LA GENÈVE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA FAIM La présence dans l’air de polluants tels que l’azote a un impact sur la qualité des sols.
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En fixant des objectifs pour la réduction du taux d’ammoniaque et d’oxydes d’azote, la Convention sur la pollution de l’air de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU) aide les Etats à prévenir la perte de récoltes.
► À l’échelle mondiale, environ 2 milliards de personnes souffrent d’une carence en micronutriments. ► 795 millions de personnes sont sous-alimentées. ► 1,9 milliard d’adultes sont obèses ou en surpoids. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) soutient les efforts des États et de divers partenaires pour développer des politiques, des programmes et des cadres juridiques visant à renforcer la sécurité alimentaire et la nutrition. Le FAO promeut aussi l’éducation à la santé alimentaire et à la nutrition à travers des stratégies pédagogiques à tous les niveaux, afin d’encourager une alimentation équilibrée et des modes de vie plus sains.
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Plus d’un tiers des aliments que nous produisons ne sont jamais consommés. Le gaspillage alimentaire est le troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre. Le renforcement de la chaine du froid après la récolte ou l’abattage permettrait de diminuer de moitié ces émissions, contribuant ainsi à une réduction de la faim dans le monde. La Commission électrotechnique internationale (IEC) encadre techniquement les systèmes de refroidissement industriels et domestiques, ainsi que ceux pour l’irrigation et le pompage pour l’agriculture, contribuant ainsi à une amélioration de la productivité agricole.
Les 1 000 premiers jours de la vie d’un enfant – de la conception à deux ans – sont une période clé, qui définit en grande partie son destin. Une bonne alimentation dans la petite enfance renforce le système immunitaire, augmentant ainsi les chances de survie. C’est pourquoi le mouvement Scaling Up Nutrition (SUN) se concentre sur les approches qui fonctionnent, et encourage les dirigeants à faire preuve de leadership pour que la nutrition soit considérée comme une priorité absolue. Aujourd’hui, 59 pays, abritant plus de 100 millions d’enfants souffrant d’un retard de croissance, ont rejoint le mouvement SUN. 2 000 organisations non gouvernementales ont également rejoint le mouvement à travers 39 alliances.
En 2015, les programmes de nutrition de l’UNICEF dans 127 pays ont touché 3,2 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition aiguë. 82 % d’entre eux se sont rétablis.
Le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes (UNISDR) collabore avec des partenaires partout dans le monde pour renforcer la capacité des agriculteurs à faire face à ces défis, adapter leurs méthodes de culture au changement climatique et garantir la protection des écosystèmes.
Environ 90 % de la production mondiale de blé, de mais, de riz et de soja provient d’un petit nombre de régions ou de pays : l’UE, la Chine, l’Inde, les États-Unis, la Russie et le Brésil. Sur la base d’images satellites et d’informations récoltées sur le terrain, Group on Earth Observations (GEO) publie un rapport mensuel sur l’état des cultures à l’attention du Système d’information sur les marchés agricoles (AMIS), une plateforme interagences qui vise a améliorer la sécurité alimentaire du G20 et des 7 plus gros exportateurs et importateurs de matières premières agricoles.
La malnutrition est à l’origine d’environ la moitié des décès d’enfants de moins de 5 ans.
Les catastrophes naturelles telles que la sécheresse ou les inondations ont un impact direct sur la production alimentaire, aggravant souvent une situation déjà difficile pour les plus démunis.
En renforçant la transparence des marchés internationaux, le GEO contribue à prévenir des mouvements de prix inattendus sur les marchés des matières premières, ce qui favorise la sécurité alimentaire
L’accès universel à l’eau potable, aux infrastructures d’assainissement et à l’hygiène (WASH) pour les ménages, les cliniques, les hôpitaux, les écoles et les lieux de travail a un impact positif direct sur plusieurs objectifs en matière d’alimentation et de santé. ONU-Eau
Pour nourrir une population mondiale en pleine croissance, l’agriculture exige de plus en plus de connaissances. L’Union internationale des télécommunications (UIT) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) aident les Etats à mettre en œuvre des stratégies et des initiatives nationales visant à intégrer l’agriculture à l’économie du savoir.
39 % des enfants de moins de 5 ans dans les pays en développement souffrent d’un retard de croissance ou d’une situation d’extrême pauvreté – souvent les deux en même temps –, alors que ces premières années de vie sont essentielles pour le développement du cerveau. La Banque mondiale a publié un guide pratique sur l’investissement dans le domaine de la petite enfance. Destiné aux décideurs politiques et aux professionnels du développement, il propose 25 interventions concrètes à mettre en œuvre à diverses étapes de la vie de l’enfant. La Banque mondiale investit également dans des programmes qui touchent aux aspects physiques, sociaux, émotionnels et cognitifs du développement infantile, afin de donner à ces enfants démunis une chance de réussir.
La population mondiale devrait atteindre 9,7 milliards d’habitants en 2050. Pour subvenir à leurs besoins manière durable, l’agriculture doit adapter ses méthodes. La nouvelle plateforme du Centre du commerce international (ITC), « Sustainability Network », permet aux petits producteurs et fournisseurs de s’informer sur les méthodes de culture durables. Ils peuvent aussi se connecter avec des acheteurs internationaux via un profil public détaillant leurs activités et leur engagement en faveur de la durabilité. La plateforme offre ainsi une meilleure visibilité aux participants tout en respectant la sphère privée.
Chaque jour, la nourriture passe d'un pays à l'autre, à mesure qu'elle est produite, puis consommée. Elle peut ainsi être exposée à des risques de contamination et d'autres dangers.
Au Mozambique, plus de 43 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique. Global Alliance for Improved Nutrition (GAIN), en collaboration avec ses partenaires, a lancé le projet « Mozambique Home Fortification » qui vise à améliorer l’alimentation des enfants en distribuant des sachets de micronutriments en poudre.
Comment avoir confiance en les produits que nous mangeons et buvons ? Les normes de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) instaurent une confiance autour des produits alimentaires en garantissant que tout le monde utilise la même recette en ce qui concerne la qualité, la sécurité et l'efficacité des STANDARDS aliments. Plus de 1 200 normes fournissent des bonnes pratiques pour la production alimentaire et l'agriculture.
En 2015, les membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont adopté la décision historique d'éliminer toutes les formes de subventions à l'exportation agricole ainsi que des règles concernant d’autres mesures d'exportation ayant un effet équivalent. Cette mesure aidera les agriculteurs et les exportateurs des pays pauvres et contribuera de manière significative à atteindre une cible clé de l'ODD 2.
Au Tadjikistan, 26 % de la population souffre de malnutrition chronique. L’initiative « Pauvreté et environnement » du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) Tadjikistan, en partenariat avec ONU-Femmes, l’Université nationale d’agriculture de Stavropol et divers partenaires nationaux, vise à favoriser la croissance « verte » et l’entreprenariat féminin. En renforçant les compétences dans le secteur privé et en mettant en œuvre une politique agricole durable, l’initiative a pour objectif de valoriser le rôle des femmes dans le secteur agricole et alimentaire.
INFOGRAPHIE SUR L’IMPACT DE LA GENÈVE INTERNATIONALE, PAR LE PROJET DE CHANGEMENT DE PERCEPTION Cette infographie de la série « PCP Impact Infographics », visant à illustrer l’impact de la Genève internationale dans le cadre de l’ODD 2, a été élaborée sur la base des informations gracieusement fournies par les organisations suivantes : La Commission économique des Nations unies pour l’Europe (CEE-ONU), la Commission électrotechnique internationale (IEC), le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes (UNISDR), Group on Earth Observations (GEO), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), UNICEF, ONU-Eau, Scaling Up Nutrition (SUN), l’Organisation internationale de normalisation (ISO), la Banque mondiale, l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Centre du commerce international (ITC), l’Institut international pour le développement durable (IISD) et Global Alliance for Improved Nutrition (GAIN).
Incolore et inodore, la poudre VitaMais contient 15 micronutriments essentiels et peut être facilement ajoutée à l’alimentation habituelle des jeunes enfants.
Selon des études menées par l’Institut international pour le développement durable (IISD) et l’Institut international de recherche en politique alimentaire (IFPRI), l’élimination de la faim dans le monde d’ici 2030 nécessitera un apport supplémentaire de fonds publics à hauteur de 11 milliards de dollars par an. 4 milliards devraient provenir des donateurs et le solde, c’est-à-dire 7 milliards, des pays pauvres eux-mêmes.