L’épuisement des Malassis
DIFFERENTES ORGANISATIONS PLUS OU MOINS AUTONOMES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
DES FORMES DISTINCTES DE “L’EMPOWERMENT” “D’un côté, il s’agit effectivement de mettre tout le monde autour de la table pour améliorer la gestion d’un quartier dans une perspective de développement économique. On défend alors une logique reposant sur le marché, où associations, pouvoirs publics et entrepreneurs travaillent main dans la main. De l’autre, il s’agit de l’auto-organisation collective et autonome des quartiers populaires visant à créer un rapport de force avec les institutions, pour ne s’asseoir à la table des négociations qu’après avoir fait entendre ses revendications par l’action collective (manifestations, pétitions, sorties médiatiques, etc.).” (Talpin, “Mobiliser les quartiers populaires, 2013)
Rapport Bacqué-Mechmache “Pour une réforme radicale de la politique de la ville” commandé par F. Lamy
création d’une coordination face au peu de prise en compte du rapport par les pouvoirs publics
Model Cities Premières formes de community organizing
Démentèlement de l’Etat social américain
Saul Alinsky Chicago
Tables de quartier au Québec
HISTORIQUE
1930
1960
les « community-based organizations » (CBO) – comme des prestataires de services sociaux - : soit associations de service, ou développement communautaire ou CO
1974
1980
Alma-Gare à Roubaix Les habitants souhaitent participer : Atelier populaire d’urbanisme et émergence de la première
Régie de Quartier
Mise en place supposée des
Pas sans nous! Coordination Nationale des quartiers populaires Collectif Pouvoir d’agir APPUII Alternatives Pour des Projets Urbains Ici et à l'International
12 Tables de Quartier expérimentées en France entre 2014 et 2017 par la Fédération des Centres Sociaux de France et la coordination citoyenne “Pas Sans Nous”.
conseils citoyens 2010 Première
Alliance Citoyenne à Grenoble
2013
2014
2016
2017
Coordination “Pas Sans Nous” en réaction à la non prise en compte du rapport Bacqué-Mechmache
Deuxième Alliance Citoyenneà Aubervilliers
CONTRE-POUVOIRS
Community organizing QUI EST À L’INITIATIVE ? initialement, Saul Alinsky en 1930 aux USA un “organizer” (démarches d’interpellation) ou habitants QUI PARTICIPE ? habitants, associations - AUTONOME OBJECTIFS : objectifs très variables selon l’organisation - développement d’un contre-pouvoir - traitement pragmatique des problèmes sociaux, d’entretien d’un quartier FINANCEMENTS : - cotisations des membres
Alliance citoyenne une forme de CO “à la Française” Grenoble (2010), Aubervilliers (2016) QUI EST À L’INITIATIVE ? QUI PARTICIPE ? et OBJECTIFS : idem CO FINANCEMENTS : - fondations, associations, région - à développer : cotisations des membres, dons
NANCEMENTS : ondations, associations, région développer : cotisations des membres, dons
D’EN BAS
Table de quartier QUI EST À L’INITIATIVE ? initialement au Québec dans les années 1960 en par Fédération des Centres Sociaux de France (FCSF) - collectif Pouvoir d’Agir et Pas sans nous! - démarches d’interpellation ou habitants - portée ensuite par des centres sociaux ou associations QUI PARTICIPE ? habitants, associations - AUTONOME OBJECTIFS : - dresser un portrait de quartier - projets et propositions concrètes - mobiliser les acteurs locaux sur un plan d’actions - coordination locale des assos - négociations avec les pouvoirs publics FINANCEMENTS : -?
Régie de quartier QUI EST À L’INITIATIVE ? n’importe qui ? - Comité National de Liaison des RQ (CNLRQ) : label
Bailleurs sociaux Quelques associations qui se battent pour plus de pouvoir d’agir
QUI PARTICIPE ? habitants, associations, élus et bailleurs sociaux + ensemble des “acteurs du développement local”
Pas sans nous! Coordination Nationale des quartiers populaires
OBJECTIFS : - GUP (entretien, maintenance) - activités qui répondent à des besoins non satisfaits - médiation, services à la personne - créer emplois aux plus en difficulté - coordiner des associations dans certains cas
Collectif Pouvoir d’agir
FINANCEMENTS : - au début collectivité locale, Etat, puis en principe seulement les prestations de la Régie
APPUII Alternatives Pour des Projets Urbains Ici et à l'International
Développement communautaire Community Development Corporations (CDC)
L’EMPOWERMENT”
ettre tout le monde autour n d’un quartier dans une mique. On défend alorsD’EN une HAUT ciations, pouvoirs pouvoir publics et d’agir octroyé main. De l’autre, il s’agit de me des quartiers populaires ec les institutions, pour ne après avoir fait entendre ses (manifestations, pétitions, quartiers populaires, 2013)
QUI EST À L’INITIATIVE ? politiques de la ville QUI PARTICIPE ? habitants, associations, élus et bailleurs sociaux + ensemble des “acteurs du développement local” OBJECTIFS : - construction d’une expertise spécifique (Talpin) “développer des projets en mobilisant des ressources endogènes du quartier en appui sur les ressources de l’environnement institutionnel” (Kirszbaum, 2015, p.34) Contrairement au community organizing : pas un rapport de force FINANCEMENTS : - Etat, institutions
Conseils citoyens
Conseils de quartier Conseils de quartier QUI EST À L’INITIATIVE ? QUI EST À L’INITIATIVE ? Loi “Vaillant”, 2002 : obligatoire pour les municipalités Loi “Vaillant”, 2002 : obligatoire pour les municipalités de plusde deplus 80 000 habitants de 80 000 habitants QUI PARTICIPE ? QUI PARTICIPE ? qui veut, des élus quiprésence veut, présence des élus OBJECTIFS : OBJECTIFS : - sur le papier dans le dans cas des Malassis - sur le“participation” papier “participation” le cas des Malassis - en réalité une réunion d’information - enc’est réalité c’est une réunion d’information FINANCEMENTS : FINANCEMENTS : - Fonds- publics Fonds publics
en place aux Malassis en place aux Malass