Nos Entreprises 2012

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AUT OMO BILE AGR ICU LTU AGR RE OAL IME ART NTA ISA IRE NAT ENT REP RIS ES

A Découvrir w Le prix Star & Métiers w Le statut Auto-entrepreneur Le revers de la médaille w Les entreprises secteur par secteur elles ont marqué l’actualité NORD / PAS-DE-CALAIS / OISE / AISNE /ARDENNES // EDITION 2012


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4/5 AUTOMOBILE

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Pôle agricole

w Renault Douai parie sur le haut de gamme w Toyota mise sur la technologie hybride

w À La Capelle les travaux démarrent cet été

AUTO-ENTREPRENEUR Statut w Atouts et inconvénients

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8/9 AGRICULTURE

Stratégie

EXCELLENCE Stars & Métiers w De belles success stories

10/11 AGROALIMENTAIRE Agro-Sphères w Agro-Sphères rassemble tous les acteurs de la filière agroalimentaire

12/13 ARTISANAT PME PMI w La crise est toujours là mais un potentiel existe Entreprises du bâtiment w Une année 2012 difficile

14/15 RUCHES D’ENTREPRISE Conseils w « Notre rôle, c'est d'accompagner »


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En collaboration avec les journaux :

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16/50 ENTREPRISES Aisne 16/19 w Team 3 Services w ETS Dessenne Ardennes 20/23 w Rives de Meuse w Domaine de la Motte Arrageois 24/25 w Adrianor w Fischcut Cambrésis 26/33 w Clinique Saint-Roch w Restaurant O’Gout du jour

Douaisis 34/35 w Zone d’activités Oise 36/37 w Déco-Parc Sambre-Avesnois 38/43 w Dembiermont w Remorque Hubière w Sérim Valenciennois 44/50 w Le Technopole w Parc des Rives Créatives w Caisse d’Epargne w Supinfocom

EDITÉ PAR L’Observateur s.a.s. Rue Robert Bichet 59440 Avesnes s/Helpe. DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Jean-Pierre De Kerraoul RÉALISATION André Bobronski CONCEPTION PUBLICITÉ StudioPrépresse RÉGIE PUBLICITAIRE Propublic tél. 03 27 56 12 12 RÉDACTION Chloé Capelain, Antoine Fichaux, Hélène Foyer, Laurent Goudet, Claudie Janshon, Nicolas Leclercq, Yannick Lefrère, Sophie Rabot, Orianne Roger, Matthias Schweisguth, Benoît Taquet. IMPRESSION SAS Imprimerie LEONCE DEPREZ Zone Industrielle 62620 Ruitz


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AUTOMOBILE

STRATÉGIE

Renault Douai parie sur le haut de gamme La marque au losange va renouveler les modèles de son haut de sa gamme. Avec une montée en puissance prévue en 2014 dans son usine de Douai.

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a volonté de Renault d’investir dans le Douaisis se confirme. « Nous allons investir dans notre usine de Douai la valeur de 420 millions d'euros pour préparer le retour du groupe sur le segment haut de gamme du marché », a déclaré, en début d'année, Carlos Tavares, directeur général du groupe devant la commission des Affaires économiques de l'assemblée nationale. Renault maintiendrait la production de produits à haute valeur ajoutée en France.

Renault emploie directement et indirectement quelque 170 000 personnes en France, a affirmé Carlos Tavares : 54 000 dans la production, 47 000 dans le réseau commercial et quelque 70 000 chez les sous-traitants. Dans le Douaisis, on savait que la marque au losange souhaitait investir dans l’usine Georges Besse. « À Douai, le milieu et le haut de gamme pour l’Europe. » Voila l’ambition du constructeur. Dans le communiqué de presse officiel, on pouvait lire : « Les futurs véhicules haut de gamme de la marque Renault (remplaçants d’Espace et de Laguna) seront produits à partir de 2014 dans l’usine de Douai sur la base d’une plateforme commune avec Nissan. Cette nouvelle plateforme permettra aux deux entreprises d’accéder à des économies d’échelle très significatives. » Cette annonce, très importante

l 170 000 emplois directs et indirects en France. l 420 millions € d’investissement d’ici 2014.

Le site de Maubeuge

MCA, filiale du groupe Renault à Maubeuge Le 17 avril dernier, les 2 000 salariés de l’usine de Maubeuge (Nord-Pas-de-Calais) ont fêté la sortie de chaîne du 5 000ème Kangoo électrique. Conçus et fabriqués en France, Kangoo Z.E. et Kangoo Maxi Z.E. (2 et 5 places) sont construits sur les même lignes de production que les Kangoo thermiques. Ces fourgonnettes 100% électriques sont commercialisées depuis le mois d’octobre 2011 dans 15 pays. Kangoo Z.E. permet à Renault de conforter sa position de leader sur les marchés du véhicule électrique et du véhicule utilitaire léger en Europe. t4u

pour l’économie de l’arrondissement de Douai, avait fait l’effet d’une bombe. y Une relance attendue Depuis plusieurs années, l’usine fonctionne au ralenti. Depuis quatre ans le site tourne avec seulement 170 000 véhicules construits par an sur deux chaînes de production. C’est très faible au regard des capacités du centre industriel. Surtout lorsque l’on sait que cette usine Georges Besse est capable de dépasser la barre des 400 000 véhicules construits par an avec quelque 6 000 salariés et 2 400 intérimaires. Elus, syndicats, sont nombreux à se poser des questions sur le pari du haut de gamme. D’ici 2014, l’usine va donc réellement entrer de plain-pied dans le 21e siècle. 250 millions d’euros avaient déjà été investis avec le lancement des derniers modèles Scènic et Grand Scènic. Lors de cette annonce Philippe Descamps, le directeur du centre douaisien avait confirmé que l’usine allait être « totalement réinventée » afin de construire les véhicules haut de gamme qui remplaceraient l’Espace, la Laguna et le Scènic. Mais à l’époque, Philippe Descamps n’avait avancé aucun chiffre. On sait désormais que 420 millions d’euros seront investis jusqu’en 2014 pour moderniser l’usine avec notamment l’arrivée d’une nouvelle technologie : l’emboutissage à chaud. Laurent GOUDET


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Toyota mise sur la technologie hybride Depuis le 10 avril, Toyota Motor Manufacturing France a démarré la production de la Toyota Yaris Hybride. La production de ce modèle 100 % hybride à l’usine Toyota de Valenciennes permet à TMMF de devenir ainsi le premier site français et européen à produire un véhicule hybride du segment B. Le lancement de ce modèle s’insère dans la stratégie européenne de Toyota d’étendre la technologie 100 % hybride à l’ensemble de ses modèles d’ici 2020.

La nouvelle Yaris Hybride, fleuron de l’usine de Valenciennes. Crédit Photo : Toyota.fr

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ous sommes fiers de fabriquer le premier véhicule 100 % hybride du segment B en Europe. De plus, nous nous engageons à apporter le plus haut niveau de qualité à nos clients. Cette nouvelle version de la Yaris est une chance pour le futur de TMMF et pour l’emploi sur le site de Valenciennes. Avec l’augmentation du prix du carburant, nous pensons que la Yaris Hybride est une réponse très adaptée à la demande des clients citadins de ce segment ». C’est en ces termes que Makoto Sano, Président de TMMF, s’est adressé aux employés du site Toyota d’Onnaing à l’occasion du démarrage de la production de la Yaris Hybride.

Toyota Valenciennes, est le site euro-

péen de production de la Yaris depuis 2001. Le cap des 2.100.000 Yaris « made in France » a été franchi le 1 er avril 2012. Le lancement de ce nouveau modèle hybride a nécessité des adaptations de process de fabrication liées à la nouvelle transmission, au système de freinage, au montage du convertisseur de courant et à l’installation de la batterie hybride. Un investissement dans de nouveaux outils d’emboutissage a également été réalisé. Des formations ont été dispensées aux opérateurs pour l’assemblage des éléments à haut voltage et pour assurer le plus haut niveau de qualité. y

Des investissements conséquents Le montant des investissements additionnels réalisés au niveau du site pour t5u

l’introduction de ce modèle hybride s’élève à 25 millions € sur un total de 125 millions € pour la production de la 3ème génération de Yaris. C’est considérable ! y

L’écologie une ligne de conduite TMMF est l’un des cinq sites pilotes éco-responsables du Groupe Toyota au monde. À ce titre, il vise en permanence la plus haute performance environnementale. En 2011, 60 % des besoins en eau pour la production ont été couverts par l’eau de pluie et l’eau recyclée en interne et, depuis 2007, 100 % des déchets du site sont revalorisés. Avec l’introduction de la technologie hybride, le slogan de TMMF est plus que jamais : « Fabriquer une voiture propre sur un site propre ». TMMF : Toyota Motor Manufacturing France


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AUTO-ENTREPRENEUR STATUT

Le revers de la médaille Le statut d’auto-entrepreneur présente des avantages mais aussi un certain nombre d'inconvénients qui peuvent être trés préjudiciables. En voici les principaux. Aucune charge fiscalement déductible (donc des cotisations à payer même si l'activité est déficitaire). En contrepartie de son apparente simplicité, le statut d'auto-entrepreneur est souvent financièrement plus couteux pour l'entrepreneur que ne le serait une entreprise normale. L'auto-entrepreneur, pour le calcul de son revenu imposable, ne peut pas déduire les charges engagées dans son activité professionnelle de son chiffre d'affaires. C'est un inconvénient majeur puisque l'auto-entrepreneur devra payer des cotisations sociales et des impôts sur son bénéfice théorique, dès le début de son activité, même s'il ne fait pas de bénéfice. La TVA payée n'est pas récupérable. L'auto-entrepreneur est en « franchise de TVA », c'est-à-dire qu'il ne facture pas de TVA à ses clients. Corrélativement, il ne peut pas récupérer la TVA qu'il paye sur ses dépenses. Et pourtant, l'auto-entrepreneur

paye la TVA sur ses dépenses à ses fournisseurs (matériel informatique, fourniture, restaurant, etc.). Les trimestres de retraite ne sont pas systématiquement validés. Les charges sociales et fiscales de l'autoentrepreneur sont dues et payées seulement lorsqu'il réalise un Chiffre d'Affaires. Dans ce cas, qu'en est-il de la validation des trimestres de retraite de l'auto-entrepreneur ? La validation d'un trimestre de retraite est acquise la première année quel que soit le chiffre d'affaires réalisé. Toutefois, les trimestres de retraite de l'auto-entrepreneur ne sont pas validés si le chiffre d'affaires est inférieur à 24 040 € par an pour les commerçants, 13 936 € par an pour les prestataires de services, 11 554 € par an pour les professions libérales. Les obligations et responsabilités L'auto-entrepreneur est soumis comme tous les entrepreneurs au risque de voir engager sa responsabilité personnelle en cas

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de sinistre. Ainsi, en cas de sinistre dans le cadre de son activité professionnelle (litige avec un client, accident, etc.) sa responsabilité personnelle peut être illimitée. Son patrimoine privé pourra être utilisé pour dédommager ses créanciers. Il ne bénéficie d'aucune protection spécifique comme il peut en exister pour les EURL et SARL. Le chiffre d'affaires plafonné. Le chiffre d'affaires ne doit pas dépasser 83 200 € pour une entreprise commerciale ou 33 300 € (chiffres 2012) pour une entreprise de prestations de services. Si le chiffre d'affaires dépasse les seuils de 91 500 et 35 300 euros (chiffres 2012), l'auto-entrepreneur sort du régime fiscal de la micro-entreprise à partir du 1er jour du mois de dépassement de ces seuils. Ses revenus seront alors imposés selon un régime réel d'imposition et l'entreprise sera soumise à TVA.

UNE AUTRE SOLUTION EXISTE Découvrez le portage salarial / P.26


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PRIX STARS & METIERS

Des prix promoteurs de l’excellence artisanale La Chambre de métiers et de l’artisanat de la région Nord - Pas-deCalais et la Banque Populaire du Nord organisent chaque année ensemble les prix Stars & Métiers. Le prix national Stars & Métiers est devenu une référence pour mettre en lumière le secteur artisanal, secteur clé du paysage entrepreneurial français avec 300 milliards de chiffre d’affaires, soit 20 % du PIB national et plus d’un million entreprises.

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es prix récompensent les chefs d’entreprises artisanales pour leur réussite en matière d’innovation technologique, stratégique, managériale et commerciale. Il existe deux moyens pour y participer : l’entreprise peut s’adresser à son conseiller de la Chambre de métiers et de l’artisanat ou de la Banque Populaire. A noter qu’il n’est pas obligatoire d’être client de la banque pour y participer. La sélection se fait en deux temps. Un premier jury régional étudie les dossiers et désigne 16 lauréats régionaux ainsi que les dossiers que le jury souhaite présenter au

niveau national. Les prix régionaux sont remis aux lauréats lors d’une cérémonie en présence de nombreux invités des deux partenaires. Les critères de sélection : • Innovation technologique : mise en œuvre de nouveaux produits ou procédés technologiques de production ou de fabrication. • Stratégie globale d¹innovation : présence de l¹innovation dans tous les domaines de l’entreprise (organisationnels, humains, commerciaux, ...). • Dynamique en matière de gestion des ressources humaines : savoir-faire de l’entreprise, formation, transmission du savoir,

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gestion et motivation des salariés. Le jury national étudie à son tour les dossiers et désigne neuf lauréats nationaux. La dernière cérémonie de remise des prix nationaux s’et déroulée à l’Olympia de Paris. Les jurys régionaux et nationaux se composent de personnalités représentant le monde de l’artisanat, aux compétences reconnues dans chaque catégorie des représentants des Chambres de Métiers et de l’Artisanat; des représentants des SOCAMA; des représentants des Banques Populaires; des représentants des organisations professionnelles et des institutions proches de l’artisanat.


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AGRICULTURE

PÔLE AGRICOLE

Un pôle agricole à La Capelle : démarrage des travaux cet été La Chambre d’agriculture de l’Aisne, la coopérative LAITNAA, l’Union des syndicats agricoles de l’Aisne, Aisne Comptagri ainsi qu’Aisne Elevage Conseil vont s’installer sous un même toit. l’année prochaine. y

Jean-Jacques Hennequart est l'architecte hirsonnais en charge de la conception du bâtiment.

C

et été va débuter un important chantier à La Capelle, et plus exactement sur la zone des «Andiers», à proximité de l’espace foire (Foire aux fromages). Dans cette zone artisanale va être construit un bâtiment de «739 m2 sur un terrain de 3 127 m2» précise l’architecte Jean-Jacques Hennequart (Hirson), à qui la conception de ce bâtiment a été confiée.

Le projet consiste à aménager un pôle agricole qui sera baptisé 5OPA. Cinq, le nombre d’organismes qui composeront ce nouveau pôle : Aisne Elevage Conseil (ex-contrôle laitier), Aisne Comptagri, la coopérative Laitnaa, la Chambre d’agriculture de l’Aisne et l’Union des syndicats agricoles de l’Aisne (U.S.A.A.). Quant au vocable O.P.A., il signifie Organismes Professionnels Agricoles. L’objectif de cette structure est de regrouper en un même lieu de ces services, syndicats et organismes très complémentaires. Et ceci pour répondre le

plus efficacement possible aux attentes et aux besoins des agriculteurs. Ce choix d’une implantation à La Capelle n’est d’ailleurs pas lié au hasard. La Thiérache abrite près de 70 % des éleveurs et des producteurs de tout le département. Située au cœur d’un bassin laitier, cette ville d’environ 1 800 habitants incarne également un haut lieu des activités équestres, avec bien évidemment le célèbre hippodrome, mais aussi des centres de formation et d’accueil des apprentis (C.F.A.) et une Maison familiale et rurale (M.F.R.). La coopérative de collecte laitière Laitnaa se trouve aujourd’hui trop à l’étroit à La Capelle. L’association de gestion et de comptabilité Aisne Comptagri n’était visiblement pas certaine de demeurer à Vervins. Quant à la chambre d’agriculture et aux syndicats agricoles, ceux-ci sont déjà implantés à La Capelle. Ce pôle constitue, par conséquent, une aubaine pour ces cinq structures réunissant environ 25 personnes. Quelques emplois nouveaux devraient également être créés d’ici t8u

Des espaces communs entourés de cinq pôles «Le bâtiment s’articulera autour d’un pôle central commun, avec une grande et une petite salle de réunion, un bloc sanitaire commun, une cuisine et un accueil communs» confie l’architecte. Une certaine flexibilité sera toutefois assurée à l’espace accueil et grâce aux entrées distinctes. Chaque pôle de ce bâtiment de plainpied sera modulable afin de garantir une possibilité d’évolution. C’est la raison pour laquelle Jean-Jacques Hennequart suggère des cloisons et non la construction de murs à l’intérieur de la structure. Extérieurement, «la ligne du bâtiment sera assez effilée (ajoute l’architecte). Ce sera assez discret, pas très haut, autrement dit pas beaucoup plus élevé que les haies bocagères pour une bonne intégration paysagère. Cela ne sera pas une tour de la Défense, mais un bâtiment à l’échelle du


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milieu rural». La partie inférieure des façades, de couleur brique (orangée), sera en maçonnerie afin de garantir une protection contre l’eau. La partie supérieure comprendra un bardage bois, un matériau délicat «mais qui exprime à la fois l’environnement et la vocation de ce pôle agricole» indique M. Hennequart.

Sur le terrain environnant vont être plantés des arbustes et des haies dans le but de rappeler l’esprit du bocage. La SEDA, Société d’équipement de l’Aisne, assurera la maîtrise d’œuvre de cette réalisation dont le coût global oscille aux alentours de 1,2 à 1,3 million d’euros (les opérateurs financeront l’opération).

Jean-Jacques Hennequart, lequel travaille sur ce projet depuis près d’un an, assure que le chantier débutera cet été. Quant à la durée des travaux, celle-ci sera d’un an. Benoît TAQUET

CINQ ORGANISMES : L’UNION FAIT LA FORCE Chambre d’agriculture de l’Aisne : l Président : Philippe Pinta l Directeur : Philippe Fouillard l Chiffres clés : 4 000 ressortissants, 492 000 ha de S.A.U. (Surface agricole utile), 70 conseillers, techniciens et collaborateurs, 6 000 dossiers traités par les services chaque année. l Missions : être l’interlocuteur agricole des pouvoirs publics et la force de proposition du monde rural. Mais également incarner l’organisme de conseil auprès des exploitants. l Compétences : accompagner, aménager, apprendre et aider. Ces «4 A» sont assurés grâce au pôle Entreprises et environnement, au pôle Aménagement rural, au pôle Formation et apprentissage, et enfin à l’accompagnement des entreprises agricoles en matière de démarches administratives. 03.23.22.50.50, accueil@ma02.org. Union des syndicats agricoles de l’Aisne : l Président : Olivier Dauger l Directeur : Airy Darbon l Rôles et missions : la défense des intérêts des exploitants agricoles. L’aide

individuelle et la représentation du secteur agricole auprès des élus, des collectivités et des administrations. l Activités selon quatre unités : animation; réglementation et économie; juridique et fiscale; marketing et communication; financière et administrative. 03.23.22.50.22, syndicat@ma02.org. Laitnaa coopérative : l Président : Jacques Quaeybeur l Directeur : Michel Bride l Chiffres clés : 409 producteurs actifs, 371 points de collecte, 196 adhérents, 153 millions de litres de lait collectés, 55 millions d’euros de chiffre d’affaires, 18 tournées quotidiennes pour une collecte journalière de 430 000 litres l Missions : activité service, activité collecte/vente, activité approvisionnement. 03.23.58.35.34. Aisne Comptagri : l Missions : réalisation de la comptabilité des adhérents; élaboration des différentes déclarations fiscales, sociales et juridiques;

analyse globale des résultats économiques des entreprises; aide à la réflexion et à la concrétisation des projets; création et fonctionnement de groupe (relations humaines). 03.23.98.23.04 (Vervins), 03.23.27.37.47 (Laon) et 03.23.83.62.67 (Château Thierry). ELC3 Picardie : l Président : Alain Jumelle l Vice-président : Vincent Halleux l Directrice : Isabelle Holvoët l Chiffres clés : 1 700 éleveurs, 100 000 vaches laitières contrôlées, 108 éleveurs adhérents au service Bovins Croissance, 24 administrateurs, 7 cadres, 22 conseillers d’élevage, 10 conseillers spécialisés, 78 agents de pesées. l Missions : conseiller et accompagner les éleveurs dans la conduite technique et économique de leurs élevages; fournir et valoriser des données fiables de mesure des performances individuelles des vaches laitières, nécessaires au pilotage des élevages; organiser le contrôle de performance viande dans l’Aisne et le sud du département du Nord. elc3@aei-arsoe.com, 03.23.23.43.56 (Laon).

Les plans du futur pôle agricole, un bâtiment de plain-pied dont l'intégration paysagère sera garantie.

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AGROALIMENTAIRE

AGRO-SPHÈRES

Agro-Sphères rassemble en Picardie tous les acteurs de la filière agroalimentaire Fin 2011, l’association Agro-Sphères comportait 94 adhérents. Elle a pour but l’animation et la valorisation de la filière agroalimentaire avec un leïtmotiv : rendre service. même, en fin d’année, l’association s’installera au S.I.A.L., le premier salon mondial de l’alimentation, lequel aura lieu à Paris du 21 au 25 octobre. A noter que ce travail de promotion s’effectue aussi chaque année à travers un

PANORAMA DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES PICARDES Lors d’une visite d’entreprise organisée par Agro-Sphères appelée « Jeudis récréatifs » chez Materne à Boué. Crédit Photo : Agro-Sphères

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outenue à la fois par le conseil régional, les conseils généraux, l’Etat ou encore la Chambre régionale d’agriculture, et bien sûr toutes les entreprises adhérentes, l’association Agro-Sphères a le vent en poupe.

Agro-Sphères poursuit ainsi son développement au service des entreprises et des acteurs locaux, afin de répondre au mieux aux attentes de tous. Ses missions sont l’animation et la valorisation de la filière agroalimentaire à l’échelle de la Picardie. Elle se charge aussi de la promotion du territoire pour attirer de nouvelles entreprises, tout en veillant à accompagner les entreprises déjà installées dans leur développement. Et ce n’est pas tout ! Agro-Sphères se charge également d’apporter des solutions aux problématiques des entrepreneurs de l’agroalimentaire. «Mon bâti-

ment est trop petit. Comment m’agrandir ? Je recherche un sous-traitant, pourriezvous nous aider ? Est-ce que quelqu’un produit de la farine dans la région parce que j’en ai besoin ? Voici quelques exemples de questions auxquelles nous pouvons apporter des réponses» confie l’un des fers de lance d’Agro-Sphères. Les sujets liés à l’immobilier, à la logistique, aux finances, aux techniques ou encore aux ressources humaines figurent parmi les compétences de cette association dont le rôle s’apparente à celui d’une agence de développement. y

Prêts pour le Salon mondial de l’alimentation «Nous offrons la possibilité aux dirigeants de PME de sortir de leur environnement» poursuit l’un des animateurs d’Agro-Sphères. C’est la raison pour laquelle l’association a participé au dernier salon professionnel des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire, lequel se tenait à Rennes. De t10u


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communiqué de presse (lire l’encadré ci-dessous). En ce qui concerne le baromètre économique des industries picardes de l’agroalimentaire, celui-ci n’affiche pas de valeurs dépressionnaires. «Il n’y a pas beaucoup d’entreprises en difficulté explique-t-on à Agro-Sphères. Nous avons toujours besoin de manger. Mais la crise peut toutefois avoir des répercussions en terme d’investissements. Nous assistons donc à un renforcement des sites existants plutôt qu’à des créations». Certes, les industries agroalimentaires incarnent toujours le premier secteur industriel français. Ces industries ont réalisé en 2008 près de 147 milliards d’euros de chiffre d’affaires ! Et cette activité économique demeure forte-

ment pourvoyeuse d’emplois : soit plus de 400.000 à l’échelle de l’Hexagone... Mais elles doivent, parallèlement, relever des défis de plus en plus importants dans le but de rester compétitives. D’où le rôle très appréciable d’Agro-Sphères, structure associative qui fédère tous les acteurs de la filière agroalimentaire picarde : entreprises, centres techniques et de formation, collectivités locales et organismes économiques. y Les entreprises agroalimentaires à l’honneur Chaque année, Agro-Sphères publie une étude qui met à l’honneur les entreprises agroalimentaires qui ont investi l’année précédente. En 2011, un coup de projecteur a ainsi été

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donné sur 13 projets d’implantation et de développement, lesquels représentent environ 200 millions d’euros d’investissement. «Nous avons des entreprises de toutes tailles qui investissent» souligne l’animateur d’Agro-Sphères. Et tous les secteurs de la filière sont représentés. Outre Bonduelle (Somme) ou encore La Boulangeoise (au sud de Beauvais), certaines sociétés axonaises ont été mises à l’honneur. Citons Materne, mais aussi Tereos, à Origny-SainteBenoîte, ou encore Babynov, à Vic-surAisne. Benoît TAQUET


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ARTISANAT PME PMI DANS LES ARDENNES

La crise est toujours là mais un potentiel existe Les Ardennes restent très touchées par la crise économique. Toutefois, il y a un réel potentiel dans le département qu’il faut libérer.

Damien Magny, vice-président de l’ordre des experts-comptables et expert-comptable à Charleville-Mézières.

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éraud Spire, président de la CCI des Ardennes (Chambre de commerce et d'industrie) et patron d'une entreprise de distribution de matériaux de construction et de bricolage fait toujours le même constat : nous sommes encore dans la crise économique et les clients sont de fait attentistes.

D’une part, le ralentissement de l'activité touche essentiellement le tourisme et les commerces comme le textile «car ce ne sont pas des produits dont on a besoin au quotidien. Les clients doivent déjà faire des efforts sur le portemonnaie lorsqu'ils vont remettre de l'essence...»

D’autre part, il remarque que la situation est meilleure dans l'industrie. «D'après les réunions que je tiens et les échos que j'en ai, l'activité se maintient à peu près au niveau de 2011 qui n'était pas une mauvaise année.» y

Des entreprises en pleine croissance Néanmoins, il y a un réel potentiel dans le département. Pour preuve le Conseil régional Picardie Ardennes de l'Ordre des experts-comptables a signé une convention de partenariat avec le FSI (Fonds stratégique de financement) et le CDC Entreprises. L’object c’est de permettre aux entreprises de pouvoir davantage investir à l’heure où, contexte économique faisant, il est très

Géraud Spire, président de la CCI des Ardennes.

difficile de trouver des financements auprès des banques. «Cela ne s’adresse qu’aux entreprises en croissance, qui innovent, se lancent dans la recherche. Il ne s’agit pas d’un emprunt mais d’un financement en fonds propres, précise Damien Magny, vice-président de l’ordre des experts-comptables et expert-comptable à Charleville-Mézières. C’est-à-dire que le FSI et le CDC Entreprises deviendront associés dans l’entreprise. Nous, les expertscomptables sommes là pour monter des dossiers complets [contenant le profil de l'entreprise, le bilan des années passées et des prévisions sur les trois à cinq ans à venir ndlr.] et aider les entreprises en croissance à obtenir cette aide». Orianne ROGER

L’info à retenir Qu’est-ce que le FSI ? Le FSI est une société anonyme détenue à 51% par la Caisse des Dépôts et 49% par l’Etat. Il intervient en fonds propres pour prendre des participations minoritaires au sein de grandes entreprises françaises porteuses de projets industriels créateur de valeur et de compétitivité. Il finance une stratégie d’investissement dans les PME grâce au CDC entreprises notamment, une filiale de la Caisse des dépôts. t12u


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ENTREPRISES DU BÂTIMENT

Une année 2012 encore difficile Nathalie Beuzart, présidente de la Fédération du bâtiment et des travaux publics des Ardennes, explique dans quelle situation sont les entreprises de ce secteur.

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’adage est bien connu : quand le bâtiment va, tout va. Le magazine Nos Entreprises a donc voulu prendre des nouvelles des entreprises du bâtiment et des travaux publics du département des Ardennes. «Le ressenti que l’on a, c’est que nous avons plutôt de l’activité, explique Nathalie Beuzart, présidente de la Fédération ardennaise. Cela s’explique par le fait que nos entreprises vont chercher du travail là où il y en a, c’est-à-dire en-dehors du département. D’autre part, la rénovation urbaine procure encore des effets, puisque les chantiers nous donnent du travail. Il fait regarder par exemple dans le quartier de La Houillère, cela n’a plus rien à voir par rapport à ce que c’était il y a cinq ans.» Du coup, les carnets de commandes sont plutôt corrects. Cependant, là où le bât blesse, c’est la trésorerie. Une situation qui s’explique «par la loi de modernisation de l’économie, qui fait qu’il faut payer plus rapidement les fournisseurs, poursuit Nathalie Beuzart. Par contre, nous-mêmes, nous ne sommes pas payés plus rapidement par nos clients. Il y a un décalage entre les

entrée et les sorties.» L’autre handicap vient des prix, qui sont bas. «Les clients constatent des écarts de prix entre les entreprises et les poussent à négocier», explique encore Nathalie Beuzart. Il y a beaucoup plus de réponses aux appels d’offres et les entreprises répondent à fin de remporter un maximum de marchés en consentant des conditions trop souvent critiqués. Les entreprises artisanales sont plus fragilisées que les PME. Pour elles, la situation est plus tendue car elles ne bénéficient pas de la rénovation urbaine. Du coup, le besoin de charger un peu le carnet de commandes se fait clairement sentir. Et d’ajouter :«En fait, il y a indiscutablement un manque de visibilité. La preuve, depuis le début de l’année, il n’y a pas plus de dépôts de bilan. Mais globalement, l’année 2012 va être difficile», conclut Nathalie Beuzart. Hélène FOYER

L’union fait la force l «La Fédération permet aux chefs d’entreprise de se rendre compte qu’on est tous dans le même bain. Chacun peut parler de ses difficultés.» explique Nathalie Beuzart. Les 200 adhérents de la Fédération peuvent également rencontrer des spécialistes juridiques et sociaux. Ils y trouvent aussi un relais auprès des pouvoirs publics, pour expliquer les difficultés, comme par exemple les problème de trésorerie .

Nathalie Beuzart, ici lors de vœux aux entreprises adhérentes.

L’info à retenir

Une réduction des délais de paiement La loi de modernisation de l’économie, votée en août 2008, prévoit que les délais de paiement devront être de soixante jours à partir de l’émission de la facture ou de 45 jours fin de mois (par exemple pour une facture établie le 30 juin, elle doit être réglée au plus tard le 15 août). En cas de retard de paiement, les pénalités sont majorées. Un accord avait été signé en décembre 2008 avec les principales organisations professionnelles des filières bois, matériaux et services de construction et décoration, bâtiment et travaux publics. Cet accord prévoyait une mise en place progressive de la réduction des délais de paiement, jusqu’au début de 2012. Est-elle scrupuleusement appliquée ? t13u


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CONSEIL RUCHES D’ENTREPRISE

« Notre rôle, c'est d'accompagner » Thierry Macé est directeur de la ruche du Cambrésis depuis mars 2011. Dans son métier il voit passer chaque semaine des porteurs de projet et des futurs chefs d'entreprise. Son rôle est d'aider les jeunes créateurs à se lancer et leur permettre de voler de leurs propres ailes. Rencontre. La ruche du Cambrésis implantée entre Cambrai et Caudry, en plein centre du territoire, fait partie d’un réseau organisé en régie.

Présentez-nous ce qu'est une ruche d'entreprise. Thierry Macé : «La ruche du cambrésis fait partie d'un réseau. La personne morale derrière tout ça c'est le réseau des ruches du Nord. Ici à Cambrai ce n'est qu'un établissement parmi les neuf présents dans le Nord. Bientôt un dixième établissement sera créé. Une ruche sera construite prochainement à Fourmies. Toutes les ruches sont propriétés du conseil général. Ici dans le Nord, c'est un cas unique en France. Nous sommes le seul réseau de pépinières d'entreprises organisé vraiment en régie. On a une stratégie concerté sur l'ensemble du territoire. Ce qui fait notre force c'est qu'on a une stratégie de base coordonnée entre nous. Mais chaque directeur peut adapter son discours aux spécificités du territoire. On a la puissance d'un réseau et la souplesse de petites structures extrêmement réactives.» Quel est le rôle d'une ruche ? Thierry Macé : «On se définit comme un

accélérateur de développement des entreprises. Une ruche (ou pépinière) c'est une structure qui va accompagner le créateur à son démarrage. On commence à accompagner les porteurs de projets avant même la création. Certains viennent me voir avec l'idée plus ou moins aboutie. À la base quelqu'un vient nous voir. Il est soit un créateur ou il a une toute jeune entreprise qui a besoin d'être accompagnée. Nous voyons ensemble la nature de son projet. Nous voyons si mon outil est adapté à ce qu'il veut faire et lui si il estime que la ruche est adaptée à ce qu'il veut faire. Notre cœur de cible c'est vraiment des projets à potentiel et susceptibles de générer du développement économique sur le territoire, de l'emploi. Notre vocation c'est vraiment d'accompagner des projets et les tirer vers le haut.» En tant que directeur, quel est votre métier ? Thierry Macé : «Une fois qu'on a décidé d'accompagner un porteur de projet, on t14u

signe ensemble une convention d'accompagnement. Il se passe ensuite une phase pendant laquelle je vais accompagner le créateur dans le mûrissement de son projet. On est accompagnant, on n'est surtout pas là pour faire à la place de l'entreprise. On jauge la personnalité du créateur. Tout le monde ne peut pas être chef d'entreprise. Un chef d'entreprise performant sait s'approprier les messages qu'on fait passer et d'être autonome avec. Pendant l'accompagnement on va vraiment les accompagner sur les dossiers : aspects financier, stratégique, commerciale, organisation... Une fois que le dossier est complet, l'entreprise passe devant un comité d'agrément. C'est lui qui décide si on intègre l'entreprise dans la ruche. Une fois que l'entreprise est intégrée on lui attribue un bureau ou un atelier. Le chef d'entreprise va être accompagné pendant 4 ans chez nous. C'est de l'hébergement, des services associés et l'accompagnement du directeur. Je fais des points réguliers avec eux. J'apporte mon réseau et mes compétences. C'est très précieux parce qu'un créateur qui démarre est tout seul.» Quels sont les avantages pour un créateur d'entreprise d'être en ruche ? Thierry Macé : «Je suis là pour l'accompagner mais en plus dès qu'il sort de sa

Thierry Macé, le directeur de la ruche d'entreprise du Cambrésis est en poste depuis mars 2011.


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porte il rencontre des gens dans la même situation que lui. Il n'est pas rare d'entendre des créateurs échanger entre eux. Psychologiquement c'est bien pour eux. Ils sont dans une phase de démarrage. C'est souvent une phase de stress et d'incertitude. Ils s’aperçoivent que leur voisin n'est pas mieux qu'eux. Notre métier c'est de permettre aux jeunes entreprises de passer d'un état où ils sont dans l'incertitude à une sortie où ils n'ont plus besoin de nous. On est également organisé pour ne jamais perdre le contact avec les anciens. Tous les mois, ici à Cambrai, un club des entreprises de la ruche se réunit, les anciens sont invités. On est en train de réfléchir à la possibilité que les anciens parrainent le club et fassent part de leur expérience aux nouveaux. Les personnes en accompagnement avant intégration sont également invitées. C'est très précieux parce que ceux-ci doivent présenter

leur projet aux autres. Ils peuvent voir avec d'autres chefs d'entreprises qui sont déjà passés par là.» Vous avez des entreprises de divers secteurs dans la ruche. N'est-ce pas compliqué de passer d'un secteur à l'autre ? Thierry Macé : «C'est un accompagnement généraliste. On n'est pas des ruches spécialisées. On ne fait pas tout tout seul. Lorsqu'on a des points très précis on va travailler avec un réseau d'experts et un réseau de partenaires. Les domaines d'activités sont très variés. Chaque jeune dirigeant n'a pas les même qualités. Ils se complètent. Notre réseau permet de répondre à toutes les demandes. En plus nous avons un service d'experts qui peut répondre à toutes nos questions. Il n'y pas de questions auxquelles on arrive pas à répondre.»

Comment vous faites-vous connaître auprès des créateurs ? Thierry Macé : «Il y a plusieurs sources. De par son implantation un certains nombres de personnes viennent. Le bouche à oreille fonctionne également beaucoup. On a la chance ici dans le Cambrésis qu'il n'y ait pas de concurrent mais beaucoup de structures partenaires. C'est souvent elles qui nous apportent les projets. Nous avons notamment les services créations de la CCI et de la Chambre des métiers, la Boutique de gestion espace (BGE) de Caudry mais également les collectivités locales. Ça demande un travail de communication en permanence pour nous. Nous organisons également des actions à l’intérieur de la ruche. On a notamment organisé en automne dernier un forum initiative jeune. On fait également partie des exposants lors de certains forums.» Antoine FICHAUX

LES RUCHES D’ENTREPRISE NORD-AISNE-ARDENNES

Saint-Pol-sur-Mer

Tourcoing Armentières

Les ruches sont là pour accompagner la création d’entreprise et proposent un réseau unique de relations, de compétences, de moyens aux porteurs de projet.

Lille-Hellemmes Villeneuve-d’Ascq

Douai

NORD

Denain

Maubeuge

Beauvois-en-Cambrésis Vireux-Molhain Bohain Guise Saint-Quentin

AISNE

Hirson

Charleville-Mézières

Vervins Chauny

Laon

Soissons

Villers-Cotterêts

ARDENNES

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Poix-Terron


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AISNE TEAM 3 SERVICES à Aubenton-Harly-marle-Monceau-sur-oise

L’incroyable essor de Team3 Services - John Deere

Nicolas Dony, à droite, PDG de Team 3 Services

En trois ans et demi seulement, Team 3 Services a créé cinq succursales. Spécialiste des tracteurs, des moissonneuses ou encore des appareils de pulvérisation, cette société compte 115 salariés !

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icolas Dony, PDG de Team 3 Services l’affirme haut et fort : «On ne gagne jamais seul, mais en équipe !». D’où le fait que ce patron se soit associé à Olivier Lefevre (ex-Lefevre Services) et à Patrick Petit (SV Pro Yonne et PM Pro Aube, Marne et sud de l’Aisne). Patrick Petit est aujourd’hui majoritaire au niveau du capital social. Le 1er avril 2011, Team 3 Services a procédé à l’achat des fonds de commerce de quatre concessions situées à Aubenton, Marle, Monceau-sur-Oise et Harly. Cette opération menée par MM. Dony, Lefevre et Petit, en partenariat avec la marque John Deere, avait nécessité 9 mois de réflexion. Et le résultat est à la hauteur de leurs ambitions. Le 1er avril 2011, Team 3 Services était déjà implanté à Aubenton, Harly, Marle et Monceau-surOise. Une petite concession achetée à Drevelle (Somme) a permis d’afficher un chiffre d’affaires global de 7 millions d’euros, avec un total de 17 salariés. Au bout de deux ans, l’allié du leader mondial du machinisme agricole affichait un chiffre d’affaires avoisinant les 25 millions d’euros et employait 48 salariés. Plus d’un tracteur sur quatre vendu sur la zone provient désormais de Team 3

Services. Rien que pour le département de l’Aisne, cette société remporte 70 % du potentiel de vente. En 2012, le chiffre d’affaires devrait atteindre les 50 millions d’euros, pour plus de 250 tracteurs, 45 presses et 35 moisonneuses-batteuses. Quant au nombre de salariés, celui-ci est passé de 48 à 115 ! Si les tracteurs, moissonneuses et autres appareils de pulvérisation, essentiellement de la marque John Deere, constituent le socle de l’activité de Team 3 Services, la notion de service incarne «la raison d’être de l’entreprise» précise Nicolas Dony. «Nous sommes, en effet, l’interface entre le constructeur et le client». S’ajoute à cela une division irrigation (distincte de John Deere) qui emploie 8 salariés. «Qualité, engagement et réactivité : tout tourne autour de cela» ajoute le PDG, satisfait de poursuivre une dynamique de recrutement assez exemplaire. En trois ans et demi, pas moins de cinq succursales ont été créées. Et ce n’est pas terminé ! y Beaucoup de projets immobiliers Team 3 Services multiplie les projets immobiliers. Après Frévent et Bapaume, dans le Pas-de-Calais, la société a lancé un projet de réaménagement du siège, à t16u

Estrées-Deniecourt (Somme), ainsi qu’à Marle. La concession de Monceau-surOise, quant à elle, va être transférée à Villers-les-Guise. L’ouverture est programmée début 2013. Un projet de redéploiement poursuit enfin son bonhomme de chemin à Aubenton. Une succursale moderne John Deere premium sortira prochainement de terre. Les premiers changements ont été opérés : deux véhicules atelier neufs ont été achetés, ainsi qu’un tracteur avec chargeur pour la location. La commande de pièces en express est désormais possible. Et le nombre de salariés est passé de 3 à 4. A terme , ce sont 6 salariés qui travailleront à Aubenton. y

Un service après-vente très important En 2011, Team 3 Services a enregistré plus de 3 000 ordres de réparation. Son service après-vente incarne, par conséquent, l’un des principaux atouts de cette dynamique entreprise. La partie atelier comprend 66 techniciens, auxquels s’ajoutent 16 magasiniers, 24 commerciaux, 7 agents administratifs et 2 responsables marketing et direction. «La majorité des techniciens sont spécialisés indique le PDG, Nicolas Dony. Avec la technicité d’aujourd’hui, ceci est nécessaire. Et nous assurons plus de 3000 heures de formation par an !». Benoît TAQUET


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ETS DESSENNE à Seboncourt

A Seboncourt, les frères Dessenne ont un vrai «savoir-fer» et un moral d’acier chaque pièce soudée peut être restaurée. «Ce qui assure la pérennité de nos réalisations» insiste Xavier. Puis de poursuivre : «Quant à la ferronnerie, c’est la décoration intérieure dans un cadre en serrurerie». L’éventail de leurs réalisations est large : vérandas, garde-corps, portes coulissantes, miroirs, escaliers, verrières, encadrements de cheminée ou encore fenêtres. De grands architectes passent désormais commande aux Ets Dessenne, mais également des designers et des collectivités locales. La seule ombre au tableau est l’exiguïté des locaux : seulement 600 m2. D’où le projet d’un transfert d’activité à Bohain, dans un bâtiment appartenant à la communauté de communes du Vermandois. «C’est une communauté de communes très à l’écoute des entreprises précise Valérie Dessenne, l’épouse de Xavier. C’est vraiment très sympa de leur part !».

Xavier, Jérôme et Damien : acteurs incontestables de la croissance de l’entreprise familiale.

Serruriers métalliers, mais aussi ferronniers, Xavier, Jérôme et Damien Dessenne se sont spécialisés dans le travail de l’acier. Leurs clients peuvent être de grands architectes, des designers ou encore des collectivités.

P

endant plus de dix ans, Xavier Dessenne a sillonné l’Hexagone. Cet Axonais a débuté sa carrière de serrurier métallier au Centre de formation des apprentis des Compagnons du devoir de Muïzon (Marne), en 1986. Puis il a entendu parler du compagnonnage à une émission de télévision. Ce fut le déclic. Mais aussi le coup de cœur car les cours pratiques y sont plus nombreux que dans un CFA classique. Xavier Dessenne a ainsi acquis une bonne connaissance des techniques grâce à son passage dans plusieurs entreprises implantées à Muïzon, Tours, SaintEtienne, Strasbourg, Toulouse et même Paris. Il a ensuite achevé son tour de France en tant que formateur chez les compagnons. Fort de cette expérience, Xavier Dessenne a souhaité relever un

challenge en créant son entreprise, qui a vu le jour en septembre 2002. Le début d’une belle aventure... y Jérôme est revenu de New-York C’est dans les locaux de son père, lequel exerçait lui aussi le métier de ferronnier, qu’il s’est installé, à Seboncourt (en dessous de Bohain-en-Vermandois). Dans cette ancienne ferme, son frère Jérôme s’est associé à lui après avoir séjourné un an à New-York. Sa mission : gérer l’entreprise à vocation familiale. Au fil des ans, l’entreprise s’est étoffée. A tel point qu’elle compte aujourd’hui neuf personnes (contre 2 en 2002) et que son chiffre d’affaires ne cesse de croître. Le cœur de métier de Xavier, Jérôme et Damien est avant tout la serrurerie, autrement dit l’assemblage de pièces métalliques par des vis, et par conséquent sans soudure. Et t17u

y 300.000 euros d’investissement La première étape va consister à intégrer le process de peinture dans ce nouveau bâtiment. En fin d’année ou en 2013, toute l’activité sera transférée à Bohainen-Vermandois, sur 2300 m2. A noter qu’en 10 ans, les associés ont d’ores et déjà investi près de 250.000 €, afin de moderniser les machines (plieuse, cisaille, poinçonneuse, etc.). Et 300.000 € supplémentaires vont être injectés dans ce nouveau bâtiment et de nouvelles machines. «Tout est pensé, calculé avoue Xavier. Nous nous efforçons toujours de trouver la meilleure solution pour nos clients». Certaines commandes sont de gros chantiers, mais cela ne fait pas peur à Xavier et ses frères, car ils savent qu’il faut voir grand et être très réactifs. Cette exigence qui contribue à leur renommée leur a permis d’apparaître dans plusieurs magazines comme Art et Décoration, Architecture à vivre, Art Travel ou encore Maison & Travaux. Le succès ne leur fait toutefois pas oublier leurs racines. Leur grand-père exerçait le métier de maréchal-ferrant et leurs parents ont pris la suite. «Nous, nous prolongeons donc l’histoire entre le métal et les Dessenne» conclut Xavier. Benoît TAQUET


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Publi-reportage / Entreprise de l’Aisne

Valor’Aisne : un service pour la population Valor’Aisne traite et valorise les déchets produits par 97 % des Axonais : 180 000 tonnes chaque année, soit 24 fois le poids de la Tour Eiffel !

L

es déchets ménagers sont un problème récurrent. Avec des poubelles qui débordent, il était urgent d’agir et d’investir pour un avenir respectueux de l’environnement. Le Conseil général de l’Aisne, conscient de ces enjeux, a favorisé la création de Valor’Aisne, un service public à l’échelle départementale qui a pour vocation le traitement et la valorisation des déchets ménagers. Valor’Aisne regroupe 22 collectivités (soit 522 000 habitants) qui assurent, en amont, la collecte en porte à porte des déchets. Un travail commun avec les collectivités Les 125 agents de Valor’Aisne, ainsi que des prestataires privés, se chargent chaque année de trier, de composter ou

Les performances de tri des ménages axonais permettent chaque année de réaliser des économies non négligeables.

d’enfouir les 180 000 tonnes de déchets (chiffres 2011). Huit sites accueillent les activités de Valor’Aisne, dont l’EcoCentre «La Tuilerie», récemment ouvert à Grisolles. Valor’Aisne initie de nouveaux projets et modernise les équipements existants. Une des volontés de Valor’Aisne est de maîtriser les coûts de traitement des déchets ménagers.

L’objectif a été atteint car ces coûts sont parmi les moins chers de France. Et depuis 10 ans, la hausse moyenne n’a été que de 1 % par an dans l’Aisne, contre 6 % au niveau national. Le combat continue et Valor’Aisne s’engage désormais sur la prévention qui vise à réduire à la source la production de déchets.

INTERVIEW DU PRÉSIDENT, THIERRY LEFÈVRE

Quelles sont les missions de Valor’Aisne ? “Chacun le sait, les ordures ménagères sont un casse-tête de nos jours. Afin que le financement des traitements soit supportable, le conseil général souhaitait que les collectivités intercommunales soient solidaires dans le but de réaliser des économies d’échelle. De

cette façon, le coût de traitement est le même pour chaque collectivité. Grâce à cette mise en commun des moyens, de nouveaux équipements sont créés ou renouvelés. Un centre de transfert a ainsi été ouvert en 2011 en Thiérache. Il permet de regrouper le contenu de plusieurs camions de collecte dans un seul gros porteur qui finira le trajet jusqu’au centre de traitement. Ceci fait baisser les coûts de transport et a un impact positif pour l’environnement”. Quel est l’intérêt d’une telle mise en oeuvre ? “Nos buts sont la valorisation maximale des matières pour protéger ainsi nos ressources, de plus en plus rares, et limiter l’enfouissement et les coûts”.

125 agents sont au service du traitement des déchets ménagers dans l’Aisne.

80 rue Pierre-Gilles de Gennes 02000 BARENTON BUGNY Tél : 03 23 23 78 20 - INFO@VALORAISNE.FR t18u


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ARDENNES RIVES DE MEUSE

Une com’com pleine de ressources

Le parc d’activités communautaire de Givet.

La communauté de communes Ardenne Rives de Meuse rassemble à elle seule pas moins de trois grosses zones d’activités.

L

a communauté de communes Ardennes Rive de Meuse est située au nord des Ardennes. Elle rassemble 17 communes sur un territoire de 232 km² pour 24 008 habitants. Elle a été constituée en janvier 1988 pour faire face aux aléas pouvant être entraînés par la construction de la Centrale Nucléaire de Chooz B. Désormais, elle fait du maintien et du développement de l’emploi une priorité. À ce titre, elle accueille une zone d’activités à Fumay, un parc d’activités communautaire à Givet et une zone industrielle à Vireux-Molhain. y

Le parc d’activités communautaire de Givet La ville bénéficie également de sa situation géographique au cœur même de l’Europe. De plus, elle a l’avantage de se trouver en bord de Meuse et de pouvoir combiner le transport fluvial à grand gabarit via son port à d’autres moyens d’échanges. De même, se trouvant aux portes de la Belgique, elle profite d’un réseau autoroutier idéal pour gagner tout le Benelux, le nord de la France, la Lorraine et l’Alsace très facilement. Sur les 52 hectares qu’elle offre (dont 20 sont toujours disponibles), une dizaine d’entreprises se sont déjà installées. Également présent sur ce parc, un hôtel

d’entreprise permet de répondre immédiatement aux besoins liés aux activités des petites industries et des services. Il est composé de huit cellules modulables de 500 m² conçues pour accueillir au maximum 19 personnes. y

La zone d’activités du Charnois, à Fumay La ville loue le fait d’être au cœur de l’Europe des quinze. Pour cause, elle ne se trouve qu’à 422 kilomètres de la grande ville européenne la plus éloignée : Francfort. Tandis que Londres se trouve à cinq heures de là. La zone de Charnois s’étend sur 13 hectares et bénéficie de tous les équipements nécessaires : eau potable, eau industrielle, réseau séparatif d’assainissement, électricité et gaz. Pas moins de six entreprises ce sont déjà installées sur la zone, employant à eux tous plus de 200 personnes. Plan de la zone de Vireux-Molhain.

Le C.I.S.E.

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y

La zone industrielle sud de Vireux-Molhain Elle est aussi une propriété de la communauté de commune Ardenne Rives de Meuse et s’étend sur 15 hectares dont 12 sont encore disponibles. Néanmoins, huit activités se sont déjà installées dans un environnement de qualité et sécurisé. Si la zone ne possède pas d’hôtel d’entreprises, elle dispose en revanche d’un bâtiment relais. Ce dernier permet également de répondre aux activités des petites entreprises, de services ou de logistiques. Sur place se trouve également le centre d’innovation et de services aux entreprises (Cise). Les locaux sont conçus pour être immédiatement disponibles pour les créateurs dans l’attente de leur installation définitive sur la zone d’activités communautaire. Des services très complets leurs sont ainsi proposés.


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ARDENNES

DOMAINE DE LA MOTTE

Entre séminaires, loisirs et détente à Signy-le-Petit

Le Domaine de la Motte à Signy-le-Petit.

Doté d’une salle de séminaire entièrement équipée d’une capacité de 300 personnes, le Domaine de la Motte offre tous les services imaginables en terme d’hébergement, de repas et de loisirs.

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l existe dans les Ardennes un lieu unique pour l’organisation de séminaires d’entreprise. Cet endroit se situe sur le territoire de Signy-le-Petit et a été baptisé Le Domaine de la Motte.

Sur 10 hectares, Mme Macra, PDG de la société, a su étendre à la fois l’offre d’hébergement et de loisirs, tout en

permettant l’accueil de groupes importants grâce à une salle dont la capacité maximale s’élève à 300 personnes. Cette salle est entièrement équipée : en plus du mobilier classique, vidéo-projecteur, paperboard et autres outils de communication sont ainsi à la disposition des visiteurs. Les services offerts par «Le Domaine de la Motte» comprennent aussi un large

LIEU IDÉAL POUR UN SÉMINAIRE, UNE CONFÉRENCE, UNE RÉUNION DE COMITÉ D’ENTREPRISE, UN DÉPART EN RETRAITE, UNE ASSEMBLÉE… t22u

éventail d’activités de loisirs et de détente grâce à sa piscine, son minigolf et ses nombreuses possibilités d’hébergement. Sans oublier l’espace détente avec sauna, hammam, salle de fitness, solarium et jacuzzi dans une eau chauffée à 29 °C. Les visiteurs peuvent aussi profiter d’un massage chinois, thaïlandais ou encore indien. Et terminer une journée par une soirée dansante, avec ou sans DJ. Dans un cadre très verdoyant et vivifiant, Le Domaine de la Motte dispose de 50 gîtes, chalets et mobile-homes. Les campeurs sont également les bienvenus sur ce domaine de 10 hectares immergé au milieu d’un joli massif forestier. y Restauration Le Domaine dispose d’un restaurant ouvert tout au long de la journée et d’une friterie. Un dépôt de pain y est également assuré.


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Publi-reportage / Communauté de communes de la région de Signy-le-Petit (08)

Quatre bonnes raisons de venir s’installer ici Des bâtiments et des terrains disponibles, des dispositifs fiscaux avantageux, un accompagnement financier et technique, et enfin un territoire attractif : tels sont les quatre principaux atouts de ce territoire.

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ombreux sont les atouts dont dispose le territoire rural couvert par la dynamique communauté de communes de la région de Signy-le-Petit. Le lancement, à partir du mois de septembre, d’une nouvelle Opération de restructuration de l’artisanat et du commerce (Orac) illustre ce caractère à la fois attractif et entreprenant. Cette opération va permettre de faire bénéficier les entreprises d’une aide à l’investissement oscillant entre 20 et 30 % du montant investi. Avec l’appui de la Chambre de commerce et d’industrie, et de la Chambre de métiers et de l’artisanat, du Sinoa (Syndicat intercommunautaire du Nord Ouest ardennais), un accompagnement technique pourra être sollicité. L’Orac comporte aussi des actions collectives, dans le domaine de la communication par exemple, de l’aménagement d’un point de vente, de la transmission et de la reprise d’une entreprise. D’autres actions sont envisageables comme la diffusion d’informations sur l’accessibilité des personnes à mobilité réduite ou encore l’édition d’un guide du savoirfaire du territoire. Financée par l’Etat et la Région, l’Orac doit s’échelonner sur deux à trois ans. Le territoire de la communauté de communes de la région de Signy-le-Petit possède un autre atout, d’actualité celui-ci : la mise à disposition de bâtiments et de terrains. La taille de ces bâtiments varie de 100 m2 (local artisanal par exemple) à 2 000 m2. La ComCom peut ainsi répondre à des demandes spécifiques et dans

La future boulangerie «Au secret du Fournil» doit ouvrir prochainement ses portes à Auvillers-les-Forges

des délais relativement courts. A Auvillers-les-Forges («Mon Idée») ou encore à Signy-le-Petit, des terrains sont également disponibles. La communauté de communes peut vous les vendre ou y construire vos locaux. Afin d’accompagner au mieux les entreprises, des dispositifs fiscaux exceptionnels existent. Des élus et des équipes compétentes sont à la disposition des chefs d’entreprise pour assurer un bon démarrage. Un autre atout est le caractère attractif de ce territoire. L’une des preuves de cette attractivité réside dans l’évolution démographique puisque la population ne cesse de croître depuis au moins dix ans ! Les nombreux services à la population séduisent : écoles numériques rurales, crèches, une maison médicale (une seconde structure est prévue prochainement), nombreux commerces de proximité, base de loisirs de Signy-le-Petit, etc. Et tout ceci au cœur du tout nouveau parc naturel régional des Ardennes. Zone de revitalisation rurale : quels avantages ? S’installer dans une ZRR, autrement dit une Zone de revitalisation rurale, signifie pour un chef d’entreprise la possibilité de bénéficier d’exonérations d’impôts sur le revenu où d’impôts sur les sociétés. Ces

exonérations peuvent être totales ou partielles, et s’échelonnent sur 14 ans. Sous certaines conditions, des exonérations de fiscalité professionnelles peuvent également être accordées. En cas d’investissement dans l’immobilier d’entreprise, le chef d’entreprise bénéficie, en outre, d’un régime d’amortissement anticipé. Les artisans et les commerçants qui reprenent une entreprise sont également aidés, en particulier lors du rachat du dernier commerce ou de la dernière entreprise artisanale d’une commune rurale. Les professionnels exerçant une activité non commerciale bénéficient pour la création de leur entreprise, d’une exonération d’impôt sur les bénéfices et de fiscalité professionnelle. Il en va de même pour les professionnels de santé en cas de regroupement d’activités en ZRR. Cumul d’aides Plusieurs aides financières peuvent être obtenues comme le prêt d’honneur Ardennes Initiative, le fonds de garantie Champagne-Ardenne Active, l’aide à l’investissement, ou encore l’aide à la création. Enfin, la communauté de communes de la région de Signy-le-Petit est à votre disposition pour vous accompagner dans l’élaboration de votre dossier.

Plus de renseignements Tél : 03 24 22 05 22 - COMCOM.SIGNY@ORANGE.FR t23u


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ARRAGEOIS ADRIANOR à Tilloy les Mofflaines

Adrianor : vers un pôle d'excellence agroalimentaire

En doublant sa surface, Adrianor espère devenir un pôle de référence international.

Tester la fabrication d'un produit avant de le lancer à grande échelle, c'est le nouveau service que proposera bientôt Adrianor aux industriels de l'agroalimentaire.

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n 1988, l'Adrianor a pris ses quartiers dans la zone industrielle Est de Tilloy-lesMofflaines, près d'Arras. L'association dont les murs appartiennent à la Communauté Urbaine d'Arras (CUA), est un véritable centre de ressources technologiques pour les entreprises du secteur agroalimentaire. Elle a été labellisée Centre de ressources technologiques en 1997. Depuis sa création, ses neuf conseillers sont venus en aide à plus de 440 entreprises que ce soit sur la qualité et la viabilité d'un produit, son conditionne-

ment, ou encore la marche à suivre pour sa production. Le projet de la Communauté urbaine d'Arras pour Adrianor est d'y créer une halle technique dans l'objectif d'en faire une référence nationale en matière de recherche et de développement agroalimentaire. Cette halle technique, sorte d'usine pilote, permettra à des entreprises de tester la fabrication de leur produit à petite échelle, avant de lancer une grosse production. « Un produit qui sortira de la halle technique pourra être commercialisé», indique Philippe t24u

Rappeneau, président de la CUA. Grâce à la production de « pré-séries », les industriels de l'agroalimentaire pourront affiner leurs procédures et bénéficier d'un matériel de production de haute technologie. Adrianor va donc voir sa surface doubler : le bâtiment mesurera alors 1 900 m2 pour un investissement de 4,5 millions d’euros. Les travaux devraient commencer en septembre 2012 pour s'achever avant la fin 2013. Chloé CAPELAIN


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FISCHCUT à Actiparc

Fishcut quitte Artoipole pour Actiparc et crée 20 emplois

En déménageant sa production à Actiparc, Fishcut devient propriétaire de ses locaux. (photo d'archive)

Spécialisée dans le conditionnement de saumon norvégien, l'entreprise Fishcut ne cesse de se développer dans l'Arrageois. Avec sa nouvelle usine, 20 emplois devraient être créés.

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uand elle s'est installée dans l'Arrageois en 2004, l'entreprise norvégienne Fischcut produisait 800 tonnes de saumon par an et embauchait cinq personnes.

y Pourquoi un tel projet ? En 2009, l'usine atteignait le 2 500 tonnes annuelles, elle avait pour objectif d'en produire 5 000 pour fin 2011. Objectif atteint, mais aujourd'hui les locaux qu'elle loue à Artoipole sont devenus trop exigus pour pouvoir

atteindre de nouveaux objectifs de croissance. Fishcut a donc décidé de s'agrandir et a choisi la zone d'activités Actiparc pour, cette fois, devenir propriétaire d'une toute nouvelle usine. L'entreprise a acheté une parcelle de 15 000 m2 à Actiparc et dès septembre 2012, les travaux commenceront. Il s'agira de construire une nouvelle usine de filetage, tranchage et conditionnement de poissons. Dans cette nouvelle usine, 3 000 m2 seront consacrés à la production et 700 m2 aux bureaux. Grâce à cet investissement d'environ t25u

4,5 millions d'euros, Fishcut prévoit d'employer 20 personnes en plus des 55 déjà présentes dans l'entreprise. Chez Fishcut, le saumon arrive frais directement de Norvège deux à trois fois par semaine. L'entreprise produit également du poisson blanc mais en moindre quantité. La principal activité de Fishcut réside dans le saumon. Les employés de l'usine se chargent ensuite de conditionner le produit pour la grande distribution ou l'agroalimentaire pour la conception de plats cuisinés. Chloé CAPELAIN


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Publi-reportage / Entreprise du Cambrésis

Kevi, filiale du groupe Portage SI (P.SI) : votre solution dans le Cambrésis Salarié ou indépendant : pourquoi choisir ? Découvrez le portage salarial

L

’accès à l’autonomie c'est-àdire à la capacité de générer une activité suffisante et satisfaisante est toujours difficile. Beaucoup y aspirent et peu y parviennent. L’exercice est d’autant plus risqué si on le pratique seul ou sans un entrainement de qualité. “Aujourd’hui une possibilité s’offre à tous ceux pour qui l’indépendance est ou deviendra un concept du travail contemporain et futur “ explique Christian Person.

Inspiré par M.Vau, un précurseur du portage salarial, lorsqu’il était chez ITG, Christian Person veut démocratiser, avec le soutien de Céline Hannappe, ce mode de travail en installant les bureaux de Kevi dans le Cambrésis. Ils font ainsi figure de pion-

niers en matière de portage salarial dans ce secteur. En effet, pas moins de 300 000 habitants sont potentiellement visés. “Notre première action a un but pédagogique. Le portage est dans une phase de lancement comme l’intérim à l’époque. Dès que la population cambrésienne (entreprises et portés) comprendra les atouts de cette forme de travail, le pari sera réalisé. Bien sûr, nous ne nous arrêterons pas à une simple aide administrative auprès de nos portés mais à celle de véritables partenaires. Nous les aiderons à valoriser leur projet, rédiger leur CV, élaborer leur stratégie de communication pour en faire de véritable acteur de la vie économique locale“ affirme le PDG de KEVI.

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y 20 ans d’expériences Avec pas moins de 20 ans d’expériences, le portage salarial est inscrit au code du travail depuis le 24 juin 2008. Une évolution conséquente qui répond aux besoins actuels en termes d’emploi. Pour les plus de 55 ans, c’est la solution idéale pour vendre leur savoir sous forme de missions et ainsi garder leurs droits. Face à l’intérim, le portage permet de négocier son inter-

vention et de se constituer un portefeuil de clients. Et pour les candidats à l’auto-entreprise, la responsabilité civile professionnelle et les assurances incluses au contrat du portage assurent un gage de sécurité réel.

beaucoup plus valorisant. Pour comparer, Kevi met à votre disposition un simulateur de salaire sur son site ainsi qu’une plateforme sécurisée où vous retrouverez vos fiches de paye et le compte rendu de vos interventions.

Ouvert aux cadres et non-cadres, le portage permet d’être payé dans les 24 h après la fin de son intervention, assure un statut salarial et un salaire

TANT POUR L’INTERVENANT QUE L’ENTREPRISE, LE PORTAGE SALARIAL A FAIT SES PREUVES ! MAIS A QUI EST-IL RÉSERVÉ ? ET QUELS SONT LES AVANTAGES QU’IL OFFRE AUX DEUX PARTIES ? y

Des avantages et des profils

L’intervenant doit correspondre aux domaines d’activités du portage salarial, être entièrement autonome dans sa prospection commerciale et la conduite de son intervention. Parmi les profils concernés, il y a les créateurs d’entreprise, les cadres en activité (rémunération complémentaire), les consultants (moins de contraintes administratives, comptables et fiscales), les jeunes diplômés (première expérience professionnelle), les cadres en recherche d’emploi (prolongation des droits) et les seniors retraités ou préretraités (revenu complémentaire). AVANTAGES POUR L'ENTREPRISE La facturation en honoraires plus souple et moins contraignante; l’externalisation des projets ponctuels et pointus vers des spécialistes; la rapidité de mise en œuvre; l’imputation suivant le type de mission, en recherche et développement ou en formation professionnelle continue; l’accés aux compétences multidisciplinaires du réseau d'intervenants; la mise en place d'une politique crédible d'essaimage. t27u

AVANTAGES POUR L'INTERVENANT Créer son activité sans créer de structure juridique; constituer et conserver sa propre clientèle; se consacrer exclusivement à son métier; gérer son emploi du temps en harmonie avec sa vie sociale; valoriser son image; ne pas perdre de temps sur des tâches administratives, comptables, fiscales etc.; ne pas risquer son patrimoine personnel; bénéficier du statut salarial (sécurité sociale, prévoyance, retraite, et généralement l'assurance chômage); transformer le handicap de l'âge en atout (l'expérience est valorisée pour un consultant); intégrer la dynamique d'un réseau d'experts; bénéficier d'une assurance responsabilité civile professionnelle et d’une assurance impayée; utiliser le numéro d'organisme formateur de la société de portage lorsqu'elle est enregistrée comme prestataire de formation; bénéficier d'un régime de préL’info voyance. g

à retenir

// Ce que dit la loi N° 2008-596 du 25 juin 2008 portant modernisation du marché du travail Article 8 I. Le chapitre Ier du titre V du livre II de la première partie du code du travail est complété par une section 7 ainsi rédigée : « Art.L. 1251-64.- Le portage salarial est un ensemble de relations contractuelles organisées entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes comportant pour la personne portée le régime du salariat et la rémunération de sa prestation chez le client par l’entreprise de portage. Il garantit les droits de la personne portée sur son apport de clientèle. »


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Publi-reportage / Entreprise du Cambrésis

LA SOCIÉTÉ KEVI ? g Kévi est la filiale nordiste du groupe PORTAGE SI SAS , marque P. SI, société de portage salarial spécialisée dans le secteur de l'informatique et des télécommunication. Créé en 2008, P. SI réalise un chiffre d'affaire annuel de 3,6 millions d'Euros sur l'exercice 2011 : http://www.portage-si.fr Kévi se présente comme une entreprise en réseau organisée autour d’une plateforme informatique destinée à simplifier et rationaliser la gestion du portage salarial de milliers de personnes. Ainsi, nous avions développé des outils en ligne permettant de s’inscrire par Internet, et de recevoir les codes d’accès confidentiel à son bureau virtuel. Ce bureau en ligne devient une véritable cabine de pilotage pour le consultant, ouvert 24 h/24, 7 jours sur 7.

Kévi accompagne toutes les personnes souhaitant développer une activité professionnelle en toute indépendance. Kévi accompagne les portés dans leur démarche d’autonomie, les aide à défi-

nir leur offre de service, à déterminer le prix de leurs interventions, et offre tous les outils pour leur permettre de bâtir leur activité et leurs revenus : contrats, études de solvabilité, facturation, assurance impayés, assurance RCP, etc…

Consultant en portage salarial

Contrat de travail

Société de Portage

Exécution de la mission

Contrat de prestations

Société cliente

Le portage salarial est une relation triangulaire entre une société de portage, une personne, le porté, et une entreprise cliente.

COMMENT TRAVAILLER AVEC EUX ? Une condition sine qua non pour exercer en portage salarial consiste à trouver votre première mission par vos propres moyens. Pour cela, décrochez votre téléphone, ouvrez votre carnet d’adresses, communiquez votre projet autour de vous, sollicitez les anciens de votre école… et venez à Kévi demander

conseil pour vos présentations. Ensuite, une fois que vous aurez trouvé une mission, suivez les étapes suivantes : 1. Signer la convention de portage salarial avec Kévi. 2. Faire signer un contrat de prestation à votre client. 3. Apporter une copie d’une pièce t28u

d’identité, un RIB, une attestation de sécurité sociale. 4. Signer un contrat de travail (CDD ou CDI) avec Kévi. 5. Soigner sa tenue et se lever tôt le lendemain. Les étapes de 1 à 4 peuvent se faire dans la journée.


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LES PLUS g La société Kévi a mis en place un contrat décennale avec l'agence MMA de Caudry, dédié aux professionnels du bâtiment. Toute citées d’une notre

personne exerçant les activités ci-dessous peut donc bénéficier assurance en étant «portée» dans société. (sous réserve de justifier

g Dès votre premier contact avec le service recrutement, Kévi vous propose un accompagnement individualisé à la gestion de votre carrière.

d'une expérience et d'un diplôme dans leurs domaines). Les activités couvertes par notre contrat sont « plâtrerie, cloisons sèches, revêtements de murs et de sols, Menuiserie bois, plomberie, installation sanitaire, menuiserie métallique, menuiserie PVC, fumisterie, chemisage,

tubage, installation d'inserts, chauffage, conditionnement d'air, climatisation, ventilation, isolation thermique intérieure, acoustique, peinture intérieure et extérieure, papiers peints, vitrerie, miroiterie, aménagements de magasins, revêtements souples de sols et murs, distribution d'électricité basse tension».

Kévi a élaboré un réferentiel de l'autonomie professionnelle des consultants en portage salarial.

Il vous apporte leur expérience dans la définition de votre offre commerciale, à travers une relecture de votre parcours professionnel. Avec vous, il identifie les

ressources et compétences que cherchent les entreprises. Dès la fin du premier mois de votre première mission, Kévi vous accompagne dans votre évolution vers la plus large autonomie. Des entretiens individuels vont de pair avec des sessions de formation en groupe et des échanges de pratiques avec d'autres consultants.

g La société Kévi est une filiale du groupe Portage SI dédié aux spécialistes de l’informatique, du web et des télé-

coms. Vous pouvez donc leur adresser une demande pour être porter par Portage SI si vous êtes un expert du sec-

teur informatique souhaitant développer une activité professionnelle en toute indépendance.

Kévi vous accompagnera dans la définition et l'atteinte de vos objectifs de développement de votre chiffre d'affaires et vous apportera les clés de l'évolution de votre portefeuille de compétences.

KEVI 52, rue Léon Gambetta - 59 540 CAUDRY Tél. (+33) 07.62.57.31.05 Céline Hannappe, directrice de KEVI Mail : recrutement@portage-si.fr

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CAMBRESIS CLINIQUE SAINT-ROCH

Quand clinique rime avec écologique

Le gymnase rééducatif de la clinique est un bâtiment de haute qualité environnementale.

Entretien avec le Dr Cliche, président de la clinique Saint-Roch, qui nous présente ses nouveaux joyaux.

L

«

e plus beau plateau technique au Nord de Paris. » C'est en ces termes que le docteur Joël Cliche, 62 ans, président de la SAS Clinique Saint-Roch, nous présente son nouveau petit bijou qui a coûté la bagatelle de 12,5 M€ presque intégralement auto-financé. Le temps d'une ultime visite de sécurité, le gymnase rééducatif HQE (Haute qualité environnementale) et basse consommation accueillera ses premiers patients. D'ici là, les ouvriers locaux se pressent pour achever l'extension de la clinique. Rencontre avec le docteur fondateur qui ne lésine pas sur les moyens pour rendre toujours plus agréables les séjours de ses patients dans son établissement.

Dr Cliche, de l'extérieur, vos nouvelles installations paraissent déjà de toute beauté. En les visitant, on est véritablement admiratif… Dr Joël Cliche : «Oui, dès lors qu'on a eu l'idée du gymnase et qu'on a songé aux

extensions du bâtiment, on a voulu faire les choses en grand. Je suis allé visiter de nombreux établissements en France, j'ai parcouru les salons pour trouver ce qu'il se fait de mieux en matière de construction écologique. D'ailleurs, le directeur régional de l'ADEME a parlé d'un ouvrage précurseur, futuriste, et c’est selon lui d’une première nationale.» Pourquoi avoir voulu construire un gymnase "vert" pour vos patients ? Dr Joël Cliche : «D'abord parce que j'ai toujours été convaincu de l'influence de l'environnement du patient sur son bienêtre. C'est aussi pour ça par exemple que je fais venir l'art dans mon établissement (nous y reviendrons). Un jour, je me suis rendu au centre L'Espoir à Hellemmes et j'ai vu des patients en fauteuil qui jouaient au volley en riant. Je me suis dit : c'est ça que je veux. La rééducation doit être ludique. Et puis, j'ai toujours été partisan d'une médecine écologique. Il m'est apparu donc logique d'inscrire le développement de ma clinique dans une politique environnementale globale.» t30u

Concrètement, de quoi les patients vont-ils disposer de plus aujourd'hui ? Dr Joël Cliche : «D'un gymnase rééducatif de 700 m2 où ils pourront pratiquer le volley, le basket, le badminton, le tennis, le ping-pong … Il y a un grand mur d'escalade également. Un panneau de score officiel permettra aux patients de se livrer à de vraies compétitions pour se dépasser, s'amuser entre eux. Un écran géant pour qu'ensemble aussi ils puissent vivre de grands événements sportifs à la télévision par exemple. Au sous-sol, sur la même superficie, il y a une salle zen, des salles de réunion, les locaux techniques. Enfin, on s'est étendu sur une surface de 300 m2 au rez-de-chaussée et sur deux étages, reliés à l'ancien bâtiment par une passerelle. On y a aménagé une salle polyvalente de kiné qui accueille des machines dernier cri en provenance notamment d'Australie et pour certaines uniques en France, le tout avec vue sur un jardin zen avec des fontaines d’eau. Dans les étages, on a augmenté nos capacités d'accueil en chambres particulières avec trois salons famille pour les soins palliatifs et trois salons VIP en rééducation et gériatrie permettant par exemple à un chef d'entreprise de continuer


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à travailler tout en pratiquant ses soins chez nous. ça aussi c'est unique en France.» Vous avez également souhaité ouvrir les portes de votre gymnase à différents clubs sportifs du Cambrésis. Dr Joël Cliche : «Avec la loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoires), il y a un décloisonnement entre le privé, le public et les structures médico-sociales. Aujourd'hui, nos prises en charge changent. Aussi, je me suis dit : pourquoi ne pas ouvrir ce gymnase à la vie publique ? Il y aura donc deux fois par semaine des entraînements du handibasket et des professionnels de volley. Les résidents de la maison d'accueil spécialisée voisine viendront aussi pratiquer le sport. L'idée est de créer une émulation entre les patients hospitalisés, les gens extérieurs victimes d'handicaps et le monde professionnel.» Le quartier dans lequel vous avez implanté votre clinique il y a 20 ans est également en pleine mutation… Dr Joël Cliche : «Effectivement, nous sommes au cœur d'un quartier vert et arboré de la ville. Il y a l'université, l'école d'art qui va arriver. On a donc œuvré en

partenariat étroit avec le service urbanisme de la ville. Au départ, le bardage qui enveloppe la nouvelle structure devait être rouge. Le projet d'école d'art étant dans le gris, on a changé afin d'être en phase avec l'harmonisation du quartier. On s’intègre parfaitement dans le devenir du quartier.» «Tout ce qui existe aujourd'hui en matière d’énergies renouvelables a été mis en place » au sein des nouveaux bâtiments, assure le docteur Cliche. Et le président de la SAS Clinique Saint-Roch de lister : géothermie pour le chauffage et la climatisation, installation solaire pour l'eau chaude des sanitaires, VMC double flux, panneaux photovoltaïques, triple vitrage, murs à ossature bois, peintures minérales, revêtements de sol en lino-

Une entité, trois sites l 1991 : création par le docteur Cliche, médecin généraliste depuis 1975 à Escaudœuvres. l 105 lits et places sur le site de Cambrai dont 90 en hospitalisation complète et 15 en hospitalisation de jour. l 237 lits et places au total répartis dans ses trois établissements de Cambrai, Denain et Marchiennes.

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léum 100% végétal et biodégradable… « Le bardage extérieur est en robinier », ajoute Joël Cliche, précisant que « c'est un bois de classe 4 à la durabilité extraordinaire » tandis que le gymnase est en bois de mélèze. Les travaux avaient débuté en juin 2010. Alors que l'an dernier, la clinique Saint-Roch s'était vue attribuer l'Award DDH au baromètre du développement durable en établissement de santé, unique établissement privé à l'obtenir, elle vise cette année pour ses nouveaux bâtiments une double certification : la BBC délivrée par l'organisme Certivéa et l'Eco Audit EMAS, une certification environnementale européenne. La SAS Clinique Saint-Roch, qui dispose de deux autres établissements à Marchiennes et Denain, a investi près de 12,5M€ pour son extension bénéficiant de subventions de l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et du FEDER (Fonds européen de développement régional) à hauteur globale de 450 000€.


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CAMBRESIS RESTAURANT O’GOÛT DU JOUR

Un ancien cuisinier du Ritz sert de l’excellence à des prix abordables

Jean-Yves et Betty Butteaux, gérants du restaurant O’Goût du jour.

Il a déjà préparé des pop-corn en pleine nuit pour Madonna. Elle servait des petit-déjeuners aux joueurs du PSG et de l'OM. Jean-Yves Butteux, 43 ans, et son épouse Betty, sont arrivés à Cambrai en juillet 2011. ls ont ouvert le restaurant O'Goût du jour après une déjà longue et belle carrière dans l'hôtellerie entamée ensemble à l'âge de 20 ans, en 1988, dans un restaurant familial à Asnières en région parisienne. Le couple, qui s'est formé à l'école hôtelière du Touquet en 1986, a ensuite mené son cursus professionnel séparément. A 21 ans, Jean-Yves était commis de cuisine sur l'une des plus belles terrasses de la capitale, au Laurent sur les Champs-Elysées. ll rentre ensuite au Ritz comme 2e commis pour en ressortir cinq ans plus tard comme demichef de partie. Quant à Betty, elle est hôtesse d'accueil à l'hôtel Westminster du 8e arrondissement avant de passer cinq années comme responsable des petit-déjeuners au Sofitel Arc de Triomphe. Si le couple s'est fait, très jeune, une place au soleil dans l'hôtellerie, il a aussi été très efficace pour assurer sa descendance. Lorsque Jean-Yves et Betty décident de quitter Paris en

I

1996, ils ont déjà trois enfants. Trois garçons. « On aurait bien aimé avoir une fille pour les coups de main en cuisine », en sourit la maman qui prend à cette période un congé parental. Direction la campagne pour la famille Butteaux. Dans l'Oise, à Chantilly, où Jean-Yves est sous-chef au sein de l'hôtel-golf-restaurant Le Blue Green. « Je n'y ai passé qu'un an, se souvient-il, car j'ai décidé de donner une nouvelle orientation à ma carrière pour privilégier ma vie de famille. » y

De la grande gastronomie à la restauration collective

Fini la gastronomie, place à la restauration collective. Au Clos du Nid de l'Oise, une association similaire aux Papillons Blancs, Jean-Yves oeuvre au service traiteur pendant 15 ans tandis que son épouse y reprend du service comme responsable de la boulangerie, notamment, pendant quatre ans. Betty retrouve ensuite le Dolce, ex-Blue Green, à Chantilly comme maître d'hôtel pendant t32u

huit années. C'est à ce moment-là que le couple décide de réaliser son rêve : « On s'était toujours dit que lorsque l'on aurait fini d'élever nos enfants, on se mettrait à notre compte », confie Jean-Yves. Le couple se met à la quête d'une bonne affaire au Nord de Paris. Car si lui est natif de l'Oise, Betty souhaite se rapprocher de sa famille dans le Boulonnais. La première visite sera la bonne : l'ancienne pizzeria Romana à Cambrai en face des cuisines Schmidt à Cantimpré. Un "coup de cœur" pour le couple : « La structure n'est pas trop grande, on peut y accueillir 40 couverts, et cela nous convient car on a décidé de démarrer à deux avec l'aide de deux apprentis », explique Jean-Yves. Quelques coups de pinceau histoire de redonner un peu de chaleur au lieu, une vitrine flambant neuve histoire de « bien marquer le changement », de nouveaux mobiliers et le tour est joué. Le reste se passe en cuisine où Jean-Yves opère de main de maître : « Je fais une cuisine traditionnelle que je qualifie de bistronomique, entre gastro et bistro, indique-t-il. L'idée est de remettre au goût du jour (ndlr : d'où le nom…) des plats mijotés proposés à des prix abordables. » y

Les producteurs locaux sont mis à contribution

Menus du jour et carte de saisons sont suggérés dans un choix volontairement limité afin de garantir la fraîcheur des produits : « De toute façon, on n'a qu'un petit frigo, plaide le cuisinier. On ne peut donc pas stocker en masse. Je vais donc acheter en petite quantité et deux à trois fois par semaine mes légumes, mon poisson, ma viande chez des producteurs locaux. » Après sept mois d'activité, le couple se dit « satisfait » de ses débuts : « On a reçu un très bon accueil de la part des clients, assurent Jean-Yves et Betty. Avec Actipôle, l'autoroute et la RN, on avait surtout une clientèle d'affaires au début. Le bouche à oreille a ensuite bien fonctionné et on est dans une phase de progression. Après un effet de curiosité, on peut dire qu'on a déjà fidélisé de nombreux clients. » Yannick LEFRÈRE


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Publi-reportage / Entreprise du Cambrésis

Les glaces Ruiz fusionnent avec Dagniaux et visent très haut !

Sébastien Van de Velde, arrière-petit-fils du fondateur Michel Ruiz.

Depuis 90 ans, les glaces Ruiz sont comme des hirondelles. Elles reviennent en même temps que les premiers beaux jours.

L

es charmantes camionnettes beige, au style volontairement rétro, sillonnent les villages du Cambrésis, du Valenciennois, de l'Avesnois jusqu'aux frontières du Douaisis et de l'Arrageois. Elles émettent la mélodie de « Vive le vent » pour battre en rappel les amateurs de ces onctueuses gourmandises glacées fabriquées artisanalement à Cambrai depuis 1922. Jusqu'ici traditionnellement distribuées dans ces secteurs par l'unique biais de la vente ambulante, à pied et à cheval jusque dans les années 50, les glaces Ruiz vont désormais pouvoir être dégustées en ville et un peu partout dans la région. Avant même de fondre sur le reste de l'Hexagone et, dès septembre, jusqu'au Brésil. Forte de

sa fusion à l'été 2011 avec l'institution lilloise Dagniaux, et du passage de son chiffre d'affaires de 1,2 à 3 M € en quatre ans, la société familiale Ruiz va en effet ouvrir cinq magasins dans la région d'ici la fin de l'année. Le premier a d'ores et déjà ouvert ses portes, à Lille, dans la boutique historique Dagniaux, rue Saint-André, où l'enseigne a changé. Suivront des implantations à Seclin, Valenciennes, MarquetteLez-Lille et Dunkerque. « Ce sera un nouveau concept de magasins de glace », promet le jeune PDG, Sébastien Van de Velde, 30 ans, arrière-petit-fils du fondateur Michel Ruiz. Qui se dit « très satisfait » de s'être associé avec Gilles Torck du groupe Ariane, et dont la famille est fondatrice du groupe nordiste Camaïeu. Ces futures ouvertures ne sont qu'une « étape régionale » puisque le

PDG de Ruiz a pour projet « de développer une franchise Ruiz » afin d'installer son enseigne dans toute la France. Avec cette fusion, Ruiz se donne aussi les moyens de percer dans les secteurs de la grande distribution et du CHR (café, hôtel, restaurant) dans lesquels Dagniaux était très implanté. La société historique cambrésienne, qui emploie 36 personnes, avait anticipé sur ce développement en s'installant à l'été 2010 dans un nouveau site de production où il utilise des machines ultramodernes : « On continue à faire un véritable produit artisanal mais avec des moyens industriels », assure Patrice Wattrelot, garant de la qualité des glaces Ruiz depuis 20 ans en tant que chef de production, citant des ingrédients de premier choix fournis par des producteurs locaux : « du lait entier riche en Oméga 3, des œufs frais, du sucre Cristal, de la crème fraîche, du beurre... » Désormais, vous n'aurez plus d'excuse pour ne pas déguster une crème glacée Ruiz...

GLACES RUIZ 9, Rue du quartier de cavalerie 59400 CAMBRAI Tél. 03 27 81 33 49 - Fax : 03 27 83 27 69 GLACESRUIZ@HOTMAIL.COM t33u


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DOUAISIS

ZONE D’ACTIVITÉS

Dans le Douaisis, la zone d’activités Bonnel fait le plein Comment attirer les entreprises sur une zone d’activités. attrayantes aux entreprises avec des parcelles de 20 à 200 hectares et faire des simulations d’accessibilité avec les aéroports » remarque Yves Delplanque. Une méthode qui a permis, notamment, de séduire Bigben, leader européen dans les jeux vidéos installé depuis peu à la zone d’activités de Lauwin-Planque.

D

évelopper les zones d’activités capables de séduire les entreprises et pour qu’elles investissent dans le Douaisis. Voilà la grande priorité des élus de la Communauté d’agglomération du Douaisis (CAD). Une politique que le président Christian Poiret souhaite renforcer dans les années à venir. Et force est de constater qu’elle commence à porter ses fruits. La CAD a eu l’intelligence de se charger en direct de commercialiser les parcelles.

y Coup d’accélérateur Exemple du succès de cette méthode avec la zone d’activités Bonnel à Lallaing. Ancienne friche industrielle des Houlières, cette zone se remplit progressivement. L’objectif est de

boucler le programme d’ici la fin de l’année. « La zone Bonnel bénéficie d’une forte attractivité grâce notamment à son emplacement près de l’autoroute » indique Lionel Courdavault, vice-président de la CAD en charge du développement économique. Mais la situation géographique n’est pas la seule explication. En effet la CAD est capable de proposer des parcelles qui ont déjà fait l’objet de fouilles archéologiques et sont donc totalement disponibles. De plus, en interne, la CAD a mis le paquet pour répondre aux demandes des entreprises. Un service composé de dix personnes, dirigé par Yves Delplanque, est capable de répondre très rapidement aux exigences des entreprises qui souhaitent s’implanter ou s’étendre dans le Douaisis. « En 48 heures, nous pouvons proposer des solutions

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La zone d’activités Bonnel est, elle aussi, proposée aux entreprises par lots, des terrains libres de fouilles. En 2006, la collectivité, a, dans un premier temps, investi 3 millions d’euros pour réaliser la voirie et les réseaux d’eau et d’électricité. Une première entreprise s’est installée en 2007, depuis la zone connaît un rythme de remplissage jugé satisfaisant. Sur les 14 hectares proposés par la CAD, dix ont été commercialisés avec des PME spécialisées dans le BTP principalement mais aussi dans l’environnement. De plus, le développement de cette zone a connu un coup d’accélérateur avec son classement en zone franche urbaine (ZFU) qui permet aux entreprises de bénéficier d’exonération de charges durant cinq ans. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Au total, 8,5 millions d’euros ont été investis par les entreprises privées. 370 emplois ont été créés. Et 400, dans quelques mois, sont expérés Laurent GOUDET


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Publi-reportage / Entreprise du Douaisis

A la zone Bonnel de Lallaing : Dans ses nouveaux locaux, la nouvelle vie de Theys Theys, une PME historique du Douaisis, est entrée de plain-pied dans le 21ème siècle en s'installant dans des locaux ultramodernes à la zone d'activité Bonnel à Lallaing. Une installation qui conforte la stratégie de la direction qui consiste à se diversifier surtout auprès des collectivités locales.

C

omment une PME historique du Douaisis entre de plain-pied dans le 21" siècle. Voilà l'histoire de l'entreprise Theys. Créée en 1933, cette PME familiale s'est développée au fil des ans. Spécialisée dans l'assainissement, le nettoyage industriel, la collecte et le traitement des déchets, Theys vient de tourner une page importante de son histoire.

Depuis décembre 2011, l'entreprise s'est installée dans ses nouveaux locaux à la zone d'activité de Bonnel à Lallaing. «Avec cette nouvelle installation, nous allons continuer notre diversification, explique Thierry Theys, le patron de l'entreprise dans son tout nouveau bureau. Ce nouveau bâtiment a été conçu pour être adapté à notre activité. » Un bâtiment entièrement isolé ce qui permet d'éviter les problèmes de gel, des bureaux et locaux sociaux à proximités immédiate pour réduire les déplacements et les entrées et sorties des camions spécialisés sont facilitées par quatre portes automatiques. Ce nouveau site va permettre d’améliorer considérablement notre performance environnementale et les conditions de travail des 42 collaborateurs de l'entreprise. De plus l'emplacement est presque idéal. S'installer à la zone Bonnel

Thierry Theys, le PDG, devant ses nouveaux locaux.

permet d'avoir accès à la rocade minière et ainsi de se rendre facilement partout dans le Douaisis mais aussi le Valenciennois dernier argument et non des moindres. Ce nouveau bâtiment, visible de l'autoroute permet également d'augmenter la notoriété de Theys auprès du grand public. C'est un nouveau départ pour l'entreprise d'autant que la zone Bonnel est classée « zone franche ». Ce statut nous permet de compenser les augmentations de charges lié à l’investissement par les exonérations fiscales et sociales et a rendu possible ce projet. Dans ces conditions, Thierry Theys va pouvoir poursuivre sa stratégie de diversification. Durant des années, les entreprises industrielles du Douaisis représentaient la grande majorité des clients de la Ste Theys. Mais depuis la délocalisation pour certains comme Delphi et la réduction d’activité pour d’autres comme AFR, Dynea ou Stora Enso, la Ste Theys s’est engagée dans un redéploiement commercial pour accroître son chiffre d’affaire avec les collectivités locales, les particuliers mais aussi les bailleurs sociaux. Une longue mutation pour aboutir aujourd'hui à un meilleur équilibre. Les 4,5 millions d'euros de chiffre d'affaires,

en 2011, sont réalisés pour moitié entre le secteur privé et le secteur public. Les clients industriels nous font appel pour relever leurs défis dans les domaines de l’assainissement, la propreté, et la collecte des déchets. Nous mettons tout en œuvre pour accroitre la confiance des élus en notre capacité à apporter des solutions efficaces et économiques. Avec le temps, la Ste Theys a acquis une expérience reconnue et une expertise recherchée. «Nous réalisons des prestations de vidange, curage de fosses, bac à graisses, séparateurs hydrocarbures, bassins divers, cuves à carburants etc. Theys intervient également pour répondre à vos attentes en matière de travaux d'assainissement, de collecte et traitement des déchets liquide ou solides banaux ou spéciaux» explique Thierry Theys. Et de poursuivre : Nous nous mettons à la disposition de nos clients avec des équipes opérationnelles 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Avec cette nouvelle implantation, nous avons pour ambition de créer des emplois durables et de continuer à participer au développement économique du Douaisis.

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OISE DECO-PARC

Personnaliser l’espace vert : Se distinguer dans la concurrence pour mieux réussir

Donner de la personnalité à vos espaces verts est l’ambition de Déco-Parc. La jeune entreprise propose des dizaines d’articles originaux et élégants pour afficher votre différence dès que l’on entre chez vous. éco-Parc est une toute nouvelle entreprise spécialisée dans la vente d’articles de décoration pour les jardins et les espaces verts, pour les particuliers, les entreprises ou les collectivités. Créée par Gérard Paul, Déco-Parc ne vend que des produits originaux, introuvables dans les jardineries habituelles. Située à Feuquières, dans le NordOuest de l’Oise, Déco Parc présente dans un grand showroom des dizaines de références pour personnaliser vos espaces verts. « Les gens investissent beaucoup dans la décoration de leur jardin, constate Gérard

D

Paul. Ils aiment avoir un décor sympathique et à leur image. Certains viennent de loin car nous avons des gammes uniques. » Pour vos allées, Déco-Parc propose des dizaines de granulats différents : pétales d’ardoises, galets, briques pilées… Mais aussi du marbre rose, Déco-Parc vend des poteries pour vos plantes ornementales. Pour votre terrasse, une large gamme de meubles élégants en fer forgé vous permettra de profiter des journées ensoleillées. Des poteries de toutes tailles et de toutes couleurs accueilleront vos plus belles plantes ornementales. t36u

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Les solutions élaborées avec le client

Déco-Parc propose des produits innovants comme les murs de granulats. Une armature métallique souple, remplie de galets, peut prendre n’importe quelle forme pour devenir un mur, entourer une piscine ou cacher un barbecue. Gérard Paul et Thierry Lebrun connaissent leurs produits. Ils sauront vous conseiller pour créer votre univers de verdure. « Nous nous déplaçons chez les clients, explique Gérard Paul. Nous échangeons nos idées et nous trouvons ensemble les meilleurs aménagements. ».

Déco-Parc, c’est aussi des conseils personnalisés pour relooker votre jardin selon vos envies. Alors n’hésitez pas, venez vite découvrir notre univers. Matthias SCHWEISGUTH


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Publi-reportage / Entreprise de l’Oise

Les cinq gammes de produits proposés

Granulats : galets gris, galets de couleurs, galets plats gris, galets roulés blancs et rosés, galets polis, gravillons roulés, verre pilé, ardoise concassée, gravillons concassés, sable, schiste, rochers.

Végétation ornementale : bambous, palmiers, bonsaïs, taxus…

Mobilier et ferronnerie : canapés, chaises, fauteuils suspendus, lits, tables en verre, table en Zellige (photo), tabourets, tonnelles, kiosque (photo), garde-corps, balcons, rampes d’escaliers, rambardes.

La plupart des produits sont exposés dans le vaste showroom.

Poteries : terre cuite émaillée de différents coloris, toutes formes (cylindre, carré, rectangulaire) et toutes contenances.

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SAMBRE-AVESNOIS DEMBIERMONT à Hautmont

A Dembiermont, l’embellie après la crise

Jean-François Bédu a été nommé président de Forgital-Dembiermont le 29 mars dernier.

L’entreprise Hautmontoise a connu deux dernières années difficiles. Jean-François Bédu, le nouveau président, évoque la situation actuelle de la société.

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es deux dernières années ont été dures à vivre du côté de l’entreprise Dembiermont. La crise est passée par là et plus elle durcissait, plus le carnet de commande se vidait. Face à cette situation, la direction et les employés ont fait le dos rond. «Il fallait avoir une petite dose d’optimisme dans ces moments difficiles», nous confie Jean-François Bédu, le nouveau directeur Forgital-Dembiermont. «L’activité est en train de reprendre. On mesure au volume de tonnes produites. De 40 à 50 tonnes jours pendant la crise, on est passé à 70 tonnes jour en avril 2012. Ce n’est pas encore formidable, la bonne vitesse c’est entre 100 et 150 tonnes mais on est remonté d’un cran», analyse Jean-François Bédu. Des chiffres encourageants qui ont permis à l’entreprise hautmontoise de respecter ses engagements avec ses partenaires sociaux. «On avait dit qu’aux premiers signes de reprise on annulerait tous les dispositifs de crise mis en place. On va donc retrouver les configurations précédentes, notamment sur les 35 heures et les RTT. Peu y croyaient. Tous les jours il faut se battre pour aller chercher des commandes, mais aujourd’hui il y a un mieux». En effet, pendant la crise, des concessions ont été faites par la direction et par les salariés. «Chacun a dû se serrer la ceinture.

La première année de crise, quasiment personne ne l’avait sentie. On a tenu quasiment une année sans chômage. On a fait beaucoup de formation, pour tout le personnel. Après on est rentré dans le chômage partiel. On a économisé une année de crise. On a opté pour l’activité partielle de longue durée qui est le fameux chômage mieux indemnisé que l’Etat a mis en place pendant la crise. Il y a eu un engagement écrit de la direction de ne pas faire de licenciement économique», déclare le président. La reprise, même encore timide, est palpable au sein de l’entreprise : «on doit s’habituer de nouveau à travailler en 3X8, à faire des heures complémentaires quand le besoin s’en fait sentir. On restructure un certain nombre de choses de façon à être capable de remonter en production». Forgital, en rachetant Dembiermont avait pour objectif de devenir un acteur important sur le marché européen de la fourniture de pièces d’avions. Le site hautmontois, reconnu dans le monde de l’aéronautique, a fabriqué les pièces des premiers lanceurs, ancêtres d’Ariane, qui s’appelaient à l’époque Diamant. Dembiermont fabrique aussi des pièces pour le Rafale, «ce sont des pièces de moteur qui font la jonction entre la partie chaude et la partie froide», explique le président. La

NOS ENTREPRISES 2011  / 38 t38u

société Hautmontoise fournit également des pièces à tous les moteurs Boeing et un Airbus A320 sur deux. De beaux résultats pour Dembiermont qui témoignent d’un savoir-faire local puisque tous les salariés sont issus d’Hautmont et de ses environs. Jean-François Bédu relève ensuite «le décalage entre les pièces que nous réalisons et l’image que nous avons, avec l’image de la forge». Pour finir, il évoque le 130ème anniversaire de son entreprise où il est possible de gravir les échelons jusqu’au sommet. «J’en suis le reflet. Je suis entré comme chef-comptable, j’en suis aujourd’hui le président. La société m’a toujours poussé. En 20 ans, il y a eu des changements monstrueux. La moyenne d’âge à l’époque était de 48 ans, aujourd’hui c’est 38 ans, c’est significatif. Aujourd’hui, l’entreprise compte 215 salariés et quelques intérimaires». Depuis peu, elle regarde de nouveau vers l’avenir. Nicolas LECLERCQ

Un exemple des pièces fabriquées sur le site hautmontois


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SAMBRE-AVESNOIS REMORQUE HUBIERE à Fourmies

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7 constructeur en France : Le spécialiste de la remorque utilitaire professionnelle sible pour les concurrents européens». Des concurrents qui sont déjà nombreux en France : près de 600 constructeurs de remorques en France. «Dans notre segment, nous sommes une trentaine de boîtes. L’entreprise Remorques Hubière est à la 7e place». L’avenir, «on le regarde donc avec attention; on ne crie pas victoire, mais nous sommes sereins». Laurent Blaise conclut : «On est petit, parmi les gros et gros parmi les petits. Les petits nous écoutent. Les gros nous oublient». Sophie RABOT

Devant l’usine de Fourmies, trois générations de la famille Hubière œuvrent à la pérennisation de cette entreprise.

Créée en 1924, la société Remorques Hubière n’a cessé de progresser en près d’un siècle. Lancée avec la construction de charrettes à paille, la petite remorque routière a permis de mettre en place une nouvelle stratégie de développement dans les années 70-80. Aujourd’hui, l’entreprise conçoit des remorques adaptées à la demande du client comme les entreprises du BTP, Air France, l’armée, des loueurs ou encore de grands industriels.

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n adapte nos remorques à la demande », explique Laurent Blaise, président de l’entreprise Remorques Hubière, concepteur fabricant et commercialisateur de produits remorque. C’est sans doute là tout le secret de cette entreprise qui a fabriqué l’an dernier 2 500 remorques. Des remorques destinées à des entreprises de BTP ou de grands industriels. A l’instar d’Air France qui développe un produit pour la maintenance des avions et a demandé à l’entreprise de trouver une solution pour l’intégrer sur une remorque. « Aller chercher des gens comme ça, faire venir des industriels comme Air France à Fourmies c’est une grande fierté et une gageure. On vient chercher du savoir-faire à Fourmies. Il y a des gens qui veulent construire, sur ce territoire », insiste Laurent Blaise. Le produit Hubière est toujours fabriqué sur la base d’une remorque comme les mâts d’éclairage que

la société a conçus pour Atlas Copco (n°1 mondial du compresseur). «Les produits que l’on fabrique pour eux sont envoyés sur les cinq continents». Autre exemple, l’entreprise travaille en collaboration avec Hedimag, carrossier industriel à Hazebrouck. Sur la base de châssis remorques Hubière, il fabrique des friteries, comme la friterie Momo, dont on se souvient dans le film « Bienvenue chez les Ch’tis ». «Il faut savoir concevoir, s’adapter à la demande et homologuer nos produits. Pour cela nous avons renforcé notre bureau d’études, afin de créer de nouvelles applications», souligne le président. Les normes européennes imposées à partir d’octobre 2012 représentent pour les remorques Hubière une grande opportunité mais aussi une menace. «C’est à la fois un avantage pour nous, car nos remorques seront homologuées dans les 27 pays de la communauté européenne et pourront donc y être vendues. A contrario, si c’est possible pour nous, c’est post40u

Une affaire de famille L’entreprise Remorques Hubière a été créée par l’arrière-grand-père Paulin Hubière, au début du XXe siècle. A l’époque, c’était une scierie spécialisée dans la construction de charrettes à paille et de caisses à bière. En 1948, Raymond et Maurice, les fils, prennent la succession et se spécialisent dans le matériel agricole : épandeur à fumier, tonneau à lisier. En 1970, Marie-Claude Prissette Hubière, la petite-fille, intègre l’entreprise avec comme objectif de seconder son père, Maurice. Son frère Alain la rejoint en 1973. Passionné de moto, il rencontre des problèmes pour transporter ses machines. Il crée la première remorque routière. «La première course où il est allé, il est revenu avec cinq commandes», explique Laurent Blaise. C’est là que débute la fabrication de petite remorques routières. Le produit se développera considérablement dans les années 70-80. Entre la construction de matériel agricole et les remorques, il faut alors faire un choix. L’arrivée d’un donneur d’ordre régional, Kiloutou, qui passe une commande de 400 remorques, va engendrer un basculement stratégique de l’entreprise. En 1996, Caroline, fille de Marie-Claude intègre l’entreprise. Avec Caroline Hubière et Laurent Blaise, une quatrième génération est désormais à la tête d’une société qui fabrique 2 500 véhicules par an, compte 41 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 8,9 millions €.


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Publi-reportage / Entreprise de Sambre-Avesnois

Poids lourds et véhicules utilitaires à Maroilles

La S.A.S Bosseaux Services est située dans la zone d'Activités de Maroilles depuis mai 2006. A sa tête, Olivier Bosseaux, nous livre les secrets d’une PME familiale forte d’une clientèle fidèle tant en PL qu’en VL.

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e qui prévaut, c’est un service de qualité et de proximité explique Olivier Bosseaux. Et d’ajouter «je veux rester dans un esprit familial sans me sou-

S.A.S BOSSEAUX SERVICES

cier d’un quelconque objectif de développement, ce qui m’importe c’est la satisfaction du client». En effet, le sérieux de ce chef d'entreprise, le goût et le respect des autres, les relations nouées au fil des ans et la

compétence professionnelle, lui ont permi de pérenniser et de développer le garage Bosseaux. Cette PME qui propose le remorquage tous véhicules, la préparation au contrôle technique, le dépannage, la réparation et l’entretien fait office de service clé en main. De plus elle vend des véhicules utilitaires et poids lourds de toutes marques avec une préférence pour la marque Mercedes (passion qu’Olivier Bosseaux entretient depuis ses débuts et qu'il a transmis à son fils Rémi). Pour satisfaire ses clients professionnels et particuliers, Olivier s’est entouré d'un réceptionnaire atelier, d'un magasinier, de sept techniciens, d’un apprenti et de son épouse pour la comptabilité. L’avenir de la société : Dans une volonté d'adapter l'outil à la demande des clients, Olivier veut agrandir ses locaux pour ouvrir un atelier carrosserie avec sablage et peinture, d’ici 2013. Et pour le garage Bosseaux, l'avenir se prénomme Rémi, 19 ans, en BTS Après Vente Automobile, qui compte reprendre les rênes de l’entreprise.

45, route de Maubeuge 59550 MAROILLES Tél : 03 27 77 18 52 - BOSSEAUX.SERVICES@ORANGE.FR

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SAMBRE-AVESNOIS SERIM à Marpent

SERIM fête son 25ème anniversaire Sylvain Bele devant une des machines de l’entreprise SERIM.

Les derniers mois ont été difficiles pour l’entreprise marpentoise. Aujourd’hui, le carnet de commandes se remplit à nouveau.

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es derniers mois ont été particulièrement difficiles pour le monde de l’entreprise. La crise est passée par là et on commence seulement à enregistrer quelques prémices qui laissent augurer des jours meilleurs. A l’entreprise SERIM (Services Etudes Réalisations Industrielles Maintenance), comme ailleurs, il a fallu faire le dos rond. L’enteprise a fêté son 25ème anniversaire. C’est en 1986 que JeanClaude a créé SERIM, en compagnie d’Eliane, son épouse. Parallèlement, le Marpentois avait conservé son emploi dans une autre structure, basée à Jeumont et consacrée à la métallurgie. «Jai créé cette entreprise pour trouver du travail à mon épouse et aussi pour me prouver à moi-même que j’étais capable de me lancer dans cette aventure». Le chef d’entreprise a donc jonglé avec les deux activités jusqu’à l’âge de 57 ans et demi. La précision est importante. En effet, pour Jean-Claude Philippe, «à 57 ans et demi, dans le monde de la métallurgie, on est considéré comme fini.» L’entrepreneur se rappelle que «les 5 premières années ont été difficiles. Mon épouse me rapportait les faits de la journée. J’expliquais comment je voyais les choses, comment il fallait y remédier. On a démarré avec un marteau et un burin, plus précisément un vieux tour que j’avais payé 5000 francs à

l’époque, avec un compagnon qui venait d’être fraîchement licencié, il est toujours ici». Et, 25 ans plus tard, l’entreprise est toujours là, toujours présente dans le domaine de la mécanique générale, plus précisément de la pièce détachée. JeanClaude Philippe s’est appuyé sur son tissu relationnel et s’est «débrouillé pour travailler avec les entreprises du bassin de la Sambre». Et, juste retour des choses, ses 25 employés proviennent quasiment tous du secteur. L’entreprise baigne dans une ambiance familiale. Sylvain Bele, le beaufils de Jean-Claude Philippe, a rejoint le groupe en 2007. Une arrivée qui a permis à SERIM de commencer à travailler avec le bassin du Valenciennois.

a bénéficié d’une aide de 45 000 € de la part de l’Agglomération Maubeuge Val de Sambre, et d’une aide équivalente du Conseil Régional. «Tout en sachant que nous n’avons perçu que la moitié de cette subvention du Conseil Régional à ce jour». L’activité a repris depuis le 9 mars et possède aujourd’hui «une visibilité bien meilleure qui est d’un mois et demi». Pour autant, l’entreprise n’a jamais eu recours au chômage technique. «Lorsqu’on n’avait pas de travail on a occupé les employés à faire des travaux d’aménagement dans l’atelier et surtout de la formation en interne pour qu’il y ait aujourd’hui une polyvalence totale de l’ensemble du personnel. A ce jour, nous ne perdons plus d’argent. Nous avons stoppé l’hémorragie». Nicolas LECLERCQ

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L’entreprise n’a jamais eu recours au chômage technique SERIM vit quotidiennement avec la crise depuis septembre 2008 et a enregistré des pertes au cours des derniers exercices. Des pertes qui auraient été irrémédiables dans de nombreuses entreprises. Pas à SERIM car «heureusement nous avions toujours eu une gestion qu’on peut qualifier de père de famille, quand on gagnait de l’argent, on s’empressait de le mettre en réserve». Mais les fonds propres de l’entreprise ont fondu comme neige au soleil, l’entreprise t42u

Les 25 employés proviennent quasiment tous du secteur.


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VALENCIENNOIS LE TECHNOPOLE

Sur le rail de l’innovation, les transports de demain s’inventent à Valenciennes

Stéphane Meuric, directeur du Technopole.

L’ambition est forte pour la communauté d’Agglomération Valenciennes Métropole. Le Technopole est le nouveau symbole de l’excellence et de la compétitivité en matière de transports durables. Il s’épanouira bientôt sur 34 ha au Mont-Houy au plus proche de l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambraisis. Et avec le Railenium, les enjeux sont considérables

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’idée d’un Cluster est de favoriser les synergies entre le monde de l’industrie et celui de la recherche. Stéphane Meuric, Directeur du Technopole exprime avec fierté sa mission pour la promotion et l’accompagnement de toutes ces entreprises PME et TPE : « C’est un lieu dont la force motrice est de rassembler les chefs d’entreprises, les chercheurs et les étudiants pour favoriser les échanges et pour faciliter les transferts de technologie. C’est un lieu d’intégration pour développer l’économie du territoire. Le Technopole accueillera toutes les activités pour en faire un pôle d’innovation et de compétitivité. Mais c’est également un long travail de préparation pour organiser ce projet d’envergure ». Pour l’heure, l’accueil s’effectue provisoirement dans le bâtiment modulaire Portakabin. D’ici quinze mois,

l’aménagement paysager et écologique jaillira progressivement à proximité des axes routiers et du maillage ferroviaire. y Trois projets à la clé Le Président des Universités du Valenciennois et de l’association du Technopole, Mohamed Ourak, est arrivé à un moment décisif dans l’élaboration de ce projet. Il met en lumière le développement de l’université (labellisée depuis 2002) sur un critère innovant dans le domaine des transports et des relations humaines : « L’objectif est avant tout de susciter des vocations dans le domaine de la recherche sur les transports avec trois projets à la clé : le Technopole avec l’implantation d’I-Trans (Institut Transports Durables) pour l’amélioration du transport roulant, le CISIT(Campus International Sécurité et Intermodalité des Transports) qui réunit étut44u

diants, chercheurs, et le C3T (Centre de test), le Railenium, vaste projet de 540 M d’euros, pour inventer les infrastructures ferroviaires du futur, plus intelligentes et économiques en énergie. Tous ces éléments s’imbriquent parfaitement dans une logique de complicité, de dialogues et de partage des compétences avec les entreprises de demain ». Le Directeur de l’AIF, Hérik Manusset (Assoc. Internationale des Industries Ferroviaires), déjà implantée dans le Technopole, partage cet avis : « avec 117 entreprises et 10 000 emplois, nous misons sur le développement du partenariat international, sur une ligne fédératrice ferroviaire et la possibilité de garder notre savoirfaire, nos compétences. Avec Alsthom et Bombardier, nous augmentons notre force, notre esprit de compétition. La gouvernance du Technopole, c’est un projet structurant pour un lieu de partage et de vie. Il conclut sur la citation d’H.Ford: Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès et travailler ensemble est une réussite.» Une combinaison d’idées, de savoir-faire et de compétitivité pour accroitre le territoire Valenciennois. Claudie JANSHON


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PARC DES RIVES CRÉATIVES DE L’ESCAUT

La création numérique en Valenciennois, nouvelle filière industrielle

La future serre numérique par l’architecte OIII Architecten. En médaillon, Michel Ossart, directeur des Rives Créatives.

En 2014, les Rives Créatives de l’Escaut verront le jour à Anzin, sur l’ancienne friche de Vallourec. Pour devenir LE pôle d’excellence numérique, respectueux de l’environnement, le parc de 26 ha accueillera une serre numérique, moteur du projet et vitrine du Serious Game (jeux sérieux à vocation éducative) en France.

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omment développer en Valenciennois un territoire d’excellence de la création numérique ? Dans un esprit prospectiviste, la CCI Grand Hainaut et la Communauté d’Agglo Valenciennes Métropole ont voulu faire du numérique l’un des fers de lance de leur stratégie de développement économique (en plus du transport durable et de la logistique). Pour concrétiser cet ambitieux projet de 38 millions d’euros, elles ont cultivé l’idée d’un cluster (regroupement de savoirs et de savoir-faire) pour la création numérique. Le concept original de la fertilisation croisée entre les univers de la formation, de l’entreprise et de la recherche a alors germé

y Pourquoi un tel projet ? L’accès aux nouvelles technologies entraine de profonds changements qui

impactent nos comportements, nos relations et nos environnements. Dans cette sphère d’influence, la notion de frontière se désagrège au profit d’un ensemble d’activités communautaires imbriquées les unes dans les autres et engendre une nouvelle psychologie en milieu urbain. Le Parc des Rives de l’Escaut, lauréat d’un appel à projet « Excellence Territoriale » lancé par l’Union Européenne en 2010, « favorisera les synergies et deviendra un quartier intelligent dédié aux entreprises de l’image et de la haute définition. L’objectif est de concentrer en un même endroit, l’innovation, la formation et l’entreprenariat et donc de générer une mixité des fonctions et des populations avec un accès facile aux transports.» explique Valérie Létard, Présidente de Valenciennes Métropole. La Serre numérique, bâtie sur 17 000 m² est un socle de connaissances pour les étudiants et sera vecteur de création d’emplois. t45u

Les trois écoles d’excellence de création numérique du Supinfocomgroup (Supinfocom, ISD et Supinfogame), reconnues mondialement pour leur haut niveau de formation, donnent le ton de l’innovation. « Le Président de la CCI Grand Hainaut, Francis Aldebert, est un visionnaire du développement du territoire. La valeur ajoutée et recherchée de ce projet est le développement économique, auquel prennent part la recherche et la formation, site labellisé Pôle images. Les 1 000 étudiants, les 200 intervenants professionnels et les 300 entreprises partenaires attendent l’ouverture du site avec impatience. L’unité et la performance de cet outil en feront un lieu exceptionnel. D’ailleurs, parmi les 84 architectes candidats au projet, le cabinet d’architecture néerlandais OIII avec le bureau d’étude Ginger de Nantes furent les seuls à penser au bâtiment unique pour l’avenir de la cité. C’est un vrai challenge !» explique Michel Ossart, Directeur Des Rives Créatives. Une conception holistique réussie pour mettre tout en commun d’ici deux ans. Claudie JANSHON


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VALENCIENNOIS LA CAISSE D’EPARGNE NORD FRANCE EUROPE

Banque La Caisse d’Epargne, première en microcrédit

La signature de convention avec la ville d'Arras en octobre 2011. Un accord pour le microcrédit personnel avec le président du directoire de La Caisse d'Epargne, Alain Denizot.

La responsabilité sociale de La Caisse d’Epargne Nord France Europe est l’une de ses valeurs fortes. Plus de 3 millions d’euros sont investis chaque année dans des actions philanthropiques. Le microcrédit en fait partie. Il permet à des personnes, particuliers comme professionnels qui n’ont plus accès aux crédits, de bénéficier d’emprunts avantageux. La Caisse d’Epargne Nord France Europe, le microcrédit est une réalité bien concrète. Ce réseau mutualiste est le plus compétitif au niveau national avec quelque 500 projets financés depuis 2008 en région Nord-Pas-de-Calais. « En tant que banque mutualiste, nous avons une responsable sociale. Cette responsabilité est dans les gènes de la Caisse d’Epargne » explique Arnaud Lesourd, le secrétaire général. Et de poursuivre : « Nous devons nous adresser à toutes ces personnes, particuliers comme professionnels, qui sont en dehors du réseau bancaire classique. » Depuis des années, La Caisse d’Epargne met un point d’honneur à affecter une partie de ses résultats à des actions d’intérêt général. Mais les valeurs de cette banque l’ont poussées à aller plus loin dans cette logique de solidarité et de responsabilité. Pour preuve, en 2012, 3,5 millions d'euros ont été investis dans des actions pour financer notamment la lutte contre l'illettrisme, portée par l'Association Savoirs Pour Réussir (SPR), l'éducation par l'argent, portée par l'Association Finances & Pédagogie, et les

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projets philanthropiques régionaux. Le développement du microcrédit, porté par l’association Parcours confiance, fait partie de cette politique. « Les microcrédits s’adressent avant tout à des personnes qui n’ont plus accès aux crédits de part leurs faibles ressources » précise Sylvie Dubaele, chef de projet Parcours Confiance à La Caisse d’Epargne Nord France Europe. Particuliers ou professionnels peuvent, grâce à ce dispositif, bénéficier d’un prêt. L’emprunteur ne sollicite pas directement son banquier pour obtenir un microcrédit. Il est nécessaire de passer par un accompagnateur, généralement un acteur associatif. Et le nombre d’accompagnateurs ne cesse aujourd’hui de croître. Depuis quelques mois, La Caisse d’Epargne Nord France Europe a signé plusieurs accords de partenariat avec des villes du Nord-Pas-de-Calais. Leurs Centres communaux d’actions sociales (CCAS) peuvent ainsi proposer des microcrédits à leurs usagers. Toute cette procédure est encadrée par la loi de cohésion sociale de 2005. L’argent est garanti par l’Etat via la Caisse des dépôts et consignation et France Active. t46u

Pour les particuliers, les montants peuvent varier de 300 à 3 000 euros. « Notre priorité est l’emploi. Nous avons de nombreuses demandes pour favoriser la mobilité et investir dans l’achat d’un véhicule pour se rendre au travail remarque Sylvie Dubaele. Nous avons aussi des dossiers sur l’amélioration des conditions de logement, ou le remboursement de frais médicaux mal remboursés. » Quant aux professionnels, les montants moyens tournent autour de 15 000 euros mais peuvent aller jusqu’à 69 000 euros. Le client est accompagné tout au long du remboursement du prêt. Des points sont effectués tous les trois mois, le compte bancaire est surveillé au quotidien. Mais ce qui fait la force du microcrédit de La Caisse d’Epargne est le montant du taux à 2,25 % qui s’avère très intéressant pour les clients. Depuis 2008, 350 projets de particuliers et 150 projets de professionnels ont été financés via le microcrédit. Un chiffre qui pourrait augmenter dans les années à venir.

INFOS PRATIQUES Qui contacter ? A La Caisse d’Epargne Nord France Europe Pour les microcrédits personnels : le CCAS de votre ville, une structure sociale ou l’association Parcours Confiance (Sylvie Dubaele, 03.20.66.62.26 ; Gérard Davoine, 03.27.22.43.57). Pour les microcrédits professionnels : les CCI, les Boutique de Gestion (Réseau BGE) de votre ville, ou l’association Parcours Confiance ( Dorothée Vanrentregem : 03.21.79.22.77). A La Caisse d’Epargne Picardie Parcours Confiance particulier : Fabienne Dupre 03 22 33 98 51 Parcours Confiance pro : Philippe Bettin 03 22 33 98 92 A La Caisse d’Epargne Champagne-Ardennes Parcours Confiance : Marie-Josée Collard 03 26 79 77 99


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Publi-reportage / Entreprise du Valenciennois

Virginie ou l’aventure réussie d’un microcrédit Virginie Vandenbulck, 25 ans a dû acheter en toute urgence de l’équipement pour son logement. Elle a bénéficié du microcrédit. 100 euros lui est prélevée pour rembourser ce prêt, somme qu’elle doit reverser sans aucun manquement. « J’ai pu acheter une table, des chaises, une gazinière, une machine à laver, une télévision pour mon enfant qui n’en avait pas, un ordinateur pour faciliter ma recherche d’emploi. J’ai aussi pu me procurer une armoire pour ranger mon linge, un réfrigérateur et un congélateur. »

Virginie Vandenbulck est une jeune femme qui habite depuis deux ans la commune de Fresnes-sur-Escaut dans le Valenciennois. Elle a le sourire aux lèvres en évoquant l’aide précieuse qu’elle a reçue. « Je venais de quitter mon concubin, je me suis logée mais je n’avais pas du tout de meubles. » Virginie, bénéficiaire du RSA, se voit refuser les prêts classiques auprès des banques. A l’été 2011, elle fait finalement appel au CCAS (centre communal d’action sociale) de la ville de Fresnes.

« J’ai fait un dossier avec l’aide du CCAS qui l’a envoyé à Gérard Davoine (le correspondant de l’association Parcours Confiance, créée par La Caisse d’Epargne Nord France Europe). » Le dossier de Virigine est accepté. Elle reçoit ainsi un prêt de 3 000 euros, qu’elle rembourse sur la durée maximale : trentesix mois. Chaque mois, une somme d’environ

Grâce aux microcrédits, une PME lance son activité La Caisse d’Epargne Nord France Europe propose également des prêts à des entreprises. Depuis 2008, La Caisse d’Epargne Nord France Europe accorde des microcrédits aux entreprises. Essentiellement des petites PME qui lancent leur activité. Quelque 150 microcrédits ont été accordés par le réseau mutualiste. Exemple avec Ma Traditions, une entreprise de BTP dans le Valenciennois à Haveluy. En se lançant il y a juste un an, Alain Mounier, le gérant avait besoin d’investir dans du matériel afin de pouvoir prendre ses premiers chantiers. A travers la Boutique Gestion du Valenciennois, un dossier a été soumis à La Caisse d’Epargne. Ma Traditions a ainsi décroché un prêt de 20 000 euros. Ce qui a permis à Alain Mounier d’acquérir une machine à peindre et de l’outillage spécialisé. Depuis son activité ne cesse de progresser et il rembourse 450 euros par mois sur les cinq années à venir. t47u

Virginie a aussi rencontré à plusieurs reprises le conseiller de Parcours Confiance, à Valenciennes. Elle a également beaucoup apprécié les formations et informations proposées, « très intéressantes ». « Elle devraient être obligatoires », glisse la joviale jeune femme, mère d’une fille de 6 ans.


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Publi-reportage / Entreprise du Valenciennois

Huon, de nouvelles gammes gravées dans l'acier

Vue d'ensemble du magasin de La Sentinelle pendant son aménagement.

Depuis bientôt 100 ans, la société Huon accompagne les spécialistes des aciers dans le Valenciennois. Pour apporter un service toujours plus large, de nouvelles gammes voient le jour et un magasin à la Sentinelle propose des articles d'outillage, de soudage et de protection-hygiène-sécurité.

L

es salariés de la société Huon s'activent actuellement pour que tout soit prêt pour le jour J. Les 6 et 7 juin prochains, deux journées inaugurales sont organisées sur le site de la Sentinelle pour présenter le nouveau magasin implanté rue François Durieux. L'occasion pour les clients et visiteurs de découvrir " une gamme uniquement professionnelle " se félicite JeanPaul Huon, président directeur général. Ce spécialiste sait de quoi il parle... Dans l'entreprise depuis 1981, il est à la tête de celle-ci depuis 20 ans et a su s'entourer des meilleurs fabricants.

C'est notamment le cas dans le domaine du soudage où il vend des produits d'un fournisseur Finlandais " d’une grande fiabilité : Kemppi". Pour respecter son professionnalisme reconnu par les clients, l'entreprise bénéficie d'un service après vente qui répare toutes les marques et offre la possibilité de prêt ou de location en cas de panne. Deux autres spécialités font la force du magasin Huon à la Sentinelle : l'outillage et la protection-hygiène-sécurité. Pour la première catégorie, une large palette basée sur tous types d'outillage, les abrasifs, les compresseurs, le matériel flamme et les tuyaux ou raccords t48u

est disponible. Pour la seconde, il s'agit de pouvoir " s'équiper de la tête aux pieds " commente Jean-Paul Huon. Casques de chantier, visières de sécurité, lunettes, casques anti-bruits, masques respiratoires, gants, vêtements (pluie, hiver, haute visibilité), chaussures de sécurité... La panoplie du travailleur qui ne néglige pas sa sécurité est proposée. Tous ces articles seront présentés par " de nombreux fournisseurs qui seront là pour animer des stands " précise le PDG, à l'occasion des deux journées inaugurales du magasin entre 8h30 et 18h30.

SOCIÉTÉ HUON Rue François Durieux 59174 LA SENTINELLE Tél . 03 27 21 38 38


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Une inauguration ponctuée également de promotions, d'actions commerciales et de lots mis en jeu par tirage au sort. Ce sera l'occasion pour Jean-Paul Huon de mettre en avant les atouts de sa société, à savoir " la disponibilité, la profondeur de gamme et un rapport qualitéprix de premier ordre ". Le tout accompagné par des conseils de professionnels car chaque domaine est encadré par un véritable spécialiste en la matière. Les chiffres viennent prouver la qualité de cet effectif. "Nous travaillons chaque année avec 2 000 clients professionnels" affirme le directeur. L'objectif du nouveau magasin est donc aussi de "capter une clientèle locale grâce à des gammes plus étendues en forçant sur les aciers".

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Des travaux sur le site de Saint-Amand

Il faut dire que le site de Saint-Amand, qui regroupe les produits métallurgiques, reste le fleuron de l'entreprise Huon. L'acier représente 70% du chiffre d'affaire de la société. Sur les 43 salariés de l'entreprise, 29 sont sur SaintAmand. L'usine est implantée depuis les années 20 et le PDG a décidé d'écrire une nouvelle page de cette belle histoire " pour fêter les 90 ans de la société " et célébrer ses 20 ans à la tête de l'entreprise par la même occasion... Des travaux d'agrandissement du site ont commencé pour se terminer à la fin du mois de juillet. "On prolonge les bâtiments d'une trentaine de mètres, précise Jean-Paul Huon, pour un gain d'espace de

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2 000 m² ". La superficie du local sera désormais de 8 000 m², de quoi stocker les 3 000 tonnes d'acier avec plus de facilité. Outre les avantages classiques d'un agrandissement, la hausse du stock entre autres, ce chantier permettra de " séparer les produits nobles des produits courants " se réjouit le PDG. C'était nécessaire avec le développement de l'aluminium, l'inox et les profilés de menuiserie métalliques. Les ponts roulants qui se déplacent d'un bout à l'autre du bâtiment auront aussi un chemin plus important à réaliser. Mais ce sera décisif. " Nous serons plus performants en préparation de commande et la productivité sera meilleure pour améliorer notre délai de livraison ". Des livraisons qui représentent neuf ventes sur dix ! Six camions permettent de servir les clients avec une mission dans le respect des délais toujours respectés. Poutrelles, tôles, tubes, ferronnerie, profilés... Autant d'articles que vous retrouvez ensuite sur des portails, des tribunes, des bâtiments, des manèges ou même des lits d'hôpitaux...

L'entreprise Huon a " une petite sœur " comme la présente Jean-Paul Huon. Il s'agit de la société Gorin, basée à Anzin, spécialiste dans le bronze, l'inox, l'aluminium et le plastique. Plus de 20 tonnes de bronze sont stockés.

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SOCIÉTÉ HUON

SOCIÉTÉ GORIN

345, rue Albert Camus BP 70089 59732 SAINT-AMAND-LES-EAUX Tél . 03 27 21 66 66

28 bis, rue du soldat Beaulieu 59410 ANZIN Tél . 03 27 46 90 84 t49u


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VALENCIENNOIS SUPINFOCOM

L’esprit pionnier et avant-gardiste de Supinfocom s’exporte en Inde

Wong Kok Keong (22 ans) SINGAPORE et Salihin Suran (20ans) de Nanyang Polytechnic SINGAPORE spécialisés dans le concept digital painting.

Depuis plus de 20 ans, Supinfocom s’est forgée une notoriété à part dans l’univers de la formation à la création numérique. Dans un monde compétitif, cette école est un écrin d’inventivité, d’exigence artistique et technique dans le domaine du film d’animation. Elle prend toute la mesure de son essor tant en France qu’à l’international. L’Inde en est un bel exemple.

A

la croisée de l’art, de la communication et de la technologie, Supinfocom se place en leader dans la formation aux métiers de l’animation. Munie d’un savoir-faire en matière technologique et du sens de la méthode, comparables à ceux du monde professionnel, grâce aux talents de ses "réalisateurs numériques" diplômés, Supinfocom peut se prévaloir des meilleures récompenses dans les Festivals internationaux. Tous ces ingrédients réunis offrent un vivier de compétences enviable et très sollicité. Forte de son expérience, Supinfocom a ouvert de nouvelles portes sur un campus à Arles en 2000 puis en 2007 à Pune en Inde en partenariat avec le DSKulkarny pour 350 étudiants (près de Bombey où Bollywood excelle avec des studios de films et de télévision). Un réel succès pour ce campus qui donne le

ton de la future Serre Numérique de l’Escaut. y Pourquoi l’Inde ? Parce que ce pays émergeant est imprégné d’une forte culture artistique. La création industrielle, du cinéma et de l’informatique y est importante. Le contexte international de ce campus favorise l’échange et la créativité avec des professeurs européens pour des étudiants originaires du monde entier. Cette expérience internationale est également un pont entre les pays et les entreprises. Pune est un centre universitaire et industriel qui se développe rapidement dans les secteurs de l’animation, du jeu vidéo et du design. Le talent des jeunes à Pune constitue un point d’intérêt pour l’industrie de gaming et de l’animation. Parmi les entreprises déjà installées, citons Gameloft, t50u

Toolbox. Quant aux entreprises de construction automobile, des grands noms comme Daimler Chrysler, Cummings Engineering ont poussé plusieurs entreprises de design à établir des studios dans «La Capitale du Design». Anne Brotot, Directrice de Supinfocomgroup explique : « Nous voulions créer du lien et avancer sur un volet pédagogique avec ce pays. Nous avons 15% d’étudiants français en Inde. L’expérience internationale durant les études est un atout déterminant surtout lorsqu’on sait que 25% d’étudiants partent ensuite travailler à l’étranger. Le second volet est économique. Les marchés créatifs sont des marchés mondiaux sur lesquels il faut être présents. Mais il faut vite s’adapter, d’où l’intérêt des prochaines Rives Créatives de l’Escaut. Nous voulons une mixité totale, mutualiser les compétences, poursuivre l’internationalisation grâce au programme Erasmus. Au final, l’insertion professionnelle est de 85 %». De nouvelles conventions avec le Mexique et l’Italie confirment ce processus pour Supinfocom, l’un des fleurons de la création numérique. Claudie JANSHON


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Publi-reportage / Entreprise de l’Aisne

Euronégoce, le spécialiste de la petite démolition, du négoce et du conditionnement

Rémi Gosteau (au centre) souhaite ouvrir en 2013 à Fourmies un magasin sur la zone commerciale.

Créée en 2001 à La Capelle, l’entreprise Euronégoce s’est spécialisée dans la petite démolition avant de se lancer dans le négoce et le déstockage. Euronégoce pratique également le e-commerce et innove encore avec une activité de conditionnement.

R

émi Gosteau aime les défis, les challenges. Il y a dix ans, il fonde Euronégoce à La Capelle, avec pour unique activité les travaux de terrassement, de maçonnerie, de démolition ou encore d’évacuation de matériaux. Mais cela ne lui suffit pas. Quelques années plus tard, lui et ses collaborateurs saisissent une opportunité et se lancent dans le négoce. Une page vient d’être tournée. Surplus, liquidation, déstockage, sinistre : l’entreprise achète puis vend un très grand nombre (des milliers) d’articles allant du secteur de la maison au bricolage, en passant pas les loisirs, l’hygiène, le sport ou encore le jardinage. Un showroom a été aménagé parallèlement à Fourmies (à la limite du Nord et de

l’Aisne). Y sont exposés les produits. Deux fois par an on y organise une vente flash (la prochaine aura lieu en octobre ou en novembre). Sans cesse Rémi Gosteau, le PDG de cette SARL, et ses proches se remettent en question. La clé du succès pour une entreprise qui compte huit salariés. «Jamais rien n’est acquis !» déclarent-ils en chœur. Décidés à ne pas se reposer sur leurs lauriers, M. Gosteau et son équipe s’investissent aussi dans le e-commerce. En février 2011, ils ont fondé un site Internet (www.euro-negoce.fr) à destination des professionnels et des particuliers. Euronégoce se charge de collecter les commandes reçues via Internet, les prépare puis procède aux envois aux quatre coins de l’Europe. Mais là n’est pas tout car Euronégoce, en

mars 2011, a créé une troisième activité : le conditionnement à façon et sur mesure pour répondre à la demande des clients professionnels. Les ateliers sont adaptés pour traiter tous types de produits secs et non polluants. Du produit en vrac à conditionner en petite série, de l’étiquetage au conditionnement, l’entreprise propose des services adaptés aux besoins des clients. Des produits par milliers Euronégoce commercialise des milliers de produits ! En voici une petite sélection : l vaisselle l matériel de cuisson l produits d’entretien l produits d’hygiène l outils de jardin l matériel de bricolage l ceintures, sacs, chaussures l jouets l batteries d’automobile l récupérateurs d’eau de pluie l tapis de sport et autres équipements sportifs (natation, football, etc.) l objets de décoration.

100 rue Théophile Legrand 59610 FOURMIES Tél : 03 27 59 83 54 - CONTACT@EURO-NEGOCE.FR t51u


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tif eil atten sous l’o : ts n S re a IR et p LOIS BASE DE r, enfants dre sur la u e g a n ître ten d’un ma er ou s’é ’y baign s t . n e e é v g u pe éna sable am plage de

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COMMERCES : plusieurs créations chaque année (ici, une boulangerie) et mise en place d'une ORAC.

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eux IES : d -GARDER E les T L t A n H e ET tienn CRECHES i-Accueils qui ob tion des ult fréquenta points M taux de rs u le il e m . Ardennes

ECOLES NUMÉRIQUES RURALES : en pointe sur ce secteu r, une assistante informatique pour les écoles et des TBI dans les classes.

La ruralité attractive et active.

Place de l’église - 08380 SIGNY-LE-PETIT - Tél : 03 24 22 05 22 • Fax : 03 24 26 28 88 - Mail

: comcom.signy@orange.fr

Retrouvez nous page 23 de ce magazine


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