniquement en jet projeté. Les panneaux fermés par le haut sont “un atout supplémentaire” pour Renaud Cavalier. Convient mieux aux traitements de printemps. À partir de 12 000 €. Pas de salons : la caravane passe Une caravane de présentation de plusieurs matériels agricoles devrait sillonner le Gard fin novembre. Travail du sol, pulvé, tonte, couverts végétaux, la CA 30 et les Cuma Méditerranée comptent pallier le

manque de visibilité aux produits, alors que les salons ont baissé le rideau. Les secteurs des Costières, des Sables, de la Vallée du Rhône et du Sommiérois seront visités. Les domaines souhaitant accueillir les concessionnaires et le public sont invités à se manifester auprès des organisateurs. Mesures économiques pour les employeurs agricoles : EN BREF prolongation des dispositifs d'exonération et d'aide au paiement de la MSA jusqu'au 30 novembre Du fait de l'impact de l'épidémie du Covid-19 sur l'activité économique, et conformément aux annonces du gouvernement, la MSA continue de se mobiliser pour accompagner les entreprises agricoles rencontrant des difficultés de trésorerie. Ainsi, les employeurs peuvent bénéficier des dispositifs d'exonération et d'aide au paiement des cotisations et contributions patronales, adoptés dans le cadre de la loi de finances rectificative du 30 juillet. Afin de garantir ces mesures de soutien économique aux entreprises qui y sont éligibles, la date limite pour les solliciter est décalée du 31 octobre au 30 novembre. Un formulaire pour les employeurs souhaitant bénéficier de ces mesures est accessible en ligne sur languedoc. msa. fr rubrique Employeur / Mesure de soutien aux entreprises. Ils devront compléter ce formulaire et le retourner à leur caisse MSA au plus tard le 30 novembre. La MSA lance 'Les Petits ateliers nutritifs' 'Les Petits ateliers nutritifs', première classe virtuelle gratuite sur les bons réflexes pour l'alimentation de l'enfant de 0 à 2 ans, sont des réponses concrètes et des conseils pratiques sur l'équilibre alimentaire, l'étape de la diversification

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alimentaire et les bons achats pour la santé. Ces ateliers s'adressent aux femmes enceintes (dernier trimestre de grossesse) et aux parents d'enfants de 0 à 24 mois, adhérents au régime agricole. Deux ateliers sont ouverts les 4 et 7 novembre. Inscrivez-vous via le formulaire disponible sur languedoc. msa. fr rubrique Santé / Prendre soin de sa santé / Petits ateliers nutritifs (votre inscription implique la participation aux 2 ateliers). Le programme se décline sous forme de deux ateliers en ligne, de courte durée (1 h 15 par atelier) et convivial (temps d'échanges et de partage) animés par une diététicienne. Pour plus de renseignements et tout comprendre sur l'alimentation des enfants de 0 à 2 ans, connectez-vous sur languedoc. msa. fr rubrique Santé. ■

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29 octobre 2020

Sélection de nouveautés La rédaction de Réussir machinisme SAME Isobus et quatre roues directrices sur les spécialisés

Same continue d'enrichir ses gammes de tracteurs spécialisés. Jusque-là disponibles en montes de 24 pouces, les Frutteto CVT S accèdent désormais aux pneumatiques de 28 pouces. De plus, trois nouvelles gammes de spécialisés font leur apparition. Les Frutteto CVT V, dont la largeur commence aujourd'hui à 1, 16 m, intègrent une cabine plus étroite de quelques centimètres, mais disposent des mêmes autres caractéristiques que les CVT S. Les Frutteto CVT F (à partir de 1, 54 m de large) disposent d'une cabine plus large et inaugurent un nouveau pont avant suspendu Active Drive. Dorénavant, seuls les Frutteto F n'accèdent pas en option à ce pont avant suspendu. Troisième et dernière gamme, les Frutte-to CVT Active Steer reprennent le gabarit des CVT F, mais s'en distinguent par une cabine plus étroite, celle des CVT S, et par un essieu arrière directionnel, permettant de réduire le rayon de braquage jusqu'à 28 %. En cabine, le chauffeur dispose à droite du volant

d'un block pilotant les différents modes de direction. Outre le mode de conduite standard, ce clavier peut sélectionner un mode crabe, et deux modes à quatre roues directrices. Le premier synchronise le braquage des roues avant et arrière, tandis que le second, appelé Delayed, active la direction arrière avec un léger retard (distance de retard équivalente à l'empattement) par rapport à la direction avant et s'avère utile dans les vignes avec un outil traî-né : cela évite de déporter l'arrière du tracteur à l'extérieur du virage avant d'être entièrement sorti du rang et donc d'abîmer les bouts de rang. Ajoutons que le clavier dispose en son centre d'une molette permettant, en mode crabe (les quatre roues orientées dans le même sens), de piloter l'angle de braquage de l'essieu arrière indépendamment de l'essieu avant, afin de corriger finement les effets de glissement en dévers. Enfin, tous ces tracteurs accèdent à un terminal Isobus I-Monitor de 12 pouces monté sur un support à double articulation permettant de le placer aussi bien à droite au niveau du montant qu'au-dessus du tableau de bord. Ce terminal peut être associé à deux caméras. GRV Des enjambeurs Delta maniables

Proposant une voie variable de 70 à 130 cm et un dégagement sous poutre de 1, 60 m, le D3 est un tracteur 3 roues léger de 2 t, pouvant être déplacé sur un plateau derrière une voiture. Disposant d'une transmission hydrostatique proposant deux plages de vitesse (0-10 et 0-25 km/h), cet enjambeur abrite un moteur de 56 ch répondant à la norme Stage V, ainsi que deux pompes hydrauliques de 42 l/min chacune. Le D3 peut recevoir en option un kit canopy (pare-brise, vitre arrière, demi-porte papillon en polycarbonate), une correction de dévers de 30 cm, un porte-outil ventral, deux porte-outils latéraux avant, mais aussi deux arrière. Si le D4 est doté de quatre roues, les deux avant sont rapprochées, ce qui lui confère une bonne maniabilité. Doté d'une voie variable de 90 à 190 cm pour une hauteur sous poutre de 2 m, ce tracteur convient aux vignes de 1, 50 à 2, 50 m. Il abrite un moteur Stage V de 100 ou 136 ch signé Kohler, une transmission hydrostatique à quatre roues permanentes en petite vitesse (0-10 km/h) et deux roues permanentes en grande vitesse (0-25 km/h), trois

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pompes hydrauliques (deux de 55 l/ min, une de 40 l/min), six lignes hydrauliques simple effet dont quatre transformables en double effet, ainsi qu'une cabine pressurisée de catégorie 4. Le D4 bénéficie en option d'un dégagement sous poutre de 2, 30 m, de porte-outils centraux avant, mais aussi latéraux avant et arrière. Afin d'évoluer dans les pentes, ce tracteur peut recevoir un correcteur de glissement 0-4 degrés gauche ou droite à commande électrohydraulique, ainsi qu'une correction de dévers de +/15 cm (+/-25 cm avec châssis haut). ANTONIO CARRARO Tony V, un tracteur à pont oscillant

Conçu à partir d'une feuille blanche, le tracteur Tony 8900 V, d'une largeur de moins d'un mètre (998 mm), constitue une révolution pour le constructeur italien Antonio Carraro, puisque c'est le premier tracteur de la marque à châssis rigide et à pont oscillant, faisant ainsi une infidélité au châssis articulé Actio. Exit également le moteur en porte-à-faux. Chaussé en pneumatiques de 200/70 R16 à l'avant et en 250/85 R20, le Tony 8900 V préfigure ce qui sera une gamme de tracteurs de 75 à 100 ch, lors de sa commercialisation en 2021. Cette gamme se déclinera en versions V (vignes étroites) et VL (vignes larges, à partir de 1, 20 m). Doté d'un moteur 4 cylindres conforme à la norme antipollution Stage V, ce tracteur abrite une

transmission hydrostatique combinée à une boîte à quatre gammes à gestion électronique (changement depuis le joystick) permettant de circuler à 40 km/h à 2 100 tr/min. L'inverseur électrohydraulique est piloté depuis la palette au volant ou depuis le joystick sur l'accoudoir multifonction. D'un poids inférieur à 3 t, le Tony V mesure 3, 40 m de long et affiche un empattement de 2, 07 m pour pouvoir atteler des outils entre les roues, des prédispositions étant prévues pour faciliter les montages. Autorisant un braquage à 55 degrés, le pont avant bénéficie d'un enclenchement électrohydraulique et peut être forcé ou automatique (selon l'angle de braquage notamment). Doté de trois pompes débitant 60 l/min, le circuit hydraulique load sensing peut être boosté avec deux pompes supplémentaires pour atteindre 137 l/min. Homologuée Rops et Fops, la cabine pressurisée de catégorie 4 offre une bonne visibilité sur l'avant, grâce à un capot plongeant. CARRARO Un tracteur hybride

Baptisé Ibrido, le concept de tracteur spécialisé de Carraro ressemble à première vue à n'importe quel tracteur spécialisé. Moteur thermique, boîte mécanisée Carraro 24x24, dimensions semblables, poste de conduite comparable, etc. Cependant, cet engin loge un moteur thermique très compact, afin de libérer de la place à un second

moteur, cette fois-ci électrique, logé entre la transmission et le moteur thermique. Il est alimenté par des batteries au lithium-phosphate de fer placées devant le poste de conduite, offrant quelques heures d'autonomie. Un second moteur électrique prend place à l'arrière pour animer l'hydraulique. Le conducteur a le choix entre n'utiliser que le moteur thermique, que le moteur électrique (par exemple, pour évoluer dans les bâtiments en silence et sans émissions), et combiner les deux moteurs pour développer 105 ch au total. PELLENC Un enjambeur 4 roues pour les vignes étroites

Développé pour des rangs compris entre 0, 9 et 1, 5 m, l'Optimum 340 reprend le concept de multifonction, commun à toute la gamme Optimum. Un soin tout particulier a été donné aux porte-outils (9 au maximum), qui bénéficient de nombreuses prises électriques et hydrauliques et de commandes déportées. Le tout animé par trois pompes hydrauliques : une de 150 l/min (load sensing à débit variable) et deux de 30 l/min (débit variable et engrenage). Avec un empattement de 2, 6 m, une longueur totale de 3, 82 m et un frein de tournière automatique, l'Optimum 340 se veut très maniable. Le rayon de braquage annoncé dans des vignes à 1 m est de 3, 40 m seulement. L'accent a également été mis sur le confort et la

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sécurité, avec une nouvelle cabine pressurisée (classe 4) bénéficiant d'un angle de vision plus large, d'un écran couleur tactile et d'un siège haut de gamme signé Grammer. De même, le tracteur comprend diverses aides à la conduite, comme l'affichage permanent du dévers et de la pente, un gyrophare qui se met en marche automatiquement avec le mode route ou encore une caméra amovible avec son support aimanté. L'accès à la cabine se fait quant à lui depuis une large plateforme sécurisée, bénéficiant d'une échelle à ouverture hydraulique combinée avec le frein de parking et compatible avec les porte-outils. Côté moteur, l'enjambeur dispose d'un bloc Deutz de 4, 1 l développant 256 ch et homologué Tier 4 f. La tête de récolte, avec une longueur d'étanchéité de 2, 60 m, reprend le système d'écailles de Pellenc. Le convoyage se fait par un tapis à bande trapézoïdale et des rouleaux d'entraînement bombés. Un convoyeur intermédiaire à godets dirige les baies vers les systèmes de tri. L'aspiration se fait à ce moment, lors de la chute, pour éviter la perte de jus. La firme annonce un lavage en 30 min, grâce à une passerelle escamotable simplifiant l'accès. Enfin, la benne inox de 1400 l se déporte de 60 cm pour faciliter l'approche des remorques. L'Optimum 340 est annoncé au tarif de 140 000 €, et la tête de récolte à partir de 80 000 €. KUBOTA Le confort d'un standard sur un spécialisé

S'intégrant entre les tracteurs spécialisés Kubota M 5001 Narrow et les standards M 5001, les M 5001 Ultra Narrow reprennent la construction des standards, dont les ponts et les pneumatiques ont été changés (largeur hors-tout inférieure à 1, 70 m) pour passer dans les vignes larges. Motorisés par un bloc maison de 3, 8 l délivrant 93 ou 110 ch (norme Tier 4i), ces engins se déclinent en versions arceau ou cabine, cette dernière étant la même que celles des tracteurs standards. Côté transmission, outre l'inverseur sous charge de série, comptez trois gammes, six vitesses et deux rapports sous charge (uniquement en version cabine). ■

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JOURNALISTE :Jean-Paul Rouss…

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1 octobre 2020 - N°77

POINTS

DE VENTE Le nouveau point de vente de

Saint-Sulpice-la-Pointe, dans le Tarn, a ouvert en février dernier.

L’entreprise Lescure-dAlbigeois ’ Sulpice-la-Pointe

familiale

tarnaise

Fournials

et ses magasins qui lui ouvre

Motoculture

de Saïx et de Graulhet.

son secteur

rayonne

dans

Elle vient

vers la Haute-Garonne.

le département

d ’implanter

L’investissement

depuis

une nouvelle s’avère

son siège base

déjà

de

à Saint-

prometteur.

SAINT-SULPICE-LA-POINTE(TARN)

-ournials ouvre une nouvelle base en plein Covid-19 Par Jean-Paul

Roussennac

’est chose faite. La quatrième base de Four nials

C

Moto

culture

vient

d ’ouvrir dans le Tarn, à Saint-Sulpice-la-Pointe, à proximité de l’autoroute A68 qui relie Albi à Toulouse. Le maga

sin permet d’atteindre une nou velle clientèle, particuliers.

notamment

Cette commune

9 500 habitants,

limitrophe

des de du

département de la Haute-Garonne,

Vincent et Simon Fournials, les dirigeants de l'entreprise.

connaît une population crois sante en raison de sa proximité

responsable du magasin, en pré

Google, a vu le taux de recherche

cisant que cette base permet

progresser depuis l’ouverture du

avec la métropole

d ’atteindre aussi les communes

point de vente. « C ’est notre stra

toulousaine,

située à seulement 30 minutes.

environnantes de Rabastens et de

tégie pour couvrir nos territoires

« Nous travaillions jusqu ’à présent

Lavaur. L’entreprise, qui utilise les

et nous rapprocher

ce secteur

ressources du marketing digital et

particuliers

analyse les données fournies par

avec nos marques », commentent

avec des agents »,

indique Sébastien

Sanchez, le

des clients

ou professionnels

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JOURNALISTE :Jean-Paul Rouss…

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1 octobre 2020 - N°77

Les élagueurs trouvent facilement (ici, les scies Silky) .

leurs rayons

La table de présentation des robots de tonte proposant quatre marques différentes : Gardena, Honda, Husqvarna et Stihl. L'arrosage Gardena côtoie les robots. les deux

dirigeants,

Simon

et

tonte - sur un présentoir dédié -,

Vincent Fournials, qui s’impliquent

des consommables,

dans un autre projet, beaucoup

Le client reconnaîtra

plus

et d ’un investisse

grand

ment sans commune déplacement

mesure : le

du siège social de

Lescure-d ’Albigeois,

qui devrait

être finalisé en février 2021.

les marques lier spécifique (Husqvarna,

la-Pointe

a étrenné

commerciale passante, grand

L'aiguillage

de Saint-Sulpice-

veau bâtiment

mais

Kubota,

Gar

Living,

AS-Motor,

des clients

liter la vie de nos clients, indique Sébastien Sanchez. Les élagueurs

parking

facilite

l’accueil

qui peut charger ses machines

sans

vont directement de temps. à l ’intérieur L’idée

bâtiment

est également

le parking

engins.

La

sans perte

Nous exposons

un

peu de matériels professionnels

Un accès à l’arrière du prévu

voir l’outillage

dont ils ont besoin

difficulté.

pour les plus gros

(machines

Kubota).

est de les déployer

et autres

sur

avec les remorques engins

encombrants

stratégie retenue s'appuie sur une

[le parking

offre variée, présentée par univers

miné au moment

de produits.

début septembre, NDLR], » Cette

Les tronçonneuses

des différentes ainsi regroupées, taille-haies, matériels

marques

sont

à l’instar des

des souffleurs, à batterie,

L'exposition permet de présenter certains gros matériels à l'image des autoportées Cub Cadet et des tracteurs Kubota.

« Nous avons cette volonté de faci

ce nou

en sortie de ville. Un

et décharger

Vertical

de la petite zone située sur une voie

de la clientèle

Stihl, Honda,

Aspen, Pellenc...).

est en location,

l’entreprise

d ’un mobi

ou de bannières

Courant

Cub Cadet,

Le magasin

par leurs couleurs

ou par l’implantation

dena,

Une présentation qui colle aux besoins

des EPI... cependant

des

des engins

information

était tout juste ter du reportage,

donnée,

l’ homme

rejoint illico un élagueur bilisé devant le présentoir

immo Cou

présentoir

façon Apple, ce n ’est

pas trop compliqué

pour aiguiller

le client? », nous risquons-nous. « Non, chaque robot a son intérêt en fonction

des terrains, justifie

le vendeur. Et les clients ne sont pas désorientés,

nous argumen

tons notre présentation

au fur et

rant. « Et les quatre marques de

à mesure des besoins que nous

de travail du sol, des autoportées,

robots

découvrons avec eux. » Ce dernier

des outils à main, des robots de

Honda, Stihl) placées sur la table-

(Husqvarna,

Gardena,

La marque Courant Vertical Living est distribuée depuis trois ans par l'entreprise.

précise que, dans ce magasin, la

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1 octobre 2020 - N°77

REPÈRES FOURNIALS MOTOCULTURE • Dirigeants Vincent

: Simon et

Fournials.

• 4 points de vente dans le Tarn. • 17 techniciens. • 10 véhicules de dépannage et de livraison à domicile. À proximité de l'accueil, les outils à main.

• 18000 références de pièces détachées en stock. • Marques : AMR, AS-Motor, Bahco,

Le présentoir de la scie GTA 26 de Stihl a bien fonctionné : la

Bosseur, Courant

sciure au sol en témoigne. Le produit est en rupture de stock.

Vertical Living, Cub Cadet, GTM, Etesia, Farmtrac, Gardena,

Ferri, Honda,

je peux effectuer moi-même mes retraits pour certains produits ou

Husqvarna, Hustler, Kubota, Lider, Majar,

pièces en passant

Morgnieux, Orec, Outils Wolf, Pellenc, Pfanner,

interventions

Sanchez qui habite Albi et était, jusqu ’à l’ouverture de la quatrième

Silky, SIP Protection, Staub, Stiga, Stihl, Uvex.

À l'atelier, un local est insonorisé pour les

base, salarié au siège, tout comme

sur les moteurs à deux temps.

son collègue Valentin Fabre qui avec leurs prix publics et leurs promotions. « Nous avons ajouté

s ’occupe de l ’atelier. Pour la vente

le rayon arrosage avec Gardena.

spécifiques,

Le test est concluant,

de la marque Gianni Ferrari, le siège social prend également la relève. À l’atelier, Valentin Fabre

avec de

nombreux achats d'impulsion. Il s’agit d'un bon complément de gamme qui nous manquait témoigne

»,

Sébastien Sanchez.

Centralisation au siège avec liberté de vente Le bâtiment Un éventail du stock des pièces détachées disponibles dans le nouveau point de vente.

au magasin

central avant de rejoindre mon lieu de travail », précise Sébastien

ne permet

pas le

des matériels

professionnels par exemple

ceux

est un technicien polyvalent, mais il est secondé par le magasin de Graulhet, situé à 30 minutes, pour les interventions

plus lourdes ou

complexes. « Nous avons la main sur les commandes de pièces

stockage des gros matériels, encore moins celui des présai

pas sur le stock. L’essentiel y est,

avec prise de rendez-vous chez le

sons, mais un stock tampon pour

puis nous utilisons les livraisons

client. Le relais est ensuite passé aux deux spécialistes du magasin

les petites machines est possible

rapides des fournisseurs », nous

à l’arrière, sur une mezzanine.

dit le responsable

de Lescure-dAlbigeois ’

Tout est centralisé au siège social,

les étagères derrière lui. Lorsque

tout le territoire de lentreprise. ’ Le catalogue annuel de 82 pages de

et les navettes

nous découvrons

le stock

pièces d ’occasion

introuvables

Fournials

Pointe

première approche

Motoculture

est réalisée

qui gèrent

présente

l’ensemble des marques, les pro duits et services de l’entreprise

d ’Albigeois

entre Lescure-

et Saint-Sulpice-la-

sont régulières.

« Avec

détachées, mais nous ne forçons

en montrant de

en mesure de dépanner de nom

l’informatique, nous connaissons

breux clients, c’est indéniable : le

le stock disponible à Lescure, et

service est là. ■

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RUBRIQUE :Page 18 22 octobre 2020…

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22 octobre 2020

z Vendanges mécaniques oui mais...

2020, voilà bien une année qui aura été pour le moins marquante mais certainement pas à son avantage. Pour faire bref, un virus qui met à mal toute une économie et une sécheresse persistante qui ne fait qu'ajouter incertitude et crainte en l'avenir à court, moyen et long terme. Aujourd'hui, c'est la double peine. Ce fichu virus n'a pas permis d'écouler les stocks et la sécheresse qui dure depuis juin n'a pas permis au raisin d'avoir une croissance normale. Pour en avoir le cœur net, j'ai contacté ou visité les vignerons pour lesquels j'avais fait des articles. Force est de constater que les grappes sont bien là mais que certaines ressemblent plus à des bouquets de raisins de Corinthe. Je pousse la curiosité un peu plus loin en grappillant quelques grains. Ils sont menus avec une peau épaisse, des pépins qui prennent beaucoup de place mais ils sont mûrs. Le jus manquera et ce sera un déficit de production. Est-ce un bien ou un mal par rapport

à la sous-consommation actuelle ? Combien de temps serons-nous sous la coupe du virus ? J'ai cru comprendre que certains n'allaient pas tout récolter, d'autres ont déjà cédé une partie à vil prix aux distilleries, d'autres encore travaillent comme d'ordinaire et ont ouvert le bal des vendanges. Mi-septembre, il fait chaud et sec et certains vignerons sont à l'œuvre. Il faut remonter à 2013 pour avoir une date d'ouverture aussi précoce. J'ai rendez-vous avec Nicolas Tortigue (Les Pyrénéales). Les vendanges des rouges battent leur plein. J'arrive alors qu'il n'est pas six heures. J'entre dans le chai. Nicolas et Yanick attendent l'arrivée de Jean avec un nouveau chargement de grains de raisin. Sitôt arrivé, le chargement est transbordé dans le pressoir qui fait son office. Une fois la remorque vidée, Nicolas m'emmène voir comment fonctionne celle qui est l'objet de ma visite : la Machine. Au premier abord, je ne vois qu'une enjambeuse comme il en existe depuis des lustres. Rire amusé de Nicolas et il a raison de me charrier. La Machine et son pilote remontent une pente assez raide. Au passage sur un pied de vigne, elle se met à grogner et vibrer tout en poursuivant son chemin. Après son passage, il ne reste que des grains non conformes, certains sur la rafle d'autres au sol. Parfaitement réglée, la belle a fait le tri, seule et contrairement à l'adage, elle le fait vite et bien. Plus d'impuretés ou de grains verts et acides donc ce sera un vin dont la qualité sera plus facile à contrôler.

Il reste bien quelques pétioles qui seront éjectés juste avant le pressage. Très peu, en fait, c'est la valeur d'une brouette pour 4 ha vendangés en moins de 2 heures Merveilleuse invention de la société Pellenc distribuée par la maison Fourcade de Nogaro, elles sont deux sur le Madiran, la première est déjà située, la seconde est au Château du Pouey chez Bastien Lanusse. Il semble que l'une et l'autre profitent aussi au voisinage. Certes le folklore et l'image d'Épinal que l'on se fait des vendanges sont passablement mis à mal mais à notre époque et particulièrement cette année, il n'est plus temps de jouer. Reprenons cette journée. La veille, Nicolas et son père font le tour des rouges et estiment qu'il est juste temps de le prendre. La vendange commence à 1 h 30 car la fraîcheur de la nuit et du petit matin contribue à la qualité du raisin. Si en lieu et place, il avait fallu convoquer des vendangeurs (à condition de les trouver), le ramassage n'aurait pu se faire, dans le meilleur des cas, que 1 ou 2 jours plus tard donc possiblement trop tard ? D'où l'intérêt de cette nouvelle façon de mise en œuvre. Consécutivement à cette nouveauté, certaines appellations, au cahier des charges imposant la vendange manuelle, pourraient envisager de revoir ce point particulier… Dans un autre registre, regardons du côté des modifications climatiques. Des vins équivalents à ceux qui sont générés en Bordelais se retrouvent maintenant en Grande Bretagne. Preuve s'il en est de ces

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RUBRIQUE :Page 18 22 octobre 2020…

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22 octobre 2020

bouleversements. Nos vignes subissent, de fait, de plus en plus souvent un stress hydrique important. Peut-on envisager de mener une expérience sur l'apport en eau et en goutte à goutte à cette liane ? (En Madiran, il est possible d'alimenter la vigne en eau mais… avec autorisation) Non, non, pas en continu mais à des périodes clés où il est impératif de nourrir le pied. Une expertise menée en fin d'expérience pourra permettre de maintenir une appellation sur son territoire d'origine de façon plus sereine et plus pérenne. Les anciens ont évolué, Le temps des longs conciliabules au bout desquelles, au mieux on procrastine, au pire on renvoie aux calendes grecques les décisions, ce temps-là est fini. Seul compte la réactivité. Revenons à 2020. Selon Nicolas Tortigue : « Tous les rouges sont rentrés. D'avoir vendangé tôt nous a permis de garder le goût de fruit et sa fraîcheur. La fermentation se passe très bien. Donc, même ou malgré un rendement plus faible, nous devrions avoir un excellent cru ». Quant à moi, J'ai hâte de goûter ce cru qui sera d'exception grâce à votre travail de tous les jours. Pour dernière information, retenez que le samedi 14 et le dimanche 15 novembre, ce sont les journées portes ouvertes sur le Madiran/Pacherenc. Un bon nombre de chais vous accueilleront dont celui de Nicolas qui a préparé une surprise pour les enfants qui risquerait de s'ennuyer parmi les adultes. Une surprise pour ces jeunes ou un test pour les Pyrénéales, selon. C'est bien noté ! Jean Guyot ■

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PAYS :France

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JOURNALISTE :Olivier Lévéque

SURFACE :83 % PERIODICITE :Hebdomadaire

15 octobre 2020 - N°2948 - Supplt

ENTREPRISE

PELLENC

Plus de 1 000 BREVETS

DÉPOSÉS

Avec son centre de R&D - comptant 185 personnes - et un budget de plus de 16 M€, l’entreprise Pellenc mise sur l’innovation. En viticulture et en arboriculture, l’automatisation des récoltes est un enjeu fort sur lequel elle compte bien peser. a R&D a toujours été marchés grand export en Austra lie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique l'ADN de l'entreprise du Sud et en Amérique du Nord Pellenc. Cette culture est liée à notre fonda et du Sud, l'enjeu des produits de teur, Roger Pellenc, issu dudemain monde est d ’adapter nos équipe ments aux différents contextes lo de la recherche et du dessin in dustriel, qui est un passionné de caux »,explique le directeur. technique et de mécanique ! » Parmi les travaux menés par le tient à rappeler Jean-Marc Gialis, groupe Pellenc, ligure le dévelop directeur général du groupe spé pement de briques technologiques cialiste des équipements pour la pour les équipements de demain. viticulture, l'arboriculture et les « Nous n'avons pas encore de pro duits robotisés à commercialiser, espaces verts et urbains. L'entre mais un programme de sept à huit prise, basée à Pertuis (Vaucluse), dispose, depuis sa création en ans a été lancé il y a quatre ans 1973, d'un centre R&D fort de 185 pour mettre au point des robots et personnes, sur un effectif total de des systèmes automatisés, en par 1 843 salariés. Si le groupe dispose ticulier sur les récoltes. Si notre de sept sites industriels en France croissance a été portée jusqu'à et dans le monde, la majorité de présent par la viticulture, le dé veloppement à l'international se la R&D se fait à Pertuis. Le reste se fait dans un bureau d'études fera plus particulièrement grâce situé en Espagne, et sur le site de à l'arboriculture, qui représente beaucoup plus de surfaces agri Florensac (Languedoc) pour le ma tériel de chai. En 2019, le budget coles avec d'importantes trans à venir ! » précise alloué à la recherche atteignait les formations 16 millions d'euros. L'entreprise Jean-Marc Gialis. Au sein du pôle R&D, trois principaux métiers se totalise 1 231 brevets déposés côtoient : l'électronique, l'infor depuis sa création. matique industrielle et la méca Adapter les nique. En mécanique, Pellenc re équipements aux pays crute chaque année une trentaine Avec une large gamme de produits de stagiaires issus d'écoles d'in génieurs, et maintient ensuite les commercialisés, 20 % de l'activi meilleurs éléments en CDI. Pour té de R&D se destinent à l'amélio ration continue des équipements, les postes pointus dédiés à l'élec et 80 % servent au développement tronique et à l'informatique em barquée, les recrutements sont des futurs produits en viticulture, en oléiculture, en arboriculture et plus complexes. « Il y a peu de pro fils disponibles au vu de la ten pour le petit outillage électropor tatif en espaces verts. « Avec des dance croissante des produits en

L

Jean-Marc Gialis, directeur général du groupe Pellenc.

LARAD

En chiffres • 16,4 M€ de budget • 185 salariés • 1 231 brevets déposés

général sur ce marché », déplore Jean-Marc Gialis. Au-delà de ces postes, Pellenc recrute aussi des techniciens supérieurs pour tra vailler sur ses prototypes. « Sou vent, nous repérons de bons élé ments au sein des équipes de production et nous les transférons vers le service prototypes. » Enfin, un ingénieur agronome gère les activités liées au développement de l'agriculture numérique. OLIVIER LÉVÉQUE

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PAYS :France

RUBRIQUE :Ladaux

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DIFFUSION :252676

SURFACE :19 % PERIODICITE :Quotidien 15 octobre 2020 - Edition Libournais - Haute Gironde

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Le procédé Flash Détente à l’essai Le procédé Flash Détente à l’essai Donner un peu de dynamisme à la filière avec des projets d’avenir et de développement, telle est la motivation des vignobles Jaubert. Ceux-ci ne commercialisent leurs vins qu’en direct (85% à l’export), ce qui leur tient à cœur, et qu’ils veulent continuer à faire en raison de la crise viticole très importante surtout à Bordeaux et avec de surcroît la Covid-19 qui a causé beaucoup de tort à la profession. Pour Xavier Jaubert, il faut continuer à avancer et rester très attentifs aux demandes des clients et de part le marché à travers le monde. « Sur le marché français on note une grosse pénurie avec baisse d’activités des vins de Bordeaux et je pense que le consommateur n’est pas bien informé. Il faut aujourd’hui penser à faire des vins qui plaisent aux consommateurs. Le fait de travailler à l’export dans différents pays fait que l’on crée des vins avec des profils aromatiques différents, des textures et tanins différents et que l’on joue sur les techniques de vinifications que l’on a », précise-t-il. Des profils de vins Très intéressés par le procédé Flash Détente que propose le groupe Pellenc, de Perthuis (84), spécialisé dans les machines à vendanger et dans tout matériel viticole, les vignobles Jaubert testent actuellement ce système. Celui-ci était jusqu’à présent réservé à de grosses structures comme les caves coopératives et il vient d’être mis en place avec un système beaucoup plus compact, modulable,

transportable et qui peut être dimensionné à des structures plus petites. Pour résumer ce processus de vinification : chauffer puis traiter sous vide. L’outil est intéressant pour créer des profils de vins différents tout en respectant le cahier des charges. Xavier Jaubert rajoute : « Nous sommes les premiers sur la région à expérimenter cette machine et souhaitons mettre cette technique moderne à profit. Nous sommes vignerons négociants et travaillons avec 25propriétés viticoles dans le Bordelais (Blayais, Saint-Émilionnais, Médoc, Pessac-Léognac et l’Entre-deux-Mers). Nous commercialisons leurs vins et les aidons à vinifier dans une collaboration étroite. Aujourd’hui nous souhaitons amener ces vignerons à utiliser ce procédé pour produire des vins beaucoup plus modernes et plus accessibles. » Xavier Jaubert reste sur sa devise : « rester positif et se battre ». Danielle Fidaire

Xavier Jaubert devant la machine Flash Détente.

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PAYS :France

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PAGE(S) :28 SURFACE :8 % PERIODICITE :Quotidien 15 octobre 2020 - Edition Libournais - Haute Gironde

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Un traitement sous vide Un traitement sous vide Le Flash Détente est un processus de vinification qui consiste à chauffer une vendange fraîche, qui est ensuite traitée sous vide. Le traitement sous vide favorise l’extraction des composés du raisin. C’est un procédé innovant de thermovinification, encore contesté aujourd’hui, censé améliorer la qualité des vins et d’adapter le type de produit en fonction de la demande du consommateur. Les plus revendiqués en qualité : vins plus ronds, plus gras, plus fruités, stabilité de la couleur et des arômes, dénaturation des enzymes néfastes, vins obtenus moins

sensibles aux altérations oxydatives, potentiel des raisins étant ainsi révélé. En rentabilité, le groupe Pellenc met en avant : moins de remontages, économie de travail, utilisation du volume total de la cuve, fermentation alcoolique forte et plus rapide, meilleur contrôle de la température pendant la fermentation et volumes augmentés de 25% avec la même quantité d’énergie, et meilleur échange de refroidissement. ■

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PAYS :France

RUBRIQUE :Région

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JOURNALISTE :Propos Recueillis P…

PERIODICITE :Hebdomadaire

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16 octobre 2020

Pulvérisation : une démonstration le 20 octobre à Meynes Propos recueillis par MM

Jean-Louis Portal, secrétaire de la Chambre d’agriculture du Gard et président du lycée agricole de Meynes.

Trois questions à Jean-Louis Portal, secrétaire de la Chambre d’agriculture du Gard et président du lycée agricole de Meynes, co-organisateurs de la démonstration de pulvérisateurs viticoles permettant de réduire la dérive. w Quels intérêts pour les viticulteurs de venir à cette démonstration ? Jean-Louis Portal : “J’invite les viticulteurs à venir, car c’est toujours intéressant de voir travailler les dernières nouveautés et de pouvoir comparer. En plus avec

l’annulation des salons professionnels, les occasions se font rares de pouvoir échanger avec les constructeurs et avec d’autres agriculteurs. A la Chambre d’agriculture, avec Renaud Cavalier on s’efforce d’apporter une expertise “neutre” en agroéquipement. ” w Pourquoi le lycée agricole de Meynes s’est associé à cette démonstration ? J. -L. P. : “Il me semble important de donner envie aux jeunes de s’installer ou travailler en agriculture en leur montrant des matériels innovants. Comme il est primordial que les jeunes aient conscience des réalités du métier d’agriculteur. Aujourd’hui nous devons relever plusieurs défis : trouver des techniques efficaces pour sécuriser nos récoltes et donc nos revenus, tout en intégrant les demandes sociétales. Les pulvérisateurs limitant la dérive font partie de ces solutions. Le principal frein reste le surcoût de ces matériels. Même s’il existe actuellement des aides aux investissements de FranceAgriMer*, l’achat est conséquent, d’autant plus cette année 2020 est marquée par la crise sanitaire et de nombreux aléas

climatiques, qui ont impacté la trésorerie des exploitations. ” w Comment se déroulera la démonstration ? J. -L. P. : “Vous verrez en dynamique les pulvérisateurs qui permettent de réduire la dérive, agréés ZNT (Zone de non-traite-ment). Seront présents : Bertoni, Caffini, Calvet, Chabas, Clemens, Dagnaud, Dhugues, Hardi, Ideal, Pellenc, S21, Weber. Seront également présentés : Les travaux de mesure de la dérive de l’IFV/Inrae ; un nouveau système de coupure buse à buse par la société Diimotion ; La barre de guidage conçu par la Chambre d’agriculture avec Teejet. Rendez-vous le 20 octobre à 14 h à Meynes. Merci de venir avec un masque. ” n * www. franceagrimer. fr ■

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PAYS :France

DIFFUSION :9028

PAGE(S) :8-9

JOURNALISTE :Vincent Gobert

SURFACE :192 % PERIODICITE :Mensuel

1 octobre 2020 - N°334

événement

VALÉRIE

GUÉRIN,

« Nous sommes ©LES

l ’Aude

:

déjà bien équipés.

»

dans

MILLE VIGNES

SALONSTECHNIQUESANNULÉS

Leurs pleins B Depuis mars 2020, tous les grands salons techniques sont annulés. Les viticulteurs doivent se rabattre sur leurs distributeurs locaux. Quant aux constructeurs, ils imaginent d'autres manières d'exposer leur offre'.

euls

trois

sionnels

S

tenir

salons viticoles

cette

Angers,

année

Agrovina

et la Fieragricola

Depuis, tres

plus rien

! Tourà

rendez-vous

ont

lés, du VinEquip tech

de

Med-Agri

de Mâcon en

à Avignon,

Viti-Vini

À la tête du domaine

pu se

: le Sival

Beaune,

à

Eisa

mal de cette

en Italie.

la fin

les au

participer

sur 4 ha. J'avais

à VinEquip

des distributeurs

par

riels

à Éper-

deux

férentes,

de

aux

concessionnaires, long,

d ’argent.

de dif

temps

: cela

à organiser.

plus

regrets

m ’embête partage produisant

du vin

pressoirs,

de vision

va sauver

salon,

et en stations

ces

le

Notre

On aurait

les salons

mais

le Turbocoll

de Tecnoma

partie

des meilleurs.

des

: Pellenc

et

quatre

rangs

m'intéresse

beau

conseillers

disent Alors,

me présenter

qu'il

fait

je vais voir si quelque

chose

»

ne se font

situation.

investissements

Sans

pas un

«Avec

monde

le Covid-19,

sont bloqués

de les

chezpres-

ÉRIC

CHALLEAU,

dans

la Vienne

:

« Sans salon, je reçois les représentants des marques qui se déplacent. »

avec

l ’économie.

des malades

se déplacent

Mes

D ’autres

Pellenc.

les représentants

coup.

Calvet peut

de

météo

locaux.

On sacrifie

Or,

complets

cette

en

de ça, je vais faire

dans

qui

moins

30 ha. Je veux monter

reçois

marques

Éric

de Poitiers,

d ’avoir

sur mon porteur

je

d'équivalent.

de regar

en tracteurs,

se rétrécit.

pu aller

à Saint-

des inves

et j ’affectionne

des distributeurs

des masques.

vigneron

J’ai besoin

ailleurs

en froid

très bien

de salons,

de Pays,

à faire

avec OAD. Au lieu

« Ça

Charente.

J’avais

techniques.

der ce qui se fait

la relation

Gonthier,

Amant-de-Novère. tissements

un pulvé et

au nord

redoute

«J ’exploite

choix.

Calvet.

ces annulations Pascal

appel

» en

À Thurageau, Challeau

de temps

repenser

avec les fournisseurs.

champ

aussi

marques

c’est beaucoup

ça prend Il faudrait

Mêmes

à

des maté

’hui, on est obligé défaire

plus

sorties

devis

sol. J ’ai

essais à deux

été trop compliqué

Aujourd

tour

en mars. Faute plusieurs

du

à de

mais pas en même

aurait

«Je

prévu

locaux pour

de travail

mandé

à Béziers.

de sorties.

en bio et biodynamie

j ’ai demandé

salon,

au Vini-

passant

2019,

à

s'accommode

privation

me suis installée

été annu

du Chancelier,

Ehrhart

en Suisse

tour,

tous

Bordeaux,

nay et Dionysud

profes ont

tuer

On des

gens bien portants!»

9 est une première

C

virtuelle.

pourront

de produits

le 16 novembre

Virtual

en direct ou

leur sera ouverte

pour qu ’ils puissent

leurs rendez-vous.

préciser

dès

s ’inscrire et

Lors de leur inscription,

leur proposer

qu'ils pourront

pourront

inédite

qui ne semblait

leurs

Comme

par le passé,

de conférences

suivre, à distance

direct ou en replay le lendemain.

afin que

des rendez-

masquer

s’ ils le souhaitent.

le salon prépare un programme les visiteurs

La plate

leurs centres d ’ intérêt

puissent

vous, sachant coordonnées

leur offre, assister

en vidéo avec des fournisseurs.

Vinitech-Sifel

préparer

numériques

pour consulter

ils devront

les exposants

Durant ces trois jours, les producteurs

à des présentations s'entretenir

aura bien lieu

mais de manière

visiter les pavillons

des exposants

forme

! Vinitech

du 1erau 3 décembre,

cette

que

fois, en

Une formule

pas susciter l ’enthousiasme

des fournisseurs,

début octobre,

à l'effervescence

des salons traditionnels.

attachés

qu ’ ils sont

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PAGE(S) :8-9

JOURNALISTE :Vincent Gobert

SURFACE :192 % PERIODICITE :Mensuel

1 octobre 2020 - N°334

événement aménageons invitons

un show-room

nos clients

explore

encore

plein

pose beaucoup motion.

de pistes

de questions

aux portes

démonstrations.

fin

octobre.

des machines.

avec des masques.

l ’économie.

On sacrifie

très bien pu aller dans les salons

»

Patrick

don,

le monde,

décrit

prestataire

David

de travaux

en Champagne.

De nombreux

diminuent

achats

prix

leurs

sont en baisse.

vestissements

ingénieux

sent

d ’eux-mêmes

et on

À Cars, dans

le Bordelais,

Bergeron

et son fils

travailler

avec

les

« On a investi

désherbage

voir,

partage

À La Palme, rin

dans

prend

phie.

l'Aude,

les choses

« Vous savez, sociaux,

confie

cette

viticultrice.

nouvelle

façon

de voir. Mais

On

le sujet

ça

pour

a un gros

sommes de là,

place

:

Gué

travail

a déjà un plan des journées

Florent

mercial

pour

et les ré

D ’abord à Cognac,

aussi,

ouvertes

ce n ’est pas

explique

et

loin

à Larroque-des-Albères,

organise

Mathieu

cation

dans

Ce sera

aussi des portes partenaire,

Crochet,

le nombre

C ’est un effort

personnes.

et nous

dé com

les 13,1 5 et 20 octo

« dans un château

teur. On limite

en ce moment.

» Non

Renaut.

Ecodyn

chez des concessionnaires.

bre. » Kirogn

une

en cave

rent

nos frais.

à 30

car entre la lo

du lieu et les petits

rentre pas dans

le direc

de place

fours,

on ne

De plus,

en difficulté

nous

« L’ annulation

des salons

en difficulté. consultant

Pour mon

Cependant,

alternative

me met

métier

l’ installation

je m ’intéresse

des risques

le gel, en autres.

solutions

pour conseiller

dans à

un partenariat

Je cherche

C’ est une démarche

CONSULTANT. VINÉIS PROJETS,

des contacts

avec les gens, avec

les produits

et qui se mène mieux

en direct

des

qui suppose

sur des salons qu ’en Visio.

sociaux.

ou des fournisseurs. j ’ai pu participer un événement

Vincent

rencontres

dernièrement

du Clos Vougeot.

les salons,

et ça fait du bien!

de retrouver

à Cela

des personnes, »

créé un

pour

ap

aux viticulteurs

biodynamique.

avec

Verre de terre

sur

explique

gérant

ture

de ce distri

pour

la viticul

Et on

s’associe

Production

des formations

qui

sur

la

or

taille

douce. » d ’occuper

En plus que,

le terrain

les fournisseurs

ployer

dans

cent

notre

Harnois,

de présenter

des vidéos

voire

sur

Crochet,

se félicite

Matériel

y communique

Ça fait

et viticulture.

explique

les salons Alors

«On sur Florent

? Le Sival

sera-t-il

aller

? En attendant, Le monde

ir

le pro

maintenu l ’Eima

jusqu'à

brouille.

ressemblé

restent

à quand

Bologne

autant

uti

un bon écho. »

tous,

remplaçables. chain

te une

le groupe

des informations

nos démonstrations,

pour

sur

Provitis

très populaire,

une Ma

On veut

en haleine

» De son côté,

lise un canal

des webi-

on poste

de Kirogn.

les internautes

est

de démonstra

photo

Facebook,

Vin

L ’objectif

» « Tous les jours,

Facebook

se dé « On va

site web, confie

d'Ecodyn.

naires.

nir

physi

veulent

le numérique.

moderniser

Ou faudra-t-il

: les

avons Euvrard,

régénérative,

de matériels

ganise

formations.

indépendant,

Harnois,

buteur

Mais

Heureusement,

physique

tôt. »

« Nous

du contenu

l ’agriculture

Renaut.

des

avec des consultants

permet

mon réseau

à la plateforme

Neayi de mise en relation agriculteurs

sur

Dans le même

je m ’intéresse

Aujourd ’ hui, pour remplacer je relance

par mail.

J’essaie aussi de m'informer esprit,

mes clients.

qui déferle

via Flo

nous n'avons

avec Robin

agro

machine.

est pris par la vague

les réseaux

et à la lutte

MARCOUVRIÉ

(CÔTE-D'OR)

et par mail. Mais tout

d ’informations

et l'investissement

la prévision

FONTAINE-LÈS-DIJON

le monde

de

équipés

: les

en prévoit.

thieu

sur la transmission,

les exploitations,

contre

» par téléphone

on

rapporte

tion et des témoignages,

« Je suis clairement

la

les démos,

sur les clients locaux,

nos

adopte

pas encore de dates, c'est trop

Autre

B : « On met en

le Grand-Ouest.

et pour

« Pour

stratégie.

visi

reste efficace

responsable

nous

même

clas

de présentation,

Renaut,

pour

» Provitis

ingénieur

en statique,

C’est

déjà bien équipés.

qui

philoso

rapproche

nous

qui

même

porter

crit

Valérie

seaux

trop

acheter

Internet

en région

de professionnel

C ’est riche d ’enseigne

sur

»

Provitis

au Vini-

avec

à

chez

on s ’appuie

Dulor, de par

concessionnaires.

va s'appuyer

des dé

Ils sont capables

leur expérience,

ments,

: ils propo

Fabrice

les distributeurs

HVE.

un tour

mais pas pour

Dulor,

C’ est un travail

de proximité

pertinent.

se

la stratégie

l ’heure,

Pour

collaborateurs

sique

avec ce qu ’on a. »

on va tourner

Fabrice

abonde

tent les domaines.

la démarche

bienfait

encore

adopter,

cinq

Maintenant,

de

des alternati

ves. « On étudie

qu'ils

de

que

réunions

trouver

eux aussi, ont

pulvés

viticulteurs

d’ organiser

à professionnel.

Il se contentera

les

pour

Boisselet.

dans du matériel

sur

aurions

tech pour

vont, outils

mécanique.

on se focalise Nous

Jean-Michel

d ’autres

fournisseurs,

succèdent

sur

à Dionysud

des démonstrations.

Côté

»

allé

Hardi.

tager

Jean-Marie

bien

découvrir fragile

suivre

la durée de vie de nos maté

les innovations.

déjà.

son

les in

riels. On ne va pas trop se renseigner

serait

pour

et les

parenthèses

Pyrénées-Orientales,

Loubet

le direc

et inventifs

monstrations,

les

négoces

de raisin

On met donc

entre

va allonger

Dur-

viticoles

Guillory,

de nos clients

sont

de Boisselet. que tout

qu ’ à prier

soit de la par

de Dagnaud.

« Certains : « On aurait

de pulvé y placerons

Il n'y a plus

tie ! », décrit

en Charente

d'Occitanie

Nous

que le beau temps

: les

chambres

des démonstrations

confinée

GONTHIER,

Les

et les Cuma

prévoient

PASCAL

et on se

sur la pro

ouvertes

«

d'agriculture

teur

et On

»

Alternative

pour

à l'usine

et revendeurs.

? de

c ’est la dé

d ’après au monde

n ’ a jamais d ’antan.

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JOURNALISTE :Marie-Noëlle Charles

SURFACE :186 % PERIODICITE :Mensuel

1 octobre 2020 - N°1180

2020, des vendanges sans précédent Contexte sanitaire, épisodes climatiques intenses et imprévisibles : la récolte du millésime 2020 s’est ouverte sur des décisions de vendanges particulièrement compliquées à prendre. Entre la stratégie et le compromis, tour d’horizon des premières impressions dans les vignobles. Château Lusseau, Ayguemorte-les-Craves

« Les chaleurs de mi-septembre

ont desséché les raisins en trois jours » « La bonne surprise, la mauvaise,

c ’ est l ’ état sanitaire,

ce sont les petits

volumes.

merlots

ont été récoltés la semaine

tembre,

celle des grosses chaleurs,

Bérengère familial,

Quellien,

qui exploite

pensais

par

pas qu ’ il y aurait

juste

avant,

donnaient

sur place. Je

la météo, je ne

de telles chaleurs

sans pluies pour compenser. tion des vendanges

explique

le domaine

tes raisins ont desséché

me suis fait surprendre

Les

du 15 sep

La programma

a été difficile.

les dégustations

La semaine de

baies

ne

assez mûrs pour

pas les raisins

des degrés déjà élevés, à près de 15. Dans ce contexte,

on a donc récolté les cabernets

suite. Ça permettra lots. »

Vignerons

de rafraîchir

les

à la mer-

Associés de Mou Iis, Listrac

et Cussac-Fort-Médoc

« Une petite récolte rattrapée par la qualité » « Cette petite directeur potentiel

récolte nous mine le moral,

de la cave coopérative. qualitatif.

Les merlots

dépassent

un joli fruit et du gras. » Regroupant sur trois appellations, les épisodes Pentecôte. «Sur

climatiques,

Cussac-Fort-Médoc,

elle se rattrape

le

48 adhérents

pour 170 hectares

des Vignerons

Associés a cumulé

dont la grêle sur Moulis

un viticulteur

en huit à dix jours!

et Listrac le lundi de de début septembre.

m ’ a annoncé On va faire

30 à 40 % de une récolte plus

qu ’en 2017, où on avait gelé: entre 35 et 40 hectolitres

tare pour les merlots

par

les 14 degrés mais montrent

Dernier en date, les effets de chaleur

perte de rendement, petite

la coopérative

se désole Pierre Chenin,

Toutefois,

par hec

Vignobles

».

Ponty, Fronsac

« Nous avons fini les vendanges au 15 septembre Avec 9 hectares dans les appellations supérieur, danges,

les vignobles entièrement

septembre.

Ponty ont lancé

manuelles,

d ’ envoi

le coup

dès le 31 août,

des ven

pour les finir

le 15

« Nous ne voulions pas faire des vins à 15 degrés, explique

Hélène Ponty. Ce n ’ est pas ce que les gens recherchent. raisins

Canon Fronsac et Bordeaux

tous les jours,

Les acidités

un peu élevées se sont estompées

Les rendements, nous sommes

eux, sont très hétérogènes. entre 35 et 40 hl/h

chées par le mildiou,

En goûtant

nos

nous avons lancé la récolte avant tout le monde.

c ’est autour

lors des vinifications.

Sur certaines

; sur d ’ autres,

parcelles,

plus vieilles

de 15 hl/h. Au niveau

ou tou

des vinifica

tions, nous sommes très contents : les degrés restent entre 13 et 14,5 et franchement, on a des jus plus digestes que l ’année dernière. »

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PAYS :France

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JOURNALISTE :Marie-Noëlle Charles

SURFACE :186 % PERIODICITE :Mensuel

1 octobre 2020 - N°1180

Château Haut Bergey, Léognan

« Des degrés entre 12,5 et 13,5 » « On entend dire que les pH sont très hauts cette année, avec des degrés élevés, lance Paul Garcin, directeur général. Chez nous, ce n ’est pas du tout le cas. On a des degrés entre 12,5 et 13,5. C’est ce que j ’ ap pelle du classique.

C’est peut-être lié à notre mode de culture en biody-

namie. D ’autre part, comme avec ce mode de conduite,

il est interdit

d ’ajouter quoi que ce soit dans le moût, notre grand boulot à la récolte est de ramasser des raisins avec un bel équilibre. constaté quand

que malgré

Cette année, on a aussi

des peaux assez épaisses,

les extractions

même très jolies. Ici, nous menons tout en vendange

sont

manuelle

avec une équipe d ’ habitués, mais on a tout de même gardé une option « machine » au cas où il faudrait arrêter à cause du Covid. »

Château Champion

, à Saint Christophe

des Bardes

« Une année spéciale de bout en bout » « Pour le moment,

sur les merlots,

l ’année ce sont les rendements, le lot de beaucoup

il y a de la couleur,

et l ’état sanitaire

une bonne extractibilité

est parfait.

se désole Véronique

de vignerons

peu de grêle, un peu de mildiou

du sucre,

Le point noir de Bourrigaud.

C’est

cette année. Entre un peu de gel, un et pour finir la sécheresse,

on a vrai

ment vécu une année très spéciale du début à la fin. On attend de voir ce que les cabernets machine,

vont donner. Ici, la récolte se fait à la main ou à la

selon la maturité

Depuis deux campagnes,

des raisins,

l ’ âge de la vigne et la météo.

nous avons remplacé nos équipes de tri à la

par une Selectiv ’Process winery à l ’ entrée du chai. Nous en

réception

sommes très satisfaits.

Château de Fontenille,

»

La Sauve, Entre-Deux-Mers

« C’est l ’année de tous les extrêmes » « C ’est une année difficile, de Fontenille

à La Sauve.

observe Stéphane

sommes passés d ’une température les blancs,

Defraine au château

C’est l ’ année de tous les extrêmes.

Nous

de 35 °C à 5 °C en 10 jours. » Pour

il a fallu récolter très tôt le matin

pour garder de la fraî

cheur. « L’ arrivée de la pluie a relancé la machine,

mais les tempéra

tures fraîches ne nous aident pas. Par chance, elles nous protègent botrytis.

Cependant, nous avons un beau millésime.

aromatiques Habituellement

malgré

la chaleur.

De belles

du

Des blancs assez

anthocyanes

en rouge.

à Bordeaux, pour faire de bons vins rouges, on récol

tait tard. Là, nous avons attendu que les pépins soient mûrs et on a été réactifs. fruits,

Nous avons un millésime

avec moins de tannins,

mais aussi plus d ’ alcool. On perd un peu en typicité,

que nos vins se ressemblent,

c ’ est un point à surveiller.

plus

de

au risque

»

Vignobles Dupuy, en Côtes de Bourg

« Nous avons attendu, c ’est un choix assumé » « Pour obtenir la maturité temps », confirme les Vignobles

recherchée,

Dupuy ont lancé les vendanges

tembre. « Du coup les premières

ce taux avec d ’autres

en AOC Côtes de Bourg, des merlots

cuves s ’ approchent

degrés. Mais c ’est un choix assumé: baisser

il a fallu attendre plus long

Damien Dupuy. À Mombrier,

lors les assemblages,

parcelles.

Optimum

on pourra

Nous avons goûté

mières cuves, c’ est déjà très coloré, très aromatique. équilibrée

le 16 sep

des 14,5 voire 15

par la suite. » Équipés d ’ une machine à vendanger avec système

de tri embarqué,

70 hectares à six salariés. Une souplesse s’ est décidée en fonction

les pre

La structure

les Vignobles

sera

Pellenc

Dupuy gèrent

qui aide alors que la récolte

de la météo, « au jour le jour ».

■ Marie-Noëlle

Charles et Audrey Marret

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SURFACE :6 % PERIODICITE :Quotidien

13 octobre 2020 - Edition Chalons en Champagne

Quelles sont les douze innovations? Quelles sont les douze innovations? - Film étirable 100% biodégradable d'Astic emballages (La-Chapelle-Saint-Luc) - Bouchons tout liège de Barangé (Dizy) Laveuse de palettes rotative de Chayoux (Champillon) - Affiches personnalisables de Cochet concept (Epernay) - Système UV antiboosting protection plantes de Dumont France cave (Mardeuil) Harmony tout format d'Eos innovation (Dizy) - Engrais osmorégulateur de France éco

(Champfleury) - Système Saalto de géolocalisation de stocks de Gallorema (Sillery) - Desleeveuse de bouteilles de LBM Industries (Reims) - Application Predictor 2. 0 de PE. DI France (Pierry) Epandeur multifonctions Twinspire de Pellenc (Magenta) - Rampe de pulvérisation « Panel jet » de Ravillon (Vert-Toulon) ■

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P.25


PAYS :France

RUBRIQUE :Entreprises connexes

SURFACE :40 %

DIFFUSION :89810

PERIODICITE :Quotidien

13 octobre 2020 - Edition Chalons en Champagne

Sans Viti-vini, les entreprises continuent d'innover pour le champagne Une entreprise doit toujours innover, assure Joël Chayoux. Nous, par exemple, cela fait 35ans qu'on tourne et des produits s'effacent de notre gamme donc il faut s'adapter et continuer à en proposer d'autres. » Effectivement, l'entrepreneur champenois a régulièrement de nouvelles idées. Cette année, si le salon Viti-vini s'était tenu comme prévu du 13 au 16 octobre, il serait actuellement dans l'espace des nouveautés à présenter une laveuse de palettes rotative. « On l'a développée et mise en service à la vendange 2020. » Un nouvel outil qui permet de gagner en espace, en temps, en nettoyage « grâce aux buses avec jets croisés » en eau et en moyens humains. Mais sans salon, qui représentait jusqu'à 40% du carnet de commandes et en dehors de la presse, comment communiquer? « Nous n'avons pas les moyens, aujourd'hui, de mettre en place une porte ouverte ni d'envoyer des commerciaux partout en France, reprend Joël Chayoux. Mais notre machine est installée dans une maison de champagne donc le bouche-à-oreille fonctionne. Après, notre site est bien référencé mais rien ne remplace le contact humain. » Chez Pellenc, le choix est différent. Cette semaine, dans l'Aube, l'entreprise s'est organisée en portes ouvertes. Leur nouveauté, « Twinspire », épandeur multifonctions, trône dès l'entrée. « Nous ferons aussi portes ouvertes à Magenta les 12 et 13 novembre. » Le Twinspire, opérationnel depuis

début 2020, est le fruit de deux ans de travail. Concrètement, il permet d'utiliser tous types d'engrais de façon localisée au pied des vignes. « On économise des outils et des intrants tout en gérant plus d'autonomie et en gagnant en temps », détaille Nicolas Thieffine, responsable viticulture de précision chez Pellenc. Une machine adaptée pour la Champagne mais qui pourrait également convenir à d'autres vignobles en jouant sur l'écartement des vignes jusqu'à 2mètres. Bouche-à-oreille « On a constaté de la demande de la part des maisons de champagne, qui cherchaient à réduire leurs coûts et on commence à entrer sur le marché des vignerons, des petites structures. » Les portes ouvertes permettent pour Pellenc de compenser le salon, qui représentait « un quart du carnet de commandes de l'année ». « Nous avons communiqué dans la presse, sur les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille fonctionne aussi. » Ravillon compte aussi proposer des portes ouvertes. Le concessionnaire agri-viticole présentera une nouvelle rampe de pulvérisation confinée avec récupérateur de bouillie. L'intérêt? Ses caractéristiques techniques sont adaptées au traitement à proximité d'une zone de non-traitement (ZNT). « C'est vraiment un produit qui est très attendu en Champagne », estime le directeur général, Philippe Ravillon. Plus précis, il permet d'éviter le

brouillard qui se forme généralement lors de la pulvérisation. Les amateurs pourront également découvrir un nouvel enjambeur ainsi qu'un nouveau combiné intercep-tondeuse qui permet à la fois de tondre dans le rang et de racler en dessous de celui-ci. Une conférence, animée par VitiConcept aura lieu jeudi 15 octobre à 14heures sur des points réglementaires comme la ZNT riverain, l'entretien du sol ou encore le stress hydrique durant la campagne 2020. Ravillon proposera également une nouvelle station de traitement d'eau permettant d'optimiser la qualité de celle-ci et, ce faisant, de réduire la quantité de produit nécessaire pour traiter la vigne. Innover pour exceller Chez France éco, à Champfleury, l'option portes ouvertes est en réflexion. « On n'a pas encore décidé », indique Thierry Delobelle, responsable technique. En attendant, l'engrais osmorégulateur est disponible. Opérationnel depuis l'année dernière, ce produit utilise « la bétaïne, principalement contenu dans la betterave, qui permet à la plante de mieux résister à la chaleur et le stress hydrique ». Le technicien s'est appuyé sur les travaux aboutis de Lallemand, leader mondial des levures. Ce produit devait être présenté parmi les 12 innovations du Viti-vini. Tout comme l'application Prédictor 2. 0 de PE. DI. Pas de portes ouvertes pour l'entreprise installée à Pierry. La volonté du club des entrepreneurs champenois,

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RUBRIQUE :Entreprises connexes

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PERIODICITE :Quotidien

13 octobre 2020 - Edition Chalons en Champagne

organisateur du Viti-vini, de pousser la communication sur l'innovation, est donc précieuse. L'entreprise de capsules couronne a développé avec le physicien Gérard Liger-Belair une application permettant aux clients de calculer la pression contenue dans la bouteille en fonction du choix de la capsule et du vieillissement. Avec cette version augmentée de l'application, désormais traduite en anglais et en italien, « en plus de connaître les sorties d'oxygène, il y a une ligne supplémentaire pour les entrées d'oxygène, ce qui peut jouer sur les arômes du vin », précise Virginie Thollin, œnologue commerciale. La pression version

avait trouvé son public; l'entreprise a aussi validé son objectif : aller vers l'œnologie de précision. « Cela valide l'idée que la capsule ne sert pas qu'à fermer la bouteille mais a bien un impact sur la qualité du vin. Même si nous sommes dans une période particulière, il faut continuer de proposer des innovations et d'aller dans le sens de l'excellence. » Claire HOHWEYER avec Laetitia VENANCIO ■

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Quelles sont les douze innovations? Quelles sont les douze innovations? - Film étirable 100% biodégradable d'Astic emballages (La-Chapelle-Saint-Luc) - Bouchons tout liège de Barangé (Dizy) Laveuse de palettes rotative de Chayoux (Champillon) - Affiches personnalisables de Cochet concept (Epernay) - Système UV antiboosting protection plantes de Dumont France cave (Mardeuil) Harmony tout format d'Eos innovation (Dizy) - Engrais osmorégulateur de France éco

(Champfleury) - Système Saalto de géolocalisation de stocks de Gallorema (Sillery) - Desleeveuse de bouteilles de LBM Industries (Reims) - Application Predictor 2. 0 de PE. DI France (Pierry) Epandeur multifonctions Twinspire de Pellenc (Magenta) - Rampe de pulvérisation « Panel jet » de Ravillon (Vert-Toulon) ■

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13 octobre 2020

Sans Viti-vini, les entreprises continuent d'innover pour le champagne Une entreprise doit toujours innover, assure Joël Chayoux. Nous, par exemple, cela fait 35ans qu'on tourne et des produits s'effacent de notre gamme donc il faut s'adapter et continuer à en proposer d'autres. » Effectivement, l'entrepreneur champenois a régulièrement de nouvelles idées. Cette année, si le salon Viti-vini s'était tenu comme prévu du 13 au 16 octobre, il serait actuellement dans l'espace des nouveautés à présenter une laveuse de palettes rotative. « On l'a développée et mise en service à la vendange 2020. » Un nouvel outil qui permet de gagner en espace, en temps, en nettoyage « grâce aux buses avec jets croisés » en eau et en moyens humains. Mais sans salon, qui représentait jusqu'à 40% du carnet de commandes et en dehors de la presse, comment communiquer? « Nous n'avons pas les moyens, aujourd'hui, de mettre en place une porte ouverte ni d'envoyer des commerciaux partout en France, reprend Joël Chayoux. Mais notre machine est installée dans une maison de champagne donc le bouche-à-oreille fonctionne. Après, notre site est bien référencé mais rien ne remplace le contact humain. » Chez Pellenc, le choix est différent. Cette semaine, dans l'Aube, l'entreprise s'est organisée en portes ouvertes. Leur nouveauté, « Twinspire », épandeur multifonctions, trône dès l'entrée. « Nous ferons aussi portes ouvertes à Magenta les 12 et 13 novembre. » Le Twinspire, opérationnel depuis

début 2020, est le fruit de deux ans de travail. Concrètement, il permet d'utiliser tous types d'engrais de façon localisée au pied des vignes. « On économise des outils et des intrants tout en gérant plus d'autonomie et en gagnant en temps », détaille Nicolas Thieffine, responsable viticulture de précision chez Pellenc. Une machine adaptée pour la Champagne mais qui pourrait également convenir à d'autres vignobles en jouant sur l'écartement des vignes jusqu'à 2mètres. Bouche-à-oreille « On a constaté de la demande de la part des maisons de champagne, qui cherchaient à réduire leurs coûts et on commence à entrer sur le marché des vignerons, des petites structures. » Les portes ouvertes permettent pour Pellenc de compenser le salon, qui représentait « un quart du carnet de commandes de l'année ». « Nous avons communiqué dans la presse, sur les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille fonctionne aussi. » Ravillon compte aussi proposer des portes ouvertes. Le concessionnaire agri-viticole présentera une nouvelle rampe de pulvérisation confinée avec récupérateur de bouillie. L'intérêt? Ses caractéristiques techniques sont adaptées au traitement à proximité d'une zone de non-traitement (ZNT). « C'est vraiment un produit qui est très attendu en Champagne », estime le directeur général, Philippe Ravillon. Plus précis, il permet d'éviter le

brouillard qui se forme généralement lors de la pulvérisation. Les amateurs pourront également découvrir un nouvel enjambeur ainsi qu'un nouveau combiné intercep-tondeuse qui permet à la fois de tondre dans le rang et de racler en dessous de celui-ci. Une conférence, animée par VitiConcept aura lieu jeudi 15 octobre à 14heures sur des points réglementaires comme la ZNT riverain, l'entretien du sol ou encore le stress hydrique durant la campagne 2020. Ravillon proposera également une nouvelle station de traitement d'eau permettant d'optimiser la qualité de celle-ci et, ce faisant, de réduire la quantité de produit nécessaire pour traiter la vigne. Innover pour exceller Chez France éco, à Champfleury, l'option portes ouvertes est en réflexion. « On n'a pas encore décidé », indique Thierry Delobelle, responsable technique. En attendant, l'engrais osmorégulateur est disponible. Opérationnel depuis l'année dernière, ce produit utilise « la bétaïne, principalement contenu dans la betterave, qui permet à la plante de mieux résister à la chaleur et le stress hydrique ». Le technicien s'est appuyé sur les travaux aboutis de Lallemand, leader mondial des levures. Ce produit devait être présenté parmi les 12 innovations du Viti-vini. Tout comme l'application Prédictor 2. 0 de PE. DI. Pas de portes ouvertes pour l'entreprise installée à Pierry. La volonté du club des entrepreneurs champenois,

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RUBRIQUE :Entreprises connexes

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PERIODICITE :Quotidien

13 octobre 2020

organisateur du Viti-vini, de pousser la communication sur l'innovation, est donc précieuse. L'entreprise de capsules couronne a développé avec le physicien Gérard Liger-Belair une application permettant aux clients de calculer la pression contenue dans la bouteille en fonction du choix de la capsule et du vieillissement. Avec cette version augmentée de l'application, désormais traduite en anglais et en italien, « en plus de connaître les sorties d'oxygène, il y a une ligne supplémentaire pour les entrées d'oxygène, ce qui peut jouer sur les arômes du vin », précise Virginie Thollin, œnologue commerciale. La pression version

avait trouvé son public; l'entreprise a aussi validé son objectif : aller vers l'œnologie de précision. « Cela valide l'idée que la capsule ne sert pas qu'à fermer la bouteille mais a bien un impact sur la qualité du vin. Même si nous sommes dans une période particulière, il faut continuer de proposer des innovations et d'aller dans le sens de l'excellence. » Claire HOHWEYER avec Laetitia VENANCIO ■

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8 octobre 2020

PERTUIS

La société Pellenc forme 24 monteurs-assembleurs our répondre à ses besoins en recrutement, qui évoluent en fonction des saisons et qui requièrent des profils techniques qualifiés, le groupe Pellenc lance des formations inédites et ouvertes à tous, quel que soit le parcours professionnel, le niveau de diplôme ou l'âge des candidats. Une opportunité pour amorcer une reconversion et intégrer les ateliers du constructeur, à l'heure où le marché de l'emploi traverse une période difficile. Une formation pour apprendre un nouveau métier Cette démarche, lancée en 2019 par le service des ressources humaines de Pellenc, a permis de concevoir des formations adaptées et basées sur le tutorat, pour initier des carrières de monteur-assembleur et ainsi pouvoir compter sur de nouvelles recrues opérationnelles rapidement. « Ces formations répondent à nos besoins en recrutement et contribuent à développer la connaissance de nos métiers et de nos méthodes au sein du bassin d'emploi d'Aix-en-Provence, explique Caroline Balier, directrice des ressources humaines de Pellenc. Sur le long terme, elles visent aussi à

faire des futures recrues de véritables acteurs de leur projet professionnel, servir leur carrière et la valorisation de leur expérience respective ». Les premières sessions de formation ont démarré l'année dernière. Un dispositif légèrement différent de cette année grâce auquel plusieurs candidats sélectionnés travaillent toujours au sein du groupe. Après une phase théorique, tous ont été formés au sein même des ateliers, avec l'appui de ollaborateurs internes désireux e transmettre leur savoir-faire. es tuteurs ont pour rôle d'accomagner les participants tout au ong de leur parcours et sur 'ensemble des postes de travail oncernés (électrique, mécanique t hydraulique). Ils apprennent insi aux futurs collaborateurs à ravailler sur des lignes de prouction 4. 0. pour assurer le mon- tage et l'assemblage de matériels neufs. Les inscriptions s'ouvrent dès à présent auprès de Pôle Emploi pour des sessions théoriques et pratiques visant à former 24 monteurs-assembleurs qui rejoindront ensuite les ateliers Pellenc d'ici la fin d'année. Infos pratiques 24 postes à pourvoir en CDD. ·

Deux sessions de formation prévues (12 personnes par session) du 26/10/2020 au 14/12/2020 et du 30/11/2020 au 26/01/2021. · Compter cinq semaines de formation théorique et deux semaines en immersion dans les ateliers. · Les inscriptions se font exclusivement auprès des agences Pôle Emploi : les candidats ne peuvent pas se rendre sur le site Pellenc ou contacter le groupe en direct mais doivent prendre contact avec leur conseiller Pôle Emploi. · En savoir plus sur le poste de monteur-assembleur : https : // pellenc. com/rh/job/formation-poec-monteurassembleur/

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JOURNALISTE :Anne Verzeaux

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1 octobre 2020

Savoir oser et investir dans l'avenir Anne Verzeaux 1. Que vous a appris cette période de confinement ? Nous avons été surpris par la rapidité du confinement mais nous avons su rapidement adapter notre activité. Alors que les viticulteurs étaient occupés par la taille ou le liage, nous nous devions d'assurer un service, notamment pour l'entretien des outils électroportatifs. Des procédures ont été mises en place, un protocole sanitaire a été instauré. Pour respecter les procédures de désinfection des matériels, les clients ont dû apprendre à patienter, à accepter des délais de réparation un peu plus longs. C'était une période assez pénible à vivre mais cela aura eu le mérite de renforcer les liens dans l'équipe, en étant toujours présent pour le client. Pour une société en plein développement comme la nôtre, installée en Champagne depuis 18 mois, c'est assez compliqué. Car cela a freiné notre programme de développement. Nous avons pris du retard dans notre retour sur investissement. Malgré tout, on conserve notre ambition qui est de continuer à nous investir en Champagne et de promouvoir nos produits. L'acquisition récente du concessionnaire Mossbach dans l'Aube est un bel exemple de la dynamique qui nous anime, ainsi que la sortie prochaine d'un tracteur complétant notre jeune gamme. Le confinement a stoppé net les événements que nous avions programmés. Des démonstrations étaient prévues au printemps. Ce

n'est que partie remise ! En revanche, nous poursuivons nos tests dans les vignes avec des panneaux récupérateurs. Après trois années d'essai, cette solution de pulvérisation confinée devrait sortir en 2021. 2. Quelle est votre Machine de l'année 2020 ? Cette année est marquée par l'arrivée de l'effeuilleuse Pellenc. C'est un matériel qui a aussi fonctionné dans le Bordelais et qui donnent de bons résultats. En Champagne, elle convient tout à fait à la technique d'effeuillage en vert qui se développe fortement. Nous l'avions installée cette année sur notre enjambeur Pellenc 340, sachant qu'elle est adaptable sur tous types de tracteurs. Elle est munie de 2x2 têtes pour réaliser deux rangs complets, ou deux simples rangs. Munie de bras avec déclenchement de sécurité, ainsi qu'une possibilité en option d'écartement de tunnel hydraulique, elle permet différents réglages en fonction des vignes, de la vigueur, et de la maturité. L'effeuilleuse Pellenc dispose de quatre vannes, alimentant directement le demi-panneau avant sans raccord sur la longueur. L'intérêt : maintenir une pression d'air d'effeuillage la plus régulière avec un minimum de perte de charge. Le groupe du surpresseur arrière est alimenté par le tracteur pour une pression autour de 0, 45 Bar suffisant pour un effeuillage sur deux rangs sur deux faces avant vendanges. Les panneaux avant en inox sont coniques. Leur atout : la végé- tation glisse sans accrocher.

Les disques munis de buses sont lisses et sont fuyants sur la végétation, évitant ainsi les blessures par friction. Enfin dernière précision : avec l'effeuilleuse Pellenc, le débit de chantier est équivalent aux concurrents. 3. Quel matériel voit ses ventes progresser ? Dans notre gamme d'enjambeur, les ventes progressent pour le Pellenc 130. Ce trois roues de 80 cv (moteur Deutz 2. 9 TD) est très compact, maniable et léger. Il convient parfaitement pour le travail du sol (bonne visibilité sur les outils), tout en restant polyvalent pour tous les autres travaux (pulvérisation, rognage, etc. ). Le Pellenc 130 plaît pour sa simplicité, sa facilité de prise en main. Il est simple du point de vue électronique. En cabine, pour le modèle 2020, le viticulteur profite de confort et de davantage d'espace. On perçoit une demande chez les viticulteurs qui réalisent de la prestation et qui remplacent leur chenillard par cet enjambeur très maniable, capable d'aller dans les vignes très morcelées. Ils font aussi ce choix pour la sécurité de l'opérateur (cabine pressurisée, et stabilité), ces différents outils seront présentés aux portes ouvertes courant novembre. 4. Comment imaginez-vous l'avenir de la viticulture marnaise ? Il ne faut pas se mentir, le climat est morose compte tenu de l'impact économique que l'on vit. Il y a peut-être une similitude avec ce qui s'est produit par le passé dans les Charentes. Cet avertissement va sans doute amener la Champagne à revoir

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JOURNALISTE :Anne Verzeaux

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1 octobre 2020

son modèle. Dans le vignoble, on évoque la machine à vendanger mais le champagne doit conserver son image de produit d'exception. Il serait peut-être judicieux de chercher un second marché pour ouvrir la palette de produits et trouver des ressources économiques supplémentaires. Cela aurait d'autant plus d'intérêt que les charges augmentent pour les viticulteurs, contraints de s'adapter à une réglementation environnementale plus stricte. La Champagne s'en sortira car elle trouvera des solutions. Roger Pellenc aimait dire que c'est dans la difficulté qu'il faut se lancer dans des investissements. C'est dans la prise de risque que l'on trouve des solutions. La Champagne doit se réinventer, trouver de nouvelles idées, creuser de nouveaux marchés. Il faut savoir oser. 5. Quel événement « personnel » aura marqué votre année 2020 ? Pellenc Vignobles Champenois étant une société jeune, le travail ne manque pas. Le confinement aura toutefois permis d'apprendre à relativiser et de remettre l'humain au centre. Comme dit l'adage : « il faut remettre l'église au milieu du village ». Il faut savoir privilégier la famille et les relations humaines. Et surtout, rester positif.

La machine de l'année 2020 est l'effeuilleuse Pellenc qui convient à l'effeuillage en vert en Champagne.

Le Pellenc 130 est un trois roues de 80 cv très compact, maniable et léger.

Cyril Zehner aime rappeler ce qui a fait l'histoire de Pellenc en citant Roger Pellenc : « c'est dans la difficulté qu'il faut se lancer dans des investissements ».

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JOURNALISTE :Guillaume Perrin

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1 octobre 2020

« L'automatisation est le maître-mot » Guillaume Perrin 1. Que vous a appris cette période de confinement ? Cela a été compliqué au départ : on était tous dans l'incertitude sur la façon dont il fallait gérer la situation. Nos ateliers de Florensac (Hérault) ont fermé pendant une à deux semaines, le temps que l'on mette en place une nouvelle organisation et un protocole de sécurité adapté. L'usine étant plutôt grande, les distances ont été facilement respectées. Le redémarrage de la production a été progressif ; il s'agissait de répondre aux commandes passées avant le confinement, mais d'autre sont arrivées dès que ce dernier a été levé. Les commerciaux ont profité de ce contexte plutôt calme pour garder le contact avec nos clients par téléphone ou par mail. 2. Quelle est votre Machine de l'année 2020 ? Notre produit phare, notamment en Champagne, est la gamme de pressoirs Smart Press, que l'on fait évoluer chaque année. Fin 2019, nous avons lancé une gamme de capteurs innovants dédiés au pilotage du boisage et au transfert des vins, Smart Oak et Smart Glass. 3. Quel matériel voit ses ventes progresser ? On observe en Champagne un regain d'intérêt pour nos équipements dédiés à la production de vin rouge par l'égrappage et le tri : la Selectiv Process Winery. Ce regain d'intérêt s'explique aussi par les distanciations qui devaient être respectées autour des tables, d'où l'attrait pour des solutions

automatisées. On constate que c'est ce que nos clients désirent de plus en plus, tant au pressurage que dans la réception de la vendange (matériel de tri, flux... ). Avec moins de disponibilités humaines sur des périodes toujours plus courtes, ces besoins émergent pour des raisons de sécurité et d'optimisation, c'est vraiment le maître-mot actuel. 4. Comment imaginez-vous l'avenir de la viticulture champenoise ? Comme dans d'autres régions viticoles, on voit qu'élaborer un produit dont le rapport qualitéprix est en adéquation avec les souhaits du consommateur est primordial pour tirer son épingle du jeu. Les Champenois disposent de moyens techniques pour affronter les vendanges de plus en plus chaudes que l'on connaît. Récolte de nuit, refroidissement de la vendange... La production de froid est de plus en plus performante, avec une meilleure gestion de l'énergie. Cela permet d'avancer et de s'adapter.

équipements dédiés à la production de vin rouge ».

5. Quel événement « personnel » aura marqué votre année 2020 ? Contrairement à des périodes où tout va bien, il est difficile de se projeter, c'est évident. Les crises sanitaire et économique, qui s'ajoutent aux soucis des différents marchés, rendent le travail d'équipe vital. Avoir une vision d'ensemble de la filière est une force du groupe Pellenc au moment d'anticiper les difficultés comme les évolutions du moment.

En Champagne, les pressoirs Smart Press constituent les produits phares de Pera-Pellenc.

Stéphane Cottenceau : « on observe en Champagne un regain d'intérêt pour nos

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JOURNALISTE :Olivier Lévêque

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1 octobre 2020 - N°455

I DOSSIER VIGNERONS

INNOVANTS

ÉRIC CHALLEAU,

HAUT-POITOU

Réduire drastiquement le temps de taille Grâce à la taille semi-minimale mise en place depuis trois ans sur 6 ha de chardonnay, Éric Challeau a divisé le temps de taille par deux. Côté rendement,

les volumes

du Haut-Poitou,

s'autorégulent

qui souhaite

our Éric Challeau,

ins

étendre

au bout de trois ans selon le vigneron la pratique

à davantage

finer le travail. Sur ses vignes

tallé à Thurageau dans

en cordon de Royat (condition

au potentiel de 50 à 70 hl,

le Haut-Poitou sur 89 ha

nécessaire), avec l'outil Visio

la technique

de grandes cultures et 26 de ha Pellenc. « Cette technique

de taille méca

nisée semble

entraîner

du végétal et

une

de vignes en AOP Haut-Poitou

de taille en haie est l'intermé

autorégulation

et IGP Val de Loire, l'objectif sur

diaire entre la prétailleuse et la

des rendements. « La première

la taille est clair : « Ne pas y

taille rase de précision (TRP)»,

année, c'est assez compliqué

passer trop de temps et éco

indique le viticulteur.

en matière de rendement, mais

En roulant à 1,5 km, le vigneron taille 2 ha

nomiser de la main-d'œuvre.

Depuis trois ans, il a ainsi opté

NE PLUS TAILLER

dans la journée.

pour la taille semi-minimale sur

LEVIEUX BOIS

»

au bout de la troisième année, les choses rentrent dans l'ordre, précise Éric Challeau. En taille

Les disques d'émiettage,

mon

manuelle,

on a tendance

tés sur sa prétailleuse, qu'il peut

trop laisser s'allonger

à

le bois

utiliser sur ses vignes conduites

et à faire de grosses plaies de

de façon traditionnelle, se posi

taille. En définitive, en prenant

tionnent par capteurs pour cou

en compte la finition manuelle,

per les sarments au-dessus du

le temps de taille est divisé par

cordon (moins ras que la TRP).

deux. » Petit conseil du vigne

Ils sont complétés

ron : «Attention aux manquants

par deux

barres de coupe pour tailler les

lorsque vous taillez mécanique

côtés. Les piquets sont évités

ment I II faut être très réactif,

automatiquement grâce à des

car la machine descend

capteurs.

vite au fil si elle ne voit plus de

L'objectif est de ne

très

laisser que deux yeux par latte

baguette.

et de ne plus tailler le vieux bois.

tenue de ses vignes face à la

Chaque cep garde ainsi 100 à

taille mécanique,

200 bourgeons suivant la hau

va modifier les palissages de

teur (15 à 20 cm) et la largeur

ses futures plantations,

de coupe. Coût de l'équipe

des fils et des piquets fer plus

ment : 20 000 euros. L'objectif

robustes, spécialement conçus

» Pour améliorer la le vigneron

avec

serait de tailler mécaniquement

pour la TRP. Pour rentabiliser

l'ensemble de ses vignes IGP/

son investissement, le vigneron

AOC. En roulant à 1,5 km, le

indique que la machine peut

vigneron

être achetée à plusieurs, ou être

taille 2 ha dans la

journée. Un passage au séca teur manuel permet ensuite d'af

40 VIT!Octobre2020

de surfaces.

conduits

P

6 ha de chardonnay

utilisée en prestation. Olivier Lévêque

www.mon-viti.com• @mon__viti • Facebook/monViti

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Exploitant agricole

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RUBRIQUE :Actualité jeunes

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JOURNALISTE :Cédric Michelin

PERIODICITE :Hebdomadaire

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2 octobre 2020

PLATEFORME VITICONDUITE À DAVAYÉ

À vous de la faire vivre ! CÉDRIC MICHELIN Ce samedi 3 octobre (9 h à 12 h 30), la plateforme Viticonduite recrute pour ses premières formations Tractoristes viticoles très prochainement ouvertes à Davayé. Si du côté du lycée tout est prêt, si les concessionnaires locaux ont répondu présents, si les candidats motivés sont déjà nombreux, désormais le succès de Viticonduite va dépendre des vignerons qui sont intéressés pour recruter ou pour former leur(s) salarié(s).

Le coup d’envoi est immédiat pour Viticonduite. Claas, Faupin, GRV, Mécaviti, Pellenc HD, Richy… tous seront présents avec différents tracteurs ou enjambeurs pour les mettre dans les mains des candidats. Ces derniers devraient être nombreux samedi matin de 9 h à 12 h 30 après des premières sélections dans les agences locales Pôle

emploi, les agences d’interim, les formations, les OPA et autres services. Les candidats seront accueillis et pourront poser toutes les questions administratives : faut-il mieux partir sur le POEC (préparation opérationnelle à l’emploi collective) qualifiant sur une durée de quatre mois ? ou sur le CS (Certificat de spécialisation) Conducteur d’engins agricoles diplômant sur huit mois ? Après cette phase d’orientation, place à une “mise en situation réelle” avec la conduite de tracteurs qui permettra d’assurer à chacun qu’il n’ay a plus de frein pour devenir tractoriste. Enfin, une “mise en relation avec des employeurs” potentiels est prévue. C’est là que les vignerons qui ont des besoins, mais pas forcément de salarié à former chez eux, pourront commencer à repérer des profils voire, à leur faire des propositions d’embauche future. « Cela permettra aux candidats de bien se projeter face à la demande des vignerons » , invite Jean-Philippe Lachaize, le directeur du lycée. L’occasion enfin pour les vignerons de découvrir la plateforme et de revoir éventuellement des anciens camarades puisque les anciens élèves et stagiaires des quinze dernières années ont été invités. ■

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RUBRIQUE :Dossierspécial

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JOURNALISTE :Par Loïc Pasdois

PERIODICITE :Hebdomadaire

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2 octobre 2020

AVOIR LA SÉCATEUR (BONNE) ATTITUDE ! Par Loïc Pasdois Le matériel de taille a considérablement évolué depuis ces dernières années. Développement d'afficheurs LCD, gilet de portage compact, autonomie des batteries accrues, entretien des têtes de coupe optimisé. Toutefois, un entretien limité ne doit pas être interprété comme plus d'entretien du tout.

Evidage, biseau et contre-biseau.

L 'entretien journalier des sécateurs se voit simplifié grâce au développement technologique des têtes de coupe (boulon graisseur, revêtement de surface, tête de coupe à roulement à billes, etc... ). Toutefois, l'entretien de la lame (affilage, affûtage, serrage) ne doit pas être négligé afin de conserver une qualité de coupe, tout en limitant l'usure prématurée du matériel. L'entretien annuel des sécateurs est généralement effectué par les

constructeurs qui proposent des contrats dédiés plus ou moins complets. Les plus sommaires se composent d'un simple contrôle général de l'appareil. Le plus complet comprend le contrôle (des contacts, moteur, batterie, chargeur et boîtier de commande), la rectification du crochet, le démontage-graissage de l'ensemble des pièces mécaniques (couple conique, réducteur et crémaillère) et du remplacement des pièces en mouvement composant la tête de coupe, des carters de protection, etc... Le coût de l'entretien annuel proposé par les constructeurs est variable, il est compris entre 100 euros et 150 euros HT. Une extension de garantie peut être envisagée chez certains, à condition d'effectuer la révision annuelle dans leur réseau. UN ENTRETIEN QUOTIDIEN EN SAISON Avec l'apparition des sécateurs assistés, les phases d'entretien journalier d'une tête de coupe de sécateur ont été délaissées. Pourtant l'entretien journalier (affilage et graissage) est primordial puisqu'il limite le vieillissement prématuré du sécateur ainsi que le développement de certains troubles musculo squelettiques (TMS). L'affilage de la lame consiste à entretenir le tranchant de la lame. Afin de le réaliser de manière optimale, il faut tout d'abord comprendre la conception ainsi que les phénomènes d'usure d'une lame de sécateur. Celle-ci se compose de plusieurs

parties : • Le biseau, il s'agit de la partie tranchante de la lame. • Le contre-biseau, il évite le coincement de la lame et de la contre-lame lors de la déformation du fil de lame . • L'évidage, il favorise la pénétration de la lame dans le bois. Lors de la coupe du bois, le fil de lame (situé à l'extrémité du biseau et du contre-biseau) se déforme, il « s'arrondit ». La lame perd progressivement ses capacités de coupe, provoquant une surconsommation d'énergie ainsi qu'une usure prématurée des pièces constitutives de la tête de coupe (crémaillère, couple conique, pignon, etc…). C'est pour cette raison qu'il est important de maintenir le fil de lame le plus droit possible, et ceci tout au long de la journée, par un affilage régulier (une voir plusieurs fois par jour). De plus, le maintien correct du fil de lame limite les phases d'affûtage qui, lorsqu'elles sont mal maîtrisées, augmentent la déformation ainsi que l'usure de la lame. DES AFFILAGES QUOTIDIENS DANS LES RÈGLES DE L'ART

Affiler correctement sa lame requiert le respect de certaines consignes. • Déconnection systématique le sécateur et la batterie avant toute

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RUBRIQUE :Dossierspécial

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JOURNALISTE :Par Loïc Pasdois

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2 octobre 2020

intervention sur la tête de coupe. • Utiliser un outil adapté (pierre ou affiloir) afin de simplement redresser le fil de lame. • Respecter l'angle d'affûtage initial du biseau et du contre-biseau. Un angle d'affilage supérieur à l'angle d'affûtage augmente la déformation ainsi que l'usure de la lame. Un angle inférieur ne produit aucune action sur le maintien du tranchant de la lame. • L'affilage du biseau doit toujours s'effectuer de l'intérieur vers l'extérieur de la lame ; • La trace de l'affiloir doit recouvrir toute la surface du biseau et contre-biseau. • Le contre-biseau et le biseau seront affilés à la même fréquence, afin d'éliminer le « mort fil ». UN AFFÛTAGE RÉGULIER AVEC UN OUTILLAGE ADAPTÉ Durant la campagne de taille, il est nécessaire de réaliser l'affûtage de la lame pour de multiples raisons (fil de lame trop déformé, lame ébréchée par un fil de fer, etc. ). Cette opération consiste à supprimer une fine couche de métal afin de reformer le fil de lame. Pour une réalisation optimale, l'affûtage doit respecter la même méthodologie que celle décrite précédemment (respect des angles, intervention sur le biseau et le contre-biseau, etc... ). Certains constructeurs proposent un équipement spécifique pour faciliter cette opération (équipement autonome Automax pour l'affutage

de différentes lames ; meule portative Infaco alimentée par la batterie du sécateur). Concernant le graissage de la tête de coupe cette thématique, les constructeurs se démarquent. Le constructeur Arvi-po propose une tête de coupe munie de roulements à billes ne nécessitant aucun entretien (si ce n'est l'affilage de la lame). La société Pellenc a développé une tête de coupe dont la lame et la contre-lame sont revêtues d'un traitement de surface, le graissage devient alors hebdomadaire. Pour les autres sécateurs du marché, le graissage journalier peut être facilité grâce à « un boulon graisseur ». Le « boulon graisseur » facilite l'entretien journalier, puisqu'il n'est plus nécessaire de démonter la lame pour effectuer le graissage. Cependant, il est conseillé de démonter régulièrement la lame (une fois par semaine) afin de nettoyer et dégraisser la zone de contact entre la lame et la contre-lame. UN BON SERRAGE FAIT UNE COUPE NETTE

Graissage de la tête de coupe.

Le contrôle du serrage de la lame et de la contre-lame est important. Il fait partie des facteurs permettant la réalisation d'une coupe-nette. Là aussi, certains constructeurs se démarquent. Chez Arvipo, ce paramètre ne peut être modifié, le couple de serrage doit être extrêmement précis, il est donc réalisé avec un équipement spécifique en concession. La société Pellenc propose une méthodologie assez simple : une bague en plastique installée au niveau de l'axe de maintien de la lame détermine le bon couple de serrage. Lorsque la lame est ouverte, la bague bouge, lorsque la tête de coupe est fermée, la bague doit rester immobile. Enfin, le constructeur Infaco fournit un trousseau d'entretien complet contenant une clef dynamométrique simplifiée permettant le serrage de la lame. n ■

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