Coquille de noix ?

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Coquille de noix ?



Coquille de noix ? Maxime Pirart Artiste indépendant.

Créé au CATTP d'Arles, Centre d'accueil thérapeutique à temps partiel.

Vendredi 16 mars 2018 Arles Imprim'



Un exutoire psychologique Soit, ce que je suis en moi et tel que je suis... C'est à dire presque extrait de tout contexte humain, une abstraction autrement-dit ; car une vie, un état psychologique dépend d'une naissance, et aussi d'une 'co-naissance' (vous la voyez l'abstraction là ? Non mais est-ce que vous la voyez ?) Les psychothérapeutes ! Oui, je suis en appartement thérapeutique, pour une raison que vous choisirez un peu. De leçons de Vie je n'en ai eues que par moi-même, un peu comme une traversée en solitaire, un peu comme sous mon escalier avec ma boite à musique qui a rempli l'Océan des songes ; comme un petit moulin à sel. Ma complexité assez pointue, ici n'est qu'entrevue en ces quelques films qui me regardent au plus près, si l'on veut.


J'ai croisé Klein En Actes Sud, le physicien ; à mes côtés un homme dans un discours volubile et préhensile, spontané, se disait parfois être autiste à 100% ; j'y voyais moi vu la situation des formules genre E=mc² signifiant tant et si peu à la fois. Alors je me sentait un peu à ma place, bien que totalement noyé dans le discours ; le sujet était justement Einstein... Avant, durant et après ce colloque, au cours de mon cheminement j'ai croisé, discuté avec les quelques personnes que je connaissait un peu : Joyce, Rudy, Sara, et la mère à Corine ; mais durant c'était comme mes vieux Flammarion, série Champs, qui flambaient un peu comme les calendriers avec les saisons... A la fin j'étais le dernier à sortir, et il m'a serré la main spontanément, j'étais enchanté... La suite je la vois comme mettre un veau au monde, comme : le veau terrassé par une beauté de Salvador Dalí ; je l'ai vu en Bruxelles avec : la femme aux tiroirs, et autres bébêtes que l'on pourrait nommer : 'Rhinoçèrôse ; le mobilier' !





Mes chemins en sentiers De récurrences en récurrences, à partir d'une fuite éperdue aux creux des livres tels les montagnes du savoir. Ils étaient pour moi un horizon de complexité derrière lequel j'avais une petite flamme d'espoir, 'avoir un brin de vérité sur les fondements du Monde' parmi les ragots des marées vivantes de l'école... Si seulement une enfance s'éveillant seule au milieu des ombres est une fuite ! Ce cheminement est devenu un peu mon histoire à moi, mes chemins en sentiers de feuillets. La Terre n'est-elle pas une constellation de pensées s'élevant en une fleur s'appelant la modernité ?



Curieuse ? 'La curiosité est un défaut relatif, et la relativité une qualité particulière' Un beau jour l'aube d'une page blanche c'est vue être une promesse de lumière, creusant des montagnes de mots vagues sous le vent des allusions. Ces mots ont le pouvoir de souffler une flottille de petits encriers vers le large vers un horizon d'or toutes voiles de la lune dehors. Que ne porte-t-il pas, le vent ? Un tableau aux couleurs bleutées, ces écumes aériennes par beau temps, ces oiseaux, des comme des voiliers ? Nos paroles ? Nos airs ? Le fluide subtil de l'inspiration ?



Une trame temporelle Le Vide ne voit pas le temps, j'imagine, ceci-dit il l'induit... pour faire abstraction du Vide, parlons turbulences de toutes formes... Il n'y a pas de juste milieu mais une alchimie idéale. J'imagine encore que s'il n'y avait pas de tendance à l'équilibre, il n'y aurait pas de Monde. Une tâche sans fin ? Je dirais rattraper les pots cassés, c'est un non sens qui me parle : appelons la Terre biodiversité ! Entre jeu et réalité ? Je dirais il y a là tout un monde, un monde qui s'appelle grandir...



L'horloge ? Il se faisait très tard pour fleurir où oui, tout flux induit un reflux... Ce point à partir duquel partir est une histoire d'avant temps : la matière se forge aux creusets des étoiles, la pierre s'agrège en certains creusets planétaires. Un beau jour sur notre petite planète bleue où en tant qu'êtres Vivants, cette définition dans les fondements pas si simple à délimiter, depuis l'éveil de la matière, les horloges biologiques avancent et se remontent induisant une ascendance... A l'échelle de l'être et des masses aussi. Où qui lança le premier bout de bois ? Le premier cailloux ? Est tel qui traça le premier sentier ? Il n'y a pas d'Origines, mais une progression...


C'est la Vie ! Tout est plus naturel qu'il n'y paraît, ce qui peut se structurer en une certaine théorie : Je descend de Darwin. D'ailleurs les horloges biologiques, se remontent de plus en plus en termes de masses... Parfois des ruptures, des déchirures se produisent : Le sujet est de surmonter les obstacles, depuis l'éveil de la matière, jusqu'à la relativité ; où le néologisme 'conscientiel', se traduit par relatif à conscience ! Ici la fine couche bleue aquarelle du ciel protège le filon précieux de la Vie. La Terre est-elle une petite graine Universelle ?



Les cathédrales étranges Elles sont une représentation d'écoulement hétérogènes des temps biologiques à l'échelle d'un être humain en théorème Universel... Leurs fondements logiques en divergences sont une recherche, une avance en l'inconnue... Le cœur n'a pas de rides mais des ondines.



Les plis du Vide ? Ici la trame de l'Univers nous chiffonne... Là le Mont Olympe est le plus grand volcan du système solaire... Là les anneaux de Saturne sont des lunes qui ne se sont jamais agrégées... Ici la lumière des étoile à la liberté de nous parvenir, comme nous avons la liberté de les voir... Ou tout ceci est ici, et tout cela est là-bas... Où commence-dont la liberté ? Où s'arrête-dont la conscience ?


La vie détruite ? Je me souviens au présent être mal aimé depuis 'toujours' n'est pas si simple et pour personne, au début l'on court à petits pas, l'on gazouille ; grandir d'ailleurs en ailleurs encore moins, enfin je crois : l'on peut faire des bisous par-terre comme sur un tapis persan, et il n'y a pas de couleur pour cela, sur une certaine plage ! Mon petit doigt reste silencieux, ce petit doigt qui parlait à maman, c'est ce qu'elle me disait petit : « mon petit doigt me parle »... Alors j'imagine que je m'étais presque mis un doigt dans le nez, et puis que je m'étais un peu plié la cheville histoire d'yeux dans le plat...


Entrer dans la danse Mes chemins musicaux se sont élevés, élevés et élevés... Où la musique nous dépasse, nous la rattrapons, et entrons dans la danse, danse ne te retourne pas... Où les rêves aussi ont un pays, pour moi l'homme en blanc est : - 'Dany Boy' - « Note From The Hearth » de ULF WAKENIUS, un Jazz qui me colle à la peau... Dany en famille, c'est presque comme si l'on ne l'avait jamais vu ; alors que maintenant Dany je le vois un peu en mes rêves, mon parcours, mes convictions, en le film « The Walk » ; lui qui travaillait dans le Cirque de père en fils... J'aime aussi Hadouk Trio comme musique... Encore ? « Acoustic Chapes » de Hubert Nuss... Toujours un beau jour l'on m'aura conseillé « Cloudland Whitetree » de Ludovico Einaudi ; ce fut une révélation, vraiment avec « Lady Labyrinth » ; « In a time lapse » ; (…) Et puis j'ai découvert un peu Angèle Dubeau... Oui !



La valeur des mots Ce que j'y vois, c'est qu'entre jeu et réalité il y a là tout un monde, un monde qui s'appelle grandir... L'Histoire avec un grand H, bien entendu que nous l'apprenons, où chacun encore une fois ses chemins en sentiers... Alors vu de moi, pourquoi pas ? L'Histoire a commencé par une huître ! Oui l'Histoire n'est pas parfaite, mais presque parfaite : La chair de l’huître blessée par un grain de sable, produit la nacre pour se défendre ; l'Histoire est une perle !



J'aimerais parler à mon père Ce qui aurait dû se faire ou ne pas se faire, c'est à dire ce que je me suis bouffé toute ma vie : – 0 pointé, c'est voir un psychologue dès notre retour en Europe en 87, pour simplement pouvoir parler décemment d'histoires Africaines, pas si simple à aborder parmi les marées vivantes de l'école, nous qui étions 3 ou 5 devant un professeur à la mission laïque ! – 0 pointé, c'est écouter les signes, une fois avec mon télescope j'ai vu une étoile oblongue, je l'ai gardée en focale longtemps, très longtemps, me suis demandé, c'était Saturne. Un colloque se serait imposé, voir des gens, poser une question, je ne sais pas. – 1 prendre cette perche de Charloun Rhieu en Saint Martin de Crau en sortie de 3ième, un petit boulot à ma portée de mairie, lire, écrire, ce qui était mes desseins, mais ce fut un non. Hein, papa ? – 2 en lieu et place ce fut le Lycée Bigot hyper chiadé en Arles, avec l’électrotechnique dont je vois rien, non ; hormis « D'étoiles et d'exils » de


Malavois, une réminiscence hein, papa ? – 3 en la formation insertion reboisement des Alpilles, merci Corine pour l'orientation, le professeur de français me conseilla : Jack Kerouac, hein papa ?

En lieu et forme – Tout cela entre-coupé de, heu... très loin de mes aptitudes : les para-commandos, drôle hein, papa ? – Et puis heureusement Corine, le travail en jardinage à Maussane les Alpilles ! – Et puis le chmilblick formation en la Maison Familliale Rurale d'Eyragues ; stages au Mas de Granier et son atmosphère limite Gourou hein, papa ? Oui, chez vous personne n'a eu le choix, hein papa, n'est-ce pas un non sens ? La roue tourne vous vous la foutez où ? C'est forcément une histoire de vie ou de mort, hein papa ? A la pilule faites bouillir... Beau résumé pour dire ma vie être presque exclusivement du risible au ridicule, hein papa ?


Tu veux la casquette d'Edgard, ton père papa ? – « Bon dieu gamin avoir tout ce fric et ne rien en faire ». – « Voir un peu de gratin te ferait du bien ». Et puis quoi d'autre ? J'étais encore en 3ième ; tu vois « tu est libre » et « ce n'est pas si simple l'Europe » (de mes mots), hein papa ? Bien longtemps après tout cela j'avais contacté un réseau de rencontres sur Marseille : pour moi après avoir engagé des démarches que je pouvais engager : « macaque bougnoule », hein papa ? Et puis pas tant de temps après, t'en connais combien des couples avec des femmes de l'Europe de l'Est ? Ah... trois ! Avec les Pastoy, les petits cousins de toujours partis depuis longtemps parmi ce chmilblick ! En gros, c'est se faire bouffer la cervelle jusque là, hein papa ?


Et ceux qui ont un peu d'espoir ? Ce mot fort, oui, fut piétiné par une certaine complaisance des gens qui dorment... Que voulez-vous que je vous dise ? Monde sans mots ? Une catégorisation erronée de ma pathologie ? Dont oui, j'ai généré des stéréotypes schizophréniques il y a fort longtemps. Si vous voulez savoir je me suis rendu deux fois en la Mairie de Saint Martin de Crau pour exprimer : « si le crime parfait existe (envers mes parents oui), j'en gerbe dans mes corn-flakes de bon matin », prenez cela comme vous le souhaitez, mais voyez là pourquoi j'ai généré ses stéréotypes... Encore faut-il en être conscient me direz-vous, avec votre camisole chimique a outrance, l'Aldol (bonne qualification d'une personne qui connaît)... Si vous situez encore mal l'avant, l'après, tout cela car oui j'ai une 20aine d'années de psychothérapie : difficile de se sentir impliqué parfois, mais peu de temps ensuite, l'on m'a dit à l'accueil qu'il avait cédé ces droits ! Cela faisait une 30aine d'années que Mr Vulpian était maire en Saint Martin de Crau !


Dans le fait ma thérapie qui en psychiatrie est imposée, voire limite maltraitance (c'est connu), parmi la gratuité de la chose ! Voyez cette complaisance des gens qui dorment ? Comme de l'argent ? Quelque-part elle me dégoûte ! Alors comme cela docteur, il y a un monde où la schizophrénie ne se voit pas comme cela ? La toxicomanie ; très peu pour moi ! Alors pour vous ajouter une donnée (probablement inconnue) : être libre comme le vent j'y situe le fin fond de l'Afrique, voire plus : y vivre... Où il y a une tendance foncière qui ne se voit pas comme cela : l'autisme. Et ce qui se voit encore moins ? La part de jeu démesurée de nos parents, envers moi et ma sœur, voyez ? Ces médicaments inappropriés m'ont rendu instable et personne n'y peut rien ? C'est con avoir été avalé comme cela et n'y rien pouvoir ? Voyez ?



Filmographie – – – – – – – – – – – – – – – – – – –

Adama Code name Geronimo Donoma Il était une forêt Faites le mur Gravity Hacker Kaena, la prophétie L'express de minuit L'Odyssée de Pi Le musée des merveilles Mission (film culte de Gabriel Oboe) Planète Océan Premier contact Le sel de la terre Survivre La traversée (avec Mickaël Youn) Voyage of Time The Walk


Bibliographie – Yves Bonnefoy « Les planches courbes précédé de Ce qui fut sans lumière et de La vie errante » – Peter Backowsky « Le cœur à trois heures du matin » – Flora Aurima Devatine « Au vent de la piroguière tifaifai » – Simone Weil « La personne et le sacré » – Lionnel Trouillot « Le doux parfum des temps à venir » – Evelyne Trouillot « Par la fissure de mes mots » – Courtois « Théorèmes de la nature »



Ce fascicule est la résultante de multiples problèmes de vie : Où oui je suis a tendance autiste, Oui j'ai grandis en Afrique toute mon enfance en tant qu'expatrié Européen, Oui, cette tendance est peut-être issue du fait d'avoir contracté le paludisme vers un an, rapatrié et sauvé, de justesse. Oui en définitive cette tendance fut surexploitée, Et, oui ce n'est pas tout...


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