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L’ H E B D O G R AT U I T D E S S P E C TAC L E S
SUPPLÉMENT
EXPOS 10
RÉVEILLONS NOUS
ADRIEN M & CLAIRE B
En pages centrales
P qui roulent
PORTRAIT 16
ÉRIC VUILLARD Goncourt de circonstance
LE PETIT BULLETIN
POIROT VAPEUR
À LA UNE
LE CRIME DE L’ORIENT EXPRESS
ÉDITO ouvenirs, souvenirs ! Pour allumer le feu lors d’un blind test, je n’ai besoin de personne : la musique que j’aime, elle est terrible et c’est Shazam mon hit parade. Reconnaître tout ce que tu veux, côté mélodies... une promesse, dès ton apparition en 1999 : tes tendres années, c’était quand on appelait le 2580 avant de coller le combiné contre l’enceinte pour avoir le titre d’une chanson quand un air vous possède. Tout a changé au pays des diggers en 2007, avec l’iPhone : Shazam est alors la
S
cinquième appli de la boutique virtuelle du smartphone d’Apple. Il faut saisir sa chance et c’est vite un cocktail pour deux, voire la ruée vers l’or pour Apple comme Shazam : un milliard de téléchargements en 2016 ! Avec l’idole des jeunes, nous les gars, nous les filles, nous pouvons glisser la perle rare entendue ailleurs dans nos DJ sets pour faire ruisseler de sueur les murs du salon le soir d’une boum chez John, dans le noir, c’est noir. Apple et Shazam se câlinent, chaque reconnaissance de Quelque chose de Tennessee renvoyant vers l’Itune
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Store. Depuis, Shazam s’est diversifiée dans la réalité augmentée, ce qui, ma gueule, intéresse au plus haut point la pomme de la Silicon Valley qui s’apprête à annoncer, excuse-moi partenaire, le rachat de la petite appli devenue grande dans les tous prochains jours, pour celui que tu préfères, le dollar : 400 millions exactement, sans passer par le pénitencier. Dis-moi oui ! Tout ce que tu veux, mais quand ce jour-là viendra, espérons qu’il ne restera pas au bord des routes un chanteur abandonné, où j’oublierais ton nom, Shazam.
© Twentieth Century Fox
PAR SÉBASTIEN BROQUET
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