D U 28 .02 AU 06 .03 . 1 8 / N ° 9 1 0
L’ H E B D O G R AT U I T D E S S P E C TAC L E S
CINÉMA 04
MUSIQUE 12
RESTAURANT 15
LES GARÇONS SAUVAGES
TRANSFER
JIANG XIN
Festival défricheur
Shanghaï dans l'assiette
théâtre musical
Calamity Un diptyque du paradis perdu
Fruits de la passion
LE PETIT BULLETIN
Ben Johnston / Gavin Bryars Michael Ondaatje Gérard Lecointe / Jean Lacornerie Avec Les Percussions Claviers de Lyon / Claron McFadden / Bertrand Belin
BAXTER DURY
© atelier malte martin assisté par vassilis kalokyris / atelier Cédric Gatillon
du 6 au 10 mars
Les pleurs du mâle
À LA UNE
Billy
BIE ALE MUSIQUES EN SCÈNE — ÉTAT(S) LIMITE(S) — 27 FÉV. > 21 MARS 2018 — LYON
BAXTER DURY À L’ÉPICERIE MODERNE
ÉDITO PAR SÉBASTIEN BROQUET
de voir se maintenir à Lyon un festival un brin différent, prenant quelques risques, se voulant axé sur la nouveauté et l’impertinence et affichant une personnalité : la sienne. En France, ce modèle historique et déposé, ce sont les Transmusicales de Rennes. Nuits sonores en fait de plus en plus son modèle. Surtout, Transfer qui se déroule ce week-end au Transbo s’en inspire ouvertement, abattant la carte d’une programmation aux rares têtes d’affiche (King
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Gizzard, que l’on aurait pu voir à l’Épicerie Moderne) flanquées d’une flopée de petits groupes que vous adorerez l’an prochain (et que l’on aurait pu croiser au Sonic). Qui a vu l’an dernier Shame au Transbordeur, dont le premier album fait sensation aujourd’hui un peu partout ? Filez donc découvrir cette prog’ curieuse et aventureuse que Stéphane Duchêne vous décortique avec sa verve habituelle en page 12 : vous prendrez de l’avance.
FESTIVAL DE MUSIQUE ET CRÉATION CONTEMPORAINE — COMPOSITEUR INVITÉ MICHAËL LEVINAS — WWW.BMES-LYON.FR
© Tom Beard
l’heure où une large partie de la “filière” musicale frenchy se gargarise “d’émergence”, de “résidences”, “d’accompagnement” et de “tremplins découvertes”, au risque d’étouffer la singularité, d’occulter le terreau fertile de l’erreur (remember le dub et l’acid house), de rendre bien trop proprette notre scène pour la calibrer aux exigences des playlists mais aussi de la mondialisation (grâce au “Bureau Export”), nous nous réjouissons