Guide de l'été 2016 by Picardie Médias Publicité

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SOMMAIRE 3 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

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4 PICARDIE MARITIME COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

L’ÉTÉ EN BREF ABBEVILLE Abbeville-Plage ouvre ses portes

Cet été, la Porte du bois se transformera de nouveau en Abbeville-Plage. Désormais pris en charge par la Communauté de communes, le site sera ouvert du 9 juillet au 7 août, de 10 h 30 à 19 heures, et l’entrée sera gratuite. Un espace petite enfance sera dédié aux moins de 6 ans, avec une plage, des jeux… Un espace enfants-adolescents proposera notamment des structures gonflables, des pédalos et, pour la première fois, un parcours d’accrobranches dans les arbres et une piste de tir à l’arc. Un espace autour du livre et du jeu sera également mis en place. L’événement de l’été, ce seront les Jeux de la jeunesse aux couleurs du Brésil, où se dérouleront les Jeux olympiques. La cérémonie d’ouverture aura lieu le 11 juillet, celle de clôture le 6 août. Au programme : des animations sportives, créatives, ludiques, artistiques. Et tous les jours, un quizz sur les JO.

ÉVÉNEMENTS

Un été aux courses L’hippodrome d’Abbeville accueillera quatre réunions de courses durant l’été. Elles auront lieu les dimanches 3 juillet, 14 août, 28 août et 11 septembre à partir de 12 heures. Les familles y sont particulièrement attendues. Des animations, telles que des structures gonflables, des balades à poneys, des ateliers, sont ouvertes gratuitement aux enfants. Entrée : 5 € pour les adultes. Rens. www.hippodrome-abbeville.fr

VISITES GUIDÉES

L’histoire d’Abbeville à travers ses rues Une nouveauté dans le programme des visites guidées de l’office de tourisme de l’Abbevillois : découvrir l’histoire à travers le nom des rues de la ville. À SAVOIR D’autres visites… ▶ Des Van Robais au siècle des lumières : les mardis à 10 h 30, Tarif : 4 € gratuit pour le moins de 16 ans. Tél. 03 22 24 27 92 ▶ De la vicomté Saint-Pierre à la place Clémenceau : les jeudis 7 juillet, 21 juillet, 4 août, 18 août, à 11 heures. Tarif 4 € – gratuit pour le moins de 16 ans. Tél. 03 22 24 27 92 ▶ L’Amiral Courbet : d’Abbeville à la mer de Chine : les jeudis 14 juillet, 11 août, à 11 heures. Tarif : 4 € gratuit pour le moins de 16 ans. Tél. 03 22 24 27 92

’histoire d’une ville se retrouve directement dans la dénomination de ses rues comme le montre la toute nouvelle visite guidée mise en place par l’office de tourisme de l’Abbevillois. Cette visite qui se fera au rythme du guide Nicolas De Rainvillers s’adresse aux Abbevillois et aux férus d’histoire et d’étymologie. Le départ est donné depuis l’office du tourisme, place de l’Amiral-Courbet, et vous emportera dans l’histoire abbevilloise, depuis la création de la ville jusqu’à nos jours sur un parcours d’une heure et demie.

Découvrir la ville à travers le nom de ses rues, comme ici celle de Duchesne de Lamotte Cette visite est l’occasion rêvée de découvrir la petite histoire dans la grande, l’histoire de la rue Gonthier Patin, 1er mayeur élu d’Abbeville, ou celle de la révolte des bourgeois d’Abbeville en 1130 contre les seigneurs, mais aussi l’histoire de la rue Duchesne de Lamotte toute proche, petite et rarement empruntée même par les Abbevillois et qui porte le nom du taxidermiste qui a offert au musée Boucher de Perthes l’une des plus belles collections naturalistes de France comprenant le

Grand pingouin, dont il ne reste que quelques rares exemplaires naturalisés dans le monde. Nicolas de Rainvillers confie : « certaines rues visitées sont très anciennes comme la rue Babos, et d’autres plus récentes datant d’après les bombardements du 20 mai 1940. Abbeville compte 223 rues, avenues, boulevards, places, placettes ou impasses, autant d’occasions d’évoquer son histoire. Nous n’en visitons qu’un échantillon, les plus petites rues sont souvent les plus intéressantes ». La place Manes-

sier, la place Clémenceau, la chaussée du bois ou encore la rue des Capucins pour ne citer que les plus connues vous délivreront tous leurs secrets et par là même vous en apprendront davantage sur la ville et son histoire. Cette visite se tiendra durant toute la saison estivale, les lundis matins à 10 h 30. ▶ Renseignements et réservations : office

de tourisme de l’Abbevillois, place de l’Amiral-Courbet. Tarif : 4 € par personne, gratuit pour les moins de 12 ans. Tél. 03 22 24 27 92.

SAINT-RIQUIER

Musiques grand format Des courses de poneys complètent les classiques courses au trot

Spectacles aux jardins

Émonville s’offre un festival de guinguettes et de fanfares, tous les jeudis du 21 juillet au 18 août. Les après-midis seront festifs avec des concerts d’accordéon et une piste de danse de 15 à 17 heures puis des fanfares de 19 à 21 heures. L’ouverture du festival sera assurée le jeudi 21 juillet par Arnaud Guimard à 17 heures, puis par la fanfare Quiches Lorenes à 19 heures. Se produiront Cédric Depret et Radio Thrakia, le 28 juillet ; Patrick Thuillier et Dixie king, le 4 août ; Viviane et Thierry puis Balaphonics le 11 août. Guillaume Pruvost et 70’s gang clôtureront le festival le 18 août. Gratuit. Renseignements : 03 22 20 26 86. TCS04.

Du mardi 5 au dimanche 10 juillet, l’abbatiale de Saint-Riquier résonnera des œuvres de Mozart, Beethoven, Mendelsshon, Vivaldi. Le festival accueillera l’orchestre de Picardie, son homologue de Rouen Normandie, le Brussels Philharmonic, pour des soirées dédiées à la musique religieuse, la musique profane, aux airs symphoniques. Jazz à la grange de l’abbaye, concerts du soir dans l’abbatiale… Un programme riche avec aussi six fois par jour, les Heures sonnées, des rendez-vous de la vie monastique : le chant des psaumes alterne avec les commentaires de l’orgue. Chaque jour, le ballet baroque La veuve Rebel, spectacle pour six danseurs et deux clavecins, s’inspirant du théâtre de foire du XVIIIe siècle. Quand les forains, pour échapper à la censure, usaient de farces et de facéties façon commedia dell’arte. Quelques dates à retenir :

La Veuve Rebel © Nathalie TARNOWECKY Mardi 5 juillet 18 h 30 – Jazz : Lorenzo Naccarato, grange de l’abbaye. 21 heures à l’abbatiale : Gloria et Magnificat, Anonio Vivaldi ; Messe Ad Majorem Dei Gloriam, André Campra, Le Concert Spirituel, direction : Hervé Niquet.

Mercredi 6 juillet 18 h 30 – Jazz : Laurent Coulondre, grange de l’abbaye. 21 heures à l’abbatiale : Symphonie no 36, Concerto pour flûte en ré, Airs de concert (Mozart), par Les Ambassadeurs, direction et flûte : Alexis Kossenko, soprano : Jodie Devos. Jeudi 7 juillet 18 h 30 – Jazz : Mike Roelofs, grange de l’abbaye. 21 heures à l’abbatiale : Symphonie Écossaise no 3 (Mendelssohn), Concerto pour trompette (Hummel), Concertino pour cor (Car Maria von Weber), par l’orchestre de Picardie, direction Aie van Beek, trompette et cor : David Guerrier. Vendredi 8 juillet 18 h 30 – Jazz : Sam Vloemans trio, grange de l’abbaye. 21 heures à l’abbatiale : Requiem Symphonie no39 (Mozart), par le Brussels Philarmonic, Chœur de la Rdio flamande. Direction : Hervé Niquet. Samedi 9 juillet 18 h 30 – Jazz : Jean-Paul Lay, grange de l’abbaye.

21 heures à l’abbatiale : Symphonies no1 et 2 (Beethoven), Mélodies pour orchestre (Saint-Saens), par l’Orchestre de l’Opéra de Rouen. Direction : Anthony Hermus. Dimanche 10 juillet 11 heures : Grand Messe du festival, œuvres de Buxtehude, Chœur de la cathédrale d’Amiens, Chœur Diapason, Chantre de Notre-Dame. Orgue : François Saint-Yves, Pierre Reynaud. 12 h 30 : Amuséon, parvis de l’abbatiale. 18 h 30 Jazz : Paul Lay trio, grange de l’abbaye. 21 heures : The Fairy Queen, (Henry Purcell), par Les Nouveaux caractères. Direction : Sébastien d’Hérin. ▶ Tarif : de 35 à 10 €. Tarif réduit : 5 €.

Pass 3 concerts : 78 € ; pass concerts du soir : 156 € ; pass concerts de jazz : 48 € ; pass journée : 45 € ; pass journée avec dîner : 65 €. Réserver sur place, tous les jours sauf dimanche matin, de 10 à 13 heures et de 14 à 18 heures ou ccrabbaye-saint-riquier.fr et 03 22 99 96 38.

PICARDIE MARITIME 5 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

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VALLÉE DE LA SOMME

Faites halte, de Long en large Entre Abbeville et Picquigny, Long n’est plus riche de sa tourbe, mais la Somme, son château, son église, sa centrale hydro-électrique appellent au détour.

ans la vallée de la Somme, Long occupe une place à part, car ce village possède un important patrimoine à partager : le fleuve, le château, l’église et son orgue, la centrale hydro-électrique, ses étangs de pêche… Et l’intérêt qu’il suscite auprès des visiteurs de la Picardie maritime ne va aller qu’en s’accentuant. La maison éclusière, en cours de réhabilitation, en sera un élément puissant, d’accueil, de relais et d’information, abritant prochainement l’office de tourisme. Ce bâtiment, où autrefois, logeait l’éclusier, se trouve, comme son nom l’indique, devant l’écluse. Il va désormais servir de relais aux randonneurs pédestres et cyclistes de la fameuse vélo route, longeant la Somme, de la source à l’embouchure. Une halte pour les canoëskayaks sera également aménagée. Sur place, on peut, d’ores et déjà, soit louer une petite barque électrique pour se promener aux abords, soit Le Brosna, une vedette, qu’il est possible d’emprunter en mode excursion ou façon gîte, plusieurs jours.

La centrale hydro-électrique : une curiosité Pour qui fait étape dans ce village, qui a longtemps tiré sa richesse de la tourbe, impossible de

À SAVOIR À faire ▶ Château : juillet et août, visite guidée du château, de 15 à 17 heures ; parc ouvert de 14 à 18 heures. Fermé le dimanche. Tél. 03 22 31 34 53. ▶ Centrale hydro-électrique : du 2 mai au 30 septembre, visite guidée les samedis et dimanches, de 14 à 18 heures. Dernière visite à 17 heures. ▶ Église Saint-Jean-Baptiste : visite libre en juillet et août, les mardis et samedis, de 16 à 18 heures. Entrée gratuite. ▶ En savoir plus : Office de tourisme Tél. 03 22 31 82 50. Ou par Internet : www.long.fr

Le fleuve, l’église, le château sont les principales richesses touristiques de ce joli bourg de la vallée de la Somme. louper trois choses. En premier lieu, le château du XVIIIe siècle et son magnifique parc, surplombant le fleuve. Appelé « Folie de Buissy », cet ensemble arbore des façades en pierre et brique, avec trois pavillons en

avancée et un toit dit « à la Mansart ». En second lieu, il faut grimper un peu pour aller découvrir l’église Saint Jean-Baptiste, de style néogothique, reconstruite de 1846 à 1851 sur l’emplacement d’un pre-

mier édifice, qui, lui, datait du XIIe siècle. Le clocher est de facture XVIe. Son joyau est, sans conteste, l’orgue Cavaillé Coll, classé Monument historique. Son magnifique buffet est installé dans l’édifice depuis 1877.

Enfin, redescendons vers la Somme, pour aller découvrir une curiosité : la centrale hydro-électrique. Nous sommes à la fin du XIXe siècle. Grâce à l’argent de la tourbe, Long investit dans le progrès. Et le progrès, c’est la fée électricité ! Cette centrale fournira le courant aux habitants, à la puissance de 110 volts, jusqu’en 1968. Le musée conserve tous les éléments d’époque, qui permettaient de faire fonctionner cette machine. Et peut-être même que votre guide vous demandera… de la réenclencher !

NATURE

Grand-Laviers fait la part belle aux oiseaux Au départ, il s’agissait d’anciens bassins de décantation de la sucrerie d’Abbeville. Ils ont été acquis et réhabilités par la Fondation pour la protection des habitats de la faune sauvage et la Fédération des chasseurs de la Somme, avant d’être classés en réserve de chasse et de faune sauvage par le Préfet à l’automne 2010. Aujourd’hui, GrandLaviers, commune située aux portes d’Abbeville, a sa réserve ornithologique.

gante, échasse blanche, grèbe à cou noir, limicoles, canards ou autres échassiers. Des soirées à thème – « au clair de lune ou l’histoire des oiseaux d’eau » – sont programmées : le 15 juillet, à 20 h 30 ; le 12 août, à 20 heures ; le 10 septembre, à 19 heures. Les visiteurs prendront le départ avec un guide nature, qui leur prodiguera une analyse et des explications sur les oiseaux présents sur la réserve, jusqu’à la tombée de la nuit. Ensuite s’amorcera un retour au chalet avec une dégustation de produits locaux (tarif : 20 ¤ ; gratuit pour les moins de 12 ans. Réservations au 06 08 16 50 86). ▶ Réserve ornithologique : 15, rue de

Une multitude d’espèces

L’ancien site industriel « offre un biotope exceptionnel garantissant habitat, nourriture et protection sur plus de 40 hectares pour une multitude d’espèces ». Le public a accès à plusieurs observatoires couverts, à utiliser « au gré des conditions ». Des visites libres (6 ¤/pers) ou guiTCS06.

La réserve ornithologique de Grand-Laviers se situe aux portes d’Abbeville. dées (8 ¤/pers) sont accessibles, tous les jours, sauf le lundi, de 10 à

19 heures (dernier départ 17 heures). On y découvre une di-

versité impressionnante de l’avifaune migratrice : avocette élé-

Touvent, 80132 Grand-Laviers. Accès direct de l’A28, sortie no1 ; de l’A16, sortie no23. Se munir de jumelles ou longues-vues.

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L’ÉTÉ EN BREF SAINT-RIQUIER Pique-nique jazzy

La 31e édition du Jazz sur l’herbe se déroulera le dimanche 26 juin, à partir de 12 heures, dans le parc du centre culturel de Saint-Riquier. Francis Célérier et Pat Giraud Group, Austin O’Brien et le Philippe Petit Trio, Didier Dorise et Jean-Philippe O’Neill, Ellen Birath, R’N’Blues GroupFestival sont à l’affiche de ce festival qui fait revivre les grands crooners jazzy. Tarifs : 12 €, réduit 7 €. Renseignements 03 22 99 96 25 ou www.ccr-abbayesaint-riquier.fr

EAUCOURT-SUR-SOMME

Au temps des bâtisseurs

Embarquez pour le Moyen-âge le temps d’une visite au château d’Eaucourt-sur-Somme. Les Semaines médiévales s’y déroulent du 9 juillet au 28 août. Tous les jours, essayez-vous à la forge, à l’arbalète, au travail du cuir ou encore au jardinage médiéval ! Les animateurs en costume d’époque révéleront avec passion leurs anecdotes. Les artisans présenteront leurs savoir-faire ancestraux (taille de pierre, forge, vitrail…), et le fruit de leurs travaux sur le chantier médiéval au cœur des vestiges du XIVe siècle. Des joutes équestres seront présentées le mercredi. Ouverture 7/7j de 14 à 18 heures. Tarifs : 7 € adultes, 5 € enfants de 5 à 15 ans (gratuit - de 5 ans). www.chateau-eaucourt.com

CRÉCY-EN-PONTHIEU

En 1346, Édouard y défit l’armée du roi de France. En août, on s’en souviendra Crécy-en-Ponthieu, fut le théâtre d’une célèbre bataille. En 1346, Édouard III y écrasa l’armée du roi de France. 670 ans après, en août, Crécy se souviendra.

e 24 août 1346, l’armée d’Édouard III est arrivée en Ponthieu. Un pays que le monarque anglais connaît bien : il y venait, enfant, retrouver sa mère Isabelle de France, à Abbeville. Il est comte de Ponthieu. Et il connaît le gué de Blanque-taque, sur la Somme, où il fera passer ses troupes ; passage que lui rappellera Gobin Agache, valet de charrue de Mons-Boubert.

Au soir de la bataille, l’armée d’Edouard III était à peine égratignée. Sa victoire lui ouvrait la route de Calais. Le même jour, les Français passent la Somme à Abbeville, à la poursuite de celui qui prétend au trône de France. Ce 24 août, Édouard campe sur la lisière nord de la forêt de Crécy tandis que Philippe VI reste basé à Abbeville, où on célèbre la Saint-Louis. La rencontre des deux armées est inéluctable. Le lendemain, le roi anglais a repéré le terrain depuis le moulin de Crécy ; il a choisi le site et a accordé un repos à son armée. Philippe VI, lui, parvient à grandpeine à faire avancer son ost. Les

Un belvédère de bois a été érigé, en 1984, à l’emplacement du champ de bataille. soldats n’ont pas dormi. Les chevaliers portent des armures lourdes, il fait chaud, orageux, la piétaille porte des vestes de laine. Alors, Philippe VI arrête son armée. Il sait que les Anglais l’attendent avec 5 000 à 8 000 archers, 2 000 lanciers gallois et 2 000 hommes d’armes. Le 26 août, au pied du moulin

d’où il conduira le combat, Édouard installe son armée. Le jeune Prince Noir, 16 ans, conduira l’aile droite. Sur la gauche, prennent place les archers et les lanciers gallois, ainsi que les hommes d’armes conduits par le connétable de Northampton et le comte d’Arundel. Édouard conserve le commandement du

troisième corps, en retrait sur la butte, avec 700 hommes d’armes et 2 000 archers, qui seront les acteurs de la victoire anglaise finale. Dans les rangs français, c’est la confusion. Les ordres ne sont pas suivis. Depuis 10 heures, les Anglais sont prêts. À 16 heures, l’armée française avance dans le désordre. On sait la suite : la pluie mortelle de flèches, la fuite des Génois, le soleil éblouissant, et la mort héroïque du roi de Bohême, allié de Philippe VI. Au soir de la bataille, l’armée d’Édouard était à peine égratignée. Sa victoire lui ouvrait la route de Calais. Crécy célébrera, en août, le 670e anniversaire de la bataille. Vendredi 26 août, à 20 heures, un concert de musique médiévale sera donné à l’église. Samedi 27 août, de 14 à 21 heures, différentes animations seront proposées, avec reconstitution de la bataille (500 figurants français et anglais sont attendus), musiciens, danseurs, spectacles animaliers, repas spectacle en soirée. Dimanche 28 août, la traditionnelle foire de la Saint-Louis sera également placée sous le signe de la bataille et du Moyen âge. Du 20 au 28 août, un diorama Playmobil sur la bataille sera exposé au gymnase du collège. J.D. ▶ Rens. 03 22 23 93 84

www.crecyenponthieu.com

HISTOIRE

Le château d’Eaucourt propose de nombreuses animations

REGNIÈRE-ÉCLUSE Un joyau de style gothique troubadour

Le Domaine de Regnière-Écluse est unique en son genre. Occupé depuis 10 siècles par la même famille, il est propriété du Conservatoire du littoral qui assure la sauvegarde et la pérennité de son patrimoine. Implanté sur plus de 800 hectares, le château du XVIe siècle, remanié à l’époque romantique, ainsi que son parc paysager de style anglo-saxon du XIXe siècle sont visitables en période estivale. Visites guidées mardi et samedi à 15 heures jusqu’au 30 juin, puis du mardi au samedi à 15 heures et 16 h 30 en juillet, août et septembre. Tarifs : 11 €, 7 € pour les enfants de 6 à 17 ans. La visite du parc est libre. Renseignements et réservations sur www.regniereecluse.wordpress.com TCS08.

La bataille d’Abbeville via une appli L’office de tourisme de l’Abbevillois a créé un circuit de mémoire pour découvrir la bataille d’Abbeville. Celle-ci fut menée du 27 mai au 4 juin 1940 par le colonel de Gaulle, futur général, et fut la seule contre-offensive française pendant l’invasion. Ce circuit en sept étapes, agrémenté d’une signalétique, se suit via son téléphone portable et une application gratuite téléchargeable sur le site de l’office de tourisme, ou une tablette. Long de 52 kilomètres, il permet de traverser les sept communes touchées par les combats. Il respecte la chronologie, avec treize stations, dont chacune « s’appuie sur un témoin matériel et traite d’un thème précis sur un point d’intérêt évident ». Le visiteur part de l’office

L’appli permet de suivre le circuit de mémoire grâce à son téléphone. Ici à Yonval. de tourisme, à Abbeville, place stratégique pour les Allemands, puis se dirige vers les Monts de Caubert, lieu de la première attaque, avant de rejoindre Limeux

et Huppy, sur les pas de de Gaulle. Les étapes suivantes mènent les visiteurs à Béhen, Yonval, pour la troisième attaque, et Cahon-Gouy, sur l’allée des Martyrs. Le retour se

fait par le cimetière d’Abbeville, sur les tombes du Commonwealth. Un autre parcours, dans Abbeville, a été également tracé. ▶ www.abbeville-tourisme.com

PICARDIE MARITIME 9 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

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L’ÉTÉ EN BREF FORT-MAHON-PLAGE Fête des fleurs

Confettis et chars fleuris seront de sortie à l’occasion de la fête des fleurs les samedi 20 et dimanche 21 août. À partir de 14 heures, le cortège, composé des chars, des majorettes et du traditionnel gaulois, évoluera au rythme des fanfares dans les rues de la station, de l’avenue de la plage vers le Vieux-Fort-Mahon. Cette année la fête prendra comme thème les comédies musicales.

BAIE DE SOMME

Premier regard sur la baie de Somme La baie de Somme est un immense terrain de découverte et d’aventure. Mais c’est aussi un biotope délicat qu’il n’est pas évident de découvrir seul. Des sorties avec guides sont organisées quotidiennement durant l’été. Elles permettent notamment d’observer les phoques et les plantes des près salés avec l’aide d’un professionnel. Renseignements : Promenade en Baie au 03 22 27 47 36.

CAYEUX-SUR-MER

Un été animé sur les planches La cité balnéaire mise gros sur les animations estivales avec des rendez-vous festifs, sportifs et familiaux. Petit tour d’horizon…

QUAND LA MUSIQUE SONNE Le podium Chérie FM sera présent les vendredi 5 et samedi 13 août, face au casino, boulevard Sizaire. Le 5 août, il animera le front de mer de 20 h 30 à 23 h 30, avec le Tropical show, puis Yannick et ses danseuses et enfin, Boris et ses danseuses. Le 13 août, de 16 heures à 18 h 30, puis de 20 h 30 à 23 h 30, il accueillera les troupes Chante, danse avec Goldman et Frenchy, ainsi que l’interprète cayolais Essiva. ▶ En plein air et gratuit.

LES 9 ET 10 JUILLET, WEEK-END CHARGÉ ! La Fête de la gare est organisée par l’association du Chemin de fer de la baie de Somme le même week-end que le Salon des migrateurs. La fréquentation de Cayeux risque de monter en flèche ! Les animations de la Fête de la gare devraient attirer du monde, tandis que le salon des migrateurs, dédié à l’art de la chasse, réunit environ 15 000 passionnés. ▶ Fête de la gare : premier train au départ

de Cayeux à 10 h 30, dernier à 18 h 30 ; premier train à l’arrivée à Cayeux à 10 h 15 (depuis Saint-Valery), dernier à 18 h 15 venant de Saint-Valery ou du Crotoy. Tarifs habituels. Animations gratuites. ▶ Salon des migrateurs de 9 à 19 heures les deux jours ; entrée 5 ¤.

Sable, vase et eau, la traversée de la baie est une véritable aventure !

SAINT-VALERY-SUR-SOMME Sur les planches, sous les étoiles

La 5e édition du festival de Théâtre sous les Étoiles se déroulera du 19 juillet au 11 août à la chapelle Saint-Pierre. Le spectacle phare de la manifestation estivale de la troupe Solilès est cette saison, Les caprices de Marianne d’Alfred de Musset. Il sera joué les 19, 20, 26, 27 juillet et les 2, 3, 9, 10 août, à 21 heures. Les soirées des 28 juillet, 4 et 11 août débuteront par un apéritif musical In Vino veritas, à 18 h 30. Un apéritif poétique à déguster comme un bon vin. Le Cabaret Loufoque, avec ses sketches et chansons humoristiques interviendra à 21 heures. Entre les deux spectacles, le Bistrot de Mimi Pinson ouvre ses portes. Des produits régionaux, boissons locales, bière artisanale, mets sucrés et salés seront servis. Le bistrot est ouvert, sans réservation, de 19 heures à 20 h 45. Renseignements et réservations sur www.latroupesoliles.fr ou au 06 32 60 16 59. TCS10.

Le dîner costumé sur les planches connaît un succès grandissant chaque année.

MISS CAYEUX VACANCES L’élection de Miss Cayeux vacances se déroulera vendredi 15 juillet, dans la salle des fêtes, à 21 heures (entrée gratuite). Les jeunes femmes de 16 à 26 ans qui veulent y participer peuvent candidater. Il faut mesurer au moins 1,65 mètre et être célibataire. Le service animation de la ville de Cayeux in-

dique que la lauréate devra se rendre disponible le 15 août pour participer à la Fête des fleurs. ▶ Contact : Anne-Sophie – service anima-

tion de la ville de Cayeux. Tél. 03 22 26 04 04.

LES TRADITIONS PERDURENT Le 7e dîner croisière se déroulera samedi 30 juillet, sur le chemin des Planches. 400 personnes dé-

guisées sont attendues, le temps d’un dîner soigné. La Fête des fleurs, quant à elle, aura lieu lundi 15 août, à 14 heures. Le corso fleuri s’ébranlera du quartier de la Vieille Église en direction du front de mer. ▶ 7e dîner croisière, samedi 30 juillet à

partir de 18 heures, sur le chemin de planches. Pas d’inscription. Renseignements : estivales.desmots@yahoo.fr

ANIMATIONS

Le Crotoy pense aux jeunes vacanciers C’est la nouveauté de cette saison estivale 2016. La municipalité crotelloise, via son service culturel, et l’office de tourisme vont proposer « un box animations », à destination des enfants, sur la plage. Pour assurer cette mission un animateur/animatrice, qui sera recruté(e) spécialement pour répondre à cet objectif, sera présent(e) les lundis, mercredis et vendredis après midi. Sa mission sera de créer et de développer des animations à destination de tous publics et surtout des plus jeunes. Les parents devront accompagner leurs enfants et seront même invités à participer à différents challenges proposés par l’animateur : volley, football, badminton, concours de châteaux de sable… En effet, les organisateurs ont collecté des demandes et de nombreux souhaits émanant en ce sens. Ce qui les a amenés à repenser les actions et le choix s’est porté sur un prestataire extérieur, qui

Les enfants n’ont pas été oubliés , avec plein d’animations sur la plage crotelloise. les mardis et jeudis après midi à compter du 12 juillet jusqu’au 25 août (en fonction des marées) proposera : grandes structures gonflables, tirs à l’arc, etc.

Et aussi des initiations à la guitare L’association Guitar and kids proposera aussi quelques dates d’ini-

tiation à la guitare, gratuites, pour tout public. Autre animation, à destination des petits comme des plus grands : la bibliothèque à la plage, juste à côté du box animations. La commune réitère son « chalet lecture ». celui-ci sera ouvert du 1er juillet au 28 août, tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30. les vacanciers se verront prêter des livres et des jeux de plage. Également au programme : le train routier touristique. Voilà un bon compromis pour découvrir le Crotoy puisque les principales informations historiques et touristiques sont relatées au cours de la visite qui dure 30 minutes (5 €, gratuit moins de 10 ans). Départ à 11 heures depuis la place Jeanne d’Arc puis toutes les heures, tous les jours pendant les vacances. ▶ Liste des animations de l’été sur :

www.crotoybaiedesomme.com. Informations auprès de l’office de tourisme, 1, rue Carnot – 80550 Le Crotoy. Tél. 03 22 27 05 25 et contact@tourisme-crotoy.com

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LITTORAL

La mer vaut bien une messe Les fêtes de la mer rendent hommage aux péris en mer et témoignent du respect et de la crainte que les flots inspirent à ceux qui les pratiquent.

es stations côtières de Picardie : Le Tréport, Le Crotoy Saint-Valery-sur-Somme, Le Hourdel ou Berck célèbrent la mer l’été. L’occasion de rendre hommage à celle qui fait vivre et nourrit les pêcheurs, divertit les plaisanciers, tout en rendant hommage également à ceux qui ont péri dans ses profondeurs. Ces fêtes sont donc marquées par une bénédiction. De tradition, les marins sont croyants, ou à tout le moins sensibles à la protection divine, celle qu’exerce la vierge Marie, sous le patronage de laquelle ils se placent. Des fêtes de la mer qui se déroulent donc traditionnellement mi-août, pour la fête de la vierge, L’Assomption. Cependant, le calendrier des fêtes païennes impose désormais plus volontiers sa loi.

Le quartier des pêcheurs à Saint-Valery

C’est le cas à Saint-Valery-surSomme, qui célébrera la mer les 6 et 7 août, autour de processions et d’une bénédiction des flots depuis le bateau promenade Charcot III. Dans ce qui fut un port de commerce avant l’inexorable ensablement de la baie de Somme, le quartier du Courtgain (« petit gain ») vaut le détour. Notamment lors de cette fête, car il est pavoisé et fleuri par les habitants de ces petites maisons typiques, autrefois maisons de pêcheurs, au confort extrêmement réduit à l’époque. Leurs couleurs et

Lors d’une précédente édition de la Fête de la mer à Cayeux-sur-Mer, où un hommage est rendu aux pêcheurs. leurs abords fleuris sont un ravissement pour qui découvre ces rues, nichées sur les flancs de l’ancienne falaise. le Courtgain est très coloré, car les marins repeignaient chaque année leur bateau. La peinture en trop servait pour leurs maisons. Les historiens de la ville racontent que « les femmes des marins guettaient du haut du « calvaire », point culmi-

nant du quartier, le retour d’une pêche qu’elles espéraient fructueuse afin de vendre un peu de poissons au porte à porte à l’aide d’une petite charrette appelée baladeuse ». Ces fêtes de la mer peuvent être l’occasion, pour les plus chanceux, de monter à bord d’un bateau pour assister à la bénédiction des flots par les prêtres. Toutefois, depuis un

naufrage survenu il y a quelques années, ailleurs, à l’occasion d’une de ces fêtes, le législateur a restreint les possibilités pour les spectateurs de monter à bord. Lesquels sont désormais assignés au port pour assister de loin (n’oubliez pas vos jumelles) à la dispersion de fleurs dans les vagues à la mémoire des péris en mer.

LE PROGRAMME Les Fêtes de la mer

▶ Le Tréport – Dimanche 24 juillet, à 9 heures : levée des couleurs. Place de la Poissonnerie à 9 h 30 : procession vers l’église. 10 h 30 : messe dans l’église. 14 h 15 : sortie des bateaux au large du Tréport. ▶ Ault – Lundi 15 août, à 15 heures à Onival et à 16 heures au Bois de Cise. Un feu d’artifice tiré face au square Pomeranz à la tombée de la nuit, clôtura la journée. ▶ Cayeux-sur-Mer – Dimanche 24 juillet. Rendez-vous à 11 heures pour une messe en musique. À 12 heures : procession en musique et costumée jusqu’à l’entrée principale de la plage. À 12 h 30 : procession jusqu’au calvaire du Hourdel, embarquement pour la bénédiction en mer, concert de l’harmonie Les Amis de la musique, à 19 heures : soirée moules-frites. ▶ Saint-Valery-sur-Somme – Samedi 6 et dimanche 7 août, à 14 heures, le samedi, démonstration des pompiers, sur la place des Pilotes et à 19 heures, même endroit, moules-frites. 20 h 30 : concert d’Amuséon et bal. Dimanche – 11 heures : messe à la chapelle Saint-Pierre, suivie d’une procession de la chapelle au port. 15 heures : embarquement sur le bateau « Charcot III » pour une bénédiction de la mer. 15 h 45 : procession du port au Courtgain, le quartier des pêcheurs, décoré. Dépôts de gerbes. 16 h 45 : pot de l’amitié et concert place Parmentier. ▶ Le Crotoy – Samedi 20 et dimanche 21 : Fête de la mer – organisation : Amam, Ville du Crotoy, paroisse. ▶ Berck-Sur-Mer – Lundi 15 août : bénédiction du calvaire – messe en plein air à la base nautique et bénédiction de la mer. Feu d’artifice à 22 h 30 sur la plage.

NATURE

Des animations estivales à la ferme Plusieurs exploitations agricoles ou élevages du réseau Bienvenue à la ferme proposent des animations pendant la saison estivale. C’est le cas, de l’asinerie du Marquenterre, à Quend, par ailleurs élevage de moutons. Dans la cour de la ferme, dont l’accès est payant (5 €), se trouvent de nombreux animaux en liberté : des ânes, bien sûr, mais aussi des chèvres, des poules, des moutons, et bien d’autres animaux, que les visiteurs peuvent approcher, toucher, nourrir. De quoi ravir les enfants, mais aussi les parents. S’il est disponible, le patron Christophe Lehun peut apporter quelques explications. La ferme est ouverte tous les jours de 10 à 18 heures, sauf le samedi. Elle propose également des randonnées avec un âne bâté, sur une boucle de 7 km. TCS12.

Cet été, des fermes s’ouvrent au public, notamment l’asinerie du Marquenterre. À quelques kilomètres de là, toujours à Quend, la chèvrerie de Châ-

teauneuf, tenue par Cécile et Georges Gribauval, possède un

troupeau d’environ 40 bêtes. Elle produit du fromage, qu’elle vend sur place, mais elle est aussi ouverte au public. Les curieux peuvent venir tous les jours, entre 10 et 19 heures, et assister à la traite des chèvres, vers 18 heures. L’office de tourisme local propose également trois visites pour tout savoir sur la fabrication du fromage, guidées par Georges Gribauval. Plus au sud, à Saint-Quentin-enTourmont, un drôle d’élevage héberge 40 000 bêtes à cornes ! Il s’agit en fait d’escargots, élevés dans l’escargotière du Marquenterre de Dominique Bremer. Celuici organise une visite du site tous les week-ends et jours fériés, à 17 heures. L’occasion de découvrir son travail, de A à Z. À Ponthoile, les curieux pourront

visiter la safranière d’Anne Poupart, à la ferme de Romiotte, qui produit le safran de la baie de Somme, notamment récompensé au salon de l’agriculture. Cette épice, la plus chère du monde, se présente sous la forme d’une magnifique fleur mauve, qui apparaît en une nuit et ne vit que 24 heures. Pour profiter d’une visite, il faut toutefois prendre date selon le planning établi et réserver. Dans la vallée de la Nièvre, La chèvrerie de Canaples accueille le public les mercredis, vendredis et samedis de 14 h 30 à 18 h 30. Un moment privilégié pour aller à la rencontre des chèvres et découvrir les secrets de la fabrication d’un fromage dont notamment le Bicottin, spécialité de la ferme, médaillé d’or à la foire de la Cappelle. ▶ www.bienvenue-a-la-ferme.com

TCS13.

14 PICARDIE MARITIME COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

L’ÉTÉ EN BREF AULT Un été pour s’initier au surf-casting

Sylvain Labbé, moniteur guide de pêche, propose tout l’été des sessions de découverte de la technique du surf-casting. Les séances comprennent le matériel et les appâts. Tous les jours selon la météo sur réservation au 06 18 88 71 31.

Journée festive

Le Comité des fêtes d’Ault organise une journée festive le jeudi 28 juillet. Au programme : structures gonflables pour petits et grands, promenades en calèche de 10 à 18 heures.

Feu de joie

Les sapeurs-pompiers allumeront un feu de joie samedi 6 août sur la plage d’Onival. Un repas festif et un feu d’artifice à la tombée de la nuit compléteront la soirée.

TOEUFLES

La laine dans tous ses états L’association A la croisée des chemins organise sa deuxième édition de la fête de la laine, le dimanche 3 juillet, à partir de 10 heures, à la salle des fêtes. Des démonstrations et des initiations aux savoir-faire sont prévues. Les visiteurs pourront s’essayer à la tonte, au tissage, au filage ou encore rencontrer des éleveurs de moutons, chèvres mohair et lapins angoras. Des toisons et de la laine artisanale seront disponibles à la vente. Un marché de créateurs, des jeux et des ateliers pour les enfants et un service de restauration compléteront le programme. Renseignements au 03 22 61 37 71

ANIMATIONS

Ault côté ville et côté nature Pendant l’été, la petite cité balnéaire, classée 9e de l’émission Le village préféré des Français, se dévoile lors de plusieurs visites. Suivez le guide !

lutôt villas Belle Époque ou falaises avec vue plongeante sur la mer ? Pendant l’été, Ault dévoile tous ses atouts lors de visites à choisir selon ses goûts.

▶ Balades les 4, 13 et 17 juillet, jeudi 18

août, sur réservation, tél. 06 80 90 83 59.

SUR LA PLAGE Le centre permanent d’initiative pour l’environnement propose entre autres visites guidées de découvrir la vie à marée basse sur la plage. Comment les animaux surviventils dans les rochers, flaques et dans le sable ? Coquillages et crustacés dévoileront tous leurs secrets aux aventuriers.

PLONGÉE VERS LE PASSÉ Une visite guidée permet de découvrir, au détour des rues typiques de la commune, le charme des villas Belle époque et l’histoire du quartier balnéaire d’Onival.

▶ Samedi 9 et 23 juillet, à 14 h 30, réser-

vation obligatoire à l’office de tourisme, tél. 03 22 60 57 15.

▶ Jeudi 7 juillet et lundi 22 août, sur

ÉGLISE ET BEFFROI Charlotte, Henriette et Louise, les trois cloches du beffroi ecclésiastique unique vont recevoir du monde pendant tout l’été. Des visites de l’église sont en effet organisées pour découvrir cette pépite classée monument historique, que Victor Hugo évoqua lors de son passage dans la cité.

▶ Réservation obligatoire à l’office de

tourisme, tél. 03 22 60 57 15.

réservation, tél. 03 22 33 24 27.

Ault, une cité balnéaire qui offre plusieurs facettes à découvrir.

VOIR LES FALAISES Pendant 3 h 30, avec l’association Sens naturel, les visiteurs remontent le temps jusqu’à l’ère des dinosaures. Dans des paysages à couper le

Des croix à découvrir aussi bien à vélo, en voiture, à cheval ou à pied.

PATRIMOINE

Les visiteurs pourront assister à la tonte des moutons.

DARGNIES Bouquet d’artifice

La fête nationale sera célébrée le mercredi 13 juillet. Un spectacle pyrotechnique, précédé d’une retraite aux flambeaux, sera tiré depuis le stade à la tombée de la nuit.

WOIGNARUE Village en fête

La fête du village aura lieu le dimanche 24 juillet. Au programme : attractions foraines et représentation de l’harmonie à la salle polyvalente. TCS14.

Découvrir les croix en tuf Un ensemble de 41 croix en tuf est à découvrir au bord des chemins dans le Vimeu, aussi bien à vélo, en voiture, à cheval ou à pied. Ces monuments sont le témoignage de l’avancée de l’évangélisation du Vimeu par des moines irlandais au VIe et VIIe siècles. L’association Démucher, qui œuvre pour la découverte et la valorisation des patrimoines régionaux, propose dans son ouvrage Balades historiques et culturelles, un parcours pour découvrir ces croix en tuf ainsi que les villages du Vimeu. En voiture, les auteurs

proposent de partir de Woignarue puis de passer dans le Vimeu vert avant de se rendre à Oisemont, puis Fontaine-sur-Somme. On pourra ensuite revenir vers la côte en passant par Huchenneville et Quesnoy-le-Montant, pour arriver à Cayeux-sur-Mer. Pour les marcheurs, le petit guide illustré propose des parcours : 7 km autour de Woignarue, 6,3 km à Tœufles, 7 km à Acheux-en-Vimeu ou 11,5 km à Fontaine-sur-Somme. ▶ Balades historiques et culturelles en

Vimeu. En vente 12 ¤ en librairies et dans les Offices de tourisme.

souffle, les galets et fossiles marquent le périple. Et une fois au pied des falaises, place à la découverte des algues, anémones, moules et autres chapeaux chinois.

AVEC LES ÂNES L’association Rando’ânes propose pendant l’été des randonnées accompagnées avec ânes de bât. Le 17 juillet, elle se déroulera au bois de Cise, le 20 juillet et le 10 août dans les marais. Une visite dans la nature avec un compagnon bien sympathique qui fera le bonheur des plus petits.

▶ Renseignements auprès de l’office de

tourisme, tél. 03 22 60 57 15.

La base nautique et son plan d’eau, un terrain de jeu idéal pour l’été.

LOISIRS

S’amuser à la base nautique Un plan d’eau de 50 hectares comme terrain de jeu, ça vous tente ? La base nautique de Gamaches, une commune de la Vallée de la Bresle à une quinzaine de kilomètres du Tréport, est le cadre idéal pour s’amuser pendant l’été. Surtout si le soleil et les températures estivales viennent réchauffer l’atmosphère et incitent à venir se rafraîchir au bord de l’eau. L’association Gamaches plein air, qui gère le site, propose des activités seuls, en famille ou entre amis. Sur l’eau, on peut embarquer sur

des voiliers (dériveurs, optimists et catamarans), canoës (2 et 3 personnes), kayaks (individuels), pédalos (jusqu’à 4 personnes) ou encore faire du stand up paddle. À terre, d’autres pratiques sportives sont proposées : tir à l’arc, speedball ou VTT pour profiter des chemins plats et ombragés le long des étangs ou des parcours plus sportifs à travers la forêt d’Eu. ▶ Ouverte du lundi au vendredi de 9 à

12 heures et de 14 à 17 heures. Le weekend, de 14 à 18 heures. Rens. 09 71 55 42 40 ou par mail gpa80@orange.fr

PICARDIE MARITIME 15 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

TCS15.

16 PICARDIE MARITIME COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

BALADE

Sur les pas de Victor Hugo à Ault L’écrivain a arpenté les rues et les falaises d’Ault, fasciné par ce lieu où finit la dune et commence la falaise. L’office de tourisme invite à cheminer en reprenant son parcours !

edécouvrez Ault à travers le regard et la plume de Victor Hugo… L’écrivain a en effet relaté sa venue sur ce site naturel hors norme dans une lettre écrite à son épouse Adèle Hugo, le 8 septembre 1837. Muni d’un plan et de bonnes chaussures, vous pouvez en effet faire un bond dans le temps en suivant dix lieux emblématiques que l’homme de lettres a su conter avec poésie.

les impressions et les sensations de l’écrivain fasciné par la « muraille bleue » de la mer au bout de la grande rue, les falaises bien sûr, l’histoire de la ville engloutie, autant de curiosités qui lui ont fait dire : « Cet endroit est beau, Je ne pouvais m’en arracher »… Si les plus courageux reprendront l’ensemble du parcours de Victor Hugo qui partit du Tréport, le long du sentier des douaniers en passant par le bois de Cise, les plus pressés pourront s’imprégner de ses émerveillements simplement au cœur de la ville d’Ault, balisée en dix points. Des lieux remarquables agrémentés de panneaux d’information reproduisant des documents historiques et reprenant les extraits de la lettre à son épouse. Une excursion atypique qui permet de découvrir la ville aujourd’hui mais aussi de la faire revivre comme elle était au 19e siècle ! ▶ Carte et dépliant à l’Office de tourisme

Une balade entre passé et présent

Au fil des rues, arrêtez-vous là où le regard de Victor Hugo s’est perdu et relisez les extraits de la lettre où il raconte avec sa verve habituelle ses rencontres, ses étonnements et ses réflexions. L’occasion de cheminer à travers les rues de la ville et de découvrir certains lieux incontournables comme l’église Saint-Pierre ou une bâtisse du 14e siècle dont la façade était ponctuée de têtes sculptées (dont quelquesunes ont survécu). Tout au long du parcours, vous pourrez retrouver

Des panneaux d’information ont été disposés le long de dix points remarquables « sur les pas de Victor Hugo ».

4, place du Maréchal-Foch à Ault. Tél. 03 22 60 57 15

VILLAGE

Le charme de Saint-Valéry

Les tours guillaume font partie des lieux emblématiques de Saint-Valéry. Combinant le charme d’un port maritime, d’une ville médiévale et d’une cité de marins bien tranquille, Saint-Valéry a tous les atouts pour inciter le visiteur à prendre son temps. Jusqu’au 19e siècle, les navires s’échouaient sur la grève au pied des murailles de la vieille ville. Si aujourd’hui il n’y a plus de risque pour les bateaux, le port de plaisance de Saint-Valéry et ses pontons aménagés restent un lieu incontournable de la ville. Les maisons de pêcheurs, très pittoresques, parsèment encore les rues qui mèneront les visiteurs les plus courageux jusqu’au petit sentier du calvaire des marins et sa

vue surplombant la baie. Plus bas, sur les quais de bord de mer, les badauds pourront apercevoir des phoques qui pointent parfois le bout de leur nez… À l’intérieur de la ville la porte de Nevers en brique, grès et galets du 17e siècle, surveille les piétons qui déambulent entre l’église Saint-Martin, les tours guillaume, la tour Harold, le château ou l’abbaye. Des lieux chargés d’Histoire puisqu’en 1431, Jeanne d’Arc prisonnière des Anglais traverse Saint-Valéry avant d’être acheminée à Rouen où elle sera brûlée. ▶ Office de tourisme de Saint-Valéry

Tél. 03 22 60 93 50

PICARDIE MARITIME 17 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

Entre pistes cyclables et chemins verts, 13 circuits sont disponibles sur l’appli.

BAIE DE SOMME

Tous à vélo avec l’appli Baie’Lib La baie de Somme est désormais à portée de roues pour toute la famille ! Partez à la découverte de richesses insoupçonnées, d’anecdotes, de paysages splendides, de petits villages de caractère à vélo en téléchargeant l’application gratuite Baie’Lib. Treize circuits vous attendent, que vous soyez entre adultes ou avec des enfants, avec un VTT ou non, chacun trouvera le circuit cycliste qui lui convient ! Ainsi, des circuits de 8 à 17 km sont

proposés pour découvrir au gré de petites routes, pistes cyclables ou chemins verdoyants les trésors méconnus de la baie. Et petit plus de cette application qui ne fait pas que vous signaler la bonne route : différents quizz, questions, géocaches vous attendent… Dressez l’oreille ! Êtes-vous certain de bien connaître la baie de Somme ? Alors à vos vélos ! ▶ Application téléchargeable gratuitement

sur Google Play ou l’App’Store.

18 PICARDIE MARITIME COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

L’ÉTÉ EN BREF LE TRÉPORT La fête de la mer

Organisée tous les deux ans, la fête de la mer aura lieu dimanche 24 juillet. Au programme : à 9 heures, lever des couleurs Place de la Poissonnerie, à 9 h 30, procession vers l’église en passant par les rues du Tréport, à 10 h 30, messe à l’Église du Tréport. Les bateaux sortiront au large du Tréport à partir de 14 h 15.

La moule festive

La traditionnelle foire aux moules se déroulera les samedi 13 et dimanche 14 août, sous le chapiteau de la plage du Tréport. Dégustation de moules et ambiance festive au programme.

MERS-LES-BAINS Le Summer’s festival La 7e édition du festival de musiques actuelles, Summer’s festival se tiendra plage Roger Salengro, à Mers-les-Bains, vendredi 20 août. À partir de 18 heures, cinq groupes se succéderont sur la scène.

Peintres dans la rue

La manifestation se déroulera les dimanche 17 juillet et dimanche 7 août. Des peintres, installés dans le quartier balnéaire produiront une toile représentant une vue depuis l’endroit où ils ont installé leur chevalet.

La piste Medrano Tous en fera une 8 août. prévues, 20 h 30.

piste ! Le cirque Medrano halte sur la prairie le lundi Trois représentations sont à 14 h 30, 18 heures et

LE TRÉPORT

Les pirates à l’abordage sur le port ! La 4e édition du festival pirates se déroule les 2 et 3 juillet au Tréport. Au programme : chasse aux trésors, crachat de bigorneaux, jeux, animations…

a ville du Tréport devient le temps d’un week-end – 2 et 3 juillet – un repaire de pirates et un port de l’île de la tortue. Le festival pirates, organisé par les commerçants, le casino, la ville, revient et cette année avec une nouveauté : l’accrovoile avec Capitaine Pic. Les matelots les plus téméraires pourront grimper en haut du mât, hisser le pavillon et sonner la cloche ! « Depuis le début de la manifestation, j’essaie d’avoir cette animation chez nous », se réjouit Martine Blin, cheville ouvrière du festival. Et c’est une drôle de rencontre qu’elle a aussi prévue, cette fois avec Fanch pour des spectacles de 45 minutes. « J’ai été marin pêcheur en 1820, assassiné par ces maudits pilleurs de mer. Je reviens après 200 ans de longue agonie dans les profondeurs océanes conter mes histoires à qui souhaite les entendre… » Rendez-vous désormais incontournable de ce festival, le concours des cracheurs de bigorneaux. « Le record à battre est de 10,47 m, rappelle Martine Blin. Il

EU Concentration de véhicules anciens

Le jardin à la française du château d’Eu sera le théâtre des Rendezvous musicaux tous les jeudis de l’été à 19 heures. Chaque jeudi un nouveau groupe se produira. TCS18.

pied du funiculaire à 16 heures pour deux compétitions : dames et messieurs. Les gastéropodes sont

05 69 ou martine.embarcadere@orange.fr 06 74 64 59 55

Joey Starr et La rue Ketanou au Murmure du son

Chaud devant ! La 18e course de garçons de café partira vendredi 26 août à 15 heures de la place du marché. Le défi est ouvert à tous. Renseignements au 02 35 86 19 91.

Jeudis musicaux

est détenu depuis des années par les Bretons. » Les joueurs sont attendus samedi 2 et dimanche 3 au

Course de garçons de café

Un rassemblement de vieilles voitures se tiendra le samedi 27 août de 9 à 18 heures dans la cour d’honneur du château d’Eu. Dans une ambiance conviviale, les passionnés de l’association Vieilles du Val de Bresle soupapes présenteront leurs travaux de restauration et leurs acquisitions.

L’accrovoile est annoncée comme l’animation phare de cette édition 2016.

fournis par une poissonnerie locale. Après la technique, il y aura aussi possibilité de tester sa piraterie en quiz : un sur la littérature à l’office de tourisme de la gare haute et un sur Barbe noire au casino. Les enfants sont également invités à participer à un concours de déguisement. Ils défileront dans les rues de la cité portuaire sur des trottinettes forcément pirates ! Rendezvous samedi 2 juillet à 14 heures au chalet « repaire du captain ». Tous ces concours feront l’objet de récompenses comme des repas dans les restaurants ou des bons d’achat chez les commerçants. Les jeunes pirates peuvent déjà commencer à se préparer à l’aventure. Les enfants de 6 à 12 ans sont invités à dessiner un bateau pirate (format 21 x 29,7). Les œuvres sont à déposer avant le 3 juillet au magasin l’Embarcadère (près du funiculaire) ou à l’office de tourisme. ▶ Rens. à l’office de tourisme au 02 35 86

La Rue Kétanou. La 14e édition du festival de musiques actuelles eudois aura lieu les 15 et 16 juillet. Pour son 5e rendez-vous en centre-ville, Le murmure du son reprend la même formule que les années passées. Pour mettre les festivaliers dans le tempo, les animations débutent le vendredi soir par deux concerts au théâtre du château : Lucien et les Arpettes à destination du jeune public, à 19 h 30, et Magnitoz

(blues) à partir de 21 heures. Cette soirée d’ouverture est gratuite. Les festivités du 16 juillet débuteront à partir de 13 heures en ville. Deux fanfares, Pampana et Mario Brass, déambuleront pour se rencontrer vers 17 heures au niveau de la place Guillaume-Le-Conquérant, où se trouvera également l’Harmonie municipale. La scène installée à proximité verra se succéder trois groupes : Commun Accord, Diabolo Watts et Siak. Les portes du site, entre la collégiale et le château, ouvriront à 17 h 30. Tarmac Rodéo ouvrira le festival, suivi de Bombay, La Rue Kétanou, Caribbean Dandee (avec Joey Starr) et Yellam. Entre les changements de plateau, les spectateurs pourront passer par le village associatif, se faire tirer le portrait ou encore enregistrer des concerts avec le percussionniste So Loops. ▶ Tarifs : 25 ¤ (pré-vente : 20 ¤). Lycéens et

étudiants : 15 ¤. Gratuit pour les moins de 12 ans. Billetterie locale : Crédit Agricole, Bar le Victoria’s (Eu), Librairie Encre Marine, Bar le Bragance à Eu, Magasin Ipopotamtam à Dieppe et Abbeville Musique. Réseaux nationaux : ticketmaster et Fnac. Rens. lemurmureduson@gmail.com ou 07 83 66 86 www.murmureduson.org

Le grand défilé en tenue d’époque se tient le dimanche après-midi.

MERS-LES-BAINS

Dans le bain de la Belle époque Comme chaque année, le 4e week-end de juillet, Mers-LesBains se transforme pour faire revivre l’esprit Belle époque. Il s’agit d’un week-end tout simplement unique, où l’on croise robes, dentelles, magnifiques costumes authentiques, ou nouvellement confectionnés. Au sein du secteur sauvegardé et de ses belles villas, la fête des baigneurs recrée une ambiance proche de celle des années 1900 et de la mode des bains de mer de 1860.

Parades costumées, métiers d’hier, nombreuses animations sur le thème rétro sont prévus sur ces deux jours de fête. Un bain de mer est organisé dans la pure tradition le dimanche à midi. Des milliers de spectateurs s’y pressent. Comme pour admirer le défilé organisé dans les rues de la ville à 15 heures. ▶ Programme complet disponible mi-

juillet. Renseignements à l’office de tourisme au 02 27 28 06 46.

TCS19.

22 PICARDIE MARITIME COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

L’ÉTÉ EN BREF BLANGY-SUR-BRESLE On fête le cheval !

Les samedi 23 et dimanche 24 juillet, la première édition de la fête du cheval se déroulera sur la zone de loisirs. Le programme est dédié aux pratiques équestres et notamment à l’attelage. La fête débutera samedi avec le concours national d’attelage, les épreuves de dressage seront disputées toute la journée. Dimanche, le concours se poursuivra avec le marathon le matin et la maniabilité l’après-midi. Durant ces deux jours, le public pourra profiter de stands et d’animations en accès libre. Entrée du musée 5 ¤.

BLANGY-SUR-BRESLE

Village mérovingien dans la vallée Les archéologues de la Fatra présenteront leurs travaux à l’archéosite mérovingien à l’occasion de la fête du verre, les 13 et 14 août. Durant deux jours, petits et grands pourront en apprendre davantage sur le mode de vie et le savoir-faire des hommes du haut Moyen Âge. Des démonstrations de poterie, de tissage ou du travail du cuir seront présentées. L’entrée sur le site et les animations sont gratuites.

Des dégustations de mets médiévaux seront proposées.

MILLEBOSC La fête de la forêt

La 21e fête de la forêt aura lieu les 23 et 24 septembre. Devant le succès des années précédentes, le marché artistique et artisanal (produits du bois et de la nature, naturels et du terroir) aura lieu sur deux jours, le samedi de 15 à 20 heures et le dimanche de 10 à 18 heures. Les trompes de chasse et la troupe du Carcahoux animeront également la fête et les repas champêtres le temps du week-end !

GAMACHES Rame, rameur, ramez

La base de loisirs Gamaches plein air organise des initiations aux activités nautiques. En sessions ponctuelles ou sous forme de stages : voile, planche à voile, canoë ou stand up paddle. Pour les personnes plus « terrestres », le club propose également des parcours VTT balisés au départ de la base. Tél. 09 71 55 42 40 ou www.gamachespleinair.com TCS22.

BLANGY-SUR-BRESLE

La vallée de la Bresle fête le verre Des milliers de visiteurs sont attendus les 13 et 14 août sur le site du manoir de Fontaine. Deux jours pour plonger dans la tradition du flaconnage.

e deuxième week-end d’août est synonyme, depuis 19 ans de fête du verre de la Vallée de la Bresle. L’édition 2016 aura lieu les 13 et 14 août sur le site du Centre culturel du Manoir de Fontaine. La fête commencera à 10 heures, avec l’ouverture des halles où sont installés les artistes et artisans verriers pendant les deux jours du salon. Depuis le début de la fête, 120 000 visiteurs sont passés au Manoir.

Démonstrations et initiations

Au cœur de la vallée de la Bresle, la tradition verrière du flaconnage est une réalité historique, économique, artisanale et industrielle. Plusieurs propositions permettront aux visiteurs de se plonger dans cette ambiance. Notamment des démonstrations de ces divers métiers qui ont trait au verre : verre soufflé, perles, vitrail au plomb, vitrail Tiffany, verre au chalumeau, gravure, taille à la roue, sablage, émaillage… Avec l’aide et l’expérience des mains de quelques artisans spécialistes, il sera possible de s’initier à différentes techniques : vitrail au plomb, grisaille, vitrail Tiffany, décor au sable, premières chauffes au chalumeau. Juste à côté du site, la restitution du Village Mérovingien sera animée tout le week-end par les archéologues de la FATRA. Le dimanche à 10 heures, la Messe des Verriers aura lieu dans

Tout le week-end des démonstrations seront assurées devant le public. la cour du Manoir, en plein air. L’exposition estivale (du 16 juillet au 29 août) sera, cette année, exclusivement dédiée au verrier de renommée internationale Yan Zoritchak (exposition « Energie »), l’un des artistes verriers les plus créatifs de notre époque. Nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 1987, il vit et travaille en France depuis 1970. Il est l’auteur de nombreuses séries de sculptures présentées dans des lieux

VALLÉE DE LA BRESLE

En rando entre forêt, rivières et campagne Seize itinéraires (de 4 à 17 km avec liaison possible), balisés pour la plupart et entretenus avec le soutien du Département de SeineMaritime et de l’Office National des Forêts (ONF) ont été tracés de part et d’autre du territoire de la Communauté de communes interrégionale de Blangy. Douze sont classées de niveau 2 (le plus haut) et pour certaines qualifiées comme présentant un intérêt départemental et quatre de niveau 1.

Un hêtre et un chêne ayant grandi ensemble Un dépliant édité par la Communauté de communes présente ces divers circuits, qui empruntent à la fois des sentes de forêt, des chemins de campagne, des ruelles de petits villages et sillonnent les

abords de rivières et d’étangs. L’une de ces boucles, le circuit de la Bonne Entente, emmène le randonneur au cœur de la haute forêt d’Eu, à l’emplacement des arbres remarquables de la « Bonne Entente », abattus le 23 Octobre 2014 pour des raisons sanitaires liées à la sécurité du public. Un hêtre et un chêne ayant grandi ensemble et semblant s’être nourris par la même racine. Un lieu récemment rebaptisé « site de la Reine-Mère » pour les 100 ans de la Reine et en souvenir de la signature de l’Entente Cordiale au Château d’Eu entre le roi Louis Philippe et la Reine Victoria. ▶ Dépliant à retirer dans les locaux de

l’intercommunalité ou en mairie. Ou à consulter et télécharger sur : www.cc-blangysurbresle.fr

prestigieux au titre évoquant d’éblouissants voyages dans l’univers : Fleurs polaires, Arctique et Antarctique, Fleurs célestes, Lacs d’espace, Rochers errants, Espaces, Jardins célestes, Nova, Étoiles… Ses œuvres sont présentes dans plus d’une cinquantaine de collections publiques en France et dans une douzaine de pays, en Allemagne, Australie, Belgique, Chine, Hongrie, Japon, Pologne, Slovaquie, Suisse, Tchéquie, Ukraine et

USA. Depuis 1973 l’artiste a réalisé plus de 80 expositions personnelles en Europe, aux USA et au Japon. ▶ Samedi 13 et dimanche 14 août de

10 heures à 18 heures ; boutique de l’association et musées seulement à partir de 12 heures le dimanche. Fête en accès libre ; musée : 5 ¤. Accès : autoroute A28, sortie no5 « Vallée de la Bresle ». Un fléchage fête du verre est mis en place à partir des abords de la ville. Buvette et restauration rapide sur place.

BEAUCHAMPS

Station sport et nature Le Domaine du Lieu Dieu à Beauchamps a été créé en 1986. Il s’étend sur 90 hectares de nature, sur le site d’une ancienne abbaye cistercienne, entouré de nombreux étangs, en bordure de la forêt domaniale d’Eu de 9 000 hectares. Quatre-vingts chevaux et poneys, trois manèges couverts, une carrière, trois gîtes de groupe, un gîte de caractère, cinq roulottes, une maison sur l’eau et une yourte, ce petit coin de nature peut accueillir jusqu’à 110 lits.

Pêche en étang ou en eau vive

Entouré de nombreux étangs et bordé de deux cours d’eau, le Lieu Dieu est le paradis des pêcheurs. Six étangs sont dédiés à la pêche, anciennes ballastières en cours de repeuplement, vous y trouverez du gardon, de la perche, du brochet et même de grosses carpes. Pour les amateurs de pêche en

eau vive, une carte est obligatoire (rivière de catégorie 1) pour y pêcher des saumons et des truites. Avec sa plage animée, le téléski et la paillote c’est aussi un espace pri-

Le téléski fait partie des animations. vilégié pour concilier détente, évasion et sports d’eau ! Sans oublier que le Lieu Dieu est aussi le point de départ de nombreuses balades. Des circuits pour tous les niveaux et tous les randonneurs. ▶ http://lieudieu.com/

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PICARDIE MARITIME 25 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

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PATRIMOINE

Jules Verne, incontournable à Amiens Lorsque l’on évoque Amiens, le célèbre écrivain vient immédiatement en tête des personnalités associées à la capitale picarde.

crivain mondialement connu, Jules Verne est une figure historique incontournable de la ville d’Amiens, où il vécut et fut enterré. Sa maison, transformée en musée en 2006, se situe dans un hôtel particulier au 2, rue CharlesDubois dans le quartier Henriville. Il y vécut de 1882 à 1900 : « Je me fixe à Amiens, ville sage, policée, d’humeur égale, la société y est cordiale et lettrée. On est près de Paris, assez près pour en avoir le reflet, sans le bruit insupportable et l’agitation stérile », écrit Jules Verne à son ami Charles Wallut en 1871. C’est à cette période qu’il écrit une grande partie de ses romans de la collection des Voyages Extraordinaires créée par l’éditeur Pierre-Jules Hetzel.

jets comme une pendule de cheminée ou une maquette de bateau ou encore des lettres de correspondance. À ne pas rater également : la soirée conviviale avec spectacle intitulé « la grande auberge du tour du monde » qui sera organisée le 5 août dans la cour du musée. Le thème de cette année sera le cirque, inspiré du roman César Cascabel de Jules Verne. Organisé en partenariat avec le cirque Jules Verne, ce cocktail dînatoire se fera autour de jeux de cirque et d’anciens jeux forains picards. La tombe de l’écrivain est quant à elle visible au cimetière de la Madeleine, rue Saint-Maurice, qui abrite plus de 10 000 sépultures. Rénovée en 2014, la statue funéraire de Jules Verne, faite en marbre de Carrare, est l’œuvre du sculpteur amiénois Albert Roze. Il a représenté l’écrivain sortant de son tombeau, le bras et la tête levés vers le ciel. ▶ Horaires du musée : lundi, mercredi,

Découvrir l’œuvre et le quotidien de l’écrivain

Aujourd’hui, sa demeure, qui est l’une des maisons d’écrivain les plus visitées de France, avec ses 35 000 visiteurs annuels, est un lieu de mémoire, imprégné de poésie. Sur quatre étages, immergés dans un décor et un mobilier du XIXe siècle, plus de 700 objets et documents racontent la vie de l’écrivain et de sa famille, ses nombreux voyages et ses relations avec son éditeur. Actuellement, une exposition, visible jusqu’à fin juillet, dévoile les nouvelles acquisitions du musée : des livres dans des éditions étrangères (allemande, turque ou argentine), quelques ob-

LES VISITES EN BREF Visites de la cathédrale

La visite de la cathédrale est proposée en juillet et août, du lundi au vendredi, à 16 heures, ainsi que le samedi à 11 heures. Tarifs : de 3 à 6 ¤. La visite guidée des tours est organisée, chaque jour sauf le mardi (en juillet et août), à 11 heures. Les visites libres se font de 14 h 30 à 17 h 15. Tarifs : 5,50 ¤, 4,50 ¤ tarif réduit, gratuit pour les moins de 25 ans. Le trésor de la cathédrale est ouvert au public en visite guidée, tous les jours, sauf mardi et dimanche matin, à 11 heures et 14 h 30. Tarifs : 3 €, gratuit pour les moins de 25 ans. Chaque 2e mercredi (en juillet, août et septembre), une visite conférence du chœur de la cathédrale est organisée à 12 heures. Tarifs : de 1,50 à 3 €. Les 24 juillet et 28 août auront lieu des visites de la cathédrale en Langue des Signes et accessibles aux personnes à mobilité réduite. Rens. 03 22 80 03 41. TCS26.

jeudi et vendredi de 10 heures à 12 h 30 et de 14 heures à 18 h 30, le mardi de 14 heures à 18 h 30, samedi et dimanche de 11 heures à 18 h 30. Gratuit tous les vendredis de 16 h 30 à 18 h 30. Tél. 03 22 45 45 75. ▶ Visite du Cimetière de la Madeleine. Rendez-vous de mars à septembre le 1er dimanche du mois à 11 heures à l’entrée du cimetière pour une visite guidée. Plus d’informations à l’office du tourisme. Tél. 03 22 71 60 50.

La maison de Jules Verne est ouverte au public.

COLORISATION

La cathédrale retrouve ses couleurs Cela fait des années que le spectacle est le même, et pourtant il fascine toujours autant. Chaque soir de l’été, des projections donnent vie aux apôtres, saints et autres figures bibliques qui ornent la façade de la cathédrale. Toutes les nuits, aux alentours de 22 h 30, neuf projecteurs s’animent en chœur pour redonner à la cathédrale ses couleurs perdues au fil des siècles. Car voilà huit siècles que ses sculptures sont mises à mal par le temps qui passe. De quoi oublier qu’un jour les édifices religieux aient été entièrement colorés… Pourtant, lors de la campagne de restauration de la façade de la cathédrale d’Amiens, effectuée entre 1992 et 1999, les chercheurs y dé-

La façade colorée de l’édifice religieux est impressionnante. (Photo : Laurent Rousselin) couvrent des traces de polychromie. Voilà qui bouscule les représentations d’un Moyen-Âge gris et

sale. En effet, quoi de mieux que des couleurs vives pour faciliter la lecture des sculptures et bas-re-

liefs des églises et cathédrales ? Il ne faut pas oublier qu’une grande majorité de la population était alors illettrée. Aujourd’hui « Amiens, la cathédrale en couleurs » aide les Amiénois du XXIe siècle à comprendre des images qui ne font plus partie de leur quotidien. Les prophéties messianiques du portail de la Mère-Dieu, le Jugement dernier du portail du Beau-Dieu ou encore le portail de Saint-Firmin, le premier évêque d’Amiens, apparaissent aux spectateurs sous une toute nouvelle lumière. ▶ Gratuit. Spectacle de 40 minutes, tous les

jours jusqu’au dimanche 18 septembre. En juin à 22 h 45, en juillet à 22 h 30 et en août à 22 heures. Rens. 03 22 71 60 50www.amiens-cathedrale.com

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28 AMIENS COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

ANIMATIONS

Le musée de Picardie à l’heure d’été Même pendant ses travaux de rénovation, petits et grands peuvent profiter des animations du Musée de Picardie pendant tout l’été.

e musée de Picardie d’Amiens est en plein chantier. Le premier étage est fermé au public et il est coiffé depuis quelques semaines d’un échafaudage pour la rénovation de sa toiture. Pourtant l’été y sera culturel et animé comme chaque année !

À SAVOIR

Expos, conférences et visites extérieures

Cet été démarre avec « Jeunesse et loteries », une exposition, mais aussi des conférences, conçues avec la Société des Antiquaires de Picardie pour évoquer l’évolution de ce musée des beaux-arts ouvert en 1867. Cette programmation revient sur le concours de 1853 et la construction de ce musée exemplaire, ainsi que les différentes phases de projets, réalisés ou pas, qui ont concerné l’aménagement du sous-sol, où se trouvent les collections archéologiques, la restauration du Grand Salon, l’escalier d’honneur et de la chapelle. Au musée, l’expo sur les fouilles archéologiques qui ont été menées à la citadelle d’Amiens (prochainement campus universitaire) est visible tout l’été. Maquettes, reconstitutions de tombes, plans, photos et de très nombreux objets dont des sarcophages en plomb du IVe sont présentés. Le musée s’associe aussi au festival Art, villes et paysage organisé

Le grand salon du Musée de Picardie, Amiens, octobre 2010 Grand Salon du Musée de Picardie, 2010. Photo Amiens, musées. Cl. Alice Sidoli. par la Maison de la Culture d’Amiens et propose tout l’été des visites guidées, le mardi à 15 heures, de l’île Perdu(e), dans les hortillonnages, conçu par les paysagistes Astrid Vespieren et

A l’occasion du solstice d’été, l’association du Jardin du bout d’la rue invite les Amiénois à découvrir ses activités. Au programme : visite du jardin, de ses aménagements écoresponsables et festivités (installations sonores, rencontres électroacoustique, bal). Rendez-vous le samedi 2 juillet, à partir de 10 heures, au 2, rue Lescouvé. www.jardinduboutdlarue.overblog.com

Balade nocturne à vélo

Le service Buscyclette de l’association Vélo service d’Amiens métropole propose deux balades nocturnes à vélo cet été. L’occasion de découvrir le patrimoine amiénois avec un nouvel angle de vue. Le vendredi 15 juillet, la balade emmènera les cyclistes d’un TCS28.

porain. ▶ Musée de Picardie, rue de la Répu-

blique, Amiens. Ouvert tous les jours sauf le lundi. Gratuit pour les moins de 26 ans. Tél : 03 22 97 14 00

PATRIMOINE

L’ÉTÉ EN BREF Le Jardin du bout d’la rue fête l’été

Elyse Ragueneau. Un festival chaque année enrichi depuis 2009. Un nouveau mobilier commandé au designer Xavier Dumont est à découvrir tout comme une nouvelle œuvre d’art contem-

▶ Un atelier fouilles archéologique pour les plus jeunes est organisé les jeudi 7 et vendredi 8 juillet, de 10 à 12 heures et de 14 h 30 à 16 h 30. ▶ Des conférences : La première sur le thème : « Printemps 1918 : sauver coûte que coûte les œuvres du musée de Picardie », par Romain Zechser, aura lieu le jeudi 21 juillet à 19 heures. La seconde sur les femmes peintres : « Les femmes au chevalet ! », par Hélène Meyer, conservateur en chef au palais de Compiègne, sera organisée le jeudi 7 juillet, à 19 heures. ▶ Un stage de copiste est organisé du 6 au 8 juillet, pour les adultes, chaque jour de 10 à 12 heures et de 14 h 30 à 16 h 30 (sauf le 8 juillet, seulement de 10 à 12 heures). Le stage se développera autour de la peinture La Mélancolie, de Constance Charpentier. ▶ Des ateliers soufflage de verre pour les enfants de 12 à 15 ans, sont organisés les jeudi 7 et vendredi 8 juillet, de 10 à 12 heures et de 14 h 30 à 16 h 30. ▶ Des visites familiales : « Ma quête d’archi », dimanche 3 juillet, à 15 heures et « La chasse au décor », dimanche 7 août, à 15 heures. ▶ Informations : 03 22 97 14 00.

soir jusqu’au Jardin des vertueux, près des Hortillonnages. Le vendredi 19 août, la balade se terminera au Jardin des plantes. Départ à 20 h 15 de la Tour Perret, pour une balade de 16 km, entrecoupée d’un ravitaillement et de la visite des jardins. Possibilité de louer un vélo au départ (2 ¤ et carte d’identité), éclairage obligatoire, participation libre aux frais de ravitaillement.

Envie de sensations fortes à l’hippodrome

Pour les plus téméraires, l’hippodrome d’Amiens propose d’embarquer à bord de la voiture suiveuse pendant les courses. Les visiteurs peuvent également découvrir les coulisses des courses en effectuant un baptême en double sulky (voiture hippomobile à deux sièges). Tarifs : respectivement 3 ¤ et 15 ¤. Rens. : 03 22 52 24 91.

À la découverte du cirque Jules Verne Monument incontournable à Amiens consacré aux arts et au cirque, le cirque Jules Verne voit le jour en 1889 sous l’impulsion du maire républicain d’alors, Frédéric Petit. Il est activement soutenu par Jules Verne, qui évoque une passion pour le cirque dans deux romans qu’il écrira à Amiens, Mathias Sandorf en 1883 et César Cascabel en 1889. C’est lui qui inaugure le monument, qui porte son nom depuis sa rénovation complète en 2002. Il est l’un des seuls cirques en dur encore visibles en France, n’ayant été que très peu touché par les démolitions des deux guerres mondiales. Son architecture mêlant classicisme et modernité inspira les plus grands cinéastes, comme Fellini qui y tourna certaines scènes de son film

Le cirque Jules Verne, joyau d’Amiens, s’ouvre au public. Les clowns en 1972. Des visites guidées sont organisées cet été. L’occasion de redécouvrir ce monument édifié par l’architecte amiénois Émile Ricquier, élève de Gustave Eiffel, ainsi que la flamboyante coupole réalisée par l’ar-

tiste contemporain autrichien Ernst Caramelle en 2003. ▶ Rendez-vous cet été les lundis 27 juin,

25 juillet et 22 août à 12 h 30 place Longueville devant le cirque. Plus d’informations au 03 22 71 60 50.

AMIENS 29 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

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NATURE

Les jardins amiénois s’animent cet été Amiens compte de nombreux jardins ouverts au public qui permettent de découvrir de nombreuses variétés de plantes et d’arbres. Tour d’horizon.

i le parc Saint-Pierre et les Hortillonnages s’attirent les préférences, ils n’ont pourtant pas l’apanage des coins de verdure où il fait bon se balader. Des jardins, un peu excentrés, parfois cachés, proposent également des espaces pour profiter des plus beaux jours de l’été.

LE CLOS ALEXANDRE Caché dans un quartier résidentiel du sud de la ville, le Clos Alexandre, entretient son mystère. Aux mains de la même famille depuis près d’un siècle, lors de sa réfection dans les années 1990, son propriétaire actuel n’a pas voulu conserver sa fonction de verger. En lieu et place des 400 arbres fruitiers, se tient désormais un jardin qui interroge les relations qu’entretient l’homme avec la nature. La symbolique des différents espaces qui illustrent ses relations avec l’eau, la terre et le ciel est révélée aux visiteurs par le maître des lieux lors de chaque visite. ▶ Rens. Clos Alexandre,

229, rue des 4 Lemaire, visite uniquement sur réservation au 03 22 95 19 71.

LE JARDIN DES PLANTES Cet espace de verdure existe depuis le XIIIe siècle. À cette époque, le jardin des plantes est alors le « jardin du Maucreux ». Au XVIIe, siècle, il devient le « jardin du diable » en référence aux garnisons de la Cita-

L’ÉTÉ EN BREF Les ateliers du jardin archéologique

Tout l’été, le jardin archéologique Saint-Acheul organise des ateliers à destination des 8-12 ans. Taille de bifaces, création de paysages, peinture pariétale ou encore apprentissage de la chasse, les ateliers proposés sont variés… Quelques dates : Rencontre autour d’un biface, lundis 4 juillet et 8 août, 14 h 30 ; La chaleur du feu, mardis 5 juillet et 9 août, 14 h 30 ; L’art de la parure, mercredi 6 juillet à 10 heures ; Grand froid chez les mammouths, mardi 6 juillet et mercredi 10 août, 14 h 30 ; Cro-Magnon sous les projecteurs, jeudis 7 juillet et 11 août, 14 h 30 ; Plusieurs cordes à son arc, vendredis 8 juillet et 12 août, 14 h 30 ; La peinture pariétale, mercredi 13 juillet à 10 heures… Jardin archéologique de Saint-Acheul, 10 rue Raymond-Gourdain à Amiens, Tarif des ateliers 3 ¤. Tél. 03 22 97 10 61 TCS30.

delle qui viennent y prendre un peu trop de bon temps. Un siècle plus tard, le terrain est donné par Louis XV à l’évêché pour y enseigner la botanique. Une pratique qui perdurera jusqu’en 1895. Puis, petit à petit, le jardin des plantes devient le service des plantations de la ville. La première serre – encore visible aujourd’hui – est construite en 1898. ▶ Jardin des plantes, 60, rue du Jardin des

plantes, visite libre, tous les jours de 8 à 20 heures, possibilité de visites guidées pour groupe à partir de 10 personnes sur réservation au 03 22 71 60 50.

LE JARDIN ARCHÉOLOGIQUE SAINTACHEUL Peu connu des Amiénois, le jardin Saint-Acheul a pourtant donné son nom à une période du paléolithique : l’acheuléen. Un terme utilisé par les archéologues du monde entier. En effet, à la fin du XIXe siècle, plus de 20 000 silex y sont découverts. Depuis 1947, ce haut lieu des débuts de l’archéologie est classé aux monuments historiques. La visite de ce jardin permet aux visiteurs de faire un bond dans le passé. À l’entrée du site, huit panneaux explicatifs font remonter le temps aux visiteurs ; en faisant un seul pas, ils traversent 1 000 ans d’Histoire. ▶ Jardin archéologique Saint-Acheul,

gratuit (sauf ateliers et accès à la tour d’observation), 7j/7, 24h/24.

Le jardin des plantes est un endroit privilégié pour découvrir de nombreuses variétés de plantes.

DÉCOUVERTE

Art et nature aux Hortillonnages Lieu incontournable d’Amiens, l’été, les Hortillonnages se visitent de trois manières différentes. Il y a toujours la possibilité d’intégrer une visite guidée en barque à cornet, proposée par l’association de sauvegarde des hortillonnages, les visiteurs peuvent également découvrir à pied la petite « Venise des légumes » grâce au chemin de halage, mais aussi louer une barque à moteur rue Roger-Allou à Camon. Au départ de la Maison des hortillonnages en barque à cornet – une barque typique des hortillonnages, qui permet d’accoster plus facilement et de préserver les rieux – les visiteurs voguent le long de 3 km de canaux, sur les 65 km que comptent les hortillonnages. Une balade au cœur de la nature, pour profiter du silence et observer la faune typique des

Les Hortillonnages sont notamment à découvrir en barque à cornet. lieux. Pour ceux qui n’ont pas le pied marin, le chemin de halage permet de contourner une partie des hortillonnages sans jamais

avoir à emprunter de voies navigables. Ragondins, poules d’eau et colvert y sont facilement visibles lors des promenades pédestres.

Pour une découverte plus artistique des hortillonnages, la Maison de la Culture organise le festival « Art, villes et paysage » au cœur des anciens marais, visible jusqu’au 16 octobre. Îles, rieux et étangs y prennent une allure nouvelle à travers les 28 jardins paysagers et les douze installations plastiques réalisées à cette occasion. Là aussi, une partie des œuvres est à découvrir à pied, mais la majorité d’entre elles se dévoile uniquement au fil de l’eau. Pour cela, des barques électriques sont accessibles à la location au Port à Fumier, à Camon. ▶ Maison des hortillonnages, 54 boulevard

de Beauvillé : 03 22 92 12 18 ▶ Festival « Art, villes et paysage » :

location de barques à Camon, de 14 à 26 ¤ (de 2 à 6 places). Rés. 06 78 53 55 92.

AMIENS 31 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

NATURE

Rendez-vous avec les animaux du zoo Avec plus de 60 ans d’existence, le parc zoologique d’Amiens ne s’endort pas dans ses enclos. En attendant l’extension et de nouveaux animaux, les visites vont bon train.

es nouveaux venus font connaissance avec les visiteurs : les ouistitis pygmées ou les gazelles Dorcas sont déjà des habitués du parc. Et pour sûr, ils ont déjà dû se faire des amis parmi les animaux historiques du zoo : éléphants, loups, gibbons, zèbres, otaries, pandas roux ou autres servals (félins grands comme des lynx originaires d’Afrique). Côté carnet rose : Bellisimo et Coari, le couple d’ocelot (Leopardus pardalis), sont les parents d’un deuxième petit, né le dimanche 8 mai 2016. Autant de bonnes nouvelles qui devraient attirer les visiteurs.

maux qui cohabitent en harmonie dans un cadre unique, véritable îlot entre les cours d’eau de la basse et de la haute Selle, peuplé d’arbres centenaires (chênes, érables, noyers d’Amérique ou le plus gros marronnier rouge de France). Un bon moyen pour les équipes du zoo de sensibiliser aux problématiques environnementales et à la protection des animaux. Tandis que les soins aux animaux deviennent un véritable spectacle qui émerveille les enfants comme les parents. Avec sa passerelle d’entrée plus large, sa billetterie avancée et la sortie séparée, il n’y a plus aucune raison de ne pas passer la porte du zoo pour une escapade très nature !

Un espace unique Déjà, 2015 aura été une année historique pour le parc zoologique d’Amiens Métropole avec une fréquentation record de 185 944 visiteurs. Cette année, il poursuit sa dynamique positive. Certains enclos ont été réaménagés, les aires de pique-niques au kiosque et à la

▶ Zoo d’Amiens

Les pandas roux font partie des animaux du parc zoologique d’Amiens. Amiens Métropole volière des aras ont été couvertes, une partie des allées bitumée. Tous ces travaux réalisés durant la fermeture hivernale ont pour seul ob-

jectif d’améliorer le bien-être animal et le confort de visite, car au zoo l’un ne va pas sans l’autre. Au cœur des 6,5 hectares de ver-

dure du zoo et au milieu des 70 espèces des 5 continents présentes sur place, les visiteurs partent à la découverte de plus de 300 ani-

Esplanade la Hotoie Ouvert tous les jours de 10 heures à 18 heures (19 heures les dimanches et jours fériés) Tarifs de 3 à 6 € Tél. 03 22 69 61 12

L’ÉTÉ EN BREF AMIENS Itinéraire découverte du patrimoine à vélo

Le verre, la pierre et la brique rythment cet itinéraire urbain qui vous permet de mieux connaître Amiens. De la gare à l’Hôtel de Ville, de l’Université au Cirque Jules Verne, découvrez en quelques coups de pédales les principaux monuments et quartiers de la ville. À tout moment, vous pouvez faire une pause gourmande en terrasse, vous arrêter pour contempler la cathédrale Notre-Dame d’Amiens ou bien profiter de l’atmosphère d’un jour de marché, place au fil, au pied du Beffroi. Le circuit proposé fait une quinzaine de kilomètres pour une promenade d’environ 1 h 30. Le plan du circuit est disponible sur www.amiens-tourisme.com rubrique Balades coup de cœur.

Au théâtre avec Chés cabotans d’Amiens Le théâtre de marionnettes, fondé en 1933 par Maurice Domon, n’en finit pas de séduire et émouvoir les petits et les grands enfants… On y retrouve nos petits héros à tringles et à fils, emblématiques de la culture picarde. À ne pas manquer, la saison estivale touristique et culturelle de « Chés Cabo-

tans » du 15 juillet au 31 août qui propose différents spectacles en Picard. Et une nouvelle exposition vous attend dans le hall pour découvrir librement et gratuitement l’épopée de « Chés Cabotans d’Amiens » au travers de différents textes, photos inédites, marionnettes exposées… Théâtre d’animation picard Chés Cabotans d’Amiens, 31, Rue Edouard-David. Tél. 03 22 22 30 90. Possibilité de visite guidée de l’expo 2¤ par adulte et 1 ¤ par enfant. Programme sur www.ches-cabotans-damiens.com.

Championnat de France de ballon au poing

Véritable religion de toute une région, le ballon au poing est organisé en Picardie depuis plus de deux cents ans. Il se joue par équipe de 6 joueurs et, contrairement aux autres jeux de paume, il utilise un ballon. Pour taper dans la balle, les joueurs entourent leur main et leur poignée par une bande de toile ou cuir. Une partie se joue en 6 ou 7 jeux, qui se comptent, comme au tennis, en quinze. Cet événement, sportif et culturel, se déroule traditionnellement au ballodrome d’Amiens, au Parc de la Hotoie, tout au long de la journée du 15 août. Tél. 03 22 96 86 65 TCS31.

32 AMIENS COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

L’ÉTÉ EN BREF LE PROGRAMME D’UN ÉTÉ EN MUSIQUE

HIPPISME

L’hippodrome sort le grand jeu

La légion étrangère

À l’hippodrome d’Amiens, les gens ne viennent pas que pour les courses. De nombreuses animations sont organisées afin d’attirer un nouveau public.

Michaël Jackson en fanfare

onstruit à Amiens en 1850, l’hippodrome a depuis, bien évolué. Réputé comme l’un des meilleurs champs de courses de l’époque, des trains spéciaux venaient même de Paris y déposer les amateurs les plus férus de courses hippiques. Aujourd’hui, l’hippodrome n’est plus l’exception des turfistes et veut s’ouvrir à un public plus familial.

La Musique de la Légion étrangère, accompagnée de l’orchestre de l’école Georges-Quarante d’Étouvie, se produira le dimanche 3 juillet, à partir de 11 heures, lors d’une parade en centre-ville et d’une aubade dans la cour d’honneur de l’Hôtel de ville.

La fanfare funky du Jackson Brass Band fera résonner ses cuivres à 15 heures et à 18 heures, le samedi 9 juillet, au parc Saint-Pierre. Habillée à l’image de Michaël Jackson dans « Thriller », la fanfare reprendra les plus grands succès du King of Pop.

Pop rock normand

Les Normands du groupe de poprock Yallin poseront leurs guitares à partir de 16 heures, le dimanche 17 juillet au parc Saint-Pierre.

Jazz au parc

Le jeune groupe de jazz Flash Pig se produira le dimanche 24 juillet, à 16 heures au parc Saint-Pierre. Gagnant du concours international de jazz de Siofok en Hongrie, le groupe viendra jouer les morceaux de leur second album, sorti en 2015.

Spectacle jeunesse

Le spectacle « Le Fabuleux tour du monde d’Archibald » émerveillera les plus jeunes, le dimanche 31 juillet, à 16 heures, au parc Saint-Pierre.

Rendez-vous à l’hippoparc !

Pour que les parents puissent profiter du spectacle des courses, un hippoparc a été récemment aménagé. Au programme pour les plus jeunes : maquillage, bricolage et atelier de transformation de poney en licorne pour participer à une promenade hippique des plus féeriques. Pour prolonger l’expérience, une Fête des enfants est organisée le vendredi 5 août, à partir de 19 heures, avec distribution de cadeaux et encore plus d’animations prévues à l’hippoparc. Les parents ne seront pas en reste et pourront assister à une course de trot en nocturne. Le vendredi 26 août, les festivités continuent lors de la « soirée picarde », à partir de 19 heures. Françoise Desmaret, animatrice de l’émission de France Bleu « T’es d’min coin », viendra parler en picard aux visiteurs. Le suivi des courses se fera également en picard et des ateliers de ficelles picardes et de ficelles des hortillon-

Les novices de la course hippique sont accueillis à bras ouverts à l’hippodrome amiénois. nages seront proposés tout au long de la soirée par l’association « Picardie’s secrets ». Avec toutes ces animations, les visiteurs pourraient en oublier l’un des objectifs principaux de ces rendez-vous : parier sur les chevaux. Pour les novices, des explications leur seront fournies pour accéder plus facilement au plaisir

des courses hippiques. Carole Savreux, directrice de l’hippodrome, tient à rappeler l’origine des courses de trot : « Ce sont des courses très familiales ». Une ambiance qui ne se retrouve pas forcément pour les courses de galop. « Cette discipline vient de compétitions organisées entre fermes, avec leurs chevaux de labour. Aujourd’hui

encore, les chevaux qui participent à ces courses proviennent souvent de familles d’agriculteurs. » Deux autres courses de trot premium sont organisées les dimanche 17 juillet, à partir de 11 h 45 et lundi 25 juillet, dès 12 h 15. ▶ Tarifs d’entrée : 4 ¤, 3 ¤ pour les dames,

étudiants et seniors. Programme et stationnement gratuits.

Musique en reprises

Les reprises de succès français et internationaux du groupe Covercast résonneront dans le parc Saint-Pierre, le dimanche 7 août, à 16 heures.

Tuba jazzy

Le groupe de jazz Elephant Tuba Horde fera la part belle au tuba le dimanche 14 août, à partir de 16 heures, au parc Saint-Pierre.

Musiques bulgares

Le Captain Stambolov, un groupe de cinq musiciens inspirés par les musiques bulgares, se produira le dimanche 21 août, à 15 heures et 18 heures au parc Saint-Pierre.

Bluesmen

Tout de noir vêtus, les musiciens du Blues Brass Brothers reprendront le répertoire des Blues Brothers, mais pas que, le samedi 27 août, à 19 heures et 21 heures au parc SaintPierre en prélude à la projection d’un film dans le cadre d’« Un été au cinéma ».

Concert de clôture

Le Big Band des collèges et lycées clôturera le festival « Un été en musique » le dimanche 4 septembre à partir de 16 heures, au kiosque JulesBocquet (ou sur la place Gambetta). TCS32.

MUSIQUE

« Un été en musique » à Saint-Pierre Cet été, le festival « Un été en musique » intègre la programmation d’Amiens-plage. Plus besoin de courir les kiosques à musique de la ville pour assister aux concerts, la nouvelle édition du festival se déplace tout l’été au parc Saint-Pierre pour aller à la rencontre des Amiénois. Pour l’occasion, un véritable espace scénique avec assises et conditions d’écoute identiques à celles d’un festival de musique est aménagé près des stands de restauration et de jeux au parc SaintPierre. Côté musique, la programmation a été pensée pour plaire au plus grand nombre : du jazz pour les amateurs de cuivres, des spectacles pour les plus jeunes et des groupes locaux de pop-rock pour les adolescents. « Un été en musique » fait également la part belle aux groupes plus festifs en invitant trois fanfares. Le festival débute le samedi 25 juin, avec les

Les Blues Brass Brothers sont à la programmation. Orchestres juniors du conservatoire à rayonnement régional d’Amiens, à 15 h 30 et l’Orchestre

à vents Amadeus de Boves, à 18 h 30, au kiosque du square Jules-Bocquet. Ces pauses musi-

cales sont gratuites et accessibles à tous. (Lire la programmation cicontre).

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34 AMIENS COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

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AMIÉNOIS 35 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

INSOLITE

La cité souterraine de Naours Creusées par la main de l’homme à partir du IIIe siècle, les grottes de Naours sont au fil du temps devenues un véritable lieu de vie à découvrir.

vec pas moins de 28 galeries et 300 chambres, la cité souterraine de Naours se dévoile à 33 mètres sous la terre. Refuge pour la population durant toutes les invasions, ce village souterrain avec ses six cheminées, ses places publiques et sa chapelle servit longtemps de muches (cachette en picard). En 1750, il fit le bonheur des contrebandiers qui creusèrent des greniers à sel pour éviter de payer la gabelle. Plus tard, les galeries abritèrent également les soldats allemands pendant la seconde guerre… Une histoire mouvementée pour l’une des plus grandes cités souterraines creusées dans le flanc de la colline de Naours, entre Amiens et Doullens. Une visite incontournable pour la région à faire les jours de grande chaleur pour profiter de la température constante de 9,5 o C de ces grottes, sans oublier un petit détour par le musée des métiers picards.

Un parc nature et de l’accrobranche

Si après la visite de la cité souter-

L’ÉTÉ EN BREF DOULLENS La visite de la citadelle

La Citadelle de Doullens était un verrou entre le royaume de France et l’Artois espagnol. Exceptionnelle fortification des XVIe et XVIIe siècles. Dès 1525, c’est François 1er qui ordonne la construction de la citadelle pour protéger la frontière Nord. Cet ouvrage fait transition entre les châteaux forts et les futures citadelles bastionnées que Vauban construira un siècle plus tard ! Découvrez les imposantes murailles de grès, les bastions en as de pique et l’important réseau de galeries de contre-mines. Circuit libre autour des remparts ou visites guidées en juillet et août du lundi au samedi à 11 et 15 heures. Infos visites : 03 22 32 54 52 www.doullens-tourisme.com

LUCHEUX

La cité médiévale

L’aménagement des grottes reflète l’organisation d’une vraie petite ville souterraine. raine, le parc arboré de 10 ha est toujours accessible pour des balades à la découverte des moulins ou un pique-nique convivial, l’ac-

crobranche de Naours, la grande nouveauté, ravira les plus sportifs. Avec ses 50 ateliers sur 4 parcours différents, les grands comme les

petits, dès 5 ans, pourront partir à l’aventure. ▶ Infos et tarifs : citesouterrainedenaours.fr

HISTOIRE

Picquigny : le château revit !

Au nord de Doullens, l'ancienne cité médiévale de Lucheux, seule commune en Picardie qui a conservé ses trois monuments symbolisant l'ancien régime de la société française : un château fort construit entre le XIIe et le XIVe siècle, une église romane présentant des chapiteaux historiés et un beffroi porche du XIVe siècle, unique dans le nord de la France et reconnu par l'UNESCO en 2005. Visites guidées groupes uniquement. Dépliant disponible à l’office de tourisme de Doullens ou sur www.doullenstourisme.com. Tél : 03 22 32 54 52

Restauré, le château de Picquigny va revivre tout l’été au rythme des visites libres, guidées ou insolites. Des vestiges impressionnants à redécouvrir. S’il est un château qui garde d’imposants vestiges, c’est bien celui de Picquigny. À deux pas d’Amiens, au cœur de la calme vallée de la Somme, cette forteresse du XIe siècle a connu de prestigieux hôtes tels que Madame de Sévigné, Victor Hugo ou encore les frères Duthoit qui y réalisèrent plusieurs gravures ou dessins. Incendié en 1470 par Charles le Téméraire, il fut reconstruit et modifié à la Renaissance puis abandonné à la Révolution française. Ce haut lieu de la guerre de cent ans est un emblème du Moyen Âge. Le charme et la magie de son enceinte du XIVe siècle, le Pavillon Sévigné, souvenir du séjour de la Marquise, la cuisine renaissance, les souterrains, la prison marquée par les graffitis des templiers et la collégiale SaintMartin, classée monument historique, sont autant de bonds dans le temps. La restauration a bien avancé, et cette fois dans les règles de l’art, permettant d’ouvrir à nouveau les portes du château aux visiteurs. Du 9 juillet au 28 août des visites gui-

LA CHAUSSÉE-TIRANCOURT Retour vers la préhistoire

On peut aussi faire le tour de la forteresse, une promenade d’une trentaine de minutes. dées sont programmées chaque après-midi à 14 h 30, 16 heures et 17 h 30 et des visites insolites aux flambeaux rendront tout son mys-

tère au château les vendredis soirs à 21 h 30. Les visites de la collégiale, nécropole des seigneurs de Picquigny, sont libres.

▶ Parking gratuit chemin de Fourdrinoy. Tarif des visites guidées : 5 ¤ enfant de 5 à 15 ans ; 7 ¤ adulte. www.chateau-picquigny.com

À Samara (15 km d’Amiens), on entre au cœur de l’Histoire, sur les traces de nos ancêtres ! De la création du feu à la période Gallo-Romaine, 600 000 années d’Histoire de l’Homme sont retracées de manière vivante et réelle à travers 1 200 m2 d’exposition, des animations étonnantes (démarrage du feu, tir au propulseur…) et des démonstrations artisanales (poterie, taille de silex, forge…). Sur les 25 hectares du parc : nature, découvertes, animations et détente sont au programme… Samara à La Chaussée-Tirancourt Ouvert tous les jours en juillet et août de 10 heures à 18 h 30. Tarifs : 10 ¤ adulte, 8,50 ¤ enfant à partir de 6 ans. Tél. 03 22 71 83 83 et www.samara.fr TCS35.

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AILLY-SUR-NOYE

Une Souffle d’émotions qui a déjà emporté 700 000 spectateurs Depuis plus de 30 ans, chaque vendredi et samedi pendant un mois, le Souffle de la Terre fait revivre l’esprit de Picardie, grâce à l’incroyable énergie de 800 bénévoles.

ous n’en sortirez pas indemnes. Assister à une représentation du spectacle vivant d’Ailly-sur-Noye, c’est aussi prendre une décharge d’émotions. « Après la scène finale, on aime bien aller voir les gens pour demander ce qu’ils ont pensé, raconte une jeune figurante de 17 ans à peine. Et ils nous remercient de leur avoir transmis ces frissons ».

À SAVOIR Le Souffle de la terre ▶ Du 19 août au 17 septembre, chaque vendredi et samedi, à 21 h 30, au plan d’eau d’Ailly-surNoye. ▶ Avant spectacle dès 19 heures, avec possibilité de restauration sur réservation pour un menu complet (18 €), ou restauration rapide (composée de ficelles picardes ou de sandwiches). ▶ 25 000 spectateurs en 2015. ▶ Plusieurs tarifs : 18 € (adultes), 9 € (5-12ans) ou 25 € en Carré or. Tarifs de groupes. Réservations au 03 22 41 06 90.

UNE AVENTURE HUMAINE AVANT TOUT Le spectacle a vu le jour à la fin des années 1970 grâce à la ténacité et à l’audace de Dominique Martens. Ce metteur en scène alors très impliqué dans la vie locale met tout ce qu’il a d’énergie à retracer l’histoire du peuple picard. Un pari un peu fou, mais il parvient vite à fédérerbeaucoup de gens autour de ce projet. Après quelques représentations au château de Chaussoy-Epagny (commune toute proche), le son et lumière investit le plan d’eau d’Ailly-sur-Noye en 1986, pour ne plus le quitter. Trente ans plus tard, ce sont entre 750 et 800 bénévoles qui portent l’aventure à bout de bras sur les quatre hectares du site du plan d’eau. Certains de ces bénévoles sont là depuis le début, et apportent leurs précieux conseils. Mais ce qui fait la force du Souffle de la terre, c’est le renouvellement constant de ses membres. « La moyenne d’âge est de 30 à 35 ans », relate la chargée de communication, Isabelle Ducoroy. Les bénévoles s’engagent parfois en famille, et pour certaines, c’est la troisième génération qui s’investit dans la réussite du son et lumière. L’engouement est tel que l’association des spectacles d’Ailly-sur-Noye (qui encadre le son et lumière), ferme ses inscriptions aux volontaires en mai.

UN SPECTACLE DE BÉNÉVOLES, MAIS DE QUALITÉ PROFESSIONNELLE La force de Dominique Martens est d’avoir su faire travailler ensemble des personnes d’horizons très divers. Toutes les professions sont représentées au sein des bénévoles. Et certains n’ont pas hésité à suivre des formations pour ajouter à la qualité du spectacle, comme les artificiers qui s’occupent des jeux pyrotechniques, ou encore pour la sonorisation du plan d’eau. Le Souffle de la terre, c’est plus d’une trentaine de tableaux pré-

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La guerre sera au centre de l’édition 2016 du Souffle de la terre. Du 19 août au 17 septembre. Un spectacle de grande qualité. sentés au public sur 1 h 50 de spectacle.

3 200 costumes endossés en une soirée

Ainsi, sont retracés plus de 2 000 ans d’histoire du peuple picard (avec une incursion dans l’ère glaciaire). Pour ce faire, les figurants endossent pas moins de 3 200 costumes par représentation, dessinés et conçus par une costumière : Madeline Duriez. Des costumes qu’elle réalise avec son équipe de couturières après de longues heures de recherches historiques afin d’être la plus fidèle possible aux moindres détails. Et puis le Souffle ne se repose jamais sur ses lauriers. Après la scène du Cirque complètement refaite en 2014, la scène préhistorique en 2015, cette année, Centenaire oblige, c’est la scène de la guerre 14-18 qui a été l’objet de toutes les attentions.

LA GUERRE AU CENTRE DE L’ÉDITION 2016 Le Souffle de la terre ne se cantonne plus au son et lumière. C’est aussi un « avant-spectacle », qui depuis plusieurs années désormais, est sans cesse amélioré, en fonction des thèmes retenus. Du 19 août au 17 septembre, le thème de cet avant-spectacle sera

donc la Grande guerre (le spectacle a d’ailleurs reçu le label de la Mission du Centenaire). « Dès leur arrivée, les spectateurs passeront dans une tranchée que nos équipes sont en train de reconstituer. Il y aura également des expositions de plusieurs associations de passionnés.

Nos bénévoles endosseront les costumes de soldats allemands, anglais et français pour lire des correspondances », détaille Isabelle Ducoroy. Au total, ce sont une cinquantaine de bénévoles qui seront mobilisés pour cet avant-spectacle. Quant à la scène 14-18 du son et

lumière en elle-même, elle a été retravaillée afin de la rendre « vraiment spectaculaire ». Sous un déluge de feu, un village va s’écrouler sur l’île du plan d’eau... Nouvelle musique, nouveau décor, l’histoire de Picardie commencera par cette scène. « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait », reprend souvent Dominique Martens à Mark Twain pour résumer l’aventure du Souffle de la terre. Une aventure qui continue de s’écrire année après année. DELPHINE RICHARD

AMIÃ&#x2030;NOIS 37 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

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L’ÉTÉ EN BREF DOULLENS Visites au musée Lombart

Ce musée, offert à la ville de Doullens en 1908 par Jules François Lombart, industriel chocolatier et grand amateur d’art, présente des œuvres de Corot, Chardin, Daubigny et Poulbot (originaire d’une famille locale) ainsi qu’une momie, des objets égyptiens et des pièces archéologiques. Ce musée très hétéroclite possède également un très beau jardin à la française. Tarifs et infos : 03 22 77 02 55 ou www.doullens-tourisme.com

DREUIL-LÈS-AMIENS

Du téléski nautique à 10 minutes d’Amiens Depuis un peu plus d’une quinzaine de jours, une activité inédite s’offre aux adeptes des sports de glisse sur l’étang de Dreuil-LèsAmiens (à 15 min à l’Ouest de la Métropole) : le téléski nautique. Cinq câbles suspendus au-dessus de l’eau permettent d’avoir les mêmes sensations que le ski nautique, mais sans bateau. Et donc à moindre coût puisque le système est électrique. Même les débutants et les plus jeunes peuvent tester ce sport puisqu’il est possible d’évoluer à genoux sur une planche (kneeboard), pour plus de stabilité. Le site d’Amiens Cable Park est ouvert tous les jours. ▶ Tarifs : Forfait d’une heure à 21 € et 18 € pour les moins de 16 ans et les étudiants. Forfait journée à 45 €.

AILLY-SUR-SOMME

Au fil de l’eau en bateau électrique Le service de location est ouvert tout l’été. Sans expérience, les vacanciers peuvent naviguer sur la Somme.

is en place il y a quatre ans, le service de location de bateaux électriques à l’office de tourisme d’Ailly-surSomme a définitivement conquis le public. Un troisième bateau a d’ailleurs été mis à l’eau pour répondre aux nombreuses demandes. « Les touristes, notamment Parisiens, nous disent être charmés par la tranquillité du site, les paysages et le côté nature préservée. Tandis que les locaux apprécient de pouvoir découvrir la Somme d’un autre point de vue que depuis la véloroute », observe Virginie Decorte, de l’office de tourisme. Si l’activité séduit tant, c’est peut-être aussi parce qu’il n’y a pas besoin d’avoir d’expérience de pilotage, encore moins de connaissances maritimes pour embarquer à bord d’un de ces bateaux. Après avoir fait signer le contrat, Virginie Decorte confie les gilets de sauvetage obligatoires à l’ensemble des moussaillons et ensuite, direction la berge. Quelques minutes suffisent à expliquer le fonctionnement du petit bateau. « Vous voyez là, c’est la poignet marche/arrêt/ marche arrière. Il faut la pousser comme ça ou comme ça », explique Virginie Decorte, démonstration à l’appui. Une fois les rames

À SAVOIR ▶ Trois formules de location sont proposées : Pour 1 h 30, 45 € ; pour 3 heures, 65 € et pour 5 heures, 80 €. ▶ Un chèque de caution de 200 € sera demandé. ▶ Le bateau peut transporter un poids maximum de 375 kilos (l’équivalent de 6 adultes). La balade est possible à partir de 4 ans. Les moins de 16 ans doivent obligatoirement être accompagnés d’un adulte. ▶ Tout le matériel est fourni (rames, gilets de sauvetage, câble de recharge…) ▶ Les réservations sont possibles directement à l’office de tourisme d’Ailly-sur-Somme ou sur Internet. Sur le site de l’office de tourisme www.amiens-ouest-tourisme.fr ou http://planetnautic.com. confiées (qui servent parfois au retour, pour diriger le bateau qui va à contre-courant), les occupants sont parés pour leur balade.

Pique-nique de produits locaux et pain frais

Pour une location d’1 h 30, il sera possible d’aller jusqu’à Samara. Pour 3 heures, la promenade pour-

Le bateau électrique a l’avantage de faire très peu de bruit. Balade tranquille garantie ! ra être poussée jusqu’à Picquigny, où il faut faire demi-tour à l’écluse. Et pour 5 heures, les plaisanciers pourront envisager une pause pique-nique ou une visite du parc préhistorique. « Deux pontons ont été aménagés pour permettre l’accès et une borne de recharge a été installée », précise Virginie Decorte. Le long de la Somme, farniente et détente seront au programme. Avec en prime, poules d’eau, foulques et grèbes castagneux à observer entre Ailly-sur-Somme et Samara ; vue sur l’oppidum du

parc préhistorique ; sur le château de Tirancourt ; sur les champs de roselières ; sur la collégiale et les vestiges du château de Picquigny. Pour compléter l’offre, une nouveauté a été mise en place cette année : le panier pique-nique. « Au moment de la location du bateau, si les personnes nous précisent qu’elles souhaitent un panier-repas, nous leur préparons, souligne Virginie Decorte. Soit la formule repas pour le midi avec produits locaux et pain frais, soit la version goûter avec le gâteau battu et la confiture. » ÉMILIE DA CRUZ

L’ÉTOILE

Les belles surprises cachées du prieuré Le site d’Amiens Cable Park a ouvert ses portes depuis fin mai.

CORBIE Visite guidée de l’abbatiale Saint-Pierre

L’Office de Tourisme propose des visites guidées de l’Abbatiale. Cet édifice caractérisé par son imposante façade, est l’un des derniers grands témoins de la puissante abbaye bénédictine de Corbie, qui a connu un rayonnement dans toute l’Europe. L’Abbatiale recèle de nombreux trésors dont un plan de l’Abbaye, une maquette de l’église, de nombreuses reliques, des pierres tombales, des œuvres sur Sainte Colette (patronne de la ville). Infos office de Tourisme 03 22 96 95 76. TCS38.

Il mérite le détour, le prieuré de Moreaucourt. Fondé en 1146 par le seigneur de Flixecourt et de l’Étoile -Aleaume d’Amiens –, ses ruines furent classées monuments historiques en 1926. Le lieu est aujourd’hui un écrin floral d’une qualité remarquable, que sublime chaque année la fameuse Journée aux iris, organisée en mai. La saison 2016 du prieuré est marquée par quelques nouveautés visant à faciliter la visite de ceux, encore trop nombreux, à méconnaître ce lieu. Huit panneaux d’interprétation viennent d’être implantés à des endroits stratégiques de la visite. Et pour replonger le promeneur dans l’ambiance du prieuré à l’époque de sa splendeur, les efforts du conservateur des lieux se sont concentrés sur les nouvelles plantations. Cela va des

Les iris sont légion au prieuré, non loin du jardin aux fruits rouges ! seize pieds de vigne à l’entrée du domaine jusqu’à la métamorphose de la roseraie entièrement repensée dans le plus pur esprit Lenôtre,

et composée de 40 carrés. Un autre jardin a été aménagé : « Le Jardin du oui », nouveauté 2016 que l’on doit aux enfants de

l’école primaire Hector-Malot de Flixecourt. L’espace encadre un labyrinthe végétal complètement réaménagé lui aussi. Un îlot des lys complète cet ensemble de nouveautés. Lys blancs, jaunes et roses s’y épanouissent pour accueillir les curieux qui pourront profiter pleinement des lieux lors de la journée aux fruits rouge, dimanche 17 juillet. Car si le prieuré fait la part belle aux fleurs et surtout aux iris qui sont son signe distinctif, il possède également en son sein un jardin de fruits rouges où groseilles, framboises, cassis, mûres et myrtilles vous donnent l’eau à la bouche. Les cassis récoltés au prieuré entrent même dans la confection d’une bière locale appelée « Princesse des marais », dernière née de la brasserie de Domart-en-Ponthieu.

AMIÉNOIS 39 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

L’ÉTÉ EN BREF PICQUIGNY Une base de loisirs flambant neuve

Inauguré samedi 30 avril, le site de l’ancienne filature a été réhabilité ces derniers mois pour accueillir des jeunes, des kayakistes et des touristes. L’équipement est de très belle qualité. Pensé par le cabinet d’architecte amiénois Pascal Brassart, ce projet s’inscrit dans le grand projet Vallée de Somme du Conseil départemental. La base de loisirs fait l’unanimité dans le territoire, sachant que la commune a rétrocédé gratuitement une partie des terrains, dont l’île du Traité déjà aménagée en parc. Au total, la base s’étendra sur 14 000 mètres carrés. Dans l’ancien bâtiment, tout n’a pas été démonté, certaines parties ont ainsi été réhabilitées car certaines façades sont classées. On trouve sur le site une grande halle de 500 mètres carrés avec une partie chauffée qui servira aux Centres animation jeunesse (CAJ). Il y a également un atelier de réparation pour les bateaux, un espace de stockage, un nouveau ponton, des salles de réunion, une infirmerie, des sanitaires, etc. De quoi passer un bel été sur et au bord de l’eau. TCS39.

40 AMIÉNOIS COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

RANDONNÉE

Une Boucle du Liger à boucler… ou pas ! Randonnée familiale par excellence, le parcours vallonné qui part de Le Quesne, très modulable, croise quatre autres parcours, faciles ou ardus, sur lesquels on peut s’engager.

’est du pied du mont d’Arguël, de l’église Saint-Rémy, sur la rive droite du Liger, que part le parcours de la Boucle du Liger, non praticable en vtt. Un parcours familial de 8 km de distance réalisable en 2 heures. Une boucle très intéressante car elle croise ou est le point de départ de quatre autres itinéraires, quatre variantes qu’on peut ajouter ou non à la randonnée initiale…

Liger. Désormais sur sa rive gauche, on atteint le village pour tourner à droite et rejoindre la départementale 211 qu’on emprunte aussi en tournant à gauche pour gagner le village de Saint-Aubin-Rivière. Ces quelques centaines de mètres, les plus périlleux, sur la

Plus haut sur le larris, la végétation est moins dense. On y repère anémone, thym couché et orchidées.

Des boucles pour tous les niveaux

Dès l’entame qui grimpe en lacets à l’assaut du versant sud du mont d’Arguël, on peut ainsi choisir d’opter pour la promenade d’une demiheure, balisée par le Département et baptisée « Le larris de Le Quesne et le Mont d’Arguël » qui consiste en fait simplement à faire le tour de cette éminence. Une éminence, qu’il faut donc grimper, après un coup d’œil sur la petite chapelle dédiée à la Vierge située derrière l’église et le larris, pour entamer la boucle du Liger. Cette ascension, plus grosse difficulté de l’itinéraire – il n’y en aura plus ensuite – met tout de suite les jambes et le cœur à niveau… En haut du mont, on tourne à droite sous la motte féodale puis à gauche sur un chemin qui emmène au pied de l’escalier qu’on gravit jusqu’au calvaire. De là, la vue est splendide sur la vallée du Liger et les environs ! Redescendant l’escalier, on tourne à gauche puis, par un escalier à droite, on rentre dans le village d’Arguël où l’on découvre le plus petit théâtre de Picardie. Passant sous son porche, on vire à gauche puis à droite dans le chemin en pente raide qui mène tout droit à la route Le Quesne-Arguël sur laquelle on s’engage à droite sur 30 mètres avant de tourner à gauche, au carrefour d’une route qui vient

Plus on monte sur le mont d’Arguël, au tout début de la randonnée, plsu la vue se révèle vaste et superbe. de le Quesne, et de prendre immédiatement le chemin à droite d’un portail défoncé. De là, on suivra, pendant 1 km, ce chemin enherbé jusqu’au Mazis, passant d’un paysage montagneux et accidenté à un itinéraire tout plat et très verdoyant. Parfois le bruissement du ruisseau rappelle que le Liger, invisible, est pourtant bien là…

À la découverte des plantes du larris

À l’approche du Mazis, où la pose récente de l’oléoduc saigne le bois du coteau, se situe le départ d’une autre balade, d’1 heure et d’un kilomètre, balisée en vert et de difficulté moyenne. Il s’agit de celle des

Le début du parcours, montagneux et accidenté, se mue vite en un itinéraire plat et très verdoyant. TCS40.

larris de saint-Aubin Rivière dont le coteau est géré par le Conservatoire d’espaces naturels de Picardie. Cette balade grimpe en lacets, à couvert sous les érables et les hêtres jusqu’à des genévriers au niveau desquels, sur les tapis d’herbes rases, les hippocrépides fer à cheval à fleurs jaunes et les globulaires bleues attirent de nombreux papillons. Un peu plus haut, sur la partie la plus remarquable du larris, la végétation est moins dense, moins envahie par les broussailles et l’on peut y repérer anémone pulsatile, thym couché et de nombreuses espèces d’orchidées sauvages. Qu’on ajoute ou pas cette balade à l’itinéraire, on continue la Boucle du Liger vers Saint-Aubin-Rivière. Avant d’y arriver, à la fourche, au niveau du moulin, où l’on peut faire un arrêt, on tourne à droite pour atteindre, avec parfois de l’herbe jusqu’aux épaules, la route Le MazisAndainville qu’on remonte sur quelques mètres avant de prendre le premier chemin qui grimpe fort à gauche. Au bout de ce chemin, deux solutions : aller à droite et s’engager sur le difficile circuit des Hauts du Liger de 17,7 km réalisables en 4 h 30 (!) ou aller à gauche pour poursuivre la Boucle et descendre vers le Mazis. À l’approche de ce village se présente la quatrième variante possible avec, à gauche, un chemin de

grande randonnée de pays qui descend et sur lequel on peut s’engager. On peut aussi l’emprunter dans l’autre sens plus loin en continuant tout droit alors que la Boucle du Liger bifurque vers la gauche à ce carrefour pour rejoindre Le Mazis qu’on atteint après avoir traversé le

Départementale, requièrent, bien sûr, la plus grande prudence… Arrivé à saint-Aubin Rivière, on tourne à droite au premier carrefour puis à gauche dans le village. Au bout de la rue, au calvaire d’où l’on a une superbe vue sur le mont d’Arguël, on prend le deuxième chemin (non goudronné) à droite. Sur ce chemin, il faudrait presque marcher à reculons tant l’intérêt du parcours est alors derrière soi avec de belles perspectives sur le coteau nord du Liger qualifié parfois de petite Suisse picarde. Un dernier virage à gauche, bien balisé, ramène le randonneur au Quesne et au bord du Liger, aménag é pour récupérer avec... une pause déjeuner ! THIERRY GRIOIS

S’il est souvent invisible, le Liger, dont on entend parfois le bruissement et qu’on franchit par deux fois, est pourtant bien là : la boucle pédestre porte, d’ailleurs, son nom.

AMIÃ&#x2030;NOIS 41 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

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42 HAUTE-SOMME COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

L’ÉTÉ EN BREF GUYENCOURT-SAULCOURT Les fleurs à la fête

La treizième fête des villages fleuris a lieu samedi 2 et dimanche 3 juillet. Samedi à partir de 14 heures, marché du terroir et de l’artisanat ; animations diverses. Initiation au cirque pour les enfants à 14 h 30 ; atelier à 15 heures par Odile Hennebert. Dîner animé par The Raving Soul à 20 heures sur réservation. Dimanche, randonnée pédestre à 9 heures ; repas champêtre à midi avec les Irish Mor Salily.

HAM On cuisine local

L’association MARCHE (maintien d’une agriculture rurale à Ham et les environs) organise son marché des producteurs vendredi 1er juillet de 16 h 30 à 19 heures au parc Delicourt. Parmi les différents artisans locaux de bouche et de terroir, fabrication de pain, cuit au feu de bois.

MONTDIDIER Les randonnées de l’office de tourisme L’office de tourisme du Pays de Parmentier organise des randonnées pédestres gratuites les jeudis 7, 21, 28 juillet, 18 et 23 août. Découverte de nouveaux parcours, démonstration de marche nordique. Rendezvous à 18 heures sur le parking du Prieuré. Renseignements au 03 22 78 92 00.

FROISSY

Au fil du rail, de l’eau et des jeux Dimanches 17 juillet et 21 août, l’office de tourisme d’Albert propose un après-midi entre train, eau et jeux.

’est la grande nouveauté du programme estival de l’office de tourisme du Pays du coquelicot pour cet été 2016 : un aprèsmidi au fil du rail, de l’eau et des jeux. Deux après-midis en fait : dimanche 17 juillet et dimanche 21 août. C’est Mégane Dubois, une étudiante stagiaire en patrimoine culturel qui anime ces deux demi-journées. L’après-midi débute par une balade en locomotive à vapeur, avec le P’tit Train de la Haute-Somme, géré par l’Association picarde pour la prévention et l’entretien des véhicules anciens (Appeva). Puis le groupe visitera le musée des chemins de fer à voie étroite de l’Appeva. Ensuite, Mégane Dubois fera un exposé sur l’histoire du canal de la Somme et le Grand Projet vallée de Somme mené depuis plusieurs années par le Département (et qui

prévoit notamment la réhabilitation des maisons éclusières). Direction ensuite la maison éclusière de Froissy, où Odile Monsigny présentera son berlingot des jeux, un espace qui promeut l’utilisation des jeux comme liens sociaux et intergénérationnels, avec l’association Un Pied sur la terre (en place dans la maison éclusière depuis le 27 mai). Viendra enfin l’heure du goûter, avec des produits régionaux, au café de la maison éclusière. Le retour est prévu vers 18 heures au P’tit Train de la Haute-Somme. Les places sont limitées pour des questions d’organisations. Mégane Dubois estime que 40 personnes seront un maximum à ne pas dépasser pour que l’après-midi reste bon enfant. ▶ Rendez-vous à 13 h 45 au P’tit Train de

Mégane Dubois, étudiante en patrimoine culturel, encadre l’après-midi. Froissy, à La-Neuville-lès-Bray près de Bray-sur-Somme. Tarifs : 20 € adulte,

16,50 € enfant. Réservations à l’office de tourisme au 03 22 75 16 42.

CAPPY

Le port reprend du service

MOREUIL Alméo en fête

Pour clôturer la saison sportive et lancer l’été, Alméo est en fête samedi 2 juillet. Au programme : jeux, animations, baptêmes de plongée, prestation de nageurs, défis avec de nombreux lots et démonstrations de cours d’aquagym, de fitness et autres. Renseignements au 03 22 09 04 90.

ROYE Bouge l’été revient

Le programme des animations en juillet et août. Samedi 2 juillet « Une union pour la paix » : 100 cornemuses accompagnées par les choristes « Les Roye de chœur » à 15 h 30 place de l’hôtel-de-ville, cinéma plein air les mardis 5, 19 juillet et 9 août ; « les dimanches au bord de l’eau » promenade en barque au parc Demouy les 3, 14, 24, 31 juillet et 7 août ; ballet folklorique d’Amazonie vendredi 8 juillet ; karaoké samedis 9 juillet et 6 août ; soirée aqua-disco jeudi 28 juillet à la piscine ; bal country samedi 30 juillet à l’espace GuyMaréchal. Renseignements au 03 22 87 00 52. TCS42.

400 kg d’anguille ont été commandés pour cette 16e édition de la fête de l’anguille.

ÉCLUSIER-VAUX

L’anguille à la fête le 10 juillet Et de 16 ! La commune d’ÉclusierVaux, au sud d’Albert dans la Somme, va vivre sa 16e fête de l’anguille, dimanche 10 juillet. Le comité des fêtes du petit village de moins de 100 habitants attend plusieurs milliers de personnes. Au programme de 10 h 30 à 19 heures : balades en barques électriques sur l’étang, canoë sur le canal, tir à l’arc, démonstration de tonte de moutons, expositions et stands d’artisans et producteurs. Et bien sûr, les visiteurs pourront déguster de l’anguille fumée.

Depuis l’interdiction de la pêche à l’anguille, le comité se fournit dans la Loire et le sud de la France. L’anguille arrive congelée mais elle est fumée en Picardie par un traiteur. Et les 400 kg ne devraient pas avoir de mal à trouver preneur. Chaque année, il faut faire la queue pour déguster son anguille. Attention, la circulation sera réglementée toute la journée. Des parkings le long des routes et des étangs sont prévus pour accueillir le flot de visiteurs.

Anne-Laure, Pieyre-Yves et leur père Bernard Degandt sont originaires du nord de la France. Depuis le départ de la société de pénichettes Locaboat fin 2014, le petit port de Cappy dans la Somme avait le mal de mer. L’an dernier, la capitainerie avait accueilli une antenne de l’office de tourisme mais la municipalité souhaitait que le port se remette à flot. C’est chose faite depuis début mai grâce à Bernard Degandt, loueur de bateaux et de ports de plaisance en France depuis 1989 (il a géré sept bases nautiques). Avec ses enfants Pieyre-Yves et

Anne-Laure, il a créé la société Rivers and canals in Europe (RCE) pour exploiter le petit port de la vallée de la Somme. La famille devrait disposer de dix bateaux électriques de quatre à dix personnes, pour une location à l’heure ou à la journée. Des vélos seront également louables, à l’heure ou à la journée et la famille planche sur un projet de location de pédalos, une demande des touristes. De quoi redonner vie aux quais le long du canal.

HAUTE-SOMME 43 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

FESTIVAL

ZZ Top et Scorpions dans le Santerre Pour sa première édition, le festival Rétro C Trop est parvenu à convaincre les deux mastodontes du rock et du hard rock de se produire à Tilloloy, entre Montdidier et Roye.

on, vous ne rêvez pas : ce sont bien les noms de ZZ Top et de Scorpions qui sont annoncés à Tilloloy, sur les bottes de paille et dans les petits villages du Santerre. Pour sa première édition, samedi 25 et dimanche 26 juin, le festival Rétro C Trop a fait fort en attirant deux formations mythiques du rock’n’roll et du hard rock dans le parc du château de la localité, entre Roye et Montdidier. Les premiers, ZZ Top, demeurent connus pour les impressionnantes barbes arborées par deux de leurs membres, Billy Gibbons et Dusty Hill. Et, bien évidemment, pour leurs standards du rock tendance boogie, qui n’ont rien à envier aux autres mastodontes du genre comme AC/DC. La Grange, dans les années soixante-dix, Gimme Some Lovin’ ou Legs la décennie suivante, la liste des tubes du trio texan, plus que quadragénaire, est impressionnante. Tilloloy, dimanche 26 juin, est seulement l’une de leurs cinq dates en France.

Scorpions, 51 années d’existence

La veille, samedi 25 juin, le public devrait aussi être gâté avec Scorpions. Le groupe allemand fait honneur au nom du festival puisqu’il est actif depuis… 1965. Mais la formation a surtout connu le succès de masse dans les années quatre-vingt. Si les amateurs de hard rock chérissent les hymnes

À SAVOIR ▶ Festival Rétro C trop, samedi 25 et dimanche 26 juin au château de Tilloloy (Somme) entre Roye et Montdidier. ▶ Samedi 25 juin : Scorpions, Hubert-Félix Thiéfaine, Ten Years After et Mike Sanchez. ▶ Dimanche 26 juin : ZZ Top, Jethro Tull, Steve n’Seagulls et Ben Miller Band. ▶ Tarifs : 59 € pour le samedi et 49 € pour le dimanche. Pass deux jours : 95 €. Pass deux jours et camping : 100 €. Moins de 10 ans : 5 € par soirée. Places disponibles sur ginger.fr et dans toutes les billetteries habituelles. ▶ Site : Retroctrop.fr

Ce sera le deuxième passage de Scorpions dans la Somme, après un concert au Zénith d’Amiens en 2012. (photo d’archives) comme No One Like You ou Rock You Like a Hurricane, le grand public s’est surtout entiché de leurs titres les plus tendres, à l’image de la ballade Still Loving You ou de Wind of Change. L’affiche de Rétro C Trop ne s’ar-

rête pas à ces deux noms, aussi connus qu’ils soient. Le tourneur Ginger a aussi fait appel au vétéran français Hubert-Félix Thiéfaine (samedi), qui, malgré son absence des télés et des radios, fédère toujours autant un auditoire large. Le

ENFANTS

Au cœur du larris de Fignières

Un goûter attend les enfants à l’issue du parcours. (Photo Droits réservés) Sensibiliser les plus jeunes au respect de l’environnement dans un cadre à part, c’est l’objet de la promenade prévue le 6 juillet à Fignières. Il s’agit d’un tracé à travers

le larris, également connu sous le nom de « Montagne de Fignières ». Ici, dans le Santerre, à 5 km de Montdidier, s’étendent bois, haies, prairies et terres cultivées. Durant

l’après-midi, un guide présentera la diversité du paysage aux enfants, dans un langage évidemment adapté à leur âge. L’accent sera mis sur les insectes (criquets, sauterelles, papillons dont le Mercure, une espèce rare dans la région), les plantes et les fleurs, parmi lesquelles l’Epipactis rougefoncé, une variété d’orchidées sauvages peu commune. Des fleurs à admirer et non à cueillir, l’un des messages délivrés au cours de la visite. Le parcours, d’un peu moins de 3 km, prévoit des pauses régulières et un goûter sera servi aux enfants à l’issue de la promenade. ▶ Mercredi 6 juillet de 14 h 30 à 17 heures.

Réservations obligatoires auprès de l’office de tourisme au 03 22 78 92 00. Places limitées. Tarif : 2 € par enfant. Prévoir des chaussures adaptées et des vêtements correspondant à la météo.

groupe britannique de rock progressif Jethro Tull (dimanche), avec son chanteur Ian Anderson, viendra rappeler le bon souvenir de son fameux album Aqualung, une semaine après le passage, à Chaulnes à dix minutes de là, de son ex-gui-

tariste Martin Barre. Le festival offrira aussi l’occasion d’entendre Ten Years After, groupe vétéran de Woodstock, dans une formation qui a elle aussi bien évolué. Enfin, Mike Sanchez (samedi) et Steve n’Seagulls et Ben Miller Band (dimanche) compléteront l’affiche. Cette première promet beaucoup, d’autant plus que le festival proposera des stands et des animations « vintage » autour des concerts. C’est certain, les amateurs de rock vont apprendre à situer Tilloloy sur une carte de France. BENJAMIN MERIEAU

RANDONNÉE

Tous les sens à la fête autour de Davenescourt Le village de Davenescourt est réputé pour son château. L’édifice sera le point de départ et d’arrivée d’une balade gourmande et musicale, samedi 2 juillet. Gourmande, puisqu’au retour des 8 km du circuit, un petit repas champêtre sera servi aux participants. Des producteurs locaux seront également présents pour exposer leurs spécialités. Musicale, aussi, car l’office de tourisme du Pays de Parmentier propose trois ou quatre haltes qui vont servir d’intermèdes musicaux. Plusieurs musiciens vont quitter leurs cachettes et surprendre les visiteurs en leur jouant quelques notes, au gré du circuit. On sait déjà que le violon et la guitare font partie des invités. Prévue pour durer environ 1 h 30, la balade va mener les marcheurs

jusqu’à Boussicourt. Ici, un bref aperçu de l’histoire du village durant la Première Guerre mondiale sera présenté par une association locale. Les marais tourbiers de la commune seront évoqués mais les participants ne les emprunteront pas. L’essentiel des explications du guide portera sur l’histoire de Davenescourt, avec un gros plan sur le fameux château. Pour le reste, cette marche se veut un moment de détente, l’idée étant de profiter de la nature en musique avant de se restaurer. ▶ Samedi 2 juillet à 17 h 30. Réservation

obligatoire auprès de l’office de tourisme au 03 22 78 92 00. Tarif : 10 €, 5 € pour les adhérents. Places limitées. Il est conseillé de ne pas venir avec des enfants de moins de 10 ans ou qui n’ont pas l’habitude de marcher. TCS43.

44 HAUTE-SOMME COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

HAM

Découvrir la nature à la rame Avec les seuls sentiers nautiques du nord de la France, le club de canoë-kayak de Ham propose de voir la région d’un autre angle : au ras de l’eau.

’est une expérience étonnante, qui n’est possible qu’à Ham. Sinon il faut aller à l’autre bout de la France (Pau ou Périgueux) pour trouver d’autres sentiers nautiques. Ils ne sont encore pas répandus, c’est dire s’il faut en profiter. De quoi passer un moment étonnant, en famille ou entre amis. Le silence n’est rompu que par les coups de rame, et parfois par les commentaires du guide ou les chutes dans l’eau, car les sentiers se pratiquent en canoë, en kayak mais aussi en paddle-board pour le sentier no1 ! Les sentiers nautiques sont de véritables visites guidées du patrimoine local, mais au fil de l’eau. La tête et les bras, en quelque sorte. Trois itinéraires ont été créés par les membres du club. Le premier se nomme « entre eaux dormantes et eaux courantes, les Sommes aux multiples facettes ». Facile, il part des eaux calmes du canal de la Somme pour se glisser dans les eaux vives de la vieille Somme à Pithon. De bief en écluse, les promeneurs revivent l’histoire de la navigation fluviale tout en apprenant de multiples détails sur la faune et la flore. La balade dure deux heures, sur deux kilomètres.

Héron et hardines

Le deuxième est intitulé « un corridor de verdure entre l’Aisne et la Somme ». Il reste facile, mais il faut

À SAVOIR Les Sentiers nautiques ▶ Tarifs : Demi-journée à partir de 15 € par personne, journée à partir de 30 € par personne. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés d’un adulte. ▶ Conditions : savoir nager, ne pas présenter de contre-indication médicale, autorisation parentale pour les mineurs non accompagnés, tenue adéquate pour pagayer sans gêne, chaussures fermées, coupevent, protection solaire. ▶ Ouvert tous les jours de 10 heures à 18 heures sur réservation au 03 22 73 09 29 ou 06 38 02 85 92, ou par mail : canoekayakclubdeham@gmail.com.

Le club hamois propose trois sentiers différents, accessibles à tous. avoir les bras pour ramer le long de ses 15 km. Du coup, il dure toute une journée allant de Ham à Seraucourt, puis Tugny-et-Pont et Saint-Simon. Au fil de la balade, les kayakistes

Cet été, sautez en parachute à Péronne

TCS44.

Le troisième sentier mesure 5 km, et s’appelle « Ham, un patrimoine original entre Hardines et sucreries ». Ville et campagne, rivière et canal : voilà une façon de découvrir Ham autrement. Le pas-

HAM

PÉRONNE

Cet été, le club de parachute de Péronne proposera un saut en tandem, accompagné d’un reportage vidéo. Cette vidéo filmera le saut de la personne de A à Z, depuis sa montée dans l’avion jusqu’à son atterrissage. Ce saut s’effectuera avec un moniteur certifié afin d’éviter tout incident. Le club n’a pas prévu d’événements, à part quelques enterrements de vie de jeune fille ou de jeune garçon, organisés par des particuliers. Les adhérents peuvent prévoir des événements, mais uniquement pour les adhérents. Pour le saut en tandem, il faudra compter 260 ¤ par saut par personne. Le reportage vidéo coûte quant à lui 105 ¤ par saut et par personne. Pour les conditions, il faut avoir minimum quinze ans et faire

pourront découvrir un petit pontcanal, des oiseaux comme la poule d’eau ou le héron cendré, des eaux domestiquées ou plus sauvages… Le tout émaillé des multiples anecdotes du guide.

sage au parc Délicourt offre un joli point de vue sur la collégiale Notre-Dame avant de plonger dans les hardines, ces jardins maraîchers posés sur l’eau qui existent depuis le Moyen-Âge. C’est presque un choc d’arriver ensuite devant la modernité et l’immensité de la sucrerie d’Eppeville. La promenade se conclut par une nouvelle plongée dans l’Histoire avec le château de Ham. Là encore, le guide a de quoi raconter, entre grande et petites histoires. Alors prêts ? À vos rames. Pagayez ! C.D.

Un saut en parachute en tandem moins de 90 kilos. À noter qu’un certificat médical attestant de la bonne santé du sauteur est obligatoire. CORALIE OWCZARUK

Sentiers en fête revient à Ham Pour leur sixième édition, qui aura lieu le 10 juillet prochain, les sentiers en fête reviennent à Ham. Cette année, le chemin de la source Magloire est à l’honneur. Un accueil est prévu à 9 heures, avec un pot d’ouverture. Les marcheurs s’élanceront aux environs de 9 h 30 sur le chemin balisé. À 11 heures, une pause gourmande, constituée de produits frais, permettra de se reposer un peu. Après cette pause, les randonneurs reprendront la route pour terminer leur parcours vers 12 h 30. Un pot de fin les attendra sur la ligne d’arrivée, car, comme on le dit, après l’effort, le réconfort ! Des calèches accompagneront les randonneurs, qui auront donc la possibilité de marcher ou de se promener en calèche. La calèche pourra aussi être empruntée à miparcours, après la pause gour-

Les randonneurs marchent sur le sentier balisé choisi pour la manifestation mande. La sixième édition des sentiers en fête est organisée par l’office de tourisme de Haute-Somme et la Communauté de communes du Pays Hamois. L’événement est gra-

tuit et ouvert à tous. L’inscription n’est pas obligatoire, mais fortement conseillée afin que les organisateurs puissent prévoir un encas pour tout le monde. CORALIE OWCZARUK

TCS45.

46 OISE COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

L’ÉTÉ EN BREF BEAUVAIS Archéologie au MUDO

L’exposition « Vivre, créer. Découvertes récentes et énigmes archéologiques dans l’Oise » se déroule jusqu’au lundi 19 septembre au Mudomusée de l’Oise, 1, rue du Musée. À partir des fouilles archéologiques les plus récentes dans le département, le MUDO-Musée de l’Oise révèle la vie quotidienne de nos ancêtres et la beauté de leurs créations, de la Préhistoire jusqu’au XXe siècle. Ouvert tous les jours de 11 à 18 heures (sauf le mardi). Entrée gratuite. Rens. 03 44 10 40 50.

Céramiques en expo

L’exposition « Autour d’une même terre » se tient jusqu’au dimanche 18 septembre au Quadrilatère (galerie nationale de la tapisserie), 22, rue Saint-Pierre. Elle présente une sélection de céramiques récoltées principalement lors des fouilles menées au cours des années 1960. Ouverture du mardi au vendredi de 12 à 18 heures ; les samedis et dimanches de 10 à 18 heures. Gratuit. Rens. 03 44 15 67 00.

Tous en piste !

Festival « Malices et Merveilles » les samedi 27 et dimanche 28 août, à la Maladrerie Saint-Lazare. Pour cette 6e édition, la Maladrerie présente des acrobates, clowns, musiciens et créatures fantastiques. Rens. 03 44 15 67 62.

GERBEROY Poésie en peinture

Exposition de Lin Qiu Bertalan du 1er juillet au 7 septembre, sur la place La Hire et Xaintrailles. L’artiste peint des paysages et des personnages remplis de poésie. La Fédération Nationale de la culture française lui a décerné le diplôme de « Créateur d’aujourd’hui ». Rens. 06 10 40 90 42.

TARTIGNY Spectacle au château

Une visite du château est organisée le dimanche 3 juillet, dans le cadre des Parcs et Jardins de l’Oise. L’occasion de flâner dans des parcs remarquables et d’y découvrir un spectacle « C’était il y a très longtemps, mais ce n’était pas loin… ». Rens. 03 44 10 40 00.

CANNY-SUR-THÉRAIN Théâtre au camping

Le festival « Les Théâtrales tout Thérain » se déroulera du 6 au 10 juillet. Au programme : 32 artistes donneront 9 représentations théâtrales, 2 concerts et un bal. Écritures contemporaines, clown, récits collectifs et/ou intimes, théâtre musical, spectacles pour les plus petits, etc. Au camping, ouvert à tous, restauration. Rens. 06 86 13 01 53, lestheatresdutherain@gmail.com TCS46.

MUSIQUES ACTUELLES

Les quatre Scènes d’été de Beauvais C’est l’un des festivals vétérans de rock, et plus si affinités, dans l’Oise, chaque été à Beauvais. Voici les quatre dates de ces XXVes Scènes d’été pour juillettistes.

es « Scènes d’Été » de Beauvais proposent chaque année un programme de concerts gratuits en centre-ville ou à l’espace culturel François-Mitterrand durant le mois de juillet. Des artistes de réputation nationale ou internationale sont invités, grâce notamment à une collaboration avec l’Ouvre-Boîte, une salle régionale de musiques actuelles dans le quartier Argentine, qui met en lumière de nombreux talents locaux. La 25e édition de ces Scènes d’été se déroule du 1er au 22 juillet autour de quatre rendez-vous.

VENDREDI 1ER JUILLET, 20 H 30, PLACE JEANNE-HACHETTE Le groupe Percujam, huit personnes autistes et leurs éducateurs, ouvre ces Scènes avec du rock festif. Le concert est réalisé avec l’Arche de Beauvais. À 21h30 suivra Orkesta Mendoza, mené par Sergio Mendoza, leader du big band de speed mambo Y La Orkesta. Mambo, cumbia, merengue, mariachi, rancheras… avec un cocktail corsé de guitares western, cuivres et pulsations latines.

rock et chanson. Ce concert sera suivi de celui d’Ephemerals (soulfunk / UK), qui fait sensation à Londres et rivalise avec les meilleurs groupes de Brooklyn, avec ses sept musiciens.

VENDREDI 8 JUILLET, 20 H 30, PLACE JEANNE-HACHETTE Le groupe Mar Del Plata (rock, Beauvais), né d’un coup de cœur artistique entre Christophe Leroy et Victor Tchouri, a composé une vingtaine de titres et prépare un album mêlant pop,

Mar Del Plata, le groupe régional de l’’étape, en scène vendredi 8 juillet. place Jeanne-Hachette, à partir de 20h30.

VENDREDI 15 JUILLET, 21 HEURES, THÉÂTRE DE PLEIN AIR DE L’ESPACE CULTUREL MITTERRAND USS (Underground Sky Sound) est un trio rock et grunge. Il a remporté de nombreux tremplins comme celui de la Salamand Corp à Beauvais en 2015.

Concert organisé en partenariat avec l’ASCA, suivi à 22 heures par Last train (rock/Mulhouse), révélation rock de l’année. Ils débarquent à Beauvais lors d’une tournée passant par les Eurockéennes, Les Vieilles Charrues ou le Paleo festival.

VENDREDI 22 JUILLET, 21 HEURES, THÉÂTRE DE PLEIN AIR DE L’ESPACE CULTUREL MITTERRAND JB Moundélé (African Jazz) et ses mélodies touchantes sur des grooves ouest

africains teintés de mandingue, coupé-décallé, rumba, afrobeat, des musiques urbaines et vivantes, mêlant tradition et modernité, jazz et world music. Concert suivi, à 22 heures, par uKanDanz (Ethiocrunch – France/Éthiopie), rencontre singulière entre un quartet électrique français et Asnake Guebreyes, charismatique chanteur de la scène d’Addis Abeba. ▶ Contact : Direction des affaires cultu-

relles, rue de Gesvres – 60000 Beauvais ; Tél : 03 44 15 67 00.

ANIMATION

Le labyrinthe de maïs d’Hétomesnil Le musée de la vie agricole et rurale de l’Oise à Hétomesnil, à 25 km au nord de Beauvais, propose chaque année un « labyrinthe de maïs ». Le parcours a été tracé à l’intérieur d’un champ jouxtant ce musée, installé dans une puissante ferme école bâtie en 1856. Du 9 juillet jusqu’au 31 août, « le Maïs aventure » proposera deux parcours thématiques, un circuit de voiture à pédales et deux nouveautés : un circuit gyropode et un espace de tir. Autre animation au côté des collections permanentes qui s’étendent sur plus de 2 000 m2, une exposition temporaire (jusqu’au 18 septembre), « L’agriculture sens dessus dessous », qui présente l’agriculture céréalière en Picardie. Le 2 juillet, le théâtre de la Ramée animera une lecture en musique, « Animots », d’après Marcel Aymé.

Les chemins verts du musée de la vie agricole de l’Oise. (Photo d’archives) Après un petit tour dans les maïs, direction le musée lui-même qui présente une impressionnante machine à vapeur horizontale Van

de Kerkhove, qui voisine avec un squelette de charrue à bascule. Le parcours devient plus intimiste à travers le mobilier d’époque 1850-

1900, à l’odeur d’outils de fer qui équipent les ateliers du forgeron et du charron, et à l’odeur de crin du bourrelier. On devine, par la porte entrouverte de sa cabane de bois mobile, le dénuement et l’exiguïté dans lesquels le berger se cantonnait à l’abri des étoiles. Ce musée attire environ 4 000 personnes durant la période estivale et de 9 000 à 12 000 sur l’ensemble de la saison. Parmi ses visiteurs, de nombreuses classes d’écoliers. Des visites guidées sont proposées tous les mardis et samedis matin en juillet et en août, à 11heures. Les 17 et 18 septembre le musée participera aux journées du Patrimoine avec une exposition sur les calvaires. ▶ Musée de la vie agricole et rurale de

l’Oise, 186, rue de Marseille à Hétomesnil. Entrée : adulte 6 ¤, enfant 3 ¤, gratuit pour les moins de 4 ans. Tél. 03 44 46 92 98.

48 OISE COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

L’ÉTÉ EN BREF CLERMONT Soirée de la Fête Nationale

La municipalité et le comité des festivités organisent la soirée de la Fête Nationale mercredi 13 juillet à partir de 20 h 30. Au programme : retraite aux flambeaux avec musique à 20 h 30, départ devant l’hôtel de ville ; arrivée au stade avec feu d’artifice et bal popululaire. Renseignements : 03 44 50 26 00, 06 26 64 60 85.

Cinéma en plein air

La municipalité et l’association Passeurs d’Images organisent une séance de cinéma en plein air vendredi 22 juillet à 22 h 20, au centre socioculturel. Projection de « Retour vers le futur ». Gratuit et libre d’accès, sans réservation.

Fête foraine

La fête foraine s’insatalle dans le parc du Chatellier du samedi 30 juillet au lundi 15 août. Demi-tarif pour les enfants les mercredis. Feu d’artifice dimanche 7 août à 22 h 30, dans le parc du CAL.

THÉÂTRE

Pivoine conte Clermont C’est guidé par un personnage haut en couleurs – chemise à jabot fuchsia, costume de laquais et tricorne – qu’il sera possible de visiter Clermont. Avec son accent rocailleux, sa syntaxe et son phrasé totalement baroques, Pivoine d’Orange emmènera le public de l’hôtel de ville au donjon. Samedi 9 juillet à 21 h 30 ; dimanches 3, 10, 17 et 24 juillet à 16 heures. Tarifs : 8 ¤ (gratuit pour les - de 8 ans). Rens. 03 44 50 40 25

SON ET LUMIÈRE

La cathédrale de Beauvais fait écran « La Cathédrale infinie » donne une nouvelle épaisseur au monument gothique par la magie de la colorisation. À SAVOIR La cathédrale infinie spectacle gratuit

▶ Spectacle nocturne de 30 minutes, deux fois par soirée. ▶ Juillet et août : les jeudi, vendredi et samedi. ▶ Septembre : les vendredi et samedi. ▶ Horaires : A 23 heures jusqu’au 16 juillet ; à 22 h 45 du 21 au 30 juillet ; à 22 h 30 du 4 au 6 août ; à 22 h 15 du 11 au 13 août ; à 22 heures du 18 au 27 août ; à 21 h 30 du 2 au 3 septembre ; à 21 h 15 les 9 et 10 septembre ; à 21 heures du 16 au 18 septembre. ▶ Représentations exceptionnelles : jeudi 23, samedi 25 juin et mardi 12 juillet.

amais, depuis les supposés tremblements assaillant la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, celle-ci n’avait fait autant parler d’elle. On se souvient encore, remontant aux années 1990, d’un tintamarre de cloches partout en France, alertant les autorités à Pâques – après la chute de quelques pierres du chœur – sur

les périls encourus par le phare gothique du XIIIe siècle à Beauvais. En 2012, changement total de registre. Au mois de mai s’y déroulait la première projection du son et lumière « La Cathédrale infinie » conçu par Skerzo. Des milliers de lumières lead, commandées par ordinateurs, projetées sur la façade sud risquaient d’autant moins d’attenter à la stabilité de l’édifice que celle-ci avait été réassurée, entretemps, par une vaste campagne de mesures d’ordre sismologique assortie du montage de puissants étais de bois, pour certains toujours en place.

Le quartier canonial Ce son et lumière, dont c’est la quatrième édition cette année, consacrait en outre une opération urbaine de grande ampleur dans le quartier canonial de la ville préfecture. La rue Saint-Pierre pavée à l’ancienne était dotée d’un élégant mobilier urbain, au pied de la fameuse façade sud de la cathédrale, construite par Chambiges au début du XVIe siècle, restaurée en détail et dans sa blancheur. Une couleur idéale pour projeter le spectacle

Le vitrail de l’Arbre de Jessée sur la façade sud de la cathédrale de Beauvais. conçu par le cabinet Skertzo de renommée internationale, à qui commande avait été passée pour quelque 200 000 ¤. Tel fut le prix pour rivaliser avec Amiens, dont le portail de SaintJean faisait depuis des années l’objet d’un spectacle colorisé très envié à Beauvais. La ville préfecture de l’Oise annonçait son spectacle par des affiches placardées jusque dans le métro parisien. Des télévisions du monde entier sont venues témoigner du spectacle, assez inouï, grâce aux prouesses de la

technologie des leads, employée avec une précision chirurgicale. Parmi les tableaux de ce son et lumière « new age », défilent les tapisseries colorées de cette ville drapante et de basse lisse, projetées sur la façade sud, ainsi que le fameux vitrail de l’arbre de Jessé. La lunette magique de Skertzo fonctionne avec brio sur un fond musical, élevant la cathédrale dans une nouvelle dimension. On ne s’en lasse pas. ▶ Contacts : 03 44 15 30 30 ; culture.beau-

vais.fr ; beauvaistourisme.fr

EXPOSITION

L’archéologie en dessins humoristiques Derrière Pivoine, l’artiste Virginie Dupressoir.

NEUILLY-SOUS-CLERMONT Jeux intervillages

La municipalité organise les traditionnels Jeux Intervillages le samedi 27 août. Les équipes des communes du Clermontois se retrouvent pour s’affronter amicalement lors d’épreuves sportives et culturelles toute la journée. Enfants et adultes participent aux différents jeux. Restauration sur place. TCS48.

Intitulée « Je suis archéologue », la nouvelle exposition temporaire du musée archéologique de l’Oise est à visiter jusqu’au 21 novembre. L’occasion d’une découverte décalée du métier d’archéologue et des plus belles trouvailles de ce musée, situé à Vendeuil-Caply. Huit mois de réflexion ont été nécessaires à l’équipe pour ficeler le projet qui fait la part belle aux dessins humoristiques. Des caricatures anciennes ont ainsi été dénichées dans les archives de la Bibliothèque nationale. Y sont associés des dessins plus contemporains, mais aussi le résultat de la résidence d’artiste d’un dessinateur humoristique, Olivier Lambrey alias Bramley. Ce dernier est venu travailler au musée en juin 2015, lors des fouilles annuelles. Il a tiré de ses

Dessins humoristiques et objets anciens se côtoient dans cette exposition. observations une vingtaine de dessins présentant les grands concepts et métiers de l’archéolo-

gie. Des dessins que l’exposition présente aux côtés d’objets issus des collections du musée.

L’exposition s’organise également autour de témoignages d’archéologues sur le lien affectif les unissant à un objet du musée ; d’une vidéo « timelapse » (animation accélérée image par image) du dernier chantier de fouille ; d’un court-métrage humoristique réalisé par le collège Compère Morel de Breteuil ; de peintures humoristiques faites par des élèves du lycée Jean-Racine de Montdidier… À noter que le musée présente également une exposition permanente, dont les pièces exposées sont toutefois changées tous les ans. ▶ Musée archéologique de l’Oise, Les

Marmousets, 60120 Vendeuil-Caply. Tél. 03 64 58 80 00. Ouvert tous les jours de 14 heures à 19 heures sauf le lundi. Plein tarif : 4 €.

TCS49.

50 OISE COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

L’ÉTÉ EN BREF COMPIÈGNE 5e édition du festival Palais en jazz

Le festival accueillera le trompettiste Erik Truffaz accompagné de ses trois musiciens le 24 juin et le poly-instrumentiste Victor Wooten le 25 juin dans la cour d’honneur du palais. Renseignements et réservations sur www.palaisenjazz.com

50 ans de carrière d’Yves Badyh

Du 25 juin au 18 septembre, une rétrospective sur les œuvres de l’artiste compiégnois est organisée à l’espace Saint-Pierre des Minimes. L’artiste y présentera ses peintures, ses sculptures et ses photos. Il sera présent pour signer ses deux romans le 9 juillet et le 10 septembre. Renseignements : 03 44 40 84 83.

CHANTILLY David Gilmour en concert

L’ex-leader de Pink Floyd jouera dans le parc du château le 16 juillet à 21 heures. Il présentera son dernier album Rattle that lock, opus comprenant notamment la chanson éponyme, inspirée de l’entêtant jingle de la SNCF. Billetterie : points de vente habituels ou sur www.gdp.fr

ERMENONVILLE Festival des fabriques

Le parc Rousseau accueille la 4e édition du festival des fabriques, du 19 juin au 14 juillet. Le festival s’étend également aux jardins de Versigny et de Vauciennes ainsi qu’au parc de Géresme à Crépy-en-Valois et au Donjon de Vez. Spectacles de danses, visites sensibles et guidées, siestes littéraires, installations sonores vous sont proposées. Renseignements : 03 44 10 45 75 et info@parc-rousseau.fr

CRÉPY-EN-VALOIS Fête des cochons

COMPIÉGNOIS

Plongée sous-marine pour le Festival des forêts Pour cette 24e édition, le festival de musique classique propose du 21 juin au 17 juillet une série de spectacles sur le thème des océans.

es randonnées en forêts, un intermède musical au détour d’un sentier, la découverte du patrimoine compiégnois… C’est ce qui forme l’essence du Festival des forêts. Mais cette année, la manifestation compte bien surprendre en alliant nature et musique à travers le thème des océans. Le dimanche 26 juin à la piscine de Huy de Compiègne, se déroulera un spectacle d’un genre particulier : un concert sous l’eau. Pierre Lavagne de Castellan viendra y reproduire le chant des baleines à bosse grâce un instrument qu’il a lui-même créé, un « shelltone ». Ce bioacousticien marin laissera aux plus téméraires, la possibilité de littéralement plonger dans l’univers des baleines, puisqu’il sera possible d’écouter le concert dans l’eau, à ses côtés. Les plus réticents à cette expérience pourront assister au concert depuis l’extérieur du bassin, bien au sec.

Balade de l’Atlantique nord à l’Ukraine

D’autres spectacles sont également en lien direct avec ce thème, à l’instar d’Ocean’s music de l’ensemble baroque Oghma, qui invitera les auditeurs, le mardi 21 juin, à une traversée de l’Atlantique nord pour découvrir la musique celtique. Le festival propose également

Visites de la roseraie de l’abbaye

Le parc fait office de décor théâtral. Faire d’un parc un véritable décor de pièce de théâtre, c’est le pari du festival La Scène au jardin. Du 17 juillet au 18 septembre, neuf spectacles se succéderont au théâtre de la Faisanderie de Chantilly. Au bord de l’étang du Potager des princes, le théâtre accueille

l’Euro 2016, le samedi 9 juillet au Ziquodrome de Compiègne. Le Festival des forêts n’en oublie pas pour autant ses traditionnels concerts-randonnées. Au cœur de la forêt de Compiègne, les promeneurs pourront marquer une pause, le temps d’écouter un duo accordéoniste-clarinettiste à Saint-Crépin-aux-Bois le samedi 25 juin ou encore un air de Chopin

sur www.festivaldesforets.fr

PIERREFONDS

Entre culture et nature au Potager des princes

MORIENVAL

TCS50.

une tout autre plongée, cette fois en milieu urbain. La musique s’invite dans le centre de Compiègne pour plusieurs spectacles dont Le grand duel : France-Ukraine où les pianistes Jean-François Zygel et Dimitri Naïditch, respectivement français et ukrainien, s’affronteront dans un match d’improvisation au piano. Un joli clin d’œil sportif à la veille de la finale de

CHANTILLY

La 20e édition de la fête des cochons aura lieu le samedi 27 et le dimanche 28 août au parc Sainte-Agathe. Concert et spectacle de feu le samedi soir. Pièce de théâtre humoristique, trapézistes, jongleurs. Entrée gratuite.

De juin à fin septembre, la roseraie, située dans les jardins de l’abbaye, ouvre ses portes tous les jours de 10 à 18 heures. 1 700 rosiers et 154 variétés créés par le rosiériste David Austin sont à y découvrir. Visites guidées possibles. Espace de vente de rosiers. Tarif : 8 ¤, gratuit pour les moins de 12 ans. Groupe : 6 ¤ par personne. Renseignements au 03 44 88 05 29.

Pierre Lavagne de Castellan reproduit le chant des baleines grâce à un « shelltone ».

à Chelles, interprété par le pianiste Eugen Indjic. Les randonneurs retrouveront ensuite les artistes croisés en chemin pour un concert complet dans l’église du village. Cap vers un cadre plus classique. Le 23 juin, le théâtre impérial de Compiègne accueillera 80 musiciens pour magnifier la symphonie Harold en Italie, composée par Hector Berlioz. Plus conviviaux, les « concerts intimes », comme le récital de piano du jeune prodige Kit Armstrong, le 24 juin au château de Pierrefonds, seront des moments d’échanges privilégiés entre artistes et spectateurs. Les organisateurs ont aussi souhaité combler les plus jeunes mélomanes. Avec Oscar et le gosier de la baleine, le 3 juillet à Tracy-leMont, les enfants seront à leur tour plongés dans l’univers marin. De leur côté, les ateliers P’tites Zoreilles joueront un rôle de « sensibilisation artistique », explique Alexandra Letuppe-Pantic, directrice du festival. Le Festival des forêts se clôturera, à l’abbatiale de Morienval. Le Nordic Chamber Orchestra viendra y jouer ses Cinq Saisons le 17 juillet. Un dernier moment musical intense avant que le festival ne prenne le large… jusqu’à l’année prochaine. ▶ Programmation complète et billetterie

depuis 2008 ce festival atypique. « Les pièces de théâtre proposées ne pourront jamais être jouées ailleurs de la même manière », explique Virginie Bienaimé, directrice artistique du festival. Et pour cause, la priorité de la comédienne est d’offrir des spectacles qui font écho au cadre champêtre. Côté style, chacun saura y trouver son bonheur. Les Plaideurs de Racine pour les amateurs de baroque, Faust de Goethe pour les amoureux de l’époque romantique. Du classique oui, mais pas seulement. On y trouvera aussi des pièces plus contemporaines à l’image du Porteur d’histoire d’Alexis Michalik, œuvre récompensée aux Molières 2014 pour la mise en scène. ▶ Tarif : 20 ¤ par spectacle (réduit : 17 ¤).

Renseignements : www.lasceneaujardin.fr

Bêtes sauvages et joutes aux Médiévales Chaque année, Pierrefonds opère un véritable bond dans le passé à l’occasion des Médiévales. La 6e édition, organisée par l’association Pierrefonds animation se tiendra le samedi 20 et le dimanche 21 août. Sur la place de l’Hôtel-deVille et dans le square, les visiteurs pourront trouver leur bonheur auprès des 65 exposants du marché : ferronnerie, pièces en cuir et articles médiévaux principalement, mais aussi bijoux et costumes pour tous les âges. C’est probablement au sein du village médiéval que la fête battra son plein. Dans le parc de l’Institut Charles-Quentin, une douzaine de troupes s’ajoutera aux 78 déjà présentes l’année dernière. Au total, plus de 150 artistes animeront la commune tout au long du week-

end. Au programme : ateliers de danse et de chant, initiation à l’écriture de parchemins. Plusieurs spectacles se succéderont dans ce village éphémère, alternant entre autres joutes, démonstration de tirs de canon et présentation de bêtes sauvages. En effet, les Médiévales accueilleront des loups mais également des tigresses mises en scène dans un spectacle de dressage. Les Médiévales promettent donc un troisième week-end d’août riche en animations. L’événement phare ? Un spectacle de feu le samedi soir, accessible à tout public. ▶ Renseignements au 03 44 42 81 44.

Tarifs : 3 ¤ l’entrée dans le village médiéval, gratuit pour les moins de 6 ans. Accès libre au marché.

TCS51.

52 OISE COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

CRISOLLES

Le Moyen Âge, c’est mieux la nuit Le parc Carisiolas, près de Noyon, organise deux ouvertures nocturnes de son village médiéval et de son parcours d’accrobranche. Sensations garanties.

’est un vrai village médiéval qui pousse à Crisolles, près de Noyon, depuis 2004. Quoi de mieux qu’une escapade nocturne, en famille, pour le (re)découvrir ? Le parc Carisiolas organise deux sessions d’ouverture jusqu’à minuit, les 23 juillet et 6 août. Les visiteurs auront la possibilité de parcourir le village médiéval, à la lumière d’une torche et de quelques bougies. Une reconstitution plus vraie qu’en l’an mil sera assurée par La Confrérie du Cerbère, troupe médiévale de l’Oise. Entre vie de camp et démonstrations d’artisanat, le jeu des figurants vaut le détour. Si le temps est clément, les visiteurs pourront également assister à des scènes de combats en armes.

L’ambiance change

Nouveauté cette année : des bénévoles montreront la fabrication de torches en cire. D’autres démonstrations d’artisanat sont prévues (poterie, fabrication de pain…), suivie d’une dégustation d’hypocras, apéritif médiéval.

« Ces rendez-vous nocturnes sont populaires, mais c’est la fête des sorcières, le 10 juillet, qui plaît le plus »

Les scènes de combat en armes sont très populaires au parc médiéval, qui fête ses 12 ans. Mais Carisiolas abrite aussi un parcours aventure. Pour cette activité d’accrobranche, les visiteurs devront être âgés de plus de 16 ans. À la lueur de la lampe frontale,

sensations garanties ! Mais pas de panique : les grimpeurs pourront compter sur quelques éclairages supplémentaires. « La nuit, c’est très différent, même pour les habi-

tués. L’atmosphère, l’ambiance, tout change radicalement avec le manque de visibilité. L’accrobranche promet beaucoup de sensations », affirme Sabine Bontems, chef de

projet tourisme du parc. Le parc qui avait enregistré 21 000 entrées lors des sept mois d’ouverture l’an passé, espère attirer un nouveau public, grâce à ce concept proposé pour la troisième année. « La fréquentation était timide, au départ. Mais au fil des années, on a de plus en plus de personnes. La météo joue beaucoup », confie la chef du projet. Les inscriptions, obligatoires les années précédentes, restent « fortement conseillées » jusqu’à deux jours avant. « Ces rendez-vous sont populaires, mais c’est la fête des sorcières, le 10 juillet, qui plaît le plus. » LUCILE CARTON ▶ www.carisiolas.com Tél. 03 44 09 01 73

NOYON

La cathédrale ouvre son sommet aux visites Il faut grimper 260 marches pour parvenir en haut de la cathédrale de Noyon. Pas de quoi effrayer les visiteurs : la visite baptisée « Hauteurs de la cathédrale » connaît un succès grandissant. Deux rendezvous sont proposés au public cette année. Cette pérégrination permet d’explorer les endroits du monument gothique inaccessibles.

« Pour des raisons de sécurité, nous limitons le nombre » Le guide accueillera les visiteurs sur le parvis de la cathédrale et leur fera découvrir trois lieux incontournables : la tribune du chœur et de la messe, le beffroi de la tour sud – qui renferme les cloches et où une vue imprenable sur la ville s’offre aux courageux – et enfin la salle capitulaire. Cette pièce renferme le dépôt lapidaire, de nombreuses pierres anciennes. Une façon originale et ludique d’en savoir plus sur l’ancien visage de la cathédrale du XIIe siècle, en grande partie détruite par les bombardements de 1918. « Nous restreignons TCS52.

Les tours culminent à 66 mètres. le nombre maximum de participants à vingt personnes. C’est surtout pour des questions de sécurité, souligne Laurent Cessin, animateur du patrimoine de la ville. Ces visites sont également possibles en septembre lors des journées du Patrimoine ». Précision utile : il faut compter une heure et demie pour l’ascension complète. L’occasion d’aper-

cevoir le Mont Renaud entouré par les pelleteuses du chantier de la future voie rapide entre Noyon et Ribécourt… L.C. ▶ Rendez-vous le 10 juillet et le 28 août à

16 heures. Tarifs : 5 € et 2,50 € (étudiants et 12-18 ans). Gratuité pour les moins de 12 ans. Rens. www.noyon-tourisme.com ou 03 44 44 21 88.

AISNE 53 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

SAINT-QUENTINOIS

SAINT-QUENTIN

Le choix dans les plages

Le train siffle de nouveau

Sable fin, transats, parasols, pédalos… La cité des Pastels passe en mode plages sur la place de l’Hôtel-de-Ville et à l’étang d’Isle.

Le petit train du Vermandois reprend du service ! Photo Gaël HERISSE

A L’entrée à la plage de l’étang d’Isle est gratuite. Photo Gaël HERISSE

es plages sont de retour cet été dans la cité des Pastels. La 21e édition débutera samedi 2 juillet sur la place de l’Hôtel-deVille et à l’étang d’Isle. Une belle opération pour les Saint-Quentinois qui ne peuvent pas partir en vacances. Sur chaque site, ils profiteront d’une ambiance différente.

Du sable et des jeux Avec ses quelque 1 200 tonnes de sable fin, la plage de l’Hôtel-deVille se veut plutôt familiale. Comme les années précédentes, les enfants retrouveront la pataugeoire, le labyrinthe d’eau, le chalet des activités manuelles. Les associations sportives de la Ville proposeront également des initiations à différentes disciplines : volley,

En 2015, plus de 410 000 visiteurs ont été comptabilisés, au total, sur les deux sites. karaté, haltérophilie… Plusieurs temps forts ponctueront aussi la saison : flashmob, dégustations, spectacles de rue, exposition de voitures, feu d’artifice… En termes de jeux, deux nouveautés : le nautilus, un gros bateau au sein duquel seront proposées des animations pour les 3-6 ans, ainsi que l’installation de tables d’éveil.

Jeux flottants à la plage d’Isle

Dans un cadre plus naturel, la plage d’Isle qui s’adresse davantage aux adolescents. Elle aussi a été dotée, cet été, d’une nouvelle attraction : le wibit sur l’eau. Une plateforme de jeux flottante se déployant sur une quinzaine de mètres. Celle-ci s’ajoutera aux incontournables que sont le minigolf et le pédalo. En 2015, plus de 410 000 visiteurs ont été comptabilisés, au total, sur les deux sites. ▶ Plage de l’Hôtel-de-Ville : du 2 juillet au

15 août (lundi, mardi, jeudi, vendredi : 11 heures à 19 heures ; mercredi et samedi : 10 heures à 19 heures ; dimanche et jours fériés : 14 heures à 19 heures). ▶ Plage d’Isle : du 2 juillet au 28 août (tous les jours de 14 heures à 19 heures).

près avoir été réduit au silence une année pour cause de travaux sur un pont qui surplombe le canal de la Sambre à l’Oise, le petit train du Vermandois reprend du service, notamment durant la période estivale. Chaque dimanche, du 3 juillet au 28 août, une invitation est lancée pour venir flâner durant trois heures le long de la vallée de l’Oise, dans une locomotive diesel style art déco, construite à la fin des années 1920. À une vitesse comprise entre 30 et 40 km/h, la promenade bucolique traversera les communes de Saint-Quentin, Gauchy, Itancourt, Mézières-sur-Oise, Ribemont et Origny-Sainte-Benoîte, avant d’effectuer le chemin inverse. Cerise sur le gâteau, une promenade dans un des wagonsrestaurants de la locomotive sera possible sur réservation le 10 juillet et le 21 août (départ à 12 h 50 et retour à 17 h 15), pour profiter du spectacle de la vallée de l’Oise au moment des moissons.

L’art de prendre son temps « Ce sont des voitures des années 1920 avec des plateformes à l’arrière pour prendre l’air, une sorte de petit

À SAVOIR ▶ Le petit train circulera tous les dimanches du 3 juillet au 28 août. ▶ Départ du quai privé de la zone industrielle Saint-Lazare (accès par le boulevard du Dr-Camille-Guérin, suivre les panneaux à partir du rond-point) à 14 h 15 pour une ballade de trois heures le long de la vallée de l’Oise. ▶ Tarifs : 17 ¤ pour les adultes, 10 ¤ pour les enfants de 3 à 12 ans, gratuit pour les moins de 3 ans. Réservation au 03 23 64 88 38. balcon », précise Philippe Dupont, le président du Cercle ferroviaire et touristique du Vermandois. Une petite expérience rétro partagée en moyenne par plus de 1 500 voyageurs chaque été, qui savourent les 22 kilomètres aller, et 22 kilomètres retour proposés par cette machine à remonter dans le temps, que l’on retrouve plus fréquemment dans les musées que sur des voies de chemin de fer. Une promenade conviviale, pour, comme l’indique Philippe Dupont, « prendre le temps et savourer un moment rare de découverte des bords de l’Oise, sans se fatiguer. »

SAINT-QUENTIN

Cinq soirées de jazz aux Champs-Élysées L’événement musical incontournable de cet été à Saint-Quentin déboule pour la 15e année consécutive avec de nombreux concerts au programme. Point commun des cinq dates retenues : le jazz, à qui l’association Jazz aux Champs-Elysées rend tous les ans, ses lettres de noblesse. Ouverture des festivités le 10 juillet avec la venue de Mariannick Saint-Céran Quartet, une ar-

tiste d’origine réunionnaise. Elle sera suivie le 24 juillet par Pierre Guicquéro Project et son jazz aux influences plurielles et aux improvisations débridées. Le 7 août, place au Ronald Baker Quintet et sa vision musicale tellement exaltante. Le 21 août constitue assurément le temps fort de cette pause musicale estivale avec la Garden party, au cours de laquelle plus de six heures de concerts sont au pro-

gramme, avec des artistes de renom, tels Frederick Tuxx Quartet, Claude Tissendier Swingin’Bolling qui mettront en appétit avant le bœuf anniversaire de soirée. Enfin, c’est Louis Prima Forever de Stéphane Roger et ses sept musiciens, qui animeront la soirée de clôture du 4 septembre. ▶ Concerts gratuits. Au petit jardin des

Champs-Élysées ou au théâtre Jean-Vilar en cas de pluie. TCS53.

54 AISNE COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

PAYS CHAUNOIS

Trois festivals sur tous les airs La période estivale est effectivement synonyme de festivals dans le Pays chaunois. Rendez-vous à Saint-Gobain, à Béthancourt-en Vaux, et dans trois autres communes.

rois festivals sinon rien ! Le Pays Chaunois va vibrer aux rythmes des concerts cet été. Des artistes dont la renommée n’est plus à faire côtoieront des groupes en devenir… Des rendezvous devenus incontournables pour les amateurs de musique qui devraient trouver de quoi satisfaire leur curiosité, tant la programmation proposée lors des trois festivals sera diversifiée.

comme Rock or Bust, Thunderstruck, Hells Bells, et Highway to Hell. « Leur réputation est fondée sur leur prestation scénique embrasée de passion, d’énergie et leur connexion chaleureuse avec leur public », dévoile Richard Michalik, le président de l’association. Les spectateurs devraient adorer. ▶ Concerts le 27 août à partir de 18 h 30.

Prix des places : 11 € en prévente, 14 € sur place.

FESTIVAL DES VERS SOLIDAIRES C’est le rendez-vous le plus connu des trois, et par conséquent celui qui attire le plus de spectateurs. Organisé à Saint-Gobain par l’association Gaïa, le festival des Vers solidaires est présenté comme « un des événements alternatifs majeurs du nord de la France, qui utilise le prétexte de la musique pour prouver qu’il est possible de vivre différemment et mieux sans nuisances ». Pour défendre ses valeurs « dans le respect de l’environnement et de l’humain », l’association a donc misé sur la musique. Cette année, dix artistes et groupes se produiront le vendredi dont Didier Super, et autant le samedi dont Sanseverino.

▶ Rendez-vous les 12, 13 et 14 août au

stade de Saint-Gobain. Prix des places : de 14 à 26 ¤ en prévente ; de 16 à 32 ¤ le jour même. Concerts à partir de 18 h 30.

Les festivals du Pays chaunois savent mettre de l’ambiance pendant l’été. Photo Gaël HERISSE

FESTIVAL PLEIN AIR La huitième édition de ce festival, qui comme son nom l’indique se déroule en plein air, à Béthan-

COUCY-LE-CHÂTEAU

Dix soirs de « sortilèges » Coucy à la merveille vous accueille pour son traditionnel spectacle estival « Sortilèges ». La création nous amène notamment dans des univers ottomans. Un transfert réussi avec des alternances agréables de couleurs dans les costumes et des prestations de dressage équestre attrayantes à l’image de la première partie et des joutes chevaleresques. Sans oublier, en début de soirée, les animations dans la cour du château : campement médiéval, tailleurs de pierre, barbiers, tirs à l’arc… et scènes d’improvisation surprenantes. Représentations les 1-2-8-9-1516-22-23-29-30 juillet. Ouverture des portes du château vers 20 heures, début du spectacle vers 22 h 30. Final pyrotechnique aux alentours de minuit. ▶ Réservations au 03 23 52 01 53 TCS54.

Au programme : des joutes équestres. Tarifs : Adultes 16 ¤, 14 ¤ en prévente ; Enfants de 5 à 12 ans : 9 ¤, 7 ¤ en prévente, gratuit pour les moins de 5 ans. Informations complètes sur : www.amvcc.com/coucy-a-la-merveille/ le_spectacle/

court-en-Vaux, près de Chauny, s’annonce aussi rock que les précédentes. Les groupes HeadSway, Pleasure, Thorgen, Stratageme et

Back’n’blackgirls monteront sur la scène installée pour l’occasion dans une pâture. Le dernier groupe cité reprend des titres d’AC/DC

FESTIVAL CANTONS… CHANTE ! Amener la culture dans les villages, c’est l’objectif de ce festival porté (et financé) depuis une décennie par la communauté de communes Chauny-Tergnier. Le principe de la manifestation est simple : pouvoir écouter gratuitement des artistes en devenir, tout en étant entraîné dans divers styles musicaux. Trois dates ont été retenues pour cette édition 2016, au mois de juillet. « À chaque fois, il y aura trois prestations dont une du groupe New Orléans jazz trio », annoncent les organisateurs. Pour les villages, c’est la quasi assurance de proposer une animation de qualité.

▶ Rendez-vous le 16 juillet à Villequier-

Aumont, le 23 juillet à Ugny-le-Gay et le 30 juillet à Amigny-Rouy. Début des concerts à 20 heures. Entrée gratuite.

TERGNIER

La Frette, c’est chouette Avec son toboggan aquatique, son plan d’eau et ses multiples activités parmi lesquelles mini-golf, pédalo, voile, kayak, la Frette est une nouvelle fois prête à accueillir des milliers de visiteurs. La base nautique a d’ailleurs fait de nombreux aménagements pour cet été. À commencer par un camping flambant neuf avec un restaurant snacking. Les usagers pourront également jouir d’un nouveau sable, tout juste livré il y a quelques semaines. Le traditionnel feu d’artifice sera remplacé par un spectacle pyrotechnique le mercredi 13 juillet à partir de 22 h 30. Enfin, des animations musicales sont également prévues les samedis 23 et 30 juillet et les 6 et 13 août de 15 à 19 heures, et une soirée gratuite de clôture animée par un DJ le mercredi 24 août de 19 à 23 heures. À noter que la baignade est inter-

La base nautique de la Frette et ses activités estivales. dite sans surveillance. En juin elle est possible de 13 heures à 19 heures et de 10 heures à 19 heures les dimanches et jours fériés. Du 1er juillet au 19 août, de 10 heures à 20 heures, et du 20 au

31 août tous les jours, de 10 heures à 19 heures. ▶ Tarifs : gratuit pour les Ternois et les

moins de 6 ans ; 0,75 centimes d’euro pour les extérieurs de 6 à 9 ans ; 4 ¤ extérieurs à partir de 10 ans. www.ville-tergnier.fr

AISNE 55 MARDI 21 JUIN 2016 COURRIER PICARD

ENFANTS

Des visites guidées pleines d’action ! Pour découvrir les lieux incontournables de l’Aisne en famille et sans traîner les pieds, téléchargez gratuitement un audioguide ludique et insolite et partez à l’aventure…

es guides conférenciers sont passionnants… surtout pour les grands. Parce que bon, si on veut visiter un musée ou un château en famille, il faut que ça bouge un peu plus pour nos chères petites têtes blondes ! Heureusement, l’Aisne a trouvé la solution pour un tourisme bourré d’action.

Internet pour télécharger les pistes audio et les transférer sur votre mp3 ou votre téléphone. Certains sites touristiques ou offices de tourisme proposent aussi de louer sur

14 scénarii originaux et surprenants mis en ligne gratuitement pour faire du tourisme autrement

Devenez le héros de la visite

Qui n’a jamais rêvé de mener l’enquête au cœur de l’Abbaye de Vauclair pour élucider le meurtre mystérieux d’un moine ? Lequel d’entre nous ne serait pas extrêmement fier d’avoir aidé à retrouver le célèbre vase de Soissons ? Et pour les plus artistes d’entre nous, découvrir la ville de Saint-Quentin au fil de défis musicaux : un vrai délice… Ce sont quelques-uns des 14 scénarii originaux et surprenants mis en ligne gratuitement pour faire du tourisme autrement. Enquête, jeu de rôle, entraînement avec un coach personnel, conte de fée… Des audioguides aussi insolites que didactiques qui

Un conte de fée au château de Condé, c’est l’une des visites guidées originales proposées en audioguide. permettent d’apprendre en s’amusant. Pour cela rien de plus simple,

soit vous téléchargez directement les audioguides sur votre smart-

phone, soit vous préparez un peu à la maison et en vous rendant sur

place des mp3 avec haut-parleur (mais là, c’est payant)… Une belle manière de plonger le visiteur au cœur de l’action et de l’Histoire. Les plus jeunes trouveront enfin de l’intérêt aux visites touristiques tandis que les adultes retrouveront avec plaisir leur âme d’enfant. ▶ Sites Internet pour télécharger gratuite-

ment les audioguides : www.audio-guide-aisne.com www.evasion-aisne.com

VILLAGE

La cité médiévale de Laon, la montagne couronnée

La cathédrale de Laon surplombe la ville et ses remparts. CDT02 - Lefebvre Ville perchée, la majestueuse cité de Laon a su préserver son cachet médiéval. Le long de ses remparts les balades deviennent romantiques, au sommet de sa vertigineuse cathédrale la vue est imprenable et au fin fond des souterrains de la ville, il paraît que certains trésors sont encore cachés ! Belle cité médiévale, au centrebourg préservé, vous serez touchés par la richesse du patrimoine et les nombreuses visites insolites proposées par l’office de

tourisme de Laon. La ville regorge de monuments à visiter : on y compte plus de 80 endroits classés monuments historiques. Et pour découvrir la ville autrement, laissez-vous guider par un habitant, un greeter (bénévole passionné qui accueille les touristes), qui vous dévoilera les secrets bien gardés de la montagne couronnée. Programme et tarifs disponibles à l’office de tourisme. Réservation conseillée. Tél. 03 23 20 28 62 ou www.tourisme-paysdelaon.com TCS55.

56 AISNE COURRIER PICARD MARDI 21 JUIN 2016

L’ÉTÉ EN BREF AUTREPPES L’Oise en canoë Suivez les traces de l’écrivain Écossais Stevenson qui a descendu l’Oise en canoë et découvrez la Thiérache au fil de l’eau, sa faune, sa flore, ses moulins. Location de canoës suivant différentes formules en fonction des parcours sur le Ton ou l’Oise. Infos : www.canoesurloise.com

BUIRONFOSSE Musée du sabot Atelier de fabrication mécanique, exposition sur le métier du sabotier et ses outils. Présentation d’une collection de 350 vieux sabots de diverses régions de France et du monde. Ouvert tous les jours de 14 à 18 heures sauf dimanche et lundi. Infos au 03 23 97 84 42.

LE HÉRIE-LA-VIÉVILLE Labymaïs Le labyrinthe de maïs est ouvert du 10 juillet au 28 août de 14 à 18 heures et propose un parcours inédit avec 20 étapes. À chaque étape, une énigme est à découvrir. Cette année, activité inédite autour du parcours des sens à emprunter pieds nus durant le parcours. Tarif : 8 €. Infos au 07 83 33 75 68.

LA CAPELLE

Les « formule 1 » du trot le 10 juillet L’hippodrome international de La Capelle accueille dimanche 10 juillet, l’épreuve du trot à grande vitesse qui rassemble les meilleurs trotteurs, qui tenteront de battre le record de piste.

vec le Grand national du trot, l’épreuve du Trot à grande vitesse, aux initiales évocatrices TGV, fait partie des incontournables de la saison hippique en Thiérache. Chaque année, les passionnés sont toujours très nombreux à venir parier sur cette course pas tout à fait comme les autres. Le Trot à grande vitesse rassemble les chevaux les plus rapides du moment qui doivent effectuer un seul tour de piste soit, un mile (1 609 m) le plus vite possible.

Les meilleurs sur la ligne de départ Après deux victoires de Commander Crowe mais aussi celles de

Snob de Corday, Quaker jet, Roi du lupin qui détient le record de en 1’10’‘9/10e, de nouveaux cracks seront au départ derrière les starting-blocks pour offrir du grand spectacle au public. Cette course se déroule en trois étapes avec les hippodromes de Cagnes-sur-Mer et d’Argantan. La Capelle accueille cette année l’étape du milieu. L’enjeu est de taille puisque si le vainqueur remporte les trois étapes, il bénéficie d’un chèque supplémentaire de 100 000 ¤. Ce Challenge offre en plus une prime exceptionnelle de 100 000 ¤, pour un cheval qui parviendrait à trotter sur le pied de 1’10’5, ou moins, deux fois. Pour agrémenter cette journée, des

Les meilleurs trotteurs seront au rendez-vous à l’hippodrome de La Capelle. matchs de horse-ball auront lieu entre les courses sans oublier la présence de miss prestige national 2016. Amateurs de chevaux, connaisseurs ou pas, partez à la découverte de cet endroit qui offre de

multiples possibilités pour toute la famille : structure gonflable, restaurant panoramique, promenade en poneys. ▶ Information :

www.hippodromelacapelle.fr.

FONTAINE-LES-VERVINS 20 heures avec les ânes Passez 20 heures avec des ânes dans la nature. Vivez l’insolite d’un voyage authentique au rythme de l’âne et avec votre sac de couchage pour un bivouac du samedi 13 heures au lendemain à 11 heures. Un trajet d’environ 25 kilomètres pour un groupe de 6 personnes (repas du soir et petit déjeuner compris). Tarifs : 55 ¤ minium par personne tout compris. Infos au 07 86 40 54 64.

GUISE Eurovéloroute Sur une trentaine de kilomètres, l’itinéraire réalisé sur cette ancienne voie de chemin de fer se profile joliment le long de l’Oise entre peupliers, pâtures, petits villages perchés et églises fortifiées. Les anciennes gares ont été aménagées en gîtes de séjour pour accueillir les randonneurs et les familles. Télécharger la carte IGN sur www.randonner.fr.

HIRSON Piste de karting Le site propose différentes formules à bord de karts de loisirs de 200 cm3 (à partir de 13ans) ou d’un kart de loisir biplace de 270 cm3 (à partir de 6 ans en passager). Ouvert les après-midis de 13 h 30 à 18 h 30 et tous les jours en août. Infos au 03 23 58 13 93. TCS56.

GUISE

Immersions médiévales avec les 11es Ducales Le vieux quartier et le château fort vont le premier week-end d’août faire un grand bond dans le temps pour revenir à la vie médiévale à l’occasion de cette onzième édition des Ducales. Cette grande manifestation contribue avec un succès grandissant au rayonnement culturel, économique et historique de la ville et plus largement au pays de Thiérache. Au programme, de nombreuses animations sur sites les 6 août de 10 heures à 19 heures et 7 août de 10 heures à 18 heures : visites du château fort, marché médiéval et des terroirs, déambulations musicales et animalières, échassiers, reconstitution historique, expositions, banquet, vie de camp civile et militaire, village des artisans, spectacles musicaux et animaliers, mini-ferme d’alpagas, tournage et modelage, céramique, jeux traditionnels picards. ▶ Entrée gratuite sauf le château. Pour tout

renseignement : www.tourisme-thierache.fr ou auprès du Château fort au 03 23 61 11 76.

Bancs d’utopie au Familistère

Le familistère expose des copies de bancs de vie coopérative du monde entier. Pas de venue en Thiérache et encore moins à Guise sans aller explorer l’univers familistèrien. L’expérimentation sociale a son musée, qui propose durant cet été en plus des visites guidées habituelles, l’exposition Bancs d’utopie de l’artiste Britannique Francis Cape. Des copies de bancs issus des lieux de vie coopérative du monde entier sont exposées dans le pavillon central jusque septembre. Un atelier propose chaque dimanche à 15 heures, à toute la fa-

mille et aux enfants à partir de 7 ans, de réaliser son banc de l’utopie à partir d’éléments standardisés. Il faudra répondre à un cahier des charges bien défini afin d’adapter le banc à un lieu et une fonction. L’atelier est compris dans le prix du billet d’entrée (9 ¤ en tarif plein et 6 ¤ en tarif réduit). ▶ Informations et réservation au 03 23 61

35 36. L’exposition de l’artiste est visible dans le pavillon Central jusqu’au 18 septembre.

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HISTOIRE

141 jours de bataille pour 10 km Elle devait être « la » grande offensive de 1916. Finalement, la Somme fut surtout un échec.

e 1 juillet, à 7 h 30, les soldats britanniques au nord du fleuve Somme et les Français, moins nombreux, au sud, sortent de leurs tranchées. Deux minutes avant, l’explosion de mines souterraines avait provoqué d’énormes cratères (il en demeure le témoignage à Ovillers-la-Boiselle), signant la fin d’un bombardement d’artillerie de plusieurs jours (pour le seul premier jour 1,5 million d’obus ont été tirés par les Britanniques et 340

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000 par les Français). Mais les défenses allemandes n’ont pas été neutralisées. Enfouis dans leurs galeries souterraines, les défenseurs ont eu le temps de remettre leurs mitrailleuses en place. Les Britanniques sont fauchés par milliers. Au soir du 1er juillet, l’armée décompte 60 000 pertes, dont 20 000 tués. C’est le jour le plus sanglant pour le Royaume-Uni. Au sud, les Français ont eu plus de réussite, obtenant quelques avan-

Extrait de la fresque de Joe Sacco sur « le premier jour de la bataille de la Somme ». Le livre, paru en 2014 et édité chez Futuropolis se déploie cées de terrain, mais l’absence d’action concertée a empêché tout réel gain de terrain. Les attaques se poursuivent néanmoins les jours suivants. Le 3 juillet, les Anglais occupent la Oiselle, les Français ont enlevé les villages de Curlu, Dompierre, Becquincourt, Bugny et Fay et progressé de 3 km sur un front de 9 km de long. Le 10 juillet, la première grande offensive française s’achève. Les Anglais comptabilisent déjà autour

de 100 000 pertes pour des progrès négligeables. Les Français, 20 000 morts et blessés. Le résultat est clair : l’offensive n’a pas réussi. À Paris, on constate l’échec. Mais on continue ce qui avait été prévu comme la grande offensive de l’année 1916. Envisagée dès l’hiver 1915, « la Somme » aurait dû être une opération française, avec soutien britannique. Mais l’attaque sur Verdun a bouleversé les plans d’État-major. Les Britanniques vont

donc assumer la plus grande part de la bataille, engageant 26 divisions contre 14 pour les Français. D’où le sentiment qu’il ne s’agit là que d’une action anglaise (lire cicontre). Une bataille qui est, également, loin de se réduire au 1er juillet. Elle va durer près de cinq mois et s’accompagner de plusieurs offensives. Si le front ne bouge pas réellement durant l’été, septembre sera celui des « massacres », comme l’écrit l’historien

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Les Français, oubliés de la bataille oubliée

désormais également, sur format géant et de façon particulièrement immersive dans le nouveau musée de Thiepval. Une bonne introduction au souvenir des « Missing » anglais. Pierre Miquel, avec l’attaque générale du 6 septembre puis la farouche bataille du 26 septembre. Ce jour-là, le « verrou » de Combles saute. Le lendemain, on compte des succès britanniques à Lesboeufs et Morval et français à Rancourt. C’est aussi à cette époque que tombe un autre verrou, à Thiepval, devant lequel tant de soldats anglais sont morts., Comme on ne change pas une tactique qui ne marche pas, l’offensive

va se prolonger en octobre et novembre. Justement parce que les résultats sont trop faibles pour justifier l’opération devant l’opinion… Début octobre, on compte 317 000 pertes allemandes mais 308 000 chez les Britanniques et 144 000 chez les Français. À la mioctobre, les Français s’emparent de Sailly-Salisel. Une victoire importante pour Joffre, qui marque une avancée dans les lignes ennemies de… 10 kilomètres. Mais début no-

vembre, les Allemands contre-attaquent. Pour les alliés, il s’agit désormais de tenir les quelques arpents de terre ravagée si durement acquis. L’ordre d’arrêter l’offensive tombera le 16 novembre. Voulue comme une percée et le retour à la guerre de mouvement, la Somme, après Verdun, s’enlisera dans « la guerre d’usure ». Pour l’histoire, on notera encore que c’est lors de cette bataille de la Somme que les chars d’assaut ont

été engagés pour la première fois, lors de l’offensive du 15 septembre (sans être décisifs, sauf pour la prise de Flers). Bientôt, cette nouvelle arme deviendra plus efficace. Et s’ajoutera à l’aviation et surtout à l’artillerie comme véritable atout militaire. Même si c’est bien l’infanterie qui tient le terrain, le temps des charges héroïques est bien fini. Au final, la bataille de la Somme aura causé plus de « pertes » qu’à

Si la bataille de la Somme est masquée par Verdun, la participation française est, elle, encore plus ignorée. Injustice d’autant plus grande que le 1er juillet, les Français, eux, réussirent leurs objectifs ! Mais le déséquilibre des effectifs avec les Britanniques pesa pour cet oubli. Surtout, Verdun incarna le sacrifice des poilus pour « qu’ils ne passent pas ». Alors que la Somme servit surtout une stratégie d’usure, ou les morts français ne se justifiaient que pour susciter un plus grand nombre de tués allemands. Décompte macabre difficile à valoriser. Il faut au moins se souvenir des quelques 67 000 tués et disparus français, soit plus que sur le Chemin des dames en 1917. Verdun. Autour de 437 000 morts et blessés chez les Allemands, contre près de 420 000 chez les Britanniques et un peu plus de 200 000 pour les Français. Bon nombre de ces morts sont encore dans la terre de Somme. DANIEL MURAZ ▶ A lire : « Les oubliés de la Somme »,

P.Miquel (9,50 ¤ poche/Texto) et « La bataille de la Somme, l’hécatombe oubliée », M.Boutet et Ph.Nivet, 272 p., 20,90 ¤), tous deux publiés aux éditions Tallandier.

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PÉRONNE

Le musée est marqué arrivée progressive d'outils digitaux dans les différentes salles. (photo ALEXIS LAYOUS)

L’Historial ou la guerre plurimédia Le centenaire de 1916 lui sert de vitrine. L'Historial de la Grande Guerre dévoile ses nouveaux aménagements marqués par le numérique. D'autres suivront en 2017.

ésormais, on entre par la sortie. L'Historial de Péronne fait bouger ses lignes en cette année 2016. Nouveauté la plus visible, le sens de visite a été inversé. Un bon point pour la cohérence. Car la première salle rencontrée n'est plus la dernière de la visite, mais bien celle d'« Avant 1914 ». Dans ce jeu de chaises musicales, l'espace consacré au peintre et soldat allemand Otto Dix se déplace aussi. Ses eaux fortes de la série « Der Krieg » précèdent maintenant l'« Après-guerre ». En revanche, la démarche comparatiste entre Allemagne, France et Royaume-Uni demeure l'axe pédagogique central. Derrière les vitrines, chaque sujet reste donc présenté depuis ces trois points de vue. Au chapitre des innovations, l'arrivée progressive d'outils digitaux renforce l'ADN plurimédia de TGG04.

la muséographie. Des tables tactiles remplacent les anciennes cartes statiques et les enrichissent grâce à des animations interactives. Selon une approche transmédia cette fois, des tablettes fleurissent devant certaines vitrines. Par ce biais, une galaxie de don-

nées (vidéos, sons, textes, animations) prolonge la présentation d'un événement, d'un objet, d'une photo, d'un personnage. L'intégration du numérique est également pensée pour le jeune public. Les enfants peuvent effectuer la visite munis d'une tablette.

Des écrivains et des films à voir dès fin juin Le nouvelle exposition temporaire de l’Historial s’ouvrira le 28 juin (et sera visible jusqu’au 16 novembre 2016). « Ecrivains en guerre 19141918 : Nous sommes des machines à oublier » évoquera les parcours et les oeuvres de grandes figures littéraires françaises, allemandes et britanniques, tels Blaise Cendrars, Ernst Jünger, Siegfried Sassoon... De façon chronologique, thématique et polyphonique. L’ambition est de proposer une vraie immersion dans l’univers mental de ces hommes embarqués dans la « Grande Guerre ». Celui-ci se concrétisera par l’exposition de nombreux écrits, de la presse d’époque, des photographies, dessins et des oeuvres graphiques.

Grâce à une Appli, ils découvrent les lieux en suivant un des trois soldats que sont Jules le Français, Johann l'Allemand et Walter le Britannique.

L’entrée des Australiens

La frise chronologique servant de fil conducteur entre les différentes salles est une autre nouveauté. Toutefois, l'enrichissement le plus remarquable n'est pas encore ouvert. Il s'agit d'une aile dédiée, entre autre, à l'armée australienne. D'ores et déjà aménagée, elle se trouve dans la salle de garde, près de l'entrée du château où siège l'Historial. Lorsque la billetterie sera transférée à proximité (d'ici 2017), cette salle supplémentaire ouvrira. Son objectif sera triple. D'abord présenter le château. Ensuite, parler de l'histoire de Pé-

ronne et du territoire proche. Enfin, entrer dans la Première Guerre mondiale par le prisme des combattants australiens, grâce à une mise en espace créative et dynamique. Au-delà, l'Historial connaît un changement plus profond. Il se revendique plus que jamais comme une mémoire à deux voix. Avec d'un côté, le « musée de collection » à Péronne. Et de l'autre, le jeune « musée de site » à Thiepval. FRÉDÉRIC PETRONIO ▶ Historial de la Grande Guerre – Musée

de Péronne, château de Péronne. Tel : 03 22 83 14 18 Temps de visite : de 25 minutes à une journée. Horaires : tous les jours de 9h30 à 18 heures jusqu'au 30 septembre. Tarifs : adultes 9 €; enfants : 4,50 €. Gratuit pour les moins de 7 ans. Billet groupé musées de Péronne et de Thiepval : adultes : 10 €; enfants : 6 €.

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ALBERT

Somme 1916 un musée à dix mètres sous terre Le musée Somme 1916 d’Albert est installé dans des abris antiaériens de la Seconde Guerre mondiale. Une ambiance unique. Et une scénographie réaliste.

l’instar du Voyage au centre de la terre de Jules Verne, le musée Somme 1916 à Albert propulse dans les entrailles du monde et révèle l’humanité à ellemême. Longtemps appelé le « Musée des Abris », ce site plonge à dix mètres. Un dénivelé de marches conduit vers une succession de galeries datant du XIIIe siècle. Durant la Seconde Guerre mondiale, elles ont servi d’abri lors des bombardements. Ce musée souterrain débute au pied de la basilique Notre-Dame de Brebières, file sous la rue de Bordeaux et aboutit au terme de 250 mètres, dans le somptueux jardin public. Celui-ci prolonge la découverte du patrimoine historique. C’est aussi un bon sas de décompression. Car sous terre, l’ambiance est moins bucolique. Dès les premiers mètres, des panneaux plantent le décor de l’état du monde à la fin du XIXe siècle. Puis le contact physique avec la guerre surgit. Brut. Sous une vitrine, un tapis de terre séchée sert de lit à des objets d’abord imprécis, choses longues, rondes, rouillées, tordues. Ce sont des fusils, un casque brisé, des grenades, un lance-fusées… Le décor bascule sans transition. Les fantômes d’armes rongées par l’oxyde font place à des pièces d’artillerie au métal dur et noir. La 8 mm Hotchkiss française semble prête à servir. Tout comme la Maxim allemande et la Vickers des Britanniques. La poursuite du réalisme est en filigrane. Elle éclate définitivement dans la deuxième partie du musée. Lorsque dans une ambiance sombre, la guerre est reconstituée à coups de scènes à taille réelle. Le visiteur se retrouve au cœur des tranchées, un 1er juillet 1916. Le capitaine Nevill s’apprête à lancer la première vague d’assaut britannique. Au

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fond d’un abri fortifié, des soldats allemands jouent aux cartes. On s’enfonce dans les mois d’hiver. Et dans un univers où les soldats ne sont plus que des masses de chair sacrifiées. Ici, un chirurgien ampute un blessé dont les mains gisent dans une bassine. Là, des sapeurs creusent dans une quasi-obscurité, sous les tranchées ennemies. La lumière revient à peine avec un mess d’aviateurs sur lequel plane l’ombre du Baron rouge, Manfred von Richthofen. On s’y détend entre camarades le temps d’une cigarette et d’un air de piano. Le calme avant une tempête de bruit et d’acier. FRÉDÉRIC PETRONIO ▶ « Musée Somme 1916 », Rue Anicet-

Godin à Albert. Ouvert tous les jours de 9 à 18 heures. Dernière entrée à 17 h 30. Adultes : 6,50 €. Enfants (6-18 ans) : 4 €. Ouverture exceptionnelle le 1er juillet jusqu'à minuit. Tel : 03 22 75 16 17. Site : www.musee-somme-1916.eu. Durée de la visite : 1 heure à 1 h 30.

L'hiver s'installe dans la tranchée. Les hommes se réchauffent comme ils peuvent. Et chassent un autre ennemi : des rats « gros comme des lapins ».

Trois jours pour la paix à Albert autour du 1er juillet

Le visuel spécial conçu par le Pays du Coquelicot, fondant astucieusement la basilique et le mémorial de Thiepval.

Albert est au cœur de la bataille de la Somme. À tel point que sa « Vierge penchée », restée suspendue de façon précaire jusqu’à la fin de la guerre est devenue l‘emblème et la légende de la bataille. Ici, la commémoration du souvenir est inscrite depuis longtemps dans les mémoires et le territoire. Pour ce centenaire, le Pays du Coquelicot a programmé trois jours de festivités, « trois jours pour la paix »… qui seront même quatre jours, en fait. Le lancement aura lieu dès le jeudi 30 juin, à 17 heures au Jardin public. Avec l’accueil des marcheurs du Souvenir, venus d’Ypres et l’ouverture de l’espace « Albert – retour en 1916 »,

qui permettra durant tout le weekend de découvrir du matériel, des figurants en costumes, de manger un « repas du poilu ». Diverses autres reconstitutions sont prévues. Ce même jour à 21 heures, un défilé symbolique de 1916 personnes portant un haut rouge partira de l’esplanade de la gare, accompagné de 100 pipers, pour rejoindre la place de la mairie. Début d’une veillée du souvenir, qui comprendra un moment de recueillement autour de 22 heures, puis un concert des pipers vers 22h30 et enfin, à minuit, un envoi dans le ciel de lanternes du souvenir. Le vendredi 1er juillet sera marqué, pour les philatélistes, par le

lancement national d’un « bloc commémoratif » de 2 timbres à l’hôtel de ville, toute la journée pour une oblitération unique ce jour-là (avec expo philatélique). Puis à 19 heures, les pipers défileront dans le centre-ville d’Albert. Enfin, à 21heures la voix de la soprano Barbara Hendricks emplira la basilique Notre-Dame de Brebières (le concert affiche déjà complet). Le 2 juillet à 21heures, le Chœur des adolescents de l’Orchestre philharmonique de Birmingham se produira à la basilique. Et dimanche 3 juillet, une célébration interreligieuse, à 11 heures, conclura ce rendez-vous commémoratif albertin.

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THIEPVAL

La mémoire des sacrifiés de la Somme Avec Péronne, c'est désormais un des deux piliers de L'Historial de la Grande Guerre. Le musée de Thiépval est dédié à la Bataille de la Somme. Et à ses soldats disparus.

'était un peu le chaînon manquant sur les circuits du Souvenir. Depuis le 1er juin, Thiépval compte un musée consacré à la Bataille de la Somme. Et plus spécifiquement à l'histoire du site sur lequel il est implanté. Ainsi la mémoire de Thiépval tourne-telle autour des dizaines de milliers d'hommes disparus sur la ligne de front entre le 1er juillet et le 18 novembre 1916. Une des façons de lire ce musée est de le parcourir comme une vaste enquête. Pourquoi les corps de ces soldats sontils introuvables ? Pourquoi et comment sont-ils morts ? Et qui étaient-ils ? Premiers éléments de réponse avec la fresque de Joe Sacco, père du BD-reportage. Cette geste britannique raconte le 1er juillet 1916, date de la grande offensive contre les positions allemandes. Dans un mouvement ininterrompu, le dessinateur écrit sur soixante mètres la chronique des sacrifiés de la Somme. Le récit commence avec le général

Les soldats étaient des individus pétris d’une histoire personnelle. C’est ce que rappelle la salle des « Disparus » pétris d'une histoire personnelle. C'est ce que rappelle la salle des « Disparus ». Cet autre espace clé du musée repose sur l'inlassable travail d'investigation d'un couple d'anglais, Ken et Pam Linge. Leur obsession : mettre des vies derrière quelques-uns des 73 367 noms gravés sur le mémorial voisin.

Thiepval a désormais « son » vrai musée de la bataille. (photo DOMINIQUE TOUCHART) Haig, avant la funeste journée. Il se poursuit avec les préparatifs. Puis il s'attarde sur les vagues d'assaut, le massacre, l'évacuation des bles-

sés, les premiers cimetières temporaires. Et l'arrivée de sections fraiches. Les soldats étaient des individus

Sur les traces des « Disparus »

Des photos, des effets personnels, des lettres de proches cherchant un frère, un fils, remettent de l'humain dans la masse informe

de l'insoutenable chair à canon. On croise un certain Frederick Percy Hallet, Eugène Ponchon ou encore Gustav Heinrich Kaiser. Des inconnus dont les silhouettes se dressent à travers un journal personnel ou un objet. On découvre aussi le destin de quatre-vingt-dix hommes dont des fragments de biographie sont projetés à même le sol. Et dont les visages se captent au vol, à l'aide d'une ardoise spéciale. La visite du musée de Thiépval s'achève avec la bataille du ciel. Aussi incontournable que les tranchées, elle répond subtilement à la fresque de Joe Sacco dont chaque plan est vu depuis un point haut. FRÉDÉRIC PETRONIO ▶ Musée de Thiépval :

8, rue de l'Ancre à Thiépval. Tel : 03 22 74 60 47. Ouvert tous les jours de 9h30 à 18 heures jusqu'au 31 octobre. Tarifs : adultes : 6 €; enfants : 3 €. Gratuit pour les moins de 7 ans.

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AMIENS

De l’arrière-front à l’avant-plan La capitale picarde, située à l’arrière du front de la bataille de la Somme, entend prendre sa place dans les cérémonies du centenaire.

n autre «Regard sur la Grande Guerre»: c’est le fil rouge que va dérouler jusqu’en 2019 Amiens métropole dans le cadre de son projet autour des commémorations du Centenaire. Elle y évoque Amiens, ville d’arrièrefront, la dernière avant le front de la Somme, qui a notamment accueilli en 1915 l’un des premiers ateliers de camouflage de l’armée. Ici, dans l’ancienne salle des fêtes de la rue des Jacobins, des dizaines d’ouvriers fabriquent, sous la houlette des artistes réquisitionnés par l’armée, les diverses pièces de camouflage qui serviront à tromper l’ennemi sur le front. C’est le quotidien de ces femmes et de ces hommes engagés à leur manière dans le conflit que le service patri-

moine d’Amiens, métropole d’art et d’histoire retrace à travers un parcours urbain thématique réalisé en trois parties. Il relie la place de la gare au cœur de ville, en passant par la cathédrale et tous les bâtiments et lieux culturels et touristiques.

Cela commence par l’exposition urbaine permanente baptisée «Parmi nous» et visible jusqu’au 18 novembre. Sous la verrière de la gare, sur les façades de l’hôtel de ville et de la place Gambetta, on découvre 25 affiches réalisées à partir de la technique du trompe-

A l’origine du camouflage à usage militaire Amiens a joué un rôle clé dans la prise de conscience des vertus défensives du camouflage. Mobilisé au 6e régiment d’artillerie lourde, le peintre Scévola a l’idée de dissimuler le matériel de guerre et persuade le général de Castelnau de créer une section de camouflage. Une première équipe se constitue en août 1915 à Amiens. A partir de l’ouvrage de Cécile Coutin, « Tromper l’ennemi, l’invention du camouflage moderne », l’expo présentée à Amiens jusqu’au 15 septembre (au Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, à l’Office de tourisme, parvis de la Cathédrale) fait revivre cet épisode en 26 panneaux plus des créations d’artistes régionaux.

Des Poilus s’invitent dans les rues d’Amiens. l’œil utilisée dans ces ateliers de camouflage. Sur ces façades, apparaissent les visages et les postures de soldats et de civils issus d’images d’archives. «Il nous fallait des personnages assez diversifiés pour coller le mieux possible à la réalité de l’époque, mais on voulait des représentations qui ne soient pas guerrières car l’idée était vraiment de montrer la vie à l’arrière-front», expliquait Nicolas Henssien, chef de projet de la «mission centenaire» à Amiens Métro-

pole, lors de l’inauguration du parcours en avril. Les visiteurs sont aussi invités à découvrir l’histoire d’Amiens durant la Grande Guerre à travers une quinzaine de panneaux représentant des images d’archives des principaux bâtiments de la ville. Tous installés à l’emplacement même ou à proximité de l’événement ou des lieux qu’ils illustrent. ▶ Les 1, 2 et 3 juillet, Amiens propose une

série d’animations autour du centenaire, dans tout le centre-ville.

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POZIÈRES

Le Tommy, QG des visiteurs étrangers

A la fois bar, restaurant et musée le Tommy à Pozières est un lieu privilégié où s’arrêter.

u bord de la départementale 929 reliant Albert à Bapaume, Le Tommy garde ses allures d'ancien relais routier. Mais depuis vingt-et-un ans, ce sont surtout les touristes, pèlerins des champs de bataille, qui font halte dans ce barrestaurant de Pozières. Parmi eux, des habitués, comme en témoigne une plaque dédiée au personnel, offerte par un régiment de l'Ulster. À une table, Chris, Colin et Steve sont trois anciens militaires du comté du Devon. Leur collation avalée, ils font le point sur leur itinéraire. Puis rejoignent le bus qui

les attend. En sortant, ils croisent quatre australiens venus déjeuner. Au bar, des motards anglais, la soixantaine bien portante, règlent leur repas. Si Le Tommy est devenu un spot apprécié de nombreux visiteurs britanniques et du Commonwealth, c'est pour son cadre particulier. « La clientèle vient ici pour rester dans l'ambiance de 14-18 », explique le patron, Dominique Zanardi. Dès l'entrée, les murs racontent la bataille de la Somme, son drame et ses acteurs. Britanniques et australiens pour beaucoup. Photos

Dominique Zanardi a lancé son concept de bar-musée il y a vingt-et-un ans. Une idée qui attire toujours les visiteurs.

« La clientèle vient ici pour rester dans l’ambiance de 14-18. Et tous les ans j’ai des généraux sud-africains » dans les tranchées, lettres de soldats, blasons de régiments, douilles d'obus devenues objets d'ornement, forment une vaste fresque. Le point d'orgue est le mur trans-

formé en mémorial. Il porte les noms des 6826 soldats australiens tombés à Pozières entre le 22 juillet et le 5 septembre 1916. L'endroit est aussi un musée. A l'extérieur, des tranchées sont reconstituées. D'un côté, les allemands. De l'autre, les britanniques. Pas à pas, Dominique Zanardi raconte avec précision et émotion les premières heures de la bataille de la Somme. A l'intérieur, une salle regorge d'effets militaires, d'armes et de mille objets liés à la guerre. « Il y a environ 150 tonnes de matériel », confie le maître des lieux. Mais déjà il retourne derrière

le comptoir. Il prépare la logistique du 1er juillet, 2016, date clé dans les commémorations locales. « Je viens de recevoir 300 verres à bière. » Il anticipe aussi le 12 juillet. « Tous les ans, j'ai les généraux sud-africains qui débarquent.» Et pour ces habitués, Le Tommy veille au grain. Sa mission : avoir beaucoup de viande. Et de la bonne. FRÉDÉRIC PETRONIO ▶ Le Tommy 91 route d'Albert, à Pozières. Tel

: 03 22 74 82 84 . Ouvert de 11 à 21 heures. Tarifs musée : adultes : 5 € . Enfants (5-18 ans) : 3 €. Durée de la visite de 40 mn à 1 heure. Ouvert tous les jours durant l'été.

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L’AGENDA DU CENTENAIRE DE LA BATAILLE DE LA SOMME - JUIN-NOVEMBRE 2016 28 juin AMIENS ▶ Performance « Black dog, les rêves de Paul Nash ». 20h30. Projections sur grand écran, illustrations animées, musique, chant et narration, adaptés du roman graphique de Dave McKean. Evocation de la vie du peintre surréaliste anglais Paul Nash, fortement marqué par la Grande Guerre. A la Maison de la Culture. Rens.03 22 97 79 77.

29 juin PÉRONNE ▶ Projection de films d’archives et de fiction sur la Bataille de la Somme et l’annee 1916. 20h30. Presentation par Laurent Veray (Universite Paris III). Séance accompagnée par Thomas Lavoine, élève de la classe d’improvisation au piano de Jean-François Zygel, en partenariat avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Historial de la Grande Guerre de Péronne. Inscriptions obligatoires (places limitées) au 03 22 83 14 18.

30 juin PÉRONNE ▶ Conférence sur « la Bataille de la Somme comme méta-bataille ». 20 heures. Par l’historien Jay Winter. Réflexion autour d’un nouveau terme du lexique de l’étude de la Grande Guerre, autour des batailles jumelles de la Somme et Verdun. Inscription

obligatoire au 03 22 83 14 18 (ou par courriel : c.fontaine@historial.org)

Cemetery, rue Eugène Dupré. Et concet le 10 juillet à 10h30.

1er juillet

10 juillet

OVILLERS-LA-BOISSELLE ▶ Cérémonie commémorative du début de la Bataille de la Somme. 7h28. Trou de mine de la Boisselle. L’accès à la cérémonie 2016 sera réservé aux seuls 5 000 détenteurs d’un ticket d’entrée. Les routes conduisant aux principaux mémoriaux, y compris au « Lochangar Crater », seront fermées aux véhicules non officiels.

LONGUEVAL ▶ Commémoration sud-africaine 10h30, au Bois Delville où se situe le mémorial national sud-africain. Accès sur inscription seulement.

THIEPVAL ▶ cérémonie franco-britannique commémorant le premier jour de la bataille de la Somme. 12 heures, au Mémorial Franco-britannique. Cette année, pour des raisons de sécurité, l’importante cérémonie organisée par le Royaume-Uni et ses partenaires est aussi franco-britannique. L’accès ne sera accessible que pour les personnes invitées et autorisées. Mais la cérémonie devrait être télévisée. ▶ Cérémonie irlandaise à l’Ulster Tower. 14 h 30, en hommage aux soldats de la 36e division tombés le premier jour de la bataille de la Somme. Sur invitation uniquement. BEAUMONT-HAMEL ▶ Cérémonie canadiennne rendant hommage aux combattants canadiens, en particulier aux soldats Terre-neuviens tombés sur le champs de bataille. 16 heures. Accès accessible uniquement aux personnes invitées.

19 juillet FROMELLES (NORD) ▶ Hommage australien à ses combattants tombés à l’été 1916 dans la Somme et dans le Nord. AMIENS. « 1916-2016 - United Pipers for peace ». Les 2 et 3 juillet. organisé par le Samarobriva Pipes and Drums. Une vingtaine de Pipes Band donneront des aubades en ville le samedi après-midi, participeront à une cérémononie en la cathédrale d’Amiens le samedi en fin de journée. Dimanche 3 juillet, parade à 14h30. Durant les deux jours, rencontres avec les groupes dans le parc de l’Evêché. Renseignements sur le site unitedpipersforpeace-fr.blogspot.fr .

FRICOURT ▶ Cérémonie au ieu de mémoire allemand 17h30. Cérémonie mise en œuvre par le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge e.V. CONTALMAISON ▶ Cérémonie pour les combattants écossais. 9h15. Organisée par la McCrae's Battalion Trust en partenariat avec la Préfecture et la municipalité. LONGUEVAL ▶ Cérémonie aux Pipers Memorial. 11 heures. Cérémonie du souvenir en mémoire de tous les joueurs de cornemuse de la Première Guerre mondiale, organisée par la Mairie de Longueval et le Somme Battlefield Pipe Band.

5 juillet AMIENS ▶ « Légion’s Memory », création musicale pour orchestre et choeurs, avec la Musique de la Légion étrangère, l’orchestre baroque de Barcelone, 250 choristes et un orchestre à vents. Spectacle mêlant chansons, musique instrumentale et narration (par le comédien Michel Le Royer), évocation du poète catalan Camil Campanyà et de l’Américain Alan Seeger, débarquant en France en saluant Lafayette (d’où la belle image ci-dessous, oeuvre de l’artiste amiénois Philippe Chardon).

3 juillet SAILLY-SALISEL ▶ 27ieme Salon du souvenir militaire. 8 à 15 heures. Salon sur les objets de vie courante des Soldats de la Première Guerre Mondiale, documents, livres, objets de fouille. Au foyer rural Rens. 06 60 18 22 00.

LONGUEVAL ▶ Cérémonie du centenaire de l’engagement néo-zélandais dans la Somme. 7 heures, cérémonie du point du jour au mémorial néo-zélandais. 13 heures, cérémonie au cimetière de Caterpillar Valley. 19h51, cérémonie au coucher du soleil, au mémorial national néo-zélandais.

19 - 22 octobre

4 juillet

TGG10.

15 septembre

THIEPVAL ▶ Lectures de poème bilingue. 17 heures (en français) et 18 heures (en anglais). Par Jean-Louis Rambour et Michel Leroy. À partir de quelques « reliques » (une médaille, une lettre, une photo, un livret militaire déchiré), il s’agit de rendre un corps et une âme à un dénommé Théo R., mort à Verdun en 1916, dont le poète est le petit-fils. Musée de Thiepval, 8 rue de l’Ancre. Inscription obligatoire : n.clin@historial.org ou 03 22 83 14 18.

COURCELETTE ▶ Cérémonie canadienne. 14 heures au mémorial canadien.

ASSEVILLERS « Fields of battle-terres de paix », exposition de photos de Michaël Saint Maur Sheil. Sur l'aire autoroutière d'Assevillers, sur l'A1. Jusqu’au 28 août. Ce photographe anglais a passé six ans à saisir des paysages des champs de bataille de la Première Guerre mondiale, durant toutes les saisons et par tous les temps. Mêlant photos aériennes (ci-dessus, détail d’une photo des tranchées britanniques et des trous d’obus allemands), ses photographies invitent donc à voir autrement les paysages de la bataille de la Somme. Cette exposition, dans un lieu atypique a été rendu possible grâce au groupe Sanef et à la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale.

POZIÈRES ▶ Cérémonie australienne 16 heures. En hommage aux combattants tombés à l’été 1916 dans la Somme et dans le Nord, sur le lieu du premier engagement d’envergure des troupes australiennes sur le front occidental. Acces réservé aux Australiens en possession d’un pass.

17 septembre

2 juillet

BELLOY-EN-SANTERRE ▶ Cérémonie commémorative de la Légion étrangère avec la musique dela Légion étrangère et des solistes de l’Orchestre baroque de Barcelone en compagnie de délégations allemande, américaine et espagnole. En hommage au combat du régiment de la Légion étrangère, à Belloy, mené le 4 juillet 1916, durant lequel près de 900 légionnaires trouvèrent la mort, dont quatre. poètes (évoqués en haut de colonne suivante).

23 juillet

7 juillet MAMETZ ▶ Cérémonie du dragon gallois. 12heures. Commémoration officielle galloise. Mille personnes maximum.

9 juillet

▶ Défilé et dépôt de gerbe avec la

Fanfare de la Police Anglaise Hampshire Police Band. 15 heures à l'Eglise Saint-Pierre au Mailly, Wood

AMIENS ▶ Journées nationales de l’Histoire et de la Géographie. Jusqu’au 22 octobre. Avec plusieurs conférences sur le thème de la Première Guerre mondiale. Salon du livre le 22 octobre. Renseignements : www. aphgamiens2016.com

18 novembre AMIENS ▶ Ciné-concert « The Battle of the Somme », sorti en 1916, mêlant scènes réelles et reconstituées. Dans le cadre du festival international du film d’Amiens.

TGG11.

TGG12.