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L’ H E B D O G R AT U I T D E S S P E C TAC L E S
SUPPLÉMENT OÙ S’INSCRIRE DÈS MAINTENANT En pages centrales
MUSIQUE 12
ANIMATIONS 14
TY SEGALL
LYON BD FESTIVAL
Psyché et hallucinant
Musclé et grandissant
LE PETIT BULLETIN L’ARABE DU FUTUR SAISON 16.17 théâtre croix-rousse soyez tout feu tout flamme Vincent Dedienne Angels in America Raoul Collectif Bertrand Belin L’Opéra de quat’sous Abdelwaheb Sefsaf Eduardo De Filippo Hansel et Gretel Les Nouveaux Caractères Mary Shelley Vanishing Point Werther ! Josiane Balasko Borg et Théa … composez votre forfait dès 2 spectacles ! la saison en ligne sur croix-rousse.com o4 72 o7 49 49
\9.03—10.07.16 Le musée d’art contemporain de Lyon est ouvert du mercredi au vendredi, de 11h à 18h. Le samedi et le dimanche, de 10h à 19h. Informations au 04 72 69 17 17 et sur www.mac-lyon.com
Yoko Ono dans En Trance, 1997 / Exposition Half-A-Wind Show, Louisiana Museum of Modern Art, Danemark, 2013 / Photo : Bjarke Ørsted © Yoko Ono
À LA UNE
FESTIVAL SIXIÈME CONTINENT AU PARC DE GERLAND
ÉDITO PAR SÉBASTIEN BROQUET
elles démontrent la persistence, ou la résurgence, de ce rejet de l’Autre, sans cesse renouvelé. C’est l’aspect négatif. Côté positif, elles mettent en lumière la pertinence d’un artiste qui depuis le début des eighties s’est construit une destinée à part, décollant une à une les étiquettes que l’on voulait lui apposer : des Talking Heads qu’il kiffait à l’époque de Carte de Séjour (son premier groupe lyonnais), au Voilà Voilà techno avec Steve Hillage, rebooté sur son dernier
album en compagnie de Brian Eno, l’Algérien s’est hissé au niveau de ses héros, qui le reconnaissent comme l’un des leurs : Mick Jones, le guitariste de The Clash, est devenu un fidèle, comme Hillage. Pleinement ancré dans son temps (par ses textes sans fard) et constamment tourné vers l’avenir par ses audaces sonores, même quand il reprend des classiques du répertoire chaabi ou raï, Rachid Taha est, depuis longtemps, l’Arabe du futur.
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oilà, voilà, que ça recommence / Partout, partout, ils avancent / La leçon n’a pas suffit / Faut dire qu’à la mémoire on a choisi l’oubli / Partout, partout, les discours sont les mêmes / Étranger, tu es la cause de nos problèmes / Moi je croyais qu’c’était fini / Mais non, mais non, ce n’était qu’un répit... » Ces paroles datent de 1993, mais restent d’une bien trop brûlante actualité aujourd’hui. Signées Rachid Taha,