L’ H E B D O G R AT U I T D E S S P E C TAC L E S
S P É C I A L F E S T I VA L S
D U 2 2.0 6 AU 28 .06 . 16 / N °8 44
cinéma 24
théâtre 29
musique 30
L’OUTSIDER
M. ARMAND DIT GARRINCHA
BRIAN JONESTOWN MASSACRE
Toujours par la droite
Jamais sans mon tambourin
Le plus dur, c’est la chute
LE PETIT BULLETIN Exposition présentée par le CHRD, conçue et réalisée par le Mémorial de la Shoah © The Israel Museum, Jerusalem (Israel) / Bridgeman Images
ÉDITO PAR SÉBASTIEN BROQUET
E
headliner. C’est le jeu d’être perpétuellement remis en cause, car peu d’entre eux peuvent se targuer d’avancer avec des certitudes. Mais tous remplissent un rôle, bien différent parfois : certains mettent le pied à l’étrier de jeunes bénévoles s’investissant dans un projet local qui prendra de l’ampleur, d’autres débutent d’emblée avec une volonté artistique affirmée, attirant à eux une frange d’adeptes très spécialisés (Freakshow). Mais si l’ambition diffère, et les moyens encore plus, pour la majorité de ces
festivals une même idée demeure : la découverte. Plus que la plupart des salles de spectacle, le festival est lieu d’initiation, de déambulation, de prospection, d’affirmation de soi aussi ; l’on ne déniche là pas seulement des groupes qui seront grands l’automne venu par la grâce d’un été bien maîtrisé, mais l’on se découvre soi, par ces rencontres (humaines, artistiques), ce jeu du hasard en une même zone d’autonomie temporaire et ces mixités sociale et géographique que permettent les festivals.
w ww.pe t it -b u l le t i n .f r/ lyon DR
st-ce qu’il n’y aurait pas trop de festivals ? Pas une parcelle de territoire n’y échappe, pas un week-end ne s’en détourne, pas une discipline n’y déroge : l’été en est devenu la saison et malgré les difficultés, nombre d’entre eux naissent encore (Île Utopie sur l’île Barbe, par exemple) chaque année, venant combler le vide laissé par d’autres, rendus exsangues par une météo capricieuse, une fréquentation en baisse, un changement de bord politique, une annulation de