ALLIANCS E SC IENCE SO CIÉT É
L’A GE
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P O C R 3 S DE L A
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Recherche-Société : le contine PRÉSENTATION DU PORTEUR DE L’INITIATIVE L’Alliance Sciences-Société (AlliSS) a été créée en novembre 2012 par des institutions de recherche et d’enseignement supérieur, des associations environnementales, d’éducation populaire et de solidarité internationale, ainsi que des associations d’entreprises afin de valoriser et consolider les coopérations et interactions entre acteurs de la recherche, acteurs de la société civile et acteurs socio-économiques. L’AlliSS réunit et associe 150 associations, laboratoires, entreprises et établissements d’enseignement supérieur et de recherche français. Son agenda 2014-2015 consiste à caractériser, quantifier et qualifier les interactions recherche-société à l’oeuvre aujourd’hui, et à cibler les dynamiques “recherche-sociétésoutenabilité”sur les 5 continents. Sur cette base, l’AlliSS alimentera la COP 21 en la matière.
CONTRIBUTIONS DE L’ALLISS EN VUE DE LA COP21 • L ’AlliSS considère que l’agenda de la COP21 et des négociations des ODD d’analyser et de dynamiser les collaborations recherche-société et leurs apports en terme d’innovation, de préparation de nos sociétés aux défis actuels et futurs. • Dans le cadre d’une trajectoire de soutenabilité, l’AlliSS a pu constater que, dans l’immense majorité des cas, il y a aussi partenariat d’acteurs « société civile-recherche ». Les sociétés sont déjà en marche et les collaborations avec la recherche sont largement présentes, insuffisamment reconnues et souvent en lien avec les thèmes prioritaires suivants : climat-territoire, biodiversité-alimentation, technologies douces, renforcement des capacités d’initiative des communautés humaines, défis urbains, mobilité, sécurité, droit… • Une veille menée par l’AlliSS en 2013 auprès des principaux organismes de recherche français montre que nous ne disposons pas d’outils de quantification ni même de caractérisation de ces dynamiques, souvent isolées et peu démultipliées. • Il est nécessaire de cartographier des cas concrets et les rendre visibles en 2015. De plus, l’enjeu réside dans l’évolution des politiques publiques et des agencements institutionnels susceptibles de mieux prendre en compte les interactions société civile-recherche, sources de résilience sociale, de vitalité économique et de soutenabilité accrue. • Ces dynamiques générées par ces interactions dépassent le seul champ des études climatiques, et mobilisent un nombre très important de champs disciplinaires et de traditions de recherche. Le défi du changement climatique est intrinsèquement lié aux enjeux énergétiques (au sens large, du défi d’une société partiellement décarbonnée à la dimension alimentaire) et à la gestion soutenable de la biodiversité, socle de toutes les productions et de tous les échanges inter et infra-nationaux.
Exemplarités du duo recherche-société Santé : le dialogue entre associations de malades et chercheurs a favorisé un enrichissement des méthodes diagnostiques et thérapeutiques (ethnomédecine, traitement des diabètes, prévention des MST etc) dans l’ensemble du monde, et a aussi influencé certaines orientations de la recherche biomédicale. Recherche pour le développement : les modèles multi-acteurs, utilisés en agroforesterie et agro-écologie, comme en gestion de « communs » au sens large, sont le fruit d’interactions entre chercheurs (au CIRAD et à l’IRD par exemple) et acteurs de filières économiques de certains pays du Sud. Démarche d’accompagnement : le groupe COMMOD a développé des modèles de gestion des ressources renouvelables, illustrant sur de multiples cas la capacité de populations peu scolarisées à faire émerger des connaissances innovantes. Géographie : les méthodes de « cartographie sociale » utilisées par exemple dans la gestion de l’eau en Asie du Sud-est et au Brésil par exemple constituent un autre exemple positif de co-production de savoirs.
ent invisible du défi climatique Industrie/Reconversion de filières : en Bretagne, la création d’une filière « algues » mobilise des chercheurs de l’Ifremer et des pêcheurs sur la gestion des droits d’accès et l’intégration en filière. Numérique : Enda Tiers Monde et le CRDI canadien améliorent la gestion de marchés de matières premières par les acteurs artisanaux, par des applications sur téléphones mobiles. Design : des méthodologies en termes d’innovation sociale développée par l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle et le Centre Michel Serres pour l’Innovation ont permis une approche interdisciplinaire de la gestion des bassins de la Seine, ou des problèmes posés par la gestion du matériel urbain. Droit environnemental : la formalisation du droit positif de précaution a fait l’objet de coopérations entre des ONG environnementales et des constitutionnalistes dans les années 1990. Sécurité : la question climatique s’entend aussi du point de vue de la sécurité des sociétés et des nations. Dans ce cadre, le Centre Interarmées de Concepts, de doctrines et d’expérimentations a développé dans les années 2000, en partenariat avec des acteurs associatifs et entrepreneuriaux un travail autour des enjeux de la résilience.
OBJECTIFS GÉNÉRAUX • Participer à la structuration d’un agenda international « recherche-société » comme axe principal des dynamiques climat-soutenabilité aux échelles infra-nationales, nationales, continentales et internationales. • Rendre visible le trio « acteurs sociaux-agents économiques-mondes académiques », en cartographiant une première base de données d’initiatives à l’œuvre à l’échelle mondiale. • Rédiger des recommandations et les porter à la connaissance des responsables politiques, économiques et des négociateurs de la COP 21.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES • Mobiliser et fédérer les trois principales catégories d’acteurs (ONG, entrepreneurs, chercheurs) sur les enjeux de productions et d’accès aux innovations (sociales et technologiques). • Réaliser trois « Sessions de dialogues thématiques » (investissement-innovation ; programmation de la recherche ; coopération recherche-société). • Cartographier une première base de données à l’œuvre de par le monde. • Contribuer à la communication à l’endroit des médias et responsables politiques sur la base des résultats de nos travaux
LES DÉLIVRABLES • Cartographie mondiale des acteurs en marche (bas carbone, low tech, reconversion de filière, création de filières, gestion soutenable des ressources…) référencée dans une base de donnée en ligne (et méta-base de données). • Livre blanc sur les enjeux et perspectives des interactions Recherche-Société dans la perspective ouverte par la COP 21. • Rédaction de trois notes issues des « Session de dialogues thématiques » (Policy Dialogues) • Production d’un outil de communication à l’attention des médias de masse (spots/montage audiovisuel de 20’’) issu de la cartographie mondiale. • Organisation d’un séminaire international intermédiaire en décembre 2014 au Conseil économique, social et environnemental. • Propositin d’une session internationale plénière réunissant acteurs de la recherche, acteurs sociaux et acteurs socio-économiques, dans le cadre de la conférence COP 21. • Contributions à la conférence des chefs d’Etat sous forme de recommandations en terme d’agenda de recherche international conclusif.
GOUVERNANCE ET PILOTAGE • Comité de Pilotage constitué de 20 membres de l’AlliSS • Conseil scientifique et d’orientation en charge de la méthodologie (constituée en déc. 2014) • Equipe opérationnelle d’animation constituée de : - 3 ETP en charge de l’animation, coordination et administration - 10 Etudiants et jeunes chercheurs en charge de la préparation des notes
Extrait de l’exposition « Génération 2.0 »
LES TEMPS FORTS Printemps 2014 : lancement de l’agenda à 20 mois et première lettre d’information bilingue Fin printemps 2014 : Inauguration du site et lancement des appels à contribution et participation Automne 2014-Automne 2015 : 3 « Sessions de dialogues thématiques » (Policy Dialogues) Décembre 2014 : colloque international de préparation Début 2015 : Lancement de la cartographie mondiale des acteurs en marche et campagne de communication sur la base d’un 20’’ audiovisuel Automne 2015, en amont de la COP 21 : diffusion d’un Livre blanc « recherche-société & COP 21 » résumant les analyses et les recommandations à l’égard des négociateurs Décembre 2015, durant la COP 21: tenue du colloque international conclusif
BUDGET PREVISIONNEL SUR 20 MOIS CHARGES
PRODUITS
Coordination, animation, frais généraux
285.000 €
AlliSS fonds propres
200.000 €
Colloque intermédiaire
75.000 €
Ministère développement
300.000 €
Chargés de recherche
190.000 €
Ministère Recherche
30.000 €
Edition, Communication
80.000 €
Mécénat communication
80.000 €
Trois « Policy Dialogues » thématiques
60.000 €
Partenaires privés
110.000 €
Colloque final
180.000 €
Apports en industrie Colloque
95.000 €
TOTAL
815.000 €
TOTAL
815.000 €