RAPPORT d’activité 2011
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2011
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SOMMAIRE Introduction le mot du Président
LA CHRONOLOGIE DES EVENEMENTS
de Paris pour 2012
A/
La poursuite des travaux de construction
B/
La préparation de la prise de possession anticipée des espaces administratifs de bureaux du Parvis Pantin
1 Les principaux évènements de l’année 2011
C/
La mise en place de la nouvelle structure juridique se substituant à l’association
A/
La signature du marché global
D/
B/
La mise en œuvre de l’organisation de la Philharmonie pendant l’opération de construction ;
La conclusion de conventions de raccordement technique
E/
La production des études et cahiers des charges pour l’acquisition des mobiliers et premiers équipements
F/
La réalisation des études d’exécution de l’orgue et le démarrage de la fabrication en atelier
G/
Le lancement des actions préparatoires à l’ouverture de la première saison culturelle.
C/
La finalisation des travaux d’installation de la cité de chantier
D/
La signature du marché de financement et la levée des premières obligations
E/
La réalisation des premières tranches de travaux de construction de la grande salle
F/
Le lancement des marchés d’aménagement et d’exploitation pour les espaces administratifs de bureaux du parvis Pantin
G/
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2 Les objectifs de la Philharmonie
Le lancement des marchés d’aménagement et d’exploitation pour les espaces de restauration
H/
FOCUS I Le planning global général de l’opération
II Le synopsis des travaux
réalisés en 2011
La mise au point des dossiers de consultation pour certains domaines de prestations de services (services généraux) liés au fonctionnement et à l’exploitation du site
I/
A/
Une contrainte liée à l’architecture
B/
Une contrainte liée à l’exiguïté du site
La conduite des études juridiques en vue de l’organisation de la transformation de l’association Philharmonie de Paris
J/
L’élaboration du projet artistique 2014-2015
III Le déroulement du chantier de construction
propos du constructeur
IV Les différentes configurations
de la salle de concert
A/
Quelques rappels sur les caractéristiques de la grande salle de concert
B/
La musique symphonique
C/
La musique de chambre et les récitals
D/
Les musiques actuelles et traditionnelles
V Le projet pilote «carnet de sons» A/
L’ambition du projet
B/
Les caractéristiques
VI Le fonctionnement
de la Philharmonie de Paris
A/
L’équipe de la Philharmonie de Paris (31/12/2011)
B/
Les conseils d’administration de la Philharmonie de Paris
C/
L’activité des marchés
D/
Les comités techniques et de suivi administratif
VII Les comptes
de la Philharmonie de Paris
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L e MOT d U P RÉS I DENT Pourquoi la Philharmonie de Paris ?
La création à Paris d’un grand auditorium a été décidée en 2006 par l’État, la Ville de Paris et la Région Île-de-France afin de pallier à l’absence d’un équipement musical capable de rivaliser avec les grands auditoriums internationaux.
Paris, capitale culturelle et touristique mondiale, avait besoin d’un équipement doté d’une salle symphonique à l’acoustique irréprochable, de lieux de répétition adaptés à la préparation des concerts – notamment ceux de l’Orchestre de Paris en résidence – et d’espaces dédiés à la transmission musicale vers de nouveaux publics. Aucun lieu parisien ne répondait à ces attentes, ni la Salle Pleyel qui ne dispose pas d’espaces de répétition et de transmission, ni la Cité de la musique dont les salles ne sont pas adaptées au genre symphonique. La Philharmonie de Paris, implantée sur le parc de la Villette, au cœur d’un quartier de mixité sociale, abritera une salle de concert de 2.400 places respectant les normes internationales, ainsi que six salles de répétition et des espaces de transmission et de convivialité (salles d’ateliers pour les jeunes et tous publics, espace d’exposition, café, restaurant…).
6 —
Un outil moderne au service des orchestres Le projet artistique s’appuie sur la résidence de l’Orchestre de Paris qui installera au sein de la Philharmonie l’ensemble de ses services et y donnera l’intégralité de sa saison parisienne. D’autres institutions de Paris et d’Île-de-France viendront enrichir la programmation (dont l’Orchestre de chambre de Paris, l’Orchestre national d’Île-de-France et Radio France) ainsi que des orchestres nationaux et internationaux, des formations spécialisées et de nombreux solistes. Des étudiants des différents conservatoires seront également accueillis pour des moments de partage avec les professionnels.
La Philharmonie proposera ainsi une programmation de référence couvrant un large spectre stylistique et historique, de l’époque baroque à la création actuelle. Sa programmation élargira également les frontières du répertoire dit savant, afin d’intégrer la culture chorale (professionnelle et amateur). De plus, la présence de genres dits populaires (jazz, musiques actuelles et musiques du monde) garantira l’ouverture du projet à tous les publics. Le modèle tiendra compte de cet enjeu prioritaire d’ouverture en veillant à conserver les mélomanes acquis. D’où une conception originale de la programmation qui alternera des soirées plus « prestigieuses » en semaine et de nombreux concerts « familiaux » en week-end (avec l’ajout en journée des activités liées à la pédagogie, au numérique, aux expositions, etc.), à des prix très accessibles.
Un projet de transmission culturelle innovant La Philharmonie de Paris sera, dans le domaine de la musique, une réponse forte aux enjeux sociétaux et au réel besoin de repenser les enjeux de transmission. Sa localisation sur le site de la Villette, à la frontière de Paris et de la banlieue, traduit fortement le besoin d’ouverture aux publics de demain. C’est pourquoi, parallèlement à l’élaboration d’une ligne artistique ambitieuse, un projet culturel innovant sera mis en place. Une politique éducative résolue sera menée pour rendre le monde symphonique familier aux jeunes et les aider à appréhender les différentes composantes de cet univers
La Philharmonie proposera ainsi une programmation de référence couvrant un large spectre stylistique et historique, de l’époque baroque à la création actuelle.
à partir d’expériences d’écoute et d’apprentissage de jeu. Dans cette perspective, de très nombreux ateliers seront organisés pour sensibiliser les enfants à la musique par un contact direct avec les instruments et le son. Pour assurer l’ensemble de son programme éducatif, la Philharmonie de Paris établira des liens forts avec l’Éducation nationale, les conservatoires et écoles de musique. À ce premier niveau de transmission, s’ajouteront des projets pilotes portés par la recherche d’excellence (dans l’esprit de l’orchestre des jeunes DEMOS). Dans le même ordre d’idée, la pratique amateur en France fera l’objet d’un soutien spécifique, de même que, selon des règles à définir, l’ouverture aux formations de jeunes dont la qualité mérite d’être mise en valeur et qui se développent chez nous et un peu partout dans le monde. Par ailleurs, la captation et la numérisation intensive des concerts ainsi que la production régulière de contenus éducatifs en ligne doteront la Philharmonie d’un espace virtuel très riche qui sera mis à la disposition de toutes les structures culturelles et éducatives dans toute la France.
Une vitrine nationale et internationale Il est d’abord prioritaire que l’Orchestre de Paris, le résident principal de la Philharmonie de Paris, de plus en plus reconnu sur un plan international, puisse poursuivre sa dynamique de développement grâce à des conditions de travail optimisées. En dialogue avec les concerts de l’Orchestre de Paris, au moment où, un peu partout dans le monde – dans
des capitales comme dans des villes moyennes –, la construction d’auditoriums est à l’ordre du jour, la Philharmonie de Paris accueillera régulièrement des formations internationales également porteuses d’une démarche de modernisation de la pratique musicale, qu’il s’agisse, à titre d’exemple, du London Symphony Orchestra, du Concertgebouw Amsterdam, des Berliner Philharmoniker ou de phalanges russes et américaines. Parallèlement, c’est le lien avec l’ensemble des régions françaises – outre une riche représentation parisienne et francilienne – que le projet de la Philharmonie veut privilégier. Les principaux orchestres qui irriguent le territoire national seront régulièrement invités pour mettre en avant leur démarche artistique et éducative. Un grand rassemblement annuel pourrait même être organisé, qui déborderait sur le site de la Villette et permettrait d’accueillir, un week-end durant, tous les orchestres français dans l’esprit de ce que l’association française des orchestres (AFO) a déjà initié à travers l’opération « Orchestres en fête ». La musique ne peut plus se développer autour du seul moment magique du concert, mais sa transmission au plus grand nombre passe également par la mise en place d’un modèle nouveau de sensibilisation et d’initiation. La mise en réseau de fonctions complémentaires (éducation, patrimoine, diffusion et création) que la Philharmonie de Paris mènera, sa démarche de décentralisation et d’irrigation du territoire national ainsi que la mission de rayonnement culturel international sont la clé de voûte d’une indispensable rénovation des modèles classiques.
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8 —
la CHRONOLOGIE deS ÉVÉNEMENTS
1
L e s p r i n c ipa u x évènements d e l’ a n n é e 2 0 1 1
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la CHRONOLOGIE deS ÉVÉNEMENTS
1 L e s p r i n c ipa u x é v è n e m e n t s d e l ’ a n n é e 2 0 1 1
1
L e s p r i n c ipa u x évènements d e l’ a n n é e 2 0 1 1 L’année 2011 a été jalonnée par les principaux événements suivants :
A/
La signature du marché global et le démarrage des travaux Le marché a été validé par la commission des marchés le 21 décembre 2010 puis approuvé par les membres du Conseil d’Administration le jour suivant. Les marchés ont été signés par le Directeur de la Philharmonie de Paris le 25 janvier 2011. Pour mémoire, le marché attribué au groupement conduit par les sociétés Bouygues et GDF-Suez recouvre le périmètre de prestations ci-après :
— Les travaux de construction de la Philharmonie de Paris décomposés en six domaines techniques : - Le génie civil – clos et couvert ; - Le génie technique ; - Le second œuvre, les agencements spécifiques et le mobilier structurant ; - Les aménagements extérieurs et paysagers ; 10 —
- La signalétique ; - Les aménagements et dispositifs scénographiques
— Pour une durée de 15 ans, les services d’entretien, maintenance et exploitation suivants : - L’entretien et la maintenance des ouvrages réalisés par le titulaire au titre des travaux de construction, ainsi que l’entretien et le renouvellement des espaces verts ; - Le nettoyage de l’enveloppe du bâtiment ; - L’exploitation, l’entretien et la maintenance du parc de stationnement pour une durée de 15 ans.
B/
La mise en œuvre de l’organisation de la Philharmonie pendant l’opération de construction L’organisation de la Philharmonie de Paris pendant l’opération de construction (2011 – 2014) s’articule, dans un premier temps, autour de services en charge de la gestion administrative, financière et comptable, et de services liés à la coordination des travaux qui disparaîtront une fois l’ouvrage réalisé et réceptionné. — Les services liés à la coordination des travaux sont organisés selon trois grands domaines / thématiques, chacun piloté par un responsable de la Philharmonie de Paris : - Exigences techniques et acoustiques ;
- Exigences de sécurité et suivi environnemental ; - Exigences architecturales & Interface public. L’ensemble de ces thématiques font l’objet d’un suivi et d’une gestion des risques techniques et économiques potentiels animé par une cellule dédiée. Une équipe de suivi opérationnel des travaux vient en appui des responsables des grands domaines. A partir de 2012, des actions seront engagées en vue d’un démarrage effectif de la programmation culturelle.
La grue G2 (zone A)
Photo © Nicolas Borel
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la CHRONOLOGIE deS ÉVÉNEMENTS
1 L e s p r i n c ipa u x é v è n e m e n t s d e l ’ a n n é e 2 0 1 1
C/
La finalisation des travaux d’installation de la cité de chantier — Pour accueillir dans les meilleures conditions les entreprises titulaires du marché de construction, maintenance et entretien, la Philharmonie de Paris a notamment supervisé et, ou conduit les opérations suivantes :
- Organisation de réunions de travail préparatoires avec les représentants de l’EPPGHV pour arrêter les lieux d’implantation les plus appropriés et définir les modalités opérationnelles et techniques de mise en service ;
- Mise au point et suivi des marchés nécessaires à l’installation de la cité de chantier (bungalows, palissades, réseaux,…) - Vérification et contrôle des infrastructures et réseaux techniques de la cité avant emménagement des équipes ;
- Accompagnement des membres du groupement pour la mise en place et les tests des liaisons informatiques et télécom ainsi que pour la mise en ordre de marche de la plate-forme d’échange des données informatisées (armoire à plans, documents techniques,…) ;
- Mise au point des procédures de sécurité – sûreté du chantier (Plan Installation du Chantier, Plan d’Organisation du Chantier) ; - Suivi des aménagements des voiries communes avec l’EPPGHV et le Zénith : mise en sécurité des circulations, aménagement de la zone de stockage… ; - Conduite de réunions avec la Préfecture de Police et, ou les équipes de la ligne de tramway T3 pour organiser les flux de véhicules et les aménagements de la porte de Pantin, - Conduite de réunions spécifiques avec la Préfecture de Police pour obtenir les autorisations de survole des grues. 12 —
D/
La signature du marché de financement Parallèlement au lancement de la procédure de mise en concurrence pour la construction et l’exploitation de l’ouvrage, la Philharmonie de Paris a engagé la procédure d’attribution du marché de financement et diligenté les démarches associées. A l’issue des études et analyses préalables conduites pendant le premier semestre 2010, la Philharmonie
a finalement opté pour une solution de financement consistant à recourir à un emprunt obligataire plutôt qu’à un emprunt bancaire classique.
— Pour mémoire, les études et analyses préalables avaient mis en évidence les points suivants :
- D’une façon générale, le recours à une solution « désintermédiée » - l’emprunteur s’adresse directement à un arrangeur chargé de recueillir les offres de financement sans nécessairement passer par une banque - telle qu’un emprunt obligataire, offre, à niveau de garanties équivalentes, des conditions de financement plus performante qu’un emprunt bancaire classique ;
- Dans un contexte financier caractérisé par une raréfaction de l’offre de crédit bancaire sur des maturités longues, le recours à une émission obligataire doit permettre à la Philharmonie de Paris de sécuriser son accès à la ressource, les émissions émises étant susceptibles d’être placées auprès d’un panel élargi d’investisseurs potentiels (banques, groupes d’assurances, fonds privés,…).
— Cette solution présente par ailleurs les caractéristiques suivantes :
- un démarrage du remboursement du capital et des intérêts à partir de 2014 et pour 15 ans ; - une émission des titres définie en fonction des échéanciers de paiement des travaux. Si cette solution a bien été étudiée à la fois pour la contribution de l’Etat et celle de la Ville de Paris, seule cette dernière a choisi de concrétiser sa participation financière au projet en accordant sa garantie d’emprunt à la Philharmonie de Paris. L’Etat a finalement décidé, en décembre 2010, de mobiliser des crédits budgétaires au fur et à mesure de ses besoins. Le contrat de mandat confié à la Société Générale a été signé le 1er février 2011. Par ce contrat, la Société Générale est mandatée pour conseiller la Philharmonie de Paris dans la structuration et l’exécution des opérations d’emprunt puis pour en assurer la réalisation, étant précisé que, conformément à son offre, la Société Générale s’engage à souscrire l’intégralité des obligations qui seront émises par la Philharmonie. Le contrat de souscription a quant à lui été signé le 26 avril 2011 pour une première libération fractionnée le 27 avril 2011 d’un montant de 51 739 716 €.
Le contrat de souscription a quant à lui été signé le 26 avril 2011 pour une première libération fractionnée le 27 avril 2011 d’un montant de 51 739 716 €.
E/
La réalisation des premières tranches de travaux Les travaux de construction de la grande salle, hors travaux préliminaires, ont débuté en février 2011. Les principales réalisations de l’année écoulée sont les suivantes :
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NB : Le déroulement des travaux réalisés en 2011 fait l’objet d’une présentation graphique et photographique plus détaillée dans la partie « Focus » du présent rapport d’activité, intitulée « Le synopsis des travaux réalisés en 2011 ».
la CHRONOLOGIE deS ÉVÉNEMENTS
1 L e s p r i n c ipa u x é v è n e m e n t s d e l ’ a n n é e 2 0 1 1
F/
Le lancement des marchés d’aménagement des bureaux administratifs Les marchés d’aménagement des espaces de bureaux administratifs du parvis Pantin lancés en juillet 2011 recouvrent l’acquisition et l’installation des mobiliers meublant (cloisons amovibles, bureaux,…) qui équiperont les espaces de travail dont les équipes de la Philharmonie prendront possession dans le courant du deuxième trimestre 2013. — Les prestations du marché sont décomposées en 2 phases distinctes qui feront chacune l’objet d’une opération d’admission :
- Phase 1 « Espace pointe » : cette phase correspond à l’équipement d’une partie des espaces administratifs du bâtiment de la Philharmonie de Paris des niveaux N00, N00bis et N01 dont l’admission est prévue au cours du premier trimestre 2013 ;
14 —
- Phase 2 « Bâtiment N 0-2-3-6-7 »: cette phase correspond à l’équipement des espaces de travail des niveaux N00, N02, N03, N06 et N07 et plus particulièrement du bureau du chef de quai (N00), de la bibliothèque de partitions (N02), des bureaux des régisseurs (N02 et N03) et de la deuxième partie des espaces administratifs (N06 et N07). L’admission de cette phase est prévue au cours du premier trimestre 2014.
La mise à disposition anticipée des espaces administratifs de la zone CD est destinée à l’installation du personnel de la Philharmonie de Paris dans ses nouveaux locaux. Elle permettra en outre d’héberger l’ensemble des effectifs prévu à horizon 2013 sur le site, de façon à libérer l’emprise de la Cité de chantier et d’éviter ainsi des locations extérieures.
G/
Le lancement des marchés d’aménagement et d’exploitation des espaces de restauration — Ces espaces de restauration, dont les travaux d’aménagement et de préparation à l’exploitation vont durer environ une année (septembre 2013 à février 2014) sont au nombre de trois : - Un restaurant en terrasse de 140 places, situé au 6e étage ;
- Un café en rez-de-chaussée de 80 places où pourront se rendre les publics de la Philharmonie de Paris tout au long de la journée ou en soirée, à la sortie d’un concert donné en journée, d’une activité pédagogique ou de la visite d’une exposition ;
- Un restaurant interentreprises situé au 1er étage d’environ 200 places. Destiné non seulement aux personnels intervenant sur le site de la Philharmonie de Paris mais aussi de manière beaucoup plus ouverte aux artistes, membres des orchestres résidents, instrumentistes ou invités présents
à l’occasion des répétitions et des concerts. La surface de cet espace est de 1 254 m². A cet espace est associée l’exploitation d’un foyer destiné aux artistes et situé dans l’arrière-scène, au 2e étage.
— L’aménagement, l’équipement et l’exploitation de ces espaces de restauration devront répondre aux objectifs partagés ci-après : - Des lieux de vie ouverts et conviviaux ;
- Une exploitation adaptée au rythme et à la vie culturelle de la Philharmonie de Paris ; - Une intégration cohérente et harmonieuse à l’ensemble architectural. - Dans ce cadre, les missions confiées aux différents exploitants recouvrent : - Le financement et la réalisation de l’aménagement et de l’équipement de ces espaces ; - L’exploitation des espaces de restauration ;
S’agissant des prestations de maintenance et d’entretien technique, ces dernières ont déjà été négociées dans le cadre du contrat global.
I/
La transformation de l’association Philharmonie de Paris Actuellement association déclarée selon la loi de 1901, le statut de la Philharmonie de Paris doit évoluer de façon à permettre, tout en préservant l’équilibre du partenariat entre l’Etat et la Ville de Paris, la recherche d’une cohérence artistique avec la Cité de la musique et la possibilité d’actions mutualisées entre ces 2 établissements afin de bénéficier d’économies d’échelle. — La réflexion engagée dès 2008 a abouti à envisager 2 propositions alternatives :
- L’entretien, la maintenance et le renouvellement des aménagements et équipements des espaces de restauration.
- la création d’un établissement public ad hoc dépendant à la fois de l’Etat et de la Ville de Paris et lié par un accord de coopération avec la Cité de la musique.
H/
- la création d’une société par action simplifiée (S.A.S.).
La mise au point des dossiers de consultation pour les services En prévision de la livraison des espaces administratifs de bureaux du parvis Pantin, les dossiers de consultation des entreprises pour les prestations des domaines « Surveillance et sécurité du site », « Services généraux » et « Services informatiques et télécom » ont été élaborés.
J/
L’élaboration du projet artistique Le Président de l’établissement de la Philharmonie de Paris a élaboré une esquisse du projet artistique saison 2014-2015.
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Démolition de la rampe d’accès à la Cité de la musique Photo © Nicolas Bord
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la CHRONOLOGIE deS ÉVÉNEMENTS
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L e s OBJECT I FS DE L A P H I L H A RMON I E DE P A R I S P OUR 2 0 1 2
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2 L e s OBJECT I FS DE L A P H I L H A RMON I E DE P A R I S P OUR 2 0 1 2
2
L e s OBJECT I FS DE L A P H I L H A RMON I E d e P A R I S P OUR 2 0 1 2 Les perspectives pour 2012, sont les suivantes :
A/
La poursuite des travaux de construction Les travaux de génie civil - clos et couvert engagés en 2011 se poursuivront en 2012. Les travaux d’installations techniques et de second œuvre, quant à eux, démarreront au deuxième trimestre de l’année 2012 ; enfin, les travaux de scénographie et d’agencement de la salle de concert seront lancés en fin d’année : Le planning prévisionnel de ces travaux est donc le suivant :
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Élévation des bâtiments des zones C et D
Photo © Nicolas Bord
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2 L e s OBJECT I FS DE L A P H I L H A RMON I E DE P A R I S P OUR 2 0 1 2
Travaux de l’estocade (zone A)
Photo © Nicolas Borel
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La Philharmonie tiendra des réunions régulières de travail avec la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain, la société ClimEspace, la SAP, opérateur énergie électrique...
B/
La préparation de la prise de possession anticipée des espaces administratifs de bureaux du parvis Pantin Pour préparer la prise de possession anticipée des espaces administratifs de bureaux du parvis Pantin (zone CD), la Philharmonie de Paris mettra au point et lancera des marchés de services qui recouvrent les périmètres de prestations suivants : — Pour les services informatiques et télécom :
- Le transfert et le redéploiement technique des infrastructures et équipements informatiques : postes de travail, serveurs, imprimantes, photocopieurs, matériels de connectique notamment ; - La suppression des liens réseaux internet et téléphonie « Cité de chantier » et la mise en œuvre de liens de mêmes natures au départ de la Philharmonie de Paris ; - La location de machines virtuelles hébergées, pour les services de messagerie notamment, afin de préparer la montée en puissance de l’établissement.
— Pour le gardiennage et la sécurité du site :
- La surveillance et la sécurité incendie des espaces administratifs occupés par les équipes de la Philharmonie ; - La surveillance et la sécurité incendie du chantier proprement dit et de ses abords proches.
— Pour les services aux occupants :
- Diverses petites prestations (gestion du parc de petits matériels, prise en charge de petits mouvements,….) qui seront assurées par un agent polyvalent (factotum).
C/
La mise en place de la nouvelle structure juridique se substituant à l’association Le nouveau statut juridique de la Philharmonie de Paris acté, la Philharmonie de Paris lancera les actions suivantes : — Mise en œuvre des procédures permettant d’obtenir, au sein de chaque entité concernée, les autorisations pour la création de la nouvelle structure et nomination des représentants de l’Etat, la Ville de Paris et la Cité de la musique ; — Constitution et mise en place des instances de gouvernance ; — Réalisation des formalités administratives : enregistrement de la nouvelle structure, publication dans un journal d’annonces légales, dissolution de l’Association…
D/
La conclusion des conventions de raccordement technique et notamment la mise au point de la convention ClimEspace — 21
La Philharmonie de Paris organisera et conduira des réunions de travail avec les différents concessionnaires en prévision de l’exploitation future du bâtiment : définition de l’emplacement des raccordements, dimensionnement des réseaux par rapport à l’évaluation des besoins, définition et mise au point des conventions de raccordement techniques etc. Dans ce cadre, en 2012, la Philharmonie tiendra des réunions régulières de travail avec la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain, la société Climespace, la SAP, opérateur énergie électrique...
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2 L e s OBJECT I FS DE L A P H I L H A RMON I E DE P A R I S P OUR 2 0 1 2
E/
La production des études et cahiers des charges pour l’acquisition des mobiliers et premiers équipements Le projet de définition et acquisition des mobiliers et premiers équipements est un projet lourd et complexe – il recouvre, suivant les cas, des études, la réalisation de prototypes ou échantillons, la fabrication proprement dite et l’installation - qui doit être anticipé. En 2012, les études et travaux réalisés porteront sur :
La réalisation des études d’exécution de l’orgue et le démarrage des fabrications en atelier Les études d’exécution de l’orgue, d’une durée de 6 mois, seront réalisées par le facteur d’orgue Rieger Orgelbau. Elles recouvrent les études d’intégration / interface de l’orgue avec la salle de concert ainsi que les études de conception et de réalisation technique proprement dites. Le démarrage des travaux de fabrication en atelier s’échelonneront sur 2012 et 2013.
— Les mobiliers de bureaux et partitions amovibles qui équiperont les espaces administratifs :
G/
- Réalisation des études d’exécution ;
- Réalisation des prototypes et échantillons ; - Lancement des fabrications .
— Les mobiliers sur mesure des espaces d’activités, d’accueil des publics et musiciens dont les vestiaires musiciens : - Mise au point du programme ; - Maquettage ; - Lancement des premières consultations.
— Les mobiliers sur mesure des espaces d’activités, d’accueil des publics et musiciens dont les vestiaires musiciens : - Mise au point du programme ; - Maquettage.
— Les mobiliers des espaces logistiques et techniques :
- Réalisation d’une étude de définition des besoins.
— Les équipements d’accessibilité : - Réalisation d’études internes ;
- Production de maquettes et cahiers de charges. 22 —
F/
— Les équipements informatiques, bureautiques et logiciels : - La mise au point du programme ; - Les consultations.
— Les instruments :
- Lancement de la consultation (dernier trimestre 2012) pour l’acquisition des pianos.
Le lancement des actions préparatoires à l’ouverture de la première saison culturelle Les travaux de définition, programmation, production et mise en place des manifestations d’une saison culturelle se déroulent selon un cycle moyen de 2 ans. Par conséquent, pour être en capacité d’accueillir les publics pour la première saison culturelle 2014 - 2015, les travaux de programmation seront engagés dès 2012. Pour mémoire, les actions à réaliser pour chaque phase préalablement citée sont les suivantes :
— Pour la définition des orientations stratégiques et programmatiques : - Définition de la politique culturelle, scientifique et pédagogique de l’établissement. - Pour la phase de programmation (2012) : - Définition de la programmation pluriannuelle ; - Sélection des formations musicales, artistes, intervenants extérieurs et contractualisation.
— Pour la phase de production (2012 - 2013) : - Formalisation du planning détaillé des opérations à réaliser ; - Définition du coût objectif et suivi du budget ; - Définition de la scénographie, des plans son et lumière ; - Préparation des actions de communications ; - Pilotage et coordination de l’ensemble des intervenants.
— Pour la phase de mise en place (2013 – 2014) : - Mise en œuvre de la scénographie, des plans son et lumière, déploiement des moyens techniques et préparation du dispositif d’accueil des publics et de sécurité-sûreté.
Travaux d’élévation des bâtiments (zone C/D) Photo © Nicolas Borel
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Intérieur du bâtiment de la zone C (vue de la grue G5) Photo © Nicolas Borel
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FOCUS
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focus
I L e p l a n n i n g g l o b a l g é n é r a l d e l’ o p é r at i o n
I
Le planning G ÉNÉR A L d e L ’ O P ÉR A T I ON Le tableau ci-dessous retrace les étapes clefs du projet de construction depuis la désignation des Ateliers Jean Nouvel jusqu’à la date d’ouverture au public de la Philharmonie :
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Photo © Nicolas Borel
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focus
II L e s y n o p s i s d e s t r ava u x r é a l i s é s e n 2 0 1 1
II
28 —
L e SYNO P S I S DES TR AVA UX RÉ A L I SÉS EN 2 0 1 1 Le marché de construction, maintenance et entretien a été signé le 25 janvier 2011. Pour en faciliter sa compréhension et son organisation, le chantier a été organisé en 4 zones, réparties comme suit :
La zone A comprend principalement les salles de répétition, la zone B, la salle de concert, la zone C, le pôle pédagogique et les bureaux, et enfin, la zone D, le parvis et la rampe Pantin. Le plan ci-dessus fait par ailleurs apparaître l’emplacement des 8 grues qui seront nécessaires aux différentes étapes du chantier à la conduite des travaux (points rouges portés sur le plan).
A/
B/
C/
D/
A/ Vue du chantier (fin 2010) à l’issue des travaux de terrassement réalisés par le groupement SPIE B/ Arrivée des premiers équipements par les entreprises du groupement Bouygues. C/ Montage des grues G5 à G7. D/ Engagement des travaux de superstructure de la zone D Photos © Nicolas Borel
Février à juin 2011 Zones C et D
— Comblement des anciens forages de géothermie, — Dessouchage des arbres, — Démolition de la rampe d’accès existante (voie de livraison de la Cité de la musique), — Installation des grues G5, G6 et G7 et mise en fonctionnement (G6 et G7), — Engagement des travaux d’élévation de la nouvelle rampe d’accès, — Réalisation des travaux de fondation (190 pieux au total sur les zones C et D) et de forage (260), — Création des réseaux souterrains sous le boulevard Serrurier, — Après la fin des travaux de fondation, début des travaux de superstructure de la zone D.
Zone B
— Montage et début d’intervention des machines de forage des pieux pour la réalisation des injections.
Zone A
— Pas d’activité du fait de la présence de la rampe d’accès en fond de fouille.
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focus
II L e s y n o p s i s d e s t r ava u x r é a l i s é s e n 2 0 1 1
A/
B/
C/
D/
A/ Travaux de structure des zones C/D. B/ Engagement des travaux de fondation sur la zone B. C/ Déplacement de la rampe d’accès en fond de fouille (zone A). D/ Déconstruction de la rampe d’accès en fond de fouille Photos © Nicolas Borel
Juillet à novembre 2011 Zones C et D
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Mise en fonctionnement de la grue G5, Réalisation de la nouvelle rampe Pantin (mise en service fin août) et de ses travaux d’étanchéité, Réalisation de la rampe à vélo, Après travaux de fondation et le coulage de la dalle élégie, engagement des travaux de structure : à la fin de la période, sur la zone C, les travaux de structure sont réalisés jusqu’à hauteur du plancher haut du premier niveau de sous-sol, sur la zone D jusqu’à hauteur du plancher haut du second (et dernier) sous-sol, Réalisation des travaux d’étanchéité du parvis, Début des travaux par le concessionnaire pour l’aménagement des espaces destinés à accueillir les installations de chauffage, Démontage de la grue G7.
Zone B
— Après la fin des travaux d’injection, réalisation des fondations (pose des pieux), — Installation et mise en exploitation de la grue G3.
Zone A — — — — —
Déplacement puis déconstruction de la rampe d’accès en fond de fouille, Réalisation des travaux d’injection et des fondations (pose des pieux) en estacade, Installation et mise en service des grues G1 et G2, Création des réseaux sous dallage, Réalisation des travaux de gros œuvre en infrastructure jusqu’au plancher haut second sous-sol
A/
B/
C/
D/
A/ Construction en superstructure de la zone C (localisation du pôle pédagogique). B/ Travaux d’étanchéité du parvis. C/ Travaux de fondation de la zone B. D/ Vue des travaux réalisés en zone A (estacade) Photos © Nicolas Borel
A partir de décembre 2011 Zones C et D
— Fin des travaux d’étanchéité du parvis, — Réalisation des travaux de gros œuvre du tunnel vers la Cité de la musique.
Zone B
— Recépages des têtes de pieux, — Engagement des travaux de fondation.
Zone A — —
Mise en exploitation de la grue G8, Achèvement des travaux de gros œuvre en infrastructure jusqu’à hauteur du plancher haut du 1er sous-sol de l’estacade
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III L e DÉROULEMENT DU C H A NT I ER DE CONSTRUCT I ON
III
L e DÉROULEMENT DU C H A NT I ER DE CONSTRUCT I ON PROPOS D U CONSTR U CTE U R
(Propos recueillis à l’occasion d’un entretien avec Monsieur Jean-François SCHEIDT, directeur de projet chez BOUYGUES Bâtiment IDF Ouvrages Publics, directeur du chantier de la Philharmonie de Paris)
Le chantier de construction de la Philharmonie de Paris s’est organisé de façon à relever 2 défis :
A/
Un défi lié à l’architecture. La complexité de la géométrie du projet dessiné par Jean Nouvel a nécessité tout d‘abord la mise en œuvre d’études poussées pour lesquels il a été fait recours à des logiciels 3D ; de tels logiciels permettant une visualisation de l’ouvrage en 3 dimensions, donnent la possibilité de détecter plus aisément les éventuelles imperfections ou incohérences dans le dessin et ainsi, corrections faites, de parfaire les plans en 2D. Cette méthode de travail, assez novatrice, a été l’occasion de développer des compétences nouvelles au sein de l’entreprise et d’y créer de nouveaux métiers (responsable projet 3 D notamment).
32 —
Par ailleurs, elle a conduit à la mise en place d’une organisation particulière entre les entreprises : en effet, précédemment, les plans étaient établis par étape : issus des plans architectes, des fonds de plan de coffrage étaient dessinés, et étaient ensuite complétés des réservations (pour passage de gaines par exemple) puis par les précisions apportées par les corps d’état architecturaux. Avec le recours à la 3D, toutes les entreprises doivent être au même niveau d’étude de façon à renseigner simultanément les plans d’exécution, chacune pour ce que les concerne. De même, la complexité architecturale du projet et la mixité de la structure (béton et métal) ont rendu nécessaire la mobilisation de 2 types de bureaux d’études, à savoir
des bureaux d’études générales et des bureaux d’études secondaires (plans de coffrage, notes de calcul et plans de ferraillage). Cette organisation du travail permet d’effectuer un double contrôle et d’appréhender ainsi un éventuel défaut d’étude, d’où une meilleure maîtrise des aléas. La complexité architecturale du projet requiert également la présence de cinquante Ingénieurs Travaux pour manager la réalisation du Gros œuvre, 20 Chefs de Chantier et 150 Compagnons ainsi que 10 personnes en méthode et 30 personnes en bureaux d’étude (une partie à l’extérieur du chantier). Un tel niveau de complexité sur un site de construction restreint induit encore plus d’exigences élevées de sécurité : des formations spécifiques liées à la particularité du projet ont été ainsi organisées à l’attention des compagnons ; des relations étroites se sont établies avec l’animateur-sécurité du maître d’ouvrage en effet, le fait que celui-ci soit détaché dans l’équipe de production constitue une sécurité supplémentaire et nous éviter ainsi d’avoir « la tête dans le guidon » par rapport à des situations critiques .
B/
Un défi lié à l’exiguïté du site. La configuration du site de la Villette, et sa large ouverture au public ne laissent que peu d’espace disponible hors de l’emprise de construction.
Vue sur les zones B et D Photo © Nicolas Borel
Aussi, des études poussées ont été menées pour établir, compte tenu des surfaces disponibles, le plan d’installation de chantier le plus efficient (le « PIC ») ; ce plan détermine notamment le type et l’implantation des 8 grues sur le site ; pour deux grues, il a été fait le choix d’utiliser des grues à flèche relevable pour éviter d’interférer avec les autres grues et éviter d’avoir la grue la plus haute à plus de 120 mètres du sol. C’est ainsi que la grue la plus haute est à moins de 90 m du sol, laquelle est équipée d’une caméra afin d’assister le grutier pour visualiser les charges à lever. Les faibles surfaces offertes par la zone de stockage possible nécessite l’organisation des livraisons en flux tendu des matériaux de construction. Une attention particulière a été également accordée à l’organisation de l’équipe de chantier : le site doit en effet pouvoir accueillir une moyenne de 150 compagnons, 70 ingénieurs travaux et conducteurs travaux ainsi que 10 personnes en méthode et 30 personnes en bureaux d’étude (une partie à l’extérieur du chantier). Un tel nombre de personnes sur un site de construction restreint induit des exigences élevées de sécurité : des formations spécifiques liées à la particularité du projet ont été ainsi organisées à l’attention des compagnons notamment et des relations étroites se sont établies avec l’animateur-sécurité du maître d’ouvrage ; le fait que celuici soit détaché de la production constitue une sécurité supplémentaire.
Par ailleurs, le calendrier a conduit à élaborer une méthode particulière de construction de la salle (jusqu’à la phase de mise hors d’eau) : elle consiste à édifier dans un premier temps «la tache critique », à savoir les « noyaux » qui constituent l’ossature principale de la salle. Cette structure en forme de fer à cheval s’élève sur toute la hauteur du bâtiment et a vocation à «porter» l’ensemble de la salle de concert ; les balcons puis la couverture de la salle seront ensuite réalisés. Les « noyaux » sont donc montés sans les planchers des foyers, d’où la réalisation d’études particulières des accès aux postes de travail. De même, l’organisation du travail en 2 postes (2 équipes successives de 6h du matin à 14h30 et de 15h30 à 23h30), assez rare en Ile de France, a conduit à revoir les méthodes de travail pour les adapter à la particularité du chantier et à mettre en place, par un dialogue avec les représentants du personnel, des dispositifs d’accompagnent adaptés aux contraintes rencontrées. Le chantier de construction de la Philharmonie de Paris a été ainsi l’occasion de revoir et faire évoluer les habitudes de travail de façon à adapter les méthodes de construction aux contraintes propres au projet. C’est au travers de tels projets architecturaux ambitieux que nous contribuons à faire évoluer les métiers du Bâtiment et ainsi favoriser l’innovation.
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focus
IV LES D I FFÉRENTES CONF I G UR A T I ONS DE L A S A LLE DE CONCERT
IV
L e s Di f f é r e n t E s c o n f ig u r a t i o n s d e la salle de concert
A/
QUELQUES RAPPELS. Avec son volume acoustique de 30 500 m3 et ses 2 400 places, la salle de la Philharmonie de Paris sera l’un des équipements symphoniques les plus imposants au monde. L’un des plus imposants, mais également l’un des plus perfectionnés. En effet, la Philharmonie de Paris proposera aux grands orchestres et aux artistes invités des installations performantes leur permettant de se produire dans les meilleures conditions.
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L’agencement des espaces professionnels de la Philharmonie de Paris répond avant tout à cette exigence qualitative. En premier lieu, la scène, d’une superficie de 283 m², intégrera des plates-formes donnant la possibilité d’élever ou d’abaisser certaines de ses parties en fonction des effectifs accueillis, afin de garantir à tous les musiciens une parfaite visibilité. Il faut également citer l’orgue et l’ensemble des espaces attenants à la salle et dédiés à l’accueil des orchestres : un espace en arrière-scène de 540 m², une grande salle de répétition permettant aux musiciens (orchestres, solistes, choeurs, etc.) de répéter dans les mêmes conditions que dans la grande salle, une salle de répétition plus petite dédiée aux formations plus réduites (orchestres ou ensembles de chambre, ensembles baroques, etc.), 6 salles de répétition dédiées aux différents pupitres (cordes, percussions, vents, choeurs, etc.), 10 studios de travail, sans oublier le restaurant d’entreprise, les loges, les vestiaires, le foyer des musiciens et les nombreuses réserves d’instruments de musique. Tous ces éléments
concourent à faire de la Philharmonie de Paris une maison digne des plus grandes formations orchestrales mondiales. Si le confort des musiciens est un point crucial de ce projet, celui des spectateurs l’est tout autant : les équipes travaillant sur le projet ont apporté un soin tout particulier à la qualité acoustique de la grande salle. Elle sera le résultat d’un fin équilibre entre le son direct perçu par l’auditeur (son allant du musicien à l’auditeur), les sons réfléchis (ou réflexions précoces) sur les différentes parois et surfaces de la salle (notamment latérales) et les sons réverbérés. Sur ce dernier point, le temps de réverbération moyen d’un son dans une salle de musique symphonique doit être de l’ordre de 2,3 secondes : plus court, le son de l’orchestre serait trop sec, trop mat ; plus long, le son de l’orchestre perdrait en lisibilité, deviendrait plus confus. De nombreux éléments de la salle permettent d’atteindre ce « juste milieu » acoustique. C’est notamment le cas des balcons, dont la forme et le design ont été savamment étudiés, ou encore des 6 nuages suspendus et du canopy (réflecteur central, accroché au plafond de la salle).L’ensemble de ces éléments délimite deux volumes : le premier, à l’intérieur (en blanc sur le schéma ci-contre), accueille la scène et les spectateurs ; le second est compris entre les parois de la salle et les balcons (en jaune hachuré sur le schéma ci-contre). Cette configuration tout à fait novatrice crée un espace de résonance derrière le spectateur et lui apporte un meilleur enveloppement, une meilleure immersion sonore. Concernant le canopy, la hauteur de ce grand « disque acoustique » de 16,5 m de diamètre peut être réglée (entre 9 et 15 m), de manière
La salle de concert au sein du projet
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Maquette de la salle
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IV LES D I FFÉRENTES CONF I G UR A T I ONS DE L A S A LLE DE CONCERT
Nuisances extérieures Bruit interne généré entre les différents espaces du projet
trafic aérien bruit généré sur la toiture accessible
Parc de la Vilette (Zénith, Tracenbo…)
trafic routier (bld périphérique)
galeries terrasses foyer
salle de concert
salle de répétition
parking
boulevard Sérurier
circulations
équipements techniques
livraisons
Principe d’isolation acoustique - « Une boîte dans la boîte »
La Philharmonie de Paris est également un lieu d’échange, de mixité, d’ouverture, de confrontation des genres...
à s’adapter à l’effectif des musiciens présents sur scène : plus l’effectif sera réduit, plus la position de ce réflecteur sera basse, de manière à favoriser les réflexions du son des musiciens vers le public et la scène. Ce canopy remplit également bien d’autres fonctions puisqu’il comportera de nombreux points de suspension afin d’y accrocher des microphones, des projecteurs, des hautsparleurs, etc. 36 —
Le confort du public est également augmenté par plusieurs éléments concourant à renforcer le caractère intime de cette salle et la qualité de l’accueil : une grande proximité entre la scène et les spectateurs (la distance entre le chef d’orchestre et le spectateur le plus éloigné sera de l’ordre de 32 m seulement), des fauteuils larges (52 à 55 cm), des rangées suffisamment espacées (environ 90 cm), un bruit de fond réduit au minimum (système de « boîte dans la boîte » permettant d’atteindre un niveau sonore de 10 à 15 dB selon les configurations), sans oublier les nombreux espaces attenants à la salle tels que les foyers (répartis sur 6 niveaux sur une surface de 4 300 m² et comportant de nombreux vestiaires), les 8 bars d’entracte,
le café situé en rez-de-parc ou encore le restaurant qui proposera, au niveau 06, 150 couverts environ. La Philharmonie de Paris est également un lieu d’échange, de mixité, d’ouverture, de confrontation des genres : cet équipement doit donc s’adapter à différents styles de musique répondant à des exigences propres en matière d’accueil des publics et des musiciens, de confort acoustique, etc. Les gradins situés à l’arrière de la scène sont télescopiques et les 319 places de ces tribunes peuvent intégralement disparaître pour laisser place à une scène de 205 m² et de hauteur réglable. De même, les 483 fauteuils situés au parterre peuvent être escamotés, rangée par rangée, laissant place à un vaste plateau à même d’accueillir des spectateurs debout, et portant la jauge de la salle à 3 650 spectateurs. Enfin, les trappes pivotantes au plafond et l’ensemble des équipements du gril permettent d’adapter l’éclairage eu de musique représenté, voire de disposer d’équipements de sonorisation supplémentaires. La salle peut donc intégralement se transformer de manière à accueillir aussi bien un orchestre philharmonique qu’un groupe de rock.
VOLU VOLUME EXTERIEUR (hachures jaunes)
Volume extérieur
Volume intérieur
Volume extérieur
RIDEAUX absorbants ABSORBANTS Rideaux CANOPY Canopy NUAGES Nuages VOLUME EXTERIEUR Volume extérieur (en jaune)
COQUEacoustique ACOUSTIQUE Coque
CLAUSTRAamovible AMOVIBLE Claustra (rideaux absorbants) (rideaux absorbants)
Volume extérieur (hachures jaunes) Volume intérieur (en blanc)
Canopy Réglable Réflecteurs acoustiques
Coque acoustique Rideaux absorbants
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Acoustique de la salle de concert
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IV LES D I FFÉRENTES CONF I G UR A T I ONS DE L A S A LLE DE CONCERT
16,5 m
Nuages et Canopy
Canopy
Gril technique Canopy (réflecteur acoustique mobile)
Trappes écran de projection
Nuages (réflecteurs acoustiques fixes)
Orgue
Balcons
32
38 —
Fauteuils et gradins amovibles m
23 m
de 9 à 15 m
Scène arrière Parterre bas Rangées de fauteuils amovibles (système « gala »)
Scène centrale ajustable
La salle de concert et ses éléments caractéristiques ici dans sa configuration principale, dite « symphonique »
La Philharmonie de Paris se veut un projet exemplaire en matière d’accessibilité. La salle disposera ainsi d’un minimum de 30 places réservées aux visiteurs circulant en fauteuil roulant, réparties de manière à offrir toutes les situations d’écoute possibles : sur le parterre et dans les
balcons ; de face et à l’arrière ; côté cour et côté jardin. Elle sera également équipée de boucles magnétiques. Les pages qui vont suivre ont pour objectif de présenter toutes les potentialité
Le « canopy » (réflecteur central) est réglable en hauteur selon l’effectif de l’orchestre (surface de 215 m², diamètre de 16,5 m et hauteur réglable de 9 à 15 m).
parterre
Public assis
scène centrale
Les plates-formes d’orchestre sont motorisées, indépendantes les unes des autres et ajustables en hauteur, pour répondre aux diverses configurations d’orchestre.
scène arrière
Orchestre Public assis
Public assis
Jauge public
B/
scène centrale
parterre
scène arrière
Orchestre Public assis CHOEUR
Parterre bas 500 Parterre haut 180 Balcon 1 1 120 Balcon 2 600 2 400 places assises
LA MUSIQUE SYMPHONIQUE MUSIQUE BAROQUE La mission première de la Philharmonie de Paris est l’accueil des formations orchestrales. Grâce à sa flexibilité scénique et acoustique (notamment l’adaptabilité de l’aire de jeu et du canopy), la salle s’adapte aussi bien aux petits qu’aux très grands effectifs orchestraux et vocaux.
Exemples
1 RÉPERTOIRE POUR PETITS ENSEMBLES ORCHESTRAUX Musique baroque, orchestres à cordes, voire orchestres de chambre interprétant des répertoires du XVIIIe siècle à aujourd’hui... Nombreux sont les exemples d’œuvres nécessitant des effectifs assez réduits pouvant être ou non augmentés d’un chœur et de solistes. Ces différentes configurations trouvent naturellement leur place sur la scène centrale de la Philharmonie sans nécessiter aucune extension. L’optimisation acoustique est garantie par le réglage en hauteur des plates-formes et du canopy.
(piano, violon, 13 instruments à vent)
Œuvres pour ensemble ou orchestre de chambre Wolfgang Amadeus Mozart, Gran Partita (12 instruments à vent et contrebasse)
Richard Strauss, Metamorphosen (23 instruments à cordes)
Alban Berg, Kammerkonzert
Œuvres pour chœur et orchestre Claudio Monteverdi, Vêpres de la Vierge (chœur et petit ensemble comprenant violons, violoncelles, cornets, saqueboutes, théorbe, clavecin, orgue)
Joseph Haydn, La Création (soprano, ténor, basse, chœur et orchestre)
Gabriel Fauré, Requiem (soprano, baryton, chœur et orchestre)
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IV LES D I FFÉRENTES CONF I G UR A T I ONS DE L A S A LLE DE CONCERT
parterre
Public assis
scène centrale
scène arrière
Orchestre Public assis
MAHLER_Symphonie n°7 en si mineur
Jauge public
40 —
2 RÉPERTOIRES ORCHESTRAL ET CONCERTANT Le cœur du répertoire classique est composé de symphonies, de poèmes symphoniques et de concertos qui, de la fin du XVIIIe siècle – époque de Mozart et premières années de Beethoven – au début du XXe siècle – époque de Mahler –, ont vu le nombre d’interprètes réunis sur scène augmenter (de 50 à 90 voire plus de 100 instrumentistes). L’orchestre se complexifie et les cordes ne dominent plus le collectif ; tous les pupitres contribuent à parts égales à la magnificence de l’orchestre. Les plateaux de la scène centrale de la Philharmonie sont totalement mobiles : le fait d’en relever certains et de les étager lors d’un concert d’orchestre offre un meilleur confort visuel aux musiciens et optimise la fusion sonore entre les pupitres.
Parterre bas 500 Parterre haut 180 Balcon 1 1 120 Balcon 2 600 2 400 places assises
Exemples Œuvres pour orchestre symphonique (de 70 à 100 musiciens) Ludwig van Beethoven, Symphonie n° 3, dite « Héroïque » Hector Berlioz, Symphonie fantastique Piotr Ilitch Tchaïkovski, Symphonie n° 6, dite « Pathétique » Antonin Dvořák, Symphonie n° 9, dite « du Nouveau Monde » Anton Bruckner, Symphonie n° 9 György Ligeti, San Francisco Polyphony
Musique concertante Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour clarinette (clarinette et orchestre)
Ludwig van Beethoven, Triple concerto (piano, violon, violoncelle et orchestre)
Johannes Brahms, Concerto pour violon (violon et orchestre)
Sergueï Rachmaninov, Concerto pour piano n° 3 (piano et orchestre)
Henri Dutilleux, Tout un monde lointain (violoncelle et grand orchestre)
La tribune télescopique des chœurs, composée de 11 rangées courbes et concentriques de hauteur variable, se déploie entre les balcons latéraux fixes. Une partie de cette tribune peut être repliée pour donner plus d’espace à l’orchestre.
parterre
scène centrale
gradins
parterre
Public assis
Orchestre
Public assis
Public assis
scène arrière
scène centrale
arrière
Orchestre
CHOEUR
Jauge public
3 RÉPERTOIRE POUR TRÈS GRANDS EFFECTIFS Pour les œuvres nécessitant des effectifs très imposants (notamment certaines œuvres du XXe siècle), il est possible de disposer d’un espace scénique supplémentaire en transformant tout ou partie des gradins situés à l’arrière de la scène. Dans le cas d’un très grand orchestre, la partie inférieure des gradins arrière est mise à plat et utilisée pour placer notamment les pupitres de percussions. Pour les œuvres associant grand orchestre et chœurs, la partie inférieure des gradins arrière est occupée par les choristes. Pour certaines œuvres surdimensionnées, soit le chœur utilise l’intégralité des gradins, soit l’orchestre déborde sur la partie haute des gradins, le chœur s’installant alors sur la partie haute de ces mêmes gradins (voir page suivante). Cette disposition est également appropriée à des concerts exceptionnels venant couronner un travail d’ateliers mené par un très large groupe de jeunes (de 200 à 300) qui s’initient à la pratique collective de l’orchestre.
gradins
Public assis Orchestre + SOLISTES scène
Parterre bas 500 Parterre haut 180 Balcon 1 800 à 960 Balcon 2 600 2 080 À 2 240 places assises
Exemples Œuvres pour très grand orchestre Edgard Varèse, Amériques et Arcana (deux œuvres pour très grand orchestre nécessitant 13 percussionnistes)
Olivier Messiaen, Turangalîla-Symphonie (très grand orchestre nécessitant 5 percussionnistes, piano et ondes Martenot)
Pierre Boulez, Notations (très grand orchestre nécessitant 8 percussionnistes)
Œuvres pour grand orchestre et grand chœur Ludwig van Beethoven, Missa Solemnis et Symphonie n° 9 (4 voix solistes, grand chœur et orchestre)
Giuseppe Verdi, Messa da Requiem (4 voix solistes, grand chœur et orchestre)
Jean Sibelius, Kullervo (2 voix solistes, grand chœur d’hommes et orchestre)
Gustav Mahler, Das klagende Lied (3 voix solistes, grand chœur, orchestre comportant 15 instruments à vent en coulisse)
Symphonie n° 3 (contralto, chœur de femmes, chœur d’enfants, grand orchestre)
Dimitri Chostakovitch, Symphonie n° 13, dite « Babi Yar » (baryton, grand chœur d’hommes et très grand orchestre)
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IV LES D I FFÉRENTES CONF I G UR A T I ONS DE L A S A LLE DE CONCERT
parterre
Public assis
42 —
scène centrale
scène arrière
parterre
Public assis
Orchestre Orchestre + CHOEUR
scène centrale
scène arrière
Orchestre + SOLISTES
CHOEUR
Exemples
Exemples
Hector Berlioz, Requiem
Gustav Mahler, Symphonie n° 8, dite « des Mille »
(ténor solo, chœur mixte, très grand orchestre comprenant 46 cuivres
(8 voix solistes, chœur d’enfants, chœur mixte, grand orchestre
et une très abondante percussion)
comprenant un orgue, un harmonium et une musique de scène formée
Arnold Schönberg, Gurre-Lieder
de 4 trompettes et 3 trombones)
(5 solistes, grand chœur, très grand orchestre nécessitant
Krzysztof Penderecki, Passion selon saint Luc
1 percussionnistes)
(récitant, 3 voix solistes, 3 chœurs mixtes, chœur d’enfants, orgue, grand orchestre)
parterre
Public assis
Jauge public
C/
LA MUSIQUE DE CHAMBRE ET LES RÉCITALS La musique de chambre (de 2 à 10 musiciens maximum) ou les récitals (piano seul, cycles de lieder, etc.) sont souvent donnés dans de plus petites salles afin de favoriser un sentiment d’intimité. Pourtant, malgré son important volume, la Philharmonie de Paris reste adaptée à ces genres musicaux car son ergonomie et ses principes acoustiques privilégient une forte communication entre le public et les solistes. La hauteur du canopy qui surplombe la scène centrale peut être abaissée afin de réduire le volume sonore et d’optimiser l’acoustique. Il est également possible d’aplanir la totalité de la scène centrale en tenant les plateaux qui la composent abaissés. Cette configuration est la plus adaptée aux récitals (piano, violon ou voix, etc.) mettant en valeur la virtuosité d’un interprète, la musique de chambre qui repose sur une forte interaction entre un nombre limité d’interprètes, ou certains répertoires baroques pour effectifs réduits (moins de dix interprètes).
scène centrale
scène arrière
MUSICIENS Public assis
Parterre bas 500 Parterre haut 180 Balcon 1 1 120 Balcon 2 600 2 400 places assises
Exemples Musique baroque et/ou musique de chambre Jean-Sébastien Bach, L’Offrande musicale (violons, flûte, basse continue)
Jean-Philippe Rameau, Six concerts en sextuor (6 instruments à cordes)
Franz Schubert, Quatuor à cordes n° 14, dit « La jeune fille et la mort » Robert Schumann, Quintette pour piano et cordes Olivier Messiaen, Quatuor pour la fin du Temps (violon, violoncelle, piano, clarinette)
Récital Jean-Sébastien Bach, Sonates et Partitas pour violon seul Franz Schubert, Winterreise (cycle de lieder pour piano et voix) Frédéric Chopin, 24 Préludes (piano)
Béla Bartók, Sonate pour violon solo, Sonates pour violon et piano
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IV LES D I FFÉRENTES CONF I G UR A T I ONS DE L A S A LLE DE CONCERT
La plate-forme « double niveau », réglable en hauteur et d’une surface de 205 m², joue le rôle de scène.
parterre
scène centrale
scène arrière
Public assis
Public assis
musiciens
Le plancher du parterre bas est à plat et le public peut s’y installer. Des chaises sont installées à cet effet.
Jauge public
Scène centrale 240 Parterre bas 500 Parterre haut 180 Balcon 1 800 Balcon 2 600 2 320 places assises
D/
44 —
LES MUSIQUES ACTUELLES ET TRADITIONNELLES Le rôle de la Philharmonie de Paris est de donner à saisir la richesse et la complexité de la réalité musicale de notre époque. Ainsi, les répertoires dits « savants » – passés ou présents – continuent de représenter une référence productive, à condition d’en ouvrir les frontières et de les confronter aux cultures du monde et aux modes d’expressions plus populaires. 4 LE JAZZ ET LES MUSIQUES DU MONDE
Cet emploi d’étiquettes trop vagues ne vise pas à alimenter un débat sur les croisements possibles entre les genres musicaux. Le rapprochement du jazz et des musiques du monde ne concerne ici que le type de dispositif scénique préconisé.
De tels concerts nécessitent le plus souvent une amplification – avec un niveau sonore certes moins élevé que dans certains rituels pop – qui conduit à privilégier l’abandon de la scène centrale (la qualité d’écoute sur les côtés et derrière la scène devenant aléatoire). Une fois les gradins situés à l’arrière de la scène repliés, les musiciens peuvent prendre place en fond de salle. Par ailleurs, la scène centrale, abaissée au niveau du parterre, accueille des publics assis sur des chaises prévues à cet effet, voire par terre, sur un tapis étendu. Cette configuration est adaptée à de nombreuses propositions, du raga indien aux musiques des Touaregs jusqu’aux big bands en passant par le groove des plus grandes figures du jazz...
Des rideaux absorbants d’une surface de 450 m² sont déployés entre la face arrière des balcons et la paroi de la scène.
La plate-forme « double niveau », réglable en hauteur et d’une surface de 205 m², joue le rôle de scène.
Les trappes du plafond s’ouvrent pour faire descendre les porteuses pré-équipées du gril.
parterre
scène centrale
scène arrière
Public DEBOUT
Public DEBOUT
musiciens
Les trois derniers rangs peuvent être surélevés dans leur partie centrale pour accueillir une régie en salle.
Les fauteuils du parterre bas sont rangés sous les plates-formes et le plancher est à plat. Moins de 20 minutes sont nécessaires pour escamoter les 500 fauteuils et laisser place à un plateau.
5 POP, ROCK, ÉLECTRO
Pour les concerts de musique dite « amplifiée » – relevant le plus souvent de la pop, du rock ou de l’électro –, il est possible d’aplanir le parterre et la scène de façon à former un vaste plateau à même d’accueillir des spectateurs debout. Dans ce cas, une fois les gradins situés à l’arrière de la scène repliés, les musiciens prennent place en fond
Les plates-formes d’orchestre sont descendues au même niveau que le parterre bas de la salle pour y accueillir le public.
Jauge public
Parterre bas 2 150 Parterre haut 180 Balcon 1 800 Balcon 2 520 3 650 places DONT 2 150 DEBOUT
de salle, le matériel d’amplification descendant directement du gril technique situé au-dessus d’eux. Cette configuration peut également être retenue pour certains types de musique non amplifiée (par exemple un concert symphonique) afin d’accueillir plus de spectateurs (jusqu’à 3 650), dans le cadre d’un festival par exemple.
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V LE P ROJET P I LOTE « C A RNET DE SONS »
V
Le P ROJET P I LOTE « C A RNET DE SONS »
A/
L’ambition du « carnet de sons » Le projet « Carnet de Sons » tente de retracer les différentes étapes de la construction à travers des compositions musicales originales reposant sur des sons captés sur le chantier. 46 —
Ce projet a réuni des élèves du Conservatoire Nationale Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) et du Conservatoire à Rayonnement Régionale (CRR) de Paris. Ils auront pour mission d’investir le chantier, de s’en approprier tous les aspects sonores et de les utiliser pour créer de courtes pièces (improvisation ou interprétation d’œuvres du répertoire in situ, musique concrète, musique électroacoustique). Un chantier de cette envergure est un événement qui suscite la curiosité. Dès lors, il s’agit de profiter de la richesse de ces années de construction pour éveiller l’intérêt des futurs spectateurs et artistes, et les sensibiliser
dès maintenant à l’intérêt de cette salle, en tant que lieu, mais également en tant que projet novateur. Ces œuvres contribueront à l’enrichissement du site internet de la Philharmonie et se propageront sur les réseaux sociaux. De la même façon que les musiciens sont l’indispensable medium permettant de délivrer la partition du compositeur au public, les ouvriers donnent corps aux plans de l’architecte. En rendant audible les étapes de la construction aux moyens de compositions originales, ce carnet de sons permet de rendre un hommage aux gestes de ces hommes sans qui ce lieu ne saurait exister mais également de dresser, assez simplement, une première passerelle entre deux mondes culturellement éloignés et donc de suggérer la volonté qu’a la Philharmonie de s’adresser à un public vaste et diversifié.
B/
Les caractéristiques du projet
Une première démarche de ce projet repose sur la captation de sons produits directement sur le chantier (marteaux piqueurs, bétonnières, grues, alarmes de chantiers, sonneries d’engins, voix des ouvriers…).
Cette première catégorie « d’objets sonores » permettra de réaliser des œuvres de musique acousmatique ou électroacoustique reflétant l’âme du chantier, agrémentées d’une partie instrumentale répondant rythmiquement, faisant contrepoint ou soutenant harmoniquement la composition « concrète » :
1.
2.
3.
4.
cAPTATION DE SONS
TRAITEMENT DE SONS
cOMPOSITION
MISE EN LIGNE
— Captation de sons sur le chantier
— Tri et édition des échantillons
La seconde repose sur l’enregistrement de prestations instrumentales (œuvres écrites ou improvisations) enregistrées directement sur le chantier :
— —
Création d’œuvres courtes «Recomposition» musicale des sons depuis des claviers
2.
3.
IMPROVISATION
MONTAGE DES SONS
MISE EN LIGNE
— —
Tri et édition des échantillons Création d’œuvres courtes
Mise en ligne sur le site internet de la philharmonie Mini-reportages (médias)
Les échantillons sonores (avant assemblage) pourront également être mis à disposition du public sous la forme d’une banque de données en libre accès sur le site internet de la Philharmonie de Paris ou les réseaux sociaux.
1. — Captation de sons sur le chantier — Prestations instrumentales écites ou improvisées, exécutées directement sur le chantier
— —
— —
Mise en ligne sur le site internet de la philharmonie Mini-reportages (médias)
— 47
focus
VI LE f o n c t i o n n e m e n t d e l a phi l ha r m o n i e d e pa r i s
VI
Le fonctionnement d e l a phi l ha r m o n i e d e pa r i s
A/
L’équipe de la Philharmonie de Paris Laurent Bayle, Président Patrice Januel, Directeur Général Laurence Bensot, Assistante de direction Laurence Descubes,
Responsable de la programmation architecturale
Céline Jeanroy, Architecte collaboratrice Luc Marois, Responsable administratif et financier Francette Maingé, Gestionnaire de dépenses Anne Coupat, Responsable du pôle «achat» et coordination de la commande Raphaël Bickart, Juriste marchés 48 —
Nicole Champion,
Assistante administrative de chantier
Michaël Micaletti, Ingénierie des systèmes techniques et d’information
Geoffroy Vauthier, Responsable des aménagements
chargé du suivi des exigences techniques et acoustiques
Tram Anh Ngo, Ingénieure travaux Hayat Lahouaichri, Ingénieure travaux Jean-Sébastien Basset, Ingénieur chargé du suivi des risques techniques et économiques du projet
B/
Les conseils d’administration et l’Assemblée générale de la Philharmonie Ordre du jour du conseil d’administration du 1er juillet 2011 : — — — — — — — —
Approbation du procès-verbal du conseil d’administration du 22 décembre 2010, Approbation du budget prévisionnel pour 2011 Information sur le bilan de l’opération d’emprunt Information sur les modalités envisageables de la mise à disposition du terrain d’emprise de la Philharmonie de Paris, Information sur le fonctionnement du comité de suivi et cadre de reporting, Information sur l’avancement du projet (avancement physique du chantier, mise à jour des conventions d’occupation de locaux, projet de raccordement au réseau de froid sur le site du Parc de la Villette, livret planning, tableau des marchés), Organisation d’une pose de première pierre, nouvelles plaquettes d’information, plaquettes « mécénat », Informations diverses.
Ordre du jour de l’assemblée générale du 1er juillet 2011 : — Présentation du rapport d’activité et de gestion 2010,
— —
Présentation des rapports du commissaire aux comptes et approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010, Quitus aux administrateurs et vote des résolutions.
Ordre du jour du conseil d’administration du 21 décembre 2011 :
Photo © Nicolas Borel
— — — — — — — —
Approbation du procès-verbal du conseil d’administration du 1er juillet 2011, Vote sur les demandes budgétaires pour 2012 et informations sur les réflexions relatives aux modalités de partenariat avec la Cité de la musique, Autorisation de signature de marchés Relations avec la Région Ile de France, Autorisation de signature d’une convention de production de froid avec la Société Climespace, Bilan des études relatives au schéma institutionnel de la Philharmonie de Paris, Etat d’avancement du chantier de construction et présentation du bilan 2011 des réunions des comités techniques et de suivi administratif, Informations diverses. (information sur le calendrier des consultations et synthèse des marchés conclus par la Philharmonie de Paris, site internet, plaquettes d’information).
— 49
focus
VI LE f o n c t i o n n e m e n t d e l a phi l ha r m o n i e d e pa r i s
C/
La commission consultative des marchés Les réunions de la commission des marchés La commission des marchés s’est réunie 1 fois le 13 décembre 2011 : — Attribution du marché de fourniture, installation des espaces de travail, — Avenant n°1 au marché de contrôle technique
Les marchés non formalisés
50 —
Les marchés formalisés :
1 – Aménagement et installation des espaces de travail
D/
Les comités techniques et de suivi administratif Les objectifs recherchés dans la création des comités technique et de suivi administratif et les modalités de leur fonctionnement ont été présentés lors de la réunion du Conseil d’administration du 1er juillet 2011.
Institués afin d’informer régulièrement les autorités de tutelle de l’avancement du chantier et des questions techniques et opérationnelles que ce dernier suscite, ces comités, réunissant des représentants de l’Etat, de la Ville de Paris et de la Philharmonie de Paris ont pour but d’offrir un espace de discussions et d’études sur des sujets budgétaires, juridiques ou techniques ainsi que sur toutes questions liées à l’exploitation de l’équipement construit et à l’organisation future de la Philharmonie. Comme convenu lors du Conseil d’administration du 1er juillet 2011, ces comités se réunissent désormais une fois par trimestre en moyenne. En 2011, année de leur mise en place, le comité technique qui suit les questions relatives au chantier de construction s’est réuni au total 4 fois ; le comité de suivi administratif s’est réuni 3 fois. Ces réunions donnent lieu à l’établissement préalable par la Philharmonie de plusieurs documents de synthèse (dossier de « reporting », « suivi du chantier et du budget d’investissement »…) dont le cadre a été fixé en accord avec les représentants de l’Etat et de la Ville de Paris ; par ailleurs chaque point spécifique de l’ordre du jour est étayé d’un dossier contenant toutes les informations utiles à la discussion. Dans le cadre du comité technique, sont systématiquement présentés un descriptif de l’avancement des travaux, le suivi des levées d’options et un état des paiements. En 2011, les réunions du comité de suivi administratif ont donné lieu plus particulièrement à des échanges sur des questions budgétaires (projet de budget 2011, projet de budget 2012), des questions organisationnelles (organisation de la Philharmonie en phase chantier, après organisation) ou juridiques (évolution du statut juridique de la Philharmonie de Paris, nature du titre d’occupation du terrain d’emprise de l’équipement).
VII
Les comptes d e l a phi l ha r m o n i e d e pa r i s
— 51
FOCUS
VII L e s COM P TES DE L A P H I L H A RMON I E DE P A R I S
Association PHILHARMONIE DE PARIS
Exercice clos le : 31 Décembre 2011
Comptes annuels
Association PHILHARMONIE DE PARIS 211 Avenue Jean Jaures
75019 PARIS 19 Exercice clos le : 31 Décembre 2011 APE : 9499Z
SIRET : 492 877 717 00024
52 — EXPERT PARTNER ADEXPA 156 BOULEVARD HAUSSMANN
75008 PARIS 08
EXPERT PARTNER ADEXPA
Tél : 01 45 61 11 20
Fax : 01 45 61 11 24
Page
Comptes annuels Bilan actif Bilan passif Compte de résultat Compte de résultat - suite Détail du bilan actif Détail du bilan passif Détail du compte de résultat
Règles et méthodes comptables Faits caractéristiques Immobilisations
Amortissements
Provisions inscrites au bilan
Etat des échéances, créances et dettes Produits à recevoir
Détail des produits à recevoir Charges à payer
Détail des charges à payer
Produits et charges constatés d'avance
Détail des charges constatées d'avance Engagements financiers
— 53
FOCUS
VII L e s COM P TES DE L A P H I L H A RMON I E DE P A R I S
Association PHILHARMONIE DE PARIS
Exercice clos le : 31 Décembre 2011
BILAN ACTIF 31/12/2011 Amort. dépréciat.
Brut
31/12/2010 Net
Net
ACTIF IMMOBILISE Immobilisations incorporelles
Frais d'établissement Frais de recherche et développement Concessions, brvts, licences, logiciels, drts & val. similaire Fonds commercial (1) Autres immobilisations incorporelles Immobilisations incorporelles en cours Avances et acomptes
5 608
5 069
539
335 234 2 002 691 62 518 705
42 678 1 217 749
292 557 784 942 62 518 705
1 509 1 063 070 24 407 272
690 63 597 433
25 471 851
43 621 569
43 621 569
10 972
2 758 987
2 758 987
985 721
12 874 709
12 874 709
3 808 608
50 093 59 305 359
50 093 59 305 359
105 463 4 910 764
122 902 792
30 382 615
Immobilisations corporelles
Terrains Constructions Installations techniques, matériel et outillage industriels Autres immobilisations corporelles Immobilisations corporelles en cours Avances et acomptes
Immobilisations financières (2)
Participations Créances rattachées à des participations Titres immobilisés de l'activité de portefeuille Autres titres immobilisés Prêts Autres immobilisations financières
690 64 862 928
1 265 495
ACTIF CIRCULANT Stocks et en-cours
Matières premières et autres approvisionnements En-cours de production (biens et services) Produits intermédiaires et finis Marchandises
Avances et acomptes versés sur commandes Créances (3) Clients et comptes rattachés Autres créances Capital souscrit - appelé, non versé
Valeurs mobilières de placement Actions propres Autres titres Instruments de trésorerie
Disponibilités 54 — Charges constatées d'avance (3) Charges à répartir sur plusieurs exercices Primes de remboursement des emprunts Ecarts de conversion Actif TOTAL GENERAL (1) Dont droit au bail (2) Dont à moins d'un an (brut) (3) Dont à plus d'un an (brut)
EXPERT PARTNER ADEXPA
124 168 287
1 265 495
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1
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Exercice clos le : 31 Décembre 2011
BILAN PASSIF 31/12/2011
31/12/2010
Net
Net
FONDS ASSOCIATIFS Primes d'émission, de fusion, d'apport Ecarts de réévaluation Ecart d'équivalence Réserves : - Réserve légale - Réserves statutaires ou contractuelles - Réserves réglementées - Autres réserves Report à nouveau Résultat de l'exercice (Exécent ou déficit) Subventions d'investissement Provisions réglementées
)
- 13 040 - 359 197 61 152 083
18 987 178
60 779 846
18 974 138
AUTRES FONDS ASSOCIATIFS Fonds dédiés
- 13 040
2 087 249
2 087 249
PROVISIONS Provisions pour risques Provisions pour charges
DETTES (1) Emprunts obligataires convertibles Autres emprunts obligataires Emprunts et dettes auprès d'établissements de crédit (2) Emprunts et dettes financières (3) Avances et acomptes reçus sur commandes en cours Fournisseurs et comptes rattachés Dettes fiscales et sociales Dettes sur immobilisations et comptes rattachés Autres dettes Instruments de trésorerie Produits constatés d'avance (1)
51 739 716 1 848 442
6 005 508
7 786 182 513 457 235 150
3 000 091 315 629
62 122 946
9 321 228
122 902 792
30 382 615 3 000 000 6 321 228
Ecarts de conversion Passif (1) Dont à plus d'un an (a) (1) Dont à moins d'un an (a) (2) Dont concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque (3) Dont emprunts participatifs
TOTAL GENERAL
62 122 946
(a) A l'exception des avances et acomptes reçus sur commandes en cours
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2
— 55
FOCUS
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Exercice clos le : 31 Décembre 2011
COMPTE DE RESULTAT 31/12/2011 France
Exportation
31/12/2010 Total
Total
Produits
Ventes de marchandises Production vendue (biens) Production vendue (services)
Chiffre d'affaires net
Production stockée Production immobilisée Produits nets partiels sur opérations à long terme Subventions de fonctopnnement Reprises sur provisions et transfert de charges Autres produits
2 652 814 1 731 2 087 256 4 741 800
2 200 000 4 550 186 486 2 391 036
2 129 321 112 956 694 762 303 570
1 371 742 111 580 585 222 246 032
494 323
490 961
64 3 734 995
3 152 2 808 689
1 006 805
-417 654
190 983
31 749
190 983
31 749
2 051 307
105 057
2 051 307
105 057
-1 860 324
- 73 307
- 853 519
-490 961
Charges
Achats de marchandises Variation de stocks Achat de matières premières et autres approvisionnements Variation de stocks Autres achats et charges externes (a) Impôts, taxes et versements assimilés Salaires et traitements Charges sociales Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions : - Sur immobilisations : dotations aux amortissements - Sur immobilisations : dotations aux dépréciations - Sur actif circulant : dotations aux dépréciations - Pour risques et charges : dotations aux provisions Autres charges
EXCEDENT OU DEFICIT (PRODUITS-CHARGES) Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun Bénéfice attribué ou perte transférée Perte supportée ou bénéfice transféré
Produits financiers
De participations (3) D'autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé (3) Autres intérêts et produits assimilés (3) Reprises sur dépréciations, provisions et tranfert de charges Différences positives de change Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
56 —
Charges financières
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions Intérêts et charges assimilées (4) Différences négatives de change Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
RESULTAT FINANCIER SOLDE INTERMEDIAIRE
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3
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Exercice clos le : 31 Décembre 2011
COMPTE DE RESULTAT (Suite) 31/12/2011
31/12/2010
Total
Total
Autres Produits Sur opérations de gestion Sur opérations en capital Reprises sur dépréciations, provisions et tranferts de charges
494 323
490 961
494 323
490 961
494 323
490 961
Total des produits
5 427 106
2 913 746
Total des charges
5 786 302
2 913 746
Autres Charges Sur opérations de gestion Sur opérations en capital Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
EXCEDENT AUTRES PRODUITS/CHARGES Participation des salariés aux résultats Impôts sur les bénéfices
EXCEDENT OU DEFICIT
- 359 197
(a) Y compris : - Redevances de crédit-bail mobilier - Redevances de crédit-bail immobilier (1) Dont produits afférents à des exercices antérieurs. (2) Dont charges afférentes à des exercices antérieurs (3) Dont produits concernant les entités liées (4) Dont intérêts concernant les entités liées
— 57
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4
FOCUS
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Exercice clos le : 31 Décembre 2011
DETAIL DU BILAN ACTIF 31/12/2011
31/12/2010
Net
Net
Variation Montant
%
ACTIF IMMOBILISE Immobilisations incorporelles Concessions, brvts, licences, logiciels, drts & val. similaires 205000 280500
LOGICIELS AMORTS IMMOS INCORP.
5 608 - 5 069
Total
Total immobilisations incorporelles
5 009 - 5 009
599 - 60
539
539
539
539
12,0 - 1,2
Immobilisations corporelles Installations techniques, matériel et outillage industriels 215310 281531
INSTALLATIONS CHANTIER AMORTS INSTALL.CHANTIER
Total
335 234 - 42 678
2 179 - 670
333 055 - 42 008
###### ######
292 557
1 509
291 047
######
1 683 639 72 718 208 732 37 601 -1 004 933 - 40 788 - 142 878 - 29 149
1 589 539 37 751 163 672 37 601 - 621 471 - 30 259 - 93 819 - 19 944
94 100 34 967 45 060
5,9 92,6 27,5
- 383 462 - 10 529 - 49 059 - 9 205
-
784 942
1 063 070
- 278 128
- 26,2
32 703 588 1 997 894 227 569 - 245 629 2 710 277 214 290 79 510 353 906 69 778
3,0 - 100,0 19,3 41,1 26,2 26,0 83,0
250
0,5
Autres immobilisations corporelles 218100 218300 218400 218411 281810 281830 281840 281841
AGENCT AMENAG. DIVERS MAT. BUREAU INFORMATIQUE MOBILIER MAQUETTES AMORTS AAI DIVERS AMORTS MAT.BUREAU INFORM. AMORTS MOBILIER AMORTS MAQUETTES
Total
61,7 34,8 52,3 46,2
Immobilisations corporelles en cours
58 —
231310 231315 231320 231325 231330 231340 231350 231360 231370 231510 231810 231811
MARCHE TVX CONSTRUCTION ASSURANCE RC DECENNALE TRAVAUX EXTERIEURS INSTALLATIONS CHANTIER HONORAIRES CONCEPTEURS PILOTAGE ET COORDINATION BUREAU CONTROLE ASSISTANCE GEST RISQUES SECURITE PROTECTION SANTE CONSTRUCTION ORGUE MAQUETTES MAQUETTE ACOUSTIQUE
32 703 588 1 997 894 7 754 507
Total
Total immobilisations corporelles
16 786 399 735 760 382 740 1 715 128 153 844 5 582 46 416 236 848
7 526 938 245 629 14 076 122 521 469 303 230 1 361 222 84 066 5 582 46 166 236 848
62 518 705
24 407 272
38 111 433
156,1
63 596 204
25 471 851
38 124 353
149,7
Immobilisations financières Autres immobilisations financières 275100
CONSIGNES CARTES PARKING
Total
Total immobilisations financières Total actif immobilisé EXPERT PARTNER ADEXPA
690
690
690
690
690
690
63 597 433
25 471 851
38 125 582
149,7
Page
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Association PHILHARMONIE DE PARIS
Exercice clos le : 31 Décembre 2011
DETAIL DU BILAN ACTIF 31/12/2011
31/12/2010
Net
Net
Variation Montant
%
ACTIF CIRCULANT Avances et acomptes versés sur commandes 409000 409101 409103 409104 409105 409106 409107 409108 409109 409110 409111 409112 409113 409114 409115
FOURNISSEURS DEBITEURS BOUYGUES AVANCE OTIS AVANCE AMG AVANCE INGEROP AVANCE INEO AVANCE BELGO METAL AVANCE AXIMA AVANCE LINDNER AVANCE GEMO AVANCE SODIFRA AVANCE CUNIN AVANCE AXIMA CUNIN AVANCE EGA AVANCE RIEGER AVANCE
Total
271 178 21 423 800 470 960 2 051 761 141 186 2 367 400 4 579 723 2 718 400 5 372 257 378 182 2 535 000 668 694 19 957 223 672 399 400
10 972
260 206 21 423 800 470 960 2 051 761 141 186 2 367 400 4 579 723 2 718 400 5 372 257 378 182 2 535 000 668 694 19 957 223 672 399 400
2 371,5
43 621 569
10 972
43 610 597
######
Créances Autres créances 409800 437900 444000 445601 445602 445621 445622 445623 445630 445661 445670 445701 445830 445860 468700
FRS AVOIRS A RECEVOIR TICKETS RESTAURANT ETAT IS TVA DED.JANVIER TVA DED.FEVRIER TVA DED.IMMOS JANV/JUILL TVA DED.IMMO FEV/AOUT TVA DED.IMMO MARS/SEPT TVA DED.S/RETENUES GARAN. TVA S/ PREST.259B DU CGI CREDIT DE TVA A REPORTE TVA S/ PREST 259B DU CGI REMB.TVA DEMANDE TCA/FACT. NON PARVENUES DIVERS PDTS A RECEVOIR
1 285 3 456
161 352 446 228 295 426
1 285 290 - 2 547 26 317 - 5 039 139 595 84 259 - 47 446 38 536 - 3 802 3 165 1 276 128 560 949 - 295 426
790,9 125,7 - 100,0
2 758 987
985 721
1 773 266
179,9
2 758 987
985 721
1 773 266
179,9
342 598 12 341 128 190 983
372 480 3 404 379 31 749
- 29 882 8 936 749 159 233
- 8,0 262,5 501,5
Total
12 874 709
3 808 608
9 066 101
238,0
50 093
105 463
- 55 369
- 52,5
Total
50 093
105 463
- 55 369
- 52,5
59 305 359
4 910 764
54 394 595
1 107,7
122 902 792
30 382 615
92 520 177
304,5
39 570 1 886 145 165 84 259 38 536 8 165 1 437 480 1 007 177
Total
Total créances
3 166 2 547 13 253 6 925 5 570 47 446 3 802 5
9,2 - 100,0 198,6 - 72,8 2 506,3 - 100,0 - 100,0 60,0
Disponibilités 512000 512610 518800
SOCIETE GENERALE COMPTE SUR LIVRET INTERETS COURUS RECEVOIR
Charges constatées d'avance 486000
CHARGES CONSTAT. D'AVANCE
Total actif circulant TOTAL GENERAL EXPERT PARTNER ADEXPA
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— 59
FOCUS
VII L e s COM P TES DE L A P H I L H A RMON I E DE P A R I S
Association PHILHARMONIE DE PARIS
Exercice clos le : 31 Décembre 2011
DETAIL DU BILAN PASSIF 31/12/2011
31/12/2010
Net
Net
Variation Montant
%
FONDS ASSOCIATIFS Report à nouveau 119000
REPORT A NOUVEAU DEB.
Total RESULTAT DE L'EXERCICE (excécent ou déficit)
- 13 040
- 13 040
- 13 040
- 13 040
-359 197
- 359 197
Subventions d'investissement 131100 131200 131400 139110
SUBVENTION ETAT SUBVENTION REGION IDF SUBVENTION VILLE DE PARIS SUBV.INVES.CPTE RESULTAT
Total
Total Fonds Associatifs
52 379 925 3 300 000 6 737 653 -1 265 495
13 020 698
61 152 083
18 987 178
42 164 905
222,1
60 779 846
18 974 138
41 805 708
220,3
2 087 249
-2 087 249
- 100,0
2 087 249
-2 087 249 - 100,0
2 087 249
-2 087 249 - 100,0
6 737 653 - 771 173
39 359 227 3 300 000
302,3
- 494 323
- 64,1
AUTRES FONDS ASSOCIATIFS 167400
FONDS DEDIES SUBV FONCT
Total
Total autres fonds associatifs DETTES Autres emprunts obligataires 163100
EMPRUNT OBLIGATAIRE
Total
51 739 716
51 739 716
51 739 716
51 739 716
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 164000 164100 518100
EMPRUNT 17/08/2011 EMPRUNT 12/01/2012 INTERETS COURUS A PAYER
Total
1 848 442
3 000 000 3 000 000 5 508
-3 000 000 -3 000 000 1 842 934
- 100,0 - 100,0 ######
1 848 442
6 005 508
-4 157 066
- 69,2
1 488 299 6 297 882
271 165 2 728 927
1 217 135 3 568 956
448,9 130,8
7 786 182
3 000 091
4 786 090
159,5
56 958 82 113 4 254 18 725
29 298 16 276 3 389 19 196 350 123
Fournisseurs et comptes rattachés 401000 408100
60 —
FOURNISSEURS FOURN. FACT.NON PARVENUES
Total
Dettes fiscales et sociales 428200 431000 437200 437210 437220 437230 437240 437300 437400 438600
DETTES PROV./CONGES PAYES URSSAF IRCANTEC CNRACL FCPA CNRACL RAFP RETRAITE PCMR AUDIENS POLE EMPLOI AUTR.CHARG.SOCIAL.A PAYER
EXPERT PARTNER ADEXPA
184 17 821 7 585 34 714
4 838 3 031 19 608
27 660 94,4 65 837 404,5 865 25,5 - 471 - 2,5 - 350 - 100,0 61 49,3 17 821 2 747 56,8 - 3 031 - 100,0 15 107 77,0 Page
7
Association PHILHARMONIE DE PARIS
Exercice clos le : 31 Décembre 2011
DETAIL DU BILAN PASSIF
445603 445661 445701 448600
TVA DED.MARS TVA S/ PREST.259B DU CGI TVA S/ PREST 259B DU CGI ETAT - CHARGES A PAYER
31/12/2011
31/12/2010
Net
Net 165
Variation Montant 23
%
- 23 - 100,0 165 - 3 802 - 100,0 75 242 34,9
290 937
3 802 215 696
Total
513 457
315 629
235 150
235 150
Total
235 150
235 150
197 828
62,7
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 404700
FRS RETENUE DE GARANTIE
Total dettes TOTAL GENERAL
62 122 946
9 321 228
52 801 718
566,5
122 902 792
30 382 615
92 520 177
304,5
— 61
EXPERT PARTNER ADEXPA
Page
8
FOCUS
VII L e s COM P TES DE L A P H I L H A RMON I E DE P A R I S
Association PHILHARMONIE DE PARIS
Exercice clos le : 31 Décembre 2011
DETAIL DU COMPTE DE RESULTAT 31/12/2011
31/12/2010
Net
Net
Variation Montant
%
PRODUITS / RECETTES Subventions de fonctionnement
740100 740200
MINISTERE DE LA CULTURE VILLE DE PARIS
1 326 407 1 326 407
1 100 000 1 100 000
226 407 226 407
20,6 20,6
Total
2 652 814
2 200 000
452 814
20,6
1 731
4 550
- 2 819
- 62,0
Total
1 731
4 550
- 2 819
- 62,0
2 087 256
186 486
1 900 770
1 019,3
2 087 256
186 486
1 900 770
1 019,3
4 741 800
2 391 036
2 350 765
98,3
0 38 626 530 499 148 420 126 935 3 257 5 704 29 024 230 315 1 561 23 587 4 340 19 200 53 219 21 951 52 557 30 447 64 307 3 158
150 000 20 971 367 173
- 150 000 17 655 163 325 148 420 113 962 260 3 642 - 78 975 63 651 449 23 587 - 8 680 - 2 174 6 777 - 2 725 12 656 13 275 - 203 551 - 4 800 - 226 4 300 55 894 44 396 2 765 - 474 - 4 965 - 2 000 8 980 504 - 1 520 5 906 367 3 796 12 766
- 100,0 84,2 44,5
Reprises sur dépr., prov. et transferts de charges 791000
TRANSFERT DE CHARGES
Autres produits 758100
PRODUITS DIVERS
Total
Produits /Recettes CHARGES Autres achats et charges externes
62 —
604100 604300 604400 604700 606110 606300 606400 611100 613200 613210 613220 613500 613510 614100 615000 615600 615610 616000 618100 618510 621400 622600 622601 622602 622604 622700 622710 623200 623600 624000 625100 625700 626100 626200 626300
ETUDES CONCOURS ETUDES GRAPHIQUES ETUDES DIVERS ETUDES TECHNIQUES ACH.NON STOCK.MAT.& FOURN PETIT EQUIPEMENT FOURNITURES ADMINIST. SURVEILLANCE LOCATIONS HERBERGEMENT INTERNET LOCATION PARKING LOCATIONS MOBILIERES LOCATIONS DE MATERIEL CHARGES COMMUNES PARC ENTRETIEN REPARATIONS MAINTENANCE MAINTENANCE PALISSADE ASSURANCES DOCUMENTATION FRAIS DE FORMATION PERSONNEL PRETE HONORAIRES COMPTABLE -CAC HONORAIRES AVOCATS HONORAIRES DIVERS HONORAIRES PHOTOGRAPHES FRAIS ACTES & CONTENTIEUX FRAIS CONVENTION EPPGHV ECHANTILLONS MAQUETTE CATALOGUES ET IMPRIMES TRANSPORTS FRAIS DE DEPLACEMENT RECEPTIONS FRAIS POSTAUX TELEPHONE RESEAUX INTERNET
EXPERT PARTNER ADEXPA
365 35 477 190 560 64 385 6 015 694 22 501 1 732 517 6 953 1 663 26 570 63 116
12 973 2 997 2 062 107 999 166 664 1 112 13 020 21 374 46 442 24 676 39 901 17 172 64 509 2 607 4 800 591 31 178 134 666 19 989 3 250 1 168 4 965 2 000 13 522 1 228 2 036 1 047 1 296 22 774 50 349
878,5 8,7 176,6 - 73,1 38,2 40,4 - 66,7 - 10,2 14,6 - 11,0 31,7 77,3 - 0,3 21,1 - 100,0 - 38,3 13,8 41,5 222,1 85,1 - 40,6 - 100,0 - 100,0 66,4 41,0 - 74,6 564,4 28,3 16,7 25,4
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9
Association PHILHARMONIE DE PARIS
Exercice clos le : 31 Décembre 2011
DETAIL DU COMPTE DE RESULTAT
627100 627200 628100
FRAIS BANCAIRES FRAIS SUR EMISSION D'EMPR COTISATIONS
31/12/2011
31/12/2010
Net
Net
Variation Montant 3 159 303 277
1 371,7
1 371 742
757 579
55,2
75 242 4 498 3 758 5 310 24 148
66 965 3 011 2 582 5 127 33 895
8 277 1 487 1 176 183 - 9 747
12,4 49,4 45,5 3,6 - 28,8
112 956
111 580
1 375
1,2
661 415 27 660 5 686
581 386 1 941 - 3 011 4 906
694 762
585 222
109 540
18,7
164 340 32 365 21 402 12 219 15 471 28 583 1 252 12 447 12 394 1 326 1 772
145 822 29 241 20 216
12,7 10,7 5,9
12 929 25 545 883 - 1 355 10 855 981 916
18 518 3 124 1 185 12 219 2 542 3 038 369 13 802 1 539 344 856
19,7 11,9 41,8 1 018,5 14,2 35,1 93,4
Total
303 570
246 032
57 538
23,4
494 323
490 961
3 362
0,7
Total
494 323
490 961
3 362
0,7
Total dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
494 323
490 961
3 362
0,7
52 13
3 139 13
- 3 087 - 0
- 98,4 - 1,9
64
3 152
- 3 088
- 98,0
Charges
3 734 995
2 808 689
926 306
33,0
EXCEDENT OU DEFICIT
1 006 805
- 417 654
1 424 459
341,1
Total
Impôts, taxes et versements assimilés 631100 631200 633300 635110 635800
TAXE SUR LES SALAIRES TAXE APPRENTISSAGE PART. FORMATION C.E.T AUTRES IMPOTS
Total
Salaires et traitements
641100 641106 641200 641400
SALAIRES INDEMN.DE STAGE CONGES PAYES INDEMN.TRANSPORT
Total
Charges sociales 645100 645200 645210 645220 645300 645400 645500 645800 647000 647600 648000
URSSAF IRCANTEC RETRAITE FONCT.PUBLIC RETRAITE PCMR AUDIENS GARP MEDECINE DU TRAVAIL CHARGES SOCIALES / CP TICKETS RESTAURANT FRAIS CHEQUES DEJEUNER AUTRES CHARGES DE PERSON.
3 389 303 277 15 000
230 15 000
2 129 321
%
80 029 13,8 - 1 941 - 100,0 30 672 1 018,6 780 15,9
Dotations amortissements, dépréciations, provisions Dotations aux amortissements sur immobilisations
681100
DOT.IMMOS INCORP.ET CORP.
Autres charges 651600 658100
DROITS D'AUTEUR CHARGES DIVERSES
Total
PRODUITS FINANCIERS Autres intérêts et produits assimilés 763810
INTERETS CPTE SUR LIVRET
Total
EXPERT PARTNER ADEXPA
190 983
31 749
159 233
501,5
190 983
31 749
159 233
501,5
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FOCUS
VII L e s COM P TES DE L A P H I L H A RMON I E DE P A R I S
Association PHILHARMONIE DE PARIS
Exercice clos le : 31 Décembre 2011
DETAIL DU COMPTE DE RESULTAT
Produits financiers
31/12/2011
31/12/2010
Net
Net
Variation Montant
%
190 983
31 749
159 233
501,5
59 894 1 848 442 142 971
105 057
- 45 163 1 848 442 142 971
- 43,0
2 051 307
105 057
1 946 250
1 852,6
2 051 307
105 057
1 946 250
1 852,6
-1 860 324
- 73 307
-1 787 017
######
- 853 519
- 490 961
- 362 558
- 73,8
CHARGES FINANCIERES Intérêts et charges assimilées 661100 661700 661810
INTERETS EMPRUNT INTERETS EMPRUNT OBLIGAT. INTERETS DE RETARD
Total
Charges financières RESULTAT FINANCIER SOLDE INTERMEDIAIRE AUTRES PRODUITS Sur opérations en capital 777000
QUOTE-PART SUBV.INVES.
494 323
490 961
3 362
0,7
494 323
490 961
3 362
0,7
Autres Produits
494 323
490 961
3 362
0,7
EXCEDENT AUTRES PRODUITS/CHARGES
494 323
490 961
3 362
0,7
Total des produits
5 427 106
2 913 746
2 513 360
86,3
Total des charges
5 786 302
2 913 746
2 872 556
98,6
EXCEDENT OU DEFICIT
- 359 197
Total
- 359 197
64 —
EXPERT PARTNER ADEXPA
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Association PHILHARMONIE DE PARIS
Exercice clos le : 31 Décembre 2011
Règles et méthodes comptables (Articles R. 123-195 et R. 123-196 du code de commerce)
ANNEXE AU BILAN ET AU COMPTE DE RESULTAT
Au bilan avant répartition de l'exercice clos le 31/12/2011 dont le total est de 122 902 791,92 Euros et au compte de résultat de l'exercice, présenté sous forme de liste, et dégageant un résultat de :- 359 196,65 Euros. L'exercice a une durée de 12 mois, recouvrant la période du 01/01/2011 au 31/12/2011. Les notes ou tableaux ci-après font partie intégrante des comptes annuels. Ces comptes annuels ont été établis le 31 mars 2011. Les états financiers ont été établis en conformité avec : - Le PCG 1999 approuvé par arrêté ministériel du 22 Juin 1999 - la loi n° 83 353 du 30 Avril 1983 - le décret 83 1020 du 29 Novembre 1983 - les règlements comptables : · 2000-06 et 2003-07 sur les passifs · 2002-10 sur l'amortissement et la dépréciation des actifs · 2004-06 sur la définition, la comptabilisation et l'évaluation des ctifs Les conventions générales comptables ont été appliquées, dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : - continuité de l'exploitation, - permanence des méthodes comptables d'un exercice à l'autre, - indépendance des exercices, et conformément aux règles générales d'établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques. Immobilisations corporelles Les immobilisations sont évaluées à leur coût d'acquisition (Pris d'achat et frais accessoires). Les amortissements pour dépréciation sont calculés suivant le mode linéaire ou dégressif en fonction de la durée d'utilisation : - Agencements et amenagts des constructions 5 ans - Mobilier de bureau 5 ans - Matériel de bureau et informatique 4 ans Participation, autres titres immobilisés, valeurs mobilières de placement La valeur brute est constituée par le coût d'achat hors frais accessoires. Lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à la valeur brute, une provision pour dépréciation est constituée du montant de la différence.
— 65
Stocks Absence de stock au sein de l'Association. Créances Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à la valeur comptable. Fonds dédiés Conformément aux dispositions du règlement CRC 99-01 lorsqu'une subvention de EXPERT PARTNER ADEXPA
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FOCUS
VII L e s COM P TES DE L A P H I L H A RMON I E DE P A R I S
Association PHILHARMONIE DE PARIS
Exercice clos le : 31 Décembre 2011
fonctionnement inscrite, au cours de l'exercice, au compte de résultat dans un poste de produits, n'a pu être utilisée en totalité au cours de cet exercice, l'engagement d'emploi pris par la Philharmonie envers les tiers financeurs est inscrit en charges sous la rubrique "engagements à réaliser sur subventions attribuées" et au passif sous le compte "Fonds dédiés". Dans le respect de cette disposition la Philharmonie de Paris a affecté au cours de ses trois premiers exercices un montant de 2 273 721,31 euros au poste Fonds dédiés. Au 31/12/2010 dans le même esprit et toujours dans le respect de cette disposition la Philharmonie de Paris a prélevé une somme de 186 472.65 euros sur le poste Fonds dédiés portant ainsi ce dernier à 2 087 248.66 euros. Le solde du poste Fonds dédiés a été utilisé conformément à son objet et en totalité soit 2 087 248,66 euros sur l'année 2011. Provision pour indemnités de départ à la retraite Aucune information n'est fournie à ce titre en raison de l'ancienneté du personnel (moins de 5 ans pour la quasi totalité de l'effectif) et de ce fait du caractère non significatif de cette provision. Frais de recherches et de développement Aucune dépense engagée à ce titre au cours de l'exercice. Information sur le montant des honoraires du Commissaire aux comptes. Dans le cadre du contrôle légal des comptes une charge a été comptabilisée comme suit : - Provision honoraires exercice 2011 8 400 euros - Honoraires facturés au titre de l'exercice 2011 3 680 euros
66 —
EXPERT PARTNER ADEXPA
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Association PHILHARMONIE DE PARIS
Exercice clos le : 31 Décembre 2011
Faits caractéristiques 1) La Philharmonie de Paris a pour objet d'assurer la maîtrise d'ouvrage de la construction de la Philharmonie sur le site du Parc de la Villette à Paris 19éme, d'assurer l'exploitation de l'auditorium auprès d'un large public et de conclure à cette fin tous les contrats nécessaires à ses missions, et notamment d'organiser le concours d'architecture, et plus généralement de passer tous les marchés de travaux, fournitures et services que nécessiteront la construction et l'exploitation de l'ouvrage. En 2007 le concours d'architecture a été réalisé et de nombreux contrats de services avaient trouvé un début d'exécution dès le mois de juillet 2007. L'année 2008 avait enregistré la poursuite des contrats signés en 2007 et la signature d'autres contrats de services nécessaires à la construction de l'ouvrage dont notamment celui de la préparation du sol qui a été confiée à une importante société nationale. En 2009 les travaux de souténement et de création de voiries ont débuté conformément aux prévisions et à la clôture de l'exercice les travaux ont été réalisés à ce titre à hauteur de 80%. Le début d'année 2010 a acté la fin et donc la réception des travaux de souténement et de création de voiries. Pour des raisons techniques le début du gros oeuvre qui devait débuté au cours de l'été 2010 a été reporté à début 2011. Les travaux de la zone "B" du chantier, correspondant à la salle de concert ont été engagés : après la réalisation des fondations dans le courant du premier trimestre 2012, les travaux de superstructure (édification du noyau de la salle de concert) sont en cours de réalisation. 2) Par délibération du Conseil de Paris lors de la séance des 28, 29 et 30 mars 2011, la Ville de Paris garantit, pour la totalité de sa durée, le service des intérêts et l'amortissement d'un ou plusieurs emprunts d'un montant cumulé en principal maximal de 152 265 348 euros. Le 26 avril 2011 un contrat de souscription d'un emprunt obligataire de 151 638 548 euros a été signé. Au 31/12/2011 la première fraction a été libérée pour un montant de 51 739 716 euros.
— 67
EXPERT PARTNER ADEXPA
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FOCUS
68 —
VII L e s COM P TES DE L A P H I L H A RMON I E DE P A R I S
— 69
70 —
211, avenue Jean-Jaurès - 75019 Paris T. +33 (0)1 40 40 67 00 F. +33 (0)1 42 03 65 72
www.philharmoniedeparis.com