D U 25.0 5 AU 31.0 5 .16 / N °8 40
L’ H E B D O G R AT U I T D E S S P E C TAC L E S
CINÉMA 4
MUSIQUE 12
PORTRAIT 16
l’oriGine de la Violence
FrancoiZ breut
Jean labadie
Elie Chouraqui, combatif
L’infini étoilé
Un homme palmé d’or
LE PETIT BULLETIN
GORAN PETROVIć
DU RÊVE AUX ASSISES À LA UNE
les assises internationales du roman aux subsistances
ÉDITO PAR SÉBASTIEN BROQUET
leur jumeau consacré aux sciences humaines, Mode d’Emploi disparaît, il est de bon ton de s’interroger : réduire les dépenses publiques, oui, certainement. Mettre en péril un monument de la culture locale au rayonnement international, rare espace de pensée plurielle et de réflexion ignorant les sentiers rebattus, où les idées se confrontent et où l’on pense le monde, même si des dérapages budgétaires ont pu être commis, c’est résolument désagréable. La Villa Gillet est le type
même de lieu ayant besoin de l’investissement total et de la confiance des institutions publiques pour installer un projet durable et laisser infuser les débats permettant de nourrir, justement, ce politique bien trop sourd ces tempsci au monde qui l’entoure, si condescendant (cf. les propos maternalistes de Najat Vallaud-Belkacem cette semaine), que la fracture est de plus en plus nette. L’on ne sait ce qu’il en sera de la prochaine édition des Assises : faisons donc honneur à cette dixième.
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ans la société aristocratique, les grands seigneurs méprisent la littérature ; dans la société démocratique, c’est le peuple – ou ses représentants, ou ceux qui se donnent pour ses porte-parole – qui devient pour la littérature le danger politique le plus important. » écrit William Marx, dans son récent La Haine de la Littérature. À l’heure où se sont ouvertes ce lundi les Assises Internationales du Roman, au moment où