L’ H E B D O G R AT U I T D E S S P E C TAC L E S
+ SUPPLÉMENT OPÉRA
D U 0 2 .0 3 AU 08 .03 . 16 / N °8 29
ACTU 4
CINÉMA 6
CNP TERREAUX
SAINT AMOUR
WILLIAM MARX
Poelvoorde & Depardieu, d’ivresse à tendresse
Sarkozy a eu raison de tacler La Princesse de Clèves
Le retour
OPÉRA J A C Q U E S - F R O M E N TA L H A L É V Y DU 16 MARS A U 3 AV R I L 2 0 1 6
LITTÉRATURE 18
À PA R T I R D E 1 0 04 69 85 54 54 W W W. O P E R A - LY O N . C O M
LE PETIT BULLETIN
LA JUIVE AU DOS DU JOURNAL : L’ O P É R A R A C O N T É EN BD
Virginie Despentes
En collaboration avec Le Petit Bulletin
LE ROCK COMME MOTEUR
À LA UNE
VIRGINIE DESPENTES À LA FÊTE DU LIVRE DE BRON
ÉDITO PAR SÉBASTIEN BROQUET
C
quand est apparue cette Virginie à pseudonyme total local, découverte dans un autre zine qui noircissait les doigts et donnait alors le tempo de la Croix-Rousse : PCP. De l’influence des Ramones à celle de Lydia Lunch, nous avions beaucoup de choses à lui soutirer. Virginie ne renvoya jamais la lettre. Mais nous n’avions jamais perdu le fil de ses succès, véritables marqueurs de l’évolution de notre époque depuis la grande rupture Baise-Moi (on
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sous-estime trop souvent la littérature populaire, ce qu’elle raconte de ce que nous sommes, et Despentes excelle dans ce domaine). Son arrivée en cover de cette nouvelle mouture du Petit Bulletin que vous tenez entre les mains est une évidence : passée de l’underground des pentes de la Croix-Rousse au succès populaire sans se renier, Virginie se devait d’incarner notre nouvelle aventure. Bonne lecture(s). © JF Paga - Grasset
est une interview au long cours, si l’on peut dire. Près de 22 ans, depuis une première rencontre datant de... 1994. Ou 1995 ? C’était à Shock Corridor, librairie de polars faite mythe pour fondus au noir : Virginie Despentes dédicaçait alors quelques Baise-Moi, nous lui avions glissé une liste de questions pour notre fanzine auxquelles elle souhaitait répondre... par courrier. Pas d’emails, pas de portable ni de blogs