LA GENÈVE INTERNATIONALE POUR LA CONSOMMATION ET LA PRODUCTION RESPONSABLES Si nous voulons consommer et produire de manière plus responsable, il nous faut utiliser moins de ressources naturelles et de matières toxiques, mais aussi réduire la quantité déchets et la pollution que nous produisons. L’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) promeut l’éducation à la consommation au travers de son programme d’e-learning « Introduction à la consommation et à la production durables », développé en partenariat avec le PNUE. La formation a déjà été suivie par 500 participants issus d’une centaine de pays.
Pourquoi sommes-nous si peu nombreux à adopter des formes de consommation plus responsables ? Le Consumer Decision and Sustainable Behavior Lab de l’Université de Genève (UNIGE) étudie le rôle des valeurs, des émotions, de l’heuristique cognitive et des préjugés inconscients dans la prise de décision individuelle concernant le développement durable, afin de développer des politiques et des activités qui marchent.
La prévention, la réduction, le recyclage et la réutilisation sont des moyens efficaces de réduire notre production de déchets.
« Ocean Literacy for All », une initiative de l’UNESCO, vise à informer le public sur l’importance des océans pour le bien-être humain et encourager la consommation responsable des ressources marines.
L’UNICEF reconnaît que l’adoption de modes de consommation et de production plus durables passe par une prise de conscience mondiale et un changement de valeurs et de comportements. L’eau fait partie des domaines où l’UNICEF est particulièrement actif.
À travers le mouvement Scaling Up Nutrition (SUN), les pays s’engagent pour une alimentation saine pour tous. Les 44 États membres de SUN ont adopté diverses mesures juridiques qui appliquent les principes du Code international de commercialisation des substituts du lait maternel, ainsi que les résolutions ultérieures de l’Assemblée mondiale de la santé.
Le recyclage est une méthode parmi d’autres pour donner une seconde vie aux déchets. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) joue un rôle central dans la promotion d’un environnement économique plus ouvert, prévisible et bien réglementé, ce qui profite à des modèles d’affaires basés sur la valorisation des déchets.
Si nous voulons encourager des modes de production et de consommation plus durables, nos comportements et nos politiques publiques doivent être axés sur des objectifs sociaux et environnementaux plutôt que sur la croissance. Selon l’Institut de recherche des Nations unies pour le développement social (UNRISD), l’économie sociale et solidaire (SSE) a le potentiel de dynamiser l’économie en y intégrant les notions de conscience sociale et protection de l’environnement.
Les normes définies par l’Organisation internationale de normalisation (ISO) permettent aux entreprises d’intégrer l’environnement dans la conception de leurs produits et d’adopter un mode de fonctionnement plus durable.
L’organisation soutient des initiatives visant à changer les comportements en lien avec la protection de l’eau et le respect de l’environnement.
Les travaux de la Commission électrotechnique internationale (IEC) définissent un cadre de référence pour diverses technologies dans les domaines du stockage, de la production et du refroidissement. Les Normes internationales et les Systèmes d’évaluation de la conformité de l’IEC visent à contrôler l’utilisation de substances toxiques dans la production d’appareils électriques et électroniques. Les études de performance environnementale permettent aux pays en transition de réduire la production de déchets en procédant à des évaluations de leur politique de gestion des déchets et en recommandant des mesures concrètes. Depuis 1993, 24 pays ont été évalués, certains d’entre eux jusqu’à trois fois. La Commission économique des Nations unies pour l’Europe (CEE-ONU).
À l’échelle mondiale, les déchets électroniques augmentent plus rapidement que tout autre type de déchet. Le recyclage permet de valoriser les matières premières qu’ ils contiennent, de créer des emplois et d’innover dans la gestion des déchets. Union internationale des télécommunications (UIT) Il manque à ce jour 5 000 milliards de dollars pour compléter l’ infrastructure nécessaire au développement durable. L’Institut international pour le développement durable (IISD) a émis une série de recommandations en vue de combler ce fossé. INFOGRAPHIE SUR L’IMPACT DE LA GENÈVE INTERNATIONALE, PAR LE PROJET DE CHANGEMENT DE LA PERCEPTION Cette infographie de la série « PCP Impact Infographics », visant à illustrer l’impact de la Genève internationale dans le cadre de l’ODD 12, a été élaborée à partir des informations gracieusement fournies par les organisations suivantes : L’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), L’Institut de recherche des Nations unies pour le développement social (UNRISD), L’Université de Genève (UNIGE), l’Organisation internationale de normalisation (ISO), l’UNESCO, UNICEF, l’Union internationale des télécommunications (UIT), Scaling Up Nutrition (SUN), La Commission électrotechnique internationale (IEC), L’Institut international pour le développement durable (IISD), L’Organisation mondiale du commerce (OMC) et la Commission économique pour l’Europe des Nations unies (UNECE).